Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 448

  • Euthanasie: à Bruxelles, des Veilleurs debout font barrage à la barbarie

    IMPRIMER

    Nous reprenons la note suivante sur Espérance nouvelle en raison de l'importance des recommandations concernant la discipline requise de la part des participants :

    Mise à jour concernant la discipline des participants à cette action pacifique.

    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".

    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le mercredi 9 octobre 2013.

    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bruxelles - en face du Parc royal, rue de la Loi):

    mardi 5 novembre 2013 à 18h30

    dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    ATTENTION

    Ce n'est pas une manifestation! Les manifestations doivent obtenir un accord préalable de la police.

    Nous respecterons la norme légale d'une distance minimale de 3 mètres entre chaque veilleur debout. Ainsi, nous agirons en toute légalité en évitant l'effet de rassemblement.

    Merci de respecter la distance et le silence pendant toute la durée de la protestation (sauf pour parler individuellement avec les passants qui souhaitent être informés sur les projets de loi et sur la pratique de l'euthanasie dans notre pays). Si vous souhaitez discuter par après avec d'autres veilleurs debout, veuillez quitter les lieux le plus rapidement possible. Tout attroupement devant le Sénat est à proscrire absolument.

    veilleurs debout, bruxelles, euthanasie, sentinelles, résistance, déments, sénat, dignité humaine

    Voir aussi:

    Extension de l’euthanasie débattue en Belgique : les citoyens veillent devant le Sénat

    L'euthanasie va toujours plus loin: des Veilleurs debout disent STOP à Bruxelles

  • Euthanasie et don d'organes : un conte de fées moderne où la mort est l'heureuse issue

    IMPRIMER

    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Euthanasie et don d’organes : ça vaut la peine !

    Déjà pratiquée en Belgique, l’euthanasie associée au don d’organes commence à intéresser les Néerlandais devant la demande « assez régulière » de patients qui veulent voir leur mort profiter à autrui  : une pratique « qui récompense les efforts engagés », titre un site d’informations destiné aux médecins.

    Il résume un article paru dans une revue scientifique, le Nederlands Tijdschrift voor Geneeskunde (Revue néerlandaise de la médecine), qui se penche sur le cas – qui n’est pas le premier aux Pays-Bas selon les auteurs Gert van Dijk, Ariane Giezeman, Fred Ultee et Raoul Hamers – d’un patient atteint d’une maladie neuro-dégénérative à évolution rapide mais qui n’a en aucune façon perdu ses esprits, et qui a obtenu de donner des organes dans la foulée de son décès.

    La description de l’affaire est révélatrice sur de nombreux plans. Aussi je vous en propose une présentation un peu détaillée.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • L'IVG et l'homosexualité ne sont pas des droits de l'homme reconnus en droit international

    IMPRIMER

    Friday-Fax-Header-French.jpg

    Wendy Wright (C-Fam) relate la fronde de nombreux gouvernements, lors d’une séance récente d’un sous-comité de l’Assemblée générale. Ceux-ci ont sévèrement condamné les nombreux appels lancés par la Haute Commissaire des droits de l’homme en faveur de droits internationaux spéciaux en faveur des personnes homosexuelles. Certains gouvernements se sont plaints du tapage permanent en faveur des droits reproductifs et de l’avortement.

    Les Etats nient l’existence d’un droit à l’IVG ou de droits spéciaux pour les homosexuels

    NEW YORK, 1er novembre (C-FAM) Quelques Etats dont la Russie, l’Ethiopie, la Pologne qui se sont exprimés au micro lors d’une rencontre diplomatique au siège de l’Onu, retransmise en direct sur internet, pour déclarer que l’IVG et l’homosexualité n’étaient pas des droits de l’homme reconnus en droit international.

    Les diplomates ont sévèrement critiqué l’obsession dont a fait montre le bureau de l’Onu pour les droits de l’homme à l’égard des droits des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles et transgenres (LGBT).

    La Russie a pris pour exemple un livret publié par le Bureau du Haut commissaire aux droits de l’homme (OHCHR), épicentre du militantisme LGBT à l’Onu. Le document de 60 pages, intitulé « Born Free and Equal » (nés libres et égaux) prétend faire la liste des « obligations juridiques fondamentales » regardant l’homosexualité. Par exemple, les Etats auraient l’obligation de créer une catégorie de droit d’asile bénéficiant aux personnes LGBT et aux couples homosexuels mariés.

    Lire la suite

  • John Elefante, ex-chanteur producteur de Kansas, chante contre l’avortement

    IMPRIMER

    Un ami nous partage une video et commente :

    http://www.gloria.tv/?media=519323

     

    C’est l’histoire d’une petite fille, Sami, sauvée de l’avortement in extremis. La petite Sami est devenue grande, c’est une vraie jeune fille, basketteuse de talent, chrétienne presbytérienne du MidWest, et John Elefante a de bonnes raisons de la connaître : c’est sa fille par adoption. Sami a atterri dans sa famille adoptive après que sa mère biologique a décidé de ne pas subir l’avortement où l’avait poussée la peur, le désarroi, la honte et l’abandon du jeune garçon qui ne voulait pas de sa responsabilité de père. Dans la vidéo, la maman-courage a 13 ans.Je ne sais si ce détail est vrai…

    Je vous laisse découvrir la vidéo, le texte ne me semble pas très difficile à comprendre et les images – très kitsch par moment, je vous l’accorde – sont parfaitement explicites.

    John Elefante, qui a obtenu de nombreux Grammy Awards au cours de sa carrière de chanteur et de producteur – à Nashville notamment – est chrétien et croyant. Cela explique la teneur du refrain pro-vie, qui l’emporte musicalement sur le refrain pro-mort de la chanson qui traduit le discours lénifiant des médecins s’apprêtant à tuer l’enfant que la jeune fille enceinte voit en rêve grandir et trouver le bonheur au sein d’une vraie famille :

    Alors le Seigneur commença à parler :
    Vous ne prendrez pas celle-ci, elle est à moi,
    Elle grandira et chantera mon Nom,
    Vous ne la prendrez pas, elle est à moi…
    Non, vous ne la prendrez pas cette fois !

    Et la jeune fille crie : « Je dois appeler ma Maman, qu’elle m’aide à trouver une famille pour mon enfant ! ». La suite, on la devine, la jeune fille s’échappe et fuit l’avortoir en courant – avec une petite fille qui l’enlace, puis sourit son merci, et disparaît.

    A la fin du clip, John et Sami Elefante parlent, lui pour dire sa gratitude éternelle à cette jeune fille qui a choisi la vie, elle pour rappeler qu’aux Etats-Unis, 3 500 enfants sont avortés chaque jour. Et ils renvoient vers un site d’aide aux futures mères, onlineforlife.org/Le site annonce 1.154 bébés sauvés


    Les paroles de cette belle chanson :

    Lire la suite

  • Connaissez-vous l’Union des Etudiants Catholiques de Liège ?

    IMPRIMER

    Affiche Union Image réduite.jpg

    À propos de l’ « Union »

    L’Union des Etudiants catholiques de Liège est l’un des plus anciens cercles inter-facultaires de l’« alma mater » liégeoise. L’association a vu le jour le 6 mars 1873.

    Cent quarante ans ont passé, et l'Union demeure : elle fonctionna sans aucune discontinuité depuis le jour de sa fondation et réunit au fil du temps des dizaines de sections s’intéressant à tous les aspects de la vie humaine. Constituée en association sans but lucratif, sa flamme, aujourd’hui plus modeste, brille encore pour les étudiants de demain, car c’est vers l’avenir que se porte désormais son regard.

    L'Asbl reconnaît et soutient actuellement trois sections: l'Ordre du « Torè » qui perpétue les traditions du folklore estudiantin liégeois ; le Cercle « Gustave Thibon » dédié au rayonnement de la pensée de cet étonnant philosophe autodidacte, poète et paysan (1903-2001) inspiré par l’œuvre de saint Thomas d’Aquin et de saint Jean de la Croix ; et plus récemment, le Groupe « Ethique Sociale », avec lequel l’Union organise désormais à l’Université des cycles annuels de lunch-débats animés par des personnalités du monde académique, politique, économique et social sur des questions actuelles de la vie en société.

    téléchargement (3).jpgProchaine rencontre : avec Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE dans le cadre d'un lunch débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » le mardi 26 novembre 2013 à 18h00 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 2 € pour les étudiants et 10 € pour les autres). L'inscription est obligatoire trois jours à l’avance par e-mail à info@ethiquesociale.org ou par téléphone au 04.344.10.89

     

    Le Cercle universitaire L'Union des Etudiants catholiques de Liège a une nouvelle page Facebook: 

    https://www.facebook.com/union.des.etudiants.catholiques.de.liege

     

  • Contenir l'euthanasie ? Une illusion.

    IMPRIMER

    Lu ICI :

    Etienne Montero: « C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie »

    PAR MARIE -MADELEINE COURTIAL / LE 4 NOVEMBRE 2013

    Etienne Montero est docteur en droit de l’UCL (Université Catholique de Louvain), professeur ordinaire à l’Université de Namur. Il est doyen de la Faculté de droit. Il a écrit en 2013 un livre intitulé: « Rendez-vous avec la mort: dix ans d’euthanasie légale en Belgique ». Nous lui avons posé des questions sur son livre et l’euthanasie.

    1) Etienne Montero, vous avez écrit un livre-bilan sur les dix ans de l’euthanasie en Belgique: « Rendez-vous avec la mort », pourquoi écrire ce bouquin ? Quelles ont été vos motivations ?

    Lorsqu’ont été « célébrés » les 10 ans de la loi sur l’euthanasie, quantité d’articles ont paru dans la presse pour dresser un bilan très flatteur de la loi : conditions légales parfaitement respectées, aucune dérive, aucun cas suspect transmis au ministère public… Ce triomphalisme a titillé mon esprit critique. L’occasion a aussi été un affidavit que j’ai été amené à rédiger, à la demande du Procureur général du Canada et du Procureur général du Québec, pour la cour supérieure du Québec. Une dame souhaitant être aidée à mourir contestait les dispositions pénales l’en empêchant. Il m’était demandé de rendre compte de l’expérience des 10 ans d’euthanasie légale en Belgique. Ce travail m’a fourni la trame de mon livre.

    2) Ses partisans déclarent que le cadre légal empêche toute dérive, est-ce la réalité sur le terrain ? Quel est le bilan réel après dix ans de légalisation d’euthanasie en Belgique ?

    Mon analyse est qu’il n’est pas possible de baliser l’euthanasie et d’en contrôler la pratique. L’euthanasie était envisagée comme une exception pour des cas limites et à des conditions très strictes. Aujourd’hui, on constate que les conditions sont appréciées très souplement par la Commission de contrôle. Là où est exigée une maladie grave et incurable, on se contente de « pathologies multiples », généralement liées au grand âge et dont aucune n’est en soi grave et incurable. La condition de souffrance physique ou psychique insupportable ne fait pas l’objet d’un vrai contrôle car, estime la Commission, la souffrance est une notion subjective. Dans les travaux préparatoires de la loi, on excluait l’euthanasie des malades psychiatriques, dépressifs et déments, alors que des euthanasies sont régulièrement avalisées par la Commission de contrôle dans de tels cas. On accepte que répond à la notion de souffrance, l’anticipation d’une souffrance future. On pourrait multiplier les exemples.

    3) Les derniers chiffres révélaient que le nombre de déclarations anticipées d’euthanasie avaient augmenté, n’y a-t-il pas un danger à faire une telle déclaration ?

    Aujourd’hui, une telle déclaration anticipée, qui a une durée de validité de cinq ans, ne peut être exécutée que si le patient, devenu incapable, est affecté d’une maladie grave et incurable et est en situation de coma irréversible. Le législateur avait été prudent, pour ainsi dire. Mais il y a des projets de loi visant à conférer une validité illimitée à  la déclaration anticipée et à permettre qu’elle soit appliquée à des personnes démentes, qui perdent progressivement leurs facultés cognitives ou la conscience de soi. Cela signifie qu’on laisse à d’autres une importante faculté d’appréciation, ce qui est une manière de s’orienter vers la possibilité de demander l’euthanasie d’autrui. Sérieux glissement en perspective.

    4) En général, les médecins sont-ils compréhensifs et réceptifs à une demande d’euthanasie ?

    Cela dépend des médecins et des « milieux médicaux ». Les demandes exprimées par les malades sont généralement écoutées et accueillies avec bienveillance, ce qui ne veut pas dire que tous les médecins sont prêts à y répondre positivement. Les partisans de l’euthanasie se plaisent à dire que la loi a libéré la parole. Mais le phénomène peut aussi s’expliquer par les progrès de la « culture palliative » qui porte à une plus grande attention et écoute, en Belgique et ailleurs.

    5) Les politiques belges s’apprêtent à l’étendre pour que les mineurs puissent y avoir accès, n’est-ce pas une pente glissante et dangereuse ?

    C’est très inquiétant. L’on sait que les douleurs physiques peuvent être adéquatement soulagées et rendues supportables aujourd’hui.  L’euthanasie est presque toujours demandée pour une souffrance d’ordre psychologique : lassitude de vivre, absence de perspectives… Croyez-vous vraiment que ce sont là des motivations d’un mineur ? S’il est correctement soigné, soutenu, accompagné, je ne crois pas qu’un mineur songe à demander qu’on le fasse mourir. Sauf à lui suggérer pareille issue. Je crains que l’offre crée la demande.

    6) Alors qu’en France, on tente de lancer le débat sur l’euthanasie et qu’on parle de suicide assisté, l’exemple belge ne devrait-il pas faire réfléchir ?

    Certainement, entrouvrir une porte, c’est accepter l’idée qu’elle s’ouvrira toujours davantage, que l’on ira d’élargissement en élargissement. C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie ou le suicide assisté dans des limites très strictes et en contrôler efficacement la pratique.

    Pour commander le livre: http://anthemis.be/index.php?id=154&tx_ttproducts_pi1[backPID]=154&tx_ttproducts_pi1[product]=3956&tx_ttproducts_pi1[cat]=25&cHash=23bb9751f8

  • Protection de l'embryon : plus d'un million sept cents mille signatures récoltées

    IMPRIMER

    UN DE NOUS : UN ÉLAN SANS PRÉCÈDENT EST NÉ EN EUROPE POUR PROTÉGER L’EMBRYON

    2 novembre 2013 (source)

    La collecte des signatures est terminée depuis le 1er novembre 2013 !

    Le comptage des dernières signatures reçues sur papier est en cours. Un chiffre plus précis sera communiqué le lundi 4 novembre.

    Déjà plus de 1,7 million de signatures en Europe pour protéger l’embryon.

    20 Etats membres ont atteint leur quota imposé par la Commission européenne quand 7 étaient nécessaires. La barre des 100 000 signatures a été dépassée en France.

    1er objectif atteint pour passer à la seconde phase : présenter l’Initiative contre le financement des programmes qui conduisent à la destruction d’embryons devant la Commission européenne et le Parlement européen dans les prochains mois.

    Un immense bravo à tous !

    (plus de détails dans deux jours)

  • Bruxelles, dimanche 3 novembre / Veilleurs Debout : la résistance continue

    IMPRIMER

    Veilleurs Debout: La résistance continue! 

     
    Photo
    Heure d'hiver oblige: on sera là dès 16h00Rejoignez-nous :)
    Maintenir la contestation, c'est vital.
    Les discussions concernant l'élargissement de la loi sur l'euthanasie en Belgique ont repris au Sénat le 9 octobre 2013.
    Citoyens, élus, législateurs, présidents de partis, sénateurs: ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ce qui se passait dans les hôpitaux et centres de "soins".
    En signe de protestation face aux projets de loi visant à élargir cette pratique aux mineurs et aux personnes démentes, les Veilleurs debout se posteront devant le Sénat belge (Place de la Nation 1, 1000 Bxs - en face du Parc royal, rue de la Loi)

    Dates suivantes à retenir:
     - dimanche 3 novembre 2013 à 16h
     - mardi 5 novembre 2013 à 18h30
     - dimanche 10 novembre 2013 à 16h

    Source: Espérance Nouvelle

  • Quand l'Agence européenne des médicaments prend fait et cause pour la pilule

    IMPRIMER

    Lu sur "Santé nature Innovation" (Jean-Marc Dupuis)

    Pilules : circulez, y a rien à voir !

    L'Agence européenne des médicaments a publié un communiqué le 12 octobre 2013 expliquant que « les bénéfices de tous les contraceptifs oraux combinés (COC) continuent d’être supérieurs aux risques ».

    Ce communiqué a été très largement relayé par la presse.

    L'Agence européenne des médicaments continue donc à recommander les pilules de 3e et 4e génération. Elle enfonce le clou après avoir déclaré, en mai dernier, être en faveur d'un maintien sur le marché européen de l'antiacnéique Diane 35, souvent prescrit aux adolescentes pour faire office de contraceptif.

    Ces médicaments augmentent pourtant fortement le risque d'embolie pulmonaire, de cancer du sein et de l'utérus.

    Pourquoi vouloir faire courir des risques aux femmes ?

    Pour les médicaments habituels, qui traitent un problème de santé, le rapport bénéfices/risques correspond aux chances de guérir par rapport au risque d'effets secondaires.

    Par exemple, si un médicament a 50 % de chance de soulager l'arthrose et 10 % de risque de donner mal à la tête, on jugera que le rapport bénéfices/risques est positif.

    C'est le rôle d'une agence comme l'Agence européenne du médicament d'éclairer le public sur ce point. Chacun peut ainsi choisir ses médicaments, sans dépendre de ce qu'affirme le fabricant.

    Mais la pilule n'est pas un médicament comme les autres.

    Lire la suite sur Santé Nature Innovation

  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

    IMPRIMER

    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Un enfant et... combien de parents, avez-vous dit ?

    IMPRIMER

    De José Ramos-Ascensão sur Europeinfos (COMECE)

    Un enfant et... combien avez-vous dit de parents ?

    La maternité de substitution est une question éthique et juridique en voie d'émergence au niveau international comme au niveau de l'Union européenne.

    Une “Etude comparative sur le régime applicable à la maternité de substitution dans les Etats membres de l'Union européenne”, commanditée par la commission parlementaire européenne des affaires juridiques, a récemment été présentée au Parlement européen ; en même temps, il a été annoncé que ce que l'on appelle le "tourisme de la maternité de substitution" est en augmentation en Inde et vient renforcer dans ce pays une industrie qui représente déjà quatre milliards de dollars.

    La maternité de substitution est une pratique par laquelle une femme (la mère porteuse) tombe enceinte dans l'intention de donner l'enfant à une autre personne (appelée le "parent d'intention") après la naissance. On établit une distinction entre la maternité de substitution traditionnelle et la maternité de substitution non-génétique, selon que l'on utilise ou non les ovules de la mère porteuse. Dans le premier cas, la mère porteuse est aussi la mère génétique de l'enfant. Dans le second cas, le parent d'intention peut également être ou non le parent génétique de l'enfant, selon que l'on utilise ou non les gamètes d'une tierce personne (en ce qui concerne le don de gamètes, que l'on appelle la fécondation in vitro hétérologue, voir notre article dans le numéro 146 d'europeinfos). Enfin, par de nouvelles techniques telles que le transfert pronucléaire, même le “matériel génétique” pourrait avoir pour origine plus d'un donneur, du moins en théorie.

    Vous ne vous y retrouvez pas dans les comptes ? C'est normal, il y a trop de “parents” pour un seul enfant, sans parler du mari ou du partenaire éventuel de la mère porteuse elle-même !

    Lire la suite

  • Des hommes, des femmes et... des neutres ?

    IMPRIMER

    D'Adélaïde Pouchol sur l'Homme Nouveau ("Ethique et tac") :

    Les hommes, les femmes et les neutres

    Certains enfants naissent « hermaphrodite », victimes d’une malformation physique qui fait que le bébé n’a pas de sexe biologique déterminé. Une épreuve terrible pour l’enfant et la plupart des parents que quelques discours imprégnés de la théorie du Genre n’aident pas à affronter la terrible réalité. Que faire ? Imposer à l’enfant un sexe déterminé ? Décider pour lui, parce que l’humanité est ainsi structurée et la vie en société avec elle, qu’il sera fille ou garçon et l’opérer en conséquence ? La difficulté est immense et les parents savent que quelque soit le choix qu’ils imposeront à ce bébé, il grandira avec une blessure profonde, comme tout autre personne née malade ou victime d’une malformation.

    En Allemagne entre en vigueur aujourd’hui une loi instituant un genre « neutre », qui fait suite à une déclaration de la Cour suprême reconnaissant à chaque individu le droit de vivre selon son « genre ressenti et vécu ». Le législateur entend répondre ainsi au problème de ces personnes dites « hermaphrodites » ou intersexuées, la loi n’autorisant pas pour l’instant les personnes sexuées normalement à faire usage de ce troisième genre. Nul doute que la France ira dans le même sens à plus ou moins long terme. En attendant, l’Allemagne vient de légiférer à partir d’une exception, de reconnaître l’hermaphrodisme comme un genre à part entière : le législateur considère donc la maladie – puisqu’il faut appeler les choses par leur nom – comme fondatrice de l’identité de la personne. Plus encore, si l’Allemagne entend aller jusqu’au bout de sa logique, il faudra ouvrir la possibilité de se déterminer comme neutre à tout le monde. Une personne née homme peut tout à fait se sentir un peu femme et un peu homme et revendiquer, au nom du « genre ressenti » qui fonde désormais la loi, de changer de genre administratif.

    Une véritable mascarade juridique qui, au delà de sa gravité sur le plan moral, rendra la vie en communauté de plus en plus complexe. Puisque l’on a imposé au nom de la parité des quotas de femmes aux entreprises, il faudra imposer aussi des quotas de « neutres ».  Et tant pis pour les patrons qui refusent ce genre d’aberrations. Les choses pourraient être d’autant plus rocambolesques que le genre étant désormais fluctuant, un « neutre » pourra un beau jour se déclarer « femme » et bouleverser la politique de recrutement de l’entreprise. Cela aura le mérite de créer de l’emploi en psychologie et ressources humaines. Que les chantres de l’égalitarisme et du constructivisme réfléchissent également au congé « neutranité » qu’il faudra accorder en plus des congés paternité et maternité. Que les professionnels de la mode travaillent dès maintenant à la conception de collections neutres, que l’on s’empresse aussi d’installer dans les lieux publics des toilettes pour le troisième sexe et des piscines spéciales à Lourdes. Enfin, puissent les académiciens se mettre au travail au plus vite pour réformer la grammaire et créer un genre neutre.

    Bienvenue dans un Occident décadent, fier de retourner à l’état embryonnaire de l’indifférenciation sexuelle.