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Eglise - Page 1211

  • Pape François : l'avenir de l'humanité passe par la famille

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    Permettre aux femmes de concilier emploi et famille

    Appel du pape au Festival italien de la famille

    De Zenit.org (Anne Kurian)

    « L'avenir de l’humanité passe par la famille », affirme le pape François qui plaide pour que « la femme ne soit pas forcée pour des raisons économiques à assumer un travail trop dur et des horaires trop lourds » en plus de ses responsabilités au sein de son foyer.

    « Les engagements de la femme, à tous les niveaux de la vie familiale, constituent aussi une contribution incomparable à la vie et à l'avenir de la société », affirme-t-il.

    Le pape a fait parvenir un message aux participants du Festival de la famille organisé à Riva del Garda (Trente) du 1er au 6 décembre 2014 sur le thème : "L’écosystème vie et travail. Travail de la femme et natalité, bien-être et croissance économique".

    La rencontre a pour objectif d'offrir des pistes d'action pour que la famille soit « davantage protagoniste dans le contexte social, culturel et politique » de l'Italie.

    Le pape souligne la « position irremplaçable et fondamentale de la famille dans la société civile et dans la communauté ecclésiale » : « l'avenir de l’humanité passe par la famille ».

    Il exhorte à chercher des réponses concrètes pour « articuler les devoirs de la famille et de la société, en particulier dans les rapports entre vie professionnelle et vie familiale » : il s'agit de « pratiquer la solidarité et la subsidiarité, c'est à dire une synergie entre public et privé, entre entreprises et familles ».

    Le pape préconise en particulier de se pencher sur le travail des femmes : « beaucoup expriment le besoin d'être mieux reconnues dans leur droits, dans la valeur des missions qu'elles remplissent dans les divers secteurs de la vie sociale et professionnelle, dans leurs aspirations au sein de la famille et de la société ».

    « Certaines sont lassées et même écrasées par la lourdeur des engagements et des devoirs, sans trouver suffisamment d'aide et de compréhension », ajoute-t-il, appelant à « agir pour que la femme ne soit pas forcée pour des raisons économiques à assumer un travail trop dur et des horaires trop lourds », en plus de « toutes ses responsabilités de maîtresse de maison et d’éducatrice des enfants ».

    « Mais surtout il faut considérer que les engagements de la femme, à tous les niveaux de la vie familiale, constituent aussi une contribution incomparable à la vie et à l'avenir de la société », souligne le pape.

    Il encourage également à étudier « le statut juridique et social des familles en général et de l'aide qui doit être offerte à ceux qui sont désavantagés sur le plan matériel et moral ».

    Le pape plaide pour que les familles bénéficient « d'une aide appropriée de la part de l’État et des entreprises pour la mise au monde et l'éducation de leurs enfants », faisant observer que « l'évolution démographique préoccupante exige une stratégie extraordinaire et courageuse en faveur des familles », ce qui aidera à « une relance économique du pays ».

    Enfin, il exprime sa préoccupation pour le chômage des jeunes : « le manque de travail démoralise la personne, qui se sent inutile à ses propres yeux, et appauvrit la société, qui est privée de l’apport de forces efficaces et pleines de bonne volonté ».

    Si la famille a des droits, elle a aussi des devoirs envers la société, devoirs qui consistent à « offrir sa collaboration au service de la communauté », conclut le pape en donnant sa bénédiction apostolique, pour « soutenir tout projet en faveur de l’institution familiale, cellule vitale de la société ».

  • Communauté de l’Emmanuel : une trouvaille pour attirer les vocations religieuses ?

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    Le clip « say yes »

     

  • Djihadisme : vaincre le mal par le bien

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    Un éditorial d’Aymeric Pourbaix dans l’hebdomadaire « Famille chrétienne » de cette semaine : plaidoyer pour sortir de l’analphabétisme chrétien. Comme dit justement un proverbe chinois : « le poisson périt toujours par la tête »…

    «Occupez-vous des jeunes, ou ils s’occuperont de vous ! » Jamais l’adage de Don Bosco n’a semblé autant d’actualité qu’en ces temps où la France regarde avec stupeur ses propres fils transformés en djihadistes barbares. Y compris ceux qui, comme Maxime Hauchard, 22 ans, ont été au catéchisme. Né de parents chrétiens, mais non pratiquants, il avait fait sa première communion et sa profession de foi, avant de se convertir à l’islam, pour ressembler aux superhéros hollywoodiens.

     Mais face au défi du djihadisme, la stupéfaction ne peut être le dernier mot. Psychiatres et spécialistes de la lutte contre les sectes sont convoqués, afin de « déradicaliser » ces jeunes Français. Fort bien. Mais la radicalisation est-elle une maladie, un « virus », et si oui, quelle partie de l’homme concerne-t-elle : son intel­ligence, sa psychologie, son âme ? Faut-il des cellules de décontamination, une thérapie, des groupes de partage comme les Alcooliques anonymes ? Autant d’interrogations qui reflètent le désarroi moderne, symptôme de notre difficulté de nommer correctement le mal… et donc d’y répondre.

    Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale.

    Le mal, en l’espèce, ne consiste pas seulement en la fausseté de l’idéal recherché par ces jeunes – le paradis d’Allah. Le mal, c’est aussi le manque d’idéal de notre propre société occidentale. À Strasbourg, le pape François a d’ailleurs remis les pendules à l’heure « C’est l’oubli de Dieu, et non pas sa glorification, qui engendre la violence ».

    On ne détruit bien que ce qu’on remplace. Notre société, faute de nommer Dieu et de lui donner la première place, se prive en définitive de la seule véritable réponse à la hauteur de l’enjeu. De nos jours, disait Gustave Thibon, « il faut mettre Dieu tout entier dans la balance pour pencher du côté du bien. » Il est tout aussi nécessaire, dans un contexte de pluralisme religieux, d’affirmer clairement de quel Dieu il s’agit.

    Ce qui suppose un enseignement solide des vérités de la foi , pour sortir d’un certain « analphabétisme » chrétien, selon l’expression de Benoît XVI. C’est-à-dire d’une attitude extérieure et sentimentale, qui n’implique pas une adhésion ferme à ces vérités enseignées par l’Église. Attitude que l’on perçoit, par exemple, dans des documentaires ou films récents qui présentent la vie religieuse en omettant de mentionner sa source : la vie en Dieu.

    Dans une lettre célèbre, saint François Xavier, patron des missions, exprimait son désir de parcourir les universités d’Europe, et d’abord celle de Paris, pour « hurler partout d’une manière folle » : « Hélas, quel nombre énorme d’âmes, exclu du ciel par votre faute, s’engouffre dans l’enfer ! ». Par ces paroles de feu, le jésuite voulait susciter des apôtres parmi des étudiants qui avaient, disait-il, plus de « doctrine que de charité » missionnaire. Aujourd’hui, il semble que les deux soient devenues aussi nécessaires l’une que l’autre.

    Ref. Djihadisme : vaincre le mal par le bien

    JPSC

  • La descente aux enfers de l’occident chrétien : irréversible ?

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    Sur le chemin de l’enfer, Dante vit soudain une porte sur laquelle étaient écrits ces mots tracés d’une sombre couleur : « vous qui entrez, laissez toute espérance » ( La divine comédie, livre un, dantenf07-02-01 (1).jpgchant troisième, vendredi-saint, 8 avril 1300). Lu sur le « metablog », cette réflexion post-synodale :

    « La popularité du pape François, y compris auprès de publics éloignés de l’Église, est un phénomène massif et constant. Un pape qui fait l’objet de plusieurs couvertures de journaux à portée mondiale ; un pape qui suscite l’intérêt de personnalités éloignées de l’Église; etc. Certains hurleraient, d’autres s’en réjouiraient. Mais ce n’est pas la question. Et je crains que les discussions sur le pontificat bergoglien n’oublient certaines choses, à commencer par l’état précaire du catholicisme dans un pays comme la France, qui se vérifie dans tout l’occident sécularisé (de Los Angeles à Berlin ou de Stockholm à Barcelone). On raisonne encore comme si les jeunes de France et de Navarre étaient en contact permanent avec l’Église, comme si celle-ci continuait à drainer massivement les jeunes par ses aumôneries et son catéchisme… Nous ne sommes plus dans les années 1950, on en conviendra. Mais nous ne sommes plus non plus dans les années 1980: cela, on tend à l’oublier, tant chez les catholiques dits traditionnels que chez ceux qui ne le sont pas.

    Permettez-moi une petite séquence rétro. Je ne vais pas vous parler de l’état de l’Église avant le concile, ou même de celui des dernières années pacelliennes ou même du bref intermède roncallien, mais bien de la situation des années 1980. Au cours de ces années, un nombre non négligeable d’enfants allaient au catéchisme et suivaient un parcours sacramentel complet, allant du baptême à la confirmation. Évidemment, ils allaient au catéchisme qui avait, pour ainsi dire, pignon sur rue, au point de susciter la curiosité de leurs collègues. Certes, les jeunes n’allaient pas à la messe tridentine, pas plus qu’ils ne suivaient un catéchisme sous forme de questions-réponses (le manuel Pierres vivantes existait) ; mais dans ces années 1980, le catholicisme existait encore dans l’espace public. Le catéchisme des enfants était un phénomène social. Malgré

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  • Egypte : une embellie pour les Coptes

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    Le nombre de Coptes est l'un des secrets les mieux gardés en Égypte. On admet un chiffre moyen qui tourne autour de 10 % de la population (estimée à 85 millions d’habitants)ce qui en fait la plus importante minorité chrétienne dans le Proche-Orient arabe.

    Depuis l’élimination  du Président  Mohamed Morsi, issu de la Confrérie des Frères Musulmans et renversé  le 3 juillet 2013 par un coup d'État militaire organisé à la suite d'un vaste mouvement populaire protestataire, les chrétiens respirent mieux dans ce vaste pays. Dans le mensuel  « La Nef » de ce mois de décembre 2014, Annie Laurent fait le point sur leur situation (JPSC):

    1173880_10152327350420409_6857836207141729937_n.jpg«Les coptes aiment le maréchal Sissi », me confiait cet automne une amie française établie depuis des années au Caire. Il est vrai que les chrétiens d’Égypte se sentent mieux depuis l’arrivée à la tête de l’État de l’ancien ministre de la Défense, Abdel-Fatah El-Sissi, plébiscité lors de l’élection présidentielle du 28 mai 2014, après avoir renversé, le 3 juillet 2013, le président Mohamed Morsi, membre de la confrérie islamiste des Frères musulmans, qui avait été élu un an auparavant. Ce changement a été cautionné par l’Église au plus haut niveau, notamment par le patriarche des coptes-orthodoxes, Théodore II.

    Le président Sissi, qui se montre bienveillant envers le primat de la principale Église d’Égypte, a visiblement l’intention d’œuvrer à la pacification des relations entre les diverses communautés qui composent la nation. Plusieurs initiatives récentes illustrent aussi sa volonté de considérer les coptes comme des citoyens de plein droit.

    Le 11 octobre, le Premier ministre, Ibrahim Mahlab, a participé à une cérémonie marquant la fin des travaux de restauration d’une église historique, appelée communément « la Suspendue », à laquelle les coptes sont très attachés. Situé dans le quartier du Vieux-Caire, ce très ancien édifice, bâti au Ve siècle, doit son surnom à son impressionnante élévation. L’église a en effet été construite à dix mètres au-dessus du niveau du sol, sur les tours d’une antique forteresse, dite de Babylone, érigée là au temps de l’Empire romain. Selon la tradition copte, la Sainte Famille, fuyant les persécutions d’Hérode, aurait fait halte en cet endroit. L’achèvement du chantier était donc très attendu. Au cours de l’inauguration, le Premier ministre, qui est musulman, a tenu à reconnaître le patriotisme des coptes en citant une parole du défunt Chenouda III, prédécesseur de Théodore II : « L’Égypte n’est pas un État où nous vivons, mais un pays qui vit dans notre âme. »

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  • Noël représente une fête religieuse pour seulement 15 % des Français

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Un sondage CSA réalisé pour le journal Direct Matin et publié mardi 2 décembre pose la question de la signification deNoël aux 1 007 personnes interrogées. Chacune pouvait citer 3 mots se rapprochant le plus du sens de Noël parmi 6 proposés.

     D’après ce sondage, la dimension religieuse de Noël n’est citée que par 15 % des personnes interrogées. Pour 81 % des sondés, le mot « famille » correspond le plus à la signification qu’ils accordent à Noël. Viennent ensuite les mots « cadeaux » (68 %), « bon repas » (53 %) et « dépenses » (30 %). Seul le mot « corvée » (12 %) est moins cité que « religion ».

    La religion est plus souvent mise en avant par les personnes âgées de plus de 65 ans (22 %) que chez les plus jeunes (6 % des personnes âgées de 18 à 24 ans ; 10 % des personnes âgées de 25 à 34 ans ; 14 % des personnes âgées de 35 à 49 ans ; 18 % des personnes âgées de 50 à 64 ans).

    Le mot « famille » se retrouve de manière quasiment équivalente chez les différentes tranches d’âges (82 % pour les personnes âgées de 25 à 34 ans et de 50 ans et plus ; 80 % chez les personnes âgées de 35 à 49 ans ; 79 % chez les personnes âgées de 18 à 24 ans). En revanche, les cadeaux sont plébiscités par les 18 à 24 ans (80 %), alors que les plus de 65 ans ne sont que 58 % à les associer à Noël. Le « bon repas » signifie davantage Noël chez les 18 à 24 ans (65 %) et les 25 à 24 ans (67 %) que chez les plus de 65 ans (36 %).

    Les personnes âgées de plus de 65 ans sont également les plus nombreuses (16 %) à associer la fête de Noël à une « corvée » que les plus jeunes (10 % pour les 18 à 49 ans ; 11 % pour les 50 à 64 ans).

    Enfin, ce sont les retraités qui citent le plus volontiers la « religion » (21 %), devant les cadres supérieurs (14 %) et les catégories populaires (11 %). La « famille » est plus associée à Noël chez les cadres supérieurs (85 %) et chez les retraités (83 %) que chez les catégories populaires (78 %).

    Clémence Houdaille »

    Réf. Noël représente une fête religieuse pour seulement 15 % des Français

    JPSC

  • Réforme de la curie romaine : plus de responsabilités pour les femmes et les laïcs

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    C’est confirmé : la réforme en cours de la curie va donner naissance à deux nouvelles congrégations pontificales, qui regrouperont chacune plusieurs conseils pontificaux existants, autour de deux pôles : les laïcs et la charité. C’est ce qu’a affirmé au site italien Vatican Insider le cardinal Oscar Maradiaga, coordinateur du C9, le conseil qui aide le pape François à réorganiser les dicastères du Vatican.

    Favoriser la collégialité

     Les dicastères concernés, a précisé le cardinal sud-américain, sont ceux consacrés à la famille, aux laïcs, à la pastorale des migrants et des personnes en déplacement, à celle des services de santé, aux conseils pontificaux Cor Unum et Justice et Paix. Le but de ces regroupements est de rationaliser et simplifier, pour favoriser la consultation et donc la collégialité, a expliqué le cardinal.

    Traditionnellement, les congrégations ou conseils pontificaux sont dirigés par un cardinal ou un évêque. Mais ces deux nouveaux pôles pourraient déroger à la règle, a avancé le cardinal Maradiaga : le pôle laïc-famille pourrait être placé sous la responsabilité d’un couple, tandis qu’une religieuse pourrait diriger la pastorale des migrants ; par exemple, une sœur de la Congrégation des missionnaires de Saint-Charles Borromée (scalabriniane), qui ont une compétence en la matière, a-t-il souligné.

    Postes clefs pour les laïcs et les femmes

    Un couple de laïcs et une religieuse à la tête d’un dicastère de la curie : si cela venait à se confirmer, ce serait du jamais vu dans l’histoire de l’Église et l’annonce d’une nouvelle page qui s’ouvre, où les laïcs et les femmes occuperaient désormais des postes clefs, au plus haut niveau de la hiérarchie de l’Église. Mais cela n’aurait rien d’étonnant car comme on le sait, c’est le souhait du Pape actuel. La Secrétairerie d’État fera elle aussi l’objet d’une réforme, a annoncé Oscar Maradiaga. Le cardinal Parolin devrait en présenter un projet lors de la prochaine réunion du C9.

    sources: VATICAN INSIDER

    Ref. Vatican : un couple à la tête du nouveau pôle laïcs-famille ?

    JPSC

  • Le pape émérite Benoît XVI prend la parole sur l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés

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    Le pape émérite Benoît XVI n’a pas attendu le prochain synode sur la famille (octobre 2015) pour réaffirmer et expliciter l’interdiction de communier imposée aux divorcés remariés. Lu sur le site web « Chiesa » de Sandro Magister (extraits) :

    « Dans ses Opera Omnia, Ratzinger est en train de publier à nouveau – avec l’aide du préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, Gerhard Ludwig Müller – tous les textes théologiques qu’il a écrits, regroupés par thèmes. Dans le dernier des neuf volumes publiés jusqu’à ce jour en allemand par l’éditeur Herder – il compte près de 1 000 pages et est intitulé "Introduction au christianisme. Profession, baptême, vie religieuse" – on trouve un article de 1972, relatif à la question de l'indissolubilité du mariage, publié cette année-là en Allemagne dans un livre à plusieurs auteurs consacré au mariage et au divorce.

    Cet article publié par Ratzinger en 1972 a été exhumé par le cardinal Walter Kasper qui l’a utilisé, au mois de février dernier, dans le discours qu’il a prononcé pour ouvrir le consistoire des cardinaux convoqué par le pape François afin de débattre sur le thème de la famille en vue du synode des évêques programmé pour le mois d’octobre […]  En effet, dans cet article de 1972, Ratzinger, alors âgé de quarante-cinq ans et professeur de théologie à Ratisbonne, affirmait que le fait de donner la communion aux divorcés remariés apparaissait, si l’on respectait certaines conditions particulières, comme étant "tout à fait en ligne avec la tradition de l’Église" et en particulier avec "ce type d’indulgence que l’on voit apparaître dans l’œuvre de Basile, selon qui, après une période prolongée de pénitence, le "digamus" (c’est-à-dire celui qui vit en secondes noces) se voit concéder l’accès à la communion sans que son second mariage ait été annulé : dans la confiance en la miséricorde de Dieu, qui ne laisse pas sans réponse la pénitence".

    Cet article de 1972 a été la première et la dernière manifestation par Ratzinger d’une "ouverture" à l’accès des divorcés remariés à la communion. Par la suite, en effet, non seulement il a pleinement adhéré à la position rigoriste, consistant à leur interdire de communier, qui a été réaffirmée par le magistère de l’Église au cours du pontificat de Jean-Paul II, mais il a également, en tant que préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, contribué dans une mesure déterminante à l'argumentation déployée en faveur de cette interdiction. 

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  • Le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'a intéressé personne en Occident

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    De Zenit.org (Anita Bourdin) :

    Le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'a intéressé personne en Occident, dénonce Marc Fromager

    "Comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeux qui en forment la trame", c'est l'objectif d'un colloque organisé par l'AED-France vendredi prochain, 5 décembre, à Paris, sur ce thème: "Vers un nouveau Moyen-Orient" et avec cette question: "la fin des chrétiens?" Le directeur de l'AED-France, Marc Fromager, déplore que le sort des chrétiens au Moyen-Orient n'ait intéressé personne.

    Zenit - Marc Fromager, vous organisez un colloque intitulé "vers un nouveau Moyen Orient":
quel est votre objectif?

    Marc Fromager - L'objectif est assez simple. Il consiste à essayer de comprendre l'inextricable chaos qui règne au Moyen-Orient. Cela peut paraître ambitieux mais il nous semble qu'il doit être possible de démêler un tant soit peu l'enchevêtrement des différentes causes de cette situation. Prétexter la profonde complexité de la région - et nous ne la nions pas - pour s'abstenir d'y voir un peu plus clair ne nous satisfait pas. C'est la raison pour laquelle nous réunissons des experts à la fois géopolitiques et religieux pour nous aider à comprendre ce qui se passe au Moyen-Orient et les différents enjeuxqui en forment la trame.

    Comme vous le savez, l'AED a une triple mission, l'information, la prière et l'aide concrète. Concernant l'aide apportée, je rappelle que l'AED vient de débloquer un programme exceptionnel de 4 millions d'euros pour les réfugiés chrétiens au nord de l'Irak, qui s'ajoutent aux 3,5 millions d'euros apportés depuis trois ans aux réfugiés
chrétiens de Syrie. Pour en revenir au Colloque, il s'agit bien sûr de notre mission d'information. Comme pour chacun de nos colloques, nous en publierons les Actes dans un souci de diffuser les différents
points qui auront été développés au cours de la journée.

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  • Bientôt Noël : affichons-le à nos fenêtres

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    1124708970230.jpgDe l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Alors ce n’est que cela, Noël ? Une maison et un jardin pleins de lumières clignotantes, des sapins décorés dans les étalages des magasins, des boules de Noël à profusion et des cadeaux hors de prix qui allègent inutilement le portefeuille, ou des Pères Noël qui grimpent le long des façades et n’ont rien d’autre à dire que « Ho, ho, ho » ?

    Non, c’est tellement plus que cela, Noël ! Noël est le jour où nous sommes reconnaissants parce que Jésus, notre Sauveur et Rédempteur, est venu au monde, dans une modeste étable, parmi des gens qui n’avaient pas voix au chapitre dans la société.

    Il nous apporte la Bonne Nouvelle, nous dit que Dieu aime tout le monde et veut être présent parmi nous.

    C’est pourquoi Église en Détresse s’associe à l’asbl Herbronnen pour diffuser, à travers ces affiches de Noël, le vrai message de Noël. Accrochez-les à vos fenêtres et mettez ainsi l’accent sur la « véritable » essence de la fête de Noël. Commandez vos affiches gratuites ici : http://www.kircheinnot.be/FR/Produit/affiche_de_noel/default.aspx

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de décembre

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    L'intention de prière universelle du pape pour le mois de décembre est :

    "Pour que la naissance du Rédempteur apporte paix et espérance à tous les hommes de bonne volonté."

    Son intention de prière pour l'évangélisation est :

    "Pour que les parents soient d’authentiques évangélisateurs, transmettant à leurs enfants le don précieux de la foi."

  • Un Credo ad libitum ?

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    220px-Sun_and_Moon_creation.jpgUn de nos fidèles lecteurs, au retour de la messe dominicale à l’église Saint-Jean l’Évangéliste à Liège, nous a adressé ce petit billet d’humeur:

    “Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-Il la foi sur la terre?

     A cette question dramatique de Jésus (qui résonne aussi comme une mise en garde), nous pourrions répondre ceci : Oui, Seigneur, tu trouveras sans doute la foi... mais laquelle?

    Si le Retour glorieux avait eu lieu ce 1er dimanche de l’Avent, vers 18h15, du côté de la place Saint-Jean à Liège, plus précisément dans l’église occupée par les dominicains, Jésus aurait pu entendre la “profession de foi” suivante proposée à ses disciples :

    Ce texte a été lu collectivement à la place du Credo. Qu’en penser?

    D’abord le texte, puis le contexte.

    Je crois en un Dieu au-delà de tout,

    tellement grand qu’il a pris le visage d’un tout-petit,

    tellement Autre qu’il est devenu humain.

    Je crois en un Dieu si différent de tous nos dieux

    qu’il n’est reconnu que par des nomades.

    Je crois en un Dieu si libre par rapport à nos religions

    qu’il crèche, non dans le Temple, mais dans une mangeoire.

    J’espère en l’humain au-delà de toute désespérance

    tellement grand qu’il est invité à renaître,

    tellement Autre qu’il devient Esprit.

    J’espère en l’humain, différent de toutes ses contrefaçons,

    accueilli et reconnu dans chaque visage.

    J’espère en l’humain, libre par rapport à tous les esclavages

    Parole vive de tendresse et de joie.

    Je crois au Christ, le seul qui donne de croire en ce Dieu-là et espérer en cet humain-ci,

    Christ qui se fait chair de vérité. Amen.

    Cette “profession de foi” pourrait être une “profession de moi”, car elle ne reflète la foi de l’Eglise que filtrée par des a priori personnels nourris de sociologie et de l’air du temps. Ce texte est l’expression d’un “Je” hypertrophié et non d’un “Nous” ecclésial : or, l’eucharistie doit être le moment priviliégié du rassemblement autour de la même foi; elle ne peut pas être l’occasion de diviser les fidèles ! Chaque mot du Credo est imbibé du sang des martyrs qui ont sacrifié leur vie pour affirmer et défendre que Jésus est Dieu, qu’il a pris chair par l’Esprit Saint dans le sein de la Vierge Marie, qu’il a été crucifié, est ressuscité, etc. Le mentionner à chaque messe dominicale n’est ni ennuyeux ni superflu, mais essentiel. La foi commune exprimée dans le credo est la cause de notre présence autour du prêtre pour la célébration ; si les raisons croire disparaissent sous le vernis du temps ou de la fantaisie de tel ou tel quidam, à quoi bon encore célébrer ensemble? Célébrer quoi? Célébrer qui? Pour quoi faire? 

    La perversité de ce texte tient d’abord à son ambiguïté, au mélange subtil de vrai et de faux qui sert d’emballage à toutes les hérésies depuis 2000 ans.

    Alors, oui, Dieu est au-delà de tout; non il n’a pas pris visage humain par grandeur mais par humilité (un mot que déteste le démon) ; oui, il est différent des autres dieux (il est même le seul Dieu, faut-il le préciser?) ; non, il n’est pas nécessaire d’être nomade pour le reconnaître (quel lien entre ces deux propositions?...) ; oui, Dieu est libre par rapport à nos religions, tellement libre qu’il aime les paradoxes : crècher successivement dans une mangeoire et dans le Temple (pourquoi les opposer?) ; oui, moi aussi, j’espère en l’humain (malgré son orgueil spirituel et théologique), mais le credo est l’expression de la foi catholique (est-ce un gros mot?) et non de l’humanisme, fût-il chrétien, ou presque ; oui, j’aime l’humour et les jeux de mots à la Lacan, mais “chair de vérité” a-t-il sa place dans une profession de foi? Pourquoi pas “les non-dupes errent” tant qu’on y est...?

    Il est évident que ce... que cette… -comment dire- “méditation” n’a aucunement sa place dans le déroulement de la messe. On pourrait au mieux proposer ces lignes à l’occasion d’un libre-partage, autour d’un feu de bois lors d’une soirée de scouts ou bien comme texte-martyr pour recréer le véritable credo, comme par induction. Sans plus. A l’évidence, cette bafouille pseudo-théologique n’a pas sa place dans la sainte liturgie.

    Elle constitue en outre une attaque frontale contre l’oecuménisme, tant prôné par le pape François : comment réunir les chrétiens autour d’un faux credo? On comprend que nos frères orthodoxes puissent être horrifiés par de telles manipulations de la foi commune.

    Paradoxalement, ce genre de contrefaçon imposée aux fidèles exprime dramatiquement la domination sur le troupeau sans voix d’un cléricalisme déboussolé mais toujours fringant et pétroleur quand il s’agit de “choquer le bourgeois” ou de réveiller les endormis (les clercs étant les seuls éveillés, au sens bouddhique, bien entendu).

    On concluera en citant tout simplement le Catéchisme de l’Eglise catholique : “Aucun rite sacramentel ne peut être modifié ni manipulé au gré du ministre ou de la communauté.” (CEC 1125) et encore : “La communion dans la foi a besoin d’un langage commun de la foi, normatif pour tous et unissant dans la même confession de foi” (CEC 185)

    Prions enfin pour ces malencontreux disciples de saint Dominique : Dieu a suscité cet ordre glorieux pour combattre les hérésies ; huit siècles plus tard, quelques-uns d’entre eux sèment joyeusement l’ivraie dans le champ même de l’Eglise...

    Sabaoth