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Eglise - Page 1150

  • Un curieux apôtre

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    Le site "benoît-et-moi" vient de traduire un article de la Nuova Bussola Quotidiana consacré à un curieux apôtre...

    PADRE D'ORS, UN PRÊTRE (UN PEU TROP) DE FRONTIÈRE

    Lorenzo Bertocchi

    http://www.lanuovabq.it/it/articoli-padre-dors-un-prete-un-po-troppo-di-frontiera-10875.htm

    Il se définit comme «écrivain mystique, érotique et comique», il s'appelle Pablo D'ors (petit-fils du célèbre critique d'art espagnol Eugenio d'Ors), il est actuellemnt prêtre du diocèse de Madrid. Il a récemment été nommé consultant du Conseil pontifical pour la Culture, le dicastère dirigé par le cardinal Ravasi, celui de la Cour des Gentils. 

    «Pourquoi le Pape François m'a choisi? Mystère. - a-t-il déclaré à la Repubblica - Il a peut-être demandé: Qui est le prêtre le plus marginal à Madrid?».

    De cette interview, nous apprenons qu'avant d'être consacré, il a passé une vie «riche d'amour, de lecture, de voyages, y compris téméraires» et cela l'a aidé pour sa vocation mûrie à 27 ans. Oui, parce que «connaître l'amour humain vous aide à mieux connaître l'amour divin». Qui sommes-nous pour juger? Personne, mais qui sait ce qu'en pensent les rangs de vierges qui dans l'histoire de l'Eglise se sont donnés corps et âme au Seigneur ...

    Désormais, le pauvre catholique terre à terre, se sent inadapté, je l'avoue. Sous la pression de la culture, la «haute» culture, il se rend compte que ses pauvres convictions, apprises de quelque vieux curé de montagne, sont de la camelote, de la culture de série B. Il faut se moderniser, cesser d'être «alternatifs», dit d'Ors, et vivre le christianisme en «dialogue» avec le monde.

    Don Pablo auteur de romans , comme celui sur la femme slovaque qui couche avec les plus grands écrivains du XXe siècle, et d'essais, comme le best-seller «Biographie du silence», dit que chacun «devrait faire de sa vie une œuvre d'art». Pour descendre à la portée de notre culture misérable, Vasco Rossi (chanteur de rock italien) dirait peut-être «une vie téméraire», de celles pleines de problèmes.

    Et alors, brisons les amarres. Les prêtres pourraient mieux vivre avec une femme à leurs côtés parce que - soutient le prêtre à la page - les temps sont désormais mûrs». Mais c'est juste une opinion personnelle, «au Conseil pontifical, on ne parlera pas de cela. Mais on parlera bel et bien des femmes prêtres. «Je pense que derrière la prochaine réunion plénière, c'est prévu».

    Absolument favorable au sacerdoce féminin («et je ne suis pas le seul») d'Ors est fidèle à la ligne consistant à faire de sa vie une œuvre d'art, selon lui «un critère important pour mesurer la vitalité spirituelle d'une personne est son ouverture au changement. Résister à la vie est un péché parce que la vie est un accomplissement continu. Panta Rei (Τα Πάντα ῥεῖ : tout passe).

    Et nous qui avions pensé construire notre vie sur le roc solide, nous constatons qu'au contraire, c'est sur le sable que nous pouvons vivre avec une authentique vitalité spirituelle. Bienvenue à la pluie, que débordent les rivières et soufflent les vents, laissons-nous emporter par le tourbillon de la vie. C'est cela la nouvelle ascèse? Nous devons vraiment nous mettre à jour.

    Pour ce faire, il faudrait fréquenter un cours tenu depuis des années par le nouveau consultant du dicastère du Vatican: «Chercheurs de montagne». Un séminaire de formation spirituelle pour lequel il n'y a pas besoin d'adhérer à une quelconque confession religieuse ou pratique spirituelle, même si le travail est effectué «principalement» à partir de la tradition chrétienne et «secondairement» de celle bouddhiste Zen. D'illeurs, dit d'Ors dans une autre interview, «si je n'étais pas chrétien, je serais bouddhiste».

    Gravissant cette montagne, peut-être que le pauvre catholique terre-à-terre, apprendra que la meilleure façon d'accompagner un moribond est «juste écouter, s'oubliant soi-même, ce qui est la chose la plus difficile». Réponse de D'Ors à la question posée par La Repubblica: «Comment accompagner une personne qui va mourir?»

    L'autre jour, je suis passé du côté de ma vieille paroisse de montagne, le curé n'est plus depuis des années, il est monté au ciel. Il se mettait en quatre pour se rendre au chevet des moribonds, apporter un réconfort humain, mais surtout celui du sacrement. Pour s'assurer de sauver l'âme.

    A bien y réfléchir, je préfère rester un catholique terre à terre, je laisse l'aggiornamento aux Conseils pontificaux, et j'espère qu'au moins à mon dernier souffle, j'aurais affaire à un prêtre pas trop à la page.

  • France : quels séminaires pour quels prêtres ?

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    KTO : EDITION SPECIALE
    Quels séminaires pour quels prêtres ?

    Diffusé le 08/11/2014 / Durée 52 mn

    En France, la formation des prêtres a connu une évolution rapide ces 30 dernières années. En même temps qu'ils se vidaient du fait d'une baisse des vocations, les séminaires se sont diversifiés. Spiritualité, style de vie, approche pastorale, rapport au territoire : sur tous ces éléments essentiels de la vie d'un prêtre, la trentaine de maisons de formation a développé des approches différentes pour former de " bons pasteurs " pour le monde actuel. Le premier pèlerinage des séminaires français à Lourdes, à l'invitation des évêques de France, est un signe visible de l'apaisement à propos des séminaires. À cette occasion, les rédactions de KTO et RCF invitent plusieurs supérieurs de séminaire, ainsi que des séminaristes, à confronter leurs réflexions. La nouvelle évangélisation requiert-elle un style de prêtres particulier ? Quelles sont les forces et les fragilités des jeunes que Dieu appelle aujourd'hui au sacerdoce ? Comment les former pour devenir de bons pasteurs ? Une émission spéciale présentée par Pauline de Torsiac et Etienne Loraillère, en partenariat avec RCF et KTO.

  • Le pape, 4e personnalité "la plus puissante du monde"

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    Lu ICI :

    Pour Forbes, le pape François reste la 4e personnalité la plus puissante du monde

    Le magazine américain maintient le pape à la quatrième place dans son classement de 72 personnalités jugées les plus puissantes sur la planète.

    Comme en 2013, le pape François a été classé 4e parmi les « personnalités les plus puissantes du monde » (« world’s most powerful people ») dans la liste dressée chaque année par l’influent magazine économique américain, Forbes, adepte de divers classements. 

    Le pape est placé derrière les présidents russe Vladimir Poutine (1), américain Barack Obama (2) et chinois Xi Jinping (3). Il devance la chancelière allemande Angela Merkel (5). François Hollande est classé 17e dans cette liste de 72 noms, qui mêle dirigeants politiques, d’entreprises ou encore de banques centrales ainsi que des philanthropes. 

    La liste est établie à partir d’une enquête auprès des journalistes et conseillers de Forbes, prenant en compte quatre dimensions du pouvoir : la population couverte, le champ concerné, le mode d’exercice et les ressources financières. 

    Un leader spirituel qui change l’image de l’Église

    Dans le cas du pape, le magazine créé en 1917 insiste qu’il est le « leader spirituel de 1,2 milliard de catholiques ». Mais Forbes apprécie aussi la manière dont Jorge Bergoglio exerce son « pouvoir », estimant qu’il « transforme l’image longtemps conservatrice de l’Église ». 

    Le magazine cite en dernier exemple la récente déclaration du pape François en faveur de la théorie scientifique du big bang, sans toutefois rappeler que cette prise de position n’est en rien nouvelle. 

    Le maintien du pape François à la 4e place du classement annuel est un nouvel indicateur que sa large popularité au-delà du catholicisme reste intacte. En décembre 2013, l’autre magazine américain, Time, l’avait choisi comme personnalité de l’année. 

    Sébastien Maillard (à Rome) La Croix

  • Le courage des chrétiens d'Irak

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    Du site de l'Oeuvre d'Orient :

    Erbil : le courage des chrétiens d'Irak

    Une délégation menée par Mgr Pascal Gollnisch est allée fin octobre à la rencontre des dizaines de milliers de chrétiens déplacés au Kurdistan pour les aider, les écouter et comprendre leur besoin. Un reportage KTO

    Pendant trois jours les rencontres se sont multipliées avec pour priorité comprendre les besoins sur place et écouter la détresse de la situation. Pour Mgr Gollnisch « Ce voyage s’inscrit dans une continuité faite de plusieurs visites de la part de l’Église de France. Ce contact qui au delà de la nécessaire information mutuelle participe aussi de communion d’Église à Église. Il est important que les chrétiens, les prêtres, les évêques, soient conscients que derrière eux, avec eux, des catholiques du monde entier, et même au delà des catholiques soient soucieux de ces situations et soient avec eux ». « Ce qui nous permet de tenir c’est la prière, c’est très important cela nous permet de dire, ça suffit on en peut plus ! » témoigne une chrétienne. « Aujourd’hui on attend. On attend quoi ? que le monde nous accueille ou nous protège. On peut rentrer que si on a la garantie d’être vraiment protéger chez nous et que personne ne peut plus nous attaquer »

  • Toussaint 2014 : La foi des routiers scouts d’Europe à Vezelay

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    Cela change de la "pastorale de l’enfouissement" :

    JPSC

  • Marthe Robin : vénérable

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    Lu sur le site "aleteia":

    "Nous apprenons avec joie que ce 7 novembre 2014, le Pape François a autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à promulguer un décret reconnaissant les vertus héroïques de Marthe Robin, (1902-1981), une laïque française, fondatrice de l’Association des Foyers de Charité", a déclaré Mgr Bernard Podvin, porte-parole des évêques de France.

    Un dossier de 17000 pages

    Pour être proclamée "vénérable", la vie de Marthe Robin a fait l’objet d’une enquête commencée en 1986. Un dossier de plus de 17 000 pages avec de nombreux témoignages et des expertises a été constitué. Ce dossier a été examiné par une commission de théologiens et de cardinaux à Rome. Cette commission s’est prononcée pour une reconnaissance des vertus héroïques de Marthe Robin. « L'héroïcité des vertus » désigne l'état d'une personne qui s'est entièrement donnée à Dieu et aux autres sans aucun égoïsme, en affrontant les situations difficiles de la vie avec une force qui n'est pas simplement humaine. Ainsi, la vie de Marthe Robin est désormais proposée en exemple aux chrétiens, mais sans être cependant encore l’objet d’un culte.

    Le Postulateur de la Cause de Béatification, le Père Bernard Peyrous, déposera bientôt à Rome un dossier présentant un miracle obtenu par l'intercession de Marthe Robin. Si la commission chargée de l'étudier reconnaît la validité de ce miracle, le Pape pourra alors la déclarer « bienheureuse ».

    Une vie extraordinaire dans l’ordinaire

    Née en 1902 à Châteauneuf-de-Galaure (Drôme), un petit village situé au sud de Lyon, dans une famille de modestes agriculteurs, Marthe Robin est touchée à 16 ans par une maladie paralysante progressive. De 18 ans à sa mort en 1981, elle restera ainsi alitée dans sa chambre. Mais au cœur de sa souffrance, elle fait l'expérience de l'amour et de la bonté de Dieu, bénéficiant de grâces mystiques intenses. Le rayonnement de sa vie attire à elle plus de 100.000 visiteurs de toutes origines, dont des figures de l’Église et du monde intellectuel. Elle les écoute, les conseille, les réconforte et prie pour eux.

    A 31 ans, elle reçoit du Christ la demande de créer une nouvelle œuvre, « les Foyers de Charité », qui participeront au renouvellement de l’Église dans l'esprit du futur Concile Vatican II. Ils seront fondés en 1936 avec l'aide d'un prêtre, le Père Georges Finet. Aujourd'hui, 76 Foyers de Charité répandus dans 40 pays rassemblent des célibataires, des couples et des prêtres qui vivent en communauté ; leur mission principale est la prière et l'accueil pour des retraites spirituelles. Marthe Robin a également aidé à la fondation de nombreuses communautés et mouvements très importants aujourd’hui pour l’Église en France.

    Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de personnes viennent visiter la chambre où elle a vécu à Châteauneuf-de-Galaure. A travers le monde, nombreux sont ceux qui trouvent dans l'exemple de sa vie un modèle de foi et d'espérance (…) »
      

    Ref. Marthe Robin déclarée « vénérable » par le Pape

    JPSC

  • C’est officiel : deminutio capitis pour le Cardinal Burke

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    Cardinal-Raymond-Burke-2014_653_384_55_s_c1.jpgAprès Mauro Piacenza (cardinal-préfet de la congrégation du clergé) réaffecté à la pénitencerie apostolique, Antonio Canizarès (cardinal-préfet de la congrégation du culte divin), envoyé comme évêque à Valence, exit aujourd’hui Raymond Burke, 66 ans (cardinal-préfet du Tribunal suprême de la Signature Apostolique Raymond Burke) pour rejoindre un placard doré : l’Ordre des Chevaliers de Malte...

    Le bulletin de la Salle de presse du Saint-Siège de ce jour annonce la nomination du cardinal Burke comme patron de l'Ordre souverain militaire de Malte.

    Il est remplacé par le Français Mgr Dominique Mamberti à la tête du Tribunal de la Signature apostolique. Ce prélat corse devrait normalement être créé cardinal. Jusqu'ici secrétaire pour les relations avec les Etats (ministre des Affaires étrangères), il est remplacé par le Britannique Paul Richard Gallagher, actuel nonce apostolique en Australie.

    JPSC

  • Quand un vaccin antitétanique proposé par l'OMS et l'UNICEF vise à contrôler les naissances

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    Lu ICI :
    Les évêques catholiques du Kenya ont demandé aux femmes de ne pas se laisser vacciner contre le tétanos à l’occasion de la campagne en cours dans le pays, affirmant qu’il s’agit d’une « campagne destinée à contrôler les naissances », comme l’a explicitement affirmé le cardinal John Njue de Nairobi.
    Un communiqué de l’association des médecins catholiques du Kenya publié mardi affirme
     
     que cette organisation a trouvé un antigène qui provoque des fausses couches dans un vaccin antitétanique actuellement administré à 2,3 millions de femmes et de jeunes filles par l’OMS et l’UNICEF. Le programme de vaccination national est soutenu par le gouvernement kenyan.
    L’association dit avoir fait analyser six vaccins en provenance de diverses régions du Kenya dans un laboratoire sud-africain. « Ils contenaient tous l’antigène HCG », l’hormone de la grossesse, sous forme synthétique. Provoquant une réaction immunitaire, l’administration de l’hormone de synthèse a pour conséquence la création d’anticorps qui est ensuite déclenchée si la femme tombe enceinte et fabrique son propre Beta HCG, la fabrication d’anticorps se déclenche aussitôt, et la fausse couche suit.

  • Le bienheureux Jean Duns Scot, champion de l'Immaculée (8 novembre)

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    Le mercredi 7 juillet 2010, lors de l'audience générale, Benoît XVI a consacré sa catéchèse à ce théologien médiéval :

    Chers frères et sœurs,

    Ce matin — après plusieurs catéchèses sur de nombreux grands théologiens — je veux vous présenter une autre figure importante dans l'histoire de la théologie: il s'agit du bienheureux Jean Duns Scot, qui vécut à la fin du XIIIe siècle. Une antique inscription sur sa tombe résume les points de référence géographiques de sa biographie : «L’Angleterre l'accueillit; la France l'instruisit; Cologne, en Allemagne, en conserve la dépouille; c'est en Ecosse qu'il naquit». Nous ne pouvons pas négliger ces informations, notamment parce que nous possédons très peu d'éléments sur la vie de Duns Scot. Il naquit probablement en 1266 dans un village qui s'appelait précisément Duns, non loin d’Edimbourg. Attiré par le charisme de saint François d'Assise, il entra dans la Famille des Frères mineurs et, en 1291, il fut ordonné prêtre. Doué d'une intelligence brillante et porté à la spéculation — cette intelligence qui lui valut de la tradition le titre de Doctor subtilis, «Docteur subtil» — Duns Scot fut dirigé vers des études de philosophie et de théologie auprès des célèbres universités d'Oxford et de Paris. Après avoir conclu avec succès sa formation, il entreprit l'enseignement de la théologie dans les universités d'Oxford et de Cambridge, puis de Paris, en commençant à commenter, comme tous les Maîtres de ce temps, les Sentences de Pierre Lombard. Les principales œuvres de Duns Scot représentent précisément le fruit mûr de ces leçons, et prennent le titre des lieux où il les professa: Ordinatio (appélée dans le passé Opus Oxoniense — Oxford),Reportatio Cantabrigiensis (Cambridge), Reportata Parisiensia (Paris). A celles-ci il faut ajouter au moins les Quodlibeta (ou Quaestiones quodlibetales), œuvre très importante formée de 21 questions sur divers thèmes théologiques. Lorsqu’un grave conflit éclata entre le roi Philippe IV le Bel et le Pape Boniface VIII, Duns Scot s’éloigna de Paris et préféra l'exil volontaire, plutôt que de signer un document hostile au Souverain Pontife, ainsi que le roi l'avait imposé à tous les religieux. De cette manière — par amour pour le Siège de Pierre —, avec les Frères franciscains, il quitta le pays.

    Chers frères et sœurs, ce fait nous invite à rappeler combien de fois, dans l’histoire de l'Eglise, les croyants ont rencontré l'hostilité et même subi des persécutions à cause de leur fidélité et de leur dévotion à l'égard du Christ, de l'Eglise et du Pape. Nous tous regardons avec admiration ces chrétiens qui nous enseignent à conserver comme un bien précieux la foi dans le Christ et la communion avec le Successeur de Pierre et, ainsi, avec l'Eglise universelle.

    Toutefois, les rapports entre le roi de France et le successeur de Boniface VIII redevinrent rapidement des rapports d'amitié, et en 1305, Duns Scot put rentrer à Paris pour y enseigner la théologie sous le titre de Magister regens, nous dirions aujourd'hui professeur titulaire. Par la suite, ses supérieurs l'envoyèrent à Cologne comme professeur du Studium de théologie franciscain, mais il mourut le 8 novembre 1308, à 43 ans à peine, laissant toutefois un nombre d’œuvres important.

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  • 106 candidats à la prêtrise sont actuellement en formation dans les séminaires belges

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    BRUXELLES (KerkNet) - Durant l'année scolaire en cours 2014-2015, 106 séminaristes se préparent à la prêtrise: 23 néerlandophones et 83 francophones.

    Le nombre de recrues en première année s'élève à 20: 5 néerlandophones et 15 francophones. Il est à noter que deux candidats néerlandophones à la prêtrise de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles sont en formation à Namur.

    • Le diocèse d'Anvers, cette année, a quatre séminaristes (dont 1 en première année): 3 dans le séminaire interdiocésain Jean XXXIII à Leuven et 1 dans le séminaire néerlandais de Bovendonk (formation pour des séminaristes d'âge mûr).
    • Le diocèse de Bruges compte 10 séminaristes (trois étudiants en première année) dans leur propre séminaire diocésain de Bruges.
    • Le diocèse de Gand: deux séminaristes (un à Louvain, un en stage).
    • Le diocèse de Hasselt: : 3 séminaristes ( 1 en première année) à Leuven.
    • L'archidiocèse de Malines-Bruxelles: 4 séminaristes neerlandophones (3 à Leuven et un à Bovendonk). Un des quatre fait partie de la Fraternité des Saints-Apôtres récemment érigée par Mgr André-Joseph Léonard.

    L'archidiocèse a en outre 49 séminaristes en formation dans des séminaires francophones: 11 (dont 1 en première année) qui étudient au séminaire interdiocésain Notre-Dame de l'Espérance à Namur, 22 (2 étudiants en première année) qui suivent leur formation au Séminaire Redemptoris Mater à Limelette dans le Brabant Wallon et 16 autres séminaristes (dont sept étudiants en première année) qui font partie de la Fraternité des Saints-Apôtres. Ces derniers séjournent à Marche-les-Dames et étudient à Namur.

    Cela porte le nombre total des séminaristes de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles à 53. Parmi ceux-ci, six sont néerlandophones et deux parmi eux suivent leurs études en français à Namur; ils font cela pour être parfaitement bilingues. Ils effectuent leurs stages dans des paroisses flamandes.

    Dans les diocèses francophones, les chiffres sont les suivants:

    • Tournai a neuf séminaristes dont deux en première année et Namur 21.
    • A Namur, les candidats au sacerdoce sont répartis entre deux séminaires: 8 (dont 1 en première année) sont au séminaire inter-diocésain Notre-Dame et 13 étudiants, dont deux en première année, au séminaire Redemptoris Mater. Les séminaristes du Redemptoris Mater de Namur et ceux de Limelette font partie du néocatéchuménat (également connu sous le nom de Chemin), un mouvement organisé dans l'Église catholique romaine à travers le monde qui met fortement l'accent sur ​​la formation des adultes. Le mouvement compte plus de 100 séminaires.

    Durant l'année académique 2012-2013, il y avait 102 séminaristes: 20 néerlandophones (dont six étudiants en première année) et 82 francophones (30 étudiants en première année). Pour l'année universitaire 2013-2014 les chiffres complets ne sont pas disponibles.

  • Le Père Joseph Moingt, alchimiste de la foi

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    Joseph Moingt est ce célèbre théologien jésuite qui connut son heure de gloire médiatique  après le Concile Vatican II. Ses livres étaient partout. Aujourd’hui, à bientôt 99 ans, il signe le premier tome de son testament spirituel: au fond de l’alambic dans lequel il a distillé les dogmes chrétiens, reste-t-il encore quelque chose sinon l’ « anima vagula blandula » dont parlait l’empereur Hadrien ? Est-ce le sort qui menace la foi de l’Eglise du troisième millénaire, sous le couvert de la révolution « pastorale » dont nos oreilles sont aujourd’hui à nouveau rebattues ?  Sur le site web de « La Vie », Jean Mercier nous montre, en tout cas, le point d’aboutissement de celle du Père Moingt.  JPSC :  

    « Plus que quelques jours, et il entrera dans sa… 100e année. Mais Joseph Moingt n’est pas près de s’arrêter de penser. Alors que paraît aujourd’hui chez Gallimard le premier tome de son nouveau livre Croire au Dieu qui vient. De la croyance à la foi critique, qui compte plus de 600 pages, il écrit déjà le second volume.

    Ce jésuite infatigable ne cesse d’approfondir la question de la foi, et son livre s’inscrit dans une quête existentielle qui consiste à creuser jusqu’à l’os la moindre des définitions dogmatiques du catholicisme, quête qui s’est radicalisée ces 20 dernières années, à la poursuite de son Graal personnel : une foi totalement nue, dépourvue de toute béquille, libérée des mythes dont, selon lui, l’Église catholique a fait ses dogmes.

    Dans ce livre, le théologien a donc voulu passer à la moulinette ces derniers pour vérifier s’ils sont crédibles, afin d’y adhérer – ou pas – du fond de son cœur. Par exemple, la Résurrection, point central du christianisme. Si Joseph Moingt croit dur comme fer que le Christ s’est bien relevé de la mort, cet événement aurait seulement été ressenti spirituellement par ses disciples, et rien d’autre.« La résurrection de Jésus n’a jamais été expérimentée qu’en esprit, et il ne pouvait en être autrement », écrit-il.

    Si on le questionne sur ces multiples textes, qui, dans les Évangiles, évoquent les apparitions du Ressuscité à ses apôtres, le chercheur est catégorique : « Ce sont des inventions. » Comment peut-il en être sûr ? « C’est invraisemblable, donc c’est une fiction. Les apôtres ont seulement ressenti en eux-mêmes que Jésus était ressuscité. Son cadavre a peut-être été jeté dans une fosse commune, par exemple… » Si l’on fronce les sourcils, il déclare avec fougue : « Vous avez besoin de preuves pour croire ? Moi pas ! Il faut renoncer aux preuves. »

    De la même manière, il rejette la notion de péché originel :

     « Ce n’est plus audible aujourd’hui ». Selon lui, c’est parce que l’Église catholique « n’a pas le souci de la vérité des textes que les gens se sont détachés d’elle ». Ne peut donc être tenu pour matière de foi que ce qui est plausible du point de vue historique et qui se communique à l’esprit de façon rationnelle et intériorisée… Le but qu’il poursuit ainsi est, écrit-il, « que la foi chrétienne devienne, dans les temps qui sont les nôtres, pensable et vivable au sein de l’Église, crédible et attractive pour le monde environnant ». Sa démarche fait cependant penser au plan du métro que l’on trouvait jadis sur le quai de Châtelet, à Paris : à force d’être effleuré des milliers de fois, le nom de la station avait disparu sous l’index des voyageurs.

    À force de passer et repasser la Révélation par tamis et alambics,  la foi de ce croyant en liberté est devenue si farouchement personnelle qu’on se demande comment il peut la partager avec l’ensemble des chrétiens, et notamment sa propre Église. « Oui, je donne prise à tous les reproches possibles. Beaucoup de mes frères jésuites ne sont pas d’accord avec moi. Mais l’important est que je sois vrai avec moi-même. »

    Ref. Joseph Moingt passe les dogmes à la moulinette

    JPSC

  • Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

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    Lu sur le blog "salon beige":

    Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a été interrogé par la presse polonaise. Extraits :

    "Malheureusement, dans les sociétés modernes, beaucoup de médias, d’organisations internationales et mêmes des gouvernements tentent de semer la confusion dans l’esprit des gens. Dans beaucoup de pays, des relations sont détruites, et cela s’applique au modèle chrétien du mariage et de la famille. La vérité sur le mariage et sur la famille est relativisée. Ces tendances ont malheureusement pénétré dans l’Eglise et influencé les évêques, sur qui les médias tentent d’exercer une pression… nous avons le Christ et l’Evangile. C’est notre point de référence, la fondation pour les seuls enseignements valides de l’Eglise."

    Sur le mariage :

    "Il y a de nombreux médias, mais un seul médiateur, Jésus Christ et Son Evangile. La Parole de Dieu ne peut donc jamais être ignorée en aucun cas et ne peut pas être compromise. Elle doit être pleinement acceptée. L’Eglise, ni avant, ni pendant, ni après le Synode ne peut changer le message des enseignements du Christ. Sur le mariage il est clairement formulé ‘ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas’." 

    Sur l’homosexualité :

    "Pour l’Eglise, il y a toujours le point de départ d’une relation d’amour, d’un homme pour une femme, et d’une femme pour un homme. L’Eglise s’oriente vers cette relation et sur elle construit sa doctrine sociale et morale, qui est aussi toute la science de la sexualité humaine. L’attirance sexuelle d’une personne pour une autre du même sexe n’est pas le sujet premier traité par l’Eglise.

    Le Catéchisme de l’Eglise Catholique enseigne que ‘les personnes homosexuelles sont appelées à vivre la chasteté’. Le Pape François précisa qu’il ne vise pas à créer une nouvelle doctrine de l’Eglise, mais simplement à montrer que l’Eglise ne juge pas celui qui a péché et a des tendances homosexuelles. Personne n’essaie d’exclure ces personnes ; elles sont des personnes en plénitude. Mais vous devez dire clairement que l’Eglise a jugé négativement les actes homosexuels. Une part active dans un acte homosexuel est inacceptable ! et l’Eglise ne renonce jamais à ces vérités. Ces actes sont contraires à la loi naturelle, et c’est un péché."

    Au sujet des évêques :

    "Malheureusement, ils sont représentatifs de l’Eglise, y compris les évêques qui se sont laissés aveugler d’une façon ou d’une autre par une société séculière dans laquelle ils ont été tellement influencés qu’ils ont perdu de vue la question essentielle ou les enseignements de l’Eglise basés sur la révélationIls se sont mis à réfléchir aux différentes possibilités, en oubliant la fondation… peut-être suggérant des solutions questionnables au sujet des engagements de certaines personnes dans des situations difficiles, peut-être avec le désir d’aider d’autres êtres humains… 

    Mais avec tout cela, vous devez toujours garder en mémoire qu’il n’y a qu’un ‘agenda’ pour nous, l’agenda de l’Eglise, qui est basé sur la révélation de Dieu communiquée en Jésus Christ. Et c’est cela qui compte le plus pour nous ; si on perd cela, on perd tous les autres éléments."

    Ref. Cardinal Müller : ‘mêmes les évêques peuvent se tromper’

    JPSC