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Qu'il écoute celui qui a des oreilles pour entendre...
CITE DU VATICAN, 21 OCT 2011 (VIS).
Le Saint-Père a reçu les lettres de créances de M. Joseph Wetering's, le nouvel Ambassadeur des Pays-Bas, devant qui il a rappelé que
le rôle du Saint-Siège au sein du concert international est de défendre "les principes éthiques devant soutenir l'ordre socio-politique, et d'attirer l'attention sur la nécessité d'agir chaque fois qu'ils ont violés". La foi chrétienne, a ajouté Benoît XVI, "indique toujours la raison et la nature comme sources des règles auxquelles un état de droit doit se tenir. C'est pourquoi l'action diplomatique du Saint-Siège dépasse le terrain confessionnel ou pragmatique pour agir en fonction des faits réels universels".
La synthèse de presse quotidienne de généthique.org fait état de ce constat :
Le 13 octobre 2011, la revue Ultrasound in Obstetrics and Gynecology* a publié la synthèse d’études, réalisées par des chercheurs britanniques, sur les trop nombreuses erreurs de diagnostics prénatals (DPN) qui conduisent à des interruptions de grossesse (IVG). Ce constat alarmant fait suite à 4 études, menées par des chercheurs de l’Imperial College London, du Queen Charlottes and Chelsea Hospital et de la Leuven University (Belgique), sur l’utilisation de l’échographie en début de grossesse. Lors de ce premier examen, la mesure de l’embryon, qui ne fait que 5-6 mm à peine, sert à déterminer la viabilité de la grossesse ou le risque de fausse-couche. Les obstétriciens se fient au diamètre moyen du sac gestationnel quand l’embryon lui-même ne peut être vu et à la longueur de l’embryon, si aucun battement de cœur n’est détecté.
Si les directives varient et si les critères qui permettent de détecter une grossesse dite "à risque" diffèrent d’un pays à l’autre, les chercheurs ont estimé qu’il pourrait y avoir près de 400 erreurs de diagnostic chaque année, rien qu’au Royaume-Uni.
Ils ont donc cherché à établir des "valeurs limites universelles utilisables en toute confiance pour détecter une grossesse à risque". En "assouplissant légèrement" les critères déterminant la non viabilité d’une grossesse, les chercheurs observent qu’ "il n’y a plus aucun cas d’une grossesse viable diagnostiquée comme non viable". Afin d’éviter ces erreurs trop nombreuses, ils suggèrent l’application de ces nouveaux critères apparemment plus fiables et recommandent de renouveler l’échographie pour les cas "limites".
*Ultrasound in Obstetrics and Gynecology, “Gestational sac and embryonic growth are not useful as criteria to define miscarriage: a multicenter observational study” Y. Abdallah,A. Daemen,S. Guha,S. Syed,O. Naji,A. Pexsters,E. Kirk,C. Stalder,D. Gould,S. Ahmed,C. Bottomley,D. Timmerman,T. Bourne 13/10/11
Aide à l'Eglise en Détresse - 19 octobre 2011
Il y a quelques mois, le père Henri Boulad, jésuite égyptien habitant au Caire, manifestait déjà ses inquiétudes à propos des tournures que prenaient la révolution (cf vidéo) Suite aux tragiques événements du 9 octobre dernier, et à l’approche des élections législatives, il nous livre à nouveau ses impressions. Entre crainte et espérance, entretien sans concession.
AED: Quelle a été votre réaction suite à l’attaque des coptes le 9 octobre dernier, alors que ces derniers manifestaient pacifiquement ?
J’ai été peiné, outragé, furieux. Je pense que l’armée est infiltrée par des islamistes. Nous sommes à un tournant inquiétant. Il y a une vraie récupération de la révolution par les fondamentalistes. C’est d’ailleurs la même chose qui se passe en Libye et en Tunisie. Pour moi, il est clair que le monde arabe est en train de virer dans l’islamisme avec la bénédiction des puissances Occidentales. A croire que l’Occident n’a rien appris du passé. Qu’a-t-on fait de l’expérience de l’Irak ? Il faut dire aussi qu’il y a une manipulation médiatique de l’opinion. Les rebelles sont unanimement présentés comme des libéraux qui veulent la démocratie. Au lieu de démocraties, se sont des régimes islamistes qui vont se mettre en place. Je pense que l’intervention de l’Occident dans les scénarios des pays arabes est dictée par des intérêts économiques et financiers. Il y a un manque d’objectivité total. Est-ce que l’Occident se rend compte qu’en mettant en place tous ces régimes dans le monde arabe, il se prépare à un avenir amer ? Personne n’a pas pris la véritable mesure de la puissance, de l’organisation et de la détermination des islamistes.
ROME, mardi 18 octobre 2011 (ZENIT.org) – Une commémoration des victimes de la rafle nazie perpétrée dans le ghetto juif de Rome, à 5h30 du matin le 16 octobre 1943, a eu lieu dimanche dernier, 16 octobre 2011.
« Une action barbare et inhumaine » qui a conduit à la déportation de plus de 1 000 personnes, hommes, femmes, enfants et vieillards, destinés à être éliminés avec tant d’autres en Europe.
Mais juste au moment où les nazis, aveuglés par la haine raciale, s’apprêtaient à appliquer leur « solution finale », juste au moment où le destin des juifs semblait désormais marqué, des milliers de héros inconnus ont mis leur vie en danger, celle de leurs conjoints, des leurs confrères et consœurs, pour sauver les persécutés.
Malgré les divisions marquées par les lois raciales et le risque de perdre la vie, églises, couvents, collèges et universités pontificales, ont ouvert leurs portes aux juifs pour les accueillir et les protéger. Des histoires émouvantes, poignantes, dont beaucoup n’apparaissent pas encore sur les pages des livres d’Histoire.
C'est une dépêche Cathobel
Le 16 octobre dernier, le jésuite Jean-Claude Hollerich a été ordonné évêque dans la cathédrale Notre-Dame de Luxembourg. C'est seulement le troisième archevêque luxembourgeois. Il succède à Mgr Franck, qui conduisait l'archidiocèse du Grand-Duché, depuis 1991.
Le 1er octobre dernier, l'article 277 du nouveau Code civil de la Roumanie est entré en vigueur.
C'est un excellent texte de loi qui stipule sans ambages ce dont tout état chrétien devrait exiger le soutien auprès de l'Union européenne, en pleine conformité avec le dessein divin lors de la création de l'homme et de la femme:
(1) Le mariage homosexuel est interdit.
(2) Les mariages homosexuels conclus ou contractés à l'étranger, que ce soit par des citoyens roumains ou par des citoyens étrangers, ne sont pas reconnus en Roumanie.
(3) Des partenariats civils entre personnes de sexe opposé ou de même sexe, conclus ou contractés à l'étranger, que ce soit par des citoyens roumains ou par des citoyens étrangers, ne sont pas reconnus en Roumanie.
(4) Les dispositions légales sur la libre circulation des citoyens roumains et pour les citoyens des États membres de l'Union Européenne et de l'Espace économique européen, restent applicables.
COMMUNIQUE de PRESSE de la COMECE
Les embryons humains ne peuvent faire l’objet d’un brevet
La COMECE salue l’arrêt de la Cour européenne de Justice (CEJ). Dans l’affaire Oliver Brüstle v. Greenpeace, la CEJ a décidé, dans un jugement préliminaire, que les procédés de recherche destructifs d’embryons humains ne sont pas brevetables.
Dans ce contexte, la CEJ a été amenée à donner une interprétation juridique claire de la notion d’ « embryon humain ». Cette notion était restée sans définition dans la Directive 98/44/EC. La Cour définit désormais l’embryon humain comme :
- un ovule humain, dès le stade de sa fécondation, et dès lors que cette fécondation est de nature à déclencher le processus de développement d’un être humain ;
- un ovule humain non fécondé, dans lequel le noyau d’une cellule humaine mature a été implanté ;
- un ovule humain non fécondé induit à se diviser et à se développer par voie de parthénogenèse ;
par Daniel Pipes - National Review Online - 11 octobre 2011 - http://fr.danielpipes.org/10233/chypre-scene-mondiale - Version originale anglaise: Cyprus on the World Stage - Adaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert
Chypre, une île d'environ 1,3 millions d'habitants, voisine de la Turquie et de la Syrie, se trouve sur le point de [vivre un] changement important. Comme elle fait tardivement son entrée sur la scène mondiale après que les questions internes communautaires gréco-turques ont usé ses premières 51 années d'indépendance, elle est confrontée à la fois à une formidable occasion et à un grand danger.
Ce problème communautaire a pris naissance en 1570, lorsque l'Empire ottoman a conquis l'île et sa population était presque entièrement chrétienne orthodoxe et de langue grecque. Au cours des trois siècles qui suivirent, l'immigration en provenance d'Anatolie a créé une minorité musulmane turcophone. La domination britannique, entre 1878 et 1960, a laissé cette situation fondamentalement inchangée. Au moment de l'indépendance chypriote en 1960, les Turcs constituaient un sixième de la population.
Deuxième "emprunt" au site de notre amie de "Benoît et moi" ce matin :
"Gentils" indignés, à Rome
Ils ont mis la ville à feu et à sang, fait irruption dans une église, détruit une statue de la Vierge et un crucifix. (15/10/2011)
Source: il suffit de taper "indignati roma" ou "indignés rome" dans le moteur de recherche, rubrique actualités...
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Le vicariat de Rome condamne les profanations et les actes blasphématoires.
Dans une paroisse de Rome, San Marcellino e Pietro, les aimables manifestants ont fait irruption et détruit une statue de la Sainte Vierge et un Crucifix. (http://paparatzinger4-blograffaella.blogspot.com/)
Et bien entendu, on nous refait le coup des quelques violents qui ont pollué la pureté des intentions des manifestants (argument qui ne vaut que quand les cibles sont catholiques).
Bien sûr qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, dans cette société.
Mais cette façon d'aborder les problèmes est la pire de toutes, et les gens qui la cautionnent sont des irresponsables.
On peut se demander qui tire les ficelles, et trouver étrange de découvrir derrière tout cela la "grande main" (entre autres) d'une ONG www.avaaz.org/fr (voir notice wikipedia - neutre, mais instructive)Le cardinal vicaire de Rome, Agostino Vallini, s’est dit profondément troublé par l’irruption de casseurs dans une église située dans le centre de Rome, en marge du défilé des indignés le samedi 15 octobre. Une statue de la Vierge et un Crucifix ont été détruits. Des incidents ont éclaté dès le début du cortège. Des éléments incontrôlés, masqués de foulards noirs, ont fracassé les vitrines. mis le feu à des voitures, transformé en champ de bataille la place historique de Saint Jean de Latran où se trouve la cathédrale de Rome. La police a chargé des centaines de jeunes qui lançaient fumigènes, cocktails Molotov et bouteilles contre les forces de l'ordre, tandis que les manifestants pacifiques quittaient les bras en l'air pour ne pas être confondus avec les casseurs.
Le cardinal Vallini fait part de sa profonde préoccupation souhaitant que soit rétabli au plus vive un climat de dialogue et de convivialité. Les Associations catholiques ont elles aussi élevé leur voix pour condamner ces violences. C’est un jour de profonde tristesse, presque de deuil – affirment les jeunes de l’Action catholique dans un communiqué. Les violences, provoquées par des groupes de black block, équipés pour une guérilla urbaine, ont transformé cette manifestation en un rituel macabre et effrayant. Les jeunes catholiques italiens souhaitent que justice soit faite pour les manifestants pacifiques, pour les jeunes italiens, pour la ville de Rome, pour les forces de l’ordre. D’autres associations catholiques soulignent que ce qui s’est passé ce samedi à Rome soulève des interrogations sur le climat de tension qui s’est emparé des Italiens surtout des plus jeunes. (Avec agences)
Nous empruntons et traduisons ces réflexions parues dans la Bussola Quotidiana sous la plume de Marco Respinti au sujet des résultats des élections qui ont eu lier en Pologne dimanche dernier.
"Après les élections législatives de dimanche, tout semble incertain en Pologne saufs deux choses : la première est qu'il y a beaucoup à faire, la seconde est qu'il y a beaucoup à refaire.
Parce que, d'une part, dans un contexte général où moins de la moitié de l’électorat polonais est allé aux urnes, tous les partis sont de retour (et certains de façon spectaculaire, surtout à gauche) et toute majorité parlementaire sera très fragile ; le Parti libéral - Plateforme civique (OP)), sur lequel les yeux du monde étaient fixés n'a pas obtenu de victoire convaincante. D'autre part, parce que le monde catholique subit une amère déception. Avec près de 40% des voix, en fait, le Parti Libéral du Premier ministre sortant, Donald F. Tusk n'a pas obtenu un mandat en granit pour gouverner, et ce surtout parce que la participation n'était que de 48%. En revanche, son principal adversaire, le parti Prawo i Sprawiedliwość (PiS, Droit et Justice) - dirigé par Jaroslaw A. Kaczynski, et défini comme conservateur et «eurosceptique» - n'a recueilli que près d'un tiers des suffrages exprimés ; cela signifie qu'ils doivent se contenter d'un peu plus de 30% de moins de la moitié des suffrages exprimés. A présent, en gardant à l'esprit que le PiS est le seul parti dont les représentants au Parlement défendent explicitement la vie humaine depuis la conception jusqu'à la mort naturelle, et si l'on se souvient de l'énorme mobilisation populaire pour la défense de "principes non négociables" de ces derniers mois qui a tenté d'introduire au Parlement le débat visant à abolir totalement la loi en vigueur sur l'avortement et qui, après avoir échoué à l'assemblée, espérait obtenir un appui de l'électorat en en faisant un thème de campagne, on s'aperçoit évidemment que quelque chose ne fonctionne pas en Pologne dans le rapport entre la société et la politique, ainsi que dans les relations entre celle-ci et la hiérarchie ecclésiastique.