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Ethique - Page 449

  • Louvain-la-Neuve, 7 novembre : conférence-débat sur l'euthanasie pour les mineurs

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    Communiqué du "Kot Droits de l'Homme" :

    Dans le cadre de sa semaine sur les droits de l'Homme, le kot-à-projet "Kot droits de l'Homme" organise prochainement une conférence :

    "Euthanasie pour les mineurs :

    un progrès pour les droits de l'Homme?".

    Jeudi 7 novembre, Auditoire Montesquieu 03

    (pl. Montesquieu, Louvain-la-Neuve).

    L'euthanasie, chacun a son avis sur la question. Aujourd'hui, on parle de l'étendre aux enfants et aux personnes atteintes de démence. Est-ce que cela deviendra un droit ? Qu'en penser ?

    Des experts sur le sujet seront là pour en débattre et répondre à vos questions : Philippe Mahoux (Président du groupe PS au Sénat), Catherine Dopchie (Oncologue et médecin en soins palliatifs), Christine Defraigne (Présidente du groupe MR au Sénat), Michel Ghins (Professeur de Philosophie des sciences UCL) (Animé par Michel Dupuis (Philosophe et président du Comité consultatif de bioéthique de Belgique)

    PAF : GRATUIT

    Evénement facebook : https://www.facebook.com/events/167955846745495/?fref=ts

  • De la mort et de l'euthanasie

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    Un petit compte rendu d'un topo consacré à l'histoire de l'euthanasie est paru sur le blog "les alternatives catholiques" sous le titre : "Histoire d'une bonne mort" :

    « Ne me console pas de la mort. J’aimerais mieux, en vivant sur la glèbe, être aux gages d’autrui chez un homme pauvre et sans ressources, que de régner sur le peuple évanoui des morts. »

    Qui parle ainsi ? C’est Achille dans l’Hadès, celui qu’Ulysse félicite d’être éternellement heureux, parce qu’il a eu une belle mort, euthanatos. Revenons un peu en arrière : sommé de choisir entre deux types de mort, Achille avait refusé de mourir tranquillement entouré des siens, préférant le sacrifice sur le champ de bataille, dans la fleur de la jeunesse. Quel rapport avec notre sujet ? Quel lien y a-t-il entre l’euthanasie, la mort subie sur le lit d’hôpital et le combat du fils du Pelée ? Aucun, et c’est bien ce qui nous intéresse. En choisissant un terme grec, en l’entourant des concepts mous de « dignité humaine » ou de « droit à mourir dans la dignité », les défenseurs de l’euthanasie veulent nous faire croire que la mort qu’ils défendent est celle que défendaient les anciens sages, qui voulaient mourir dignement, librement, en choisissant la mort de préférence à la déchéance, à la misère, à la souffrance. On nous parle de ces anciens épicuriens qui préféraient le poison à la souffrance, de ces vieux stoïciens qui préféraient l’épée à l’humiliation. Or je me propose de montrer, dans ce court exposé, que cette référence aux anciens est une parfaite hypocrisie.

    Lire la suite sur "les alternatives catholiques"

  • Bulletin de l'IEB - 31 octobre 2013 - Rejet loi euthanasie/ sédations abusives

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    header_fr.jpgSommaire


  • Fin de vie : quand un accompagnement des patients s'avère possible

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    Fin de vie : un accompagnement des patients est possible (synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org)

    La prise en charge de la mort, une mission "occultée" par les acteurs hospitaliers. Tel était le constat de l'inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans son rapport publié en 2009, intitulé "la mort à l'hôpital" (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 10 octobre 2012). Un constat toujours d'actualité. La médicalisation prend trop largement le pas sur "l'aspect socio-familial et spirituel", passé au second plan, et cela, "au détriment des familles..." précise le Quotidien du Médecin dans un article qui relate que ce constat a été également dressé par les participants à un colloque organisé par le centre Babel (Centre ressource européen en clinique transculturelle, de l'hôpital Cochin). Et pourtant, accompagner les patients en fin de vie et leur famille est possible. 

    Le Quotidien du Médecin cite en exemple le Centre Hospitalier Universitaire de Montréal (CHUM) qui dispose d'un "service de soins...spirituels", dirigé non par un médecin mais par un docteur en théologie, Michel Nyabenda: "Au Québec, on part du principe que tout être humain a des besoins spirituels" précise-t-il. Concrètement, le service s'adapte à chaque demande, en allant "de l'accompagnement vers la mort au soutien de la famille endeuillée". Pour le Dr Régis Aubry, président de l'observatoire national de la fin de vie (ONFV), qui s'insurge contre la "surmédicalisation" de la fin de vie en France, ce modèle québécois est un exemple à suivre. Car en France, souligne-t-il, "On repousse le face à face avec la mort". 

    En France, Famille Chrétienne fait état de l'Unité de soins palliatif  de Malestroit (Morbihan), "un service pilote animé par les Augustines de la Miséricorde de Jésus". Cette unité est dirigée par le Dr Alain Hirschauer, ancien médecin de famille. "Démuni" face à la mort de certains de ses patients, le Dr Dr Alain Hirschauer précise qu'il s'est "alors formé aux soins palliatifs et [a] changé de voie". Il confie: "J'ai trouvé ici la vraie médecine de famille, puisque nous accompagnons nos malades, qui sont des cas extrêmes, aux heures les plus cruciales de leur existence, ainsi que leur proche". Il ajoute qu'il reçoit, dans cette unité, "de grandes leçons de vie et de courage de la part des patients, de merveilleuses leçons de patience et de bienveillance de la part des soignants". Soeur Roxane, responsable de l'unité de soins palliatifs précise les différentes missions de l'unité. Elle précise: "l'accueil de la personne et de sa famille est notre mission n°1" au même titre que la dimension spirituelle du malade."Nous avons [...] deux autres missions: la formation - nous recevons de très nombreux stagiaires, étudiants infirmiers, internes ou déjà médecins - [...] et la recherche, car bien des domaines de la fin de vie ne sont pas encore explorés, comme [...] l'hydratation", souligne-t-elle. Pour Soeur Roxane, le rôle des soignants est "capital". Car accompagner une personne en fin de vie implique "un soulagement de la douleur, une prise en charge psychologique, mais aussi un accompagnement spirituel". 

  • Médecins et tribunaux québecois s'opposent à l'aide médicale à mourir

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    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Fin de vie Québec : médecins et tribunaux se prononcent contre

    A quelques jours du vote sur le projet de loi 52, "visant à autoriser l'euthanasie sous la forme d'une aide médicale à mourir" (Cf. Synthèse de presse Gènéthique du 13 juin 2013), La coalition des médecins pour la justice sociale a demandé au Dr Stevens, oncologue américain, de témoigner sur son expérience dans un Etat américain, (l'Orégon) où le suicide assisté est autorisé depuis 15 ans. Pour ce médecin, le suicide assisté est un "permis de tuer" et donner le choix au patient de pouvoir mettre fin à ses jours est une "incitation au suicide".

    Récemment, deux décisions de tribunaux canadiens maintiennent la législation contre l'euthanasie et le suicide assisté. Il s'agit, en premier lieu, d'une décision de la Cour d'Appel de la province de la Colombie-Britannique (Cf synthèse de presse Gènéthique du 28 août 2012), rendue le 10 octobre 2013, qui maintient l'interdiction du suicide assité. La deuxième décision, en date du 18 octobre 2013, a été rendue par la Cour suprême du Canada (affaire Rasouli). Elle déclare qu'un médecin est tenu d'obtenir l'accord de son patient (ou de son tuteur) avant d'arrêter un traitement, lorsque cette décision est susceptible d'entraîner la mort de son patient.

  • Le Vatican sera-t-il chassé de l'ONU ?

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    Nous relayons très volontiers ce message, et cet appel, d'Austin Ruse :

    Vont-ils chasser le Vatican de l'ONU

    Chers amis du Friday Fax,

    Ce titre vous a peut-être choqué. Pourtant, c'est exactement ce à quoi des militants radicaux, anti catholiques et pro IVG essaient d’aboutir.

    Prenez un petit instant pour regarder cette vidéo: http://vimeo.com/74665308

    Cette vidéo toxique est le prélude à une campagne mondiale menée par l’organisation «Catholics » for Choice (catholiques pour le droit de choisir), le Centre des droits reproductifs, et le Planning familial. Leur but : priver le Vatican de son siège à l’Onu.

    Pourquoi veulent-ils chasser le Vatican de l’Onu? C’est parce que le Vatican est le meilleur représentant des droits de l’enfant-à-naître et de la famille naturelle à l’Onu. Sans le Vatican, il est fort possible que le droit international à l’avortement aurait déjà été reconnu, et que la famille aurait été bannie.

    Parfois, le Vatican est seul à résister. Vous devriez les voir, ces prêtres courageux qui, seuls, tiennent le coup contre les déchaînements des puissants.

    C-FAM a été fondée il y a 16 ans, lorsque le Nonce apostolique a informé le Pape que sa présence permanente auprès de l’Onu aurait dorénavant besoin de l’aide de laïcs à travers les associations pro vie.

    Un petit nombre de volontaires ont répondu à cet appel, et a donné vie à C-FAM. Leur mission consiste précisément à défendre de la vie de l’enfant-à-naître, la famille et l’Eglise contre les radicaux qui s’opposent à eux à l’Onu.

    De qui parlons-nous ?

    Catholics for Choice, est une organisation dont la seule vocation consiste à affaiblir les messages de l’Eglise, et à pousser en faveur de l’avortement. Ils travaillent en collaboration avec le Centre pour les droits reproductifs, une organisation de juristes dont la culture néfaste prend d’assaut le monde entier.

    Nous nous devons de les combattre inlassablement. Et c’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous. Nous avons besoin de votre aide.

    La mission de C-FAM et du Friday Fax n’est rendue possible que grâce aux dons de personnes privées. Nous ne dépendons pas de fondations puissantes ou à des dons des grosses fortunes. C’est pourquoi nous vous recontactons régulièrement pour vous mobiliser votre soutien.

    Cette semaine, nous débutons notre collecte de fonds la plus importante de l’année. Nous avons besoin de rassembler une somme d’argent importante, qui nous permettra de combler notre déficit budgétaire avant la fin de l’année. Nos ressources frugales ne nous permettent pas de financer tout le travail à accomplir auprès de l’Onu et dans le monde entier.

    Nous avons besoin de vous pour mener ce combat difficile, pour défendre l’Eglise contre les organisations soi-disant catholiques qui veulent se débarrasser du Vatican à l’Onu.

    Si vous le voulez bien, rendez-vous sur le site www.c-fam.org/donate pour faire un don. Il y a plusieurs manières de le faire. Par courrier, par carte de crédit sur un serveur sécurisé, et par PayPal.

    Pouvez-vous faire un don de 100 $ ? Cela serait fantastique ! 50 $ aideraient beaucoup aussi.

    Nous vous prions humblement de nous aider, en allant sur www.c-fam.org/donate et en faisant un don qui nous aidera à défendre l’Eglise à l’Onu. Nous en avons besoin dès maintenant.

    Continuez à prier pour la Vatican, et priez pour nous, chez C-Fam. Nous avons aussi besoin de vos prières.

    Cordialement,

    Austin Ruse 

    Président

    PS Nous devons collecter la somme de 100 000 $ avant la fin de l’année. Faites un don sur www.c-fam.org/donate

  • Alzheimer : un appel à plus d'humanité

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    Lu sur Euthanasie STOP

    Alzheimer, il nous appelle à plus d'humanité !

    Véronique HARGOT

    Il y a bientôt 1 an que nous avons été contraints de placer notre papa âgé de 84 ans dans une maison de repos et de soin étant donné l'aggravation de sa maladie d'Alzheimer et les profondes perturbations de comportement qu'elle engendrait nuit et jour, intenables pour notre maman du même âge.

    Depuis cette époque, pas un jour n'a défilé sans que l'un ou l'autre d'entre nous, sa femme, ses cinq enfants et sa famille proche, ne passe l'après-midi auprès de lui.

    Sa souffrance est évidente et quotidienne. Celle de son épouse bien évidemment aussi. Malgré toute l'humanité et les soins prodigués par l'institution où il se trouve, il nous est pénible à tous de voir notre papa qui fut toujours si actif, sportif et positif, contraint à une position figée, voué à l'inactivité et la dépendance la plus totale, à l'humiliation de cette maladie qui vous dépouille de tout, jusqu'à la pensée, la mémoire, la raison, la maîtrise des actes et des paroles.

    Sa détresse, ses cris récurrents et ses « appels à partir», nous rappellent qu'il n'est pas question de « tuer notre père », mais d'augmenter la dose de calmants quand son agitation est ingérable par lui-même ou son entourage.

    Certains parmi ses proches et plus lointains sont tentés de se demander ce qu'il y a encore d'humain dans cette vie.

    Lire la suite : http://www.euthanasiestop.be/article/alzheimer-il-nous-appelle-a-plus-dhumanite-192

    Lire également les nouvelles contributions parues sur EuthanasieStop

  • Fin de vie : cinq personnalités en appellent à la solidarité

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    De la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (30 octobre)

    Fin de vie : l’appel à la solidarité par 5 personnalités

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a confirmé la tenue des Etats généraux de la fin de vie "d’ici au mois de décembre 2013". Dans ce contexte, 5 personnalités ont lancé, dans une tribune publiée dans le quotidien La Croix, l’appel "Solidaires en fin de vie"*, par lequel ils souhaitent remettre en question l'idée de l'inéluctabilité de la légalisation de l'euthanasie en France. En effet, cette légalisation fait partie des promesses de Mr. Hollande et correspond, dans son programme présidentiel, à la mesure 21 qui envisage l' "assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité".

    Les auteurs de l'appel dénoncent l'utilisation d'un vocabulaire apparemment consensuel visant à présenter l'euthanasie comme seule réponse possible pour mettre fin aux "souffrances insupportables". Ils préfèrent insister sur l' "efficacité croissante des traitements antidouleur et des soins d'accompagnement" alors que les soins palliatifs sont encore peu connus du grand public. Ils mettent également en garde contre les dérives de l'euthanasie, qui lors de sa légalisation est toujours présentée comme "strictement encadrée", c'est-à-dire "réservée aux patients majeurs conscients qui en font la demande". Pourtant, dans certains pays on observe des cas d'euthanasie sur des nouveaux nés (donc, des personnes incapables de s'exprimer), des patients n'étant pas atteints de maladie grave, etc. Les auteurs redoutent la mise en place d'un "système d'exclusion des personnes vulnérables" par une société dans laquelle "on peut être de trop".

    * Jacques RICOT, auteur du "Bon usage de la compassion", Tugdual DERVILLE, auteur de "La bataille de l'euthanasie", Anne-Dauphine JUILLIAND, auteur de "Deux petits pas sur le sable mouillé", Maryannick PAVAGEAU, tétraplégique, Hervé MESSAGER, ancien kinésithérapeute de Vincent Humbert

  • Belgique : quand les partisans de l'euthanasie sont confrontés à la peine de mort pour les criminels récidivistes emprisonnés

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    La France scrute de près la Belgique, ce laboratoire de l'euthanasie où l'on parle français ... 

    Lu sur Le Figaro :

    Ces détenus belges qui préfèrent la mort à la prison

    Par Stéphane Kovacs Publié le 30/10/2013

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie : une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie.

    Il n'a plus aucun espoir de retrouver un jour la liberté. Et d'ailleurs, il ne le réclame même pas. «Je suis un monstre!», reconnaît Frank van den Bleeken, un Belge de 50 ans, interné depuis près de trente ans pour le viol et le meurtre d'une étudiante. Un traitement entamé en prison ne l'a pas aidé, constate le quinquagénaire, précisant que s'il sortait, il recommencerait «certainement et rapidement». «Je ne me sens plus un homme», lâche ce violeur récidiviste. Qui demande, dès lors, à la justice belge, de l'euthanasier.

    Son avocat, Jos van der Velpen, vient d'assigner la ministre de la Justice devant le tribunal des référés de Bruxelles. «C'est mon client qui insiste pour ne pas passer devant la commission qui pourrait le libérer, souligne-t-il. Il ne veut pas prendre le risque de faire d'autres victimes. Mais, selon les psychiatres, il souffre mentalement, de manière intenable: il ne veut plus souffrir ainsi jusqu'à la fin de sa vie». Il y a trois ans, Frank van den Bleeken avait déjà déposé une demande d'euthanasie. «Deux médecins ont donné leur accord, poursuit l'avocat. Mais un troisième hésite. Car il y aurait peut-être une alternative: que mon client soit transféré dans une clinique néerlandaise spécialisée, où les conditions de détention sont beaucoup plus humaines, et où il pourrait bénéficier d'un traitement».

    Mais pour le ministère de la Justice, il n'est pour l'instant pas question d'extradition. «Cela créerait un précédent!, s'exclame l'avocat Fernand Keuleneer, ancien membre de la Commission de contrôle et d'évaluation, qui vérifie si l'euthanasie a été pratiquée dans le respect des conditions légales. Après, on verrait, pourquoi pas, des détenus demandant d'être extradés au soleil…».

    Peine de mort volontaire

    En septembre, un détenu condamné à une lourde peine avait obtenu l'euthanasie: une première en Belgique. Aujourd'hui, une dizaine de prisonniers belges auraient également demandé que soit mis fin à leur vie. Un retour de la peine de mort «par le biais humanitaire», s'inquiètent déjà certains… «Voilà la peine de mort volontaire!, lance Me Keuleneer. Grâce à ces prisonniers, on commence à se poser des questions, on hésite parce que peut-être que leurs souffrances seraient uniquement dues à leur détention… Mais c'est dans tous les cas que l'on devrait se poser ces questions sur l'origine des souffrances psychiques et la façon de les apaiser!» Pour Jacqueline Herremans, présidente de l'Association pour le droit à mourir dans la dignité (ADMD) et membre de la Commission de contrôle, «il faut faire attention à certains raccourcis»: «S'il s'agit uniquement du désespoir d'être entre quatre murs, ça me pose un problème, dit-elle. Mais cet homme a un problème médical pour lequel il n'y a pas de solution durable».

    La Belgique, qui réfléchit actuellement à un élargissement de sa loi sur l'euthanasie aux mineurs et aux déments, enregistre cette année un nombre record de déclarations anticipées. La loi permet de faire une telle déclaration pour le cas où l'on ne serait plus en état de la demander. Entre le 1er janvier 2013 et la mi-octobre, 15.279 déclarations anticipées ont été recensées (12.728 en 2012). «De plus en plus, les gens refusent de laisser quelqu'un d'autre parler en leur nom, conclut Jacqueline Herremans. La preuve que la dépénalisation de l'euthanasie a représenté la création d'un espace de liberté». Frank van den Bleeken saura mi-novembre s'il pourra bénéficier du seul «espace de liberté» qui lui reste.

  • Quand un couple gay divorce

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    Premier divorce gay en France (sur le blog de Jeanne Smits)

    C'est une information francetvinfo : le divorce d'une couple de lesbiennes sera prochainement pronocé par le tribunal de Paris, où le dossier des deux femmes restées anonymes a été déposé le 2 octobre. A la fois rien et tout à voir avec la loi Taubira : le « mariage » des deux femmes n'a pas été célébré dans son cadre, mais dès 2011 aux Etats-Unis. Mais dès l'entrée en vigueur de la loi française, alors qu'elles étaient déjà séparées, elles ont fait retranscrire leur union dans les registres de l'état civil français en application de la loi sur le « mariage pour tous ».

    C'est leur avocat, Rémy Rabaudo, qui a rendu publique cette affaire dont tout porte à croire qu'il s'agit du premier divorce à la suite d'un « mariage » homosexuel.

    Et ce sera, a-t-il dit, un « divorce à l'amiable ».

    Pourquoi avoir pris la peine de faire retranscrire leur « mariage » en France si c'était pour le défaire aussitôt ?

    Question de sécurité juridique : la loi Taubira reconnaissant les « mariages » d'homosexuels conclus à l'étranger, les deux femmes couraient le risque de se devoir encore secours et assistance en cas de besoin – or la fidélité n'est manifestement pas au premier rang de leurs préoccupations – et d'être considérées comme solidairement responsables des dettes contractées ensemble.

    « Le divorce est un acte sécurisant », a expliqué Me Rabaudo au site d'informations, ajoutant qu'en outre elles pourront grâce à ce « divorce » se « remarier ».

    Un « divorce » homosexuel n'a pas plus de sens qu'un « mariage » homosexuel : comment défaire ce qui est une contradiction par rapport à la réalité ? Mais on comprend bien à travers cette histoire exemplaire que c'est le galvaudage du mariage vrai qui a permis et qui sert d'exemple et d'exonération aux couples homosexuels qui revendiquent d'être en tous points égaux aux autres.

  • Ramdam helvétique autour d'une définition hétéro du mariage en passe d'être inscrite dans la constitution

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    Lu ICI :

    «UNE GIFLE POUR TOUS LES HOMOS SUISSES»

    Au grand dam des associations LGBT, le Gouvernement helvétique a accordé son soutien à l'initiative «Non à la pénalisation du mariage». Un texte qui introduit en douce une définition strictement hétéro des unions.

    Le Conseil fédéral n’a rien trouvé à redire à l’initiative du Parti démocrate-chrétien (PDC) baptisée «Non à la pénalisation du mariage». Mercredi, le Gouvernement s’est exprimé en faveur du texte, déposé en décembre dernier, et qui sera donc soumis au peuple. Cette proposition vise à modifier la Constitution de manière à placer les couples mariés sur un pied d’égalité avec les célibataires en matière d’impôts et d’assurances sociales. Depuis son lancement, elle avait pourtant fait l’objet de mises en garde répétées de la part des organisations LGBT helvétiques. En cause, une petite phrase aux conséquences lourdes: Le mariage, dit l’initiative, est «l’union durable réglementée par la loi d’un homme et d’une femme».

    PRÉOCCUPANT

    Une modification de la loi fondamentale dans ce sens serait «une gifle pour toutes les personnes aimant une personne du même sexe, souligne un communiqué commun de six formations politiques helvétiques allant des Gays dans l’UDC aux Jeunes socialistes. Le fait que le Conseil fédéral n’a pas mis un seul mot sur cette définition du mariage dans son communiqué de presse est particulièrement préoccupant.»

    Dans la foulée, LOS, Familles Arc-en-Ciel, Transgender Network et Pink Cross met en évidence le grand bond en arrière que constituerait une telle disposition pour la Suisse alors que l’Espagne, par exemple, vient de confirmer le droit constitutionnel au mariage égalitaire. Ce pays, note le communiqué, «a réussi le pari de représenter et d’intégrer au sein de la société la diversité des modèles familiaux, ceci sans grand conflit. [..] La constellation que nous présente le PDC comme étant la famille idéale, papa/ maman/enfant cache l’évidence: la grande majorité des familles ne ressemble en rien à ce modèle, mais plutôt à une famille monoparentale, à un patchwork familial, ou à une famille homoparentale.»

    Lire la suite

  • Pape François : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

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     Radio Vatican, 25 octobre 2013 : avoir le courage devant le prêtre qui nous confesse d’appeler nos péchés par leur nom, sans les cacher :

     L’homélie de ce vendredi matin, lors de la messe célébrée en la chapelle de la Maison Saint Marthe, a été consacrée entièrement par le Pape François au sacrement de réconciliation. Se confesser, a rappelé le Pape, c’est aller à la rencontre de l’amour de Jésus avec la sincérité et la transparence des enfants, en accueillant la grâce sans honte. « Se confesser face à un prêtre, c’est important parce que se confesser tout seul devant Dieu, c’est comme se confesser par e-mail. Dans ce cas, Dieu est lointain, je dis les choses et il n’y a pas de face à face, les yeux dans les yeux. » Le Pape François, partant des lectures de la liturgie du jour, a voulu parler de la confession, rappelant que « Saint Paul, dans l’épître aux Romains, confesse ses fautes à ses frères face à face ». « Certains chrétiens, a dit encore le Pape, déclarent : « Moi je vais me confesser ». « Mais ils confessent tout un tas de choses abstraites, un peu en l’air, qui ne sont pas concrètes ». « Et alors c’est comme ne pas se confesser, car confesser nos péchés ce n’est pas comme aller chez le psychiatre, ni dans une salle de torture : c’est dire au Seigneur : ‘Seigneur je suis un pécheur, et je suis un pécheur pour telle chose, et telle autre chose ». « La confession des péchés faite avec humilité, a rappelé le Pape, voilà ce que l’Eglise nous demande à tous ». « Et pour se confesser, on va vers notre frère, notre frère prêtre, et on se confesse de manière concrète, comme le faisait Saint Paul ».

    Ici : "Se confesser, en appelant nos péchés par leur nom"

    Il faut aussi des confesseurs plus courageux, mieux formés, dotés du sens surnaturel du péché et de la miséricorde, et qui restituent à la confession son caractère religieux. Les rares endroits où l’on confesse encore ressemblent souvent plus à des parloirs ou à des cabinets de pseudo-psychothérapeutes, où se déroulent des dialogues interminables,  aussi inutiles qu’impénitents.  JPSC