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Eglise - Page 1209

  • Les quinze ans de KTO

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    Chers Amis, 

    Ce week-end KTO fête ses 15 ans : l’occasion de vous remercier pour votre soutien et vos nombreux messages d’encouragement. C’est grâce à vous que KTO est aujourd’hui lachaîne catholique francophone de référence.

    Pour cet anniversaire, KTO a préparé une programmation exceptionnelle : des entretiens avec des cardinaux du monde entier sur les enjeux de l’évangélisation dans les différentes régions du monde, une édition spéciale, samedi 13, autour de la radicalité de l’appel à la conversion, mais aussi des temps de fête, avec Sœur Cristina et Gregory Turpin, ou avec les étudiants « Chrétiens en Grandes Ecoles » qui testent leurs connaissances religieuses dans notre jeu. 

    KTO a voulu commencer cette « séquence anniversaire » en diffusant plusieurs heures de direct depuis l’Irak, avec la délégation lyonnaise du cardinal Barbarin, les 6 et 7 décembre dernier, pour permettre au plus grand nombre de s’unir par la prière avec nos frères si durement éprouvés dans cette région.

    KTO est unique dans le paysage audiovisuel. Plus que jamais, dans un monde en manque de repères et en déficit d’espérance, il est nécessaire que la télévision, devant laquelle nos contemporains passent plusieurs heures par jour, contribue à nourrir l’esprit et élever l’âme

    Pour continuer nous avons besoin de vousKTO vit de votre générosité et ne reçoit aucune subvention ni de l’Eglise ni de l’état. Si vous le pouvez, à l’occasion des 15 ans deKTOfaites un don en ligne en faveur de ce magnifique projet au service de l’Evangile. Avec l’assurance de ma gratitude, je vous souhaite un saint et joyeux Noël.



    Philippine de Saint Pierre
    Directrice Générale
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  • L'hommage de Daniel-Ange à Fabiola "Reine-Lumière"

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    Lu sur france-catholique.fr :

    Fabiola, Reine-Lumière 
     
    par Daniel-Ange

     

    Ce 5 décembre, premier vendredi du mois, à l’heure du Cœur transpercé de Jésus, Fabiola la tant-aimée de son peuple, s’est élancée pour rejoindre son Époux aux Noces royales du Ciel. Juste 54 ans après son mariage avec Baudouin (le 15 décembre 1960), quand la Belgique enthousiasmée l’accueillait comme sa reine, inaugurant de manière nuptiale un règne sans faille de 33 années-lumière.

    Baudouin découvre cette ardente jeune Espagnole pour la première fois à la Grotte de Lourdes et c’est là qu’ils vivront leur premier éblouissement mutuel sous le Regard de la Reine du Ciel. Elle lui communique son fantastique enthousiasme, sa vivacité, sa spontanéité, sa fraîcheur, sa gaieté naturelle. L’extraordinaire complicité d’âme, de cœur avec elle, a touché profondément le cœur des Belges. Cette bouleversante tendresse entre eux non seulement ne s’est jamais démentie, mais n’a jamais cessé de s’intensifier, en crescendo. Ils n’ont jamais eu honte de la laisser paraître en public — parfois en pleine réception ou cérémonie officielle  : échange d’un regard, d’un mot, main du roi sur les épaules ou le genou de la reine, sourires complices. Je connais des couples qui y ont puisé la force de continuer ensemble, de s’aimer davantage, parfois de retrouver la fraîcheur d’un premier amour. Leur ressembler, quoi  ! Avec la grâce de Dieu  ! Et cela s’est avéré possible  !

    Le Roi ne disait-il pas  : «  Celui qui veut l’unité dans son pays doit s’exercer à la faire dans son foyer et sa famille. En effet, les deux maisons sont construites avec le même ciment, celui de l’amour.  » C’était du vécu au quotidien. Elle sera pour lui une source intarissable de bonheur. Il faut ici laisser la parole à Baudouin lui-même, avec la simplicité d’un cœur d’enfant  : «  Pourquoi Seigneur, as-tu bougé le Ciel et la terre pour me donner cette perle précieuse qu’est ma Fabiola  ?

    Elle a une manière d’être avec les gens qui est idéale. Elle est tellement attentive, tellement toute aux autres, que je comprends qu’on l’adore. Seigneur, merci. [...] Remplis Fabiola de ta sainteté. Qu’elle vive de ta joie et de ta paix. Apprends-moi à l’aimer avec ta tendresse.[...] Jésus, je te remercie d’avoir fait grandir en moi un immense amour pour ma femme. Je Te remercie de m’avoir donné une épouse qui m’aime après Toi par-dessus tout. Que nous croissions en Toi Seigneur. [1] »

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  • Participer à la création d'une bibliothèque de livres catholiques en audio

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    Nous relayons bien volontiers cet appel d'Arnaud Dumouch :

    Chers amis,

    Bernadette Gautier a pris depuis un an l'initiative de créer une bibliothèque de livres catholiques en audio, ouverte à tous et pas seulement aux personnes aveugles.

    Voici le lien de la page : http://eschatologie.free.fr/bibliotheque/livres_audio.html

    Je crois que cette idée est extraordinaire. 

    Qui aimerait se lancer, en faisant vérifier la qualité de son enregistrement et de sa voix, ainsi que les droits de l'oeuvre ? Voici l'adresse de Bernadette. Ecrivez-lui si une oeuvre catholique vous tient à coeur : albine2703@voila.fr

    Bernadette centralisera pour qu'il n'y ait pas de doublons et vérifiera la mise en place des voix et la qualité de l'enregistrement.

    Nous avons un grand devancier ici en la personne de Monsieur René Depasse : http://www.litteratureaudio.com/

    Arnaud Dumouch

    Institut Docteur Angélique

    Institut catholique privé de philosophie et de théologie

    http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm

  • Le pape diversement apprécié suivant les continents

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    Lu sur JeuneAfrique.com :

     

    L'Afrique aime moins le pape François... que l'Europe

     

    Sans titre.pngSelon un rapport d'enquête publié jeudi par le Pew Research Center de Washington, le pape François jouit d'une opinion favorable dans la majeure partie du monde. Mais seuls 44 % des Africains interrogés aiment le souverain pontife alors que 84 % des Européens le plébiscitent.

     

    Sa popularité n'est plus à démontrer. Moins de deux ans seulement après son élection, le pape François a su se faire une bonne place dans le cœur des fidèles catholiques, voire au-delà. Mais dans quelle partie du monde est-il le plus aimé ? Pew Recherch Center a mené l'enquête, le 30 octobre 2013 et le 4 mars 2014, dans 43 pays. Plus de 36 450 personnes ont été sondées. Résultat : en moyenne 60 % d'avis positif, 11 % d'avis négatif et 28 % de sans opinion.

     

    Selon les conclusions détaillées de cette perception globale sur François, mises en ligne le 11 décembre sur le site internet du think tank américain basé à Washington, c'est en Europe que le pape est plus aimé. Près de 85 % des personnes interrogées clament leur sympathie au pontife alors qu'elles ne sont que 44 % dans ce cas en Afrique. Quant au Moyen Orient, seuls 25 % des sondés ont une opinion favorable du chef de l'Église catholique romaine.

     

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Sondage | L'Afrique aime moins le pape François... que l'Europe | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique 

  • Le film "Don Bosco" est disponible en français

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    A l'occasion du bicentenaire de la naissance de Don Bosco, SAJE Distribution et les Salésiens de Don Bosco co-éditent en DVD le film réalisé par Lodovico Gasparini (2 épisodes d'1h40 chacun), avec Flavio Insinna et la participation d'Alessandra Martines.

    Ce téléfilm à succès diffusé sur la RAI est enfin disponible en version française.

    La bande-annonce est ici.

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    Vous pouvez commander le DVD .

    Bonne découverte.

    L'équipe de SAJE Distribution

  • Un consistoire en février : l'occasion de réparer un fâcheux oubli

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    Alors qu'un nouveau consistoire est annoncé pour le mois prochain, il est légitime de se demander si le pape François pensera, cette fois, à conférer la dignité cardinalice à notre archevêque, Mgr André-Joseph Léonard, qui a si bien mérité de l'Eglise. A ce propos, nous reproduisons la traduction d'un article qui nous avait échappé et que le site ami "benoît et moi" avait publié en novembre dernier

    EN BELGIQUE, DEUX TYPES D’ÉVÊQUES

    Le site catholique conservateur <First Things> voit en Monseigneur Léonard un exemple de leader catholique capable de ranimer la foi en Occident, et déplore qu'il ait manqué la barrette cardinalice au dernier consistoire (5/11/2014)

    Filip Mazurczac
    www.firstthings.com 
    30 octobre 2014
    Traduction de Anna
    -------

    La reprise du catholicisme dans ses régions traditionnelles a été pendant au moins un demi-siècle une priorité pastorale de l'Eglise. De ce point de vue, la Belgique représente un cas de figure révélateur. Pendant des décennies elle était connue pour son dynamisme théologique pendant que les paroisses et les séminaires se vidaient à une allure vertigineuse. 
    En revanche, durant la primatie de l'Archevêque André-Joseph Léonard depuis 2010, les vocations sacerdotales y ont bondi et l'Eglise est sortie des catacombes; il a résolument rompu avec l'histoire récente de l'Eglise en son pays. On se demande à présent: est-ce que son style de leadership n'est pas le remède contre la déchristianisation de l'Occident?

    Jadis une des nations catholiques les plus ardentes du monde, la Belgique gagna son indépendance des Hollandais en 1830, avec la langue française et le Catholicisme comme indicateurs principaux de son identité nationale. Pendant longtemps la Belgique a été parmi les sociétés les plus catholiques du monde, produisant des figures comme Saint Damien de Molokai, le prêtre missionnaire qui mourut en soignant les lépreux, et le Père Georges Lemaître, le prêtre et physicien qui inventa la théorie du Big Bang.

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  • Belgique : l'indignité de clercs pédophiles a déjà coûté 3,5 millions d'euros à l'Eglise

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    C'est sur l'avenir.net :

    L’Église a versé entre 2012 et octobre 2014 près de 2,3 millions d’euros à quelque 420 victimes d’abus sexuels commis par des hommes d’Église, ressort-il du rapport intermédiaire du Centre d’arbitrage en matière d’abus sexuels. Elle a, par ailleurs, octroyé 1 013 601€ aux victimes qui se sont adressées directement aux dix points de contact mis sur pied par l’Église dans ses diocèses pour l’accueil des victimes, qui souhaitent parfois simplement exprimer leur souffrance. Ce qui fait au total près de 3,5 millions alloués.

    Six cent vingt-huit demandes d’indemnisation ont été introduites en 2014 auprès du Centre, dont plus de 500 étaient traitées à la mi-novembre 2014. La plupart des conciliations dont se charge le Centre émanent de victimes néerlandophones, essentiellement des hommes (129 hommes pour 30 femmes). Les montants alloués vont d’environ 2 500 à 25 000€ en fonction de la nature et de la gravité des faits subis, «mais il est possible de dépasser le montant de 25 000€ dans des cas très exceptionnels», ont souligné Paul Martens et Herman Verbist, responsables du Centre d’arbitrage.

    Les victimes sont convoquées pour une rencontre, qui a abouti, en 2014, à une conciliation dans trois quarts des cas (76,61% pour les hommes et 73,68% pour les femmes), une proportion en baisse par rapport à 2013. Dans les cas où la conciliation n’a pas abouti, les arbitres sont parfois amenés à trancher eux-mêmes. Le nombre d’arbitrages est cependant très restreint.

  • Le pape divulgue ce qui s'est réellement passé au Synode

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    Ce qui s'est vraiment passé au synode d'octobre 2014
    Catéchèse du 10 décembre 2014 (texte intégral)

    (Zenit.org) - « Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode » : c'est en ces termes que le pape François a inauguré un nouveau cycle de catéchèses sur la famille, lors de l'audience générale du mercredi 10 décembre 2014.

    Le pape a dédié sa première catéchèse à l'assemblée extraordinaire du synode des évêques qui a eu lieu du 5 au 19 octobre 2014 au Vatican. Il a livré une chronique de l'événement, soulignant la « grande liberté » de parole et rappelant qu'« aucune intervention n’a remis en question les vérités fondamentales du sacrement du mariage ».

    A.K.

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour,

    Nous avons conclu un cycle de catéchèses sur l’Église. Remercions le Seigneur qui nous a fait faire ce chemin, nous permettant de redécouvrir la beauté et la responsabilité d’appartenir à l’Église, d’être Église… de l’être tous !

    Nous ouvrons maintenant une nouvelle étape, un nouveau cycle, et le thème sera la famille ; un thème qui s’inscrit dans une période intermédiaire entre deux assemblées du synode consacrées à cette réalité si importante. C’est pourquoi, avant d’entrer dans les divers aspects de la vie familiale, je souhaite partir de l’assemblée synodale d’octobre dernier dont le thème était: « Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation ». Il est important de rappeler comment cette assemblée s’est déroulée et ce qu’elle a produit, comment ça s’est passé et ce qu’il en ressort.

    Durant le Synode, les médias ont fait leur travail – il y avait beaucoup d’attente, une très grande attention – et nous les en remercions car ils l’ont fait également avec abondance. Tant de nouvelles, vraiment beaucoup ! Et tout cela grâce à la Salle de presse qui faisait chaque jour un briefing. Mais la vision des médias était souvent un peu dans le style des chroniques sportives, ou politiques : on parlait souvent de deux équipes, pour et contre, conservateurs et progressistes, etc. Aujourd’hui je voudrais raconter ce qui s’est vraiment passé durant ce synode.

    Tout d’abord j’ai demandé aux pères synodaux de parler avec franchise et courage et d’écouter avec humilité, de dire avec courage tout ce qu’ils avaient dans le cœur. Au synode il n’y a pas eu de censure préalable, chacun pouvait – voire plus encore… devait – dire ce qu’il avait dans le cœur, ce qu’il pensait sincèrement. « Mais cela fera discuter ». C’est vrai, nous avons entendu comment les apôtres discutaient. Le texte dit : une vive discussion s’éleva. Les apôtres se chamaillaient entre eux, cherchant à savoir quelle était la volonté de Dieu sur les païens, si ces derniers pouvaient entrer dans l’Église ou pas. C’était quelque chose de nouveau. Quand on cherche à faire la volonté de Dieu dans une assemblée synodale, il y a toujours des discussions et tant de points de vue différents qui s’expriment, ce qui n’est pas une mauvaise chose ! Pourvu que cela se fasse avec humilité et dans un esprit de service envers les frères de cette assemblée. Une censure préalable aurait été une mauvaise chose. Non, non, chacun devait dire ce qu’il pensait. Après l’intervention initiale du cardinal Erdő, il y a eu un premier moment fondamental, au cours duquel tous les Pères ont pu parler, et tous ont écouté. Cette attitude d’écoute des Pères était édifiante. Un moment de grande liberté, où chacun a pu exposer sa propre pensée avec parrhèsia et confiance. L’«  Instrument de travail » constituait le socle des interventions, fruit de la précédente consultation de toute l’Église. Et nous devons, ici, remercier le secrétariat du synode pour tout le travail qu’il a fourni avant et durant l’assemblée. Ils ont vraiment fait du bon travail.

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  • Mariage : éviter le laxisme et le juridisme

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    Denis Sureau publie dans l'hebdomadaire Famille chrétienne n°1526 du 13 décembre 2014 une tribune libre intitulée : "Le mariage, entre laxisme et juridisme hors-sol". (source)

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  • Monseigneur Zen, un cardinal chinois attaché à la tradition liturgique

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    De la lettre de Paix Liturgique (9 décembre 2014)

    CARDINAL ZEN "CEUX QUI AIMENT LA FORME EXTRAORDINAIRE DOIVENT POUVOIR Y PARTICIPER"

    Dans notre lettre 174, en avril 2009, nous nous arrêtions sur le choix fait par le cardinal Joseph Zen Ze-Kiun, S.D.B., alors évêque de Hong-Kong, de célébrer son ultime messe pontificale dans la forme extraordinaire du rite romain. Le cardinal avait pour l’occasion déclaré qu’il désirait consacrer une partie de son temps de prélat émérite aux fidèles attachés à la liturgie traditionnelle de l’Église.

    Cinq ans plus tard, le cardinal Zen a tenu parole et accompagné la vie spirituelle et sacramentelle de la communauté traditionnelle de l’ex-colonie britannique, célébrant à plusieurs reprises selon le missel de saint Jean XXIII, conférant les confirmations, tenant des conférences, assistant à l’ordination diaconale d’un de ses membres, etc.

    Lors d’une récente conférence sur la mission en Asie, à l’Université Pontificale Urbanienne de Rome, le traducteur de notre lettre allemande a pu s’entretenir quelques instants avec le cardinal Zen et lui poser quelques questions auxquelles nous lui savons gré d’avoir répondu avec grande bienveillance et extrême clarté.

    L'ENTRETIEN AVEC LE CARDINAL JOSEPH ZEN ZE-KIUN

    1) Éminence pouvez-vous nous dire la place que tient la liturgie dans votre vie ? 

    Cardinal Zen : C’est le moment le plus important de ma journée. Je suis un religieux [salésien, NDLR] et, à ce titre, j’apprécie beaucoup notre prière en communauté. Notre communauté bénéficie en outre de très beaux aménagements pour la liturgie.

    2) Vous avez été l’un des premiers prêtres chinois à célébrer le Novus Ordo comme signe d’unité avec Rome. Depuis, Benoît XVI a permis que la messe traditionnelle soit de nouveau célébrée, ce que vous faites volontiers, notamment à Hong-Kong...

    Cardinal Zen : Personnellement, j’ai bien accueilli la décision prise par le pape, désormais émérite, Benoît XVI de redonner à l'usus antiquor toute sa place. Il a eu parfaitement raison de dire que la messe traditionnelle n’avait jamais été abolie. Et si les fidèles la trouvent plus propice pour nourrir leur dévotion, on doit leur donner largement la possibilité d’en bénéficier. J’ai eu l’occasion d’introduire la messe de l’après-concile aux séminaristes de Chine [de 1989 à 1996, le cardinal Zen a enseigné dans les séminaires chinois, fermés jusque-là aux prêtres romains, NDLR] et j’ai été très heureux de le faire. Mais à l’époque, déjà, je leur ai rappelé qu’il n’y avait rien de mal à célébrer la liturgie ancienne. Notre foi, notre vocation, nos saints, tout vient de cette liturgie, de cette prière.


    3) Vous aimez le latin ?

    Cardinal Zen : Oui, beaucoup. J’aime les chants grégoriens et j’en connais de nombreux par cœur. Je les récite dans mes prières personnelles et les trouve admirables ! J’aimerais voir plus souvent la forme ordinaire en latin, comme le voulait le Concile.

    4) En Europe, les opposants à la messe traditionnelle disent qu’elle ne concerne qu’un petit nombre de personnes : qu’en pensez-vous ?

    Cardinal Zen : Je ne vois pas le problème. À Hong-Kong aussi, le groupe est plutôt petit mais ceux qui aiment la forme extraordinaire doivent pouvoir y participer, ils en ont le droit. Il n'est pas nécessaire d'obliger les fidèles à se regrouper artificiellement : un petit nombre suffit.

    5) La forme extraordinaire ne menace pas l’unité de l’Église ?

    Cardinal Zen : Non, pas du tout ! En quoi cela serait-il possible ? Vous avez beaucoup de liturgies dans l’Église, notamment celles des églises d’Orient [qui voient elles-mêmes coexister divers rites en leu sein, NDLR]. La diversité des rites n’est pas un problème.

    6) Avez-vous un message pour les fidèles attachés à la forme extraordinaire ?

    Cardinal Zen : Oui, de toute évidence la messe traditionnelle restera importante pour l’avenir. Les personnes qui la désirent doivent pouvoir y assister dès lors, bien entendu, qu’ils ne se dressent pas contre la nouvelle messe. À Hong-Kong, les gens qui participent à la messe traditionnelle vont également à la messe moderne lorsqu'ils le desire et n’ont rien contre. Comme tous les fidèles à travers le monde, les Chinois tirent beaucoup de profit de la tradition de l’Église.
     
  • Mouscron, 17 décembre : Eucharistie du Souffle de Vie

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    Eucharistie du Souffle de Vie  17 décembre 2014  
    Le Souffle de Vie invite à une eucharistie avec et autour des familles qui ont perdu un enfant pendant la grossesse. Celle célébration sera présidée par Mgr Harpigny le mercredi 17 décembre à 19h en l'église St-Barthélemy à Mouscron.
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
      Le 17/12/2014 à 19:00 
    Où ?: Eglise St-Barthélemy, grand-place, 7700 Mouscron
    Téléphone de contact 069 64 05 03

    source

  • Séparer doctrine et pastorale : une hérésie subtile d'après le cardinal Müller

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    Lu sur le blog de J. Smits :

    Divorcés “remariés” : séparer doctrine et pastorale constitue une “hérésie subtile” selon le cardinal Müller

    La tentative est celle des partisans de la communion pour les divorces « remariés » qui n’auraient pas renoncé à leur choix de vie désordonné, mise en avant au synode sur la famille par le cardinal Walter Kasper. Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, le cardinal Gerhard Müller, a condamné cette fausse opposition entre doctrine et pastorale lors d’une récente réunion de la Commission théologique internationale. Il voit dans cette séparation une « hérésie ».

    « Chaque division entre “théorie” et “pratique” de la foi serait le reflet d’une subtile hérésie christologique », a-t-il affirmé. Elle ne pourrait résulter que d’une « division dans le mystère de la Parole éternelle du Père, qui est devenue chair ».

    Le cardinal Müller a rappelé que l’enseignement constant de l’Eglise est que la « connaissance de Dieu » est ordonnée à « la fin ultime de l’homme, pour la rédemption de l’homme » (concile Vatican I). Il ne peut jamais y avoir d’« hiatus ou de conflit entre la compréhension de la foi et la pastorale ou la pratique de la foi vécue » ; par conséquent, toute « théologie authentique » croît à partir de la « théorie » et reste en cohérence avec elle.

    Lire la suite sur le blog de J. Smits