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Eglise - Page 1209

  • Accès des divorcés « remariés » à la communion sacramentelle : la recette du Cardinal Kasper va-t-elle faire long feu ?

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     Nous avons déjà parlé (voir notamment  Consistoire sur la famille : le récit du cardinal Ricard)sur ce blog de la « solution » du cardinal Kasper, un théologien poussé en avant par le pape François dans le récent débat consistorial sur la famille (voir  Consistoire sur la famille : le pape François fait l’éloge du cardinal Kasper ).

     Dans un article paru dans La Stampa, Marco Tosatti révèle que le plaidoyer du cardinal Kasper en faveur de l'accès à la communion des divorcés-remariés a provoqué une levée de boucliers au sein du Sacré-Collège. Traduction du Salon Beige :

    "Dans le Consistoire Secret où l’on a discuté des divorcés remariés et de l'eucharistie, le « théorème Kasper » a reçu très peu d’approbations et beaucoup de critiques. Voici une reconstitution de quelques-unes des interventions les plus significatives et les plus importantes. « Ce serait une erreur fatale » a dit un intervenant, de vouloir parcourir le chemin de la pastorale sans faire référence à la doctrine.

    Il devait être secret, ce Consistoire du 22 février réuni pour discuter de la famille. Mais au contraire, il a été décidé en haut lieu qu'il était opportun de rendre public le long rapport du cardinal Walter Kasper sur le thème de l’eucharistie à des divorcés-remariés – probablement pour ouvrir la voie, en vue du Synode d'octobre sur la famille. Mais une moitié du Consistoire est restée secrète : celle qui concernait les interventions des cardinaux. Ce n’est peut-être pas fortuit, car après que le cardinal Kasper ait présenté sa longue (et apparemment pas très légère, tel que prononcé) intervention,plusieurs voix se sont levées pour la critiquer. Au point que, l'après-midi, lorsque le Pape lui a demandé de répondre, beaucoup ont trouvé au prélat allemand un ton vexé, voire irrité.

    L'opinion courante est que le « théorème Kasper » tend à faire en sorte que de manière générale les divorcés remariés puissent communier sans que le précédent mariage soit reconnu nul. Actuellement ceci n’est pas le cas, sur la base des mots de Jésus, très sévères et explicites sur le divorce. Celui qui a une vie matrimoniale complète sans que le premier lien soit considéré non valable par l'Église se trouve, selon la doctrine actuelle, en situation permanente de péché.

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  • La Vierge illuminée de Sart-lez-Spa : pour les chimistes de l’Ulg, c’est la faute au sulfure de zinc

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    Selon « La Libre Belgique » :

    Le comité d'experts qui a analysé la statue de la Vierge de Sart a présenté mardi, à la commune de Jalhay, en l'absence des propriétaires de la statuette, les résultats de ses expertises. Le phénomène de luminescence est dû à un enduit qui recouvre la face avant de la Vierge en plâtre.

    Le mystère de la statue de la Vierge de Sart a été élucidé ce mardi. Les experts de l'Université de Liège qui se sont penchés sur la luminescence de la statue ont trouvé une explication scientifique au phénomène. La thèse du miracle est donc complètement écartée.

    "Les différentes analyses réalisées sur la statue ont permis d'établir qu'elle est recouverte d'une peinture contenant du sulfure de zinc. Un enduit qui est responsable du phénomène de luminescence observé", a expliqué Rudi Cloots, doyen de la faculté des sciences et professeur de chimie des matériaux inorganiques.

    Le prêtre de la commune de Jalhay a pour sa part expliqué être un peu déçu par les résultats des expertises qui, selon lui, ne répondent pas à toutes les questions soulevées.

    Michel Fransolet, le bourgmestre de Jalhay, a pour sa part indiqué que la statue de la Vierge serait exposée, dès le mois de mai prochain dans le beffroi de l'église de Sart.

     Réf. : Rien de surnaturel.

    Un tel communiqué laisse le lecteur un peu sur sa faim. Reste, par exemple, à savoir si et pourquoi il a existé une longue période de temps entre l’apposition de cette peinture au sulfure de zinc et l’apparition du phénomène des illuminations et ce qui explique  l'intermittence de celles-ci. Ou encore si on a vérifié que les mêmes causes reproduites dans les mêmes conditions sur une autre statue produisent les mêmes effets. Mais peut-être un rapport détaillé répond-il à ce genre de questions légitimes ? Il serait en tout cas intéressant de rendre publiques les analyses scientifiques dont, par hypothèse, les conclusions ne doivent pas être acceptées comme des actes de foi (rationaliste). JPSC

    Le communiqué de l'évêque de Liège :

    Communiqué de presse de l'évêque de Liège, 25 mars 2014

    L’analyse scientifique faite à l’ULg sur la statuette de la Vierge de Banneux conservée à Jalhay a donné ses résultats. Elle révèle un phénomène de phosphorescence due à un vernis ancien. Comme je l’écrivais le 11 mars dernier, la démarche entreprise par l’Église dans un cas pareil est d’abord basée sur l’analyse des faits et sur la sincérité des témoignages. Je suis donc heureux que l’origine du phénomène ait été élucidée et qu’aucune trace de malversation n’ait été décelée. L’expertise a détecté un taux important de sulfure de zinc dans l’enduit qui recouvre cette statue de plâtre, un enduit fréquemment utilisé dans les années 1950.

    Cela ne dévalue en rien la valeur des prières qui ont été dites devant cette statue, ni des guérisons qui ont été constatées par certains.La grâce de Dieu passe d’abord par la conscience et le regard du croyant, avant de passer par des phénomènes merveilleux.

    Je remercie les personnes qui ont donné de leur temps et de leur disponibilité, dans le respect et l’ouverture de cœur, pour l’accompagnement des personnes, l’accueil des visiteurs, la prière communautaire, le règlement de l’ordre public et l’expertise sur les matières composant la statue.

    + Jean-Pierre Delville
    Évêque de Liège

  • 13-25 juillet 2014 : Grand Camp des Amis de Dominique Savio

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    Grand camp des Amis de Dominique Savio (A.D.S.)

    Quand : du dimanche 13 au vendredi 25 juillet 2014

    Où : Logement sous tente dans les Ardennes belges

    Participants : Garçons à partir de 6 ans (groupes selon l’âge)

    Frais : 200 Euros

    Programme : Grands jeux, découverte-nature, Olympiades, constructions, activités spéciales pour les grands (à partir de 12 ans), veillées, feux de camp…

    Renseignements : Abbé Pierre Kokot / 24, place du Doyenné / B-4460 Horion-Hozémont

    abbepierrekokot@hotmail.com  -  0032 (0)4/ 250.10.64

    Site internet : www.dominiquesavio.be

  • Le mystérieux visage de Sierck-Les-Bains

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    Sans titre (1).pngRédigée par Jean-Pierre Snyers et éditée par l’asbl Sursum Corda, une brochure vient de paraître présentant le mystérieux visage de Sierck-Les-Bains.

    Le 4 septembre dernier, nous avons publié ici une note de l’auteur faisant état de cet étrange phénomène.

    Il s’agit, là où il n’y avait qu’une tache d’humidité, de l’apparition d’un visage sur le pignon d’une maison, visage dont les traits évoquent très précisément celui du Christ tel que nous le connaissons à travers l’iconographie chrétienne.

    Ce visage qui n’est manifestement pas l’œuvre d’une main humaine est apparu en 1985 et résiste étrangement aux outrages du temps et du climat. Sincère et digne de foi, Paul Huther témoigne de ces évènements.

    Grâce à cette nouvelle publication abondamment illustrée, le lecteur pourra se faire une idée plus précise au sujet de cette image et des questions qu’elle soulève. L’image de Sierck est-elle un signe qui nous serait adressé tandis que nous traversons l’obscurité d’un monde de plus en plus indifférent à notre destinée spirituelle ?

    Pour commander cette brochure :

    « Le Mystérieux Visage de Sierck-Les-Bains », in 8°, 16 pp., couv. en quadrichromie, est disponible au prix de 3 euros (+ frais de port 1 €) au siège de l’asbl « Sursum Corda », rue Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 Liège. Cpte IBAN BE58 0003 2522 9579. BIC BPOTBEB1: avec la mention: "le mystérieux Visage". Les commandes peuvent aussi se faire par téléphone : 04.344.10.89 ou e-mail : sursumcorda@skynet.be

  • L'Opus Dei : une grande catéchèse

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    Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/

     

  • BXL, 29 mars, veillée de prière avant la Marche pour la Vie

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    à 20:15 - 22:15

     

    Eglise Sainte Marie-Madeleine, Rue de la Madeleine 1, 1000 Bruxelles (Gare Centrale)

  • Le césaropapisme russe contre le nationalisme ukrainien

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    51159_patriarche-kirill-cyrille-moscou-orthodoxe-russe_440x260 (1).jpgSur le site de « La Vie », Antoine Arjakovsky, directeur de recherche au Collège des Bernardins, spécialiste de l'orthodoxie, répond aux questions de Marie-Lucile Kubaki :

     Quel impact la situation de crise en Ukraine a-t-elle eu sur les relations entre les Eglises ?

    D'un côté, les Eglises orthodoxes ukrainiennes (Patriarcat de Moscou – PM - et Patriarcat de Kiev - PK), qui avaient résisté ensemble pendant trois mois, ont voulu aller plus loin en reposant la question de la réunification depuis leur séparation en 1991. Le patriarche Philarète a fait des annonces et il y a eu un synode du patriarcat de Kiev. De l'autre, assez rapidement, le patriarche Cyrille de Moscou (photo) qui ne veut pas que l'Eglise ukrainienne relevant de sa juridiction se réconcilie avec le patriarcat de Kiev, a changé la tête de l'Eglise orthodoxe ukrainienne. Le 2 mars, il a ainsi remplacé Vladymyr Sobodan par Onufri de Tchernivtsi. Le métropolite Onufri est un proche de Cyrille, pro-moscovite. Certains ont apprécié malgré tout que ce soit un évêque ukrainien plutôt qu'un évêque russe. En effet, au mois de décembre dernier, le chef de l'Eglise orthodoxe en Biélorussie, le métropolite Philarète (à ne pas confondre avec Philarète de Kiev) n'a pas été remplacé par un évêque orthodoxe de Biélorussie mais par un proche de Cyrille, un évêque russe. Les Ukrainiens craignaient que Cyrille ne fasse la même chose et des noms dont celui du métropolite Hilarion Alfeyev, numéro deux du patriarcat de Moscou, commençaient à circuler.

    La suite ici : "Le patriarche Cyrille est en train de perdre l'Eglise orthodoxe ukrainienne"

  • Ne pas succomber au défaitisme

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    41yAqjPHhCL._.jpgEst-il moderne de croire en Dieu ? Croire à une seule vérité est-il intolérant ? Les chrétiens sont-ils ringards ? Le père Matthieu Rougé, qui vient de faire paraître L'Eglise n'a pas encore dit son dernier mot ! (Robert Laffont) est l'ancien responsable du Secrétariat pastoral d'études politiques du diocèse de Paris. Aujourd'hui, curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes, il secoue les chrétiens de leur torpeur et nous propose une petite leçon d'optimisme face au défaitisme ambiant. Mais, pour changer le cours des évènements, "les chrétiens doivent se former humainement, politiquement et spirituellement"...

    Pour en savoir plus : http://www.famillechretienne.fr/

  • Le mariage, une vérité, pas un "idéal"

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    img_123601485635638.jpegCardinal Caffara : "Le mariage n'est pas un "idéal" mais une vérité"

    (Source : Liberté Politique)

    Deux semaines après le consistoire sur la famille, le cardinal archevêque de Bologne, Mgr Carlo Caffarra, aborde avec Il Foglio (15 mars) les thèmes à l'ordre du jour du Synode extraordinaire d'octobre prochain et du Synode ordinaire de 2015 : mariage, famille, doctrine de Humanae Vitae, pénitence. Homme de confiance du pape Jean Paul II qui en avait fait le premier président de l'Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, il intervient dans le débat lancé par le pape François à propos de l'accès à la communion des personnes qui vivent en situation d'adultère (appelés abusivement « divorcés-remariés »). Rappelant le travail indépassable qu'avait effectué Jean-Paul II, son intervention est une réponse de fait aux réflexions controversées du cardinal Kasper (cf. encadré, infra). Traduction de Laetitia Pouliquen pour Liberté politique.

    IL FOGLIO. — Familiaris consortio de Jean-Paul II est l’objet d’un tir croisé. D'une part on dit de cette exhortation apostolique qu’elle fonde l'Évangile de la famille, de l'autre que c’est un texte dépassé. Son actualisation est-elle concevable ?

    CARD. CAFFARA — Si l’on parle du gender et du soi-disant mariage homosexuel, il est vrai qu'au temps de Familiarisconsortio on n'en parlait pas. Mais de tous les autres problèmes, surtout celui des divorcés remariés, on en parle depuis longtemps. J’en suis un témoin direct, puisque que j'étais l’un des consultants du Synode de 1980. Dire que Familiaris consortio est née dans un contexte historique complètement différent de celui d'aujourd'hui est erroné. Cette précision étant faite, je dis qu'avant tout Familiaris consortio nous a enseigné une méthode avec laquelle on doit affronter les questions du mariage et de la famille. À l’utilisation de cette méthode est associée une doctrine qui reste un point de référence inéliminable.

    Quelle est cette méthode ? Lorsqu’il fut demandé à Jésus à quelles conditions le divorce était licite, la licéité comme telle ne se discutait pas à cette époque. Jésus n'entre pas dans la problématique casuiste dont émanait la question, mais indique dans quelle direction on doit regarder pour comprendre ce qu'est le mariage et par conséquent la vérité de l'indissolubilité matrimoniale. C’était comme si Jésus avait dit : « Voyez-vous, vous devez sortir de cette logique casuiste et regarder dans une autre direction, celle du Principe. » C'est-à-dire : vous devez regarder là où l'homme et la femme viennent à l'existence dans la pleine vérité de leur être d’homme et de femme appelés à devenir une seule chair. Dans une catéchèse, Jean-Paul II expliquait : « Survient alors, lorsque l'homme se trouve pour la première fois face à la femme, la personne humaine dans la dimension du don réciproque dont l'expression (qui est l'expression même de son existence en tant que personne) est le corps humain dans toute la vérité originaire de sa masculinité et de la féminité ». Ceci est la méthode du Familiaris consortio.

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  • 3e dimanche de carême : la rencontre de deux soifs

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    samaritaine.jpgCarême : la rencontre de deux soifs
    Lecture du dimanche 23 mars

    Mgr Francesco Follo (Zenit.org)

    1) Un pauvre qui demande pour pouvoir donner

    Dans son exode, Jésus passe par la Samarie et s’arrête au puits de Jacob dans les environs de la ville de Sichar. Il s’assied sur le petit mur qui entoure le puits parce qu’il est fatigué de marcher, il a soif, mais il est pauvre et n’a pas de quoi puiser l’eau. Il attend que quelqu’un vienne puiser l’eau pour lui et le désaltérer, mais son humble requête est un « prétexte » pour pouvoir se donner lui-même.

    Le Christ est tellement assoiffé de nous qu’il n’hésite pas à demander de l’eau pour son corps et pour pouvoir ainsi s’offrir lui-même comme la source d’eau qui désaltère à jamais, parce qu’il sait que ceux qui viennent chercher de l’eau au puits ont soif d’une autre eau, même s’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.

    Le Christ a soif, pas seulement une soif physique mais une soif spirituelle : il a soif de nous qui sommes représentés, aujourd’hui, par la Samaritaine. Jésus se fait bon Samaritain pour la Samaritaine et, en lui proposant une soif qui désaltère aussi le cœur, il l’invite à la conversion…

    Au fond, que signifie « conversion » ? Ce n’est pas seulement un acte de la volonté, mais c’est une réponse à l’amour de Dieu qui s’est fait la voie dans notre mode de vie souvent compliqué, confus ou désordonné, qui nous rend assoiffés de tout. Demandons au Christ de verser aussi dans nos cœurs le véritable amour pour que nous ayons un désir constant de lui, et de notre désert fleurira la vie et nous serons toujours dans ses mains amoureuses et fermes.

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  • La désinformation, pire péché des médias

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    De Radio Vatican :

    Le pire péché des médias, la désinformation

    (RV) « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo. « La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ». « La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice». « Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Evitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire. 

  • Postmodernité, relativisme et vérité

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    De didoc.be :

    Comprendre le monde contemporain (4/10)

    par Jacques Leirens

    « Postmodernité, relativisme et vérité » est le quatrième d’une série de dix articles. Dans ces textes, différents auteurs tentent une réflexion sur les idées qui configurent le monde actuel de la philosophie, de la science et de la culture, sur les principes qui orientent aujourd’hui notre manière de voir et d’agir. Ils s’interrogent aussi sur les atouts et les défis du message chrétien dans une culture postmoderne.

    On peut étudier la philosophie en Belgique sans jamais entendre prononcer le mot « vérité ». Ce vocable est banni par la mentalité postmoderne, caractérisée par le relativisme. Dans cet article sont reprises certaines idées déjà publiées dans Christianisme, vérité et relativisme.

    1. Le problème du relativisme

    Par l’attitude de sa conscience face à la vérité, le « relativiste » se distingue de la personne qui se trompe.

    Qui se trompe n’adopte pas nécessairement une attitude inadéquate face à la vérité. Qui prétend par exemple que deux plus deux font trois peut défendre cette position parce qu’il en est convaincu, bien qu’en réalité il se trompe. Et, pour prendre un autre exemple, qui prétend que Jésus-Christ n’a jamais évoqué sa divinité, qu’il n’est qu’un brave rabbin moralisateur ou un opposant au régime romain, peut l’affirmer parce qu’il pense sincèrement que c’est vrai, même si ce ne l’est pas. Dans ces deux exemples, la personne part de la conviction que la vérité est connaissable : ceux qui l’atteignent ont raison, dans la mesure où ils l’ont atteinte, et ceux qui ne l’atteignent pas ont tort. Mais, dans les deux cas, avec ce genre de personne, on peut discuter.

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