Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Ethique - Page 450

  • Affaires d'écoutes : l'espionnage américain ciblerait aussi des organisations catholiques

    IMPRIMER

    Lu sur "Benoît-et-moi" :

    L'espionnage des USA aux dépens d'ONG catholiques

    Un article (troublant) du parlementaire italien, et député européen catholique Luca Volontè, sur la Bussola. Il y est question de la Manif pour tous (28/10/2013)

    Bien entendu, cela n'exclut pas d'autres types d'interceptions, ou pour d'autres motifs.

    Quand l'espionnage des USA est aux dépens des ONG catholiques (http://www.lanuovabq.it )

    ------------

    Enfin, au moins en paroles, les institutions italiennes et européennes semblent secouées par la pratique anglo-américaine d'écouter des millions de conversations privées, simples citoyens et agents de l'Etat, sans en donner de raisons ni, pour le moment, avoir fourni la moindre garantie de destruction d'une telle documentation.

    A pas lents, mais parfois, la politique des petits pas pourrait être efficace. Cela ne finira sans doute pas autour d'un verre; l'Allemagne ne le permettra pas, et c'est pourquoi Barroso et Van Rompuy sont obligés de "tenir ferme la position européenne". Tous interceptés, avec des risques de "totalitarisme" à faire pâlir les prévisions romanesques du "big brother" d'Orwell. Il n'y a pas eu à ce jour, et je crois qu'il n'y aura pas de communications officielles des gouvernements individuels ni de la Commission, les citoyens et les organisations interceptés ne seront pas avisés, ni protégés ultérieurement.

    Certainement, je l'affirme explicitement, il y a des organisations no-profit ouvertement écoutées, dont les mails et les actions stratégiques (bien qu'absolument légitimes et conformes aux lois internes et internationales) ont été "monitorés" et ont fourni des éléments utiles pour d'autres ONG et lobbies systématiquement liés au Département d'Etat US. On ne pourrait pas expliquer sinon l'espionnage découvert aux dépens de la Manif pour tous, en France, sur laquelle des enquêtes sont ouvertes après la dénonciation de l'organisation. Je ne suis ni "complotiste", ni naïf, je pense à plus forte raison que cette honteuse parenthèse de l'administration Obama jette une tache sur la glorieuse tradition américaine. Elle reste une ignoble parenthèse, qui doit être clarifiée dans tous ses détails, et pour tous les interceptés.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi"

     

  • LLN 7 novembre : conférence-débat sur l'euthanasie pour les mineurs

    IMPRIMER
    LLN - Conférence sur l'euthanasie
    LLN - Conférence sur l'euthanasie | Koter Info - La Gazette de LLN-WSL-UCL | Scoop.it

    Le Kot droits de l'Homme vous invite à une conférence

    le jeudi 7 novembre 2013

    à l'Auditoire Montesquieu 03  (pl. Montesquieu, LLN).

     

    L'EUTHANASIE POUR LES MINEURS :

    un progrès pour les droits de l’Homme ?

     

    L'euthanasie, chacun a son avis sur la question. Aujourd'hui, on parle de l'étendre aux enfants et aux personnes atteintes de démence.  Est-ce que cela deviendra un droit ?  Qu'en penser ?

     

    Des experts sur le sujet seront là pour en débattre et répondre à vos questions.

     

    Philippe Mahoux (Président du groupe PS au Sénat)

    Catherine Dopchie (Oncologue et médecin en soins palliatifs)

    Christine Defraigne (Présidente du groupe MR au Sénat)

    André du Bus (Sénateur CdH)

    Animé par Michel Dupuis (Philosophe et président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique)

     

    PAF : GRATUIT

  • Divorcés-remariés : des discours romains contradictoires ?

    IMPRIMER

    Selon Isabelle de Gaulmyn dans le journal « La Croix »  (extraits):

    « …La parole de l’Église dans l’espace médiatique est dominée par un discours romain par nature normatif. C’est ce que le pape François pointe, lorsqu’il explique, dans son entretien avec les revues jésuites, que l’Église ne doit pas « être obsédée par la transmission désarticulée d’une multitude de doctrines à imposer avec insistance ». Lors de son premier angélus, quatre jours après son élection, François a justement cité le livre du cardinal Kasper, sur la miséricorde, plaçant ainsi son pontificat sous ce signe.

    En l’élisant sur le siège de Pierre, les cardinaux avaient d’ailleurs voulu mettre à la tête de l’Église une personnalité pastorale, avec une expression moins doctrinale que ses prédécesseurs. Le pape fait donc le pasteur, et de ce point de vue, François remplit parfaitement la tâche. Mais cela n’empêche pas l’institution romaine, elle, de continuer de « faire son job » et de rappeler ce qui constitue les principes « non négociables » de la morale chrétienne, avec ses fondements théologiques.

     Texte sur les divorcés-remariés

    Rien d’étonnant à ce que le cardinal [sic] Gerhard Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, publie donc un texte au sujet des divorcés-remariés pour rappeler à ses collègues allemands le point de vue de l’Église. Après tout, il est là pour cela, et il a raison d’écrire que la question des divorcés remariés, et de leur accès à la communion n’est pas seulement d’ordre pastoral, et touche à la théologie du sacrement du mariage. C’est bien parce que le problème est complexe, que le pape a convoqué un synode sur ce sujet l’an prochain.

    Mais pour le fidèle catholique, qui reçoit ces deux discours en provenance de Rome, le message risque de se brouiller singulièrement. D’autant plus que plusieurs passages de ce texte du cardinal Müller semblent prendre l’exact contre-pied d’autres expressions du pape François.

    contradictions 

    Ainsi, lorsque le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi explique qu’avec ce qui est « objectivement un faux appel à la miséricorde, on court de plus le risque d’une banalisation de l’image de Dieu, selon laquelle Dieu ne pourrait rien faire d’autre que pardonner ». Ou encore lorsqu’il oppose la conscience des fidèles à l’obéissance au magistère, on peut trouver une certaine contradiction avec les propos du pape, sur ce sujet, dans un entretien avec l’éditorialiste italien Eugenio Scalfari.

    Lire la suite

  • Louis était mon ami...

    IMPRIMER

    Lu sur Euthanasie STOP :

    Louis était mon ami...

    par Bernard MICHELET, Adm-gérant de sociétés

    J'ai rencontré Louis dans sa maison de retraite. Depuis plusieurs années, nous nous rencontrions régulièrement. Il y a peu, Louis avait gagné une médaille parce que c'était lui qui avait marché la plus longue distance de toute la Maison. Il la portait fièrement tous les jours.

    Louis - qui avait fait une rechute pour un problème mental déjà soigné avec succès auparavant - a été hospitalisé pour une pneumonie. J'ai été le voir tous les jours. Il n'avait plus de famille qui pouvait s'occuper de lui. Mes visites nous rendaient tous les deux heureux. Il me gratifiait chaque fois d'un des merveilleux sourires dont il avait le secret.

    Louis avait des problèmes de déglutition, il était donc nourri et hydraté artificiellement. Je lui demandais s'il avait mal et il me répondait que non. Je lui ai aussi demandé s'il voulait vivre et il m'a clairement répondu « oui » devant 2 autres personnes.

    Et voilà que Louis a fait une rechute de sa pneumonie mais on ne lui a pas donné d'antibiotiques.

    Un jour, j'ai remarqué qu'on avait supprimé le baxter qui le nourrissait. Les infirmiers un peu gênés – alors que nos contacts avaient, jusqu'alors, été ouverts et cordiaux - m'ont dit qu'ils ne pouvaient pas me donner d'informations. Etant proche de Louis et parce qu'il n'avait personne pour le protéger, j'ai mis en route en urgence une procédure pour être sa personne de confiance comme il le souhaitait.

    Après avoir supprimé la nourriture de Louis, c'est son hydratation qui lui a été enlevée. Son dernier soir, il me regardait en disant « j'ai soif ! ».

    Je suis arrivé trop tard avec mes papiers.

    Louis aurait encore dû vivre mais son médecin – imprégné de la mentalité euthanasique ambiante – ayant constaté qu'il avait un problème mental et qu'il n'avait plus de famille, a décidé que Louis ne devait plus vivre.

    Oh... il ne lui a pas fait d'injection létale. Il l'a juste mis dans les conditions pour qu'il meure vite... contre sa volonté.

    Louis était mon ami, il est mort à Gand ce 25 juin 2013.

  • On ne peut donner tout à César et prétendre oublier Dieu, sans être totalitaire.

    IMPRIMER

    Un excellent éditorial de notre ami Pascal de Roubaix sur "Le Beffroi"

    Démocratique, cette politique de mort ?

    Ayant inauguré un nouveau site internet officiel sur les « droits de la femme », une jeune et jolie personne qui a le rude privilège d’être ministre dans le gouvernement français actuel, vient de reprendre à son compte un slogan particulièrement efficace mais surtout particulièrement monstrueux : « L’avortement n’est pas un problème, l’avortement est une solution ! »

    J’ai envie d’ajouter : « Oui, et même une solution finale !» (Une référence qu’on aurait pu espérer ne jamais plus devoir envisager).

    Je ne sais pas où ni comment se (dé)forment les esprits de ces gens qui, dans tous nos pays, imposent leur inconscience mortifère, et je ne désire pas le savoir, mais je ne puis pas accepter la société qu’ils nous concoctent.

    Lire la suite

  • La pilule, une violence faite au corps de la femme

    IMPRIMER

    Amère pilule

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 25 octobre 2013 dans Éthique et tac (L'Homme Nouveau)

    Les politiciens, ça ose tout et c’est même à cela qu’on les reconnaît. En 2012, éclatait le scandale des pilules contraceptives de 3e et 4e génération grâce à Marion Larat, jeune femme victime d’un AVC suite à l’utilisation de l’une de ces pilules et qui venait de porter plainte contre le laboratoire pharmaceutique Bayer. Les complications et risques de thrombose veineuse dus aux pilules contraceptives ont alors été confirmés par nombre d’experts et en juin 2012, la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux reconnaissait le lien de cause à effet entre la pilule et l’AVC de Marion Larat.

    Après elle, d’autres femmes victimes des effets secondaires de la pilule ont rendu publique leur histoire, faisant apparaître au grand jour, au mieux l’ignorance, au pire la criminelle désinvolture des médecins qui prescrivaient ces contraceptifs à des femmes pourtant susceptibles d’en faire les frais. Les effets de la médiatisation de ce scandale ne se firent pas attendre puisqu’en un an, la consommation des pilules de 3e et 4e génération a baissé de 52 % en France. Les femmes ont jeté leur dévolu sur les pilules de 1re et 2e génération et fait bien vite une croix sur les désagréments de ces dernières par rapport aux contraceptifs des générations suivantes : prise de poids, peau et cheveux et peau plus gras, etc. De son côté, le ministère de la Santé a mis fin le 31 mars 2013 au remboursement de ces produits par la Sécurité sociale. Depuis, le sujet a été mis aux oubliettes… jusqu’à ce que Marion Larat publie mi-octobre le livre La pilule est amère (Stock) et rappelle à la mémoire des Français les risques que présentent ces dangereux cocktails d’hormones. Ce n’est pas que Marion Larat fut à l’origine une fervente partisane des méthodes de régulation naturelle des naissances : elle a pris la pilule comme 80 % des Françaises qui utilisent un moyen de contraception. Mais la réalité lui a éclaté à la figure de manière trop dramatique… Hasard ou sombre machination, l’ouvrage est sorti tandis que l’Agence européenne du médicament rendait public le 11 octobre dernier un avis favorable aux pilules de 3e et 4e génération. L’organisme estime que les avantages de ces contraceptifs demeurent supérieurs aux risques dont ils sont porteurs et qu’un bon suivi médical ainsi que des notices d’utilisation plus détaillées suffiront à écarter le danger.

    La politique du risque zéro est bien vite oubliée lorsque l’idéologie ou l’argent sont en jeu. Que l’on ne s’y trompe pas, la contraception représente un marché extrêmement juteux. Par ailleurs, la remise en cause radicale de la pilule n’est pas compatible avec la politique anti-vie menée par nos dirigeants. La pilule ne peut, ne doit pas être assimilée à un produit dangereux et les Françaises sont priées d’oublier qu’elles ingèrent des produits destinés à perturber un cycle pourtant normal non pas pour soigner – auquel cas la pilule est utilisée comme un médicament – mais pour empêcher la vie d’advenir. Les pilules sont une violence faite au corps de la femme mais c’est un secret d’État bien gardé…

  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

    IMPRIMER

    header_fr.jpgSommaire


  • Divorcés-remariés : petit rappel utile

    IMPRIMER

    Voici un peu moins de 4 ans, le 29 janvier 2010 à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire, Benoît XVI avait invité les membres du tribunal de la Rote romaine à éviter de rechercher « à tout prix » à arriver à une « déclaration de nullité » de mariage. Depuis quelques années déjà, ajoutait alors le commentaire, le Vatican cherche à limiter le nombre de ces déclarations par divers moyens.

    Le droit n’est pas donné, en effet, pour tourner le sens des concepts juridiques:

    "Il est important de « tout mettre en œuvre », chaque fois que cela semble possible, « pour pousser les conjoints à éventuellement confirmer leur mariage et à rétablir leur vie conjugale », a aussi souhaité le pape, qui a reçu ce vendredi en audience les membres du tribunal de la Rote romaine à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire. Le tribunal de la Rote romaine examine en deuxième instance (après le diocèse) les cas de nullité de mariages sacramentels.

    « Certains pensent que la charité pastorale pourrait justifier toute action en vue d'une déclaration de nullité du lien matrimonial, pour aller à la rencontre des personnes qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière », a affirmé le pape.

    Pour lui, « il faut avoir horreur des appels pseudo pastoraux qui situent les questions sur un plan simplement horizontal, où ce qui compte est de satisfaire des requêtes subjectives pour arriver à tout prix à une déclaration de nullité, afin de pouvoir dépasser, entre autres, les obstacles à la réception des sacrements de la pénitence et de l'Eucharistie ».

    « La réadmission à la communion eucharistique après la réconciliation sacramentelle exige au contraire de considérer le bien authentique des personnes, inséparable de la vérité de leur situation canonique », a expliqué le Saint Père. « Ce serait un bien fictif et un grave manque de justice et d'amour d'aplanir leur route vers la réception des sacrements, avec le danger de les faire vivre en contradiction objective avec la vérité de leur condition personnelle ».

    Lire la suite

  • « Humanisme chrétien, travail et société »: Mgr Delville inaugure un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège

    IMPRIMER

    Union_ royale_logo 2.gif

    243241230_2.jpg



    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

    téléchargement (2).jpg

      Université de Liège, Rectorat, Place du XX août 

    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion  sur l’éthique sociale  aura pour thème « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux,  politique, économique et social apporteront leur témoignage.

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch-débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » 

     

    images (10).jpg 

    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale) Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé à 18h15 : lunch à 19h débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 € par réunion).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

    info@ethiquesociale.org  - www.ethiquesociale.org

     Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège  (tél. 04 344 10 89 ; jpschyns@skynet.be)

     Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61; finetti@ethiquesociale.org) 

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ; calpurnia.musee@gmail.com)

  • Téléthon : un évêque souligne trois difficultés

    IMPRIMER

    Les questions de Mgr Aillet au Téléthon (via Liberté politique)

    Interrogé par ses diocésains sur le Téléthon, l’évêque de Bayonne soulève trois difficultés éthiques qui, sous réserve d’un changement de la politique de l’AFM, invitent à la plus grande prudence.

    À l’approche de la 27e édition du Téléthon, qui aura lieu le week-end des 6 et 7 décembre 2013, quelques diocésains ont souhaité connaitre ma position et celle de l’Eglise catholique à propos de cet événement dans lequel certains d’entre eux sont parfois impliqués.

    Je tiens avant toute chose à saluer le dévouement des bénévoles engagés dans la préparation du téléthon et bien entendu, la grande générosité des Français qui par solidarité vis-à-vis des personnes atteintes de myopathie et leurs familles, participent chaque année à cette formidable campagne médiatique de collecte de fonds au profit de la recherche médicale et de la lutte contre les maladies génétiques.

    Au cours des dernières années, l’Église catholique n’a cependant pas manqué d’exprimer, par la voix de plusieurs évêques ou de ses responsables, ses réserves et ses inquiétudes à propos du Téléthon. C’est ainsi que le cardinal Ricard, alors président de la conférence des évêques de France, considérait dès le mois de décembre 2006, qu’il était « légitime qu’à l’occasion du Téléthon, beaucoup de catholiques s’interrogent sur l’affectation de leurs dons », ou que le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, estimait il y a quelques années, qu’on ne saurait « signer des chèques en blanc » en faveur du Téléthon. De même, un communiqué de presse du 2 décembre 2011 disponible sur le site du diocèse de Paris souligne qu’il est nécessaire de « s’engager résolument pour des recherches qui respectent pleinement la vie humaine ».

    Lire la suite

  • Parlement européen : une séance historique qui a donné une voix aux embryons

    IMPRIMER

    Europe : l’embryon n’est plus sans voix

    Article rédigé par Jean-Marie Le Méné, le 25 octobre 2013 (Liberté Politique)

    Les observateurs ne s’y trompent pas, qu’ils s’en réjouissent ou en déplorent l’issue, la séance du 22 octobre au Parlement européen fut historique. Il s’agit bel et bien d’une victoire pour les défenseurs de la vie et pour ceux qui en avaient assez de voir le Parlement européen enregistrer en chaîne des dérives sociétales dont les citoyens ne veulent pas.  Ce mardi, il s’est opéré un vrai choc de transparence.

    LE RAPPORTEUR de la résolution examinée mardi 22 octobre, Mme Estrela (socialiste, Portugal) a eu de quoi claquer la porte, furieuse, après le renvoi inattendu de son texte en commission. Sa résolution, qui avait jusqu’alors passé les étapes sans remous, y compris sur les bancs du PPE (qui représente une partie de la droite européenne) ne manquait pas « d’ambition » sur le fond : articulée autour de l’enjeu de l’inscription de l’avortement comme droit fondamental et de la lutte contre « le recours abusif » à l’objection de conscience,  elle déroulait avec une logique implacable la même idéologie libérale-libertaire sur  l’éducation sexuelle, la PMA, notamment pour les lesbiennes, la théorie du genre et ainsi de suite.

    À examiner l’inertie d’il y a à peine dix jours y compris à droite, l’offensive d’Edite Estrela semblait judicieuse. Mais c’était sans compter sur la mobilisation massive et croissante des citoyens européens. Si le rapport Estrela a provoqué ce sursaut et que son renvoi était inespéré, c’est parce que le réveil des citoyens est réel et d’ampleur. Les peuples ne supportent plus les idéologues et les technocrates qui les ont mis sous tutelle. 

    La guerre contre l’excès de conscience : un marqueur du totalitarisme 

    Malte, la Pologne, l’Irlande, l’Espagne  ont un point commun pour Mme Estrela : leur corps médical fait preuve de trop de conscience. Nous sommes bien face à une pensée oppressante, un texte totalitaire. Ce diktat en vient aujourd’hui à reprocher l’excès de ceux qui suivent leur conscience comme si l’usage de la conscience pouvait être excessif….

    Il est intéressant d’observer que d’un côté, pour les soutiens féministes de Mme Estrela, le cœur du réacteur est l’avortement. De l’autre, c’est l’éducation sexuelle et la filiation. Mais ce sont bien ceux qui promeuvent l’avortement qui imposent leur tempo et mènent la danse.

    Ce qui s’est passé  en Allemagne et en France mérite d’être salué. Le collectif pour la défense de l’embryon “Un de nous” arrive à son terme et ses chevilles ouvrières surveillent au radar le moindre frémissement européen. Grâce à cette vigilance, les voyants d’alerte se sont allumés dès que le texte a été inscrit à l’ordre du jour. Parce que les réseaux d’échanges d’informations fonctionnent à plein régime entre les têtes des mouvements garantes du respect de la vie et de la famille, chacun a transmis le signal de proche en proche, la force de frappe de La Manif pour tous en pointe. Et aussi parce que les citoyens qui suivent ces mouvements sont surprenants de réactivité et de détermination, les messages d’électeurs interpellant leurs représentants ont porté leurs fruits.

    A l’issue de cet épisode, l’initiative citoyenne européenne Un de nous s’en trouve renforcée.

    La barre des 1,5 million de signatures va être franchie avant la clôture. Quelle que soit la suite politique du rapport Estrela, en particulier au cas où le texte reviendrait en débat en commission, ces 1,5 million de voix seront précieuses. Elles ont déjà parlé.

    Jean-Marie Le Méné est président de la Fondation Jérôme-Lejeune.

    Dernier jours ! Signez sur www.undenous.fr avant jeudi 31 octobre.

  • Une cour d'appel canadienne maintient l'interdiction du suicide assisté

    IMPRIMER

    Canada: une Cour d'appel maintient l'interdiction du suicide assisté

    La Cour d'appel de Colombie-Britannique (province de l'ouest canadien) a décidé du "maintien [de] l'interdiction de l'euthanasie au Canada". La Cour renverse ainsi "une décision de première instance" à la suite de laquelle le gouvernement canadien avait fait appel en "invoquant la nécessité de protéger les personnes les plus vulnérables de la société". Dans leur décision, les juges Mary Newbury et Mary Saunders ont précisé: "Les conséquences sociétales de permettre l'aide médicale au suicide au Canada (...) préoccupent sérieusement plusieurs Canadiens et, comme l'a montrée la révision de la preuve dans cette affaire, il ne semble pas y avoir de consensus apparent sur la question, même parmi les éthiciens ou les médecins". Pour les juges Newbury et Saunders, il ne fait aucun doute qu'une décision de la Cour suprême du Canada de 1993 "qui confirme l'illégalité du suicide médicalement assisté" liait les magistrats de première instance. L'Association des libertés civiles de la province de la Colombie-Britannique a annoncé qu'elle "tenterait de faire appel de cette nouvelle décision auprès de la Cour suprême du Canada". 
    Source : gènéthique - tempsreel.nouvelobs.com 11/10/2013 - france24.com 11/10/2013 - lepoint.fr 11/10/2013 via Bulletin de l'IEB