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Ethique - Page 233

  • Le transgenrisme de plus en plus à la mode chez les plus jeunes

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    Les enfants se tournent vers le marché noir des hormones de changement de sexe pour « transiter »

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    La couverture de janvier 2017  du National Geographic montrant un garçon se disant fille — National Geographic

    Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie

    5 décembre 2018 (LifeSiteNews) — Alors que le nombre d'enfants s'identifiant comme transgenres grimpe en flèche — plus de 4000% au Royaume-Uni — les experts commencent à souligner le fait que la promotion et l'intégration constante de la théorie de l'identité du genre déclenchent un phénomène social. En fait, de nombreux enfants ne sont même pas prêts à attendre qu'une clinique d'identité du genre veuillent les prendre en charge — une enquête menée par le Daily Mail a révélé qu'un marché noir de drogues pour changer de sexe a fait son apparition sur Internet.

    Le Daily Mail a découvert lors de l'enquête, publiée le 4 décembre, qu'ils pouvaient très facilement acheter une « gamme de médicaments transgenres », sans qu'aucune question ne soit posée, pour aussi peu que vingt-cinq livres sterling. Il n'y a pas de vérification de l'âge des personnes qui tentent d'acheter des médicaments hormonaux en ligne, et il y a apparemment un grand nombre de forums en ligne où les enfants peuvent s'expliquer mutuellement comment commander les médicaments et quels sites pharmaceutiques sont les meilleurs à utiliser.

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  • USA : la majorité des jeunes adultes serait en désaccord avec les Démocrates sur l'avortement

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    AUX ETATS-UNIS, LA MAJORITÉ DES JEUNES ADULTES EN DÉSACCORD AVEC LES DÉMOCRATES SUR L'AVORTEMENT

     de genethique.org

    Aux Etats-Unis, au cours des trois dernières années, les démocrates se sont battus pour élargir l’accès à l’avortement et ils ont instauré une plate-forme nationale d’informations sur le sujet.

    Les médias américains font valoir que la plupart des jeunes de moins de 34 ans seraient favorables à cette politique. Pourtant, une nouvelle enquête de Students for Life of America a révélé que la situation est tout autre.  La « génération Y », l’un des plus grands blocs électoraux des Etats-Unis, est aussi l’une des plus prudentes lorsqu’il s’agit de la vie d’êtres humains. Seulement 7% des 18-34 ans sont en accord avec la mise en place d’une plate-forme nationale sur l’avortement, financée par les fonds publics, et 42% s’opposent à l’avortement  « au sens large ». Cette étude risque de bouleverser le système des démocrates, qui mise surtout sur sa crédibilité auprès d’un groupe d’âge étonnamment pro-vie. Kristan Hawkins, présidente de Students for Life of America, a déclaré que « les labels comme pro-vie, pro-choix, accès, santé ou droits des femmes dissimulent souvent les vraies réalités des politiques qui sillonnent aujourd'hui le pays ».

    Une autre étude de Marist poll confirme ces chiffres, précisant que « 74 % des Américains, y compris 54% qui s’identifient comme "pro-choix"- sont favorables à "des restrictions importantes" sur l’avortement », indépendamment de leurs milieux d’origines et opinions politiques. Les jeunes ont également une vision étonnamment défavorable à la planification familiale.

    Sources: Daily Signal, Tony Perkins (15/01/19)

  • Le Vatican vent debout contre la traite humaine

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    De Vatican News (Olivier Bonnel) :

    La feuille de route du Saint-Siège contre la traite humaine

    Ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, la section "migrants et réfugiés" du dicastère pour le développement humain intégral a présenté deux documents importants qui résument la ligne de conduite du Saint-Siège pour lutter contre toutes les formes de trafic. Le premier document d'une quarantaine de pages donne des lignes d'action pratique. Le second est un volume des prises de parole du Pape François sur la thématique des migrations ainsi que l'exploitation des plus vulnérables.

    Parmi les deux documents présentés ce jeudi dans la salle de presse du Saint-Siège, figurent «Les orientations pastorales sur la traite des personnes», document de 36 pages, explicitement consacré au trafic humain et aux moyens de le combattre et un volume de textes du Pape François intitulé «Lumières sur les chemins de l'Espérance» qui recense toutes les prises de paroles du Souverain Pontife sur la thématique des migrants, discours, homélies ou appels lors des Angélus.

    Le premier document analyse d'abord les causes de la traite humaine, les moyens de la reconnaître, ses différentes expressions, que ce soit dans le monde économique ou dans les migrations et les réponses que préconise l'Église pour combattre ce fléau.

    La lutte contre la traite des personnes est un thème cher au Pape François, explique ce document, qui rappelle notamment le discours du Saint-Père devant les Nations-Unies le 25 septembre 2015 au cours duquel il affirmait que «la traite des êtres humains, commerce d’organes et de tissus humains, d’exploitation sexuelle d’enfants, de travail esclave - y compris la prostitution» ne peut se combattre seulement par «des engagements assumés solennellement».

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  • GPA : une majorité des députés belges au Parlement Européen y sont favorables

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Les députés belges au Parlement européen en majorité pour la GPA...

    La grande majorité des députés belges au Parlement européen ne pensent pas que la GPA soit contraire aux droits de l’homme, à la dignité de la femme et à l’interdiction de traffic d’enfants. 

    Parmi ces députés figurent Philippe Lamberts (Greens/EFA), Guy Verhofstadt et Louis Michel (ALDE), et Tom Vandenkendelaere (EPP). (Voir la liste complète des votes ici ), qui tous, se sont en fait opposés à un  amendement qui mettait en cause la pratique des mères porteuses.

    La Résolution sur le rapport annuel sur les droits de l’homme et la démocratie dans le monde 2017 et la politique de l’UE en la matière a finalement été adoptée le 12 décembre 2018, sans condamnation quelconque de la GPA.

    En Belgique, la pratique des mères porteuses est tolérée, mais le droit de la filiation constitue un obstacle à son développement. Par conséquent, la mère porteuse est tenue d’abandonner l’enfant. Après quoi, le couple commanditaire peut introduire une procédure d’adoption plénière de l’enfant abandonné. En conjuguant procréation médicalement assistée et adoption, la GPA belge détourne ainsi l’institution de l’adoption, créant volontairement une situation d’abandon de l’enfant (Voir dossier de l’IEB).

    Tant au niveau national qu’international, la Belgique semble donc décidée à nourrir un silence sur la GPA, encourageant ainsi une pratique manifestement contraire aux droits de l’homme.

    Et pourtant, l'Espagne vient de réaffirmer son opposition à la GPA : « La pratique de la gestation pour autrui est contraire à la déontologie médicale, étant considérée comme une atteinte à la dignité de la femme et au bien supérieur de l’enfant », énonce la version provisoire du nouveau Code de déontologie médicaleespagnol. Une pratique que le Dr. Jacinto Batiz, secrétaire de la Commission centrale de déontologie de l’OMC (Comision Medica Colegial), juge inadmissible du point de vue éthique et déontologique : « Ce n’est pas un acte totalement libre, mais influencé par une prestation économique qui conditionne la décision et le consentement. » Il rappelle que la GPA se distingue du don d’organes ou de tissus car elle suppose « de vivre neuf mois avec un nouvel être qui dépend d’une femme à chaque minute, avec les conséquences affectives et émotionnelles que cela implique ».

    Pour rappel, les contrats de GPA, à titre gratuit ou onéreux, sont considérés comme nuls en Espagne.

    Sources : médicosypacientes.com, Word Youth Alliance

  • Mauvaise Année aux méchants !

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    Macaire 6a00d83451619c69e201bb086ab4ba970d-250wi.jpgIl n’est pas trop tard pour 2019: les vœux  imprécatoires de Mgr Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France, valent le détour: pour les bonnes résolutions, que chacun s’examine.  Lu sur le site web « riposte catholique »  :

    « Cette année, je le dis et je le souhaite, ne sera ni bonne ni bénie pour les méchants. La Parole de Dieu est suffisamment limpide sur ce point : le Seigneur garde les pas de ses fidèles, MAIS Il se lève contre l’engeance des méchants (Is 31,2), Il les fait disparaître (1Sam 2,9), les retranche du pays (Pr 2,22 ; 10,3), les extirpe (Ps 37,9), met fin à leur agitation (Jb 3,17) et à leur arrogance (Is 13,11), Il brise leur bâton (Is 14,5), les fait trébucher (So 1,3) chanceler, succomber (Ps 27,2) et les écrase sur place (Jb 40,12). Ces paroles ne sont pas tendres pour un début d’année et pour des vœux. Mais elles ont le mérite d’être claires sur les vœux que le Seigneur lui-même formule pour son peuple depuis la nuit des temps.

    Inutile de souhaiter à tout va « bôn’ané bôn’santé, amouréréussite, fwa en JéziKri » car nous savons bien que l’année ne sera bonne ni pour les riches, ni pour les bien-portants, ni pour ceux qui réussiront, ni même pour les amoureux ou les croyants, s’il n’y a pas, dans notre pays, davantage de fraternité, de bonté, de vérité, de pardon, de douceur, de solidarité, de guérison, sans parler du souci du Bien-Commun, de la prière, du silence, de l’écoute, de la générosité, ou encore de la chasteté, de la politesse et de la bienveillance.

    Qui peut être heureux, qui peut passer une Bonne Année, quand on se sent menacé partout par la méchanceté, le mépris, l’individualisme, les complots, les propos venimeux, le mensonge, la vanité, l’orgueil, la luxure, les divisions, la violence, le vacarme … ?

    Ce disant, je ne parle pas que des païens. C’est à mes frères chrétiens de toutes confessions, et en particulier aux catholiques pratiquants et engagés, que je m’adresse. Certains d’entre nous se laissent aller à des attitudes mauvaises, non seulement dans leur famille ou leur vie sociale, mais aussi au sein de l’Église ou lorsqu’ils la représentent devant d’autres. Des fidèles sont parfois capables de se montrer d’autant plus violents et méchants que leur responsabilité dans la communauté chrétienne et leur fréquentation de leur Église leur donne bonne conscience, se montrant d’autant plus arrogants qu’ils se croient légitimés par une certaine supériorité… Malheur ! Ont-ils oublié que la prière des méchants est une abomination pour le Seigneur (Pr 15,8) !?

    Même s’il se trouve de « bonnes » justifications humaines pour manquer à la charité, un chrétien qui se montre violent, méprisant et distant avec ses collègues est un hypocrite : « celui qui n’aime pas son frère qu’il voit ne saurait aimer son Dieu qu’il ne voit pas » (1Jn 4,20). Une personne de l’Église qui se montre violente au cours d’un conflit de voisinage, alors qu’elle proclame la Parole de Dieu, commet un blasphème autant qu’une abomination : « tu ne prononceras pas à tort le nom de ton Dieu » (Ex 20,7). Un croyant qui, pensant être dans son bon droit, critiques sans cesse les autres et colporte des médisances et des calomnies, n’est pas quelqu’un qui craint Dieu : « ne jugez pas pour ne pas être jugés » (Mt 7,1). Un responsable d’Église qui, du haut de sa fonction, traite les autres fidèles avec mépris, est un « sépulcre blanchi » (Mt 23,27) : etc… Tous ceux-là seront jugés plus durement que les habitants de Sodome et Gomorrhe.

    On peut duper un évêque, un curé ou un pasteur par une attitude mielleuse, mais on ne trompe pas Dieu ! Les baptisés qui n’imitent pas Jésus Christ ne seront pas excusés parce qu’ils prient et servent l’Église H24 : bien au contraire, cela ne rendra que plus sévère leur condamnation. Comment le Seigneur pourrait-il accorder sa grâce à ceux qui ajoutent le scandale au péché, contristent l’Esprit-Saint et empoisonnent le Corps du venin de la méchanceté ?! Je le répète : « le jugement sera sans Miséricorde pour qui n’a pas fait Miséricorde » (Jc 2,13). Travailler à faire passer aux autres une très mauvaise année 2019, c’est se préparer pour soi-même une très mauvaise éternité.

    Que 2019 soit donc une année de guérison de nos méchancetés. « La cognée est à la racine » (Mt 3,10), mais il est encore temps : convertissons-nous !

    Ref .Mauvaise Année aux méchants !

    JPSC

  • Le cardinal Philippe Barbarin : Famille Chrétienne dresse le portrait d'un homme de foi dans la tourmente

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    De Samuel Privot sur le site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Cardinal Barbarin : portrait d'un homme de foi dans la tourmente

    La tempête médiatique qui gronde sur l’archevêque de Lyon est-elle proportionnelle aux erreurs de gouvernance commises et reconnues ? Portrait d’un homme de foi dans la tourmente.

    Le cardinal Philippe Barbarin

    Né en 1950, il est ordonné en 1977 pour le diocèse de Créteil. Nommé évêque de Moulins en 1998, il devient primat des Gaules en 2002. Il manifeste contre le mariage pour tous et soutient les chrétiens d’Orient en visitant Mossoul en 2017.

    « Je ne peux pas me défiler », a martelé le cardinal face aux juges en assumant sa charge de primat des Gaules. À la barre, il n’a pas cherché à esquiver les questions qui pleuvaient sur lui comme des flèches. Il est resté debout au sens propre comme au figuré. Entre deux audiences, il passe pour certains pour un nouveau saint Sébastien, criblé par les perches des micros et les flashs crépitants des photographes.

    Mais comment résister à un tel assaut médiatique ? Il endure une pression énorme qui le fait descendre, depuis le printemps 2015, bien en dessous des limites normales où un homme peut garder la tête froide. Interrogé sur Radio Notre-Dame, en novembre dernier, il expliquait : « Le Bon Dieu me garde en paix. Plein de gens prient pour moi... Je fais l’objet d’attaques considérables venant de toutes parts et qui ne peuvent être raisonnées. C’est possible que je m’effondre demain matin en faisant un burn-out ou une dépression... »

    Cela dit, Philippe Barbarin n’est pas Calimero. Rien à voir avec ce gentil poussin de bande dessinée qui passe son temps à répéter que c’est « vraiment trop injuste ». Il souffre, mais en silence. « Je le sens profondément révolté par les agissements des prêtres pédophiles », confie François Morinière, ancien patron du quotidien L’Équipe. Ce proche était présent pour le soutenir pendant les heures difficiles du procès. « Il est face au mystère du mal. »

    Face à ses propres limites aussi. Le 18 novembre 2016, le cardinal a fait son mea culpa dans la primatiale Saint-Jean : « Je demande pardon devant Dieu et devant tout notre diocèse de n’avoir pas pris les devants pour enquêter comme il aurait fallu dès qu’un premier témoignage m’était parvenu, pardon de ne pas avoir sanctionné immédiatement un prêtre pour ses actes anciens, très graves et clairement indignes de son ministère, pardon de mes erreurs de gouvernance qui ont occasionné un tel scandale. » Jamais le cardinal n’a prétendu avoir agi à la perfection. Ni ses avocats, comme Me Jean-Félix Luciani : « Imaginez, une seconde, être à sa place. Il a reconnu des erreurs de gouvernance, mais cela valait-il vraiment d’être accusé de la sorte ?! »

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  • Humana communitas : la lettre du pape à l’occasion du 25e anniversaire de l'Académie pontificale pour la Vie

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    Message du Saint-Père le 15 janvier 2019 Humana communitas, La communauté humaine. Lettre au président de l’Académie pontificale pour la vie à l’occasion du XXVe anniversaire de son institution. (source)

    La communauté humaine est le rêve de Dieu même avant la création du monde (cf. Ep 1,3-14). C’est en elle que le Fils éternel engendré de Dieu a pris sa chair et son sang, son cœur et ses relations affectives. Dans le mystère de l’engendrement la grande famille de l’humanité peut se retrouver. En effet, l’initiation familiale à la fraternité entre les créatures humaines peut être considérée comme un véritable trésor caché, en vue du réaménagement communautaire des politiques sociales et des droits de l’homme, dont on ressent aujourd’hui une forte nécessité. C’est pour cela que nous devons être de plus en plus conscients de notre commune origine de la création et de l’amour de Dieu. La foi chrétienne confesse l’engendrement du Fils en tant que mystère ineffable de l’unité éternelle de « faire être » et d’« aimer » qui réside dans l’intimité de Dieu Un et Trine. L’annonce renouvelée de cette révélation négligée peut ouvrir un nouveau chapitre dans l’histoire de la communauté et de la culture humaines, qui invoquent aujourd’hui – alors qu’elle « gémit et souffre les douleurs de l’enfantement » (cf. Rm 8,22) – une nouvelle naissance dans l’Esprit. Dans le Fils Unique se révèle la tendresse de Dieu et sa volonté de rédemption de chaque humanité qui se sent perdue, abandonnée, rejetée et condamnée sans rémission. Le mystère du Fils éternel, qui s’est fait un de nous, scelle une fois pour toute cette passion de Dieu. Le mystère de sa Croix – « pour nous et pour notre salut » – et de sa Résurrection – comme « le premier-né d’un grand nombre de frères » (Rm 8,29) – nous dit jusqu’à quel point cette passion de Dieu s’adresse à la rédemption et à l’accomplissement de la créature humaine.

    Nous devons rendre évidente cette passion de Dieu pour la créature humaine et pour son monde. Elle a été faite par Dieu à son « image » – « homme et femme » il la créa (cf. Gn 1,27) – comme créature spirituelle et sensible, consciente et libre. La relation entre l’homme et la femme constitue le lieu éminent dans lequel la création entière devient interlocutrice de Dieu et témoin de son amour. Notre monde est la demeure terrestre de notre initiation à la vie, le lieu et le temps en lesquels nous pouvons déjà commencer à goûter la demeure céleste à laquelle nous sommes destinés (cf. 2 Co 5,1), où nous vivrons en plénitude la communion avec Dieu et avec tous. La famille humaine est une communauté d’origine et de destination, dont la réussite est « cachée avec le Christ en Dieu » (Col 3,1-4).

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  • Etats-Unis : défiance record à l'égard des religieux

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    De Pierre Sautreuil sur le site du journal La Croix :

    Défiance record des Américains envers les religieux

    D’après un sondage effectué par l’institut Gallup, la confiance des Américains envers l’Église catholique aurait atteint en 2018 son niveau le plus bas depuis 1977.

    La confiance des Américains envers le clergé, toutes confessions confondues, est à son plus bas niveau depuis 1977, selon un rapport publié en décembre par l’institut de sondage américain Gallup. D’après cette étude, seuls 37 % des Américains considèrent que les religieux ont, dans leur ensemble, un niveau éthique élevé ou très élevé.

    Réalisé du 3 au 12 décembre 2018 auprès de 1 025 personnes, ce sondage s’inscrit dans la continuité des études réalisées d’année en année par Gallup, et qui ont illustré une érosion sans discontinuer de la confiance des Américains dans leurs clergés depuis 2009.

    Cette tendance est d’autant plus notable chez les catholiques américains, qui ne sont que 31 % à considérer que les religieux ont un niveau éthique élevé ou très élevé. Les protestants, à l’inverse, sont 48 % à accorder leur confiance au clergé.

    Scandales d’abus sexuels

    « La perception publique de l’honnêteté et de l’éthique du clergé continue de décliner suite à une année marquée par les scandales d’abus sexuels au sein de l’Église catholique », peut-on lire dans les conclusions de l’étude. De nombreux scandales d’abus sexuels visant l’Église catholique ont émergé au cours de l’année 2018 dans divers pays, principalement aux États-Unis, en Amérique latine et en Europe.

    En août 2018, le grand jury de Pennsylvanie a publié un rapport de 1 300 pages révélant qu’au moins 300 prêtres auraient abusé de plus d’un millier d’enfantsdepuis les années 1950 dans six diocèses de l’État, et que ces « prêtres prédateurs » auraient été protégés par leur hiérarchie. La parution de ce rapport avait conduit en septembre à la démission de Mgr Donald Wuerl, archevêque de Washington.

    Le pape accepte la démission du cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington

    Plus tôt dans l’année, en mai 2018, la totalité des 32 évêques chiliens avaient remis leur démission, geste sans précédent, après leur gestion calamiteuse des scandales d’abus sexuels.

    Le pape François avait reconnu le 11 avril 2018, avoir commis « de graves erreurs dans l’évaluation et la perception de la situation » au Chili, après avoir pris connaissance des conclusions d’une enquête sur des abus sexuels commis par le clergé.

  • Elections en RDC : Les évêques congolais expliquent au Conseil de Sécurité de l’Onu les balokuta du régime Kabila

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    Ambongo 2017-01-01t064403z_1213149357_rc1ebb7721b0_rtrmadp_3_congo-politics_0.jpgLa Conférence épiscopale congolaise (CENCO) a expliqué au Conseil de sécurité des Nations unies comment elle avait organisé son observation des élections présidentielle et législatives du 30 décembre, observation menée dans le cadre de « l’engagement socio-politique de l’Eglise ». Lu sur le site web de la « Libre Afrique » :

    La Cenco a formé 41.026 observateurs et obtenu l’accréditation de 40.850 d’entre eux, a expliqué Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani et président de la Conférence épiscopale. Les 176 observateurs qui n’ont pas obtenu l’accréditationont servi « à l’observation des incidents en dehors des centres de vote ». Les 959 observateurs prévus pour les circonscriptions de Beni, Beni-ville, Butembo-ville et Yumbi n’ont pas été déployés puisque ces circonscriptions ont été privées de vote pour diverses raisons.

    Ce sont donc 39.824 observateurs formés par la Cenco qui ont été déployés, à hauteur de 1 à 2 par bureau de vote et au moins 1 dans chacun des 21.784 centres de vote du pays, « soit une couverture globale de 100% des bureaux de vote prévus par la Ceni » (Commission électorale nationale indépendante).

    600 téléphones satellitaires

    On sait que les autorités congolaises ont coupé la transmission des SMS après le vote. Au moment de la coupure, « la Cenco avait déjà reçu au moins 43% des données ». Une partie de ses observateurs détenaient 600 téléphones satellitaires Thuraya pour les zones non couvertes par la téléphonie mobile et utilisés également « pendant la coupure des SMS ».

    Les observateurs de la Cenco ont travaillé « en synergie » avec ceux de l’Eglise du Christ au Congo (protestants) et de la Symocel (Synergie des missions d’observation électorales citoyennes).

    La mission d’observation de la Cenco disposait d’un Centre de collecte et de traitement des données, dotée d’un call center où travaillaient 408 agents.

    71,5% des suffrages collectés

    Toutes ces dispositions ont permis à la mission d’observation de la Cenco de collecter 13.110.999 suffrages exprimés, sur un total de 18.329.318, soit 71,5% des suffrages.

    Deux systèmes de comptage ont donné les mêmes tendances, qui ont permis à la Cenco de conclure que « les résultats de l’élection présidentielle, tels que publiés par la Ceni, ne correspondant pas aux données collectées » par sa mission d’observation. La conférence épiscopale a donc prié le Conseil de sécurité de demander « à la Ceni de publier le plus vite possible les procès verbaux des centres (de vote) pour donner aux candidats la possibilité de comparer leurs données à celles de la Ceni » en vue « d’enlever les doutes ».

    Ref. Comment l’Eglise a obtenu ses résultats électoraux?

    Cause toujours : il eût été plus avisé de faire pression sur le conseil de sécurité avant les élections en exigeant que, dans le climat menaçant qui prévalait, celles-ci se déroulent en présence d’une mission internationale de contrôle plutôt que de vouloir confier maintenant à la Ceni un exercice supplémentaire de tripatouillage post-électoral.

    A part quelques gesticulations, a posteriori il n’y a rien à attendre des enceintes internationales: d’autant plus que le leurre Tshisekedi semble fonctionner dans l’opinion congolaise elle-même (du moins pour l’instant) …  

    JPSC

  • Les béatitudes du bon catho-geek d'après l'abbé Amar

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    De l'abbé Amar sur Padreblog :

    LES BÉATITUDES DU BON CATHO-GEEK

    Dis-moi comment tu geekes et je te dirai qui tu es ! Instagram, Facebook, Tweeter, LinkedIn, Youtube, Pinterest, Snapchat… le web regorge de multiples sollicitations. Avez-vous noté comment, les seuls réseaux sociaux arrivent à s’imposer dans nos vies, bouleversant notre manière de vivre et d’interagir avec les autres ? Petite revue de geekage avant que nos écrans ne nous déshumanisent complètement.

    Nous sommes tous présents sur Internet pour plein de raisons. Et tous, nous avons compris qu’avant d’être un moyen, le web était surtout un lieu. On n’utilise pas Internet, on y va. Mais comment et à quel prix ? Si jamais votre entourage immédiat ne vous avait pas déjà alerté sur le temps que vous passiez sur des écrans, voici les béatitudes du bon catho-geek… Si vous vous reconnaissez dans tous ces travers, ne vous découragez pas : les béatitudes sont un chemin, un idéal vers lequel il faut tendre. L’important c’est de progresser !

    « HEUREUX CELUI QUI LIT UN ARTICLE JUSQU’AU BOUT »

    Parce que cliquer c’est choisir et que choisir c’est élire. J’arrête de picorer, de scroller sans m’arrêter. Je me souviens que le cerveau humain est successif et chronologique. Il n’est pas fait pour recevoir un afflux massif de données. Je lis donc un texte en entier par respect pour l’auteur mais aussi pour aller jusqu’au bout de mon choix. Ce n’est pas mon pouce qui décide : c’est ma tête. La société de la compulsivité ou du « j’ai envie » : non merci !

    « HEUREUX CELUI QUI POSSÈDE UN VRAI RÉVEIL »

    Les médecins s’accordent à dire que la mélatonine, l’hormone de l’endormissement, est considérablement gênée par les écrans. L’heure du sommeil peut ainsi être reportée d’une heure. Il n’est pas non plus normal qu’au matin, mon premier réflexe soit celui de checker mon portable… comme si on m’avait envoyé une avalanche de messages entre minuit et six heures du mat ! Non, le premier geste de ma matinée, en sautant du lit, ce devrait être de faire ma prière. J’ai donc un vrai réveil sur ma table de nuit. Le soir en me couchant, j’ai laissé mon portable dans le salon, mon bureau ou la poche de mon manteau.

    Lire la suite sur "Padreblog"

     
  • France : pourquoi vont-ils marcher pour la Vie ?

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    Sur Boulevard Voltaire, Adélaïde Pouchol, porte-parole du mouvement, revient sur l’actualité et l’urgence de ce combat.

    MARCHE POUR LA VIE 2019 : DANS DE TROP NOMBREUX CAS, L'AVORTEMENT EST UN SIGNE D'IMPUISSANCE

     

    « Qu'y a-t-il de plus fondamental que la question du respect de la vie ? » La prochaine Marche pour la vie, qui aura lieu dimanche 20 janvier prochain, aura cette année pour thème la défense de la liberté de conscience. Adélaïde Pouchol, porte-parole, résume l'enjeu de cette nouvelle édition : « Nous marchons pour dire qu'un enfant est une personne comme les autres et qu'à ce titre, il ne peut être considéré comme un droit ou un dû dont les adultes peuvent disposer ; pour dire que les médecins ne sont pas les fonctionnaires de la puissance politico-médiatique que l'on peut forcer à poser un acte qu'ils réprouvent. Et, parce que nous sommes convaincus qu'on passe de la civilisation à la barbarie dès que l'on cesse de protéger les plus petits d'entre les hommes, nous marchons pour demander une politique en faveur de la vie ».

    Quant au choix du thème, « c'est une chose que d'être convaincu de la valeur de toute vie, encore faut-il pouvoir le dire et le vivre. L'hystérie collective qui s'empare de la plupart des personnalités politiques et médiatiques dès que quelqu'un ose remettre en cause l'avortement ou la PMA sont la preuve que la liberté de conscience est très abîmée en France ». Adélaïde Pouchol dénonce « une conspiration du silence sur l'avortement conjuguée à une forme de dictature du progrès qui interdisent toute pensée qui, pour faire court, serait contraire aux recommandations du CCNE et aux tweets de Marlène Schiappa. Parce qu'elle remet, année après année, la question du respect de la vie sur la place publique, la Marche pour la Vie est le caillou dans la chaussure du moralement correct ».

    Le 20 janvier, la Marche pour la vie veut montrer que « la société peut répondre autrement que par l'avortement à la détresse des femmes »,et « dire qu'une loi qui permet de supprimer une vie innocente pour résoudre un problème n'est pas une avancée sociale ». Parce que « dans de trop nombreux cas, l'avortement est un signe de l'impuissance masculine ou politique. On fait mieux comme symbole de libération des femmes, non ? »

    Sources: Valeurs actuelles, Charlotte d'Ornellas (11/01/2019)

  • Abus sexuels : le pape qui en savait trop

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction sur le site Diakonos.be : 

    François et les abus sexuels. Le pape qui en savait trop

    Depuis longtemps déjà, le Pape François montre clairement comment il juge et entend affronter la question des abus sexuels dans le clergé. Pour lui, il ne s’agit pas avant tout d’un problème de sexe mais plutôt de pouvoir qui serait le fait  non pas de quelques individus mais bien d’une caste, la caste cléricale.

    C’est ce qu’il a fait comprendre dans la lettre qu’il a adressée au « peuple de Dieu » le 20 août 2018 et qui traite de ces questions.  Dans cette lettre, il ne parle jamais d’« abus sexuels » en tant que tels mais à la fois « d’abus sexuels, de pouvoir et de conscience ».

    Il l’a à nouveau répété dans le lettre du 1er janvier de cette année aux évêques des États-Unis dans laquelle cette formule tripartite revient systématiquement mais dans un ordre différent : « abus de pouvoir, de conscience et sexuels ».

    Il l’a redit encore plus explicitement lors de sa rencontre à huis clos à Dublin avec les jésuites irlandais le 25 août qui avait été fidèlement retranscrite et publiée par le P. Antonio Spadaro dans « La Civiltà Cattolica » du 15 septembre : « L’élitisme, le cléricalisme favorisent toutes sortes d’abus.  Et l’abus sexuel n’est pas le premier.  Le premier c’est l’abus de pouvoir et de conscience ».

    Même le document final du synode d’octobre dernier s’est approprié ce théorème de François aux paragraphes qui traitent des abus sexuels, en attribuant la faute de tout au « cléricalisme », c’est-à-dire à « une vision élitiste et exclusive de la vocation qui considère le ministère reçu comme un pouvoir à exercer plutôt que comme un service gratuit et généreux. »

    Dans ce contexte, la convocation à Rome des présidents des conférences épiscopales du monde entier programmée du 21 au 24 février devrait consister, dans les intentions du pape, en un procès d’une représentation organique de la caste cléricale face à laquelle il se présenterait lui-même comme une autorité alternative et immaculée au seul service des sans-pouvoir et des victimes du pouvoir.

    C’est ainsi que François a prévu que les choses se passent. Mais entretemps, les faits pointent dans la direction opposée.

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