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Eglise - Page 1095

  • Réunion secrète d’évêques : un enterrement pour l’enseignement de saint Jean-Paul II

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    Nous avions annoncé ici : « Synode sur la famille : les langues de feu de la Pentecôte dans la jésuitière », la rencontre organisée à la Grégorienne, l’université jésuite de Rome, par un lobby d’évêques et « d’experts » européens désireux d’infléchir la morale catholique du mariage et de la famille. Le « Forum catholique » revient sur ces échanges auxquels participaient notamment les présidents des conférences épiscopales d'Allemagne, de France et de Suisse: 

    conf_COP21_viénot_lasida_brunin_baujard-770x375 (1).jpg« Nous en savons un peu plus sur la réunion secrète d’évêques de France, d’Allemagne et de Suisse, hier lundi 25 mai à Rome (évoquée ici). 

    La conférence des évêques allemands a publié un communiqué afin de calmer les discussions autour de la révélation de cette très discrète réunion. Voici ce communiqué :

    « Le lundi 25 mai dernier, à l’invitation des trois présidents des conférences épiscopales de Suisse, France et Allemagne, des évêques des trois conférences – dont plusieurs pères du synode –, des professeurs de théologie, des collaborateurs de la curie romaine et des journalistes se sont rencontrés pour une journée d’études, à l’université pontificale grégorienne, à Rome. Cette initiative est dans le prolongement de la rencontre annuelle des trois présidences de conférence, qui en 2015, a eu lieu, à Marseille, en janvier.

    Les 50 participants ont débattu sur les thèmes du synode d’octobre prochain: «Vocation et mission de la famille en Eglise et dans le monde contemporain». Le souhait des trois présidents était d’enrichir la réflexion sur les fondements bibliques et théologiques de ces thèmes, et de préciser les problématiques au cœur des débats actuels sur le mariage et la famille.

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  • Mgr Morerod : Quand l’Église catholique se calque trop sur la société dans laquelle elle se trouve, ça la décrédibilise.

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    Lu dans  « Famille chrétienne » à propos des Unions homosexuelles :

    47839304.jpgMgr Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève, Fribourg, réagit à la décision prise le 16 mai par les délégués de l’Église protestante unie de France, qui ont décidé d’ouvrir aux pasteurs la possibilité de bénir les personnes homosexuelles mariées. Nouvelle en France, cette pratique est déjà en usage en Suisse dans certaines Églises réformées.

    Comment réagissez-vous à cette décision qui ne fait pas l’unanimité en France, y compris dans la sphère protestante ? Le 18 mai, le Conseil national des évangéliques de France l’a en effet jugée « consternante » et « contestable ».

    Je peux comprendre qu’on cherche à apaiser la souffrance des personnes, mais je ne crois pas qu’on y arrivera, nous, chrétiens, en nous écartant du message biblique qui rejette les relations homosexuelles, tout en invitant à accueillir toute personne. Ce que nous avons à dire aux personnes homosexuelles n’est pas simple à recevoir – « vivez la chasteté ! » –, mais nous devons essayer de suivre la Bible, et non l’esprit du monde, car c’est ce que l’Église doit faire. On touche là une certaine ironie de l’histoire : la Réforme nous a beaucoup reproché de ne pas suivre la Parole. Maintenant que nous le faisons, la Réforme, elle, le fait peut-être moins…

    Est-ce un pas supplémentaire vers l’alignement des églises de la Réforme sur les valeurs de la société actuelle ?

    J’en ai peur ! Sociologiquement parlant – et cela a été étudié spécifiquement aux États-Unis – quand une Église entreprend de suivre le mouvement général de la société, elle y est certes mieux acceptée et y fait moins l’objet de critiques. Mais cela l’amène aussi à s’éroder, voire à mourir. Certaines églises américaines l’ont même accepté explicitement pour elles-mêmes. Pourquoi irait-on à l’église, si c’est pour se retrouver soi-même ? On y va pour trouver Dieu. Grandir. Se convertir. Sinon, pourquoi irait-on ? Autant rester chez soi ! Alors on n’y va plus.

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  • Les réponses du Père Joseph-Marie Verlinde proposées sur une chaîne Youtube

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    De la Famille Saint-Joseph :

    Une fois par mois, le père Joseph-Marie répond à nos questions sur la foi. La parole est libre : catéchisme, vie de l’Église, engagement social, doctrine spirituelle, lectures bibliques, tout ce que vous avez dans la tête et sur le cœur peut être abordé. Cest le cycle Bêta.
    Ceux d’entre vous qui viennent à Saint-Joseph de Mont-Rouge en témoignent : ces partages sont appréciés. Nous avons alors entrepris de publier les enregistrements de ces échanges sur la chaîne Youtube de la Famille de Saint Joseph
    . Peut-être aimerez-vous participer de cette manière à ces rencontres ? Si c’est le cas, faites-le savoir en cliquant sur le bouton rouge « S’abonner ». C’est gratuit, c’est facile, cela permet de ne manquer aucune question. Cela nous encouragera à continuer les publications et nous aidera à déterminer leur fréquence : du nombre d’abonnés dépendront les prochaines publications ! À vos souris ! 

    unnamed.jpgRécemment publié :
    Les religions non-chrétiennes sont-elles dans l'erreur ? 

    Pourquoi Dieu préfère-t-il Abel à son frère Caïn ?

    Quel chemin de retour pour les divorcés-remariés ?

     

  • Quand l'archevêque de Dublin se réjouit... (mise à jour le 26.5)

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    De zenit.org (Marina Droujinina), ces informations qui corrigent l'impression assez fâcheuse que nous avait laissée l'article du Monde évoquant la réaction de l'archevêque de Dublin :

    Irlande : sauver la "définition fondamentale du mariage"

    Dans le contexte du référendum irlandais sur les mariages entre personnes de même sexe, l'archevêque de Dublin défend le "droit des enfants à avoir un père et une mère" et estime que cette question peut être résolue par "une autre forme de législation" que le mariage.

    La « définition fondamentale du mariage » ne doit pas être changée, car à sa base il y a « une complémentarité unique entre l’homme et la femme », estime Mgr Diarmuid Martin, archevêque de Dublin en Irlande.

    L'archevêque évoque à l’antenne de Radio Vatican le référendum national irlandais organisé le 22 mai sur la question de l’ouverture du mariage aux personnes du même sexe : 62% des votants se sont prononcés en faveur de cette ouverture.

    Il met en garde : cette approbation ne sera pas en mesure de « résoudre les problèmes » car « le mariage a sa place dans la construction de la société » et « modifier sa définition aura des conséquences à long terme ».

    L'archevêque dénonce les dangers qui suivront une loi éventuelle, notamment son impact « sur les programmes scolaires qui parleront du mariage entre deux personnes et non entre l’homme et la femme ». Il souligne également les conséquences sur les enfants « qui doivent avoir droit à un père et à une mère ».

    « Il était difficile de dire "non" lors de ce référendum, estime Mgr Martin, car les opposants s’appuient sur des choses différentes dans leur argumentation. Les uns ont comme soutien "des principes fondamentaux" et les autres les "histoires individuelles". »

    S'il faut « écouter des personnes homosexuelles, car elles ont beaucoup souffert dans le passé », l'archevêque plaide pour « répondre à leurs besoins par une autre forme de législation qui n'exige pas le changement de la définition du mariage ».

    Du site du journal Le Monde, cette surprenante réaction de Mgr Diarmuid Martin au résultat du referendum en faveur du "mariage homosexuel" :

    (...) L’archevêque de Dublin, Diarmuid Martin, est allé jusqu’à dire que l’Eglise devait désormais « ouvrir les yeux ». Il s’est « réjoui » du bonheur « que les gays et les lesbiennes doivent ressentir en ce jour » et a fait un mea culpa au nom de son institution : « Peut-être que les membres de l’Eglise n’ont pas compris » les implications du mariage homosexuel.

    « C’est une révolution culturelle qui est en marche (…). La plupart des jeunes gens qui ont voté “oui” sont le produit de notre système scolaire catholique. [Il faut] trouver la manière de faire passer notre message, voilà désormais l’immense défi qui nous attend. » 

    Lire : Apres-le-referendum-irlandais

  • Bruxelles, 30 mai : grand pique-nique sur la place Sainte-Catherine

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    Venez fêter avec nous la confirmation de la réouverture de l’église Sainte-Catherine !

    Grand pique-nique Place Sainte-Catherine : ce samedi 30 mai 2015 après la messe de 11h !

     

     

    http://eglisesaintecatherine.be/wordpress/wp-content/gallery/reouverture-sainte-catherine/4.JPG

     

     

    Dans un interview accordé à La Libre, le 29 avril 2015, Mgr Léonard affirme clairement son intention de ne plus fermer les portes de l’église Sainte-Catherine et précise :  «… elle restera ouverte. Son succès est étonnant; vous pouvez interviewer le doyen… Mgr Kockerols n’était peut-être pas très chaud mais il a collaboré. Il m’a dit qu’il irait aussi y célébrer une messe. Même la Ville reconnaît que l’église est bien entretenue et a un réel attrait touristique »  .

     

    Les Amis de Sainte-Catherine s’en réjouissent et remercient tout spécialement les prêtres, paroissiens, priants, citoyens et visiteurs qui ont redonné vie à cette église qui fut menacée de désacralisation et fermée durant 3 ans.  

     

    Ce samedi 30 mai 2015, après la messe des confirmations que viendra célébrer Mgr Léonard, nous sommes invités à partager notre pique-nique (tiré du sac) sur la place Sainte Catherine.

     

    Venez y fêter avec notre archevêque, la Fraternité des Saints Apôtres, les fidèles et amis de cette église,  les passants et restaurateurs riverains, la bonne nouvelle de la confirmation de sa réouverture pour laquelle vous vous êtes tant battus avec nous.

     

    Les Amis de Sainte-Catherine tiennent cependant à souligner qu’ils restent et resteront sans relâche sur la brèche pour veiller à ce que cette décision prise par notre archevêque actuel, soit maintenue par ses successeurs et vous remercient encore pour votre soutien vigoureux et fidèle.

  • Le cri des évêques du Kivu pour le respect absolu de la vie

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    Toujours l’anarchie et les tueries récurrentes dans l’Est du Congo : un mal endémique non pas seulement depuis 25 ans mais depuis l’indépendance octroyée par la Belgique,  de façon totalement irresponsable,  le 30 juin 1960 : un effondrement immédiat  dont l’ancienne colonie ne s’est jamais relevée. Avec aujourd'hui une menace djihadiste en prime! Lu sur le site de Radio Vatican , le 23 mai 2015 (JPSC). 

    AFP4156540_Articolo.jpg(RV) « Mon âme est rassasiée de malheur ; et ma vie est au bord de l’abîme ». Cet extrait de psaume fait office de prélude au message des membres de l’Assemblée épiscopale de Bukavu, réunis à Butembo du 16 au 23 mai 2015. Archevêques et évêques s’y font l’écho de la détresse de leurs fidèles, en proie à de terribles violences, notamment en territoire et ville de Béni.

    En une vingtaine d’année, guerres et insécurité ont coûté la vie de 6 millions de personnes en RDC, et « la série continue, spécialement dans les territoires de l’est ». Les évêques évoquent les coupeurs de routes qui étranglent la population sur le plan économique, les enlèvements contre rançons. « Nous sommes indignés par le silence autours des trois pères assomptionnistes enlevé le 19 décembre 2012 ».

    Des crimes toujours plus cruels 

    Depuis 2010, plus de 837 personnes ont ainsi été capturées sur le territoire de Béni. Sur_MG_3380.JPG place, des nombreux massacres ont été recensés. La société civile ont compté 419 victimes entre octobre 2014 et mai 2015. Et « chaque jour les tueurs imaginent et mettent en œuvre des pratiques de plus en plus cruelles » : enfants mutilés, gorges tranchées, femmes enceintes éventrées, familles décimées à la machette ou à la hache. « Les innombrables groupes armés sont autant de prédateurs qui continuent à se comporter en redoutables ennemis d’un peuple de laissé-pour-compte. » Les évêques dénoncent des crimes de guerre et contre l’humanité.

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  • Monseigneur Léonard à Liège : une parole chrétienne sur l’homosexualité

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    A l’approche du prochain synode sur la famille, l’Europe déchristianisée s’agite à nouveau pour faire plier les normes morales du catholicisme. A cet égard, une petite piqûre de rappel ne fera pas de tort. 

    IMG_6912.JPGIMG_6916.JPG

    Répondant le 28 janvier dernier à une question du public lors de sa conférence introductive au cycle de lunchs débats sur « La Famille, solution ou problème ? » organisée par l’Union des étudiants catholiques à l’Université de Liège, notre archevêque, Monseigneur André-Joseph Léonard a évoqué, entre autres choses, ce phénomène récurrent  de l’homosexualité : une question vieille comme le monde, mais que la société occidentale post-chrétienne se pose  en des termes que même la Grèce antique n’a jamais envisagés :  Quelle forme de sexualité la société doit-elle institutionnaliser ? Lorsqu'on parle de mariage et de l’adoption des enfants par des personnes homosexuelles, de quoi parle t-on ? Quel est l’intérêt pour la société et quel est l’intérêt de l’enfant ? La société doit-elle redéfinir le couple, le mariage et la famille à partir d’une orientation sexuelle ?

    Plus spécifiquement, située dans le contexte agité du synode de 2014, la question était :  « -Quelle est la position de l’Eglise vis-à-vis des homosexuels qui souhaitent voir leur union bénie par l’Eglise ?

    Voici la réponse de l’archevêque :

    « - L’amitié est plus large que l’amour sous sa forme sexuelle et il y a un langage de la sexualité, non pas parce qu’on y parlerait nécessairement beaucoup mais parce que, par elle-même, elle dit l’union des époux et l’ouverture à la vie. J’ai peu parlé tout à l’heure de cette dimension de la sexualité : l’ouverture à la vie, la fécondité, l’importance des enfants. Je signale que le synode, dans son dernier paragraphe, a invité à une relecture positive, bienveillante et fructueuse de l’encyclique « Humanae vitae ». J’ai trouvé cela assez original et c’était proposé par des gens desquels je ne me serais pas attendu à ce qu’ils fassent une publicité pour cette encyclique. Je ferme la parenthèse.

    Pour en revenir au langage, je trouve que si l’on emploie celui de la sexualité, il faut en respecter la grammaire. Quand je parle français, j’essaie de respecter la grammaire française, pas toujours mais alors je reconnais que je fais une faute. Quand je parle néerlandais, j’essaie de respecter la grammaire du néerlandais. Je n’y arrive pas toujours et je reconnais que je fais une faute parce que je ne respecte pas la grammaire de ce langage. Or, la grammaire de la sexualité, dans l’espèce humaine comme dans toute la nature, c’est la différenciation et la polarité du masculin et du féminin. Si l’on veut avoir des petits veaux, il faut tout de même avoir une vache et un taureau…ou un vétérinaire, enfin vous me comprenez ! La sexualité c’est, comme le nom l’indique : secare (couper), section, secteur, sexe, sécante : elle repose sur la polarité du masculin et du féminin. 

    Je vous dis en résumé ce que je dis en une heure ou deux quand je rencontre des personnes dans ce cas. Quand j’ai été professeur à Louvain, j’ai tout de même consacré un certain nombre de soirées à accompagner des étudiants dans cette situation et je les ai aidés à comprendre que, comme chrétiens en tout cas, ils étaient invités et je les invitais au nom du Seigneur à respecter, avec sa grâce, le langage de la sexualité. Et, s’ils aimaient une personne du même sexe, où il n’y a pas cette complémentarité que requiert la sexualité par sa définition même, je leur recommandais : eh bien, essaie de vivre dans la chasteté et si tu as un garçon, car c’était souvent des jeunes, que tu aimes beaucoup, vis avec lui une amitié, mais comme beaucoup de gens vivent une amitié. Moi, j’ai de l’amitié pour beaucoup de gens, hommes et femmes, je l’exprime affectivement mais pas sexuellement parce que ce n’est pas dans la manière dont je suis appelé à vivre la sexualité. Je la vis autrement, sur un autre registre. Donc, j’invitais ces personnes, avec patience, respect et délicatesse, à respecter le langage de la sexualité et à ne pas exprimer sexuellement leur amitié pour un autre homme, ou une autre femme dans le cas des filles, en découvrant que le langage affectif est plus large que le langage sexuel. Alors, quand on dit cela, tel que je viens de le résumer, cela fait un beau titre dans les journaux, mais quand on prend le temps, quand c’est dit avec respect, c’est autre chose.

    J’ai été touché, même si je ne l’ai pas entendu mais lu, par le témoignage d’un homosexuel chrétien, Philippe Ariño si j’ai bon souvenir, qui au nom de son expérience –il a vécu dans l’homosexualité- dit : non, ce n’était pas juste et, avec respect, il dit à tous ceux qui, sans l’avoir choisie, ont cette orientation : ne vous engagez pas dans cette voie-là.  Mais il faut une forte motivation pour cela, comme il faut aussi parfois une forte motivation chez un homme marié avec une femme pour résister aux attraits d’une autre femme, ou d’un autre homme. Il faut aussi savoir exprimer l’amitié sur un registre autre que le registre sexuel. 

    C’est une erreur, sur le plan social et sur le plan chrétien, de vouloir instituer la relation homosexuelle comme si c’était un mariage. C’est, je pense, une erreur politique et sociale. Qu’on reconnaisse une forme de partenariat pour deux hommes qui vivent ensemble ou deux femmes qui vivent ensemble, comme une mère et sa fille ou une dame et sa gouvernante, dans le but d’assurer une sécurité  patrimoniale, économique ou de logement, cela je peux le comprendre mais nous ne devons pas, je pense, instituer sur le plan civil un mariage homosexuel et, au synode, je pense que tout le monde était d’accord là-dessus. Et nous ne devons pas non plus effectuer une sorte de reconnaissance ecclésiale de cet état de vie. Cela ne me parait pas correct. Maintenant, si l’Esprit-Saint pense autrement, eh bien, qu’il en convainque le synode prochain, mais je doute fort du succès de l’opération. A long terme, tout ce mouvement inspiré par la théorie du « genre » -qui dissocie totalement la culture sexuelle de la sexualité physique, corporelle- est pernicieux : c’est une nouvelle forme de dualisme, comme s’il y avait une identité sexuelle au niveau de la volonté qui soit déconnectée de ce que nous sommes par notre physique, notre incarnation.

    Je dis ceci avec beaucoup de respect des personnes, en excluant toutes les formes de moquerie, de discrimination injuste. Mais ce n’est pas une discrimination injuste de dire qu’on ne marie pas deux femmes ensemble ou deux hommes ensemble : ce n’est pas une discrimination injuste parce que les situations sont objectivement différentes »

    Un colloque organisé  ce vendredi 22 mai  par le diocèse de Liège est revenu sur le sujet avec, entre autres,  les témoignages du capucin Germain Dufour et du jésuite José Davin  (ref. L’homosexualité : oser en parler) : sans doute pas tous dans les mêmes termes.

  • Le Catéchisme de l'Eglise catholique et l'homosexualité

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    Pour rappel :

    2357 L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelleexclusive ou  prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cfGn 191-29 ; Rm 124-27 ; 1 Co 610 ; 1 Tm 110), la Tradition a toujours déclaré que " les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés " (CDFdécl. " Persona humana " 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.

    2358 Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnéeconstitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respectcompassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

    2359 Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtriseéducatrices de la liberté intérieurequelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprochergraduellement et résolument, de la perfection chrétienne.

  • Pour l’Année de la Vie consacrée

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    Pour l’Année de la Vie Consacrée, le diocèse de Clermond-Ferrand propose un reportage sur l’Abbaye Notre-Dame de Randol et interroge Dom Bertrand de Hédouville, Père abbé de Randol, le RP Georges Rétoré, moine de Randol et Monsieur Paul Monnoyeur, architecte associé de l’abbaye.

    Ref. Abbaye Notre-Dame de Randol: «l’unique nécessaire» 

    JPSC

  • Procession paroissiale à Horion-Hozémont (Liège). Dimanche 17 mai 2015

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  • Irlande, la grande manipulation

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    De Diakonos.be sur facebook :

    IRLANDE - LA GRANDE MANIPULATION

    Alors que le monde LGBT présente le vote irlandais comme historique, peu de médias en France et en Belgique ont remarqué que les cartes étaient en fait truquées:

    Premièrement l'Irlande avait déjà autorisé les unions civiles entre personnes de même sexe depuis 2010 avec des droits identiques au mariage. Sur le fond, ce débat avait donc déjà été tranché il y a cinq ans.

    Secondo, l'enjeu principal était en fait l'adoption d'enfants par les couples gays, sujet sur lequel les irlandais étaient largement défavorables à cause notamment du risque de location d'utérus et de gestation pour autrui. Par un petit tour de passe-passe le gouvernement irlandais a fait voter à toute vitesse une loi autorisant l'adoption par les couples gays juste avant le référendum, le 6 avril 2015, histoire de vider le référendum de toute sa substance et de s'assurer d'une victoire du OUI qu'il soutenait largement !

    Sur quoi portait donc réellement ce référendum présenté comme une si grande victoire? Principalement sur un détail: celui de pouvoir appeler "mariage" dans la constitution les unions gays qui étaient déjà autorisées en Irlande. Soit un enjeu bien moindre que ce que les médias essayent de nous faire croire. Un enjeu cependant symbolique pour les disciples de la pensée unique.

    On retiendra de ce non-événement un battage médiatique démesuré par rapport à l'enjeu réel, le triomphalisme du politiquement correct et de la pensée unique, le comportement ambigu des évêques irlandais tétanisés par les scandales de pédophilie à répétition, le silence du Vatican et surtout ce dénigrement systématique de toutes les voix en faveur du non.

    En somme, une sacralisation du OUI sur l'autel du politiquement correct face à une diabolisation du NON.

    Une grande victoire, en effet...

    Sources:

    http://blogs.spectator.co.uk/
    …/irelands-tolerant-elite-now…/

    http://www.lanuovabq.it/…/articoli-lirlanda-dice-si-al-matr…

    On lira également avec profit l'analyse de Jeanne Smits

  • La force du Saint-Esprit viendra sur vous

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    Un enseignement du Groupe de Prière St. Damien (Tibériade - Lavaux Sainte-Anne) (juin-2011) : Les sept dons d'un même Esprit

    « Vous allez recevoir une force,

    celle du Saint-Esprit qui viendra sur vous » (Ac 1,8 )

    Dans toute la Trinité la personne la plus discrète, c’est l’Esprit Saint. Pourtant sans l’Esprit, on ne peut connaître ni le Père, ni le Fils, mais en nous faisant connaître le Père et le Fils, reste discrètement à l’arrière-plan (cf. CEC, 687). Le Christ nous a promis le don de l’Esprit Saint, le Paraclet, pour que « quand il viendra, lui, l’Esprit de Vérité, il nous guidera vers la vérité toute entière » (Jn 16,13). Et cette vérité, ce n’est pas de connaître comment le monde fonctionne de façon scientifique, mais connaître la Vérité, c’est connaître Jésus lui-même. L’Esprit vient nous faire participer à la vie même de la Trinité, il est un peu comme celui qui nous tend la main pour nous faire entrer dans ce mouvement d’amour entre le Père et le Fils.

    Quand on parle de l’Esprit Saint c’est important de se laisser saisir par toute la dynamique dans laquelle il nous entraîne : s’il vient dans nos vies c’est pour venir nous sanctifier. « En effet la farine sèche ne peut sans eau devenir une seule pâte, pas davantage nous tous, ne pouvions devenir un en Jésus Christ sans l’eau qui vient du ciel » (St Irénée de Lyon). Sans le don de l’Esprit Saint nous serions tous comme une terre aride qui ne porte pas de fruit. Ouvrir nos cœurs à l’Esprit, c’est pouvoir ouvrir nos coeurs à la Trinité, entrer dans la danse entre le Père, le Fils et l’Esprit Saint.

    A. Le but de la vie chrétienne : l’acquisition de l’Esprit Saint

    Un jour, un jeune laïc, Motovilov, vient trouver St Séraphim de Sarov pour lui poser une question qui le brûle : « quel est le but de la vie chrétienne ? » Et St Séraphim lui répond que le but de la vie chrétienne ce n’est pas l’acquisition de vertus, mener une vie ascétique exemplaire,… mais que le vrai but de la vie chrétienne c’est l’acquisition du Saint-Esprit. Et que tout le reste ne sont que des moyens pour l’obtenir. Pouvoir accueillir l’Esprit Saint dans ma vie c’est pouvoir commencer à découvrir le vrai visage de Dieu. St Silouane au début du XXe sc. va en faire sa prière : « Seigneur, que tous les hommes puissent te connaître par l’Esprit Saint ! » Connaître Dieu par l’Esprit ce n’est plus le connaître de façon théorique mais c’est vraiment le connaître par le cœur, entrer dans tout l’amour que la Trinité a pour nous.

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