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Famille - Page 141

  • Mariage gay : contestation à l’italienne

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    Lu sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits)

    ROME, le 10 janvier 2013 – À chaque fois que Benoît XVI s’exprime contre le mariage homosexuel, il est systématiquement assailli de critiques. Mais la dernière fois où il l’a fait - dans le discours qu’il a adressé comme chaque année à la curie avant Noël - il n’en a rien été. Tout le monde est resté silencieux.

    C’est le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qu’il a cité pour appuyer ses thèses, qui a été pour lui un bouclier. Et personne, parmi ceux qui défendent des opinions opposées aux siennes, ne s’est senti prêt à prendre pour cibles à la fois une sommité du judaïsme européen et le chef de l’Église catholique.

    En effet, le cas de la France est en train de faire école au-delà de ses frontières, dans la bataille pour ou contre ce que l’Église définit comme des "principes non négociables", dont l’un des points essentiels est le mariage comme union d’un homme et d’une femme (…)

    Quand il a cité le texte de Bernheim, Benoît XVI l'a qualifié de "soigneusement documenté et profondément touchant". Et, en s’y référant, il l'a sorti de son contexte français et l'a soumis à l'attention du monde entier.

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  • Quid est veritas ?

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » :

    A deux jours de la manifestation des opposants à la réforme du mariage organisée dimanche 13 janvier à Paris, trois sondages illustrent les positions des Français sur ce projet de loi et l'ouverture à l'adoption ou encore la PMA aux couples homosexuels.

    63 % des Français contre la PMA. Une large majorité de Français (63 %) n'est pas favorable à ce que les couples homosexuels aient le droit en France de recourir à la procréation médicalement assistée (PMA), d'après un sondage OpinionWay pour Le Figaro-LCI publié jeudi.

    Le clivage politique est nettement marqué : les moins favorables sont les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle (85 %), suivis par les électeurs de Marine Le Pen (74 %). A l'inverse, les plus favorables sont les électeurs de François Hollande au premier tour (42 %), suivis par les électeurs de François Bayrou (42 %) et de Jean-Luc Mélenchon (39 %).

    Mercredi, les députés PS ont renoncé à déposer un amendement sur cette question dans le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous, ayant eu l'assurance du gouvernement que ce sujet allait figurer dans un projet de loi sur la famille prévu en mars. Selon le sondage, les Français sont désormais 57 % à être favorables à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels (contre 60 %) en mai.

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  • Un père et une mère, ça vaut mieux !

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    Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère

    didoc papers -  Jeudi, 10 Janvier 2013

    Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.

    Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.

    L’article du Professeur Loren Marks

    Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».

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  • Le cardinal Barbarin manifestera dimanche contre le mariage pour tous

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    Nous lisons sur Slate.fr :

    Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence»

    Le cardinal de Lyon sera présent dimanche à la manifestation contre le projet de loi gouvernemental. Dans un entretien, il revient sur sa position et s'explique sur ses propos polémiques sur l'inceste et la polygamie. Archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin est l’un des leaders de la contestation du projet de loi su l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sera présent à la tête des manifestants, dimanche 13 janvier.

    «C’est une manifestation qui vient du fond de la société elle-même et qui déclenche une forte mobilisation», dit-il.

    Dans cet entretien pour Slate.fr, il revient sur le rôle de l’Eglise et de l’école catholique dans la contestation, sur l’attitude de François Hollande et sur la polémique qui a suivi ses récents propos sur l’inceste et la polygamie.

    Irez-vous manifester le 13 janvier et y a-t-il des consignes épiscopales à cet égard?

    — Oui, j’irai manifester le 13 janvier, comme je l’avais fait à Lyon le 17 novembre. Il n’y a pas de consigne nationale donnée aux évêques: nous ne sommes pas un parti politique donnant des mots d’ordre. Tous les évêques convergent dans l’analyse, mais chacun réagit avec son tempérament.

    Le cardinal André Vingt-Trois ira saluer les manifestants, mais ne manifestera pas lui-même dans la rue. Il a choisi de faire entendre sa voix auprès du Parlement, du gouvernement et du président de la République. L’évêque de Blois, Maurice de Germiny, se dit «en résistance» et rejoindra la marche. Dans ma province ecclésiastique de Lyon, l’évêque de Chambéry a fait lire ses consignes par les curés de son diocèse. Un autre a annoncé qu’il n’irait pas manifester, mais a encouragé ses fidèles à le faire.

    Moi-même, à Lyon, je n’ai pas donné de consignes. J’ai demandé au service de la Pastorale familiale de mon diocèse d’être disponible pour informer ceux qui le souhaitent. Cette liberté de chaque évêque me convient parfaitement. On se sait en convergence, mais on n’est pas des clones.

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    A lire également : Conjugalité, famille, parentalité, filiation; déclaration de l'Académie catholique de France

    Et aussi : Une manifestation pour protéger tous les Français

  • La lettre de l'Observatoire Sociopolitique du Diocèse de Fréjus-Toulon

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    L'OSP porte aussi la pétition Tous pour le mariage : n'hésitez pas à y participer ! Et ce dimanche 13 janvier 2013, tous à La Manif Pour Tous contre le projet de loi de "mariage pour tous" !

    Appel : Tous à Paris ! Tous à La Manif Pour Tous

    Analyse : Mariage homosexuel : le salut vient (vraiment) des Juifs ! Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP

    Bioéthique : Fabrication d'enfants pour tous Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique

    Environnement et modes de vie : Intérêt général et bien commun Par Philippe Conte, Commission Environnement

    Chronique : Ah, si j'étais Russe... ! Par la Mouche du Coche

    Document : Heureux les artisans de paix ! Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix

    La collection de l'OSP propose aussi des publications aux éditions Lethielleux - Parole et Silence.

    Premier titre paru : La Théorie du Gender. N'hésitez pas à le commander !

  • Elevé par deux femmes

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    Lu sur le site de "la manif pour tous" :

    « J’ai été élevé par deux femmes » (Le Figaro - 9 janvier 2013 par Jean-Marie Guénois)

    À 66 ans, Jean-Dominique Bunel, opposé au projet de loi ouvrant l’adoption aux couples homosexuels, décide de sortir du silence pour dire combien sa vie a été perturbée par le fait d’avoir eu deux mamans.

    Ne cherchez pas le scandale, vous ne le trouverez pas. L’homme est posé, assis même sur une vie désormais mûre, sans rancœur excessive, mais passablement gâchée. Sa vie, ce célibataire de 66 ans l’a d’ailleurs « donnée », passant le plus clair de son temps au service d’associations humanitaires dans des pays en guerre. Comme en Bosnie, où il a passé quatre ans, de 1992 à 1996. En Irak, où il coordonnait toutes les aides deCaritas et d’où il a dû être exfiltré en 2004, après l’enlèvement de membres de son équipe. Au Burundi et au Rwanda, où il a vécu une expérience très dure. Il raconte ces mémoires dans un livre publié chez L’Harmattan en 2010, Carnet de guerres d’un humanitaire.

    Ce docteur en droit - spécialiste du droit humanitaire et des génocides - n’est donc pas un enfant de chœur, même si ce croyant a gardé sous une carapace de baroudeur, expert en missions d’urgence, un cœur sensible. Très sensible parce que blessé au fond par un drame personnel dont il n’avait jamais parlé mais que le projet du gouvernement de permettre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels a, tout d’un coup, révolté. Une révolte intime et sourde.

    Comment dire en effet la souffrance d’avoir été élevé par deux femmes, sa mère et l’amie de celle-ci, sans manquer à l’amour qu’il éprouve pour ces deux personnes à qui il doit beaucoup et qui sont aujourd’hui décédées ? Comment parler, sans impudeur, de ce que l’enfant n’avait pas compris de cette relation entre femmes et qui s’est éclairée plus tard, au prix d’un écroulement intérieur ?

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  • Ce que demandent les couples homosexuels

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    Du P. Charles Delhez, s.j., dans la « Libre » :

    Les couples homosexuels demandent que soit reconnu leur désir de vivre une relation affective durable et de pouvoir officialiser leur engagement. Voilà ce qui se cache sans doute derrière le mot "mariage" contre lequel de nombreux Français vont marcher dimanche prochain. Sans doute ce mot peut-il être jugé inapproprié et faudrait-il trouver une autre expression comme, par exemple, "union civile". Mais, de toute façon, l’homosexualité ne peut être réduite à "une pratique érotique" marginale.

    Dans un couple homosexuel, comme dans les couples hétérosexuels, l’aventure du "mariage" commence par "une pulsion" biologique, accompagnée d’un sentiment amoureux qui, aux dires des psychologues, ne durera pas plus de trois ans, s’il n’est pas entretenu. Ce point de départ est une invitation à aller plus loin.

    L’être humain s’enracine dans ce qu’on appelle parfois la nature, mais il est appelé à la dépasser ou, plus exactement, à lui faire produire le meilleur possible. Toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, est habitée par ce vœu profondément humain de créer avec une autre personne des relations où l’une et l’autre peuvent se donner et se recevoir mutuellement dans le souci de l’autre et dans la solidarité.

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  • Confusion et divisions au royaume de Gribouille

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    Faute de pouvoir répondre aux attentes économiques et sociales dans un contexte de crise internationale qu’il n’a pas les moyens de maîtriser, le gouvernement de François Hollande met le paquet sur les « réformes sociétales » touchant le couple, la famille, la procréation. En quelques mois de gouvernement, cette politique dictée par des mobiles idéologiques discutables a créé de profondes divisions qui s’exacerbent de jour en jour au point que l’on peut se demander comment la sérénité pourra revenir un jour dans l’Hexagone. Le paradoxe trône en maître au milieu de toute cette confusion. Paradoxe de vouloir offrir aux personnes homosexuelles l’accès au mariage alors que la plupart d’entre elles n’en sont même pas demanderesses. Paradoxe de présenter le mariage comme un havre de paix et de sécurité au moment où cette institution est devenue d’une extrême fragilité. Paradoxe d’affirmer le droit à vivre « mariés » en couple homo - et par définition infécond - tout en voulant donner accès à la paternité ou à la maternité. Paradoxe de donner le droit d’être parents aux uns tout en refusant le droit aux autres – aux enfants – d’avoir un père et une mère. Paradoxe de vouloir s’imposer en porte-parole de la volonté générale alors que celle-ci n’a jamais été aussi confuse ni aussi partagée. Paradoxe de vouloir « ouvrir le débat » tout en s’efforçant de le verrouiller par tous les moyens. Bref, on n’en finirait pas d’énumérer ces paradoxes dans lesquels cette politique de gribouille est en train de s’enferrer.

    Face à cela, les opposants au mariage homo se mobilisent, et c’est heureux. Il faut dire que nous, Belges,  ne sommes plus habitués à voir s’organiser une résistance franche et ouverte à l’égard de toutes ces dérives sociétales qui se sont inscrites dans nos lois sans coup férir : dans notre plat pays, le débat "démocratique" sur le vrai a fait place à la recherche perpétuelle du compromis pratique, version postmoderne du consensus issu de la palabre dans les sociétés tribales (cfr Chantal Delsol, "l'âge du renoncement", Cerf, Paris, 2012).

    Le sursaut des catholiques français a donc quelque chose de réjouissant même si, vieux réflexe gaulois, les divisions et les dissensions internes sont au rendez-vous. Les uns affirment leur ouverture d’esprit et leur rejet de toute forme d’attitude et de discours « homophobe ». Les autres se retranchent derrière les affirmations du catéchisme pour asséner leurs vérités et refuser toute forme de concession ou même de compréhension à l’égard des personnes homosexuelles. Les évêques français sont naturellement eux-mêmes partagés : certains affirment clairement qu’il n’y a qu’un modèle familial qui tienne, d’autres voient dans un pacs élargi une alternative à l’accès au mariage voulu par le gouvernement . Tous les repères sont décidément bien brouillés ce qui nuit à l'expression efficace d'une opposition..

    Alors, quand certains nous pressent de mettre en ligne sur ce blog des contenus, des déclarations ou des appels à la mobilisation  provenant de tel ou tel groupement, nous sommes réservés parce que nous voulons éviter d’ajouter à la confusion des logiques partisanes ou d’être manipulés par les uns ou par les autres. Après tout, nos visiteurs sont de grandes personnes, capables de faire preuve d’esprit critique et de faire leur choix après avoir pesé les arguments des uns et des autres ; c’est en tout cas ce que nous leur souhaitons.

  • Pourquoi, chrétien et progressiste, il ira manifester dimanche contre le mariage pour tous

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    Jérôme Vignon, président de "Semaines de France", publie cette "tribune" dans le Monde sous le titre :

    "Chrétien et progressiste, j'irai manifester contre le "mariage pour tous"

    Lors de la présidentielle, les options principales du choix s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à la jeunesse.

    Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver la solidité du socle de leurs valeurs communes.

    La question du mariage pour tous en faisait partie.

    Tronqué, caricatural lors de son traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le gouvernement en novembre 2012.

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  • “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement « exemplaire » des évêques français (Interview).

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    En contrepoint du « post » diffusé par la site de « La Vie », nous lisons ceci sur le blog du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz :

    « A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

    La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

    Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

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  • Contre le mariage gay: courageux mais pas téméraires

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    Lu sur le site de “La vie”

    Face à la marche du 13 janvier 2013, organisée par le collectif de la Manif pour tous, il n’existe pas de front unanime de la part des évêques français. Selon La Croix du 7 janvier, seuls huit évêques ont annoncé leur intention de défiler dans la foule, et 25 évêques (soit environ le quart de l’épiscopat) ont donné leur soutien. La plupart des hauts responsables de l’Eglise catholique n’ont donc pas souhaité renchérir sur leurs prises de position de l’été contre le projet de loi, considérant sans doute que leur message était alors clair et désormais suffisant

    Assez jaloux de leur indépendance, mais aussi soucieux de laisser une latitude à chaque conscience compte-tenu d’une opinion catholique assez diverse, les évêques se sont gardés de définir une ligne officielle épiscopale. Ils ont, le plus souvent explicitement, soutenu les prises de parole du cardinal André Vingt Trois, président de la Conférence épiscopale, lors de l’Assemblée plénière de Lourdes, début novembre. Le cardinal avait reconnu le droit des catholiques à “se manifester”, sans explicitement parler d’un devoir de manifester.

    Lire la suite ici: Pas de voix unique chez les évêques sur la "Manif pour tous"

    Les hommes de pouvoir, fut-il ecclésial, sont rarement prophétiques. Et les prophètes auto-proclamés cachent souvent de vrais idéologues. C’est de tous les temps.

  • Homophobie et discrimination

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    Dans le bimensuel « L’homme Nouveau » du 5 janvier 2013, Denis Sureau écrit notamment (en marge de la vaste contestation du mariage gay qui s’annonce pour dimanche prochain à Paris) :

    Le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (…)

    D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle» (…)

    L'association SOS homophobie retient l'acception suivante (…) : Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

    Sans revenir sur l’idéologie du Genre et la vision d’un monde indifférencié qui sous-tendent cette idéologie, il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, « intrinsèquement désordonnés », des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

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