Il est des abus scandaleux qui méritent d'être dénoncés car ils jettent une lumière crue sur des réalités qui dépassent l'entendement :
"D'abord, il est absolument nécessaire en citant des chiffres que la presse a publié de rappeler le formidable prélèvement que le Fonds Monétaire International opère, pour ses frais de fonctionnement, par la force fiscale sur le monde entier. Citons quelques chiffres concernant le président déchu. Il touchait 500.000 $ par an. Son indemnité de séparation se monte à 250 000 $. Sa retraite de patron de l'institution lui garantit environ 80 000 $ par an jusqu'à la fin de sa vie. Ces sommes, pour être comparées à d'autres, doivent être affectées d'un coefficient multiplicateur pour tenir compte d'une exonération totale ou partielle d'impôt et du fait que c'est pour l'argent de poche, puisque que l'essentiel de la vie courante et bien au-delà fut assurée par l'institution. Comme il est de règle dans les dinosaures internationaux le statut abusif du sommet se répand en ondes bienfaisantes sur tous les échelons inférieurs. La bureaucratie du FMI compte 2700 employés ! Nous ne connaissons pas le coût total des frais de fonctionnement et probablement la moitié de ce chiffre doit est considéré comme un enrichissement sans cause pour les bénéficiaires."
sur "Tocqueville Magazine"
Nous ne cautionnons pas nécessairement tout ce qui se fait ou tout ce qui se dit au Collège des Bernardins, mais nos visiteurs sauront faire la part des choses. Il n'empêche, c'est une institution qui ne manque pas d'intérêt et qui permet d'approcher de nombreuses questions relatives à l'Eglise et à la société, avec des personnalités de premier plan comme Rémi Brague ou Chantal Delsol qui sont membre de son "conseil d'orientation".
L’économiste Jean-Yves Naudet, président de l’Association des Economistes Catholiques, présente la problématique du colloque du 30 avril, organisé à Paris par la Fondation de Service Politique et l'AEC, sur "la logique du don dans l'économie", telle qu'en parle Benoît XVI : « On ne peut pas créer de confiance dans l’économie sans relations de gratuité. »