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Economie - Page 51

  • TEPCO, fauteur d'apocalypse

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    Patrice de Plunkett (ICI) commente sur son blog les informations faisant état des graves négligences dont le géant de l'industrie nucléaire japonaise s'est rendue coupable avec les conséquences que l'on sait...

    Un vent de panique nucléaire se lève sur le Japon. Bruxelles parle d'« apocalypse ». Les médias occidentaux rapatrient leurs envoyés spéciaux. Les navires de guerre US venus prêter main-forte repartent vers le large. Et les habitants de Tokyo (stoïques jusqu'ici) donnent les premiers signes d'affolement. Tepco, la multinationale opératrice de la centrale de Fukushima Dai-ichi, vient en effet de déclarer que « des brèches » s'ouvrent dans l'enceinte extérieure du bâtiment du réacteur n°4, libérant directement de la radioactivité dans l'atmosphère.

    On découvre alors que Tepco, géant de l'industrie nucléaire (premier producteur mondial d'électricité), est une firme suspecte depuis des années.

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  • Le capitalisme d'origine catholique ?

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    Le capitalisme est-il d’origine catholique ? Réflexions à l’italienne

    "Intéressante rencontre, hier soir, au siège de « Communion et Libération », à Rome. Ce mouvement italien de laïcs catholiques, très actif dans la péninsule, organise chaque année fin août à Rimini, une semaine de rencontres internationales. Ces « Semaines sociales » à l’italienne rassemblent pas moins de … 800 000 personnes et des personnalités internationales de tout premier plan...."

    la suite à découvrir sur le blog (de la Croix) "Vu de Rome" (F. MOUNIER)

  • L'ONU brandit à nouveau l'épouvantail de la surpopulation

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    Dans un article de LaLibre de ce matin, on fait écho à "un rapport publié début février, où les commissaires de l’Onu mettent en garde (...) : sans politiques de régulation de la population, la planète pourrait compter bien plus de 9 milliards d’habitants en 2100. En fait, si à l’échelle mondiale, la fécondité est légèrement supérieure aux prévisions du scénario moyen, à hauteur d’un demi-enfant en plus par femme pendant 50 ans, puis d’un quart d’enfant en plus jusqu’en 2100, alors nous ne serions plus 9, mais 14 milliards sur Terre au seuil du XXIIe siècle. C’est le scénario dit "haut". Moins probable. Moins rassurant aussi. "Avec ce rapport et ces hypothèses pessimistes, l’Onu renouvelle son plaidoyer pour un renforcement des politiques de planification familiale, et notamment en Afrique", explique Bruno Schoumaker."

    complétez votre information en "lisant la suite"

     

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  • Le "PARCOURS ZACHEE" pour se former à la Doctrine sociale de l'Eglise

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    icone.jpgOn reproche parfois à certaines communautés nouvelles de négliger l'engagement temporel des laïcs en se consacrant exclusivement à des activités spirituelles.

    Pourtant, la Communauté de l'Emmanuel a mis sur pied un parcours ("parcours Zachée") de formation à la doctrine sociale de l'Eglise, souvent méconnue ou identifiée à des enseignements anciens tels que les encycliques Rerum Novarum (Léon XIII) ou Quadragesimo Anno (Pie XI). Or cet doctrine a fait l'objet de très nombreux discours, encycliques, interventions du Magistère jusqu'à la récente encyclique "Caritas in Veritate".

    Il s'agit donc "d'un parcours de formation spirituelle et pratique pour mettre en oeuvre la Doctrine sociale de l’Eglise Catholique au quotidien.
    Un parcours qui permet d’unifier foi et action, de réaliser un art de vivre chrétien."
    Les parcours Zachée ont été fondés par la Communauté de l’Emmanuel en 2005.

    Pour découvrir le parcours Zachée, accéder au site qui lui est consacré ici

  • Vision chrétienne de l'écologie

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    pollutionchine.jpgComment demeurer indifférents face aux problématiques qui découlent de phénomènes tels que les changements climatiques, la désertification, la dégradation et la perte de productivité de vastes surfaces agricoles, la pollution des fleuves et des nappes phréatiques, l’appauvrissement de la biodiversité, l’augmentation des phénomènes naturels extrêmes, le déboisement des zones équatoriales et tropicales? Comment négliger le phénomène grandissant de ce qu’on appelle les «réfugiés de l’environnement»: ces personnes qui, à cause de la dégradation de l’environnement où elles vivent, doivent l’abandonner – souvent en même temps que leurs biens – pour affronter les dangers et les inconnues d’un déplacement forcé? Comment ne pas réagir face aux conflits réels et potentiels liés à l’accès aux ressources naturelles? Toutes ces questions ont un profond impact sur l’exercice des droits humains, comme par exemple le droit à la vie, à l’alimentation, à la santé, au développement.

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  • G20 : contrôler la globalisation

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    "Pourquoi les États-Unis, la France et bien d’autres pays développés accumulent-ils dangereusement déficit extérieur et déficit public ? Pour une part importante, à cause du manque de contrôle de la mondialisation. Si nous voulons redresser la barre, il est nécessaire de prendre à ce sujet des mesures énergiques, dans un cadre multinational tel que précisément le G20, dont les ministres des Finances viennent de se réunir à Paris, le 19 février."

    Découvrir ICI les pistes ouvertes par Jacques BICHOT (professeur émérite à l’université Lyon III, vice-président de l’association des économistes catholiques)

  • Toujours d'actualité : la misère en Inde

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    bokapahari-india-09-large.jpgLa vie dans une mine, à Bokapahari, photographiée par Kevin FRAYER : à découvrir ici

    Ce reportage du photographe Kevin Frayer  publié par Panorama.it nous fait entrer dans le quotidien des habitants du village de Bokapahari, dans l'état de Jharkhand, dans l'est de l'Inde. L'économie de la population qui vit dans cette région rurale de l'Inde dépend de ces mines de charbon, à ciel ouvert, qui se trouvent tout près du villlage et où adultes et enfants travaillent dans l'illégalité, gagnant environ deux dollars par jour.

    Le contraste frappant entre l'Inde ancienne et l'Ibde nouvelle est plus actuel que jamais: pendant que le pays s'embourgeoise et gagne en confort, ces paysans risquent chaque jour leur vie en arrachant illégalement du charbon pour quelques dollars, au péril de leur intégrité physique et de leur santé.

  • Emeutes de la faim : Gabegie du Sud, climat et spéculation du Nord

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    Chems Eddine CHITOUR, professeur à l'École Polytechnique enp-edu.dz. explique pourquoi les pays industrialisés sont indirectement responsables de la faim. 

    « L'étude montrant que la spéculation ne conduit pas à l'augmentation du prix des matières premières au niveau mondial, je recommanderais une date pour la publier, le 1er avril. » Nicolas Sarkozy (au Forum de Davos)

    Nicolas Sarkozy, par ces phrases résume sa conviction que les pays du Sud sont victimes d’un autre fléau : la spéculation. Avec une régularité de métronome, les émeutes de la faim se rappellent à notre bon souvenir et permettent d’expliquer d’une certaine façon sous « contrôle » les pays du Sud dépendant pour leur survie d’un Nord opulent qui, à bien des égards est responsable de ces malheurs. Certes, le nord jette des miettes sous forme d’APD qui malheureusement demeure sans lendemain, les principaux pays du G8 ne respectant pas les 0,7% de leur PIB promis. Si on ajoute à cela l’hypocrisie des promesses du millénaire (réduire de moitié la faim d’ici 2015) nous avons un tableau complet de la mise en scène des pays industrialisés qui laissent en 2009 sur le bord de la route un milliard de personnes menacées par la faim.  

    Pour éradiquer ce fléau il suffirait de seulement 30 milliards de dollars par an. En comparaison, le budget militaire de base du Pentagone est de 533,7 milliards de dollars pour l’exercice 2010. Par ailleurs, les institutions financières américaines vont distribuer pour cette année 2010 le chiffre record de 144 milliards de dollars en seul bonus, primes et stock-options à leurs dirigeants c'est-à-dire aux responsables de la crise économique mondiale. Ces seuls bonus (donc hors salaires) représentent quasiment l’équivalent de 5 ans d’aide financière totale pour l’éradication de la faim dans le monde, qui, rappelons-le, ne nécessite que 30 milliards de dollars par an, soit moins de 21% de ces bonus distribués par Wall Street en une seule année. Toujours en comparaison, les dépenses totales du PNUD pour l’année 2009 s’élevaient à environ 4,1 milliards de dollars, ce qui est ridicule au vu de l’ampleur de la tâche puisque le PNUD est présent dans 166 pays. chiffre représentant les trois quarts des nations dans le monde. Dernier chiffre significatif (on pourrait multiplier les exemples sans fin), en 1970, l’espérance de vie au Zimbabwe était de 55ans, en 2010 elle est de 42 ans.(1)

    Dans le même temps le marché de la publicité avoisine les 500 milliards de dollars et celui des armes les 1200 milliards de dollars. Cherchez l’erreur ! Jean Ziegler a raison de dire que « ceux qui laissent mourir les enfants – en effet, un enfant meurt de faim toutes les six secondes- sont des criminels » découvrir la suite de cet article ICI

     

  • HAITI - La reconstruction ne décolle pas et la population vit dans l’insécurité alimentaire

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    1442192_3_8bf1_a-l-entree-du-santa-catelina-hospital-de.jpgPort-au-Prince (Agence Fides) – Haïti a besoin de près d’un milliard de dollars pour réaliser les projets de reconstruction approuvés par la Commission ad intérim pour la reconstruction d’Haïti (CIRH). C’est ce qu’a annoncé le Premier Ministre haïtien, Jean Max Bellerive, au cours d’une conférence de presse tenue au terme d’une réunion avec l’ancien Président des Etats-Unis, Bill Clinton, arrivé dans l’île en qualité d’Envoyé spécial de l’ONU. Il s’agit de projets préparés pour les huit prochains mois qui concernent l’instruction, la santé, les habitations, l’énergie, le ramassage des déchets, le travail et l’agriculture.

    Selon les informations parvenues à l’Agence Fides, la situation du pays demeure malheureusement difficile : les nombreuses ONG présentes ne réussissent pas à coordonner le travail commun à tel point qu’Evel Fanfan, Président de l’organisation Aumohd (Action des Unités Motivées pour une Haïti de Droit), une organisation d’avocats qui, depuis 2002, s’occupe de la défense des droits de l’homme et des droits civils de la population a indiqué : « Il est impossible que, bien qu’un milliard de dollars ait été dépensé pour Haïti, la situation soit encore celle que nous voyons et que l’épidémie de choléra ne soit pas encore contrôlée ». Selon une évaluation du Ministère haïtien de la Santé publique et de la population, 225.668 personnes seraient infectées par la maladie dont 121.883 ont demandé à être hospitalisées. A Haïti, on a par ailleurs enregistré 4.452 décès dus à l’épidémie de choléra qui afflige le pays depuis octobre dernier, un chiffre qui augmente à chaque nouveau rapport des autorités. Le dernier en date a été publié le 3 février.
    La région la plus touchée par l’épidémie continue à être Artibonite où était apparu le premier cas de choléra et où l’on compte 683 décès. Malgré les efforts faits pour contenir la diffusion de l’épidémie, cette dernière s’est propagée également dans la République dominicaine, qui partage avec Haïti l’île de La Espagnola. Sur le territoire dominicain, on compte plus de 325 cas et 3 décès ont pour l’heure été enregistrés : il s’agit d’un homme et de deux enfants, tous trois haïtiens.
    Plus de trois millions d’haïtiens, soit près d’un tiers de la population, vivent encore dans une situation d’insécurité alimentaire. C’est ce qu’indique un organisme haïtien, la Coordination nationale pour la sécurité alimentaire (CNSA), précisant que ce ne sont pas seulement les personnes déplacées à cause du séisme à souffrir de problèmes alimentaires mais également les populations du nord-ouest et du sud du pays. Selon la CNSA, le prix du riz a augmenté de 25% au cours des derniers mois, mais nombreuses sont les denrées alimentaires qui ont subi, elles aussi, une notable augmentation de leurs prix. Le marché a sûrement subi les répercussions de l’épidémie de choléra (de nombreux consommateurs et commerçants ont choisi d’éviter les produits provenant de la région centrale d’Artibonite, foyer de l’épidémie) mais il est également vrai que certaines terres sont exploitées par des consortiums étrangers en vue de productions destinées essentiellement à l’exportation. (CE) (Agence Fides, 18/02/2011)

  • Supprimer Wall Street ?

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    Pour l’économiste François Morin, la prochaine crise s’annonce déjà. Selon lui, il n’est de solution que radicale. Par Dominique Berns dans Le Soir du jeudi 17 février

    A la question : "Pour vous, la solution, c’est de supprimer Wall Street. Un peu radical, non ?"

    François Morin répond : "Il faut changer le système de financement de l’économie mondial. Wall Street – je veux dire par là : les grandes places financières – ne remplit plus sa fonction de financement des entreprises, de l’économie réelle. Depuis le milieu des années 90, les émissions nettes d’actions sont nulles, voire négatives dans la plupart des pays développés. En revanche, les crises financières se succèdent. Les marchés sont instables, notamment à cause de la spéculation sur les produits dérivés – une véritable folie ! Et l’Europe, face à une crise des dettes souveraines, est entrée dans un cycle infernal. En Grèce, l’Union et le FMI réclament désormais 50 milliards d’euros de privatisations d’ici à 2015, au lieu des 7 milliards sur trois ans initialement annoncés. Au Portugal, les taux d’intérêt n’ont jamais été aussi élevés. Et je n’imagine même pas les conséquences qu’aurait un défaut sur la dette espagnole… Je suis habité par un sentiment d’urgence. Je sens venir de nouvelles catastrophes, auxquelles les États ne pourront plus répondre comme ils l’ont fait"

    Plus loin, il déclare : "Les crises financières sont venues après cette folie qui a consisté à libéraliser les deux prix fondamentaux que sont les taux d’intérêt et les taux de change… Cette libéralisation a provoqué le développement des produits dérivés et des innovations financières, car il était devenu nécessaire de se couvrir contre les variations des parités et des taux. Mais elle a aussi provoqué l’émergence de très grands investisseurs institutionnels, qui ont pu exiger des entreprises des taux de rentabilité faramineux, dont on a vu les effets catastrophiques sur le monde du travail"

    découvrir tout l'article ICI

    Cette logique d'un capitalisme effréné dont il faut redouter les conséquences est dénoncée dans l'encyclique "Caritas in Veritate" qui mérite d'être lue et relue pour y découvrir les voies d'une sagesse économique et sociale, au service de l'homme et de sa dignité.

  • L'après Mubarak : relancer l'économie et le tourisme

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    « Les réjouissances se sont poursuivies toute la nuit et ce matin la situation est assez calme » déclare à l’Agence Fides le Père Luciano Verdoscia, missionnaire combonien qui œuvre au Caire, après la démission du Président Hosni Mubarak. « Il y a encore des manifestants sur la place Tahrir. Je pense que les célébrations continueront aujourd’hui encore » poursuit le missionnaire qui affirme, s’agissant de l’avenir immédiat de l’Egypte : « il faudra voir comment répondra l’économie qui a subi un grave coup au cours de ces jours de contestation. Nous verrons comment les autorités restaureront les conditions de sécurité. Si l’armée se montre capable de rétablir des conditions de sécurité acceptables, le secteur du tourisme pourra reprendre ses activités ».

    « Le tourisme est complètement bloqué : les hôtels sont vides, les restaurants et les bars fréquentés par les touristes sont fermés et dans certains cas ont été saccagés. Le tourisme est l’une des ressources économiques les plus importantes du pays avec les péages pour la traversée du canal de Suez et le secteur du gaz et du pétrole » déclare le Père Luciano. « Au plan alimentaire, l’Egypte produit des fruits et légumes et il existe donc de ce fait encore un minimum de sécurité alimentaire ».

    L’Egypte est désormais gouvernée par un directoire militaire, le Conseil Suprême des Forces armées. Le Père Luciano fait part à Fides des impressions qu’il a recueillies sur la place Tahrir : « En ce qui concerne le fait que la transition se trouve entre les mains des militaires, j’ai recueilli diverses opinions. Certains craignent que le Ministre de la Défense, Tantawi, qui a montré une certaine réticence vis-à-vis des réformes, puisse imposer un tour de vis une fois que les manifestants auront quitter les rues. D’autres en revanche sont confiants dans le fait que l’armée puisse conduire le Pays à la démocratie au travers de la transition parce que selon eux, l’armée n’a pas été contaminée par la corruption du régime. Toutefois, je ne sais pas jusqu’à quel point cela est vrai. Un fait est certain : l’armée a été réorganisée par les Etats-Unis qui la subventionnent à hauteur d’un milliard et demi de dollars par an sans compter les centaines d’instructeurs et de techniciens envoyés en Egypte en vue de la formation des forces armées locales ».

    Enfin, à propos de la perception que les manifestants ont des Etats-Unis, le missionnaire indique : « Les Etats-Unis ont fait l’objet de slogans négatifs d’une part comme de l’autre. L’un des slogans criés par les manifestants de la place Tahrir était : « Mubarak, valet d’Israël et de l’Amérique ». En revanche, les manifestants favorables à Mubarak accusent les Etats-Unis d’être responsables de la révolution et d’avoir appuyé le mouvement révolutionnaire ». (L.M.) (Agence Fides 12/02/2011)

  • R.D.C. : les évêques dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays

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    images.jpg"Les évêques catholiques de la République démocratique du Congo dénoncent l'exploitation illégale des ressources naturelles du pays. Ils ont organisé un Forum de trois jours, au Centre CEPAS à Kinshasa, afin de mieux lutter contre ce phénomène dévastateur. Une quarantaine de représentants de la société civile congolaise, de délégués de l'Eglise catholique venus des diocèses de toutes les provinces épiscopales de la RDC, ainsi que des experts des ministères congolais des Hydrocarbures et des Mines y ont participé."

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