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Ethique - Page 201

  • Pour faire un enfant et bâtir une famille, il n’y a qu’une possibilité : celle du couple homme-femme

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    Le débat autour de la PMA fait rage en France et les réflexions de Bertrand Vergely sont éclairantes, même pour nous qui vivons dans un pays où toutes les transgressions sont permises:

    De Bertrand Vergely sur le site aleteia.org :

    Le couple « mère-mère » : une absurdité totalitaire

    Dans le cadre du projet de légalisation de la PMA pour couples de femmes afin que celles-ci puissent avoir des enfants et ainsi fonder une famille à égalité avec les autres familles existantes, une proposition vient d’être faite pour appeler mère-mère le couple de deux femmes faisant un enfant. Les opposants au mariage pour tous avaient prévenu les responsables politiques. Quand le mariage pour tous allait être voté, les couples gays mariés allaient vouloir des enfants. Pour faire des enfants, des difficultés sans nom allaient apparaître et semer une pagaille noire. Nous y sommes et soyons lucides, les problèmes ne font que commencer.

    Les problèmes commencent

    Un enfant se fait par un homme et une femme et s’élève par un père et une mère. Il ne s’agit pas là d’une invention culturelle mais d’une condition de possibilité de l’humanité. À ce titre, pour faire un enfant et bâtir une famille, il n’y a pas plusieurs possibilités. Il n’y en a qu’une : celle du couple homme-femme comme celle du couple père-mère.

    Certes, toutes les cultures ne mettent pas l’accent sur le couple père-mère pour élever un enfant. Cela n’annule pas pour autant l’importance du père et de la mère. Certes, deux femmes peuvent élever un enfant avec succès. Cela n’annule pas le fait que pour faire un enfant il faut un homme et une femme ni qu’à un moment un enfant désire savoir qui est son père ainsi qu’avoir un père. Ce n’est pas parce que deux femmes sont capables d’élever un enfant qu’elles sont capables de le faire. Or, avec la proposition d’appeler le couple formé par deux femmes du nom de mère-mère, que constate-t-on ? On est en train d’inventer, de mentir et de manipuler les esprits.

    Absurdité logique

    Un couple mère-mère, cela ne veut rien dire. Une mère n’est pas une mère par rapport à une autre mère. Une mère est une mère par rapport à un père. Sans père, il n’y a plus de mère. Jusqu’à présent dans l’humanité, jamais on n’a vu de couple mère-mère. Pour une raison simple : jamais il n’y a eu comme but de construire une humanité ainsi qu’une société ou, de façon délibérée, le père est éliminé. Constatons-le : avec le projet de couple mère-mère c’est ce qui va être le cas. La réalité concrète à cet égard est incontournable.

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  • Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

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    De l'Institut Européen de Bioéthique :

    Alerte : le PS dépose une proposition de loi pour faire de l’avortement un « acte médical » comme les autres

     Actualités - Belgique Belgique

     Publié le : 04/09/2019

    Une nouvelle proposition de loi pour « assouplir » les conditions d'accès à l'avortement a été déposée à la veille du congé parlementaire, en juillet dernier, par le Parti socialiste. Le PS affiche décidément un programme chargé en bioéthique, avec ses deux autres propositions de loi touchant à la liberté de conscience et institutionnelle en matière d'euthanasie. (Voir Bulletin précédent)

    Non contents de la sortie de l'avortement du Code pénal en octobre 2018, les députés socialistes estiment aujourd'hui « indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l'avortement », entendez pour la suppression de toute sanction pénale entourant les conditions restantes pour avorter. Leur objectif : que l'avortement soit désormais considéré uniquement comme un « acte médical », au même titre que les interventions thérapeutiques. En effet, la présence de sanctions pénales pour faire respecter une condition comme le délai pour avorter, distingue clairement l'avortement des actes médicaux. Ceux-ci, puisqu'ils ont une visée thérapeutique, ne sont pas assortis de conditions strictes qui limitent leur pratique. A noter que si l'avortement est considéré comme un acte médical, l'objection de conscience à son égard par les soignants ne serait plus justifiée.

    Ce n'est pas tout : la proposition vise également à faire passer le délai légal pour avorter de 12 à 18 semaines de grossesse (l'avortement en cas de maladie chez le foetus ou la mère reste quant à lui possible jusqu'à la naissance). Le délai de réflexion entre la demande d'avortement et l'intervention passerait de 6 jours à 48h. Enfin, les femmes se posant la question de l'avortement ne seraient plus obligatoirement informées sur la possibilité de l'adoption, ni sur les aides disponibles pour les soutenir dans leur grossesse et « résoudre les problèmes psychologiques et sociaux posés par [leur] situation ». (Voir par ex. le site www.jesuisenceinte.be)

    Outre le fait qu'un tel assouplissement des conditions pour avorter (jusqu'à 18 semaines de grossesse et avec très court délai de réflexion) provoquerait une augmentation du nombre d'avortements en Belgique, cette proposition de loi témoigne surtout d'un délaissement des femmes enceintes en difficultés, pour lesquelles envisager l'avortement est souvent un appel à l'aide. Il serait néfaste, pour elles et pour leur entourage, de leur refuser l'information systématique sur les alternatives à l'avortement. Celles-ci leur permettraient d'être accompagnées psychologiquement, financièrement et socialement, tout en donnant naissance à leur enfant.

    Le grand absent du texte et de la motivation de la proposition, c'est l'enfant à naître dont il n'est fait aucune mention. En effet, sa présence dans le ventre de sa mère n'intervient nullement dans l'évaluation de ce qui est proposé comme modifications à la loi sur l'avortement.

  • Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique

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    De Nico Spuntoni sur le site de La nuova Bussola Quotidiana :

    Napier: "Afrique, l'avortement est la nouvelle forme de colonisation"

    04-09-2019

    "Le recours accru à l'avortement par les femmes africaines est un exemple de colonisation idéologique de l'Afrique". À la veille du voyage apostolique du pape François au Mozambique et à Madagascar, la NBQ s'entretient avec le cardinal sud-africain Napier. "Je serais surpris que la légalisation de l'avortement n'ait aucun effet sur l'augmentation de la violence dans la société". Et sur les abus du clergé et l'homosexualité, cela confirme les propos de Benoît XVI: "La corrélation est là et la promotion des LGBT a provoqué l'effondrement des pratiques morales".


    La semaine dernière, les notes de Benoît XVI sur le sujet des abus sexuels dans l'Église sont de nouveau au premier plan. Le pape émérite, avec une brève note publiée dans la revue "Herder Korresponden", a répondu aux critiques de Birgit Aschmann, soulignant que, dans la réflexion de la professeure allemande sur le discours d'avril dernier, "le mot Dieu n'apparaît pas" dans son argumentation. Les notes de Ratzinger ont provoqué une intense discussion au sein de l'Église, et cela dure depuis des mois. La Nuova Bussola Quotidiana a pu recueillir l’opinion du cardinal Wilfrid Fox Napier sur la question. Dans cette interview, en plus de la déploration ratzingerienne concernant l'effondrement moral commencé en 68, l'archevêque métropolitain de Durban nous a présenté son point de vue sur certaines des questions les plus pertinentes pour la vie du continent africain. Point de vue que nous proposons aux lecteurs le jour du début de la Visite apostolique de François au Mozambique, à Madagascar et à l'île Maurice.

    Votre Eminence, que pensez-vous des notes du pape émérite sur le scandale des abus sexuels dans l'Église?

    Je partage pleinement ce que Benoît XVI a exposé dans ce texte. J'étais en Europe entre les années 60 et 70 et j'ai vu de mes propres yeux les effets dévastateurs de cette révolution sur votre continent et qui se sont étendus très rapidement au reste du monde. Je pense également que toute la culture de la promotion de l'homosexualité, qui fait partie intégrante de cette révolution, a été un facteur déterminant dans l'effondrement des pratiques morales existant depuis lors.

    Les effets dévastateurs dont vous parlez ont-ils touché l'Afrique?

    En Afrique, la moralité sexuelle ne s'est pas effondrée dans les années 60 et 70; c'est un phénomène qui est arrivé beaucoup plus tard et sous des formes mineures par rapport à ce qui s'est passé en Occident. Dans notre pays, les abus se produisent principalement dans les familles dysfonctionnelles. De nombreuses familles qui ne sont pas dysfonctionnelles le deviennent donc à cause de la migration, avec des pères qui ne peuvent séjourner à la maison qu'une ou deux fois par an. Il en résulte que les jeunes n'ont pas de modèle car ils ne sont pas habitués à une présence régulière et constante de leur père. Dans le cas spécifique, en Afrique, nous n’avons pas encore de grande manifestation d’abus dans l’Église, comme par exemple en Amérique. Dans les cas de violence perpétrés par des prêtres et des séminaristes, ce sont les jeunes femmes, y compris des religieuses, qui sont souvent victimes. Aux États-Unis, cependant, où le phénomène est plus constant, les victimes sont principalement des garçons à la puberté.

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  • La subversion gay à l'oeuvre dans l'Eglise de Belgique ?

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    Une étrange soutenance de thèse par un ecclésiastique tournaisien ce 3 septembre 2019 à l'UCL le laisserait penser, d'autant plus que ce prêtre fait partie de l'équipe des formateurs du séminaire de Namur. Derrière une présentation alambiquée et sous un jargon qui évite de dire clairement les choses, l'objectif semble évident : donner droit de cité à l'homosexualité dans l'Eglise. Contentons-nous de rappeler que cela va clairement à l'encontre de la doctrine catholique telle que formulée dans la Lettre publiée le 3 juin 2003 par la Congrégation pour la doctrine de la foi intitulée Considérations relatives aux propositions visant à reconnaître légalement les unions entre personnes homosexuelles qui s'oppose formellement au mariage entre personnes de même sexe. Ce document indiquait clairement que « la reconnaissance légale des unions homosexuelles ou le fait de les placer au même niveau que le mariage signifierait non seulement approuver un comportement déviant [...], mais aussi occulter des valeurs fondamentales qui appartiennent au patrimoine commun de l'humanité ». Mais, d'après ce doctorant, le vent aurait tourné à Rome et ces normes seraient "ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François."

    SOUTENANCE PUBLIQUE DE THÈSE DOCTORALE : Bruno Vandenbulcke

    Monsieur Bruno Vandenbulcke, de Tournai, présentera sa dissertation doctorale pour l’obtention du grade de docteur en théologie et la soutiendra publiquement le mardi 3 septembre à 13h00 dans l’auditoire DESC 85, Grand-Place, 45 à Louvain-la-Neuve.

    Le jury est composé de MM. les professeurs

    1. Gaziaux, président
    2. Jacquemin, promoteur
    3. Join-Lambert,
    4. Bondolfi, correcteur extérieur (Université de Genève)
    5. Biancu, correcteur extérieur (Université de Rome)

    Le couple homosexuel et la formation morale des sujets chrétiens.

    Approfondir la vie baptismale comme école de capacités et de responsabilités.

    Penser le couple homosexuel chrétien, ses engagements à la fidélité et ses fécondités, en résumé, sa moralité, demeure une entreprise inquiète d’elle-même en théologie catholique. C’est qu’un tel projet nécessite de travailler sur tous les fronts engagés, ceux de l’identité chrétienne, de la représentation du couple légitime, de l’altérité à discerner, de l’alliance à construire, de l’autorité à situer. L’indice du baptême devient à ce moment-là précieux pour penser les chemins de vie qui se décident à deux, orientés vers la fidélité et la fécondité. Les partenariats homosexuels peuvent y écouter les résonances dont ils ont besoin pour avancer dans leurs propres configurations, recentrés sur une acceptation forte et originale de la dignité humaine, à l’épreuve d’une sensibilité contemporaine qui promeut la discussion, la communication et le débat quand est visé le bien commun. La référence au baptême comme sacrement initiatique et comme dynamisme existentiel provoque une occasion favorable pour situer tout un chacun devant l’édification du relationnel humain et chrétien. Le baptême comme socle de la réelle identité des enfants de Dieu signifie le lieu où hommes et femmes peuvent se retrouver, se situer, se regarder, s’exprimer. La référence au baptême nous situe encore dans une acception plus relationnelle de la vérité morale. Elle nous indique qu’en régime chrétien, la vérité énoncée prend en compte son destinataire. Les préceptes forts et les certitudes inébranlables peuvent alors opérer un mouvement de rétrogression pour rendre la respiration et donc l’éthique disponibles. Nous avons divisé notre recherche en quatre chapitres articulés. Nous sommes partis dans un premier chapitre d’un dialogue avec les normes magistérielles romaines et leurs traductions anthropologiques et psychanalytiques. Ces normes ont en effet forgé un imaginaire qui a dessiné et dessine encore des contours de discernement des comportements sexuels. Elles ont souvent été utilisées pour défendre un ordre familial (!) et critiquer l’idée même de famille homoparentale perçue comme une idéologie contraire au bien des enfants (!!). Elles ont en retour suscité divers contre-discours ainsi que des accommodements quand leur mise en œuvre ne correspondait que difficilement aux aspirations des sujets contemporains et aux réalités de leurs vies. Depuis quelques années, ces normes sont ré-énoncées dans une perspective plus inclusive par le magistère pontifical, sous l’impulsion du pape François. Nous nous proposons ensuite, dans un deuxième chapitre, de rencontrer la situation concrète des personnes homosexuelles chrétiennes ayant fait le choix d’une vie commune. Il nous semble intéressant de nous tourner vers les milieux associatifs qui accompagnent de telles trajectoires, qui donnent « voix au chapitre » à des itinéraires atypiques de vie chrétienne. En nous mettant à l’écoute de ces associations, nous espérons prendre le pouls d’une question portée non par des personnes isolées mais relayée par des expériences porteuses d’intuitions partageables. Le troisième chapitre part du constat que la référence au baptême joue le rôle de principe inclusif au sein des associations. Elle catalyse en outre les approches des auteurs et des théologiens qui les soutiennent. Nous comprenons que revenir par ce biais vers la condition chrétienne est porteur pour penser l’éthicité du couple homosexuel. Ce chapitre constitue le cœur de notre recherche. Enfin, dans un quatrième chapitre, plus audacieux mais soucieux de rejoindre le concret de bien des vies, nous nous risquons à quelques ouvertures. (les passages soulignés en caractères gras sont du fait de belgicatho)

  • Quand l'UNESCO tente d'imposer partout l'avortement et les droits LGBT dans l'éducation sexuelle

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    De Stefano Gennarini sur C-FAM :

    Une agence de l’ONU tente d’imposer partout l’avortement et les droits LGBT dans l’éducation sexuelle

    NEW YORK, le 30 août (C-Fam).  Une agence des Nations Unies presse les gouvernements d’employer des tactiques anti-démocratiques pour « surmonter l’opposition sociale » à une éducation sexuelle globale qui promeut l’avortement et les droits LGBT.

    Un papier de politique interne publié cet été par l’agence de l’ONU pour la culture et l’éducation, l’UNESCO, approuve des méthodes non démocratiques pour promouvoir une éducation sexuelle explicite et controversée lorsque les parents et les enseignants s’y refusent. Le document souligne de manière répétée les droits à l’avortement et l’acceptation sociale de l’homosexualité comme autant de composants d’une éducation sexuelle globale, auxquels ils sont souvent opposés.

    Le papier de l’UNESCO justifie même le recours à des tactiques musclées en déplorant « les attitudes publiques négatives » à propos de « l’éducation sexuelle globale » qui sont alimentées et diffusées par une opposition organisée et des groupes de pression.

    L’éducation sexuelle globale est peut-être un des sujets les plus controversés dans les négociations et le développement international aux Nations Unies. Ainsi que le Friday Faxl’a déjà signalé, les États membres de l’ONU ont rejeté de manière répétée la notion d’« éducation sexuelle globale » et il n’y aucune évidence concluante d’éléments d’amélioration de la santé ou de réduction des conduites à risques qui pourraient provenir de son adoption.

    Malgré cela, les agences d’aide internationale d’Europe et d’Amérique travaillent avec les agences de l’ONU depuis des décennies pour la faire entrer dans les écoles du monde entier. Mais elles ont rencontré une vive résistance de politiciens, d’enseignants et de parents.

    Le papier de l’UNESCO commence par déplorer « l’hésitation continuelle – si ce n’est le recul – sur l’objectif de déployer l’éducation sexuelle globale ».

    Le papier demande des lois et des politiques qui donnent aux gouvernements un « mandat clair et la justification d’aider à mener les actions nécessaires » pour imposer l’éducation sexuelle globale.

    Il recommande que les consultations publiques sur l’éducation sexuelle globale soient truquées pour étouffer la voix des parents et enseignés concernés, ainsi que des groupes religieux ou fondés sur la foi.

    « Lorsque de vastes consultations sont menées, un fort leadership est essentiel pour éviter un processus interminable » déclare le document.

    « Il peut être difficile de parvenir au consensus, en particulier sur des sujets plus sensibles tels que la contraception, l’avortement sûr, l’orientation sexuelle et l’identité de genre » souligne le document.

    Et il insiste sur le fait que « l’opposition des groupes religieux peut être forte et peut bloquer, voire faire décrocher le développement du programme d’éducation sexuelle globale. »

    Le papier continue en faisant une liste d’exemples où de telles tactiques ont été couronnées de succès, comme au Ghana, au Kenya, en Inde, en Thaïlande et au Zimbabwé. L’UNESCO soutient l’éducation sexuelle globale dans 23 pays d’Afrique sub-saharienne, dit également le document.

    Il critique des pays où les politiques d’éducation sexuelle globale ont été adoptées parce que des enseignants continuent de souligner que l’abstinence est la meilleure méthode pour éviter la grossesse et les maladies sexuellement transmissibles. Il exhorte les pays à adopter des stratégies de contrôle pour assurer que la « qualité » des programmes alignés sur les orientations techniques de l’ONU sur l’éducation sexuelle globale évite cela.

    Le papier se plaint déplore également l’opposition persistante et qui réussit dans certains pays.

    « La forte résistance d’une communauté à l’éducation sexuelle globale, ou même la perspective d’une telle résistance, est un risque réel » se plaint le document.

    Il cite l’exemple de l’Ouganda, où le réaction à la programmation des agences onusiennes a conduit à une révision du programme d’éducation sexuelle en 2016.

    Maintenant, le curriculum révisé de l’Ouganda « n’est pas en ligne avec les critères de qualité promus par le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle, car il ne traite pas de certains sujets clés et inclut un langage moralisateur » selon ce papier de l’UNESCO.

    Le Guide technique international sur l’Éducation sexuelle est le manuel promu par toutes les agences de l’ONU pour l’éducation sexuelle elle-même, les programmes « Compétences Pratiques » et d’autres programmes scolaires.

    Pour une critique détaillée de l’Éducation sexuelle globale, voir le IORG Briefing Paper, Seven Reasons to Reject “Comprehensive Sexuality Education.”(Synthèse de l’IORG, sept raisons de rejeter l’« éducation sexuelle globale » –IORG = International Organisations Research Group, ndt).

  • Les évêques européens devraient-ils s'inspirer de la stratégie pro-vie des évêques américains ?

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    De Nicolas Bauer sur aleteia.org :

    La stratégie pro-vie des évêques américains

    L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement aux États-Unis, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère. Très en pointe dans la mise en œuvre d’une véritable stratégie au service du respect de la vie humaine, mêlant éducation et assistance, les évêques américains pourraient inspirer les Églises européennes.

    Un juge fédéral du Missouri vient de suspendre ce mardi 27 août l’application d’une loi interdisant les avortements à partir de la huitième semaine, au motif que cette loi allait à l’encontre de la jurisprudence de la Cour suprême américaine. Au cours des derniers mois, de nombreux États (Alabama, Mississippi, Kentucky, Ohio, Géorgie, Louisiane, Missouri, Tennessee…) ont adopté des lois restrictives sur l’avortement dans le but de les faire contester devant la Cour suprême, à majorité désormais conservatrice. L’objectif est d’obtenir l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade de 1973 constitutionnalisant le « droit à l’avortement ». Même si d’autres États (New York, Vermont, Massachusetts, Illinois, Rhode Island…) prennent une direction opposée en renforçant l’accès à l’IVG, la pression vient des États pro-life. Le 11 juillet, une Cour d’appel fédérale américaine a confirmé la nouvelle réglementation interdisant le financement des avortements par le programme de planning familial « Title X ». L’année 2019 pourrait être l’année d’un renversement législatif sur l’avortement, renversement dont l’Église catholique américaine n’est pas étrangère.

    Un « plan pastoral pour les activités pro-vie »

    Dans son encyclique de 1995 Evangelium vitæ « sur la valeur et l’inviolabilité de la vie humaine », Jean Paul II exhortait les évêques à être les premiers « messagers infatigables de l’Évangile de la vie ». Sans « craindre l’hostilité ou l’impopularité » (§ 82), il appelait les évêques à la mise en œuvre, dans leurs pays respectifs, d’« une grande stratégie pour le service de la vie », au nom de « la mission même d’évangélisation qui est celle de l’Église » (§ 95). Comme des précurseurs, les évêques américains ont développé et piloté une telle stratégie depuis 1975 et celle-ci semble porter de plus en plus de fruits. Cette expérience pourrait inspirer les conférences épiscopales d’Europe.

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  • El Salvador : la campagne mensongère en faveur de l'avortement dans l'affaire Evelyn Hernandez

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana (traduction "de travail") :

    El Salvador, les mensonges pro-avortement dans l'affaire Evelyn

    Evelyn Hernández, une femme salvadorienne qui avait été condamnée pour le décès de l'enfant qu'elle portait dans son ventre, a été acquittée: aucune preuve n'a été présentée contre elle, victime d'un viol et qui aurait expliqué que son fils était mort-né. Pendant des mois, les pro-avortement ont exploité cette triste affaire en affirmant que dans le pays d'Amérique centrale, toujours favorables au respect de la vie, la fausse couche était punie: un pur mensonge.

    Sa législation pro-vie a longtemps été attaquée, en particulier de l'extérieur, mais il résiste : nous parlons d'El Salvador, État d'Amérique centrale de tradition catholique d'environ six millions et demi d'habitants, qui est aujourd'hui l'un des rares pays à protéger la vie des enfants à tous les stades, pendant et après la grossesse. Il a des lois qui punissent ceux qui pratiquent l'avortement et les enfanticides. Le nouveau président Nayib Bukele et la majorité des parlementaires ont exprimé à plusieurs reprises leur engagement à respecter les lois qui défendent la vie dès la conception.

    Il existe parfois des cas d'incertitude juridique, par exemple lorsqu'une femme déclare que l'enfant est mort né. C'est ce qui s'est passé par exemple dans le cas de la Salvadorienne Evelyn Hernández, condamnée à une peine de prison puis acquittée. Maintenant résolu, son cas risque encore de devenir le symbole de la lutte pour la libéralisation de l'avortement dans toute l'Amérique centrale et méridionale.

    Après la gifle reçue il y a un an en Argentine, où la décriminalisation avait été rejetée, les pro-avortements et les 'philanthropes' qui les ont soutenus ont promu une nouvelle stratégie visant à éliminer les personnes conçues dans les pays catholiques et chrétiens d'Amérique latine. Les mouvements pro-avortement exercent une pression pour lutter contre la violence à l'égard des femmes (une initiative plus qu'acceptable) et, lorsque la place est occupée à chaud, ils lancent des propositions parlementaires pour dépénaliser l'avortement en cas de viol: des juges 'ouverts' sont parfois trouvés qui, malgré les lois et constitutions nationales, approuvent l'avortement en cas de viol et de violence et ... le massacre commence. Comme l'ont déclaré les évêques mexicains au sujet d'un arrêt prononcé dans ce sens dans l'État de Mexico, "l'avortement ne peut jamais être la solution permettant de résoudre le drame de la violence à l'égard des femmes".

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  • "Choisir la mort, c’est refuser l’espérance"; le pape dénonce la pratique de l'euthanasie

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    D'Adélaïde Patrignani sur Vatican News :

    Le Pape dénonce l’euthanasie, fondée «sur une vision utilitariste de la personne»

    Les audiences reprennent pour le Pape François en ce premier lundi de septembre. En fin de matinée, le Saint-Père a reçu environ 150 membres de l’Association Italienne d’Oncologie Médicale (AIOM). Il leur a rappelé l’importance de l’attention à accorder au malade, avant de s’élever contre l’euthanasie et de proposer comme exemple à suivre Jésus, venu «pour guérir l’humanité».

    Le Pape est d’abord revenu sur les principales missions de cette association fondée en 1973, et qui se réunira dans quelques semaines pour un congrès national. Il a mentionné l’importance accordée par l’AIOM au «soin de la relation avec le malade», rendue visible lors de cette audience par la présence de quelques patients.

    Une technologie au service de tout homme

    L’oncologie - spécialité médicale d'étude, de diagnostic et de traitement des cancers – telle que la pratique cette association italienne est «une oncologie de la miséricorde», a expliqué le Pape, «parce que l’effort de personnaliser les soins révèle une attention non seulement à la maladie, mais au malade et à ses caractéristiques». Elle montre aussi que la «technologie se met au service des personnes». «La technologie n’est pas au service de l’homme quand elle le réduit à une chose, quand elle fait la distinction entre celui qui mérite encore d’être soigné et celui qui, en revanche, ne le mérite pas, parce qu’il est considéré seulement comme un poids», a-t-il insisté.

    Choisir la mort, c’est refuser l’espérance

    Puis le Pape s’est exprimé sur l’euthanasie, une pratique qui «en apparence seulement se propose de promouvoir la liberté personnelle». En réalité, «elle se base sur une vision utilitariste de la personne, laquelle devient inutile ou peut être assimilée à un coût», «souvent même à un déchet», si les espoirs d’amélioration disparaissent. En revanche, l’accompagnement du malade et de ses proches durant toutes les phases de la maladie, grâce aux soins palliatifs ou à l’accueil en établissements spécialisés, «contribue à créer une culture et des pratiques plus attentives à la valeur de chaque personne», a souligné François. «Ne vous découragez jamais devant l’incompréhension que vous pourrez rencontrer, ou devant la proposition insistante de voies plus radicales et expéditives», a-t-il demandé. «Si l’on choisit la mort, les problèmes en un certain sens sont résolus ; mais combien d’amertume derrière ce raisonnement, et quel refus de l’espérance comporte le choix de renoncer à tout et de couper tous les liens !», a poursuivi le Pape. Un défi consiste donc à redonner l’espérance, en particulier dans les cas les plus difficiles.

    Protéger l’environnement pour protéger la santé

    François s’est ensuite arrêté sur le thème de la prévention et de la sensibilisation concernant les cancers, indiquant que la meilleure prévention est «celle d’un environnement sain et d’un style de vie respectueux du corps humain et de ses lois». Cela «dépend non seulement de choix individuels, mais aussi des lieux où l’on vit et qui, surtout dans les grands centres, soumettent le physique à un stress continuel à cause des rythmes de vie et de l’exposition à des agents polluants». Autrement dit, le soin de «notre maison commune» est nécessaire pour la bonne santé de l’humanité. «La protection de l’environnement et la lutte contre les tumeurs deviennent alors les deux faces d’un même problème, deux aspects complémentaires d’une même bataille de citoyenneté et d’humanité», a résumé le Pape.

    Jésus, médecin des âmes et modèle de tendresse

    Le Saint-Père a enfin encouragé ses hôtes à se tourner vers Jésus, le «plus grand maître en humanité», pour qu’Il inspire leurs gestes et soit leur compagnon de route. Jésus peut aider les malades «à trouver la force de ne pas interrompre les liens d’amour, d’offrir leur souffrance pour les frères, de garder vivante l’amitié avec Dieu». Il peut aider les médecins «à regarder toujours le bien des autres, à se dépenser avec générosité, à lutter pour un monde plus solidaire»; d’autant plus, a fait noter François, que le Seigneur a été comme un «collègue», le «médecin envoyé par le Père pour guérir l’humanité». Enfin, Jésus peut encourager chacun «à se faire proche de ceux qui souffrent, des petits surtout, et à mettre les faibles à la première place, pour que grandissent une société plus humaine et des relations empreintes de gratuité, plus que d’opportunité».

    L'intégralité de l'allocution du pape figure sur le site zenit.org.

  • Le cdH a cessé d'être chrétien; cessera-t-il d'être "humaniste" ?

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    Lu sur Le Soir de ce 31 août (p. 6-7) :

    CDH : « Si on change de nom, humaniste n’y figurera probablement plus » 

    Maxime Prévot (CDH) : « Je n’ai pas envie de renier ce qui a été, mais ces questions religieuses et philosophiques ont vocation à être gérées et vécues à l’échelle de l’homme. Et donc ne constituent pas un élément qui doit structurer une offre politique. Cela ne doit pas être un pilier du nouveau rêve que j’ai envie de proposer à la population, mais cela doit être respecté. Et demain, que vous soyez laïc, catholique, musulman, protestant peu importe, dès lors que vous vous retrouverez dans le nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste que l’on propose, vous serez les bienvenus. Ce qui a peut-être été mal vécu par une partie de nos électeurs historiques, quand on est passé de PSC à CDH, c’est l’impression qu’il fallait cacher un héritage, une conviction, et parallèlement, on a fait une course effrénée aux communautés, à Bruxelles singulièrement. J’ajoute : on voit bien l’effritement des piliers, mutuelle, syndicat…, qui se sont de longue date distancés de nous, ce que nous assumons. Ce n’est donc pas par un retour vers ces piliers que je compte structurer l’avenir du parti. Pour ma part, je suis philosophiquement hybride : j’ai fait ma petite communion, ma fête de morale laïque et aujourd’hui je me sens un chrétien en questionnement. Cela m’amène à considérer que ça relève de chacun mais que cela n’a pas à influencer la manière dont l’offre politique se structure. On peut peut-être s’interroger sur la décision d’avoir retiré le « C » de chrétien au CDH, mais on n’en est plus là. 20 ans plus tard, je veux être fédérateur sur une nouvelle offre politique, il faut donc quitter l’introspection sur ce qui s’est fait il y a 20 ans. Je veux regarder ce qu’on va pouvoir faire sur les 20 années qui viennent, au moins. »

    Il semble que pour "refonder" son parti et réenchanter la politique, Maxime Prévot veuille s'inspirer d'Emmanuel Macron dont la politique correspond sans doute au "nouveau rêve contemporain, moderne, visionnaire, progressiste" qu'il désire promouvoir.

  • Quand une infirmière est forcée de participer contre son gré à un avortement

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    ETATS-UNIS: UNE INFIRMIÈRE FORCÉE DE PARTICIPER À UN AVORTEMENT CONTRE SA VOLONTÉ

    de genethique.org

    Aux Etats-Unis, « le plus grand hôpital du Vermont a contraint une infirmière à participer à une procédure d'avortement malgré ses objections morales », en violation de la loi fédérale, a déclaré le 28 août dernier l'Office for Civil Rights du ministère américain de la Santé et des Services sociaux.

    L'avortement a eu lieu en 2017. L'infirmière pensait participer à une intervention liée une fausse couche de la patiente, et lorsqu’elle a réalisé qu’il s’agissait d’un avortement, le médecin lui a dit : « S'il vous plaît, ne m’en veuillez pas ». L'infirmière a déposé une plainte auprès du bureau des droits civils en mai 2018. Une enquête a révélé « une discrimination grave » de la part de l’établissement « contre les infirmières et le personnel qui ne peuvent, en toute bonne conscience, participer à un avortement volontaire, en violation des lois fédérales connues sous le nom d'amendements de l'Église ».

    Le Centre médical de l'Université du Vermont pourrait ainsi perdre une partie du financement fédéral « si les deux parties ne parviennent pas à s'entendre dans les 30 jours sur les politiques de l'hôpital concernant la participation des employés aux avortements », a annoncé l'Office for Civil Rights.

    « Avant l'élection de Donald. Trump », le directeur de cet Office, Roger Severino, « recevait en moyenne 1,25 plainte liée à l’objection de conscience par an, (…) maintenant, elles se comptent par centaines ».

    Sources: The Japan (29/08/2019) - Times Vermont hospital forced nurse to participate in 2017 abortion, U.S. agency says

  • L'affaire de l'Institut Jean-Paul II : qui, pourquoi, comment ?

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    De Sandro Magister en gtraduction française sur le site Diakonos.be :

    Institut Jean-Paul II. L’intrigue, le commanditaire et l’assassin

    On a changé son nom, réécrit ses statuts, remplacé ses professeurs et complètement modifié le programme des études. Avec le pape François, c’est un véritable tremblement de terre qui a frappé l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille – son appellation première – fondé par le pape Karol Wojtyla pendant les premières années de son pontificat et qu’il avait d’abord confié à la direction de Carlo Caffarra, un théologien d’une grande compétence en la matière qui deviendra ensuite cardinal.

    Dans son article précédent, Settimo Cielo a mis en évidence les raisons de la révolte de nombreux étudiants et professeurs titulaires face à cette révolution qui a atteint un point de non-retour avec le soutien exprimé publiquement par le pape émérite Benoît XVI au plus célèbre des professeurs licenciés, l’ex-président de l’Institut Livio Melina :

    > Institut Jean-Paul II. La révolte des professeurs a un maître, Ratzinger

    Il est toutefois peu probable que le pape François revienne sur sa décision. On peut le déduire quand on voit la détermination implacable avec laquelle il a procédé à ce changement, dans une manœuvre planifiée depuis des années, dictée d’en-haut et mise en œuvre par son très fidèle exécuteur Vincenzo Paglia, l’archevêque nommé par le Pape à la tête de l’Institut avec le titre de grand chancelier.

    Comparé à Mgr Paglia, le rôle de l’actuel président de l’Institut, Pierangelo Sequeri – un théologien milanais d’une valeur reconnue qui s’est inexplicablement adapté à cette mission – semble être évanescent, inconstant et entièrement subordonné, comme on peut le déduire de la chronologie des faits de ces deux dernières années, fidèlement reconstruite par la vaticaniste américaine Diane Montagna pour LifeSite News, que nous reproduisons ci-dessous.

    La chronologie débute par la nomination de Mgr Paglia au poste de grand chancelier en août 2016 et par le motu proprio par lequel, l’année suivante, le pape François a changé le nom – et avec le recul la substance – de cet Institut.

    Mais il y a un « avant » qu’il est indispensable de rappeler si l’ont veut encore mieux comprendre comment l’offensive contre l’Institut créé par Jean-Paul II trouve son origine dans les prémices du pontificat de Jorge Mario Bergoglio.

    C’est un « avant » qui a deux éléments révélateurs.

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  • Ne pas banaliser le drame de l'avortement

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    Du Père Charles Delhez (chronique) dans la Libre (30.08), p. 41 :

    Ne banalisez pas le drame de l’avortement ! 

    « Chers amis socialistes, vous revenez encore avec votre proposition de loi qui banalise l’avortement, rendu d’ailleurs médicalement de plus en plus facile. Je reviens donc encore avec mes protestations, à titre personnel ! “L’avortement restera toujours un drame” , avait clamé Simone Veil en présentant son projet de loi qu’elle voulait dissuasive. Je crains que votre élargissement de la tolérance ne l’oublie et ne fasse d’un échec, quels qu’en soient les motifs, un droit. La dépénalisation partielle, dans les faits, a hélas permis que l’avortement devienne aussi une sorte de plan B ou de contraception, une option à côté d’autres, et non plus un problème de conscience. Si la loi n’indique plus quand un interdit est franchi, s’il n’y a plus de feu clignotant aux carrefours dangereux, cet acte apparaîtra, pour les jeunes de demain, comme une option parmi d’autres. Enseignant pendant près de dix ans en Faculté de médecine à l’UNamur, j’ai pu me rendre compte à quel point l’évolution de la législation bioéthique a banalisé ces questions chez les jeunes. … Je parle ici de la question législative et non des personnes. Je suis en effet disciple de ce prédicateur galiléen qui refusa de jeter la pierre sur une femme adultère, mais tout en reconnaissant que son acte demeurait un faux pas. Ce Jésus fut cependant capable de colère quand on touchait à des choses selon lui sacrées. Oui, la vie est sacrée et l’avortement arrête un cœur qui battait depuis des semaines, un cœur qui n’était pas celui d’un souriceau mais d’un être qui avait déjà en lui toutes les potentialités humaines. »