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Eglise - Page 1096

  • Quand le voile se lève sur les persécutions en Chine à l'époque de Mao

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    De Sandro Magister :

    (...) L’Église catholique chinoise est, dans le monde, l’une de celles qui sont soumises depuis le plus de temps à un martyre ininterrompu.

    Et cependant on sait trop peu de choses à propos de ce martyre. Qu’il s’agisse des modalités relativement plus modérées qui ont été mises en œuvre au cours des années récentes. Ou bien des pics de cruauté extrême qui ont caractérisé les années Cinquante et Soixante du siècle dernier.

    La Chine n’a pas eu son Alexandre Soljenitsyne, ni une description de l'enfer des "laogaï" - ses camps de travaux forcés et d’extermination - qui soit aussi grandiose que celle qui est donnée par l’"Archipel du Goulag".

    Toutefois, depuis quelques jours, on trouve dans les librairies italiennes un ouvrage qui lève le voile précisément sur les années les plus noires de la persécution :
    "In catene per Cristo. Diari di martiri nella Cina di Mao", sous la direction de Gerolamo Fazzini, préface de Bernardo Cervellera, Editrice Missionaria Italiana, Bologne, 2015, 416 pp., 20,00 euros.

    Ce livre rassemble quatre journaux intimes rédigés par le même nombre de chrétiens qui ont été persécutés au cours des premières années de la révolution communiste. Des journaux intimes qui étaient devenus presque introuvables, mais qui sont maintenant de nouveau disponibles, édités pour la première fois dans leur texte intégral, et proposés au grand public.

    Lire tout l'article avec les extraits traduits sur le site de S. Magister

  • La confirmation à 9 ou 10 ans ?

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    Du site de La Vie (Marie Malzac) :

    Faut-il recevoir la confirmation avant la première communion ?

    Le mois de mai est celui des premières communions et des confirmations. Traditionnellement, en France comme dans beaucoup d’autres pays, on reçoit l’Eucharistie autour de 9 ans et la confirmation quelques années plus tard. Mais cela n’a pas toujours été le cas, et certains diocèses travaillent à un changement de cette séquence des sacrements de l’initiation chrétienne.

    Daniel a 49 ans. Baptisé peu après sa naissance, il n’a plus fréquenté l’Eglise jusqu’à l’âge adulte. Puis, suite à un long cheminement intérieur, il s’est finalement décidé à frapper à la porte de la paroisse parisienne de Notre-Dame de la Gare. « Après avoir échangé avec le curé, celui-ci m’a proposé de faire ma confirmation, avant de recevoir, plus tard, la première communion », explique-t-il.

    Un ordre qui peut sembler étrange. Pourtant, c’est bien celui de l’initiation chrétienne des origines et celui qui est également en vigueur pour beaucoup de « recommençants ». Au temps de l’Eglise primitive, le baptême et la confirmation étaient reçus au même moment, lors de la veillée pascale, introduisant à l’Eucharistie. L’Eglise orientale a conservé cette pratique. Ainsi, chez les orthodoxes et les catholiques byzantins, la « chrismation », onction par l'huile appelée Saint-Chrême, a lieu juste après le baptême.

    L’Histoire va faire évoluer la pratique. Avec l’expansion de la foi chrétienne, le baptême est dissocié de la confirmation, liée à l’évêque, qui ne pouvait plus se déplacer assez souvent et en autant d’endroits différents pour la donner.

    Des parcours très divers

    Aujourd’hui, les enfants sont généralement baptisés tout petits, reçoivent l’Eucharistie pour la première fois en primaire et la confirmation à la fin du collège ou au début du lycée. Entre temps, pour maintenir une certaine dynamique dans l’itinéraire, le profession de foi est proposée. Sans valeur sacramentelle, elle est une étape vers la confirmation.

    Toutefois, au vu de la chute du nombre de demandes, la pertinence de cette séquence est remise en question. En effet, selon certaines estimations, seuls 5% des baptisés reçoivent la confirmation. « Aujourd'hui, ce sacrement est celui de la maturité chrétienne, analyse Edmée Dahirel, responsable du service de catéchèse du diocèse de Saint-Brieuc, mais l’enjeu est de redécouvrir son lien intime avec le baptême, qu’il complète ».

    Selon un texte voté en 1986 par les évêques de France et validé trois ans plus tard par Rome, la confirmation peut se recevoir à l’adolescence, entre 12 et 18 ans. Mais les parcours sont de plus en plus divers. Dans certaines familles de tradition chrétienne, on renonce à faire baptiser ses enfants, estimant que ceux-ci pourront choisir plus tard, et beaucoup d'adultes se tournent tardivement vers l'Eglise.

    Redécouvrir l’articulation des sacrements

    L'évêque du diocèse de Dijon, Mgr Roland Minnerath, a décidé de faire face « aux mutations en cours » en proposant de revenir sur l'ordre actuel des sacrements de l'initiation chrétienne. A la Pentecôte 2014, il a ainsi donné de nouvelles orientations pastorales, mises en oeuvre à la rentrée à titre expérimental.

    Partant du constat que seule une petite minorité de jeunes et d'adultes reçoivent le sacrement de confirmation aujourd'hui, il a suggéré que la confirmation soit proposée en début de CM1 (9 ans) ou de CM2 (10 ans), la première communion étant proposée en fin d'année scolaire. « Il ne s'agira pas d'une "ratification" du sacrement de baptême, mais d’un sacrement qui renforce ce dernier », précise le site du diocèse.

    « La conception de la confirmation qui prévaut encore actuellement n’est pas cohérente avec la nature même de ce sacrement », indique encore Mgr Minnerath dans un document pastoral détaillé, faisant mention de plusieurs propositions concrètes.

    « Théologiquement, cet ordre des sacrements est beaucoup plus logique, mais il est difficile de faire bouger les choses », relève Mme Dahirel. Dans le diocèse de Saint-Brieuc et Tréguier, on essaie avant tout d'articuler pastorale sacramentelle et liturgique, dans une perspective catéchuménale. « Le baptême est lié à Pâques, où chacun est invité à renouveler son baptême, affirme-t-elle, la confirmation est liée à la Pentecôte, où chacun est appelé à recevoir à nouveau le don de l’Esprit ».

  • Les évêques de Belgique pour un monde sans armes nucléaires

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    Communiqué de presse :

    Appel des évêques pour un monde sans armes nucléaires

    La Conférence des Évêques de Belgique s’intéresse de près aux initiatives œuvrant pour un monde dépourvu d’armes nucléaires. Dans la droite ligne du message que le Pape François a délivré aux participants à la Conférence sur l’impact humanitaire des armes nucléaires, tenue en Autriche les 8 et 9 décembre 2014, la Conférence épiscopale de Belgique entend, elle aussi, plaider en faveur du renforcement des mesures concrètes prises à cet égard.

    Les évêques rappellent avec force que la détention d’armes nucléaires touche à l’immoralité. La haute capacité destructrice dont sont dotées ces armes ne repose sur aucun fondement juridique, ni encore moins moral. Quand il sert d’argument au discours militaro-sécuritaire, le caractère désormais essentiellement dissuasif des armes nucléaires bloque la moindre tentative de désarmement. Durant des dizaines d’années, le Saint-Siège aura toléré le concept du nucléaire dissuasif, sous réserve expresse qu’un désarmement progressif soit entrepris. Or, en 2015, aucune nouvelle avancée n’est à l’ordre du jour dans ce domaine. C’est pourquoi le Saint-Siège renonce à soutenir conditionnellement la raison d’être dudit concept. “Le temps est venu non seulement d’affirmer l’immoralité de l’usage des armes nucléaires, mais également celle de leur détention.”

    En décembre 2014, le Pape François a instamment demandé que le désarmement soit perçu comme un vecteur potentiel de développement: “Les dépenses consacrées aux armes nucléaires dilapident la richesse des nations. Donner la priorité à de telles dépenses est une erreur et un gaspillage de ressources qui pourraient être investies dans des domaines de développement humain intégral, de l’éducation, de la santé et de la lutte contre l’extrême pauvreté. Quand ces ressources sont gaspillées, les pauvres et les faibles qui vivent en marge de la société en paient le prix.”

    La coexistence pacifique ne s’obtient ni en menaçant ni en dissuadant l’autre, ni même en suscitant la peur chez lui, fût-ce à l’échelon international. Le Pape François l’aura exprimé dans son message à la Conférence de Vienne, par ces mots : “La dissuasion nucléaire et la menace de destruction réciproque assurée ne peuvent pas être la base d’une éthique de la fraternité et de la coexistence pacifique entre les peuples et les États.”

    La responsabilité éthique qui sous-tend l’élimination des armes nucléaires repose non seulement sur les pays concepteurs, producteurs ou stockeurs de ces armes, mais également sur ceux qui en tolèrent la conception, la production ou le stockage, pays au rang desquels figure la Belgique.

    Dans leur immense majorité, les pays sont favorables à l’interdiction des armes nucléaires. Tout comme elle l’avait fait auparavant pour les mines terrestres et les armes à sous-munitions, la Belgique peut jouer un rôle significatif, voire essentiel, au sein de la communauté internationale, afin d’aller concrètement de l’avant.

    A l’occasion de la 9ième Conférence des Parties chargée d’examiner le Traité sur la non- prolifération des armes nucléaires, qui se termine aujourd’hui à New York, et dans l’esprit de la future commémoration du 70ième anniversaire des attaques sur Hiroshima et Nagasaki la Conférence épiscopale appelle le Gouvernement belge à soutenir en paroles et en actes, la perspective d’un monde sans armes nucléaires. Pareil soutien constitue la condition nécessaire de l’instauration d’une coexistence pacifique s’accompagnant d’un respect de la personne humaine.

    Les Evêques de Belgique

  • Dimanche 24 mai 2015: fête de la Pentecôte

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    Pour les amateurs de chant grégorien:  à noter la messe traditionnelle de la Pentecôte à Liège:  10h00, à l'église du Saint-Sacrement , Bd d'Avroy 132.

  • Une Journée Internationale contre la Discrimination des Chrétiens ?

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    De ZENIT.org (Anne Kurian) :

    Pour une Journée internationale contre la discrimination des chrétiens

    Mgr Urbanczyk, représentant du Saint-Siège à l'OSCE, recommande "une sensibilisation de la société" à travers "du matériel éducatif sur la lutte contre ce phénomène négatif" et l'institution d'une Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens.

    Le Saint-Siège appelle la communauté internationale « à lutter contre l'intolérance et la discrimination des chrétiens avec la même détermination que pour d'autres communautés religieuses ». Il demande l'institution d'une "Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens".

    Mgr Janusz Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est intervenu au cours de la Conférence sur la prévention et la lutte contre l'intolérance et la discrimination des chrétiens, en particulier les crimes haineux, l'exclusion, la marginalisation et le déni des droits, à Vienne, le 18 mai 2015.

    Au cours de la deuxième session, le diplomate a fait observer que « les tendances juridiques contemporaines en Europe révèlent une méfiance envers la religion, les institutions religieuses et leur rôle public ». En outre, « la religion est perçue comme un obstacle à la pleine réalisation de sociétés plus tolérantes ». « Ces actes d'intolérance, d'exclusion et de marginalisation sont préoccupants et exigent une réponse urgente. »

    Il a dénoncé « les tendances sociales qui étiquettent faussement certains enseignements religieux de nature morale comme discriminatoires et, par conséquent, susceptibles d'être interdits par la loi » : « Une telle pratique constituerait une restriction injustifiée de la liberté d'opinion et d'expression » et serait finalement « une expression d'intolérance religieuse ».

    « Les chrétiens sont particulièrement touchés par un tel traitement », a-t-il insisté : « il semble désormais légitime de lancer des insultes de toutes sortes contre le christianisme... les instituts religieux, comme les écoles ou les organismes de bienfaisance, sont signalés comme discriminateurs potentiels s'ils veulent préserver leur caractère religieux ».

    Mgr Urbanczyk a exprimé sa préoccupation pour les « campagnes bien orchestrées contre les chrétiens et tous ceux qui expriment pacifiquement leurs opinions concernant la nature humaine, la famille naturelle traditionnelle, le mariage, l'homosexualité, la dignité de la personne humaine de sa conception jusqu'à sa mort naturelle... Il est aberrant de voir que la libre expression liée à ces questions, est limitée et menacée à tous les niveaux de la société ».

    « L'intolérance au nom de la "tolérance" doit être nommée pour ce qu'elle est et condamnée publiquement », ajoute-t-il : « Refuser les arguments moraux religieux sur la place publique est intolérant, anti-démocratique et anti-religieux ». Pour le Saint-Siège, « aucun enseignement religieux, à l'exception de ceux qui enflamment directement la violence, ne doit être interdit par la loi, qu'ils soit ou non politiquement correct ».

    Au cours de la session 3, Mgr Urbanczyk a évoqué les meilleures pratiques de la lutte contre la discrimination des chrétiens : alors que « les incidents visant les chrétiens sont souvent sous-estimés ou pas signalés du tout », « il est nécessaire que les gouvernements se concentrent davantage sur les moyens de promouvoir l'information spécialisée dans les crimes haineux contre les chrétiens ».

    « Pour ce faire, a-t-il ajouté, il est important de prêter plus d'attention lorsque des crimes se produisent sur les biens religieux, comme des églises, ou contre des représentants religieux... Plus qu'un simple vandalisme, ce sont des messages clairs d'intolérance et de haine. »

    Quels que soient les incidents – profanation des lieux de culte, actes de vandalisme contre des lieux saints, agressions verbales et physiques contre des chrétiens – de « nombreux cas ne sont jamais signalés » en raison de l'enseignement du christianisme « à souffrir en silence le mal inévitable et l'injustice », a-t-il précisé.

    Il est du devoir « de tous les gouvernements d'agir clairement contre ces crimes haineux et de protéger les chrétiens » ou « toute personne, quelle que soit son origine ou ses croyances religieuses » : il s'agit de « signaler ces incidents et s'engager sérieusement en sorte que tous les citoyens, y compris les chrétiens, puissent vivre paisiblement, professer et pratiquer librement leur foi ».

    Mgr Urbanczyk a appelé la communauté internationale « à lutter contre l'intolérance et la discrimination, les incidents motivés par la haine contre les chrétiens avec la même détermination que pour d'autres communautés religieuses ».

    Il a recommandé « une sensibilisation de la société en général, et des représentants de la police et du gouvernement en particulier » : « L'OSCE et le Bureau des institutions démocratiques et des droits de l'homme (BIDDH) pourraient jouer un rôle important dans cet effort » en fournissant « du matériel éducatif sur la lutte contre ce phénomène négatif », semblable au matériel existant pour sensibiliser sur l'antisémitisme et l'intolérance envers les musulmans.

    Enfin, la délégation du Saint-Siège a réitéré son appel à instituer une Journée internationale de lutte contre la discrimination des chrétiens en collaboration avec l'OSCE.

  • Syrie : le Père Jacques Murad, prieur de Mar Elian, enlevé par des islamistes

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    SYRIE - Enlèvement du Père Jacques Murad, membre de la même communauté que le Père Paolo Dall'Oglio (Fides.org)

    Homs – Le Père Jacques Murad, Prieur du Monastère de Mar Elian, a été enlevé par deux ravisseurs qui l’ont prélevé du Monastère sous la menace des armes. Selon des sources locales contactées par l’Agence Fides, l’enlèvement du prêtre aurait eu lieu le 18 mai, alors que d’autres sources affirment que le prêtre aurait été enlevé dans la journée du 21 mai. La nouvelle a été confirmée aujourd’hui par l’Archidiocèse syro-catholique d’Homs, qui a demandé à tous les fidèles d’invoquer le Seigneur dans la prière afin que le Père Murad soit libéré et puisse retourner à sa vie de prière, au service des frères et de tous les syriens. Selon certaines sources locales, en compagnie du Père Murad aurait également été enlevé un diacre, Boutros Hanna, mais cette indiscrétion n’a pas été confirmée par l’Archidiocèse syro-catholique d’Homs.

    Selon les premières reconstructions, l’enlèvement a été réalisé par deux hommes armés arrivés en motocyclette au Monastère de Mar Elian. Les ravisseurs ont contraint le Père Murad à prendre sa propre voiture et, sous la menace des armes, lui ont imposé de se diriger vers une destination inconnue.Des sources locales consultées par Fides avancent l’hypothèse que, derrière cet enlèvement, se trouvent des groupes salafistes présents sur zone, qui se sentent renforcés par les récents succès des djihadistes d’al-Nusra et du prétendu « Etat islamique » sur le territoire syrien.

    Le Père Jacques Murad est le Prieur du Monastère de Mar Elian et le Curé de la communauté catholique de Qaryatayn, à 60 Km au sud-est d’Homs. Le monastère, situé à la périphérie de Quaryatayn, représente une filiation du Monastère de Deir Mar Musa al Habashi, refondé par le Père Paolo Dall'Oglio, jésuite italien lui aussi enlevé le 29 juillet 2013 alors qu’il se trouvait à Raqqa, chef-lieu syrien depuis des années sous le contrôle des djihadistes du prétendu « Etat islamique ».Au cours des années du conflit, la ville de Qaryatayn avait été plusieurs fois prise par des miliciens anti-Assad et bombardée par l’armée syrienne. Le Père Murad, en compagnie d’un avocat sunnite, avait joué le rôle de médiateur afin de garantir que le centre urbain de 35.000 habitants soit épargné pendant de longues périodes par les affrontements armés.

    Au Monastère, ont été accueillis des centaines de réfugiés, y compris plus d’une centaine d’enfants de moins de 10 ans. Le Père Murad et ses amis ont pourvu à trouver le nécessaire à leur survie, y compris en ayant recours à l’aide de donateurs musulmans.Ces quelques allusions font comprendre quel oasis de charité représente le Monastère de Mar Elian pour l’ensemble du peuple syrien, massacré dans le cadre d’une guerre absurde, alimentée depuis l’étranger.

    Famille Chrétienne n'hésite pas à attribuer cet enlèvement à Daesch (Etat Islamique) : http://www.famillechretienne.fr/filinfo/le-pretre-syrien-jacques-mourad-enleve-par-daesh-168172

  • "Développement durable" à l'ONU : le Vatican souhaite y ajouter la défense de la vie et du mariage entre un homme et une femme ainsi que la lutte contre la GPA

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    De Famille Chrétienne :

    ONU : le Vatican souhaite ajouter la défense de la vie et la lutte contre la GPA

    Inscrire la défense de la vie de « sa conception à la mort naturelle », la défense du « mariage entre un homme et une femme » ou encore la lutte contre la gestation pour autrui (GPA) dans les objectifs de développement durable post-2015 des Nations unies. Telle est l’ambition de la conférence internationale sur les femmes et le développement durable organisée par le Conseil pontifical Justice et Paix à Rome, du 22 au 24 mai 2015.

    Organisée avec la World Union of Women’s Catholic Organization (WUCWO) et la World Women’s Alliance for Life and Family (WWALF), cette conférence devrait réunir près d’une centaine de participants à la Domus Pacis de Rome. Ce séminaire n’entend pas « seulement offrir un panorama des questions les plus urgentes liées à la condition de la femme », a prévenu la veille au Vatican le président du Conseil pontifical Justice et Paix. Pour le cardinal Peter Turkson, ce colloque ne souhaite pas non plus « être seulement un moment de dénonciation des violations de la dignité de la femme et de ses droits », mais bien « offrir une contribution qui puisse être utile aussi dans le cadre des négociations en cours pour le nouvel agenda pour le développement post-2015 ».

    Une journée entière du colloque, le 23 mai, s’organisera autour de groupes de travail chargés d’approfondir les 17 objectifs de développement durable post-2015 proposés par les Nations unies. Lors d’un sommet spécial, en septembre 2015 à New-York, les Nations unies réfléchiront en effet à un nouveau programme de développement durable pour l’après 2015. Or, parmi les nouveaux objectifs de ce programme proposé par l’ONU, on ne trouve « aucune trace » de « la défense de la vie de sa conception à la mort naturelle » ou encore de « la défense de la famille fondée sur le mariage entre un homme et une femme », a relevé pour sa part Olimpia Tarzia, présidente de WWALF.

    GPA et colonisation du gender

    Prenant l’exemple de l’objectif n°5, à savoir « parvenir à l’égalité entre les sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles », Olimpia Tarzia s’est aussi demandée : « Comment penser « autonomiser toutes les femmes » sans faire aucune référence à la protection sociale de la maternité, à l’harmonisation entre temps de travail et temps de vie familiale, au droit d’être libre d’accueillir la vie, aux politiques fiscales familiales ?»

    Olimpia Tarzia a également fait un parallèle entre le premier objectif, destiné à « mettre fin à la pauvreté sous toutes ses formes » et « la gestation pour autrui (GPA), qui, en exploitant les situations de pauvreté, réduit la femme à une simple génitrice ». La mise en avant de ces sujets, a-t-elle expliqué, permettra surtout de combattre « la colonisation idéologique du gender ».

    Les participants à cette conférence aborderont également de nombreux autres sujets, parmi lesquels la violence domestique, la promotion de l’entreprenariat féminin dans les pays du Sud à travers le microcrédit ou des coopératives, ou encore le rôle que peuvent jouer les femmes dans la promotion du dialogue interreligieux.

  • Synode : le « Ministre » de la Famille du pape François roule pour les thèses de Kasper

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    Paglia1-247x300.jpg« Un chemin pénitentiel ad-hoc qui permet l’accès des divorcés remariés aux sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. C’est ce dont a parlé Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, à Orléans, au cours de son intervention durant la conférence intitulée « Familles : fragilités et Espérance », et organisée en France, par le diocèse d’Orléans, le 18 avril dernier, rapporte le site du Conseil pontifical pour la famille qui publie ce passage de l'intervention.

    Selon Mgr Paglia, « développer un tel chemin est sans doute une voie à parcourir et à approfondir. Avec un groupe de théologiens prévu à cet effet, de juristes et d’experts en pastorale, nous sommes en train d’étudier cette perspective depuis quelques mois. Et nous offrirons bientôt à tous les conclusions de cette recherche. Pendant ce temps, l’on peut dire que la « voie pénitentielle » qui est à l’hypothèse ne pourra être mise en œuvre, de toute façon, que pour des cas particuliers et dans le cadre d’un sérieux chemin de vie chrétienne. Donc, cela ne sera pas pour tous et ne se fera pas de façon indiscriminée, même si c’est ce que l’attente de la part de la presse semble suggérer. Quoi qu’il en soit, je parlerais plutôt d’une via discretionis, à savoir d’un chemin de discernement qui implique également un chemin pénitentiel. Cette voie doit avoir un caractère « public », c’est-à-dire qu’elle doit être accompagnée par l’évêque ou par la personne que ce dernier a nommée. Cela me semble une étape décisive, car il faut éviter tout subjectivisme. Dans ce cadre, il sera possible d’évaluer les intentions du couple et les raisons qui l’ont amené à demander l’accès à cette voie. Dans tous les cas, il est essentiel que le couple divorcé et remarié qui se présente soit acheminé à une intégration dans la vie de la communauté. Je ne vous ferai part que de quelques brèves remarques. Mais une chose est claire : il ne s’agit pas de trouver une règle de base qui soit en mesure de nous dispenser de la grave responsabilité de prendre en charge des situations humaines et spirituelles souvent dramatiques et qui ne sont pas toujours faciles à résoudre ».

    (19 mai 2015) © Innovative Media Inc. 

    Ref .Divorcés-remariés, entre pénitence et pardon, par Mgr Paglia 

    Caméléon ou girouette au gré des vents ? Mgr Paglia était aussi venu à Liège, sans que son style macaronique convainque grand monde, lors de sa conférence organisée par l’évêché à l’église Saint-Jacques, voici un an….

    Ce prélat fut recteur de l'église Sant'Egidio dans le Trastevere où il accueillit les premiers pas de la communauté qui plus tard prendra le nom de cette église et dont il devient l'aumônier général. Il est également postulateur de la cause de béatification de Mgr Óscar Romero assassiné en 1980 à San Salvador. 

    JPSC

  • Le cardinal Sarah, à propos du synode : "beaucoup de gens parlent dans le sens du vent"

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    De Famille Chrétienne :

    Synode sur la famille : « Les évêques doivent suivre le Christ » selon le cardinal Sarah

    «Il n’y a pas de révolution ! La doctrine n’appartient à personne en particulier, elle appartient au Christ ! ». C’est qu’a tenu à rappeler le cardinal Robert Sarah, interpellé à propos du prochain Synode des évêques sur la famille, lors de la présentation à Rome le 20 mai d’une nouvelle collection d’ouvrages sur ce thème chez l’éditeur italien Cantagalli. La question de l’accès à la communion des divorcés remariés cristallise une partie des débats. Evoquant les discussions actuelles dans l’Eglise à l’approche de la prochaine assemblée ordinaire des évêques sur la famille, le cardinal Sarah a assuré que « beaucoup de gens parlent dans le sens du vent ». Pourtant, a-t-il insisté, « celui que nous devons tous suivre, c’est le Christ. Pape, évêques, c’est le Christ que nous devons suivre ».

    Le haut prélat a également affirmé qu’au cours du synode d’octobre 2014, les divisions, notamment sur la question de l’accès à la communion pour les personnes divorcées remariées, concernaient surtout l’Occident. Il n’y a pas de tels débats « en Amérique, en Asie, en Afrique », a-t-il rappelé. Et le haut prélat guinéen d’affirmer : « en Afrique, nous sommes fermes. Nous avons vu des gens mourir pour leur foi, alors nous ne pouvons pas plaisanter avec la foi ».

    Au cours du synode d’octobre 2015, le chef de dicastère espère « retrouver une unité pour réaffirmer ce que l’Eglise a toujours affirmé ». « On ne peut pas changer l’Evangile, a-t-il insisté. Oui, Jésus est miséricordieux, mais il a dit que rompre un mariage, c’était un adultère, un péché. Et le pécheur, sans pénitence, ne peut recevoir le Christ ». Et de tancer : «Si des évêques et des prêtres le font, ils insultent le Christ, ils profanent son corps ! ». « Un péché d’autant plus grand ».

  • Un site internet consacré aux nouveaux martyrs chrétiens

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    Du site du journal La Croix (Samuel Lieven) :

    Un site Internet en soutien aux « nouveaux martyrs » chrétiens

    Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, lancent le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l’opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde.

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    Capture d’écran de la page d’accueil du site « Nouveaux martyrs ».

    Parmi différentes initiatives, ils appellent à la constitution d’une commission d’enquête pour s’assurer qu’aucune entreprise française n’achète du pétrole de Daech.

    Un site Internet pour recenser les « nouveaux martyrs » chrétiens et sensibiliser l’opinion. L’initiative ne vient pas des ONG catholiques ou protestantes habituellement mobilisées sur ce sujet – L’Œuvre d’Orient, l’Aide à l’Église en détresse (AED), Portes ouvertes (PO) – mais d’un syndicaliste et d’un journaliste.

    Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, sont partis d’un constat. « Si beaucoup d’ONG sont déjà présentes sur le terrain, on ne se bouge pas assez en France au regard des horreurs qui sont chaque jour commises au Proche-Orient et en Afrique, explique Joseph Thouvenel. Nous avons donc décidé d’agir pour sensibiliser l’opinion et pousser les responsables politiques à agir. »

    MÉMORIAL

    Regroupant sources d’information et témoignages, le site nouveaux-martyrs.com, en ligne depuis quelques semaines, se veut aussi un lieu symbolique où sont notamment recensés les noms des martyrs chrétiens du terrorisme. On y trouve déjà celui de Nauman Masih, 14 ans, brûlé vif parce que chrétien au Pakistan, les victimes kényanes de l’attaque du groupe terroriste Shebab à l’université de Garissa (Kenya), ou encore les noms de 21 coptes égorgés en Libye par Daech.

    Des initiatives concrètes sont également relayées sur le site. En particulier, une pétition demandant l’arrêt de tout achat de pétrole, par des entreprises françaises ou européennes, provenant de Daech. « Entre 1 et 3 millions de dollars tombent chaque jour dans les poches des terroristes, rappelle Joseph Thouvenel. Qui achète ? Par où ce pétrole transite-t-il ? Nous avons choisi de taper là où ça fait mal pour que l’opinion ouvre enfin les yeux. »

    Une lettre adressée parallèlement aux députés demande l’ouverture d’urgence d’une commission d’enquête « afin de s’assurer que pas une goutte de pétrole terroriste n’est achetée par des sociétés françaises. »

    RASSEMBLEMENT

    L’association « Nouveaux Martyrs » appelle également à un rassemblement devant l’Unesco le 14 juin, « en hommage aux hommes et aux femmes, nouveaux martyrs de la barbarie terroriste ».

    Depuis que la France a présidé, le 27 mars, une réunion du conseil de sécurité des Nations unies sur les chrétiens d’Orient, des élus continuent d’alerter l’opinion. Mercredi 20 mai, le député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris, Claude Goasguen, organise une manifestation de soutien aux chrétiens d’Orient devant sa mairie. Une banderole sera dévoilée et un appel lancé à tous les maires de France pour qu’ils fassent de même.

  • Université de Liège : trois grandes religions confrontent leurs points de vues sur la famille, le mardi 26 mai prochain (18h00 , Bâtiment du Rectorat, Place du XX août 7, 1er étage : Salle des professeurs. Parcours fléché)

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    Inscription nécessaire  au plus tard trois jours à l’avance:

    soit par téléphone : 04 344 10 89,

    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici :La famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)

     JPSC

  • Un tour du monde des persécutions antichrétiennes

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    De PIERRE-YVES MAZARI, SIXTINE DECHANCÉ, HENRIK LINDELL sur le site de La Vie :

    CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS

    Tour du monde de l’intolérance religieuse

    Il n’y a pas qu’en terre d’islam que les chrétiens sont persécutés, et ils ne sont pas forcément les seuls à l’être. De l’Inde au Vietnam, tour d’horizon des pays où des croyants sont opprimés pour leur foi.

    L’islamisme violent est la principale cause de la persécution des chrétiens aujourd’hui. Mais il n’en a nullement le monopole. Le communisme demeure un des persécuteurs les plus importants. Malgré des progrès en Chine, comme au Vietnam, la répression dans les pays communistes risque à tout moment de s’abattre sur les Églises. Le régime dictatorial de la Corée du Nord est toujours considéré comme le plus violemment antichrétien de tous. Ailleurs, toutes sortes de tribalismes et de pouvoirs abusifs font des victimes chrétiennes, comme le nationalisme hindou en Inde.

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