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Eglise - Page 1212

  • Pape François : le Coran est un livre de paix (mise à jour et correctif)

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    Nous retirons la note que nous avions publiée ici et que nous avions empruntée en toute bonne foi au site "aleteia"; elle mérite en effet d'être corrigée comme nous l'a fait remarquer le blogueur Koz que nous remercions pour sa vigilance. Les propos du pape, tels que rapportés par Aleteia - et même par Radio Vatican - , sont déformés ainsi que l'on pourra s'en rendre compte en lisant l'article de Jean-Marie Guénois dans le Figaro intitulé "L'appel du Pape aux musulmans contre le terrorisme islamique" ainsi que le compte-rendu officiel figurant sur le site du Vatican (en italien).

    Voici ce que le pape a réellement dit à propos de l'islamophobie : 

    «Il est vrai que devant ces actes terroristes qui ne sont pas seulement commis dans cette zone mais aussi en Afrique, il y a une réaction qui consiste à dire: ‘si c'est l'islam, je me mets en colère'. Et tant de fidèles de l'islam sont offensés. Tant et tant musulmans disent mais ‘ nous ne sommes pas cela, le Coran est un livre de paix, un livre prophétique de paix.' Cela n'est donc pas l'islamisme. Je comprends cela. Je crois sincèrement que l'on ne peut pas dire que tous les musulmans sont des terroristes. On ne peut pas le dire. De même que l'on ne peut pas dire que tous les chrétiens sont tous des fondamentalistes. Nous en avons aussi. Toutes les religions ont ce genre de groupes. J'ai dit au président qu'il serait beau que tous les leaders musulmans, leaders politiques, leaders religieux, leaders académiques, disent clairement, condamnent clairement ces actes. Cette parole des leaders, de tous ces leaders, aiderait la majorité des peuples musulmans, vraiment. Nous avons tous besoin d'une condamnation mondiale de la part de tous les musulmans. Que ceux qui ont l'identité musulmane disent ‘l'islam ce ne sont pas les terroristes! le Coran ce n'est pas cela!'»

  • Le Directeur de l'Oeuvre d'Orient décrypte les discours du pape en Turquie

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    De KTO.TV :

    Au dernier jour de la visite du Pape François en Turquie, première "lecture" de ce voyage avec Mgr Pascal Gollnisch, Directeur Général de l'Oeuvre d'Orient. Il revient sur les paroles de vérité du Pape: l'exigence de liberté religieuse, la responsabilité internationale de la Turquie et le dialogue fraternel entre catholiques et orthodoxes.

  • Turquie : Le pape François assiste à la Divine liturgie célébrée en l'église Saint-Georges du Phanar avec le patriarche de Constantinople

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    Diffusé par KTO : à Byzance, cette sacralité qui a disparu voici un demi-siècle de la plupart des églises latines ( JPSC):

  • C’est un cardinal africain qui est appelé à remettre de l’ordre dans la liturgie

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    Le site « Benoît et moi » traduit en français cet article de Mgr Nicola Bux (*) paru  sur le site de la Nova Bussola Quotidiana :

    « http://www.lanuovabq.it  (Traduction d'Anna)

    Lundi 24 novembre le pape a nommé le nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin. Il s'agit du Cardinal Robert Sarah, originaire de la Guinée Conakry, jusqu'ici président du Conseil Pontifical Cor Unum, et, avant, secrétaire de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples (Propaganda Fide). Le cardinal Sarah a aussi été protagoniste du récent Synode extraordinaire sur la famille, prenant position contre les propositions du cardinal Kasper en matière d'admission des divorcés remariés à l'Eucharistie. Il remplace le cardinal Antonio Canizares.
    Afin de comprendre la tâche et les défis qui attendent le cardinal Sarah nous avons demandé l'avis d'un liturgiste connu, don Nicola Bux.

    * * *

    L'homme qui prie est l'homme par excellence: c'est l'acte suprême d'auto-conscience de la foi. Le culte est l'acte le plus grand qu'il puisse accomplir, car il le relie à son origine, à celui qui est le créateur et le sauveur de l'homme.

    Mais le culte catholique souffre actuellement du déséquilibre entre la forme communautaire, qui a crû démesurément après le Concile, et la forme personnelle, annihilée précisément par l'excessif communautarisme qui tue la participation fervente. C'est un des problèmes que le cardinal Sarah, nouveau Préfet de la Congrégation du Culte Divin, devrait affronter. La forme communautaire exprime en effet la communion, qui n'est pas une fusion: l'autre reste un autre, n'est pas absorbé ni diminué, en analogie avec le mystère de la Trinité; un seul Dieu, une seule nature divine, mais trois personnes dans le même temps.

    Surtout, le culte sert à faire rencontrer Dieu avec l'homme: c'est sa mission, il sert à introduire l'homme dans la Présence divine: aujourd'hui, en ce temps de déchristianisation, cela n'est plus évident. 
    Présence évoque une chose dont je m'approche, presque à la toucher, mais qui me dépasse, car je suis un pécheur. Alors la réaction de Pierre se déclenche: "Eloigne-toi de moi, car je suis un pécheur". Présence évoque ce qui est "sacré": la liturgie est sacrée, en raison de la Présence divine. Ce "sacré" paraît s'être effondré, emportant aussi l'Eglise dans la crise, comme l'écrivit Benoît XVI.

    Ainsi, de nombreux catholiques, surtout les jeunes, s'évadent petit à petit des "liturgies-spectacles" -litur-tainment -les appellent-ils en Amérique, où le prêtre imite le présentateur de la télévision - et s'en vont rechercher le mystère dans le majestueux rite byzantin ou dans le sobre rite romain ancien. De nombreux évêques commencent à s'apercevoir de ce phénomène. C'est un nouveau mouvement liturgique, dans l'actuel passage de génération. Heureux celui qui s'en sera aperçu à temps!
    De tout cela, la Congrégation pour le Culte Divin doit tenir compte.


    Toutefois, cette Congrégation est aussi préposée à la "discipline des sacrements". On touche ici un point sensible, c'est à dire l'indiscipline répandue, le manque de fidélité au rite, qui peut aussi toucher la validité même des sacrements (voir Jean-Paul II, lettre apostolique Vicesimus Quintus Annus, 1988), invalidant à travers la liturgie les droits de Dieu, et aussi des fidèles. Dans la liturgie, le rite sert en effet de médiateur entre la foi et la doctrine: par preces et ritus, affirme la Constitution liturgique Sacrosanctum Concilium (n.48) . La fidélité aux rites et aux textes authentiques de la liturgie est une exigence de la lex orandi qui doit être conforme à la lex credendi. Le rite, enfin, rythme le temps de la musique et structure l'espace de l'art, les rendant capables de communiquer à l'homme le "sacré", c'est pourquoi [la musique et l'art] possèdent une dimension apostolique, missionnaire et apologétique. 

    Le cardinal Sarah, qui a été secrétaire de Propaganda Fide, le sait bien.
    ---

    (*) Consultant de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements

    Ref. Quand c’est à un Africain de remettre de l’ordre dans la liturgie

    JPSC

  • Le pape en Turquie : l'analyse de l'évêque de Liège

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    Lu sur le site de la RTBF (Daniel Fontaine) :

    L'évêque de Liège Jean-Pierre Delville est un spécialiste de l'histoire des religions. Pour lui, la visite du pape en Turquie a deux dimensions: le rapprochement avec l’Église orthodoxe de Constantinople et le dialogue avec l'islam. Un dialogue crucial, au moment où certains leaders utilisent la religion pour justifier leurs guerres de conquêtes. Interview.- Quelle est la signification de cette visite, huit ans après un voyage similaire de Benoit XVI ? Quel est le message du pape en s'y rendant aujourd'hui ?

    La première chose, c'est qu'il est invité par le patriarche Bartholomée, le patriarche de l’Église orthodoxe. Le pape va là-bas pour continuer à renouer les relations entre l’Église catholique et l’Église orthodoxe. Il y va d'ailleurs à la date du 30 novembre, qui est la fête de Saint André, patron de l’Église orthodoxe de Constantinople. C'est une tradition: chaque année, la Vatican y envoie une délégation. Cette année-ci, c'est le pape en personne qui s'y rend. Donc, il veut accentuer la dimension de dialogue avec l’Église orthodoxe.

    - Mais en Turquie, la communauté chrétienne est ultra-minoritaire. Il doit aussi s'adresser aux musulmans.

    Bien sûr, c'est le deuxième volet de ce voyage. A l'occasion de cette rencontre avec l’Église orthodoxe, le pape se trouve dans un pays à 99% musulman et va donc aussi établir des contacts avec le chef de l’État Recep Tayyip Erdogan et avec le monde musulman, dans un contexte que nous savons particulièrement difficile aujourd'hui à cause du jihadisme de l'Isis (l'organisation État islamique, ndlr) en Irak et en Syrie. Par définition, le pape va aussi accentuer le dialogue avec le monde musulman dans la situation difficile actuelle.

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  • Lorsque des médias catholiques se mettent à douter du pape : proposition de lecture

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    Nous remercions Arnaud Dumouch pour sa "lecture" inspirée par celle de Henri Hude au sujet du doute qui s'est fait jour dans certains milieux catholiques à l'égard du pape François et auquel n'échappent pas certains de nos amis. Cela ne veut pas nécessairement dire que nous adhérions sans réserve aux affirmations d'Arnaud Dumouch concernant le "saint" Concile Vatican II et les orientations suivies depuis par l'Eglise postconciliaire.

    Lorsque les médias catholiques se mettent à douter du pape François (7 mn).

    Analyse d’un théologien, par Henri Hude et Arnaud Dumouch, 30 novembre 2014

    Traditionnellement, les grands médias travaillent à couper le peuple de Dieu du pape : il est l’Autorité rigide, le tueur de la liberté et de l’amour au nom d’une vérité périmée.

    Mais le peuple comprend de plus en plus que ces médias cherchent le manipuler et il ne se laisse plus faire. Alors, changement de tactique : Ces médias se mettent à dire du pape François le plus de bien qu’ils pourront. Ainsi l’élite catholique, par habitude, tendra à se méfier de ce pape dont les médias, chantre de la mondanité, diront du bien. Il faut ajouter que ça ne marche pas si mal et que des journalistes catholiques tombent de plus en plus souvent dans ce piège. La tactique a pourtant des chances limitées de succès, une fois passé un moment de flottement. De plus en plus, l’intuition du pape sera comprise, lui qui a canonisé ensemble Jean XXIII et Jean-Paul II, le pape symbole de l’amour pastoral et le pape symbole de la vérité lumineuse. 

    http://www.libertepolitique.com/Actua...

  • L'année de la vie consacrée s'ouvrira dimanche

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    "Réveillez le monde !" : lettre apostolique "à tous les consacrés"

    "Réveillez le monde !", demande une nouvelle fois le pape François aux personnes consacrées à Dieu dans le célibat pour le Royaume, à l'occasion de l'ouverture, dimanche, 30 novembre, de l'Année de la vie consacrée. Elle s'achèvera le 2 février 2016.

    En raison du voyage du pape en Turquie, c'est le cardinal préfet du dicastère romain pour la vie consacrée, le cardinal Joao Braz de Aviz qui présidera la messe d'ouverture, dimanche matin, en la basilique Saint-Pierre. Une veillée de prière est aussi organisée, samedi soir, à 19h, en la basilique Sainte-Marie-Majeure.

    Le pape a choisi une "lettre apostolique", de 9 pages (format A 4), pour transmettre ce message à "tous les consacrés", en date du 21 novembre 2014, fête de la Présentation de la Vierge Marie au Temple de Jérusalem. La lettre est publiée par le Vatican aujourd'hui, 28 novembre, en italien.

    Le pape indique notamment trois priorités pour la réalisation de la vocation d'une personne consacrée qui se propose de suivre le Christ de plus près en embrassant une vie selon les trois conseils évangélique de pauvreté, chasteté et obéissance:  « regarder le passé avec gratitude » - de façon à affermir son identité -; « vivre le présent avec passion », en vivant pleinement l’Evangile dans un esprit de communion;  « embrasser l'avenir avec espérance », sans se décourager.

    Aux plus jeunes, le pape recommande de ne pas céder à "la tentation des chiffres" et de "l’efficacité". Citant implicitement le pape Benoît XVI, il rappelle que la foi se communique "par attraction": il s'agit donc de savoir transmettre "la joie et le bonheur" de la foi vécue en communauté. C'est cela qui fait grandir l’Eglise.  Le pape invite donc au témoignage de "l’amour fraternel", de la "solidarité", du "partage".

    Aux communautés, le pape recommande de créer des espaces où se vive "la logique évangélique du don, de la fraternité, de la diversité et de l’amour réciproque". 

    Enfin, le pape souhaite que cette Année de la vie consacrée soit l’occasion d'une plus grande collaboration entre les différentes communautés dans les domaines du service des pauvres, de l’accueil des réfugiés, de l’initiation à la prière, et l’annonce de l’Evangile.

    Dès l'annonce de l'Année de la vie consacrée, il y a un an, le 29 novembre 2013, le pape avait utilisé cette expression de "réveiller le monde": les personnes consacrées « sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde », affirmait le pape en recevant les membres de l’Union des supérieurs généraux (USG) au Vatican, soit quelque 120 supérieurs, à l'occasion de leur 82e Assemblée générale.

    Le pape leur avait consacré aux trois heures au cours desquelles il a eu un long dialogue « fraternel ». La mission du consacrée est spéciale, disait le pape : « ce sont des hommes et femmes qui peuvent réveiller le monde. La vie consacrée est prophétie ».

    Un décret du Grand pénitencier, le cardinal Mauro Piacenza, annonce la concession d'une indulgence plénière - aux conditions habituelles prévues par l'Eglise - pour la participation aux événements organisés à Rome par le dicastère pour al vie consacrée et dans les diocèse, aux jours dédiés à la vie consacrée, par la visite à la cathédrale ou une autre église conventuelle ou d'un monastère contemplatif, à l'occasion de la liturgie des Heures.

  • Le pape François en Turquie pour favoriser le dialogue et la paix

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    Le Pape en Turquie pour favoriser le dialogue et la paix

    Cité du Vatican, 28 novembre 2014 (VIS). Pour son sixième voyage apostolique, le Saint-Père a quitté ce matin Rome à destination d'Ankara. A l'instar de ses prédécesseurs, il entend lui imprimer un caractère principalement œcuménique car la Turquie a une place à part au plan géographique, mais aussi pour les Papes. A l'annonce de son élection, les autorités turques définirent Jean XXIII "le premier Pape turc de l'histoire". Il est vrai que Angelo Roncalli avait laissé un souvenir très positif de son séjour de 1935 à 1944 comme Délégué apostolique. En 1967 ensuite, Paul VI fut le premier à y effectuer un voyage officiel, en corollaire à sa visite historique en Terre Sainte. Ce fut le tour de Jean-Paul II en 1979 puis de Benoît XVI en 2006.

    Après trois heures de vol, l'avion papal a atterri dans la capitale turque à 13 h locales (midi heure de Rome). Après la brève cérémonie d'accueil, il s'est rendu au centre d'Ankara pour s'incliner devant le tombeau de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le Père des Turcs (2881 - 1936), premier Président de la République et créateur de l'état moderne. Après avoir déposé une couronne de fleur et signé le livre d'or du mausolée, le Pape a gagné le nouveau palais présidentiel, où il s'est entretenu en privé avec le chef de l'Etat M.Recep Tayyip Erdogan. Au livre d'or du mausolée, le Pape François a écrit: "Mes vœux les plus sincères afin que la Turquie, pont entre deux continents, ne soit pas qu'un carrefour mais aussi un espace de rencontre, de dialogue et de paix entre hommes et femmes de toute ethnie, culture et religion". Dans celui de la présidence: "Puisse le Tout Puissant concéder paix et prospérité au peuple turc. Puisse ce pays être tout entier une aire de coexistence pacifique entre cultures et populations, dans laquelle chacun se sente protégé dans sa dignité et soit libre de professer sa foi librement". Avant de s'entretenir avec le nouveau Premier Ministre, il s'est adressé aux corps constitués:

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  • Pour bien commencer la nouvelle année liturgique: recourir au portier...

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    Par Benoît, 27 novembre 2014

    th (1).jpgOui, j’avoue : je me confesse. Et pourtant…  Chaque fois c’est la même chose : je décide d’y aller, je me fixe une date. La date arrive, je recule la date ; la date re-arrive, je re-recule la date. Mais malgré ce retard, la patience de Dieu finit toujours par m’avoir et je vais me confesser.

    J’ai pourtant dressé une liste convaiquante de bonnes raisons pour ne pas me confesser, en voici un extrait :

    1. C’est humiliant,
    2. Je n’aime vraiment pas ça,
    3. Je confesse (presque) toujours les mêmes péchés (sauf parfois quand j’ai le malheur de pécher avec originalité),
    4. Mieux vaut attendre le semaine prochaine, d’ici là j’aurais le temps de faire un examen de conscience un peu plus sérieux (excuse à réitérer chaque lundi matin),
    5. Je n’y trouve même pas la petite compensation psychologique dont certains parlent : se sentir léger en sortant du confessionnal.

    Et malgré tout cela, je finis toujours par y aller. Je n’y peux rien, le fond de mon être est saisi par la vérité de l’Évangile : “Il m’a aimé et s’est livré pour moi” (Ga 2, 20). Quoi que je fasse, quoi que j’ai fait, il m’aime. Alors que j’étais sans force c’est alors, au temps fixé, que le Christ est mort pour moi, la preuve que Dieu nous aime, c’est que le Christ, alors que nous étions encore pécheur, est mort pour nous (Cf. Rm 5, 6-8). Il n’y a rien à y faire, il m’aime. Rien à y faire, plus que ma misère, plus que mon humiliation, il y a sa miséricorde, il y a son humilité. Rien à y a faire, il revient sans cesse, me regarde et, se faisant plus petit que moi, me dit “Que veux-tu que je fasse pour toi ?” (Lc 18, 41). Il se ceint d’un linge, se met à mes pieds et me les lave (Cf. Jn 13). C’est Lui qui m’aime, toujours Lui le premier (Cf. 1 Jn 4,10). Il a définitivement donné sa vie pour moi. Alors, à son amour, je cède.

    Je lui fait confiance, et lui faisant confiance je me tourne vers l’Église à laquelle il a confié mon salut :

    “Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les Portes des Enfers ne tiendront pas contre elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux (…) quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié.” (Mt 16, 18-19)

    Je vais voir le portier à qui furent confiée les clefs et je me confesse.

    Non pas parce que ça me fait du bien ou que ça me donne bonne conscience,  pas non plus par conformisme, non … pour rien de tout ça.

    Simplement parce que j’ai besoin d’être sauvé ; parce que, par la Croix de Jésus, ce portier à le pouvoir de me délier.

    Parce que sortant du confessionnal, je me sais pardonné.

    Merci Jésus.
    Merci à tous ceux qui ont donné leur vie pour être portier du Seigneur.

    Benoît

    http://cahierslibres.fr/2014/11/recourir-au-portier-confession/

    JPSC

    Liège, église du St-Sacrement, Bd d'Avroy, 132, tous les mardis de 17h00 à 19h00: un prêtre à votre disposition:

    4e couverture adoration[1]001.jpg

  • Le pape François à Strasbourg : à la droite du Seigneur on a apprécié ses deux discours

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    Lu sur « riposte catholique »

    Dans un discours où presque tous les sujets à résonance politique ont été abordés, le Pape François s’est adressé au Parlement Européen de Strasbourg. Si le souverain pontife a longuement insisté sur la dignité des migrants, un sujet qui lui est cher et qui a souvent été identifié comme la marque d’une expérience pastorale radicalement différente de la situation actuelle des pays européens, il a tenu des propos sur l’identité de l’Europe, que l’on n’avait plus entendus depuis Jean-Paul II et Benoît XVI, rappelant que l’Europe ne peut être qu’une alliance de nations, et non pas un territoire unifié. Par ailleurs, devant une assemblée composée à l’immense majorité de partisans actifs de l’avortement, il n’a pas hésité à énoncer clairement et simplement la doctrine chrétienne à ce sujet, ainsi que sur l’euthanasie. Enfin, on a pu se réjouir d’entendre dans sa bouche un vocabulaire qui s’en prend frontalement au discours laïcard qui accuse la religion de tous les maux terrestres, notamment lorsqu’il a affirmé que « c’est l’oubli de Dieu qui engendre la violence et non sa glorification ». Un discours particulièrement clair et sans concession, comme il était nécessaire face à une pareille audience, et qui a même valu au Souverain Pontife une ovation particulièrement longue.

    Ref. Le Pape François à Strasbourg : une vision politique claire

    JPSC

  • L'essentiel des discours du Pape à Strasbourg

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    Publié ce jour par le blog « chrétiens dans la cité » de Denis Sureau (qui dirige par ailleurs le bimensuel « L’Homme Nouveau ») :

    « Voici les points essentiels des discours du Pape François au Parlement européen et au Conseil de l’Europe :

    Une Union européenne vieillie et technocratique

    Le Pape François constate que l’Union européenne donne « une impression générale de fatigue et de vieillissement » : « les grands idéaux qui ont inspiré l’Europe semblent avoir perdu leur force attractive, en faveur de la technique bureaucratique de ses institutions. » Les questions techniques et économiques dominent tout. Or « une Europe qui n’a plus la capacité de s’ouvrir à la dimension transcendante de la vie est une Europe qui lentement risque de perdre son âme ».

    Personne et transcendance

    Le Pape a organisé son message autour du concept de « l’homme comme personne dotée d’une dignité transcendante ». Or la dignité fondatrice des droits de l’homme est bafouée, a-t-il dénoncé, lorsque « les êtres humains sont traités comme des objets dont on peut programmer la conception, la configuration et l’utilité, et qui ensuite peuvent être jetés quand ils ne servent plus, parce qu’ils deviennent faibles, malades ou vieux. » Ou encore « quand manque la possibilité d’exprimer librement sa pensée ou de professer sans contrainte sa foi religieuse ».

    L'individualisme fonde la culture du déchet

    Les droits humains dévient lorsqu’ils sont coupés des devoirs ou ne tiennent pas compte du bien commun. Un droit individualiste « conduit à être foncièrement insouciant des autres et à favoriser la globalisation de l’indifférence qui naît de l’égoïsme, fruit d’une conception de l’homme incapable d’accueillir la vérité et de vivre une authentique dimension sociale. » Reprenant l’un de ses thèmes de prédilection, il ajoute : « De l’individualisme indifférent naît le culte de l’opulence, auquel correspond la culture de déchet dans laquelle nous sommes immergés. »

    Contre l'avortement et l'euthanasie

    « L’être humain risque d’être réduit à un simple engrenage d’un mécanisme qui le traite à la manière d’un bien de consommation à utiliser, de sorte que lorsque la vie n’est pas utile au fonctionnement de ce mécanisme elle est éliminée sans trop de scrupule, comme dans le cas des malades en phase terminale, des personnes âgées abandonnées et sans soin, ou des enfants tués avant de naître. »

    Le christianisme contre la violence

    « Une Europe capable de mettre à profit ses propres racines religieuses […] peut être plus facilement immunisée contre les nombreux extrémismes qui déferlent dans le monde d’aujourd’hui, et aussi contre le grand vide d’idées auquel nous assistons en Occident, parce que c’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence". »

    Contre le silence honteux et complice sur les persécutions de chrétiens

    « Nous ne pouvons pas ici ne pas rappeler les nombreuses injustices et persécutions qui frappent quotidiennement les minorités religieuses, en particulier chrétiennes, en divers endroits du monde. Des communautés et des personnes sont l’objet de violences barbares : chassées de leurs maisons et de leurs patries ; vendues comme esclaves ; tuées, décapitées, crucifiées et brûlées vives, sous le silence honteux et complice de beaucoup. »

    Mise en garde contre l’uniformisation générale

    Les institutions de l’Union européenne doivent « conjuguer l’idéal de l’unité à laquelle on aspire, à la diversité propre de chacun, valorisant les traditions particulières, prenant conscience de son histoire et de ses racines, se libérant de nombreuses manipulations et phobies. » Cela implique « d’éviter les manières globalisantes de diluer la réalité : les purismes angéliques, les totalitarismes du relativisme, les fondamentalismes anhistoriques, les éthiques sans bonté, les intellectualismes sans sagesse. »

    Un discours équilibré sur l’immigration

    « L’Europe sera en mesure de faire face aux problématiques liées à l’immigration si elle sait proposer avec clarté sa propre identité culturelle et mettre en acte des législations adéquates qui sachent en même temps protéger les droits des citoyens européens et garantir l’accueil des migrants ; si elle sait adopter des politiques justes, courageuses et concrètes qui aident leurs pays d’origine dans le développement sociopolitique et dans la résolution des conflits internes – cause principale de ce phénomène – au lieu des politiques d’intérêt qui accroissent et alimentent ces conflits. Il est nécessaire d’agir sur les causes et non seulement sur les effets. »

    Ref. L'essentiel des discours du Pape à Strasbourg

    JPSC

  • Strasbourg : le pape-t-il cassé son image de "pape ouvert" ?

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    C'est ce que semble penser Bernadette Sauvaget, journaliste de Libération :

    Les trois messages du pape François à l'Europe

    ANALYSE : Dans ses deux discours à Strasbourg, mardi, Bergoglio a fustigé l’individualisme mais aussi l’avortement.

    Sans surprise, les longs applaudissements ont été au rendez-vous. Et pourtant, Jorge Mario Bergoglio a été, à Strasbourg, un pape sans concessions, offensif même. En deux discours, prononcés en italien devant le Parlement européen puis au Conseil de l’Europe, le pape François, en visite éclair ce mardi matin, a donné une feuille de route spirituelle et politique à l’Europe. Ce qui pourrait, une fois passée l’euphorie du voyage, en mécontenter plus d’un, notamment dans sa condamnation forte de l’avortement et de l’euthanasie. Retour sur trois déclarations forte du pape, prononcées ce mardi. 

    «NOUS AVONS DEVANT LES YEUX L’IMAGE D’UNE EUROPE BLESSÉE, FATIGUÉE, PESSIMISTE QUI SE SENT ASSIÉGÉE»

    Conforme à ce qu’il en évoquait déjà ces derniers mois, Bergoglio s’inquiète d’une Europe qui, de son point de vue, est à bout de souffle. En juin, il promettait de la réveiller. C’est donc bien ce qu’il est venu faire à Strasbourg, sur le même registre que le président du Parlement européen, Martin Schultz.

    A partir de ce constat, Bergoglio a voulu proposer un diagnostic. Vue d’Amérique latine, son continent d’origine, l’Europe traverse une sorte de nuit, liée essentiellement à la montée de la sécularisation. Ce qui, pour le pape, correspond à l’abandon de ses racines, un thème qu’il a martelé dans ses deux discours ce mardi à Strasbourg, se livrant à une virulente critique de l’individualisme contraire au développement du bien commun.

    «DE L’INDIVIDUALISME INDIFFÉRENT NAÎT LA CULTURE DE L’OPULENCE AUQUEL CORRESPOND LA CULTURE DU DÉCHET»

    Cette thématique de la «culture du déchet» est une constante dans la pensée bergoglienne; c’est un concept qu'il a forgé quand il était archevêque de Buenos Aires. Cassant son image de pape ouvert, il a clairement condamné le recours à l’euthanasie et à l’avortement qui appartiennent, selon lui, à cette «culture du déchet». Dans la vision de Bergoglio, il y a cette crainte très vive que, dans une société où l’économie et la technique sont reines, on se débarrasse de ceux devenus inutiles, notamment les personnes âgées qu’il a évoquées à plusieurs reprises à Strasbourg.

    «JE VOUS EXHORTE À TRAVAILLER POUR QUE L’EUROPE RETROUVE SA BONNE ÂME»

    On attendait un message très social du pape devant les institutions européennes, comme une sorte de prolongement de sa visite à l’île de Lampedusa, quelque mois après son élection. Il a de fait condamné le sort des migrants. «On ne peut pas tolérer que la Méditerranée devienne un grand cimetière», s'est-il écrié. Mais Bergoglio a surtout délivré un message philosophique, destiné à redonner du souffle à l’Europe. «Je vous exhorte à travailler pour que l’Europe retrouve sa bonne âme», a-t-il lancé aux parlementaires européens. Même s’il a rendu hommage aux différentes cultures qui ont fait l’Europe, mentionnant même au passage les Celtes, Bergoglio pense, bien sûr, que cette âme-là est d’abord chrétienne. Ce qui pourrait aussi, dans les jours à venir, faire grincer bien des dents !

    Voir l'émission sur KTO : "Le pape François et l'Europe"

    Edition spéciale à l'occasion de la visite du Pape François au Parlement européen et au Conseil de l'Europe à Strasbourg ce mardi 25 novembre 2014. La précédente visite d'un pape auprès de ses institutions remonte à 1988. A l'époque, Jean-Paul II venait à la rencontre d'un parlement où ne siégeaient que 12 pays. Le mur de Berlin n'était pas tombé. Depuis, l'Union Européenne s'est élargie à 28 Etats. Et la sécularisation s'est renforcée. A cette crise existentielle s'est ajoutée une crise économique durable. A Strasbourg, le pape François a choisi de s'adresser à l'ensemble du continent Européen. Retour sur son message et débat autour des points forts de ses deux discours avec nos invités : Martin Schulz, président du Parlement européen ; Gabriella Battaini-Dragoni, Secrétaire générale adjointe du Conseil de l'Europe ; Mgr Jean-Pierre Grallet, membre de la COMECE ; Philippe Lamberts, coprésident du groupe des Verts au Parlement européen ; Anna Zaborska, député européenne slovaque.