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Eglise - Page 1223

  • Bois-Seigneur-Isaac : célébration du 6e centenaire de l'Abbaye et de la procession du Saint-Sang

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    Le Père Supérieur et les moines libanais maronites  de l'Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac - Monastère Saint Charbel

    ont l'honneur de vous inviter à participer à leur année jubilaire  (600 ANS)

    1413 – 2013 : 600ème anniversaire de la fondation de l’Abbaye de Bois-Seigneur-Isaac

    1414-2014 : 600ème anniversaire de la première procession en l’honneur du Saint Sang

     

    Colloque eucharistique

    (Entrée gratuite)

     

    - Jeudi 20/2/2014 à 20h00 : Conférence historique sur Bois-Seigneur-Isaac, donnée par M. le Baron Bernard SNOY. Professeur à l’institut d’études européennes (UCL).

     

    - Jeudi 20/3/2014 à 20h00 : Conférence donnée par son Exc. Mgr. Jean-Pierre Delville évêque de Liège. Professeur de l’histoire de l’Eglise à l’UCL.

    Thème : « L’histoire de la dévotion eucharistique depuis le Moyen-âge. Qu’en retenir aujourd’hui ?»

     

    - Mardi 29/4/2014 à 20h00 : Conférence avec  le Père Paul De Clerck, professeur à l’Institut Supérieur de Liturgie (ICP).

    Thème: « La Présence du Christ dans l’Eucharistie».

     

    - Mardi 3 juin 2014 à 20h00 : Conférence avec le Père Abbé Elias Khalifé, professeur de théologie dogmatique (USEK). Thème : « l’Eucharistie dans la tradition maronite ». 

     

    Célébrations

    Messes et animations

     

    1. Chaque dimanche à 15h30 : Chapelet et Adoration du Saint Sacrement.

     

    2. Chaque 22 du mois à 19h30: Chapelet, adoration eucharistique et messe avec le groupe de prière « Saint Charbel ».

     

    3. Dimanche 2 février 2014 à 10h30 : La présentation du Seigneur au Temple, Eucharistie animée par Foi et Lumière.

     

    4. Retraite spirituelle donnée par le Père Charbel EID.

    Thème : « Oraison et Eucharistie ». Du vendredi 4 avril à 19h00 au Dimanche 6 avril à 18h00. (Inscription obligatoire avant le 25 mars 2014).

     

    5. Jeudi Saint 17/4/2014 : Une journée eucharistique : adoration du Saint Sacrement de 9h00 jusqu’à minuit. Messe en mémoire de la dernière Cène du Seigneur à 19h30

     

    6. Vendredi 6 juin 2014 à 10h30 : Messe du Précieux Sang, présidée par le curé de Haut-Ittre.

     

    7. Exposition de sculptures de Giovanna Riggi: 

        du 7 au 9 juin 2014. 

     

    8. - Lundi de Pentecôte 9 juin 2014 à 10h30 : Messe pontificale du Grand Pèlerinage du Saint Sang, présidée par son Excellence l’Archevêque Mgr. André-Joseph Léonard.

    -    Adoration du Saint Sang à 16h00.

    (La relique du Saint Sang sera exposée toute la journée).

     

    9. Dimanche 29 juin 2014 à 10h30: « Eucharistie et Famille » : Messe pour les familles, présidée par le R.P. Doyen Alain de Maere, suivie d’un verre de l’amitié.

     

    10. Dimanche 14 septembre 2014 à 10h30 : Messe pontificale de la Grande Procession du Saint Sang, présidée par son Excellence Mgr.  François Garnier, Archevêque de Cambrai, avec la concélébration de son Excellence Mgr. Jean-Luc Hudsyn et le Révérendissime Père Abbé Tannous Nehme, Supérieur Général de l’OLM. La messe  sera suivie par une Grande Procession dans les rues du village.

    Adoration du Saint Sacrement à 16h30.

     

  • Le sacrement de la Confirmation, c'est important !

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    De Radio Vatican :

    Le Pape : « Baptiser les enfants, mais les confirmer aussi »

    (RV) Le Pape François ce mercredi lors de l'audience générale a poursuivi son cycle de catéchèses sur les sacrements, en parlant du sacrement de la Confirmation. « Il est important d’avoir à cœur que nos enfants reçoivent le Sacrement de la Confirmation ». Voilà le souhait exprimé par le Pape. « Tous nous nous préoccupons de baptiser les enfants, et c’est bien, a souligné le Pape, mais peut-être que nous n'avons pas le même souci qu’ils soient confirmés : ils restent ainsi à la moitié du chemin et ne reçoivent pas l’Esprit Saint qui est si important pour la vie chrétienne parce qu’il nous donne la force d’aller de l’avant. »

    « Nous devons nous vraiment nous préoccuper que nos enfants reçoivent la Confirmation : c’est important. Et si chez vous vous avez des enfants qui ne l’ont pas reçue et sont en âge de la recevoir, il faut tout faire pour compléter cette initiation chrétienne et qu’ils reçoivent la force de l’Esprit Saint ». Pour le Pape il est par ailleurs important « que ceux qui veulent recevoir la Confirmation reçoivent une bonne préparation qui doit viser à les mener vers une adhésion personnelle à la foi en Christ et à un réveil en eux de leur sens d’appartenance à l’Eglise. »

    « Le sacrement de la Confirmation est lié à celui du Baptême. Avec l’Eucharistie, ils forment un unique événement salvifique : l’“initiation chrétienne”, qui fait de nous des créatures nouvelles et des membres de l’Église. Par l’huile de l’onction, dans la puissance de l’Esprit, nous sommes configurés à Jésus Christ. Ce sacrement fait croître la grâce baptismale : il nous unit plus solidement au Christ, il porte à son accomplissement notre lien avec l’Église et il nous donne la force de l’Esprit pour répandre et défendre la foi, confesser le nom du Christ et ne jamais avoir honte de sa croix. La Confirmation est une œuvre de Dieu qui nous modèle à l’image de son Fils, pour nous rendre capables d’aimer comme lui. Puissions-nous accueillir l’Esprit Saint et le laisser agir, pour qu’à travers nous le Christ lui-même prie, pardonne, répande espérance et consolation, crée la communion et sème la paix! »

  • Comment vivaient les familles chrétiennes dans les premiers siècles

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    Le rôle de la famille dans l'expansion du christianisme

    Par Ignacio Aréchaga sur didoc.be :

    « Les défis de la famille dans le contexte de la nouvelle évangélisation » est le défi lancé par le pape François en convoquant un synode extraordinaire des évêques pour 2014. Il va de soi que la famille est un milieu-clé pour la transmission de la foi. Elle l’était déjà au commencement du christianisme. C’est pourquoi il n’est pas inutile de jeter un coup d’œil en arrière pour voir comment vivaient les familles chrétiennes dans l’ambiance païenne des premiers siècles.

    Il est évident qu’entre l’empire romain et l’époque actuelle il y a beaucoup de différences dans la façon de concevoir la famille. Mais il y a aussi de curieuses similitudes dans le contexte où évoluaient les familles chrétiennes. A l’époque, comme de nos jours — du moins en Europe — les chrétiens constituaient une minorité. Et bien qu’ils fréquentaient les mêmes milieux que les païens, les chrétiens agissaient conformément à d’autres critères dans le cadre familial.

    Lire la suite sur didoc.be

     

  • BXL, 1er février : Rosaire pour la Vie à Saint-Jacques sur Coudenberg

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    Foto
    Où ? : 
    Eglise Saint-Jacques sur Coudenberg
            Place Royale (Bruxelles)
    Quand ?
    tous les premiers samedi du mois à 16h30
    N'hésitez pas à transférer l'info!!

    Prochaine date: 1er février 2014 !

  • Euthanasie : les évêques demandent de prier pour que l'Esprit Saint touche les coeurs et les consciences des députés

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    C'est au Québec :

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  • La vocation n'est pas l'effet du hasard...

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    En témoigne ce témoignage d'un séminariste qui sera prochainement ordonné et qui souligne l'importance d'un milieu familial croyant et pratiquant :

    Extraits de l'interview de Vincent Drouguet (sur le site du diocèse de Liège):

    Votre vie familiale dans votre jeunesse vous a-t-elle aidé à vouloir devenir prêtre ?

    J’ai passé ma jeunesse à Julémont, près de Blegny, dans un petit hameau d’une quinzaine de maisons. Mes parents étaient pratiquants et nous avions comme ligne de conduite à suivre : assister à la messe dominicale et faire sa Profession de foi. Puis, nous étions libres de choisir notre avenir. J’ai un frère qui compte deux ans de moins que moi –j’ai également une sœur et un frère plus jeunes d’une dizaine d’années– et, proche de lui, je l’ai souvent trouvé à mes côtés dans mon parcours. Si mes parents n’étaient pas impliqués directement dans la paroisse, ils allaient à la messe tous les dimanches et vivaient en parfaite conformité avec leur foi. Maman, mère au foyer, touche à tout dans le domaine de l’art –poterie, peinture, sculpture, vitraux…- nous a éveillés à la foi à travers les arts. (...)

    Vos parents et d’autres personnes ont-ils joué un rôle dans l’orientation de votre vie ?

    Un jour, alors que je devais avoir 21 ans, mon papa me demanda si j’étais heureux. Je sentais bien que quelque chose me manquait, que je n’allais pas faire de la photo toute ma vie. Inconsciemment cette réflexion me mettait sur la voie de la prêtrise. Et ma maman –merci d’avoir eu cette gentillesse, cette lucidité, cette intelligence du cœur- m’a conseillé d’aller voir un prêtre. Ma pratique religieuse était tombée bas même si je n’ai jamais coupé les ponts, mais j’attendais des signes… sans attendre vraiment. Mon cœur était toujours ouvert, ou plutôt entrouvert, j’étais dans le domaine des recherches sur l’homme qui m’ont amené à me poser des questions sur Dieu. J’ai été à l’abbaye de Wavreumont vers un jeune prêtre –son papa était le meilleur ami de mon grand-père– souffrant de sclérose en plaques. Je le voyais si fragile dans sa chaise roulante, devant moi, si faible aussi. Il ne m’a rien caché de ce que pouvait comporter mon cheminement vers le séminaire et la vie de prêtre : 7 ans d’études, une vie solitaire sans famille d’accueil, dans un presbytère vide, parfois froid, mais solidaire, en relation avec Dieu. Alors que les ambiances, les émotions m’avaient souvent envahi, il m’a fait voir que j’étais loin de la prière, de la foi. J’ai aussi été frappé par la profondeur de la prière en Communauté. Une petite sœur de Sainte Thérèse, qui habitait mon village et revenait d’un voyage en mission, m’a un jour interpellé au sortir de la messe. Je ne l’avais jamais vue. Elle m’a capté dans son regard qui semblait me transpercer pour atteindre mon âme. Puis elle m’a dit à l’oreille : Ne penserais-tu pas un jour devenir prêtre ? J’étais sous le choc et maman m’a même demandé si  j’allais bien. (...)

    Quel fut le déclic qui vous a décidé d’entrer au séminaire ?

    Un ami, comme moi très branché sur le questionnement de la vie, m’amena à Lourdes. Là, j’ai vraiment aimé ce que je faisais. L’avant-dernier jour du pèlerinage, alors que la canicule avait envahi la ville et même la grotte, je me suis décidé vers 2 heures du matin à aller prier la Vierge -lui confiant mes questions sur ma vie future et mon désir d’être heureux- alors qu’une dizaine de personnes étaient encore présentes. Ma prière était sincère, elle venait du fond de mon cœur, ce n’était pas du vent. Au moment où je demande à Marie de m’éclairer, je sens physiquement comme un souffle émanant de la Vierge qui m’effleure dans une douce chaleur. Pour moi, c’était le cœur de Marie qui me parlait. Plus jamais je n’ai ressenti cela. J’ai eu par la suite d’autres signes, moins surnaturels que ce soir-là, mais mon cœur était enfin préparé et depuis, la prière est mon livre de chevet. Peu après, lors de la Journée des Vocations, j’ai été sensible à cette brochure que je retournais sans cesse pendant la messe, regardant fixement ce titre : Prêtre pourquoi pas ? Avant d’aller rencontrer notre évêque, lors d’un repas en tête-à-tête avec mes parents je leur ai annoncé mon intention d’entrer au séminaire. Mes parents m’ont dit qu’ils m’accompagneraient sur mon chemin, dans mon ministère, soulignant que c’était un choix très engageant mais que le plus grand bonheur des parents est de voir leur enfant heureux. (...)

  • Un nouveau bienheureux, assassiné en haine de la foi par des miliciens républicains espagnols en 1939

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    Un prochain bienheureux, et sept vénérables (Radio Vatican)

    Le Pape François a autorisé, le 27 janvier, la publication d'un décret reconnaissant le martyre d’un prêtre espagnol, Pedro Asua Mendia (1890-1936), pendant la Guerre civile (1936-1939). Le Pontife a également reconnu les vertus héroïques d’une Canadienne, la religieuse Marcelle Mallet (1805-1871), fondatrice des Sœurs de la charité de Québec.

    Le prêtre basque Pedro Asua Mendia sera donc prochainement béatifié. Cet homme fut assassiné « en haine de la foi » par des miliciens républicains pendant la Guerre civile espagnole. Plus de 500 religieux ont été béatifiés en octobre 2013 à Tarragone, au nord de l'Espagne, dont beaucoup furent tués à la même période que le Père Mendia. 

    Parmi les décrets validés également par le Pape, figurent aussi les vertus héroïques de six autres vénérables. (...)

  • Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

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    A l’occasion de la « semaine de l’unité des chrétiens », voici qu’on reparle, ici et là, de la célébration de « messes œcuméniques » : un vocable tendance chez les clercs mais pas toujours très clair. Le site web « Riposte Catholique » met les points sur les « i » :

    « Voici la règle, tirée du directoire sur l’oecuménisme :

    ‘Pour la liturgie eucharistique catholique, l’homélie, qui fait partie de la liturgie elle-même, est réservée au prêtre ou au diacre, car elle est la présentation des mystères de la foi et des normes de la vie chrétienne en accord avec l’enseignement et la tradition catholiques’.

    Or, nombreuses sont les messes en France où l’on fait prêcher des pasteurs protestants, notamment dans le diocèse de Belfort-Montbéliard. Et cela a commencé il y a au moins quarante ans, du fait que le pays de Montbéliard fut jadis à majorité protestante. En voici un exemple, à Héricourt, le 12 janvier, à la paroisse Saint Barnabé. Mais aussi et surtout à la cathédrale Saint Christophe de Belfort.

    Ce serait l’évêque lui-même, Mgr Claude Schockert, qui aurait « présidé » cette « messe ». Le site du diocèse est d’ailleurs étrangement muet sur cette célébration. Mgr Schockert aura 75 ans le 6 janvier 2015.

    Alors, est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ? Le diocèse de Belfort est-il en ‘pleine communion’ avec l’Eglise catholique ? Ne doit-on pas plutôt parler de communion imparfaite, comme pour la Fraternité Saint Pie X ? ».

     Réf. Est-il permis, dans l’Eglise catholique, de faire ce qui est interdit par l’Eglise catholique ?

    A noter que les messes de la Fraternité Saint-Pie X sont illicites mais valides (comme le sont les liturgies eucharistiques orthodoxes), tandis que les "saintes cènes" et autres services du genre célébrés par des pasteur(e)s protestant(e)s sont illicites et invalides. JPSC

  • Israel : découverte d'une église du 6e siècle

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    700_g7v3jkyc12q8fagjdirmtwtckbmworq5.jpgIsraël. Encore une église byzantine mise au jour (source)

    Les vestiges d’une église vieille de quelque 1500 ans, ornée de magnifiques mosaïques, et cinq inscriptions ont été découverts lors des fouilles de sauvetage menées par les Autorités des Antiquités d’Israël, avant la construction d’un nouveau quartier à Moshav Aluma, près de Pelugot Junction, à côté de la route principale reliant Ashkelon à Beit Guvrin et Jérusalem. L’édifice mesure 22 mètres de long et 12 mètres de large. Il comprend une nef centrale divisée par des colonnes de marbre. À l’avant du bâtiment se trouve une grande cour ouverte (atrium) avec un sol en mosaïque blanche, ainsi qu’une citerne. Partant de la cour, une salle rectangulaire transversale (narthex) avec un sol en mosaïque fine décorée de motifs géométriques colorés ; en son centre, en face de l’entrée de la salle principale, une inscription dédicatoire de douze lignes, en grec, contient les noms de Jésus et de Marie, et celui de la personne qui a financé la construction de la mosaïque.

    La nef principale est ornée d’une mosaïque colorée décorée de rinceaux de vigne formant quarante médaillons qui contiennent des représentations d’animaux : zèbre, léopard, tortue, sanglier, divers oiseaux ailés ainsi que des dessins géométriques et floraux. Trois médaillons contiennent des inscriptions dédicatoires en grec commémorant de hauts dignitaires religieux : Démétrios et Héraclès. Les deux nefs latérales sont également décorées de mosaïques pavimentales représentant des dessins géométriques et floraux, et des symboles chrétiens.

    Un atelier de poterie a aussi été découvert : amphores, pots, cratères, bols et différents types de lampes y ont été mis au jour, ainsi que des récipients en verre typiques de l’époque byzantine. Toutes ces découvertes indiquent une culture locale riche et florissante. L’église récemment découverte peut avoir servi comme centre de culte chrétien à toutes les communautés environnantes.

    Quant à l’avenir du site, il a été décidé de le préserver pour les générations futures. La magnifique mosaïque sera conservée, retirée du site et exposée au public dans un musée régional.

    Source : HeritageDaily, 2014 (http://www.heritagedaily.com/2014/01/discovery-of-a-major-church-with-mosaic-from-the-byzantine-period/100962)

  • L'apport indispensable de la femme dans la société

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    Vatican - Le Pape parle de la femme dans l’Eglise et dans la société au Centre italien féminin

    Sur L’Osservatore Romano

    Dans l’Eglise et dans la société s’ouvrent aux femmes de «nouveaux espaces et responsabilités» qui doivent être ultérieurement étendus et valorisé. Sans oublier, toutefois, que «l’apport du génie féminin reste irremplaçable» en particulier dans le domaine de la famille. C’est ce qu’a souligné le Saint-Père dans le discours adressé aux participantes au Congrès national du Centre italien féminin, reçues en audience dans la matinée du samedi 25 janvier, dans la salle Clémentine.

    Discours du pape François

    Chères amies du Centre italien des Femmes,

    A l'occasion du Congrès de votre Association, je vous souhaite la bienvenue et vous adresse un salut cordial. Je remercie votre Présidente pour ses paroles d'introduction à notre rencontre.

    Avec vous je rends grâce au Seigneur pour tout le bien qu'a accompli le Centre italien des Femmes depuis ses presque soixante-dix ans d'existence, pour ses travaux dans le domaine de la formation et du développement humain et pour le témoignage qu'il a apporté pour ce qui est du rôle de la femme dans la société et dans la communauté ecclésiale. En effet, au cours des dernières décennies, en même temps que d'autres transformations culturelles et sociales, l'identité et le rôle de la femme dans la famille, dans la société et dans l'Eglise, ont subi des changements importants, et en général la participation et la responsabilité des femmes ont augmenté.

    Dans ce processus, aujourd'hui comme par le passé, le discernement du Magistère papal reste également important. Nous citerons tout particulièrement la Lettre apostolique de 1998 du Bienheureux Jean-Paul II, Mulieris dignitatem, sur la dignité et la vocation des femmes, un document qui, dans la ligne de l'enseignement du Concile Vatican II, a reconnu la force morale de la femme, sa force spirituelle (cfr. n.30); et rappelons-nous aussi le Message pour la Journée mondiale de la Paix en 1995 sur le thème "Les femmes, enseignantes de la paix".

    Moi non plus je n'ai pas oublié la contribution essentielle de la femme dans la société, en particulier avec sa sensibilité et son intuition à l'autre, aux faibles et aux personnes vulnérables, et je suis heureux de voir beaucoup de femmes partager certaines responsabilités pastorales avec les prêtres dans l'accompagnement des personnes, des familles et des groupes, comme dans la réflexion théologique. Et j'ai souhaité que l'on fasse plus de place à une présence féminine plus étendue et incisive au sein de l'Eglise (cf.Exhort. Ap. Evangelii gaudium, 103).

    Ces nouveaux espaces et ces responsabilités nouvelles qui se sont ouverts et dont je souhaite sincèrement qu'ils puissent élargir à l'avenir la présence et les activités des femmes, tant dans le milieu ecclésial que civil ou professionnel, ne peuvent pas nous faire oublier le rôle irremplaçable de la femme dans la famille. Les qualités de délicatesse, de sensibilité particulière et de tendresse qui abondent dans l'esprit féminin représentent non seulement une véritable force dans la vie des familles, le rayonnement d'un climat de sérénité et d'harmonie, mais aussi une réalité sans laquelle la vocation humaine ne pourrait exister.

    Si dans le monde du travail et dans la sphère publique il est important que l'apport du génie féminin se fasse plus incisif, il demeure absolument indispensable dans la sphère familiale, qui pour nous chrétiens n'est pas simplement un lieu privé, mais cette "Eglise domestique" dont le salut et la prospérité conditionnent le salut et la prospérité de l'Eglise et de la société elle-même. La présence de la femme dans le milieu familial s'avère donc plus que jamais nécessaire pour transmettre aux générations futures de solides principes moraux et transmettre la foi elle-même.

    C'est là que se pose la question: comment peut-on accroître une présence efficace dans de nombreux domaines de la sphère publique, dans le monde du travail et là où sont prises les décisions les plus importantes, et en même temps maintenir une présence et attention préférentielle et toute particulière dans la famille et pour la famille? C'est ici que, outre une réflexion sur la réalité de la femme dans la société, intervient le discernement qui nécessite la prière assidue et persévérante. C'est dans un dialogue avec Dieu, éclairé par sa Parole, irrigué par la grâce des Sacrements, que la femme chrétienne s'efforce sans relâche de répondre à l'appel du Seigneur, dans la réalité de sa condition, cette prière-là étant toujours soutenue par la présence maternelle de Marie. Elle, qui a gardé son divin Fils, la propitiatrice de son premier miracle aux noces de Cana, présente au Calvaire et à la Pentecôte, vous montre le chemin à parcourir pour approfondir le sens et le rôle des femmes dans la société et pour que vous soyez pleinement fidèles au Seigneur Jésus Christ et à votre mission dans le monde.

  • Hollande et le pape : un entretien, deux versions différentes

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    Le commentaire de « Famille chrétienne » sous la plume d’Antoine Pasquier :

    Le-president-de-Francois-Hollande-au-Vatican-une-visite-sans-faute-ni-eclat_article_popin.jpg« Selon le Vatican, François Hollande et le pape François ont bien abordé des sujets sociétaux, tels que la famille ou la bioéthique, au cours de leur entrevue privée, vendredi 24 janvier. Une partie de l’entretien visiblement minimisée par la présidence française…

    Pas un mot sur les questions sociétales qui bouleversent la France de puis maintenant plus de dix-huit mois. Dans son allocution, François Hollande n’y a fait qu’une référence implicite. « S’il y a un mot qui nous a rassemblés au cours de cet entretien, c’est le mot de dignité », a affirmé le chef de l’État français au pupitre du Centre Saint-Louis de Rome, un peu plus d’une heure après avoir pris congé du souverain pontife, vendredi. « La défense de la dignité humaine, c’est ce qui doit nous mobiliser. Et c’est la volonté de la France partout où elle a une responsabilité ». Une allusion brève et maladroite, tant le fossé est profond entre la conception de la dignité de la personne humaine de l’Église et celle du second président socialiste de la Ve République.

    Le communiqué officiel du Vatican, publié quelques minutes après la fin de la prise de parole de François Hollande, fait état d’une tout autre version. « Dans le contexte de la défense et de la promotion de la dignité de la personne humaine, quelques arguments d’actualité ont été examinés, comme la famille, la bioéthique, le respect des communautés religieuses et la protection des lieux de culte ». Les questions sociétales ont donc bel et bien été abordées durant les trente-cinq minutes d’entretien privé, comme le demandait la supplique adressée au pape par plus de 113 000 catholiques français.

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