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Eglise - Page 1097

  • Synode : le « Ministre » de la Famille du pape François roule pour les thèses de Kasper

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    Lu sur le site de l’agence Zenit :

    Paglia1-247x300.jpg« Un chemin pénitentiel ad-hoc qui permet l’accès des divorcés remariés aux sacrements de l’Eucharistie et de la Réconciliation. C’est ce dont a parlé Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, à Orléans, au cours de son intervention durant la conférence intitulée « Familles : fragilités et Espérance », et organisée en France, par le diocèse d’Orléans, le 18 avril dernier, rapporte le site du Conseil pontifical pour la famille qui publie ce passage de l'intervention.

    Selon Mgr Paglia, « développer un tel chemin est sans doute une voie à parcourir et à approfondir. Avec un groupe de théologiens prévu à cet effet, de juristes et d’experts en pastorale, nous sommes en train d’étudier cette perspective depuis quelques mois. Et nous offrirons bientôt à tous les conclusions de cette recherche. Pendant ce temps, l’on peut dire que la « voie pénitentielle » qui est à l’hypothèse ne pourra être mise en œuvre, de toute façon, que pour des cas particuliers et dans le cadre d’un sérieux chemin de vie chrétienne. Donc, cela ne sera pas pour tous et ne se fera pas de façon indiscriminée, même si c’est ce que l’attente de la part de la presse semble suggérer. Quoi qu’il en soit, je parlerais plutôt d’une via discretionis, à savoir d’un chemin de discernement qui implique également un chemin pénitentiel. Cette voie doit avoir un caractère « public », c’est-à-dire qu’elle doit être accompagnée par l’évêque ou par la personne que ce dernier a nommée. Cela me semble une étape décisive, car il faut éviter tout subjectivisme. Dans ce cadre, il sera possible d’évaluer les intentions du couple et les raisons qui l’ont amené à demander l’accès à cette voie. Dans tous les cas, il est essentiel que le couple divorcé et remarié qui se présente soit acheminé à une intégration dans la vie de la communauté. Je ne vous ferai part que de quelques brèves remarques. Mais une chose est claire : il ne s’agit pas de trouver une règle de base qui soit en mesure de nous dispenser de la grave responsabilité de prendre en charge des situations humaines et spirituelles souvent dramatiques et qui ne sont pas toujours faciles à résoudre ».

    (19 mai 2015) © Innovative Media Inc. 

    Ref .Divorcés-remariés, entre pénitence et pardon, par Mgr Paglia 

    Caméléon ou girouette au gré des vents ? Mgr Paglia était aussi venu à Liège, sans que son style macaronique convainque grand monde, lors de sa conférence organisée par l’évêché à l’église Saint-Jacques, voici un an….

    Ce prélat fut recteur de l'église Sant'Egidio dans le Trastevere où il accueillit les premiers pas de la communauté qui plus tard prendra le nom de cette église et dont il devient l'aumônier général. Il est également postulateur de la cause de béatification de Mgr Óscar Romero assassiné en 1980 à San Salvador. 

    JPSC

  • Le cardinal Sarah, à propos du synode : "beaucoup de gens parlent dans le sens du vent"

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    De Famille Chrétienne :

    Synode sur la famille : « Les évêques doivent suivre le Christ » selon le cardinal Sarah

    «Il n’y a pas de révolution ! La doctrine n’appartient à personne en particulier, elle appartient au Christ ! ». C’est qu’a tenu à rappeler le cardinal Robert Sarah, interpellé à propos du prochain Synode des évêques sur la famille, lors de la présentation à Rome le 20 mai d’une nouvelle collection d’ouvrages sur ce thème chez l’éditeur italien Cantagalli. La question de l’accès à la communion des divorcés remariés cristallise une partie des débats. Evoquant les discussions actuelles dans l’Eglise à l’approche de la prochaine assemblée ordinaire des évêques sur la famille, le cardinal Sarah a assuré que « beaucoup de gens parlent dans le sens du vent ». Pourtant, a-t-il insisté, « celui que nous devons tous suivre, c’est le Christ. Pape, évêques, c’est le Christ que nous devons suivre ».

    Le haut prélat a également affirmé qu’au cours du synode d’octobre 2014, les divisions, notamment sur la question de l’accès à la communion pour les personnes divorcées remariées, concernaient surtout l’Occident. Il n’y a pas de tels débats « en Amérique, en Asie, en Afrique », a-t-il rappelé. Et le haut prélat guinéen d’affirmer : « en Afrique, nous sommes fermes. Nous avons vu des gens mourir pour leur foi, alors nous ne pouvons pas plaisanter avec la foi ».

    Au cours du synode d’octobre 2015, le chef de dicastère espère « retrouver une unité pour réaffirmer ce que l’Eglise a toujours affirmé ». « On ne peut pas changer l’Evangile, a-t-il insisté. Oui, Jésus est miséricordieux, mais il a dit que rompre un mariage, c’était un adultère, un péché. Et le pécheur, sans pénitence, ne peut recevoir le Christ ». Et de tancer : «Si des évêques et des prêtres le font, ils insultent le Christ, ils profanent son corps ! ». « Un péché d’autant plus grand ».

  • Un site internet consacré aux nouveaux martyrs chrétiens

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    Du site du journal La Croix (Samuel Lieven) :

    Un site Internet en soutien aux « nouveaux martyrs » chrétiens

    Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, lancent le site « Nouveaux martyrs » pour sensibiliser l’opinion sur les exactions commises contre les chrétiens et les minorités dans le monde.

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    Capture d’écran de la page d’accueil du site « Nouveaux martyrs ».

    Parmi différentes initiatives, ils appellent à la constitution d’une commission d’enquête pour s’assurer qu’aucune entreprise française n’achète du pétrole de Daech.

    Un site Internet pour recenser les « nouveaux martyrs » chrétiens et sensibiliser l’opinion. L’initiative ne vient pas des ONG catholiques ou protestantes habituellement mobilisées sur ce sujet – L’Œuvre d’Orient, l’Aide à l’Église en détresse (AED), Portes ouvertes (PO) – mais d’un syndicaliste et d’un journaliste.

    Joseph Thouvenel, vice-président de la CFTC, et Jean-Marc Plantade, ancien rédacteur en chef au Parisien, sont partis d’un constat. « Si beaucoup d’ONG sont déjà présentes sur le terrain, on ne se bouge pas assez en France au regard des horreurs qui sont chaque jour commises au Proche-Orient et en Afrique, explique Joseph Thouvenel. Nous avons donc décidé d’agir pour sensibiliser l’opinion et pousser les responsables politiques à agir. »

    MÉMORIAL

    Regroupant sources d’information et témoignages, le site nouveaux-martyrs.com, en ligne depuis quelques semaines, se veut aussi un lieu symbolique où sont notamment recensés les noms des martyrs chrétiens du terrorisme. On y trouve déjà celui de Nauman Masih, 14 ans, brûlé vif parce que chrétien au Pakistan, les victimes kényanes de l’attaque du groupe terroriste Shebab à l’université de Garissa (Kenya), ou encore les noms de 21 coptes égorgés en Libye par Daech.

    Des initiatives concrètes sont également relayées sur le site. En particulier, une pétition demandant l’arrêt de tout achat de pétrole, par des entreprises françaises ou européennes, provenant de Daech. « Entre 1 et 3 millions de dollars tombent chaque jour dans les poches des terroristes, rappelle Joseph Thouvenel. Qui achète ? Par où ce pétrole transite-t-il ? Nous avons choisi de taper là où ça fait mal pour que l’opinion ouvre enfin les yeux. »

    Une lettre adressée parallèlement aux députés demande l’ouverture d’urgence d’une commission d’enquête « afin de s’assurer que pas une goutte de pétrole terroriste n’est achetée par des sociétés françaises. »

    RASSEMBLEMENT

    L’association « Nouveaux Martyrs » appelle également à un rassemblement devant l’Unesco le 14 juin, « en hommage aux hommes et aux femmes, nouveaux martyrs de la barbarie terroriste ».

    Depuis que la France a présidé, le 27 mars, une réunion du conseil de sécurité des Nations unies sur les chrétiens d’Orient, des élus continuent d’alerter l’opinion. Mercredi 20 mai, le député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris, Claude Goasguen, organise une manifestation de soutien aux chrétiens d’Orient devant sa mairie. Une banderole sera dévoilée et un appel lancé à tous les maires de France pour qu’ils fassent de même.

  • Université de Liège : trois grandes religions confrontent leurs points de vues sur la famille, le mardi 26 mai prochain (18h00 , Bâtiment du Rectorat, Place du XX août 7, 1er étage : Salle des professeurs. Parcours fléché)

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    Inscription nécessaire  au plus tard trois jours à l’avance:

    soit par téléphone : 04 344 10 89,

    soit par email : info@ethiquesociale.org

    soit via le site web éthique sociale, en cliquant ici :La famille dans les religions monothéistes (judaisme, christianisme, islam)

     JPSC

  • Un tour du monde des persécutions antichrétiennes

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    De PIERRE-YVES MAZARI, SIXTINE DECHANCÉ, HENRIK LINDELL sur le site de La Vie :

    CHRÉTIENS PERSÉCUTÉS

    Tour du monde de l’intolérance religieuse

    Il n’y a pas qu’en terre d’islam que les chrétiens sont persécutés, et ils ne sont pas forcément les seuls à l’être. De l’Inde au Vietnam, tour d’horizon des pays où des croyants sont opprimés pour leur foi.

    L’islamisme violent est la principale cause de la persécution des chrétiens aujourd’hui. Mais il n’en a nullement le monopole. Le communisme demeure un des persécuteurs les plus importants. Malgré des progrès en Chine, comme au Vietnam, la répression dans les pays communistes risque à tout moment de s’abattre sur les Églises. Le régime dictatorial de la Corée du Nord est toujours considéré comme le plus violemment antichrétien de tous. Ailleurs, toutes sortes de tribalismes et de pouvoirs abusifs font des victimes chrétiennes, comme le nationalisme hindou en Inde.

    Lire la suite sur le site de La Vie

  • 24 mai : Journée de prière pour l'Eglise de Chine

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    De Radio Vatican :

    Rappel concernant la Journée de Prière pour l’Eglise en Chine du 24 mai de la part du Saint-Père

    Cité du Vatican – Au terme de l’Audience général d’hier, 20 mai, le Saint-Père François a rappelé la prochaine Journée mondiale de prière pour l’Eglise en Chine en ces termes : « Le 24 mai, les Catholiques en Chine prieront avec dévotion la Bienheureuse Vierge Marie Secours des Chrétiens, vénérée au sanctuaire de Sheshan à Shanghai. La statue qui surmonte le sanctuaire montre Marie qui soutient à bout de bras son Fils, Le présentant au monde les bras ouverts en signe d’amour et de miséricorde. Nous aussi, nous demanderons à Marie d’aider les catholiques en Chine à être toujours des témoins crédibles de cet amour miséricordieux au milieu de leur Peuple et à vivre spirituellement unis à la roche de Pierre sur laquelle est construite l’Eglise ».

    La « Journée Mondiale de prière pour l’Eglise en Chine » a été instituée par le Pape Benoît XVI dans la Lettre envoyée aux Catholiques chinois le 27 mai 2007, Solennité de la Pentecôte, en ces termes : « Chers Pasteurs et fidèles, le 24 mai, qui est consacré à la mémoire liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Auxiliaire des chrétiens — vénérée avec tant de dévotion dans le sanctuaire marial de Sheshan à Shangaï —, pourrait devenir, dans l'avenir, une occasion pour les catholiques du monde entier de s'unir par la prière à l'Église qui est en Chine ».Outre à l’être en Chine, la Journée est célébrée par les différentes communautés de la diaspora chinoise de par le monde présentes dans de nombreux Diocèses, au travers d’initiatives spirituelles et de manifestations publiques.

  • Quand l'Église entreprend de suivre le mouvement général de la société, cela l’amène à s’éroder, voire à mourir

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    Le Salon Beige relaie les propos de l'évêque de Lausanne publiés par Famille Chrétienne sur une réalité dont nous, catholiques belges, mesurons quotidiennement l'évidence :

    Quand une Église suit le mouvement général de la société, cela l’amène à s’éroder, voire à mourir

    Mgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg, réagit dans Famille chrétienne à la décision prise par les délégués de l’Église protestante unie de France, qui ont décidé d’ouvrir aux pasteurs la possibilité de bénir les personnes homosexuelles mariées. Extraits :

    "Je peux comprendre qu’on cherche à apaiser la souffrance des personnes, mais je ne crois pas qu’on y arrivera, nous, chrétiens, en nous écartant du message biblique qui rejette les relations homosexuelles, tout en invitant à accueillir toute personne. Ce que nous avons à dire aux personnes homosexuelles n’est pas simple à recevoir – « vivez la chasteté ! » –, mais nous devons essayer de suivre la Bible, et non l’esprit du monde, car c’est ce que l’Église doit faire. On touche là une certaine ironie de l’histoire : la Réforme nous a beaucoup reproché de ne pas suivre la Parole. Maintenant que nous le faisons, la Réforme, elle, le fait peut-être moins…

    Est-ce un pas supplémentaire vers l’alignement des églises de la Réforme sur les valeurs de la société actuelle ?

    J’en ai peur ! Sociologiquement parlant – et cela a été étudié spécifiquement aux États-Unis – quand une Église entreprend de suivre le mouvement général de la société, elle y est certes mieux acceptée et y fait moins l’objet de critiques. Mais cela l’amène aussi à s’éroder, voire à mourir. Certaines églises américaines l’ont même accepté explicitement pour elles-mêmes. Pourquoi irait-on à l’église, si c’est pour se retrouver soi-même ? On y va pour trouver Dieu. Grandir. Se convertir. Sinon, pourquoi irait-on ? Autant rester chez soi ! Alors on n’y va plus.

    Ce risque menace-t-il aussi l’Église catholique ?

    S’adapter à l’esprit du monde, se conformer aux valeurs de la société, est une tentation permanente. Un danger constant auquel il faut prendre garde. C’est d’une certaine manière plus confortable. Mais quand l’Église catholique se calque trop sur la société dans laquelle elle se trouve, ça la décrédibilise. On l’a vu à la Révolution française, quand l’Église nourrissait de fortes accointances avec l’Ancien Régime. La nature de l’Église est d’une certaine manière la persécution. Jésus nous promet le centuple dès ici-bas, mais avec la croix des persécutions. [...]

  • Quand l'évêque de Sion s'attire les foudres du lobby gay

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    Mgr Lovey, évêque de Sion (Suisse) a accordé une interview au "Nouvelliste" qui suscite des réactions enflammées de la part de toutes les composantes helvétiques du lobby LGBT; voici, extraites de cette interview, les déclarations qui font débat :

    Que répondez-vous aux parents espérant pouvoir «changer» leur enfant homosexuel?

    Dans l’environnement des personnes homosexuelles, les prochent le ressentent parfois comme une blessure ou une souffrance. Dès lors, il faut honorer leur désir que ça change. Pour la question de fond – «Est-ce qu’une personne homosexuelle peut changer?» – il y a un domaine sur lequel on peut miser: la prière. Sur le plan de la grâce et de la foi, la prière ne pourrait-elle pas être un lieu de changements? Elle a déjà guéri des malades à maintes reprises. Le problème de fond n’est pas celui de l’homosexualité mais de la sexualité tout court et en général. De nature, l’être humain est sexué, masculin-féminin. Et il n’est pleinement humain que s’il vit cette complémentarité. C’est une question de morale naturelle. L’Eglise, à juste titre, continue de dire qu’on ne peut pas modifier cet état de nature.

    Mais l’homosexualité n’est-elle pas dans la nature de la personne et donc impossible à changer?

    Certes, la personne est souvent comme cela dès le départ mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas modifiable. Des guérisons psychologiques existent. L’homosexualité peut être guérie.

    Pour vous, c’est donc une maladie?

    Non, c’est une faiblesse de la nature. La preuve, c’est qu’il y a une souffrance réelle de la personne qui le vit et de son entourage. Mais cela n'enlève rien à l'humanité de la personne homosexuelle, ni à sa dignité.

  • François : "Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif"

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    L'éducation, vocation naturelle de la famille

    Cité du Vatican, 20 mai 2015 (VIS). Ce matin, au cours de l'audience générale tenue Place St.Pierre en présence de 25.000 personnes, le Saint-Père a poursuivi sa catéchèse sur la famille, abordant sa vocation éducatrice. Faisant référence à l'épître aux Colossiens qui dit qu'obéir aux parents est agréable à Dieu, il a affirmé qu'en aucun cas ceux-ci ne peuvent user de leur position pour écraser leurs enfants. Parlant ensuite des difficultés de certaines familles, où les parents rentrent tard et n'ont plus de temps à consacrer à leurs enfants, il a aussi évoqué les parents séparés qui risquent de reporter sur les enfants leur propre désaccord. On a accusé la famille, a-t-il encore dit, d'être néfaste aux enfants, d'être autoritaire et conformiste, de générer des conflits à cause de sa répression affective. "La fracture qui s'est produite entre la famille et la société a miné la confiance réciproque et plongé dans la crise leur alliance éducative. Ainsi à l'école les rapports entre parents et enseignants se sont dégradés. De soi-disant experts se sont multipliés pour se substituer au rôle des parents jusque dans le détail de l'éducation... Privés de leur mission nombre d'entre eux finissent par perdre confiance en soi, lâcher prise, être trop possessifs ou renoncer à corriger leurs enfants. Ils tendent alors à s'en remettre à ces experts en s'excluant eux mêmes de la vie de leur progéniture... Comment en sommes nous arrivés là? Certes, les modèles d'éducation du passé avaient leur limites, mais il y a des erreurs que seuls les parents sont autorisés à commettre... Beaucoup de parents sont submergés par leur travail et en difficulté face aux nouvelles exigences de leurs enfants, face à la complexité de l'existence... Ils ont peur de se tromper...et dialoguer ne suffit pas". Il vaut bien mieux "chercher à comprendre où l'enfant en est de son parcours, qu'en est-il de leur esprit? Qu'en savons nous, voulons nous même le savoir?". Les parents ne doivent pas exaspérer leurs enfants, et provoquer leur découragement." A la base de tout il y a l'amour offert par Dieu, l'amour qui ne manque pas de respect, ne cherche pas son propre intérêt et ne retient pas l'offense, excuse tout, croit tout, supporte tout. Même dans les familles les meilleurs il faut se supporter, en ayant de la patience... Ici encore c'est la grâce de l'amour du Christ qui portent à l'accomplissement de la nature humaine. Tant de parents chrétiens sont des exemples de sagesse, qui montrent que la bonne éducation familiale est le fondement de l'humanisme. Son effet sur la société peut créer de véritables miracles. Espérons que le Seigneur donne la foi aux familles chrétiennes, avec la liberté et le courage nécessaire à leur mission... Il est temps que les parents reviennent d'exil pour assumer pleinement leur rôle éducatif".

    ... et voilà ce que devient ce message une fois passé à la moulinette de l'AFP : http://www.lalibre.be/actu/international/le-message-du-pape-aux-parents-separes-555c81793570fde9b353713e?

  • Prier pour la vie, c'est...

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    "Prier pour la vie, s’est supplier Dieu qu’il change nos regards, qu’il change nos critères de jugement, qu’il fortifie notre désir de reconnaître la dignité de nos frères et de nos sœurs, à tel point qu’aucune créature en ce monde puisse soupçonner, ne fut-ce qu’un instant, que son existence n’importe à personne. Il meurt dans la dignité, non pas celui qui construit la dignité de sa mort, mais celui auprès de qui la présence respectueuse, aimante et compatissante reconnaît la dignité qu’il mérite. C’est dans nos yeux fermés, c’est dans nos bouches muettes, c’est dans notre indifférence que nos frères et nos sœurs commencent à percevoir qu’ils sont devenus un déchet encombrant. C’est pour le renouveau de notre regard, pour l’ébauche de notre sourire, pour le commencement de notre parole, pour la détermination de notre présence persévérante que nous devons prier."

    Extrait de l'homélie du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, lors de la Grande Veillée pour la Vie à Notre-Dame, ce 19 mai 2015. 

  • L'Homme Nouveau, une "petite voix dissonante qui n'a pas le timbre des dépêches AFP"

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    CEmGLPcp.pngLe "Rouge et le Noir" publie un entretien à propos de la mue opérée par l'Homme Nouveau qui vient d'actualiser sa présentation :

    L’Homme Nouveau : « cette petite voix dissonante qui n’a pas le timbre des dépêches AFP »

    Le bimensuel catholique L’Homme Nouveau a récemment revu sa maquette. L’occasion pour le R&N de s’entretenir avec Adélaïde Pouchol, principal artisan du remodelage de ce périodique catholique de grande qualité.

    R&N : Adélaïde Pouchol, bonjour ! L’Homme Nouveau a fait peau neuve. Comment ? Pourquoi ?

    Adélaïde Pouchol : L’Homme Nouveau paraît depuis le 9 mai dernier avec une maquette et un rubriquage renouvelés. Nous sommes partis d’un double constat. Celui, d’abord, de la massification de l’information diffusée en continu par le biais d’Internet, sans hiérarchisation, et assortie le plus souvent d’analyses qui ne sont en réalité que des réactions épidermiques, bien vite chassées par d’autres informations plus brûlantes…La vitesse, la recherche du « scoop » sont les ennemis de la prise de recul et de la réflexion dont nous avons pourtant besoin. Nous avons, ensuite, voulu tenir compte des attentes de nos lecteurs, suite à une large enquête auprès de nos abonnés. Il en est sorti qu’ils attendaient de L’Homme Nouveau une analyse en profondeur de l’actualité et des enjeux de société, une ouverture sur la culture – chrétienne en particulier – et un soutien pour leur vie spirituelle. Il nous fallait tenir compte également du fait que la plupart des gens n’ont pas le temps de lire et que, L’Homme Nouveau sortant tous les quinze jours, nous n’avons pas vocation à être un journal d’information mais plutôt d’analyse. Ainsi, la nouvelle mouture du journal offre une rubrique décryptage, des pages de discussions où deux spécialistes donnent un éclairage sur une question, un dossier, une tribune libre, et les rubriques « culture chrétienne », « vie chrétienne ». Nous avons réduit le journal de 32 à 24 pages et conçu une nouvelle maquette plus claire et agréable à lire. 
    Enfin, L’Homme Nouveau a adopté un nouveau logo qui veut dire plus clairement notre identité catholique. Ce nouveau logo garde le rouge, désormais historique, de L’Homme Nouveau et s’articule autour de la croix, du cœur, et de l’ancre, symboles de la foi, de la charité et de l’espérance.

    lire la suite sur le "le Rouge et le Noir"

  • Francis Cabrel a grandi avec le Christ, à la maison, à l'église et dans les rues de son village

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    Du Salon Beige :

    Francis Cabrel : "J'ai grandi avec le Christ, à la maison, à l'église, dans les rues de mon village"

    Francis Cabrel vient de sortir un treizième album In extremis dans lequel il consacre une chanson à la crucifixion du Christ (Dans chaque coeur). Dans plusieurs interviews, Francis Cabrel revendique sa foi catholique et, même si on peut regretter certaines réflexions sur l'Eglise, il explique pourquoi la religion est si présente dans ce nouvel album :

    "Parce que dans l’époque brutale que l’on vit, il est important de se resserrer autour de choses très simples, et le message premier de la religion que je connais le mieux -la religion catholique- est basé sur l’humanité, l’amour, le respect de l’autre. Un refuge simple, mais c’est peut-être l’une des solutions. Je ne suis pas pratiquant, mais je respecte tous ceux qui pratiquent… Tout au long de ma vie, j’ai suivi, même inconsciemment, les grands préceptes religieux, ce sont des règles de vie en société qui sont intelligentes" (source)

    "Avec l'âge, on devient un peu plus mystique. J'ai grandi avec le Christ, à la maison, à l'église, dans les rues de mon village. C'est fascinant de voir comment d'un supplice on a fait un symbole d'amour et d'espérance" (source)

    "Je n’ai jamais fait mystère de ma foi (...) Mes grands-parents, d’origine italienne, étaient très pratiquants. Mes parents m’ont inculqué les valeurs du catholicismeQuand j’évoque « le crucifié du Golgotha », son sacrifice résonne parfaitement en moi (...) Je le prends à témoin [le Christ] et je le remercie régulièrement. C’est un personnage qui fait partie du rêve, de la pureté et du don de soi. J’adhère totalement aux fondements de son message qui est d’une grande clarté et qui parle d’amour du prochain (...) J’ai espoir en la jeunesse. On prétend souvent que les valeurs chrétiennes sont menacées ou en recul. Mais des événements comme les Journées mondiales de la jeunesse, qui rassemblent des centaines de milliers de jeunes, donnent le sentiment qu’il y a un regain de spiritualité. Je suis admiratif de cette ferveur qui dépoussière l’image des catholiques, qu’on assimile trop souvent à des personnes âgées et conservatrices. La jeunesse catholique me semble prête à suivre le pape François dans ses réformes." (source)

    Vous pouver écouter Dans chaque coeur dont voici les paroles :

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