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Eglise - Page 1098

  • Bruxelles, 25 mai : Rassemblement de la famille du Sacré-Coeur à Lindthout pour le 150e anniversaire de la naissance au Ciel de sainte Madeleine-Sophie Barat

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  • Bruxelles, 31 mai : procession aux Minimes en l'honneur de Notre-Dame de Lorette pour le 300e anniversaire de la paroisse

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  • Les protestants évangéliques de France s'opposent à la bénédiction liturgique des couples de même sexe accordée par le synode de l'Eglise Protestante Unie

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    COMMUNIQUÉ DU CNEF CONSEIL NATIONAL DES ÉVANGÉLIQUES DE FRANCE

    Bénédiction des couples de même sexe, une décision consternante pour les protestants évangéliques

    En ouvrant la possibilité de pratiquer une bénédiction liturgique des couples de même sexe, le synode de l’Église Protestante Unie a pris, le 17 mai 2015 à Sète, une décision consternante. Le Conseil national des évangéliques de France redoutait un tel choix, mais a été surpris par le vote massif des délégués synodaux en sa faveur.

    Précédée par toute une réflexion sur le sens de la bénédiction, cette décision repose néanmoins sur des choix contestables. Le premier d’entre eux, c’est de confondre le souci louable d’accueillir en Église les personnes homosexuelles avec la bénédiction d’une pratique condamnée sans équivoque par la Bible. C’est ensuite de faire de la bénédiction un simple accompagnement de la volonté des personnes demandeuses au lieu d’en faire une occasion pastorale de découverte, avec elles, de la volonté de Dieu. C’est enfin de promouvoir une grâce à bon marché bien éloignée de l’Évangile de Jésus-Christ et de ses exigences en matière d'éthique de vie.

    Pour toutes ces raisons, alors qu’il est interrogé par de nombreux médias, le Conseil national des évangéliques de France juge nécessaire de rappeler que tous les protestants n’approuvent pas cette décision, en particulier les protestants évangéliques qui représentent plus de 70% des pratiquants réguliers du protestantisme en France.

    Pour autant, ces derniers ont le souci d’accueillir dans leurs Églises toutes les personnes, quel que soit leur arrière-plan social, culturel, religieux voire leur orientation sexuelle. 

    Mais ils ont soin de préciser qu’accueillir ne veut pas forcément dire cautionner. En outre ils ne veulent pas simplement suivre les tendances de la société, mais exprimer, à l’exemple des premiers Réformateurs, une voix libre. Leur préoccupation est avant tout d’appeler tout homme et toute femme à se convertir à Jésus-Christ, puis de les accompagner, avec sensibilité et respect, en les aidant à vivre selon l’Évangile.

    Nul doute que la décision de l’Église Protestante Unie marquera de façon négative les relations qu’elle entretient avec les protestants évangéliques et compliquera aussi les relations avec les autres Églises. 

  • Le cardinal Burke se défend d'être opposé au pape

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    cardinal-raymond-burke.jpgDu site de l'Homme Nouveau, cette traduction d'un entretien réalisé par le journaliste Riccardo Cascioli pour le blog "La Nuova Bussola".

    Je ne suis pas contre le Pape. Ils veulent discréditer ceux qui défendent l’enseignement de l’Église

    Ces derniers mois, il a été dénoncé comme un fanatique ultraconservateur, anti-conciliariste, comploteur contre le Pape François, et même préparé au schisme dans le cas où le Synode engageait des changements déplaisants. La campagne est si forte que, même en Italie, des évêques ont refusé d’accueillir dans leurs propres diocèses les conférences du cardinal. Et quand bien même la permission d’organiser une rencontre lui est accordée quelque part – comme récemment dans quelques villes d’Italie du Nord – il trouve immanquablement des prêtres qui le contestent et l’accusent de mener une campagne de propagande contre le Pape. « Ce ne sont que des sottises ; je ne comprends pas ce comportement. Je n’ai jamais rien dit contre le Pape ; je m’efforce seulement de servir la vérité, ce qui est d’ailleurs le devoir de tous. J’ai toujours considéré mes interventions, mes activités, comme un soutien au ministère pétrinien. Ceux qui me connaissent peuvent témoigner que je ne suis en rien un antipapiste. Au contraire, je suis toujours très loyal et j’ai toujours voulu servir le Saint-Père, ce que je continue à faire encore aujourd’hui »«Je ne suis pas contre le Pape, je n’ai jamais rien dit contre le Pape, j’ai toujours considéré mon activité comme un soutien au ministère pétrinien. Mon unique intention est de servir la vérité ». Le cardinal Raymond Leo Burke est attristé par la campagne négative qui s’est déchaînée à son endroit. 66 ans, consacré évêque par Jean-Paul II en 1995, expert reconnu et estimé en droit canonique, il est appelé à Rome par Benoît XVI en 2008 pour assumer la fonction de préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique, avant d’être créé cardinal en 2010.

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  • Message du pape pour la Journée Mondiale des Communications sociales

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    Message pour la XLIX Journée mondiale des communications sociales

    (VIS) Voici le Message du Pape François pour la Journée mondiale des communications sociales (17 mai), consacrée à la famille comme milieu privilégié de la rencontre dans la gratuité de l'amour. En voici le texte:

    "La famille se trouve au centre d'une réflexion ecclésiale approfondie et d’un processus synodal qui comporte deux synodes, un extraordinaire, qui vient de se tenir, et un synode ordinaire, convoqué pour octobre prochain. Dans ce contexte, il m’a semblé opportun que la famille soit le point de référence du thème de la prochaine Journée mondiale des communications sociales. La famille est du reste, le premier lieu où l'on apprend à communiquer. Retourner à ce moment originel peut nous aider autant à rendre la communication plus authentique et plus humaine qu’à considérer la famille d'un nouveau point de vue. Laissons nous inspirer par la Visitation, lorsque Elisabeth fut saluée Marie. L’enfant tressaillit en elle et elle fut remplie d’Esprit Saint, s’écriant avec force: Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. Cet épisode nous montre la communication comme un dialogue qui se noue avec le langage du corps. En effet, la première réponse à la salutation de Marie, c’est l'enfant qui la donne en tressaillant de joie dans le sein d'Elisabeth. Exulter pour la joie de la rencontre est en quelque sorte l'archétype et le symbole de toute autre communication que nous apprenons bien avant de venir au monde. Le sein qui nous accueille est la première ‘école’ de communication, faite d’écoute et de contact corporel, où nous commençons à nous familiariser avec le monde extérieur dans un environnement protégé et au rythme rassurant des battements du c’ur de la maman. Cette rencontre entre deux êtres aussi intimes et encore aussi étrangers l’un à l’autre, une rencontre pleine de promesses, est notre première expérience de communication. Et c'est une expérience qui nous unit tous, parce que chacun de nous est né d'une mère. Même après la naissance, nous restons dans un certain sens dans le sein que représente la famille. Un sein constitué de personnes différentes, en relation, la famille qui est le lieu où l’on apprend à vivre ensemble dans la différence. Différences de genres et de générations, qui communiquent avant tout afin de s’accueillir mutuellement, car il existe un lien entre elles. Et, plus large est l’éventail de ces relations, plus sont différents les âges, plus riche est notre cadre de vie. C’est le lien qui est au fondement de la parole, qui à son tour, le renforce. Nous n’inventons pas les mots mais pouvons les utiliser parce que nous les avons reçus. C'est dans la famille que l’on apprend à parler la langue maternelle, c'est-à-dire la langue de nos ancêtres. En famille on se rend compte que d'autres nous ont précédés, qu’ils nous ont mis dans la condition d'exister et de pouvoir à notre tour engendrer la vie et faire quelque chose de bon et de beau. Nous pouvons donner parce que nous avons reçu, et ce cercle vertueux est au c’ur de la capacité de la famille à se communiquer et à communiquer et, plus généralement, c’est le paradigme de toute communication.

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  • Journées pour les vocations: du marketing au sacrilège

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    Sur le site Diakonos.be,  à l’en croire « le premier blog belge d’informations et d’approfondissement catholique en langue française. », cette réflexion  dAntonio Margheriti Mastino, d’après un article original en italien traduit et publié avec l’autorisation de l’auteur :

     vocations2012-300x200.jpg« Chaque année, à la même période, on nous bassine avec les « Journées de prière pour les vocations » qui le plus souvent se résument à un déferlement de sociologie de bas étage, de psychologie de bazar et de moralisme larmoyant ; le tout finissant par dégénérer en de soi-disant « stratégies » de marché ou, pire, en un véritable marketing des vocations.

    En règle générale, tout cela m’ennuie profondément parce que l’offre de « spiritualité » en tout genre est déjà abondante sur le marché, souvent à un niveau de professionnalisme plus élevé, et que cette pauvreté spirituelle ne permet en aucune manière un engagement durable pour toute la vie.

    Ce n’est certainement pas un hasard si cet état de fait, issu d’une logique de marché, a débouché sur le scandale de la soi-disant « traite des religieuses » des pays du tiers-monde (le cas de cette sœur étrangère tombée enceinte « à son insu » est emblématique). Voilà ce qui se passe lorsqu’on l’on ratisse large et que l’on importe des personnes – plus que des vocations – pour le moins boiteuses.  Cela est tellement vrai que, comme c’était à prévoir, c’est aujourd’hui l’édifice tout entier des congrégations religieuses qui tremble au point de se mettre à vaciller dangereusement : il fallait bien qu’un jour où l’autre, le couvercle de la boîte de Pandore finisse par sauter.

    Pour le reste, la bible elle-même nous rappelle de ne pas construire nos maisons sur le sable mais sur le rocher.  Ce rocher, c’est d’abord celui d’une formation solide, d’une vocation authentique et soigneusement éprouvée qui repose non pas sur un conditionnement mais sur la pleine maîtrise de soi ainsi que sur la capacité de compréhension et la volonté du candidat.  S’immiscer dans ce rapport aussi délicat qui ne regarde que Dieu et le candidat ou forcer le cours des choses pour « faire du chiffre » constitue un délit contre Dieu et contre la conscience.  Un délit pour lequel le ciel nous présentera bien plus tôt que nous ne le pensons une addition plutôt salée à régler.

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  • Le pape François des médias n'est pas le vrai

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    De Sandro Magister sur chiesa.espresso.repubblica.it :

    Les deux François, celui des médias et le vrai

    Ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre. La voix publique continue à donner du pape l’image d’un révolutionnaire. Mais les faits prouvent le contraire 

    par Sandro Magister

    ROME, le 15 mai 2015 – Désormais, il y a deux papes François et ils sont de plus en plus différents l’un de l’autre : le François des médias et puis le vrai, le réel.

    Le premier est archiconnu et il a été lancé dès sa première apparition à la loggia de la basilique Saint-Pierre.

    C’est l’histoire du pape qui révolutionne l’Église, qui dépose les clés symbolisant son pouvoir de lier et de délier, qui ne condamne pas mais se contente de pardonner ou, plus exactement, qui ne juge même plus, qui lave les pieds à une détenue musulmane et à un transsexuel, qui abandonne son palais pour se lancer vers les périphéries, qui ouvre des chantiers dans tous les domaines, aussi bien celui des divorcés remariés que celui des finances du Vatican, qui ferme les douanes du dogme et ouvre toutes grandes les portes de la miséricorde. Un pape ami du monde, dont on admire déjà l’encyclique consacrée au "développement durable", dont la publication est imminente, avant même de connaître son contenu.

    En effet il y a, dans ce que dit et ce que fait Jorge Mario Bergoglio, beaucoup d’éléments qui se prêtent à ce genre d’histoires. 

    Le François que présentent les médias est aussi, quelque peu, sa propre création, géniale, lui qui, du jour au lendemain, a miraculeusement transformé du tout au tout l'image de l’Église catholique. D’opulente et décadente, celle-ci est devenue "pauvre et au service des pauvres".

    Mais dès que l’on touche du doigt ce que le pontificat de François a apporté de véritablement nouveau, la musique est différente.

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  • SOS Prière a ouvert son 29e oratoire à Namur

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    D'Emmanuel Info :

    Namur : un nouvel oratoire pour Sos Prière

    Le 25 avril dernier, la mission SOS Prière a été présentée à la Maison Saint Joseph de Namur (Belgique). A la fin de la messe, le Père Thierry Quelquejay a appelé tous les candidats à se mettre à genoux devant l’autel. Appel des dons de l’Esprit : tous les participants, soit une vingtaine environ, se sont engagés autour du nouvel oratoire. Interview de René Sanson, responsable d’SOS Prière.

    > Que présente pour vous le lancement ce nouvel oratoire ?

    C’est la prise de conscience grandissante que de plus en plus de gens ont besoin de se tourner vers la prière, même s’ils ne savent pas très bien ce que cela va leur apporter. Il y a une très très grande soif ! C’est aussi le 29e oratoire d’SOS Prière, cela représente 4 à 5% de temps de présence supplémentaire sur le temps d’écoute. Ainsi, SOS prière continue sa mission et se développe ! D’ailleurs, autre grande nouvelle : le nouvel archevêque de Fort-de-France, Mgr David Macaire,avec un grand enthousiasme, a accueilli le projet d’en établir un aussi dans son diocèse. Ce sera le 30e oratoire d’SOS Prière, avec une trentaine de priants ! Par ailleurs, quatre autres oratoires sont en projet en Afrique francophone.

    Une nouveauté aussi, c’est que nous avons mutualisé les oratoires : un Belge qui appelle au 0 81 98 00 99 ne tombera pas forcément sur l’oratoire de Namur, il pourra tomber par exemple sur celui de Toulouse !

    > Pourriez-vous nous donner quelques chiffres ?

    En 2014, il y a 155.000 appels (+40% par rapport à 2013), les gens appellent en moyenne 2,5 fois pour avoir une communication, ce qui fait “seulement” 55.000 appels efficaces. Vous comprenez bien que la moisson abondante, et les ouvriers peu nombreux ! En 2015, nous avons déjà eu 32.000 appels (chiffre de fin mars), avec un taux d’efficacité augmenté grâce à la technologie IP. Il y a 400 priants en Europe, 40 intercesseurs qui prient pour les messages laissés sur le répondeur (50 par jours), et nous mettons en place une équipe pour prier sur les 6000 intentions laissées sur le site de la Communauté depuis sa refonte, il y a plus d’1 an.

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  • L’Afrique chrétienne régénera t-elle l’Europe ?

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    Le site des médias catholiques belges francophone pavoise :

    Frere-Christopher.jpg« La communauté des moines de l’Abbaye de Maredsous a accueilli un nouveau frère : Kamya Christopher Lukwago, en communauté, Fr. Christophe (photo), a émis ses vœux solennels selon la Règle de Saint Benoît, lors de l’eucharistie  pontificale qui a eu lieu à la Basilique de Maredsous, le 10 mai 2015, en présence du P. Abbé Bernard Lorent, osb, et de la communauté des moines.

    Le profès est né à Kitovu (Uganda), le 22 février 1977. Il a enseigné les sports, l’éducation physique et l’anglais dans le Secondaire, à Nyanza (Rwanda).

    Il est entré au Monastère des Saints-Pierre-et-Paul de Gihindamuyaga (Rwanda), en 2000. Après sa formation en Philosophie, au Grand-Séminaire de Namur, il a demandé à être reçu à l’Abbaye de Maredsous. Depuis le 24 décembre 2010, il assume en communauté, outre les Offices et la vie monastique, la charge de Cérémoniaire, un travail à l’Atelier de Céramique et des services à l’Infirmerie, tout en poursuivant sa formation ».

    Nos prières vous accompagnent, Fr. Christophe.

    JPSC

  • Mgr Léonard a reçu le prix Saint-Etienne de théologie

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    Sans titre.pngUne amie (que nous remercions) nous transmet l'information suivante (traduite du hongrois - source) :

    Le prix Saint-Étienne de théologie pour Monseigneur Léonard

    Lundi dernier ont été donnés à Budapest les prix Saint-Étienne de théologie et de littérature. Le prix de théologie revient à notre Archevêque; notamment pour son ouvrage "Les raisons de croire" qui a été traduit en hongrois et dont l'actualité a été mise en lumière par l'abbé Lajos Pápai : "Ce livre est spécialement actuel chez nous car plusieurs décennies 'd'inculturation' athée nous ont privés d'intellectuels chrétiens." En des termes élogieux, Lajos Pápai a cité le chapitre intitulé "l'humanisme catholique" où notre Archevêque part d'une sentence de Saint Irénée : "La gloire de Dieu c'est l'homme vivant, la vie de l'homme c'est la vision de Dieu." "L'homme trouve la vraie vie en s'ouvrant à Qui le surpasse, à savoir Dieu. Et bien sûr l'être humain s'ouvre à Dieu librement."

    La remise du prix a eu lieu au cours de la vingt-troisième Semaine Saint-Étienne du livre; elle a eu lieu dans la salle Jean-Paul II de l'Université catholique Pázmány Péter. Le prix a été remis à Mgr Léonard par le Cardinal Péter Erdő. Quant au prix de littérature, il a été attribué à Kányádi Sándor, poète dont les textes ont été mis en musique par l'ensemble Kaláka : le plus connu est le très beau texte "Quelqu'un marche au sommet des arbres" (les arbres désignant les êtres humains; "Valaki jár a fák hegyén").

    Lundi après-midi entre 15h et 16h les deux auteurs primés ont dédicacé leurs ouvrages place des Franciscains, où se trouvent plusieurs librairies catholiques de Budapest.

  • Moralement et ontologiquement complètement faux

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    Du P . Mark A.Pilon, lu ce 12 mai sur le site de France Catholique :

     « Quand deux personnes homosexuelles qui ne sont pas liées par le sang ou la parenté s’aiment mutuellement d’un amour si profond qu’ils désirent se promettre l’un à l’autre fidélité jusqu’à la fin de leur vie, alors cela doit être reconnu, célébré et solennisé. Nous disons tant mieux — les individus, les familles, les communautés et la société en sont améliorés — et Dieu se réjouit dans les cieux. » Ces propos sont du père Adrian Egan, de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (* NdB)

    « Si il [Bruce Jenner] dit qu’il est une femme, alors il est une femme », déclare le sénateur Rick Santorum.

    Ces deux citations sont représentatives des salades que nous lisons trop souvent de nos jours. Il y a seulement quelques années, on aurait pu difficilement imaginer que de telles insanités soient proférées par un prêtre catholique en Irlande ou par un politicien catholique conservateur en Amérique. Nous vivons dans la culture nommée par Jean-Paul II la culture de « l’anti-Verbe ». Il est profondément troublant qu’elle se soit imposée si rapidement, et dans de nombreux endroits inattendus. Je me bornerai à réfuter le propos de Santorum et laisserai ceux du rédemptoriste aux autorités ecclésiastiques idoines.

    Il y a encore quelques années, l’histoire de Bruce Jenning « devenant une femme » aurait suscité soit la dérision publique soit un commentaire charitable : cet homme a besoin d’un docteur afin qu’il ne mutile pas son corps pour l’adapter à son esprit déformé et que le médecin l’aide à mettre son esprit en conformité avec son corps. De nos jours, c’est ce genre de commentaire qui serait accueilli avec dérision et avec l’accusation de ne pas être chrétien, accusation venant même de chrétiens proclamés.

    Aujourd’hui, dire que Bruce Jenner est un homme malade est devenu inacceptable, parce que le monde est malade, le monde de l’anti-Verbe, le monde qui déclare le bien mal et le mal bien. Ce n’est pas du tout un jugement moral de Bruce Jenner, mais un jugement ontologique d’un monde qui préfère tordre la réalité pour l’adapter à un esprit, même à un esprit malade, plutôt que soigner cet esprit en le ramenant à la réalité.

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  • Cardinal Pell : le synode sur la famille suivra massivement la Tradition de l’Eglise

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    Du Cardinal George Pell,  dans le « Catholic Herald », cité par le site web « La Vie » :

    Pell-800x500.jpg«Le synode des évêques sur la famille « ne peut pas changer l'enseignement de l'Eglise », a déclaré le cardinal George Pell ce samedi 9 mai lors d'une conférence organisée par Voice of the Family, un réseau international d'organisations pro-vie. Le préfet du Secrétariat pour l'économie a rappelé que« le Christ est très clair concernant le divorce, très clair à propos de l'adultère. Et pas aussi important, mais tout de même très important, saint Paul est explicite à propose des conditions requises pour recevoir la communion ». Concernant la seconde session du synode des évêques sur la famille, qui se déroulera en octobre prochain, le cardinal australien s'attend à ce que l'assemblée « soutienne massivement la tradition », rapporte (en anglais) le Catholic Herald. Et d'assurer que les participants au Synode  « reconnaîtront que la tradition chrétienne du grand saint Jean Paul II, de Benoît XVI et du Concile de Trente est bien établie…et je ne prévois pas que l'on dévie un tant soit peu de cette ligne ». » 

    Ref. Cardinal Pell expects synod to ‘massively endorse’ Church teaching 

    Le Cardinal George Pell, ancien archevêque de Sydney (Australie) , est l’un des membres du « C9 » ( le conseil rapproché du pape François). Il est aussi Préfet du Secrétariat pontifical pour l’économie.

    JPSC