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Economie - Page 47

  • Le pape pourrait-il sauver le monde de la crise économique ?

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    ...Le pape "ne va certes pas dicter aux spécialistes des règles miraculeuses permettant d’assainir le système monétaire et financier, voire de le reconstruire. A chacun sa spécialité. La sienne, c’est de faire connaître aux hommes un être, à la fois humain et divin, qui s’est identifié à la vérité. C’est de faire connaître un livre, la Bible, qui montre comment les hommes ont pris progressivement conscience du respect qu’ils se doivent les uns aux autres comme enfants d’un même Père. Or le respect du prochain, l’amour du prochain, requièrent la recherche de la vérité. Il se trouve que le Pape actuel, Benoit XVI, a justement écrit un beau texte à ce sujet : « La charité dans la vérité ».

    Jésus, et les Papes qui lui ont été fidèles, n’ont jamais rien imposé : le respect de la liberté de l’homme est un principe pour lequel Jésus a accepté le supplice de la Croix. Mais ils proposent aux hommes une forme de changement qui vient de l’intérieur : la conversion. Le monde de la finance a besoin de se convertir."

    Cet extrait d'une note parue sur Atlantico.fr sous la plume du trés sérieux Jacques Bichot montre que l'éclairage de la doctrine sociale de l'Eglise sur l'économie mériterait d'être davantage connu et médité.

  • Mais qui sont ces "indignados" ?

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    Dans la Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne, propose cette analyse publiée en français sur le site de notre amie Béatrice (14/X/2011) :

    "Mais qui sont les "indignados" qui descendent dans la rue en Espagne, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en Italie et dont la protestation semble être impossible à arrêter?
    Le nom provient d'une brochure publiée en 2010 par un petit éditeur, en France (Indigènes, éditions de Montpellier) qui est devenu un succès mondial, "Indignez-vous! (Pour une insurrection pacifique)" - le livre a été traduit en italien, mais apparemment dans toutes les langues! - du vieil (93) ancien militant de la Résistance française, Stéphane Hessel, ambassadeur et politicien. Ce nouveau «livre rouge» d'une révolution bricolée est largement surestimé. Hessel attaque ce qu'en Italie nous appelions la «caste» (ndt: j'hésite à trouver un équivalent français, cer l'"établissement" est trop connoté!) - politiques, industriels, Église -, mais ses détracteurs soulignent qu'il en a toujours fait partie. Et son lien politique avec Dominique Strauss-Kahn est devenu une source d'embarras après les incidents à arrière-plan sexuel impliquant l'ancien directeur général du Fonds monétaire international..."

    découvrir la suite ici : http://benoit-et-moi.fr/

  • Les PRINCIPES NON NEGOCIABLES

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    Il est de plus en plus fréquent d'invoquer "les principes non négociables" que les catholiques, mais aussi les non-catholiques, ne devraient jamais perdre de vue dans leur engagement dans la Cité. Ces trois principes ont été mis en avant dans le dicours que le pape Benoît XVI a adressé aux participants d'un Congrès promu par le Parti Populaire Européen, le 30 mars 2006. Il s'agit du

    • respect de la vie
    • respect de la famille
    • respect des parents à l’éducation de leurs enfants

    Eminents Parlementaires,
    Mesdames et Messieurs,

     

    Je suis heureux de vous recevoir à l’occasion des Journées d’étude sur l’Europe, organisées par votre groupe parlementaire. Les Pontifes romains ont toujours accordé une attention particulière à ce continent. L’audience d’aujourd’hui le démontre une nouvelle fois, et s’inscrit dans une longue série de rencontres entre mes prédécesseurs et les mouvements politiques d’inspiration chrétienne. Je remercie M. Pöttering des paroles qu’il m’a adressées en votre nom, et je lui présente, ainsi qu’à chacun de vous, mes cordiales salutations.

    Actuellement, l’Europe doit faire face à des questions complexes de grande importance, telles que la croissance et le développement de l’intégration européenne, la définition toujours plus précise de politiques communes au sein de l’Union et le débat sur son modèle social. Pour atteindre ces objectifs, il sera important de s’inspirer, avec une fidélité créative, de l’héritage chrétien qui a apporté une contribution tout à fait particulière à la formation de l’unité de ce continent. En tenant compte de ses racines chrétiennes, l’Europe sera capable de donner une orientation sûre au choix de ses citoyens et de ses peuples, elle renforcera sa conscience d’appartenir à une civilisation commune et elle consolidera l’engagement de tous dans le but de faire face aux défis du présent en vue d’un avenir meilleur. Par conséquent, j’apprécie la reconnaissance accordée par votre groupe à l’héritage chrétien de l’Europe, qui offre de précieuses orientations éthiques dans la recherche d’un modèle social qui réponde de manière adéquate aux questions posées par une économie déjà mondialisée et par les mutations démographiques, en assurant la croissance et l’emploi, la protection de la famille, l’égalité des chances pour l’éducation des jeunes et la sollicitude pour les plus pauvres.

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  • Promouvoir un alter-humanisme fondé sur l'image du Christ

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    "La sollicitude de l’Eglise pour le développement intégral de la personne humaine lui fait un devoir de discerner ce qui est bon et mauvais pour l’homme dans le monde et d’ainsi participer à la promotion du nouveau modèle économique qui tend à se mettre en place aujourd’hui.

    Ce modèle doit mettre l’homme au sommet des préoccupations et faire du Bien Commun le véritable enjeu de l’économie de marché. Pour cela, une réforme profonde des marchés est nécessaire, mais plus encore une réforme de la vision que l’on a actuellement du marché et de la finance. Il s’agit, à l’appel de Benoît XVI, de passer à l’économie du don, c’est-à-dire du service gratuit. Entendons par là que même si le travail est rémunéré, il est d’abord un service rendu et mis à disposition du Bien Commun. Ce qui signifie que tout produit qui ne participe pas au Bien Commun, à savoir au développement intégral de tout l’homme et de tout homme, n’a pas de raison d’être. Il perd sa gratuité puisqu’il cherche en lui-même son propre intérêt.

    A l’alter-mondialisme et à l’impasse actuelle il y a une alternative chrétienne qu’il faut promouvoir, l’alter-humanisme, fondé sur l’image du Christ."

    Cyril BRUN (directeur de l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon)

    Voir ICI

  • Un pays en pleine déchéance

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    Il est de plus en plus désespérant d'habiter ce pays. La mesquinerie linguistique hypothèque le "vivre ensemble" et accapare les énergies des politiques alors qu'il y a tant d'autres urgences. L'économie belge est menacée par les agences de cotation qu'inquiète notre instabilité chronique. L'immigration massive déstabilise peu à peu certaines régions. L'insécurité gagne du terrain et les actes d'incivilité deviennent monnaie courante.

    Mais ce qui nous inquiète le plus, c'est que, dans notre pays, aucun homme ou femme politique ne se fait entendre pour défendre les valeurs non négociables : le respect de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, la défense de la famille fondée sur l'union entre un homme et une femme et ouverte à l'accueil de la vie, la liberté d'éducation où les parents sont considérés comme les premiers responsables de l'éducation de leurs enfants. Alors qu'en France, en Italie (même à gauche), en Espagne... des hommes politiques relaient ces valeurs, nous n'en trouvons aucun chez nous. C'est comme si notre pays avait contracté une espèce de sida mental et était devenu incapable de résister à toute forme de mal susceptible de dégrader le climat politique, social, culturel et moral. Toute voix qui se ferait entendre pour contester ce processus de délitement généralisé est aussitôt dénoncée, stigmatisée, condamnée sans appel.

    Au milieu de ce processus de dégradation, l'Eglise ne fait malheureusement pas exception. Ses institutions ("piliers") ne sont plus chrétiennes que de nom, ses pasteurs sont muets; seuls sont entendus ceux qui contestent l'institution et se singularisent par des prises de position subversives. Mgr Léonard est le seul qui ose faire entendre un discours différent mais on voit le sort qui lui est réservé tandis que ses confrères restent "planqués". Ce qui arrive à notre archevêque confirme étrangement les théories de René Girard selon lesquelles une société en proie à tous les facteurs de dissociation peut tenter de retrouver une cohérence en se réunissant dans le même rejet du bouc émissaire.

  • L'impact de la crise sur les familles

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    http://www.radiovaticana.org/fr1/articolo.asp?c=529330

    Benoît XVI demande des solutions pour concilier famille et travail, surtout dans le contexte de crise actuel. Il l’a souligné en recevant ce samedi matin les participants au congrès international annuel organisé par la Fondation Centesimus annus, sur le rapport entre familles et entreprises. Le Pape a évoqué les difficultés actuelles, la crise économique et celle de l’emploi, qui ont des répercussions sur la famille; il a cité les conflits au sein des couples et entre les générations, le malaise qui touche les rapports sociaux. Les règles économiques doivent dépasser la seule logique du profit et tenir compte des intérêts et de la sauvegarde de la famille, cellule de base de la société – a martelé Benoît XVI en soulignant que l’étymologie du mot économie contient une référence à la famille : Oikia et nomos, autrement dit la loi de la maison (l'économie est l'art de bien administrer une maison).
    Même s’il ne revient pas à l’Eglise de définir une stratégie de sortie de crise, les chrétiens ont le devoir de dénoncer les problèmes actuels, de témoigner des valeurs sur lesquelles est fondée la dignité de la personne et de promouvoir les formes de solidarité qui favorisent le bien commun. Mais le Pape a averti que le devoir de solidarité ne peut être délégué à l’État. La famille a son rôle à jouer. Dans son exhortation apostolique Familiaris consortio, publiée il y a 30 ans, Jean-Paul II a énoncé les quatre tâches prioritaires de l’institution familiale, toutes fondées sur l’amour et la gratuité : la formation d’une communauté de personnes ; le service à la vie ; la participation sociale et la participation ecclésiale. Aujourd’hui, plus que jamais, l’économie a besoin de la famille pour être au service de la personne, pour avoir un visage humain.

  • Fermeture de la phase à chaud de la sidérurgie liégeoise : réaction de l'évêque de Liège

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    Communiqué

    Quelle terrible nouvelle pour des centaines de familles de la région liégeoise : fermeture de la phase à chaud et des hauts fourneaux d’ArcelorMittal !

    Une catastrophe de plus en ces temps de crise économique et financière ! Les travailleurs sont-ils des pions sur l’échiquier d’un patron qui a le droit et le pouvoir de laisser tomber ?

    On décide de maintenir, on décide d’arrêter, on décide de rallumer, on décide de fermer. Qui ne devient pas un indigné devant ce qui apparaît être du pur arbitraire ?

    La récente fermeture en Lorraine et celle de Liège semblent confirmer que, tôt ou tard, l’aciérie ne sera plus le fleuron glorieux de l’Europe industrialisée.

    Pensant en particulier à la jeune génération, j’encourage tous les partenaires, - organisations syndicales, investisseurs potentiels, pouvoirs publics,- à chercher solidairement des voies d’avenir pour notre région.

    J’exprime ma solidarité avec les travailleurs et leurs familles, avec toutes les victimes de cette fermeture des hauts fourneaux.

    + Aloys Jousten

    Évêque de Liège

  • Pour nos amis français : "Les enjeux sociétaux des élections de 2012"

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    Mercredi 19 octobre 2011
    Paris, Espace Bernanos, 19h-20h30

    Table ronde

    Les enjeux sociétaux des élections de 2012
    Vie, éthique, travail...

    Le Sénat qui bascule à gauche, la primaire socialiste, le retour des grèves, la campagne des élections de 2012 est lancée. Les candidats s’affronteront dans les discours sur la gestion de la crise, mais affronteront-ils l’essentiel ? Les principes fondateurs de la société ? Le sens de la vie, de la mort, de la liberté ? Les valeurs qui créent l’unité d’un peuple ? La cohérence morale des élus ?
    Le poids pris par les enjeux sociétaux donne pourtant la clé d’une élection réussie. Quels seront ces enjeux en 2012 ? Éducation, famille, bioéthique, santé, travail, drogue, pornographie, liberté religieuse… Ce sont ces questions qui façonneront la société de demain, et qui d’une certaine manière orienteront l’économie…

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  • La fin du capitalisme ?

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    C'est en ligne sur le site du Vif (les entretiens du Vif) :

    "Paul Jorion : "Sans révolution, ce sera la chute de l'Empire romain"

    Considéré comme un gourou de l'économie sur Internet, il avait prédit, dès 2004, avec une précision étonnante, la crise des subprimes. Ce fils d'un haut fonctionnaire belge socialiste (tendance chrétienne) a été trader dans une banque française, avant de s'installer aux Etats-Unis, en 1998, où il est devenu expert dans la validation des modèles financiers. Ayant quitté le monde bancaire, il vit aujourd'hui en Bretagne. Ami de Jacques Attali, il est également reçu à l'Elysée. Depuis quatre ans, son blog fait mouche et connaît un succès retentissant : cet anthropologue parvient même à en vivre grâce aux contributions des internautes. Dans son dernier ouvrage, il prédit la fin du capitalisme, remettant en question des dogmes qui perdurent depuis plus d'un siècle. Forcément et nécessairement dérangeant...."

    Découvrir ici la suite de cet article interpellant : http://www.levif.be

  • Quand un décès devient un évènement planétaire...

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    Des jésuites aux rebelles syriens, le monde pleure Steve Jobs :  le Parisien retrace la chronologie d'une annonce et des réactions qu'elle a sucitées à travers le monde. Cela laisse rêveur.

  • Treize critères de discernement proposés par les évêques français en vue des prochaines élections

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    L'hexagone se prépare à voter en 2012. En vue de ces élections, les évêques français sont "sur le pont" et ne craignent pas de rappeler les vraies priorités qui devraient motiver les candidats :

     

    CONFÉRENCE DES ÉVÊQUES DE FRANCE

    Élections 2012  - Éléments de discernement

    De sa contemplation du Christ, l'Église tire une vision cohérente de la personne en toutes ses dimensions, inséparables les unes des autres. Cette vision peut servir de guide et de mesure aux projets qu'une société doit se donner.

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  • Le déficit éthique des structures économiques, élément fondamental de la crise...

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    A New York le 27 septembre, Mgr. Dominique Mamberti, Secrétaire pour les relations avec les états, a pris la parole dans le cadre du débat général de la 66 Session de l'Assemblée Générale de l'ONU. Il y a soulevé plusieurs problèmes, dont celui-ci :

    "Le troisième problème que le Saint-Siège voudrait porter à l'attention des Nations-Unies, a poursuivi le Secrétaire pour les relations avec les états, est "la prolongation de la crise économique et financière mondiale. Nous savons tous qu'un élément fondamental de cette crise est le déficit éthique des structures économiques... L'économie ne fonctionne pas seulement par une autorégulation du marché et encore moins par des accords qui se limitent à concilier les intérêts des plus puissants. Elle a besoin d'une raison d'être éthique, afin de fonctionner pour l'homme. L'idée de produire des ressources et des biens" de manière simplement stratégique et politique, sans chercher à faire le bien, "s'est révélée être une illusion ingénue ou cynique, toujours fatale. Chaque décision économique ayant une conséquence morale, l'économie a besoin de l'éthique pour fonctionner correctement,...d'une éthique centrée sur la personne et capable d'offrir des perspectives aux nouvelles générations... Le Saint-Siège a souvent souligné l'importance d'une réflexion nouvelle et approfondie sur le sens de l'économie et de ses objectifs, ainsi qu'une révision clairvoyante de l'architecture financière et commerciale globale pour en corriger les dysfonctionnements et les distorsions. Cette révision des règles économiques internationales doit s'insérer dans le cadre de l'élaboration d'un nouveau modèle global de développement". Ce modèle, a-t-il conclu, doit tenir compte du principe de Famille des Nations qui caractérise l'ONU. "Une famille est par sa nature une communauté fondée sur l'interdépendan­ce, sur la confiance mutuelle, sur l'entraide et le respect sincère. Son plein développement se base non sur la suprématie du plus fort, mais sur l'attention au plus faible et marginalisé, et sa responsabilité s'étend aux générations futures".

    La veille, Mgr.Mamberti avait reçu le doctorat honoris causa de l'Université Saint John de New York (USA)

    DELSS/ VIS 20110930 (610)