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Ethique - Page 323

  • "Amoris laetitia" sans langue de buis: une émission de KTO

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    JPSC

  • A Rome : un étrange climat ?

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    Lu ICI :

    Épuration à l’Institut Jean-Paul II

    La mise à l’écart brutale de Mgr Livio Melina, une des personnalités importantes de la Curie wojtylo-ratzinguérienne est symptomatique du climat romain de l’après Amoris lætitia.

    Livio Melina dirigeait un des lieux majeurs de feue la politique de « restauration », l’Institut Pontifical Jean-Paul II d’études sur le Mariage et la Famille. Cet organisme avait été fondé en 1981, dans le cadre de l’Université pontificale du Latran à Rome, comme une sorte d’Institut Humanæ vitæ. Son premier président avait été Carlo Caffarra, depuis archevêque de Ferrare puis de Bologne et cardinal. En 2002, lui avait succédé Angelo Scola, depuis archevêque de Venise puis de Milan et cardinal.

    En face, le Conseil pour la Famille, dirigé depuis 2012 (une des désastreuses nominations de Benoît XVI) par Mgr Vincenzo Paglia, aumônier de San Egidio, plus tard postulateur de la cause de Mgr Romero. Avec le cardinal Lorenzo Baldisseri, Mgr Bruno Forte, Mgr Semeraro, et quelques autres, Vincenzo Paglia a été l’un des organisateurs du torpillage de la morale catholique auquel on vient d’assister. Du coup, Melina est devenu l’homme à éliminer.

    Livio Melina, grand ami de Caffarra et jadis de Scola, de très solide ligne morale, dirigeait donc cet Institut dont les étudiants, à l’origine, se recrutaient majoritairement dans les rangs de l’Opus Dei et de Communion et Libération. Aujourd’hui encore, ils sont tous de jeunes clercs classiques, bien formés à la théologie morale.

    Amoris lætitia a cependant introduit la zizanie dans le monde qui entoure l’Institut. À l’étonnement général, le philosophe Rocco Buttiglione, professeur émérite, est devenu pro Amoris lætitia, ce qui a provoqué un débat public avec son confrère Joseph Seifert, le critiquant, pour faire bref, sur le thème : jusqu’ici, en 2000 ans de christianisme, jamais la fornication et l’adultère n’avaient été qualifiés de conformes dans certains cas à la volonté de Dieu.

    Mais il était impossible que Paglia, l’anti-Melina puisse recevoir la barrette cardinalice. Mis en examen en 2015 pour association de malfaiteurs, entrave à une enquête, fraude contre la ville de Narni, ville d’Ombrie dont il a été l’évêque, exercice abusif du crédit, Mgr Paglia était accusé d’avoir utilisé indûment les fonds de son diocèse, déjà largement endetté (plus de vingt millions d’€). Par ailleurs, le personnage était trop manifestement peu sérieux pour figurer parmi une promotion cardinalice, même de nos jours. Du coup, au creux de l’été, le 15 août, le pape François l’a placé sur deux fauteuils dorés, celui de président de l’Académie Pontificale pour la Vie, et celui, créé pour lui sur mesure, de grand chancelier de l’Institut Jean-Paul II, d’où il pourra servir efficacement la cause de la morale amorislætitienne. Et le même jour, Mgr Melina, 64 ans, était remplacé à la tête de l’Institut Jean-Paul-II par Mgr Pierangelo Sequeri, 72 ans, qui n’a pas de compétences particulières en théologie morale, mais qui est, en revanche, un musicologue et un musicien de grande réputation.

    Le 27 octobre aura lieu le début officiel de l’année académique à l’Institut Jean-Paul II. Mgr Melina avait demandé au cardinal Sarah de présider cette ouverture. Comme on s’en doute, le cardinal a été prestement décommandé : c’est le pape en personne qui ouvrira l’année nouvelle de l’Institut reformaté.

    Il règne décidément un étrange climat dans les Palais et les Auberges pontificales. Les méthodes de gouvernement, disent les “opposants”, sont celles transplantées de Buenos Aires : court-circuitage systématique des canaux hiérarchiques, disgrâces et promotions surprenantes. Anecdotique, mais symptomatique, est le fait que des fonctionnaires ecclésiastiques de Curie reçoivent au petit matin un coup de téléphone du pape leur demandant tout à trac : « Pourquoi dis-tu du mal de moi ? » Et le clerc de sentir tout son avenir se dérober sous ses pieds. « C’est une ambiance morale de Corée du Nord, s’exclame un prélat » ! Sauf tout de même que l’“opposition” s’exprime beaucoup, malgré le mouchardage. Et même de plus en plus fort. Cette grogne qui monte est d’ailleurs l’une des explications du raidissement de François et de cette promotion progressiste monocolore de nouveaux cardinaux, qui a tétanisé, dit-on, jusqu’au secrétaire d’État.

  • France : la gauche s'acharne contre la liberté de choix des femmes

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    De Madeleine Bazin de Jessey sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Délit d'entrave numérique à l'IVG : l'incompréhensible acharnement de la gauche

    Crédits Photo: capture d'écran du site «ivg.net».

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Une nouvelle proposition de loi veut interdire les sites dits «anti-IVG». Pour Madeleine de Jessey, cette rétention d'informations, loin de libérer les femmes, les dépossèdent progressivement de toute liberté de choix.

    Madeleine de Jessey est agrégée de Lettres classiques. Porte-parole de Sens Commun, elle est déléguée nationale des Républicains en charge des programmes de formation.

    On l'apprenait il y a dix jours: la mesure par laquelle Laurence Rossignol entendait régler leur compte aux sites «anti-IVG» était rejetée par le Sénat, qui jugeait l'amendement en question sans lien direct ou indirect avec le projet de loi dans lequel la ministre avait taché de l'inclure. L'affaire aurait pu s'arrêter là. C'était sans compter sur l'opiniâtreté du ministre et de ses acolytes, qui reviennent à la charge avec un nouveau texte.

    Nous étions prévenus, Bruno Le Roux l'avait annoncé il y a une semaine: son groupe (PS) déposerait «très rapidement» une proposition de loi «afin d'élargir le délit d'entrave à l'interruption volontaire de grossesse aux sites internet de désinformation sur l'avortement». Il préconisait même «un examen de la future proposition de loi en procédure accélérée» - tant qu'à faire, sur des sujets aussi anodins que l'interruption volontaire de grossesse ou la liberté d'expression en France, autant aller vite en besogne ; pour un peu, Bruno Le Roux supprimerait aussi le délai de réflexion préalable au vote des lois à l'Assemblée. De fait, le texte promis ne s'est pas fait attendre: Catherine Coutelle, députée PS de la Vienne, a déposé ce matin une proposition de loi visant à «l'extension du délit d'entrave contre l'interruption volontaire de grossesse» afin de rendre illégaux les «sites anti-IVG».

    Cette qualification de «sites anti-IVG», reprise sans le moindre discernement par les principaux médias, est pourtant l'arme la plus habile de Laurence Rossignol et de ses satellites. L'expression suggère en effet que ces sites seraient hostiles à la loi Veil et s'efforceraient d'entraver le droit à l'avortement. Mais qu'en est-il vraiment? Considérons les adresses que la ministre accuse des maux présentés plus haut: ivg.net, sosbebe.org, Testpositif, Parlerdemonivg, les survivants… Aucun ne condamne ni ne conteste le recours à l'avortement Comme l'observait Dominique Reynié, professeur à Sciences Po, dans une tribune remarquable d'objectivité, «sauf procès d'intention, on ne trouve pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable» ; de fait, leur objectif est moins de dissuader les femmes d'avorter que de leur permettre de poser un choix libre qui ne génère pas de regrets, notamment en leur fournissant une information que le site officiel du gouvernement se refuse obstinément à apporter sur les conséquences d'une IVG et les alternatives à l'avortement, au cas où la jeune femme hésiterait à garder son bébé, comme c'est souvent le cas. Pour poser un choix libre, encore faut-il pouvoir initier une démarche de réflexion, de recul, de discernement ; ce que ces sites permettaient de faire, en complément salutaire du site officiel du gouvernement. Mais voilà: le gouvernement ne tolère pas qu'on puisse peser autre chose que le pour, de sorte que les intéressées n'auront bientôt plus ni liberté, ni droit à l'information. Ou comment maintenir les femmes dans une minorité dont on prétendait pourtant les extraire.

    Bien plus, la disposition prévue par ce nouveau texte de loi assimile le fait d'exprimer son opposition à l'IVG au fait d'empêcher physiquement une femme d'accéder à un établissement pratiquant une IVG, comme si la liberté d'expression d'une personne entravait la liberté physique d'une autre. En dehors de son caractère liberticide, le sophisme grossier sur lequel s'articule l'extension du délit d'entrave revient donc à considérer la femme comme un être mineur, incapable de réfléchir par elle-même, de se forger sa propre opinion ou de prendre de distance vis-à-vis du contenu d'un site web.

    C'est la désinformation sur l'avortement qu'il s'agit de condamner à travers ce délit d'entrave, nous rétorque-t-on. Mais de quelle désinformation parle-t-on? Est-ce désinformer les femmes que de parler des conséquences éventuellement lourdes d'une IVG en publiant les témoignages de jeunes femmes qui en ont fait les frais? Oui, nous dit le gouvernement, qui affirme sur son site web qu'«il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait à distance, plusieurs années après un avortement». Ou comment fermer les yeux sur la souffrance de milliers de femmes qui ont eu le mauvais goût de vivre une tout autre expérience. Est-ce désinformer les internautes, par ailleurs, que de réaffirmer leur droit de décider par elle-même et de résister aux pressions psychologiques ou physiques de leur famille, belle-famille ou conjoint dont elles sont encore trop souvent victimes? Faut-il rappeler le cas récent de Claire, néo-mayennaise de 39 ans, qui était licenciée par ses employeurs, il y a quelques semaines, parce qu'elle était enceinte? «Ce qui m'a le plus choquée, c'est quand ils m'ont dit que si je perdais mon bébé, ou si je décidais d'interrompre ma grossesse, ils me garderaient.» Si le gouvernement s'active avec une persévérance proche du fanatisme contre des entraves qui n'en sont pas, que fait-il pour protéger les femmes de ces situations de harcèlement qui se multiplient partout en France? La vérité, c'est qu'à force d'avoir voulu ériger l'avortement en un droit fondamental et sacrosaint, les ayatollahs de l'IVG, loin d'avoir libéré la femme, l'ont soumise à des pressions et à une rétention d'information qui la dépossèdent progressivement de toute liberté de choix.

    Au terme de ces remarques, qu'on pardonne à la pauvre femme que je suis d'avoir eu l'audace de raisonner sur un sujet qu'il eût été plus simple, sans doute, de résumer suivant les termes du gouvernement:

    La Réflexion, c'est l'Esclavage.
    La Libre Expression, c'est l'Entrave.
    L'Avortement, c'est le Chemin.

  • Aux Pays-Bas : l'aide au suicide après "une vie accomplie" ?

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    D'Alliance Vita.org :

    Pays-Bas: l’aide au suicide après « une vie accomplie » ?

    Les Pays-Bas envisagent d’autoriser l’aide au suicide pour les personnes âgées qui ont le sentiment d’avoir « accompli » leur vie, même si elles sont en parfaite santé.

    Les ministres de la santé et de la justice ont adressé une lettre en ce sens au Parlementdans laquelle ils expriment que « les personnes qui pensent, après avoir mûrement réfléchi, avoir achevé leur vie, doivent, sous de strictes conditions et selon des critères très précis, être autorisées à finir leur vie d’une manière qui leur semble digne ». Les personnes concernées « ne voient plus de possibilité pour donner un sens à leur vie, vivent mal leur perte d’indépendance, ont un sentiment de solitude », assure le gouvernement.

    Ce futur texte, qui n’est pas encore finalisé, ne concernerait que les personnes âgées, mais le gouvernement n’a pas évoqué d’âge spécifique. Un « assistant à la mort », une personne avec une éducation médicale et des formations spécifiques, devra autoriser la procédure après avoir exclu qu’un traitement puisse effacer ce « souhait de mort ». Le processus sera examiné après le décès par une commission spécialisée.

    Plusieurs partis de l’opposition ont critiqué le projet, craignant qu’un éventuel texte conduise à « une pression sur les autres personnes âgées qui vont se sentir de trop dans la communauté ». Certains Néerlandais éprouvent la même inquiétude évoquant « les personnes fragiles, solitaires, désespérées ».

    Les Pays-Bas ont légalisé l’euthanasie en 2002. Les dispositions mises en place sont régulièrement sujettes à interprétations et génèrent des polémiques, en particulier concernant l’euthanasie des personnes souffrant de maladies mentales ou de démence, et celle des enfants à partir de 12 ans.

    Depuis que l’euthanasie est légalisée, leur nombre ne cesse d’augmenter : en 2015, les Pays-Bas ont enregistré 5.516 cas d’euthanasies, soit 3,9% des décès dans le pays, contre 3.136 cas cinq ans plus tôt. Parmi ces personnes, plus de 70% souffraient de cancer et 2,9% de maladies psychiatriques ou de démence.

    Pour Henri de Soos, Secrétaire général d’Alliance VITA :

    « Ce pays est sur une pente glissante. La légalisation de l’euthanasie imprègne inévitablement la culture de fin de vie d’un pays. Il est inquiétant de voir que selon un sondage publié début 2016, 64% des Néerlandais seraient favorables à la mise à disposition d’une « pilule de fin de vie » ! Selon ce projet de loi, les personnes pourraient demander le suicide assisté, sans aucune raison médicale, seulement en démontrant que leur opinion est mûrement réfléchie, et que leur vie est terminée ? Il y a urgence qu’un sursaut éthique s’exprime pour accompagner et soutenir les personnes seules, âgées, dépendantes. Celles-ci ont certes besoin d’aide, mais il est indigne d’une société de n’avoir que le suicide à proposer comme solution à leurs difficultés.

  • A quoi sert « Amoris laetitia » ?

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » (extrait) :

    « ROME, le 14 octobre 2016 – Dès les premières lignes d’"Amoris lætitia", le pape François l’a dit clairement  : "dans l’Église une unité de doctrine et de praxis est nécessaire, mais cela n’empêche pas que subsistent différentes interprétations de certains aspects de la doctrine ou certaines conclusions qui en dérivent".

    Par conséquent "dans chaque pays ou région, des solutions plus inculturées, attentives aux traditions et aux défis locaux, peuvent être cherchées ".

    Et en effet c’est bel et bien ce qui se produit, au vu et au su de tout le monde. Dans chaque région, dans chaque diocèse, dans chaque paroisse, chacun applique "Amoris lætitia" comme il l’entend.

    Par exemple, à Rome, dans le diocèse du pape, le cardinal vicaire Agostino Vallini a décidé – avec l'approbation de son supérieur direct – que les divorcés remariés pourront, avec l’autorisation de leur confesseur, recevoir la communion même s’ils ne vivent pas "dans la continence", c’est-à-dire comme frère et sœur, "si ce choix est difficile à pratiquer pour la stabilité du couple" :


    > Buenos-Aires et Rome. D’après François, ce sont les diocèses modèles

    En revanche, à Florence, il n’en est pas de même. Samedi 8 octobre, le cardinal Ennio Antonelli, ancien président du conseil pontifical pour la famille et spécialiste estimé en la matière, a dicté aux prêtres de ce diocèse – en plein accord avec le cardinal Giuseppe Betori, archevêque du lieu – des lignes directrices pour l'interprétation et l'application d’"Amoris lætitia" qui sont dans la parfaite continuité du magistère de l’Église de toujours et qui, par conséquent, ne permettent pas l’accès à la communion aux divorcés remariés qui vivent "more uxorio", sauf dans un cas très particulier déjà prévu par la théologie morale classique, c’est-à-dire le "cas difficile où l’on constaterait l’absence temporaire d’une ferme volonté en ce qui concerne la continence sexuelle".

    De quelle manière cette exception apparente est abordée et résolue : c’est ce que l’on peut voir dans les lignes directrices proposées par le cardinal, qui sont reproduites partiellement ci-dessous.

    Cependant il faut préalablement mentionner le fait que, jeudi 13 octobre, Antonelli a également proposé aux prêtres du diocèse de Trieste cette interprétation qu’il donne d’"Amoris lætitia". Et qu’il va aussi le faire dans d’autres diocèses, au cours des semaines à venir…

    De plus le texte intégral de ces lignes directrices est disponible, en cinq langues, sur le site du Pontificium Consilium pro Familia, à la disposition de quiconque voudra l’utiliser, partout dans le monde … »

    > "Amoris laetitia": pour l'interpretation et mise en oeuvre

    Tout l’article ici :  À Rome oui, à Florence non. Voici comment "Amoris lætitia" divise l’Église »

    Le péché mignon de l’Eglise catholique c’est de vouloir tout réguler…même pour déréguler.

    JPSC

  • Quand les Pays-Bas dérivent

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    PMA, EUTHANASIE : DÉRIVE DES PAYS BAS

     de genethique.org :

    Au Pays-Bas, la limite d’âge des femmes pour une FIV avec don de gamètes ou décongélation de ses propres ovocytes, va passer de 45 à 50 ans. Jusque-là, la loi imposait la limite de 45 ans pour les FIV, et 43 ans pour les prélèvements d’ovocytes. L’extension proposée par la ministre de la santé Edith Schippers s’appuie sur un avis de l’association néerlandais pour l’obstétrique et la gynécologie. Elle ne concerne pas la prise en charge de la procédure : « après 45 ans il n’y aura plus de remboursement possible ». La ministre estime que « les femmes bénéficieront ainsi de quelques années de plus pour réaliser leur désir d’enfant », et que cette mesure permettra d’ « éviter le tourisme procréatif vers des pays plus laxistes en terme de limite d’âge ».

    Par ailleurs, le gouvernement néerlandais a l'intention d'élaborer une loi qui légaliserait le « suicide assisté » pour les personnes estimant avoir « fini leur vie», mais qui ne sont pas nécessairement en phase terminale. L’euthanasie est légale depuis 2002 aux Pays Bas pour les patients « souffrant de douleurs insupportables sans espoir de guérison » atteints de maladies en phase terminale mais aussi de maladies mentales et de démence. Les ministres de la santé et de la justice ont déclaré que « les gens qui ont une opinion mûrement réfléchie que leur vie est terminée, doivent, en vertu de critères stricts et minutieux, être autorisés à terminer leur vie d'une manière digne pour eux ». Ils n’envisagent pas de définir un « âge seuil ».

  • Les risques potentiels de la pilule du lendemain

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    Du bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : risques potentiels de la pilule du lendemain 

    Un courrier DHPC (Direct Health Care Professionnal Communications), diffusé sous l’autorité de l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé), a récemment été envoyé aux professionnels de la santé afin de les informer de risques potentiels liés à l’utilisation du lévonorgestrel (Norlevo) ainsi que des recommandations pour limiter ces risques.

    Mieux connu sous le nom de « Pilule du lendemain », le Levonorgestrel (LNG) fabriqué par la firme Mithra à Liège (Postinor) et par Sandoz (Levodonna) à Vilvoorde, est un produit qui a pour but d’empêcher la survenue d’une grossesse après un rapport sexuel. Il doit être pris endéans les 72 heures qui suivent un rapport sexuel non protégé ou en cas d’échec d’une méthode contraceptive.
    Outre le fait de mentionner que la pilule du lendemain ne marche pas toujours, la mise en garde publiée souligne que certains médicaments réduisent encore son efficacité et que dans ces cas, il convient de doubler la dose de LNG. Mais là encore, son efficacité n’est pas garantie.

    Le courrier invite les médecins à suivre les patientes concernées car « il est d’autant plus impératif de mettre fin à la grossesse que ces médicaments pourraient avoir un effet tératogène », c’est-à-dire susceptible de provoquer des malformations chez les enfants dont la mère a été traitée pendant la grossesse.

    A noter que la pilule du lendemain est en vente libre dans les pharmacies et gratuite pour les jeunes de moins de 21 ans, et peut être obtenue sans prescription médicale.

    A noter que lorsqu’il a fallu décider de rendre ce produit disponible, plusieurs personnalités politiques dont le Dr. Patrik Vankrunkelsven  et Mia De Schamphelaere se sont prononcés pour un accompagnement personnalisé qui serait assuré soit par les médecins, soit par les pharmaciens, vu la malignité potentielle d’un tel produit.

    (Voir leurs interventions ICI ) Force est de constater que cela n’est plus d’actualité.

    Source : AFMPS 

  • Des chrétiens français opposés à l'installation de camps de migrants

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    Des chrétiens s’opposent à l’installation d’immigrés (source)

    Voici un texte rédigé par un groupe de chrétiens de diverses paroisses de Versailles (Notre-Dame, Saint-Louis, Sainte-Jeanne-d’Arc, Immaculée-Conception, Notre Dame des Armées) qui ont entrepris de faire un point sur la question, attentifs au Magistère de l’Église, et qui prennent parti dans les débats en cours, conscients de leur responsabilité spécifique de laïcs dans l’Église. « Les laïcs, rendus participants de la charge sacerdotale, prophétique et royale du Christ, assument, dans l’Église et dans le monde, leur part dans ce qui est la mission du Peuple de Dieu tout entier » (concile Vatican II : Décret sur l’apostolat des laïcs) :

    Nous sommes chrétiens. Nous croyons que le Christ est le Maître de l’Histoire. Nous savons que, si elles n’étaient pas secouées par l’immigration massive déjà vécue depuis quelques dizaines d’années, nos vieilles sociétés fatiguées se seraient doucement assoupies: vieillards attentifs à protéger leur capital, foyers avec un ou deux enfants, garçon ou fille, appelés à faire de bonnes études et à décider s’ils veulent plus tard rester garçon et fille ou devenir l’inverse.

    Nous sommes des chrétiens engagés de façons diverses dans la société, dans notre époque.

    Certains d’entre nous accompagnent des jeunes issus de l’immigration, des Samir, Jamel, Kacem…, dans leurs projets scolaires et professionnels. Nous sommes conscients de l’ampleur du travail social requis pour assurer la bonne intégration de ces jeunes dans la société, et du faible nombre d’ouvriers.

    Nous avons dans notre entourage des personnes qui se sont chargées de l’accueil de familles de migrants du Moyen-Orient.

    Non, il n’est pas possible pour des chrétiens de limiter les fondements de leur position sur l’immigration à ces deux seuls textes bibliques : « cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous » et : « J’étais un étranger et vous m’avez accueilli. » D’ailleurs, il s’agit dans ces textes de « cet immigré » et d’« un étranger », c’est-à-dire deux individus déterminés, et non pas d’une masse de personnes provenant de quinze pays différents, aux motivations diverses, sans que l’on sache de chacun la raison particulière de sa migration : véritable persécution ouvrant droit au statut de réfugié, fuite devant la difficulté à faire son devoir dans un pays en guerre, attirance pour un pays développé, désir de tenter l’aventure…

    Avons-nous perdu le contact avec le réel ? Nous croyons-nous capables d’assurer un avenir à toutes ces personnes, avec nos 5 millions de chômeurs, nos 2 200 milliards de dettes, nos usines qui ferment, nos agriculteurs qui n’ont plus de quoi vivre, l’explosion de la violence, nos départements asphyxiés par les demandes sociales, notre enseignement à la dérive, nos difficultés à intégrer les familles issues de l’immigration africaine qui représentent au moins 20 % de la population ?

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  • Les relations humaines à la lumière de l’Évangile,

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    Du P. Simon Noël sur son site web, un article à paraître dans la revue russe Radouga :

    regard.jpgAmour de Dieu et de nos frères

    Dans sa première épître, l'apôtre Jean a ces mots très clairs : Celui qui dit : « J'aime Dieu », et qui hait son frère est un menteur. Car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit ne peut aimer Dieu qu'il ne voit pas. C'est là le commandement que nous tenons de lui : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère (1 Jn 4, 20-21).

    C'est donc nos relations avec les autres qui prouveront l'authenticité de notre relation à Dieu.

    Voyons dès lors ce que nous devons faire pour assainir notre vie relationnelle, dans la lumière de l’Évangile. Jésus nous enseigne que c'est de l'intérieur, du cœur de l'homme que proviennent les mauvaises pensées, les mauvais désirs et toutes les fautes extérieures, commises avec la langue ou les membres du corps qui en découlent. Nous devons donc commencer par purifier notre intérieur, notre cœur.

    Ne pas juger

    La première chose, celle qui va finalement conditionner le reste, c'est d'éviter tout jugement sur les autres. Or notre tendance spontanée est de porter une foule de jugements sur ceux avec qui nous vivons. C'est plus fort que nous. Nous devons prendre conscience pour commencer qu'en émettant des jugements sur autrui, la plupart du temps nous nous trompons. Car nous n'avons jamais qu'une vue très partielle de la situation. Nous ne savons pas tout, et même peu de choses en définitive. C'est donc en soi une erreur grave que de juger. Le jugement appartient à Dieu seul, car lui, il sait absolument tout. En outre Jésus a dit qu'il était venu non pour juger mais pour sauver. Le regard de Dieu sur tout homme n'est pas un jugement de condamnation mais un regard d'amour et de miséricorde. Dieu hait le péché mais a compassion du pécheur. Certes à la fin il y aura un jugement, jugement particulier à la fin de toute vie humaine, jugement général à la fin des temps. Mais avant que vienne ce jugement, nous sommes toujours dans le temps de la miséricorde. Si la miséricorde divine nous est inlassablement proposée tant que dure notre vie sur terre, nous devons aussi pour notre part pratiquer cette même miséricorde à l'égard de nos compagnons de route. La véritable attitude évangélique consiste au contraire à nous condamner nous-même et à excuser les autres, à nous reconnaître davantage pécheur que les autres.

    L’Écriture nous dit que la langue nous a été donnée pour bénir. Nous devons donc seulement nous abstenir de juger et de dire du mal, mais positivement nous devons prendre l'habitude de dire du bien des autres. Nous répandrons ainsi autour de nous un climat positif, serein et joyeux. En bénissant les autres, en disant sur eux des choses positives et constructrices, notre âme sera dans la lumière et notre joie intérieure sera de plus en plus réelle. En croisant une personne, nous pouvons prier pour elle et la bénir, en disant par exemple : « Seigneur, je te rends grâce pour N. Et je te demande de le (la) bénir ». 

    Artisans de paix

    Toutefois, dans la vie sur terre, tout cela n'est pas aussi simple. Parfois des tensions existent dans nos relations humaines. Nous sommes mal à l'aise avec certains. Nous pouvons être blessés ou froissés par certains. Des malentendus peuvent survenir. Certaines situations peuvent s'envenimer. Il faut alors faire une nette distinction entre la sensibilité et notre volonté intérieure profonde. La sensibilité est un domaine qui échappe en grande partie à notre volonté. Je souffre du mal qu'un autre m'a fait et je ne parviens pas à l'oublier. Je pense alors que je ne pardonne pas et je me sens coupable. Mais c'est une erreur. Le pardon n'est pas une affaire de sensibilité, mais de volonté. Je ne dois pas me culpabiliser de la blessure psychique qui est en moi. Par contre ma volonté doit rester dans la charité. Si je ne me venge pas et si je prie pour celui qui m'a fait souffrir, je puis être certain que je vis le pardon chrétien, même si dans mon ressenti, je continue à éprouver une antipathie naturelle pour la personne en cause. A la longue, la persévérance dans la prière pour nos « ennemis » finit par apaiser totalement notre âme et même l'antipathie finit par disparaître complètement. Il se produit alors ce qu'on appelle une guérison de la mémoire.

    L’Évangile nous demande d'être des artisans de paix et de réconciliation. Le sermon sur la montagne appelle ces artisans des fils de Dieu. Lorsque dans un groupe déterminé (une famille, un milieu de travail, une communauté paroissiale ou religieuse), il y a des divisions, des tensions internes ou l'apparition de petits clans, et que nous avons la chance de ne pas y être mêlés, notre rôle sera alors de travailler à l'apaisement et à la réconciliation. Quel magnifique apostolat ! Le monde et la société, et même la communauté chrétienne, sont pleins de conflits. Nous devons être des ferments de paix et de réconciliation là où le Seigneur nous a placés. Si nous prenons la ferme décision d'être des artisans de paix, pour vivre l’Évangile au jour le jour, le Saint-Esprit nous guidera et nous indiquera en temps voulu les voies pour semer la paix autour de nous. Il nous rendra inventifs et ingénieux dans cet apostolat.

    Qui est mon prochain ?

    C'est cette question qui a donné à Jésus l'occasion de nous donner la parabole du bon samaritain, dans l'évangile de Luc. La réponse est claire : mon prochain, c'est tout homme que je croise, sans distinction de race, de langue ou de religion. C'est donc évidemment en premier lieu les personnes avec qui je vis : ma famille, mes voisins, mes collègues, mes amis. Il y a là-dessus une mise en garde à formuler. Il peut exister une conception du prochain qui est abstraite, même si elle est universelle. On rencontre des personnes qui ont un idéal de l'amour de l'humanité entière et qui tiennent des propos généreux sur les hommes des pays lointains ou sur les migrants, et qui sont incapables en même temps d'avoir de vraies relations cordiales avec les personnes les plus proches. Leur amour est abstrait et non concret. Et l'amour idéal qu'ils ont pour l'humanité dans son ensemble n'est qu'une fuite par rapport à leurs devoirs réels et concrets vis-à-vis des gens de leur entourage. Internet peut dans ce domaine jouer un mauvais rôle, en privilégiant les relations virtuelles sur les relations réelles. On voit des internautes en contact à distance avec le monde entier et qui ignorent en même temps leur voisin de palier ou les gens de leur famille. 

    Liturgie et relations humaines

    Saint Thomas d'Aquin nous dit que le fruit premier de l'eucharistie, c'est l'unité du corps mystique de Jésus-Christ. Nous devons dès lors participer à l'eucharistie pour demander un accroissement de la charité fraternelle en nous. La liturgie nous éduque aussi à de bonnes relations entre nous. Car elle proscrit l'émotionnel et toute forme de sensiblerie. La liturgie nous éduque au sacré et au respect de l'intériorité d'autrui. Cela à condition que la liturgie observe les règles de l’Église et soit authentique. C'est ainsi que pour ce moment important et significatif qu'est le baiser de paix avant la communion, l’Église demande instamment que cela se fasse calmement et avec la dignité requise, et que ce rite ne se transforme pas une sorte de cirque ou de foire. L'un des aspects essentiels de notre amour du prochain est de favoriser chez lui une relation intérieure à Dieu qui soit profonde et calme. A l'église, par notre prière, notre silence et notre maintien, nous devons sauvegarder le caractère sacré de la liturgie et favoriser la prière de nos frères. Dans la vie quotidienne, nos relations avec les autres, pour être vécues dans une authentique charité, doivent être empreintes de certaines valeurs comme le respect, le silence et la discrétion.

    Conclusion

    Pour un chrétien, les relations humaines sont par nature divinisées. C'est le Christ qui est présent dans le frère. Il nous faut assister à la messe avec les mêmes attitudes et sentiments que nous aurions eus au calvaire. Il nous faut parler aux autres et agir envers eux, comme nous le ferions avec le Christ. C'est à cette condition seulement que nos relations humaines seront vécues dans la lumière évangélique. 

    Ref. Les relations humaines à la lumière de l’Évangile,

    JPSC

  • L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter

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    GPA AU CONSEIL DE L'EUROPE : UN REJET DÉFINITIF !

    Mardi 11 octobre, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a rejeté le projet de recommandation favorable à la GPA présenté par Petra de Sutter.

    Cette fois, le rejet est définitif. On se souvient des péripéties qui ont entouré ce projet : Petra de Sutter, gynécologue belge pratiquant la gestation par autrui, avait préparé un rapport favorable à cette pratique. Il proposait d’encadrer la maternité de substitution pour en empêcher les dérives, c’est-à-dire en admettre le principe. Après plusieurs reports, ce rapport fut examiné par la Commission des affaires sociales de l’APCE le 15 mars dernier, et rejeté.

    En outre, des députés soulevèrent la question du conflit d’intérêts, le rapporteur étant professionnellement impliqué dans l’activité en cause. Cependant, au lieu d’un vote à bulletin secret sur la question du conflit d’intérêts, c’est un vote à main levée qui fut organisé pour savoir s’il fallait un vote secret ! En raison de cette pirouette de procédure, le rapporteur ne fut pas dessaisi.

    Le rapporteur décida de soumettre une nouvelle version de son rapport, condamnant cette fois la maternité de substitution, mais seulement lorsqu’elle est à but lucratif. Cela revenait en réalité à accepter le principe de la gestation par autrui, en ne condamnant que l’aspect financier. Le but affiché, consensuel, était de protéger les droits des enfants nés de cette pratique notamment en reconnaissant la filiation à l’égard des commanditaires. Mais cela conduisait à entériner la maternité de substitution pratiquée à l’étranger sous prétexte de droit des enfants, autrement dit à placer les Etats qui refusent cette pratique devant le fait accompli en les obligeant à valider cette pratique.

    Annoncé en juin, ce rapport fut finalement examiné en Commission des affaires sociales le 21 septembre. De façon très inhabituelle, la Commission a rejeté le rapport et le projet de résolution, mais a adopté le projet de recommandation (deux députés opposés à la résolution durent quitter la salle au moment du vote sur la recommandation, faisant ainsi basculer la majorité, semble-t-il).

    Malgré l’intérêt de cette question pour l’ensemble de la société, les ONG concernées n’ont pas été auditionnées et l’ensemble de la procédure a été tenu secret : discussions de la Commission des affaires sociales à huis clos, projets de rapport confidentiels, comptes rendus laconiques et communiqués de presse partiels… Les manœuvres procédurales ont continué jusqu’à la fin : alors que le dernier examen en Commission devait avoir lieu le 11 octobre en début d’après-midi, l’ordre du jour a été modifié à la dernière minute pour avancer cet examen de plusieurs heures.

    Le 11 octobre, en Commission, deux amendements furent adoptés visant à interdire complètement la maternité de substitution.

    En séance plénière, ces amendements ont malheureusement été rejetés à une très courte majorité. L’Assemblée parlementaire du Conseil de d’Europe n’a pas été capable de condamner clairement une pratique manifestement contraire à la dignité humaine, ce qui est fort regrettable.

    Néanmoins, la proposition de recommandation portée par Petra de Sutter a été rejetée par 83 voix contre 77, alors qu’il aurait fallu une majorité des deux tiers pour l’adopter. Même si l’on peut regretter l’absence de condamnation ferme et explicite de la maternité de substitution sous toutes ses formes, l’Assemblée parlementaire ne s’est donc pas laisser aveugler et a rejeté définitivement le projet.

  • L’avortement n'est pas une liberté abstraite, mais bien un problème social et de santé publique exigeant une politique de prévention

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    Droit et prévention de l'avortement en Europe (source)

    Sous la direction de : Grégor Puppinck

    Auteur(s) : Christophe Foltzenlogel, Cherline Louissaint, Gérard Mémeteau, Jean-Pierre Schouppe, Claire de La Hougue

    Parution : novembre 2016

    Prix : 20  (format papier)

    EN STOCK, LIVRAISON EN 48H

    Parution le 15 novembre 2016

    Présentation

    Cet ouvrage étudie l’avortement sous divers aspects, parfois inédits, et vise à fournir les bases conceptuelles et juridiques à une politique de prévention de l’avortement. Il ne s’agit pas d’un plaidoyer opposant un « droit à l’avortement » de la mère au « droit à la vie » de l’enfant : cette dramatique dialectique entre liberté individuelle et dignité humaine est une impasse. La liberté et la dignité ne sont que trop souvent des mots, voire de simples slogans, qui recouvrent et dissimulent des réalités humaines sans les saisir pleinement.

    Ce livre se veut réaliste et se fonde sur une étude factuelle approfondie des causes et des conséquences de l’avortement. Celles-ci incitent à considérer l’avortement non pas comme une liberté abstraite, mais bien plus comme un problème social et de santé publique, exigeant une politique de prévention. Une telle politique était d’ailleurs voulue par Simone Veil qui refusait tout droit à l’avortement et n’entendait en tolérer la pratique que comme un moindre mal. C’est aussi et encore l’approche du droit international et du droit européen, l’un et l’autre offrant un support juridique solide à une politique de prévention, et même à un « droit de ne pas avorter ».

    Contre l’intention déclarée de Simone Veil, l’avortement est progressivement devenu non plus seulement une tolérance, mais une liberté. Ce changement de perspective a eu des implications profondes pour toute la société et a bouleversé l’ordre juridique au-delà de la question du contrôle des naissances : il affecte d’autres droits et principes, tels que l’interdiction des discriminations sexuelles et génétiques, les droits à la vie, à la liberté de conscience, ou encore à la liberté d’expression et de mani­festation. Chacun de ces aspects est étudié dans le présent ouvrage, avec une atten­tion particulière pour la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.

    La situation des femmes ne peut être réellement améliorée, et le droit retrouver sa cohérence, qu’en réintroduisant la question de l’avortement dans la perspective de la prévention concrète, par opposition à la liberté abstraite. C’est ainsi que plusieurs pays européens sont parvenus à réduire très sensiblement le recours à l’avortement.

    À propos des auteurs Afficher

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    Collection : Libre propos (ISSN 1639-1675)

    Support : papier

    ISBN : 978-2-84874-679-1

    Format : 160x240 mm

    Poids : 350g

    300 pages

  • Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera sous le signe de l’Islam

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    Islam et pratique médicale occidentale

    Le colloque annuel de la Société Médicale Belge St. Luc sera cette année sous le signe de l’Islam. Deux spécialistes du terrain introduiront le thème, chacun de leur point de vue :

    - le Père Charbel Eid, supérieur du Monastère Saint Charbel à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac et chrétien maronite du Liban : “La science et l’Islam, ce qui en découle pour la pratique médicale”. Cette conférence sera donnée en français.

    - Dr. Amal Marogy, spécialiste du monde arabe à l’Université de Cambridge : “l’Identité de l’Islam et la Culture occidentale : Comment le musulman ordinaire voit-il l’Occident et pourquoi ?” Cette conférence sera donnée en néerlandais.

    - Le Dr. Henri Marechal, médecin généraliste à Anderlecht montrera la pertinence de ce thème pour la pratique médicale (en néerlandais et français).

    Le colloque aura lieu le 15 octobre 2016 de 8h30 à 13h à l’Abbaye de Grimbergen, Kerkplein 1, salle Batenburg. Les frais de participation s’élèvent à 15 euros, à verser sur le compte bancaire BE22 4376 1125 6147 de la ‘Belgische Artsenvereniging Sint-Lucas’, Waasmunster. Accréditation demandée.

    Info : www.cathmed.be