Du site "Campagne Québec-Vie" :
L’évêque de Spokane : les politiciens pro-avortement ne «devraient pas» recevoir la Communion dans mon diocèse
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Du site "Campagne Québec-Vie" :
L’évêque de Spokane : les politiciens pro-avortement ne «devraient pas» recevoir la Communion dans mon diocèse
C'est ici : http://www.universitedelavie.fr/mediatheque/
De Tugdual Derville en édito de la Matinale sur RCF (vendredi 1er février):
Haro sur les bovins !
La viande sans viande vient de débarquer en Amérique. Elle a – paraît-il – le goût de la viande, l’aspect de la viande, et même sa texture. Mais ce n’est pas de la viande.
Cette drôle de pitance réjouit les adeptes de l’antispécisme. L’inventeur de ce mot, l’australien Peter Singer, conteste ce qu’il nomme le spécisme, la prétention de l’humanité à se croire supérieure aux bêtes, au point de se permettre de les asservir, de voler leurs œufs ou leur lait, et de les assassiner pour leur cuir ou pour les cuire. Singer affirme que végétalisme et véganisme sont des obligations morales. Dans le métro parisien, l’antispécisme assène ses dogmes : serrés comme des sardines, les usagers voient un poisson afficher sa revendication d’interdire toute pêche à la ligne dans la capitale – au nom de la souffrance animale – même si les « street fishers » remettent leurs prises à l’eau. Dans les gares, les affiches du groupe antispéciste PETA font carrément parler une poule et un veau : "Je suis quelqu’un. Ne me mangez-pas". Aux États-Unis, la même PETA soutient les biologistes qui élucubrent une viande « in vitro », créée en laboratoire, sans passer par la vie animale. Antispécisme et transhumanisme font bon ménage.
Faut-il se réjouir d’une future éradication des bovins domestiques ? Les vaches vont-elles nous remercier de ne plus exister, après dix mille ans de domestication aboutissant à la magnifique « biodiversité » de leurs races ? À partir de l’auroch sauvage, l’homme a su poursuivre l’œuvre du créateur, en canalisant l’évolution.
Le sujet de la condition animale est délicat. D’un côté les antispécistes en sont arrivés à oublier la différence homme-animal, la violence inhérente à la prédation naturelle, et surtout la spécificité de la dignité humaine, que souligne à vingt-cinq reprises le pape François dans Laudato Si’. De l’autre, la façon dont a évolué l’élevage pose question. À partir du XIXème siècle, l’esprit de la révolution industrielle a pu dénaturer cette cohabitation amicale entre l’homme et l’animal - qui légitime la mise à mort de ce dernier par son éleveur. En 1907, le promoteur de la zootechnie, André Sanson, écrivait que l’animal n’était qu’une machine, au même titre que la locomotive. Heureusement, de nombreux éleveurs continuent de prendre soin avec affection et respect de leurs animaux, sans leur imposer de souffrance inutile, mais sans non plus abandonner la saine hiérarchie homme-animal.
Chacun à sa place, et les poules seront bien gardées.
Une directrice de Planned Parenthood devient Pro-Vie après avoir assisté à un avortement sous échographie
Abby Johnson a toujours souhaité aidé les femmes dans le besoin autour d’elle. Et c’est cet engagement qui l’a conduite à faire carrière au sein de l’organisation Planned Parenthood, jusqu’à devenir directrice de clinique.
Le Planned Parenthood est une organisation américaine fournissant des services d’avortement, de contraception ou de dépistage et traitement des MST. Convaincue et dévouée à la cause des femmes qu’elle espérait servir, Abby est au fil des ans, de plus en plus troublée par les choses qu’elle voit au sein de sa clinique, comme elle le décrit dans son blog. Elle continue toutefois son travail, toujours désireuse d’aider le plus grand nombre.
Mais le 26 septembre 2009, alors qu’elle assiste à un avortement guidé par échographie, elle regarde effarée la lutte d’un foetus de 13 semaines pour échapper à la succion de l’avortement.
« Quand il a touché le côté du bébé, le bébé a sauté et il essayait de fuir. »
Elle a vu le bébé être démembré lors de l’intervention pour finalement complètement disparaitre de l’écran de l’échographie. En quelques minutes l’avortement était fini.
« J’ai été témoin d’une mort. J’ai été témoin d’une réponse humaine, cette réponse ‘combat ou fuite’ (Fight or Fly) qui est en chacun de nous. »
L’avortement guidé par échographie ne fait pourtant pas partie du protocole du Planned Parenthood, mais ce jour là le médecin a insisté pour procéder ainsi, assurant qu’Abby en retirerait un enseignement.
Suite à cet événement, Abby n’a plus pu envisager un embryon ou un foetus comme un simple amas de cellules, et elle devenu un ardent défenseur des bébés à naître.
Abby raconte que la question qu’elle a le plus entendue avant un avortement est, « Est-ce que mon bébé sentira quelque chose ».
« Pas… Est-ce que mon embryon sentira ? Pas… Est-ce que mon foetus sentira ? Mais… Est-ce que mon bébé sentira ? »
Et à cette question, Abby répondait toujours qu’à 13 semaines, le foetus ne ressent rien, parce que c’est ce qu’on lui avait appris. Pour Planned Parenthood, le foetus n’aurait pas de développement sensoriel avant 28 semaines.
Voir ce bébé essayer d’échapper à la canule a été un déclic dans la vie de la jeune directrice. Elle a stoppé ses activités, démissionné et est devenue l’une des oratrices Pro-Vie les plus connues aux États-Unis.
Aujourd’hui, Abby voyage à travers le monde pour partager son histoire, éduquer le public sur les questions relatives à la vie, défendre les droits des enfants à naître et contacter le personnel des cliniques d’avortement qui travaillent encore dans le secteur. Elle est la fondatrice de And Then There Was There, un ministère conçu pour aider les travailleurs des cliniques d’avortement à sortir de l’industrie. À ce jour, ce ministère a aidé plus de 430 employés à quitter le secteur de l’avortement. Abby vit au Texas avec son mari et ses sept enfants.
Son histoire a fait le tour du pays et elle sera bientôt porté à l’écran dans le film Unplanned, co-écrit par Cary Solomon et Chuck Konzelman, les scénaristes et coproducteurs de God is not Dead.
Ne manquez pas la bande-annonce en VO. Il n’existe pas encore de version française.
H.L.
De Cécile Chambraud sur le site du journal Le Monde :
Le pape reconnaît des agressions sexuelles de religieuses par des prêtres
François, qui s’est exprimé sur le sujet dans l’avion qui le ramenait des Emirats arabes unis, mardi, a indiqué que plusieurs clercs avaient été suspendus ou renvoyés.
Le 1er février, le mensuel féminin du journal officiel du Vatican l’Osservatore romano, Donne Chiesa Mondo, publiait un article qui racontait que des religieuses avaient été et sont aujourd’hui encore l’objet d’agressions sexuelles de la part de prêtres.
Lors de la conférence de presse tenue dans l’avion qui le ramenait des Emirats arabes unis vers Rome, mardi 5 février, l’existence de ce type de scandale dans l’Eglise catholique a pour la première fois été reconnue par le pape.
« C’est vrai, c’est un problème, a déclaré François. Il y a eu des prêtres et aussi des évêques qui ont fait cela plus fortement dans certaines cultures que dans d’autres. » Il a ajouté que le Vatican travaillait « depuis longtemps » sur cette question mais qu’il ne pouvait pas garantir que cela ne se produisait plus car « ce n’est pas une chose qui se finit comme cela ».
Interrogé pour savoir si le phénomène était généralisé, le souverain pontife a répondu : « Il y en a partout, mais dans quelques congrégations, nouvelles, et dans quelques régions, plus que d’autres. Nous sommes au travail. »
« Gestes contraires à la chasteté »
Le chef de l’Eglise catholique a indiqué que les institutions vaticanes avaient « suspendu » ou « renvoyé » plusieurs clercs pour cette raison et « dissous quelques congrégations féminines qui ont été très liées à cette corruption ». « Doit-on faire quelque chose de plus ? oui ! Avons-nous la volonté ? oui ! », a-t-il lancé.
Le porte-parole du Vatican a précisé ultérieurement que le pape parlait, dans cet exemple précis, des Frères de Saint-Jean, congrégation fondée en France et dont les responsables avaient reconnu, en 2013, « les gestes contraires à la chasteté » de leur fondateur, le dominicain français Marie-Dominique Philippe, mort en 2006.
François a insisté sur la volonté déployée en son temps par le pape Benoît XVI pour s’attaquer à cette plaie. Il a « eu le courage de dissoudre une congrégation féminine qui avait un certain niveau [dans ce problème] parce que s’était installé cet esclavage des femmes, esclavage jusqu’à l’esclavage sexuel, des femmes de la part des clercs et du fondateur », a-t-il affirmé.
A propos du Père Marie-Dominique Philippe, voir : http://mdphilippe.over-blog.com/
D'Alix Aulotte sur le site de l'Incorrect :
INTRODUCTION DU DPNI DE LA TRISOMIE 21 : UN ÉVÉNEMENT SANS PRÉCÉDENT
Le nouveau dépistage prénatal non invasif (DPNI) incluant la trisomie 21 est désormais remboursé par la Sécurité Sociale (en France, mais tout autant pratiqué et remboursé en Belgique). Pour Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, la politique eugéniste poursuit son chemin en France, pour laisser la voie libre à l’essor du marché du transhumanisme.
Pourriez-vous revenir sur les récentes évolutions législatives liées à l’introduction du diagnostic prénatal non invasif en France ? En quels termes précisément ces dispositions sont-elles entrées en vigueur ?
Il est vrai que 96 % des enfants diagnostiqués trisomiques avant la naissance sont aujourd’hui éliminés, ceci étant possible jusqu’au terme de la grossesse en application de la loi Veil. Sauf indication contraire des parents ou défaillance de la machine à trier, tous les fœtus diagnostiqués trisomiques sont avortés. Le dépistage prénatal non invasif (DPNI) porte à sa perfection la politique eugéniste déjà mise en place en visant à l’éradication complète des enfants porteurs de trisomie. Il est présenté comme plus fiable, plus précoce, plus confortable, plus économique. Une usine à gaz a été construite pour renforcer une politique qui n’est ni médicale, ni scientifique et encore moins philanthropique mais surtout lucrative pour les fabricants de tests.
Ce nouveau dépistage, capable de rechercher le chromosome 21 surnuméraire dans l’ADN fœtal circulant dans le sang maternel, est dorénavant proposé à toutes les femmes enceintes dont le niveau de risque a préalablement été évalué entre 1/50 et 1/1000 (et non plus 1/250) à l’issue du dépistage actuel par dosage des marqueurs sériques. Au système actuel qui prévoit un dépistage à 14 semaines et fiable dans 85 % des cas se rajoute donc une technique utilisable dès 10 semaines et fiable à 99 %. Il y aura même des femmes qui cumuleront trois tests : les marqueurs sériques, le DPNI si elles sont classées à risque entre 1/1000 et 1/50 et un second DPNI si le premier prélèvement est « ininterprétable ». Le DPNI devrait limiter le recours à l’amniocentèse qui restera toutefois nécessaire pour établir le diagnostic si le résultat du nouveau test est positif. L’avortement qui pourra être plus précoce est bien sûr présenté comme un progrès. Tout cela est remboursé par l’assurance maladie.
De la Nuova Bussola Quotidiana en traduction française sur le site "Benoît-et-moi" :
Formidable interview du cardinal Müller
L'ex-préfet de la CDF s'entretient longuement avec Riccardo Cascioli, et il met les points sur les i sans langue de bois sur de nombreux sujets: abus sexuels, lobby gay, complot contre le Pape, différence entre opinions du Pape et Magistère, cléricalisme, francs-maçons, musulmans, relativisme doctrinal, oecuménisme... (4/2/2019)
MÜLLER: "LES VRAIS ENNEMIS DU PAPE SONT LES COURTISANS"
www.lanuovabq.it (3 février 2019) :
«Parler d'abus de mineurs par des prêtres en ignorant que plus de 80% sont des actes homosexuels signifie ne pas vouloir résoudre le problème», «le problème le plus grave de l'Eglise aujourd'hui est la tendance au compromis avec le monde, le renoncement à proclamer la vérité toute entière».
Le cardinal Gerhard Müller parle d'un ton mesuré, toujours à la recherche des mots justes en italien, mais ses jugements sont clairs et sans ambiguïté. En dépit de sa silhouette imposante, il a des manières très débonnaires; et malgré une formation théologique plus que solide (il s'occupe entre autres de l'oeuvre complète du Cardinal Joseph Ratzinger-Benoît XVI), il a la capacité d'être très clair. Il m'accueille très cordialement dans son appartement à deux pas de la Basilique Saint-Pierre, qu'il a conservé même après avoir reçu le congé du Pape François lequel, de manière un peu brutale, n'a pas renouvelé en juillet 2017 sa charge de préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi. Mais cette année, ses interventions, face à la confusion croissante qu'il y a dans l'Église, ont toujours eu le cachet du "gardien de l'Orthodoxie", sorte de shadow-préfet de l'ex-Saint Office.
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Cardinal Müller, dans vingt jours, il y aura le sommet au Vatican sur les abus sexuels, un scandale qui brouille l'image de l'Eglise, mais qui provoque aussi de nombreuses tensions....
Je crois qu'avant tout, cette question doit être comprise dans sa dimension réelle. Aussi grave que cela puisse être, il est injuste de généraliser, car les abus concernent un nombre très limité de prêtres. Et je voudrais remercier tous les évêques, prêtres, diacres et autres collaborateurs de l'Église catholique pour la manière dont ils se consacrent à la mission confiée par Jésus et dont ils vivent selon les critères de notre spiritualité chrétienne. Il est juste que l'opinion publique se rende compte de ce bon travail et des sacrifices que nos bons pasteurs font pour de nombreux hommes qui cherchent la vérité de leur vie, qui cherchent la vérité de Dieu en Jésus Christ. En second lieu, nous devons reconnaître qu'il s'agit d'un phénomène qui a atteint son pic dans les années 70 et 80 du siècle dernier, notamment comme effet de la révolution sexuelle. En outre, on peut se demander pourquoi l'opinion publique est incitée à ne parler que de cela et non de tous les abus et crimes contre les enfants et les adolescents qui existent dans le monde: non seulement les abus sexuels, qui dans la plupart des cas sont hors de l'Église, mais aussi d'autres crimes comme l'avortement, ou la possibilité que beaucoup se voient refuser de vivre avec leur propre père, mère, frère et sœur. Et ainsi de suite.
C'est vrai. Mais l'Église s'est trouvée confrontée à un phénomène inquiétant et, comme le montre le cas de l'ex-cardinal McCarrick, il est encore difficile de juger le passé.
Clairement, pour l'Église, il est terrible que des prêtres soient impliqués, des hommes qui, au lieu d'avoir une vie exemplaire, abusent de leur mission. Représentants de Jésus-Christ le bon pasteur, agissant comme des loups: c'est une perversion de leur mission.
Quand les lois du marché s'invitent dans la procréation et que l'enfant devient une marchandise que l'on peut acquérir à n'importe quel prix, peut-on accepter toutes les techniques de procréation au nom du désir d'enfant ? Nous réfléchirons ensemble à d'autres chemins possibles, à une fécondité qui consent à ses limites. Conférence de l'Université de la Vie du lundi 14 janvier 2019.
LA VIE SOUS CONDITIONS ?
Avec les progrès du diagnostic anténatal, qui permet de déceler très tôt un handicap chez l'enfant à naître, ce qui amène parfois à une interruption médicale de grossesse, est-il encore possible d'accueillir inconditionnellement la vie de chaque être humain ? Cette question se pose aussi face aux cas de grande dépendance et de fin de vie, avec la tentation de l'euthanasie. Conférence de l'Université de la Vie du lundi 21 janvier 2019.
VOIR également la médiathèque de l'Université de la Vie sur le site d'Alliance Vita
D'Anita Bourdin sur zenit.org :
Défendre la vie «durant la vie et jusqu’à la fin», un devoir absolu pour le pape François
Il en appelle aux politiciens et déplore un « assassinat de masse »
Défendre la vie humaine « durant la vie et jusqu’à la fin », est un « devoir absolu » rappelle le pape François qui invite les politiciens à mettre la défense de la vie au centre de leurs programmes. Le pape a déploré un « assassinat de masse ».
Le pape a reçu, ce 2 février 2019 au Vatican, une délégation du Mouvement italien pour la vie, à l’occasion de la 43e « Journée pour la vie », dimanche 3 février, sur le thème : « Voici, je fais toute chose nouvelle » (Isaïe 43, 19).
Le pape François a précisé tout ce qu’implique cette défense de la vie dans tous les domaines « la santé, l’éducation, les opportunités de travail » : « tout ce qui permet à une personne de vivre dignement ».
C’est pourquoi il a lancé un appel particulier aux personnes engagées en politique non seulement pour que la défense des enfants à naître soit la « pierre angulaire » de leur action pour le « bien commun », mais aussi pour que cela ne s’arrête pas là il s’agit aussi de leur « offrir un avenir et une espérance » : le pape cite implicitement le prophète Jérémie…
Le pape n’hésite pas à déplorer un « assassinat de masse » : « Dans votre action culturelle, vous avez témoigné avec franchise que tous ceux qui sont conçus sont enfants de toute la société et que leur assassinat de masse, avec l’aval des États constitue un grave problème qui mine les bases de la construction de la justice ».
Il a invité les politiciens à ne pas se laisser « conditionner par des logiques centrées uniquement sur leurs intérêts partisans ou immédiats », mais à « regarder plus loin », et « tout le monde », avec leur « cœur ».
Le pape a fait observer que le verset d’Isaïe rappelle « l’œuvre merveilleuse » du Créateur qui « génère quelque chose qui n’existait pas et qui porte en lui une beauté inattendue » et il a invité à l’émerveillement et non à la main mise.
Si la vie qui commence est violée, « ce qui reste n’est pas un accueil du don, reconnaissant et émerveillé, mais un calcul froid de ce que nous avons et de ce dont nous pouvons disposer ». La vie se réduit alors à un « bien de consommation». Le pape a fait observer que cette «vision dramatique» engendre « de nombreuses souffrances ».
Il a invité à la confiance en Dieu pour réussir à inverser la tendance : « Nous continuons à agir, en connaissant nos limites mais aussi la puissance de Dieu ». Il a souligné l’engagement de nombreux jeunes au sein du mouvement et en Eglise.
Mais le pape a aussi souligné l’engagement en faveur de la vie de qui ne partage pas la foi car « la vérité du bien de la vie, est une valeur humaine et civile, et comme telle, elle demande à être reconnue par toutes les personnes de bonne volonté», quelle que soit sa religion.
De Jérôme Cordelier sur le site de l'hebdomadaire Le Point :
La chasse au Bellamy est ouverte (et c'est une bonne nouvelle pour LR)
PARTI PRIS. Sitôt nommée, la tête de liste LR est devenue le nouveau bouc émissaire des bien-pensants. Une entrée en campagne parfaite !
Chapeau, l'artiste ! Depuis des mois et des mois, Laurent Wauquiez patine dans l'opinion, chacune de ses sorties est brocardée, chacune de ses phrases est découpée en mille morceaux pour être retournée contre lui, chacune de ses décisions est tournée en ridicule. Mais le président des Républicains vient sans doute de réussir le plus beau coup politique depuis qu'il a repris ce parti exsangue. Un coup de maître. Les LR étaient devenus inaudibles, les barons historiques s'en allaient, Wauquiez l'affamé, le jumeau ambitieux d'Emmanuel Macron, façonné comme lui aux grandes écoles et par son ambition présidentielle, se retrouvait à la tête d'une formation famélique, moribonde. Et voilà que François-Xavier Bellamy a paru !
Sur le papier, évidemment, propulser un philosophe trentenaire et versaillais, même pas membre du parti, comme tête de liste aux élections européennes pouvait sembler pour le moins hardi, en tout cas déconcertant. Force est de constater qu'au contraire l'entrée en campagne, savamment orchestrée depuis plusieurs jours, est une réussite. Un cas d'école à enseigner dans les instituts de communication.
François-Xavier Bellamy n'avance pas masqué : il est chrétien. Diable ! Et ceux qu'on a appelés les pères fondateurs de l'Europe, le Français Robert Schuman, l'Allemand Konrad Adenauer, l'Italien Alcide De Gasperi, ils étaient quoi ? Reprécisons-le aux amnésiques qui prolifèrent sur les réseaux de notre époque sans tête : ils étaient les représentants de l'un des plus grands courants politiques de l'après-guerre : la démocratie chrétienne.
Oui, mais voilà. « Il y a plusieurs pièces dans la maison du Père », comme dit l'évangile de Jean, et François-Xavier Bellamy occuperait celle de droite. Il est catholique conservateur, assurément, traditionaliste, selon certains journalistes qui le clament à longueur d'ondes, alors que cela reste à prouver : le nouveau héraut de la droite européenne ne s'est jamais prononcé pour le retour de la messe en latin, à notre connaissance. Mais les archives, opportunément distillées, sont exhumées, et montrent un Bellamy qui a participé aux rassemblements de la Manif pour tous – comme la plupart des dirigeants de la droite à l'époque –, qui fut membre des Veilleurs, collectif de jeunes chrétiens sur les questions sociétales, et hostile – « à titre personnel » – à l'avortement.
DE PLUS EN PLUS D'AVORTEMENTS TARDIFS AU ROYAUME-UNI : UNE BANALISATION DE L’IVG
synthèse de presse bioéthique de genethique.org
Depuis cinq ans, 15 000 fœtus britanniques ont été avortés en fin de grossesse. Le secrétaire d’Etat à la Santé et aux Affaires sociales vient de révéler les statistiques sur les avortements tardifs au Royaume-Uni. Les avortements dits « tardifs » sont pratiqués après la 20ème semaine de grossesse. Là-bas, l’avortement est autorisé jusqu’à la naissance en cas de handicap, trisomie ou autre malformation fœtale.
Ce nombre augmente depuis cinq ans : 2 753 en 2013, 3 564 en 2017. Soit une augmentation de 30% en cinq ans, pour un total de 14 996 avortements. Parmi les bébés avortés en 2017, 3 314 l’ont été à cause d’un « risque que l'enfant naisse gravement handicapé ». Rien que pour la trisomie 21, le nombre d’avortements a augmenté de 50 % en dix ans[1], « malgré une prise de conscience plus positive des personnes vivant avec cette maladie ». Et le personnel médical fait état d’une pression très forte sur les parents pour effectuer les dépistages prénataux, puis, en cas d’anomalie fœtale, pour avorter.
Pourtant « des études montrent que les parents ne regrettent presque jamais de porter à terme un bébé qui va mourir »[2]. Sans compter, que malgré des avortements tardifs, de plus en plus d’enfants naissent vivants[3]. Si aucune statistique n’est établie sur le sujet, le Royal College of Obstetricians and Gynaecologists a rédigé plusieurs pages sur la façon de gérer cette question.
A vingt semaines de grossesse, le cerveau du fœtus fonctionne déjà, et son cœur bat. Il a des cheveux et des ongles, sa mère sent ses coups de pieds et son hoquet. Il est même capable de réagir à des stimuli douloureux. A cet âge, personne ne peut affirmer que le fœtus n’est qu’un amas de cellules. L’augmentation des avortements à ce stade avancé témoigne d’une « normalisation de l’avortement », qui est un « signe inquiétant » de la façon dont la mort devient une « solution médicale ».
Voir aussi : "Interruption Médicale de Grossesse" : vers un eugénisme assumé
Sources: SPUC (24/01/2019) -15,000 babies killed in late term abortions in 5 years
D'Hélène Ginabat sur zenit.org :
Panama 2019: «C’est dans le confessionnal que j’ai compris le drame de l’avortement», confie le pape
Conférence de presse dans l’avion Panama-Rome
« C’est dans le confessionnal que j’ai compris le drame de l’avortement », a confié le pape François à la presse international dans le vol du retour de Panama (27-28 janvier 2019) où le pape a passé -cinq jours (23-27 janvier) pour la Journée mondiale de la jeunesse. Il parle de l’importance de « la réconciliation avec l’enfant non-né ».
Andrea Tornielli, directeur éditorial du Dicastère pour la communication, propose une synthèse des paroles du pape pendant cette conférence de presse de 50 minutes, dans les colonnes de Vatican News en italien ce lundi 28.
Le pape répond à des questions sur avortement, abus, et le Venezuela: « Pour comprendre le drame de l’avortement, il faut rester dans le confessionnal et aider les femmes à se réconcilier avec leur enfant non né. »
Voici la réponse complète à la question sur l’avortement.
AB
Pendant le Chemin de Croix, un jeune a prononcé des paroles très fortes sur l’avortement : « Il y a une tombe qui crie au ciel et qui dénonce la terrible cruauté de l’humanité, c’est la tombe qui s’ouvre dans le ventre des mères… Que Dieu nous accorde de défendre la vie avec fermeté et de faire que les lois qui tuent la vie soient annulées pour toujours ». C’est une position très radicale. Je voudrais vous demander si cette position respecte aussi la souffrance des femmes qui sont dans cette situation et si elle correspond à votre message de miséricorde.
Le message de la miséricorde est pour tous, y compris pour la personne humaine en gestation. Après cet échec, il y a la pure miséricorde. Mais une miséricorde difficile parce que le problème n’est pas de donner le pardon, mais d’accompagner une femme qui a pris conscience qu’elle a avorté. Ce sont des drames terribles. Lorsqu’une femme pense à ce qu’elle a fait… Il faut être dans le confessionnal, là tu dois donner la consolation et c’est pour cela que j’ai accordé à tous les prêtres la faculté d’absoudre l’avortement par miséricorde.
Bien souvent, mais toujours, elles doivent « rencontrer » leur enfant. Moi, très souvent, quand elles pleurent et qu’elles ont cette angoisse, je leur conseille ceci : ton enfant est au ciel, parle avec lui, chante-lui la berceuse que tu n’a pas pu lui chanter. Et là, se trouve un chemin de réconciliation de la maman avec son enfant. Avec Dieu, la réconciliation est déjà là, Dieu pardonne toujours. Mais elle doit aussi élaborer ce qui s’est passé. Le drame de l’avortement, pour bien le comprendre, il faut être dans un confessionnal. Terrible. »