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Ethique - Page 261

  • Quand le Vatican s'attaque aux excès de la finance

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le Vatican s’attaque aux excès de la finance

    La Congrégation pour la doctrine de la foi et le Dicastère pour le développement humain intégral ont publié jeudi 17 mai un document sur les questions économiques et financières.

    Ce texte inédit s’attaque de façon directe, vigoureuse et experte aux excès de la finance mondiale.

    « Libor », « credit default swap », « titrisation », « fixing », « marchés offshore », « stakeholders »… : les termes employés dans le document Œconomicae et pecuniariae quaestiones publié jeudi 17 mai par le Dicastère pour le développement humain intégral et la Congrégation pour la doctrine de la foi sont loin du vocabulaire habituel de l’ancien Saint-Office.

    Une charge contre « les égoïsmes et les abus » de la finance

    Certes, le gardien du dogme a aussi en charge les questions de morale, mais force est de constater qu’il s’est plus intéressé, ces dernières décennies, à la sexualité ou à la bioéthique qu’aux excès de l’économie et de la finance. C’est effectivement une charge sans précédent contre « les égoïsmes et les abus » de la finance mondiale, qui ont atteint « une puissance de nuisance sans égal pour la communauté ».

    « Je ne connais pas suffisamment par cœur tous les documents de la Congrégation pour la doctrine de la foi pour dire s’il s’agit d’une première, mais il est vrai que ce thème n’a pas été très exploré », reconnaît son préfet, Mgr Luis Ladaria Ferrer. Tout en relevant que la Doctrine sociale de l’Église parle d’économie depuis le XIXe siècle, il concède une « nouvelle sensibilité » en la matière et le besoin que l’Église catholique s’exprime aussi davantage sur ces sujets.

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  • J'aime, je veux, je fais... : vraiment ?

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    De Liberté politique (François Billot de Lochner) : J'aime, je veux, je fais : vraiment ?

    La société se sexualise et se pornographie à une allure vertigineuse. Lutter contre ce fléau est un impératif. Le tout récent livre de Mgr Gobilliard et de Mme Hargot sur ce sujet capital est, au mieux, inopportun.

  • Pédophilie cléricale au Chili : tous les évêques sont démissionnaires

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    pape Francois 89485_pape-francois-pardon.jpgVenus rencontrer le pape en début de semaine, les 34 évêques du Chili ont annoncé leur démission collective ce vendredi quelques jours après la remise d’un rapport concernant des abus sexuels commis au Chili. Un acte "collégial et solidaire" selon Mgr Fernando Ramos, évêque auxiliaire de Santiago. Le site « Aleteia » revient sur la genèse de cette décision :

    « Le pape François avait annoncé dès jeudi des « changements » à court, moyen et long terme pour rétablir « la justice » au sein de l’Église chilienne. Ce vendredi, les 34 évêques chiliens ont remis collectivement leur démission entre les mains du pape François, « afin qu’il décide librement pour chacun d’entre nous », à l’issue de trois jours de réunion au Vatican. D’ores et déjà cette annonce secoue l’Église chilienne et plus largement l’Église toute entière.

    Mais pourquoi une telle décision ? Il faut remonter à janvier 2018 et le voyage du pape François au Chili pour apprécier cet évènement. Le déplacement du Saint-Père avait été marqué par des critiques de l’opinion chilienne à l’endroit de l’Église locale et du Pape lui-même sur la gestion des abus sexuels commis par des prêtres dans le pays. En réaction, le souverain pontife avait ordonné une nouvelle enquête, réalisée par Mgr Charles Scicluna. Celui-ci avait alors rendu un rapport de 2 300 pages.

    Lire aussi : Les évêques du Chili démissionnent collectivement

    Le 8 avril, une lettre de l’évêque de Rome aux prélats chiliens avait déjà mentionné des récits « crus, sans additifs ni édulcorants, de nombreuses vies crucifiées » par les abus commis par des membres du clergé. Il avait également déploré avoir commis lui-même de « graves erreurs d’évaluation et de perception de la situation » à cause d’un « manque d’information vraie et équilibrée ».

    « Inacceptables abus de pouvoir, de conscience et sexuels »

    Ces faits concernent en particulier, mais pas exclusivement, le père Fernando Karadima, vicaire de paroisse à Santiago dans les années 1970. Les premières dénonciations contre lui remontent à 2003, sans qu’il n’y ait d’enquête canonique avant 2007. C’est en 2010 que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait déclaré Fernando Karadima coupable et l’avait renvoyé de l’état clérical.

    Lire aussi : Mea culpa du Pape concernant les affaires pédophiles au Chili

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  • En Irlande : un référendum sur l’avortement sous pression

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  • Mgr De Kesel rappelé à l'ordre sur RCF

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    De RCF :

    Unions homosexuelles : Mgr De Kesel, ne soyez pas du monde!

    En voulant célébrer des unions homosexuelles accompagnées d'un temps de prière, Mgr De Kesel, primat de Belgique, est-il bien sûr d'être fidèle à l'enseignement de l'Eglise ?

  • Le message fort de Mgr Aupetit lors de la veillée pour la vie à Notre-Dame de Paris (16 mai)

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  • L'avortement, première cause de féminicide au monde

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    « L’AVORTEMENT EST LA PREMIÈRE CAUSE DE FÉMINICIDE AU MONDE »

     de genethique.org 

    « L’avortement est la première cause de féminicide au monde », c’est le slogan de la nouvelle campagne pro-vie à Rome, diffusée à quelques jours de la Marche Nationale pour la Vie italienne. L'association CitizenGO, à l'origine de cette « campagne de publicité choc », veut signifier que l’avortement est « l'une des principales violences faites aux femmes ».

    Cette campagne a commencé le 3 avril dernier par une affiche géante installée à proximité de la place Saint Pierre, que la municipalité a très rapidement fait enlever. Cette fois cependant,  « la mairie de Rome s'est déclarée incompétente, car il s'agit d'espaces publicitaires n'appartenant pas à la ville ».

    60 000 avortements ont été réalisés en Italie en 2017, selon les chiffres du Ministère de la Santé. Un chiffre en baisse notamment à cause du fort taux d’objection de conscience, 40 % selon l'hebdomadaire l'Espresso.

    Dans ce contexte, Virginia Coda Nunziante, Présidente de cette édition italienne de la Marche pour la Vie, a annoncé « que la mère de Vincent Lambert qui se bat en France pour empêcher que son fils ne meure de faim et de soif sur décision des médecins, a accepté notre invitation : elle viendra  à Rome à la Marche pour la Vie du 19 mai prochain pour nous donner son courageux témoignage » (cf. 70 spécialistes dénoncent une «euthanasie qui ne dit pas son nom» et demandent le transfert de Vincent Lambert dans une unité spécialisée ).

    Pour aller plus loin : Italie : une campagne pour augmenter la fécondité passe mal

    Sources: France Info, François Beaudonnet (15/05/2018) / Aleteia, Giovanni Marcotullio (10/05/2018) /

  • Finlande : ni euthanasie ni acharnement thérapeutique

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    LE PARLEMENT FINLANDAIS REJETTE L'EUTHANASIE ET S'ENGAGE POUR LES SOINS PALLIATIFS

     de genethique.org

    En Finlande, le Parlement a rejeté le projet de loi de légalisation de l’euthanasie à 128 voix pour et 60 contre. Il a retenu la proposition de la commission parlementaire des Affaires sociales et de la Santé qui « a proposé plutôt la création d’un groupe de travail national pour améliorer la législation des soins palliatifs ».

    Dans ce pays, les soins palliatifs remplacent « les traitements lourds qui n’améliorent pas la santé ni même le pronostic d’un patient » et, dans une perspective de fin de vie, les médecins ne cherchent pas à prolonger inutilement la vie. Ils agissent dans la perspective de soulager la souffrance sans chercher à provoquer ni hâter la mort du patient.

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (15/05/2018)

  • Quand le pape Léon XIII promulguait l'encyclique Rerum Novarum "pour la dignité des pauvres et le salut des riches"

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    L'encyclique Rerum Novarum - Pour la dignité des pauvres et le salut des riches

    Présentée par Laurent Verpoorten 

    Dieu dans l'Histoire

    Le 15 mai 1891, le pape Léon XIII publie l'encyclique Rerum Novarum considérée comme le texte inaugural de la doctrine sociale de l'Église catholique. Dans cette encyclique, qui traite largement de la question ouvrière, le souverain pontife dénonce de manière prophétique les dérives de la pensée socialiste et les excès du capitalisme.

  • Humanae Vitae a trouvé un défenseur : PierAngelo Sequeri

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  • Communiqué de presse de la FAFCE pour la Journée Internationale de la Famille

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    Communiqué de Presse | La Famille: le point de départ pour l'avenir
     

    Bruxelles, le 15 mai 2018
     
    Aujourd’hui a lieu la Journée Internationale de la Famille, avec une attention particulière donnée au thème formulé par les Nations Unies, “Familles et sociétés inclusives”. La famille est le premier lieu d’intégration, où la valeur de chaque personne peut être accueillie dans sa singularité. Une société inclusive commence avec la famille: c'est la cellule vitale de la société et chaque société a besoin de la famille pour être réellement inclusive.
     
    Dans une conférence de presse au Parlement Européen aujourd’hui, le Président de la FAFCE, Antoine Renard, a presenté la Résolution pour un printemps démographique, délivrée par le Conseil de Présidence de la Fédération lors de sa dernière réunion à Vienne. “Notre fédération - dit-il - souhaite faire prendre conscience de cette urgence silencieuse, demandant des politiques familiales au niveau national, qui prennent réellement en compte la contribution essentielle de la famille à la société”.
     
    Le Conseil de l’Union Européenne adoptera probablement la semaine prochaine ses Conclusions sur le rôle de la jeunesse par rapport au défi démographiqueLa FAFCE constate positivement que le Conseil se penche enfin sur cette question primordiale. Cependant, c’est étonnant de voir comment ce document ignore la politique familiale comme un enjeux et une clé pour sortir de la crise.
     
    Tout en respectant le principe de subsidiarité, il est urgent et essentiel que les leaders européens discutent sérieusement de cette situation complexe qu’est l’hiver démographique. Les membres de la FAFCE sont conscients de ces grands défis anthropologiques et considèrent la famille comme une solution, le lieu où la vie est premièrement accueillie et le point de départ pour l’avenir.
    Pour cette raison, la FAFCE soutient fortement le projet de loi pro-vie qui a été proposé par une initiative citoyenne législative en Pologne. La FAFCE soutient également la requête légitime des citoyens roumains d'un référendum sur le mariage. Pour cette raison elle a suivi avec grande inquiétude le cas de Alfie Evans au Royaume-Uni et toutes les mises en danger du droit à la vie de chaque personne dans le monde. Pour cette raison la FAFCE est très préoccupée par la proposition de loi qui vise à légaliser l’euthanasie au Portugal. Dans le même temps la FAFCE soutient pleinement la campagne “Love Both" en Irlande, en faveur d’un non au référendum du 25 mai prochain: un non catégorique au référendum pour dire un oui catégorique à la vie.
     
    Au cours de la Journée Internationale de la Famille, célébrons la famille pour ce qu’elle est vraiment: la cellule de base de la société qui génère la vie pour l’avenir de notre continent. Faisons face à cette réalité claire: aucun Etat membre n’a de taux de natalité suffisant. Élaborons une véritable politique familiale et renouons avec la culture de la vie dans notre continent.
     
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    La Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe (FAFCE) représente 22 associations locales et nationales: nous sommes la voix des familles d'une perspective catholique au niveau européen. La FAFCE détient un statut participatif auprès du Conseil de l'Europe et fait partie de la plateforme des droits fondamentaux de l'Union européenne.
  • "Aime, et ce que tu veux, fais-le" un livre de Thérèse Hargot qu'il ne faut vraiment pas confondre avec du saint Augustin !

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    De Constance Prazel, sur Liberté Politique, ces propos critiques qu'il est bon de lire au moment ou la chaîne KTO accueille sur son plateau le duo Hargot - Gobillard au sujet du livre d'entretiens qu'ils viennent de publier. Madame Hargot, en particulier, tient des propos assez choquants et pas vraiment en accord avec une vision catholique de la sexualité... :

    Aime et fais ce que tu veux...

    L’une des plus belles prières augustiniennes, tirée de son commentaire de l’épître de saint Jean, ou slogan soixante-huitard ? L’amour dont parle saint Augustin, c’est la dilectio, l’amour désintéressé qui vient de Dieu, et duquel rien ne peut sortir de mauvais. Malheureusement, il n’est pas sûr qu’il soit toujours interprété de la sorte.

    C’est sous une forme détournée, Aime, et ce que tu veux, fais-le, qu’une « accompagnatrice » en questions affectives et sexuelles, Thérèse Hargot, a choisi d’acclimater la maxime augustinienne pour son dernier opus, écrit en dialogue avec Mgr Emmanuel Gobilliard, évêque auxiliaire de Lyon.

    La jeune femme s’est fait une spécialité de s’adresser à un public bien sous tous rapports, en utilisant un langage d’une crudité absolue pour parler de sexualité, de vie conjugale, et d’éducation affective.

    Elle le sait : son discours plaît, parce qu’il présente tous les gages de la respectabilité, et « en même temps », expression du grand écart si conforme à la France de 2018 présidée par Emmanuel Macron, il assume une expression cash qui se veut sans tabou, pour donner ce qu’il faut de frisson d’interdit aux honnêtes gens. Que pourrait-on lui reprocher, puisqu’elle inclut habilement un évêque dans son opération de séduction ?

    L’entreprise pourrait avoir quelques mérites, si elle n’entretenait une permanente confusion des genres, sans mauvais jeu de mots. Un discours qui parle volontiers, voire de manière privilégiée aux catholiques (un gauchiste libéré estimera ne pas avoir besoin des conseils de Thérèse Hargot, et ne se reconnaîtra sûrement pas dans sa rhétorique). Un discours qui se nourrit, existe par le public catholique, comme en témoigne ses nombreuses interventions dans les diocèses, les établissements catholiques du secondaire ou du supérieur. Mais un discours, in fine, de défiance et de critique à l’égard de l’Eglise experte en humanité.

    Donner la parole à l’autre est une chose saine et indispensable.  A condition que cet autre se présente comme autre, en vérité, et non dans un culte de l’ambiguïté. Dans le livre de Thérèse Hargot, la vigilance est de mise, car on se retrouve dans une conversation vécue sur le mode de l’entre-soi, de « l’entre-catho », avec des propos  trop souvent en contradiction avec le discours de l’Eglise. L’on ne saurait suivre Thérèse Hargot, quand, confortablement installée dans un fauteuil à dialoguer avec une autorité ecclésiastique, elle nous explique que « heureusement que les religieuses ont la masturbation, », « seul moment où [leur] corps est touché, [leurs] pulsions évacuées, [leur] sexe considéré » ; ou bien qu’il est une « erreur » de vouloir moraliser ses pulsions ; ou même, à propos d’une jeune femme mariée qui trompe son mari avec son patron tout en restant avec son mari : « Bienheureux celles et ceux qui vivent de telles amours ! » Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a là de quoi semer le trouble dans les esprits, tout particulièrement dans ceux de la jeunesse, mais également dans ceux du monde adulte…

    Par son langage cru, par des raccourcis superficiels, par des affirmations catégoriques souvent peu fondées, Madame Hargot en arrive à désacraliser totalement ce qu’il y a de plus sacré chez l’homme, ce chef-d’œuvre de la Création qui consiste à donner la vie. Par son discours évacuant systématiquement toute notion de morale, et bien évidemment toute transcendance, son discours devient bassement techniciste et scientiste. Thérèse Hargot devrait pourtant le savoir : évacuer la morale crée l’amoralité, conduisant mécaniquement à l'immoralité. La plus belle intimité des personnes mérite mieux que cela...

    Aujourd’hui, le dialogue est devenu une vertu en soi, au détriment de l’approche par la vérité et la charité, qui seul peut mener à la conversion. Mais une formatrice en vie sexuelle et affective ne sera pas automatiquement une philosophe accomplie, une sexologue reconnue, ou un théologien affirmé, quand bien même elle dialoguerait avec un évêque… Sachons donc garder notre esprit critique sur des sujets aussi délicats, et ne pas prendre pour parole d’Evangile ce qui ne saurait bénéficier d’un imprimatur !