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Eglise - Page 1227

  • Une prière oecuménique en lieu et place de l'Eucharistie dominicale ?

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    couvertureb.jpgLa Semaine pour l'Unité des Chrétiens va bientôt se dérouler. Fort bien, mais de quel droit des responsables paroissiaux peuvent-ils décréter qu'à cette occasion la messe dominicale sera remplacée par une séance de prière inter-confessionnelle ? Depuis quand une prière oecuménique est-elle censée remplacer la messe dominicale et dispenser de l'obligation d'y prendre part ? Il faut en effet savoir qu'il s'agit de la seule messe célébrée le dimanche soir dans l'agglomération verviétoise et qu'il a été clairement annoncé que les fidèles ne devaient avoir aucun scrupule à assister à cette prière oecuménique en lieu et place de la messe du dimanche. Cela se passe à Verviers (Notre-Dame des Récollets) dans le diocèse de Liège...

  • France : le président dénonce les actes antichrétiens

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    De Jean-Pierre Denis, dans La Vie :

    Il est rare que les questions concernant l’Eglise catholique et les communautés chrétiennes reviennent autant dans une conférence de presse à l’Elysée. Plus rare encore, sinon inédit, que le président de la République dénonce en bloc les atteintes aux trois grandes religions présentes sur notre sol, mentionnant en particulier les actes « antichrétiens ». C’est un pas important qu’a donc franchi François Hollande ce mardi soir, au moins en termes de vocabulaire. Longtemps hostile à la « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy, jugée trop favorable au christianisme, la gauche au pouvoir a parfois pu sembler plus prompte à dénoncer l’antisémitisme et les actes d’islamophobie que les actes antichrétiens.

    Le soutien longtemps apporté aux Femen – par exemple sous la forme d’un statut de réfugié et d’un passeport accordé à leur leader Inna Shevchenko - a pourtant pris fin mardi soir sous les lambris de la salle des fêtes de l’Elysée. « La république, ce n’est pas deux poids deux mesures », a déclaré le président. Et d’ajouter à la réprobation des actes antisémites et antimusulmans celle « des personnes qui pensent qu’on peut aller s’exhiber dans une Eglises et faire des gestes qui touchent profondément les consciences des croyants. »

    Pour le chef de l’Etat, « aucun de ces actes ne peut être accepté. » Une déclaration qui brise un tabou à gauche, même si Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo (comme La Vie l’a révélé) avaient pris leurs distances après qu’une Femen ait uriné devant l'autel à l’église de la Madeleine à Paris. Mais ce faisant, le président a aussi tourné sans état d’âme une page de son quinquennat : le 14 juillet 2013, le nouveau timbre où Marianne est justement incarnée par Inna Shevchenko était dévoilé à l’Elysée par… François Hollande. (...)

  • François "pas si cool" ni "si moderne" que ça...

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    La déclaration ferme du pape au sujet de l'avortement, prononcée hier lors du discours au Corps diplomatique : "Souvent les êtres humains sont jetés comme s'ils étaient des choses non nécessaires. Par exemple la seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, me fait horreur" fait des vagues...

    C'est ainsi que les médias sont amenés à revoir l'image qu'ils proposent d'un pape, "décontracté" et "ouvert", qui serait prêt à assouplir la doctrine et les règles de l'Eglise sur des questions telles que l'homosexualité, la contraception, l'accès des femmes à la prêtrise, etc. Cette image est faite de beaucoup d'ignorance sinon de mauvaise foi. Aujourd'hui, les titres changent et annoncent un pape "pas si moderne" ni "si cool" que ce qu'on pouvait le penser. Les commentaires vont bon train mais il est sans doute encore trop tôt pour évoquer la fin de l'état de grâce dont le pape bénéficie auprès de médias accoutumés à présenter François comme un "anti-Benoît XVI".

  • Au moins une distraction malheureuse...

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    De Mario Tossati, sur Vatican Insider, traduit par "Benoît-et-moi" :

    BRUXELLES, PAS DE POURPRE. DOMMAGE

    Marco Tosatti - 13/1/2013 - http://www.lastampa.it 

    Des goûts, on ne discute pas, et encore moins des cardinaux. C'est le privilège du Pape de choisir qui lui plaît; les cardinaux sont, par définition, ses conseillers, ses principaux collaborateurs, et cela le rend d'autant plus incriticable dans ses préférences. 

    Il n'est donc pas surprenant que, parmi les nouveaux cardinaux il y ait beaucoup de Latino-Américains, et que même parmi les Italiens promus à la pourpre, trois (Parolin, Baldisseri et Stella) ont fait une partie importante de leur carrière dans la diplomatie en soutane en Amérique du Sud. 

    Il n'est pas surprenant non plus que parmi les deux seuls européens diocèsains à recevoir la «barrette» il y ait Vincent Nichols de Westminster, élève et grand ami du conseiller du pape, le cardinal Cormac Murphy-O'Connor, son prédécesseur. Le Pape Bergoglio se fie au conseil des personnes à qui il fait confiance. 

    Il est surprenant, et regrettable que parmi les nouveaux cardinaux, ne figure pas André-Joseph Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, qui, dans le passé récent a été agressé physiquement deux fois pour la défense de la doctrine de l'Eglise. Il vit et travaille dans un contexte culturel parmi les plus complexe et difficile, aussi à cause des erreurs commises par les hommes d'Eglise dans le passé. 

    Son absence dans la liste énoncée aujourd'hui peut apparaître, au moins, comme une distraction malheureuse.

  • Manifestations et signes d'appartenance religieuse

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    Faut-il, lors de manifestations organisées autour de problèmes de société tels que l'avortement ou l'euthanasie, porter ostensiblement des signes d'appartenance religieuse? Cela fait débat. Une amie formule les observations suivantes qui nous paraissent procéder du meilleur bon sens :

    Comment (ré)agir publiquement pour défendre une juste cause.

    La stratégie à utiliser lors de manifestations publiques divise les uns et les autres. Nous n’avons aucun lieu en Eglise pour nous exercer à un tel discernement et exercice ; il est normal que les sensibilités divergentes affleurent ou s’entrechoquent, sachant que chacun pourra extraire de la Bible ou de l’enseignement de l’Eglise de quoi argumenter sa position. Restons cependant unis de cœur et de prière, même si nous ne tenons pas tous la même « place »  ni position, dans ce combat/débat.

    Permettez-moi d’apporter encore d'autres éclairages :

    - Ce n’est pas parce que des organisateurs demandent une discrétion au niveau des signes religieux qu’il y a intolérance religieuse : le Christ a vécu Lui-même incognito pendant 33 (30 ?) ans dans un village de Palestine. Il ne se révèle pas à n’importe qui, n’importe quand, n’importe comment.

    - Le Christ puis les apôtres n’annoncent pas la Bonne Nouvelle de la même manière quand ils s’adressent à des « juifs » (= croyants ») ou à des païens (= non croyants); en bref, pour « évangéliser » un juif, ils partent de Dieu, de la loi et des prophètes, mais pour évangéliser un païen, ils partent de faits concrets, de témoignages, d’argumentations philosophiques (branche totalement absente des cursus scolaires belges habituels, d’où notre difficulté à entrer dans le débat public), des « sciences humaines », etc. On ne « dialogue » pas de la même manière avec une culture encore quelque peu chrétienne (cfr Italie, Espagne, Pologne, …)  que dans une culture hostile au christianisme comme en Belgique. La demande des organisateurs est dès lors tout à fait légitime.

    - Nous argumentons trop souvent le rejet « du monde » devant la cause que nous défendons en nous présentant comme des victimes persécutées comme le Christ l’a été. Il y a sûrement une part de vérité : le disciple n’est pas au-dessus du Maitre. Mais nous ne considérons pas assez que nous sommes, nous, catholiques, responsables en partie de la haine que le monde nous porte. Il ne nous a pas encore pardonné (notamment) une morale rigide (mal) enseignée aux générations précédentes et les comportements sexuels meurtriers ou pervers de religieux (qui se prolongent aujourd’hui encore dans notre Eglise, couverts par nos évêques). Il est évident que toutes les lois qui blessent la famille et la vie sont une revanche du monde par rapport à un catholicisme qui a davantage blessé que construit. Plus nous exhiberons donc nos insignes religieux, plus nous exciterons ceux qui ne nous ont pas encore pardonné nos blessures ou crimes (récents ou plus lointains).

    - La conversion la plus difficile à opérer est celle qui doit se vivre au sein de notre Eglise catholique belge : du simple fidèle à l’évêque, en passant par les assistants pastoraux et prêtres, il y a une grande proportion de catholiques qui n’acceptent pas la doctrine de l’Eglise sur les question éthiques, y compris l’avortement et l’euthanasie. (...) N’est-ce pas dans ce milieu religieux et ecclésial que ceux qui veulent mener un combat visiblement religieux doivent en priorité agir, convaincre, interpeller, dialoguer ? D’avance, nous les en remercions.

  • 180 Etats entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège

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    Le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques avec 180 Etats
    Et avec de nombreuses organisations internationales

    (Zenit.org) - Actuellement, 180 États entretiennent des relations diplomatiques avec le Saint-Siège ; les dernières établies, avec le Soudan du Sud, datent du 22 février 2013, à travers l’ouverture d’une nonciature apostolique et d’une ambassade. C'est ce qu'indique cette note du Saint-Siège publiée en italien.

    À ces États, il faut ajouter l’Union européenne, l’Ordre souverain militaire de Malte et la Mission, à caractère spécial, de l’État de Palestine.

    En ce qui concerne les Organisations internationales, le Saint-Siège est devenu Observateur extrarégional du Système d’intégration d’Amérique centrale (S.I.C.A.) le 21 janvier 2013 ; il a en outre accrédité le premier Observateur auprès de la Communauté économique des États d’Afrique occidentale (E.C.O.W.A.S.) le 12 décembre 2013.

    82 Chancelleries d’ambassade, dont l’Union européenne et l’Ordre souverain militaire de Malte, ont leur siège à Rome. L’Arménie et le Ghana se sont ajoutés au cours de l’année 2013. La Mission de l’État de Palestine, les Bureaux de la Ligue des États arabes, de l’Organisation internationale pour les migrations et du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés, ont aussi leur siège à Rome.

    L’année 2013 a vu la signature de deux Accords sur le statut juridique de l’Église catholique, respectivement avec le Cap Vert, le 10 juin, et avec le Tchad, le 16 novembre. Un Accord a été conclu avec la Hongrie, le 21 octobre, modifiant celui du 20 juin 1997, sur le financement des activités de l’Église catholique et sur certaines questions concernant le patrimoine.

  • Le pape, le baptême et l’allaitement à la Chapelle Sixtine

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    Lu dans le « Figaro » du 12 janvier 2013 :

    « Le pape François a baptisé aujourd'hui 32 nourrissons dans la chapelle Sixtine en déclarant aux mères présentes qu'elles ne devaient pas hésiter à les allaiter dans ce haut lieu de l'art et de la religion. A la différence de certains de ses prédécesseurs adeptes de sermons longs et riches en références théologiques, le chef de l'Eglise catholique a prononcé une homélie brève consacrée principalement aux enfants. "Aujourd'hui, le choeur va chanter mais le plus beau des choeurs, ce sera le choeur des enfants qui feront du bruit. Certains vont pleurer parce qu'ils ne se sentent pas bien ou parce qu'ils ont faim", a-t-il dit en s'adressant aux parents présents. "S'ils ont faim, mères, nourrissez les, sans hésiter. Parce que ce sont eux les plus importants ici", a-t-il ajouté.  Dans un entretien le mois dernier, le pape avait déjà déclaré que les mères ne devaient pas se sentir gênées si elles devaient donner le sein au cours d'une cérémonie. Ces baptêmes sont une tradition au Vatican et ils sont organisés dans la chapelle Sixtine, généralement pour les enfants des employés locaux, mais cette année le pape François a fait venir également d'autres bébés, dont la fille d'un couple marié civilement seulement. »

    et, selon la RTBF,  une « famille » monoparentale. Espérons que ces parents de divers genres donneront aussi le lait de la foi à leurs progénitures. JPSC. 

  • Le pape dit son horreur devant l'avortement

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    Le Pape François s'adresse au Corps diplomatique en ce début 2014

    Radio Vatican

    Le pape François a présenté ses premiers vœux au corps diplomatique ce lundi 13 janvier. Cette cérémonie est toujours l’occasion pour le souverain pontife de dérouler les grandes orientations et les enjeux diplomatiques de son pontificat. De revenir sur les différents conflits en cours dans le monde et certaines situations dramatiques. Rappelons que le Saint-Siège entretient des relations diplomatiques bilatérales avec 180 Etats, dont les derniers en date sont le Soudan du Sud et l’Etat de Palestine.
    Lors de ce discours, le Pape François s'est exprimé en italien et non en français, contrairement à l’usage. En voici, traduit, le texte intégral :
    Excellences, Mesdames et Messieurs,
    C’est désormais une longue et solide tradition qui veut qu’au début de chaque nouvelle année, le Pape rencontre le Corps diplomatique accrédité près le Saint-Siège pour lui offrir ses vœux et échanger quelques réflexions, qui jaillissent surtout de son cœur de pasteur, attentif aux joies et aux souffrances de l’humanité. Et donc, la rencontre d’aujourd’hui est un motif de grande joie. Elle me permet de vous présenter à vous personnellement, à vos familles, aux Autorités et aux peuples que vous représentez mes vœux les plus sincères pour une année 2014 riche de bénédictions et de paix.
    Je remercie avant tout le Doyen Jean-Claude Michel, qui a prêté sa voix au nom de vous tous, pour exprimer l’affection et l’estime qui lient vos Nations au Siège apostolique. Je suis heureux de vous revoir ici, si nombreux, après vous avoir rencontré une première fois, quelques jours après mon élection. Entre temps de nombreux nouveaux Ambassadeurs ont été accrédités, à qui je renouvelle mon souhait de bienvenue, tandis que, parmi ceux qui nous ont quittés, je ne peux pas ne pas mentionner le regretté Ambassadeur Alejandro Valladares Lanza, Doyen du Corps diplomatique pendant plusieurs années, que le Seigneur a rappelé à lui il y a quelques mois.

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  • François : Les Antilles et Haïti auront leur cardinal

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    media_xll_6392425.jpgEn revanche, Bruxelles, la capitale de l’Europe, ou les vénérables patriarcats de Venise et Lisbonne n’en seront pas pourvus : ainsi en a décidé le pape François. Le porte-parole de Monseigneur Léonard a fait part de la réaction de notre archevêque :

    Lu sur le site de « 7sur7 » :

    « L’archevêque Léonard n’est pas déçu de ne pas figurer sur la liste des 16 nouveaux cardinaux qui seront prochainement créés, a déclaré dimanche son porte-parole, Jeroen Moens. Selon ce dernier, c’est une bonne chose que l’Amérique du Sud et l’Afrique soient à l’avenir mieux représentées au sein du collège des cardinaux. « C’est par exemple la première fois que les Antilles et Haïti auront un cardinal », a poursuivi le porte-parole selon qui la nouvelle liste rompt clairement avec la tradition. « Les évêchés de Venise, de Turin ou de Lisbonne n’auront pas non plus de cardinal », a-t-il pointé.

    Le pape François a annoncé dimanche la création, lors d’un consistoire le 22 février prochain, de seize cardinaux électeurs (de moins de 80 ans), dont neuf viennent des pays du Sud et cinq de son continent, l’Amérique Latine. Au total 19 cardinaux seront créés si l’on tient compte des trois cardinaux de plus de 80 ans, qui ne sont donc pas électeurs.

    Parmi ces derniers figure Loris Francesco Capovilla, l’ancien secrétaire privé de Jean XXIII, âgé de … 98 ans, indique la revue catholique Tertio».

    Voir ici  16 nouveaux cardinaux: Mgr Léonard n'est pas déçu

    Interrogé le 21 décembre dernier par la « La Libre Belgique » Monseigneur Léonard répondait notamment comme suit aux questions de Dorian de Meeûs et Christian Laporte :

    "Lors de l’élection du pape François, vous aviez un peu caché votre enthousiasme. Quel est votre regard après 9 mois de pontificat ?

    Il m’était difficile d’être enthousiaste, car c’était le seul des papabili que je ne connaissais pas. Depuis, je ne l’ai croisé que 10 secondes, mais mon regard est un peu différent. J’ai pu aussi lire de très très belles pages dans sa première lettre d'exhortation apostolique Evangelii gaudium . J’ai aussi pu voir la manière avec laquelle il s’adressait aux gens. Il touche leur cœur à travers un langage simple, quotidien.(…)

    "Le Pape convoque un consistoire pour créer de nouveaux cardinaux en février. Comme la Belgique n'a plus de cardinal-électeur depuis que le cardinal Danneels a atteint ses 80 ans, pensez-vous que votre heure va sonner?

    Peut-être...

    "Vous l'espérez?

    Je dirais plutôt "oui" parce que cela paraît se situer dans la ligne d'une tradition pas très longue de seulement un siècle et demi, ce qui n'est pas long dans l'histoire de l'Eglise, vous en conviendrez. Je comprendrais très bien qu'il soit désireux de nommer davantage de cardinaux venant des continents émergents, d'Amérique latine, d'Afrique, d'Asie. Je comprendrais cela parfaitement (…). "

    Plutôt « oui » et ce fut clairement non…

    JPSC

  • François nomme ses cardinaux

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    Selon Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » de ce jour (extraits) :

    « Ce n'est pas la révolution attendue, mais les seize nouveaux cardinaux électeurs choisis par François et dont il a révélé les noms, dimanche - aucun Français ne figure parmi eux - démontrent la volonté du Pape de donner plus de place aux prélats du Sud dans le sénat de l'Église chargé de conseiller et d'élire le successeur de Pierre. (…)

    Le Pape est souverain en cette matière, ses choix sont donc le reflet de sa politique. La première liste de François était très attendue. Neuf des seize nouveaux cardinaux viennent ainsi de pays non occidentaux: Il y a cinq Latino-Américains (Argentine, Chili, Brésil, Haïti, Nicaragua), deux Africains (Côte d'Ivoire, Burkina Faso) et deux Asiatiques (Corée du Sud et Philippines). Cette proportion n'est pas spectaculaire mais elle a rarement été atteinte.

    Aucun prélat des États-Unis retenu

    François n'a toutefois pas pu faire moins que de nommer quatre Italiens, un Allemand et un Britannique. En revanche, mis à part un Canadien, aucun prélat originaire des États-Unis n'est retenu. Pour ce continent, comme pour cette promotion d'ailleurs, la prime a été donnée à l'Amérique latine.

    Sur les six Européens, quatre sont des nominations «automatiques» en raison des fonctions occupées par ces personnalités - ce sont des «ministres» du Vatican. Ainsi de trois Italiens: le nouveau secrétaire d'État, Mgr Pietro Parolin, Mgr Beniamino Stella, préfet de la congrégation pour le Clergé, Mgr Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des Évêques, et du préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi, l'Allemand Mgr Gerhard Ludwig Müller.

    Par ce choix de curie minimaliste - François aurait pu nommer d'autres responsables de dicastères, comme le dominicain français Mgr Jean-Louis Bruguès, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine -, ce pape inaugure une nouvelle voie où le chapeau de cardinal n'est plus nécessairement lié à un poste ministériel au Vatican. L'idée: privilégier les pasteurs de terrain dans le sénat de l'Église.

    Si aucun Français n'a été retenu - Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille, aurait pu l'être -, c'est que François considère que la France est suffisamment représentée avec huit cardinaux, dont quatre électeurs: Tauran, Vingt-Trois, Barbarin, Ricard.(…)

    Ici : Le Pape nomme seize nouveaux cardinaux électeurs

    La Belgique devra se contenter -dans le cadre du Benelux, dit-on- d’être « représentée » au sein du collège des cardinaux électeurs par l’archevêque d’Utrecht, le néerlandais  Willem Eijk : vous connaissez ? Les craintes qu’exprimaient récemment, en privé, des amis de Mgr Léonard étaient donc fondées. Mais, qu’est-ce qui prévaut dans le choix des cardinaux : la géographie ou les qualités personnelles, à moins que ce ne soient les « orientations » du pouvoir en place ? JPSC

    Voir également : http://www.atlantico.fr/decryptage/16-nouveaux-cardinaux-electeurs-que-nominations-francois-signifient-pour-eglise-nicolas-diat-951746.html

  • Les 19 cardinaux qui seront créés lors du prochain consistoire

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    Le Pape a rendu publics les noms des 16 prochains nouveaux cardinaux. Il n'y a pas de Belge parmi eux; nous en déduisons que le pape n'a pas trouvé nécessaire de perpétuer l'usage selon lequel le siège primatial de Belgique allait de pair avec la dignité cardinalice de celui qui l'occupait. Ainsi, comme l'évoquait un commentateur, on considère peut-être à Rome qu'un cardinal pour le Benelux (actuellement l'archevêque d'Utrecht) serait suffisant. En tous cas, les interrogations formulées par les uns et les autres sur l'élévation de Mgr Léonard au cardinalat trouvent ici (temporairement ?) leur réponse. Et cette réponse est négative. Nous reste un cardinal, à titre honorifique puisqu'il est âgé de plus de 80 ans: Mgr Danneels.

    (Radio Vatican) Le Pape François, au terme de l’Angélus de ce dimanche, a rendu public les noms des 16 prochains nouveaux cardinaux, qui seront créés lors du Consistoire du 22 février prochain. Ils nous viennent de 12 pays différents, et de tous les continents « pour représenter le profond rapport ecclésial entre l’Eglise de Rome et les autres Eglises disséminées de par le monde. » Le 23 février, a annoncé le Pape, « je présiderai une messe solennelle avec les nouveaux cardinaux, alors que le 20 et le 21 février, je tiendrai un Consistoire avec tous les Cardinaux pour réfléchir sur le thème de la famille ».

    Le Pape a alors cité un par un les 16 nouveaux cardinaux :

    1 – Mgr Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat .

    2 – Mgr Lorenzo Baldisseri, Secrétaire Général du Synode des Evêques.

    3 - Mgr Gerhard Ludwig Müller, Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    4 – Mgr Beniamino Stella, Préfet de la Congrégation pour le Clergé.

    5 – Mgr Vincent Nichols, Archevêque de Westminster (Grande-Bretagne).

    6 – Mgr Leopoldo José Brenes Solórzano, Archevêque de Managua (Nicaragua)

    7 – Mgr Gérald Cyprien Lacroix, Archevêque de Québec (Canada).

    8 – Mgr Jean-Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan (Côte d’Ivoire )

    9 – Mgr Orani João Tempesta, Archevêque de Rio de Janeiro (Brésil).

    10 – Mgr Gualtiero Bassetti, Archevêque de Perugia-Città della Pieve (Italie).

    11 – Mgr Mario Aurelio Poli, Archevêque de Buenos Aires (Argentine).

    12 – Mgr Andrew Yeom Soo jung, Archevêque de Séoul (Corée).

    13 – Mgr Ricardo Ezzati Andrello, Archevêque de Santiago du Chili (Chili).

    14 – Mgr Philippe Nakellentuba Ouédraogo, Archevêque de Ouagadougou (Burkina Faso).

    15 – Mgr Orlando B. Quevedo, Archevêque de Cotabato (Philippines).

    16 – Mgr Chibly Langlois, Evêque de Les Cayes (Haïti).

    Le Pape François a décidé d’unir au Membres du Collège Cardinalice 3 archevêques émérites, qui se sont distingués par leur service au Saint-Siège et à l’Eglise.

    1 – Mgr Loris Francesco Capovilla, Archevêque titulaire de Mesembria.

    2 – Mgr Fernando Sebastián Aguilar, Archevêque émérite de Pampelune.

    3 – Mgr Kelvin Edward Felix, Archevêque émérite de Castries.

    « Prions pour les nouveaux cardinaux, a ajouté le Pape, afin que revêtus des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus, le Bon Pasteur, ils puissent aider plus efficacement l’Evêque de Rome dans son service à l’Eglise Universelle.»

  • Le baptême du Christ au Jourdain inaugure la Croix

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    BAPTEME-FONTS-BAPTISMAUX-RENIER-DE-HUY-LIEGE3.jpg

    Fonts baptismaux - collégiale Saint-Barthélemy - Liège - XIIe siècle

    LE BAPTÊME DU CHRIST INAUGURE LA CROIX

    Homélie du Frère Jean-Philippe REVEL de la paroisse Saint-Jean-de-Malte (Aix)

    (...) la liturgie nous a proposé ce récit du baptême du Christ dans chacun des évangiles et aujourd'hui c'est le texte de Matthieu que nous venons d'entendre qui est le seul à insister sur cette attitude de Jean-Baptiste qui, voyant Jésus venir à lui, au milieu de la foule des pécheurs pour, comme les autres, recevoir ce baptême de pénitence et de repentir, Jean donc, voyant Jésus s'avancer vers lui s'écrie : "Ce n'est pas Toi qui dois être baptisé par moi. Tu n'as pas à venir te décharger de ce péché que tu n'as jamais commis, de ce péché que Tu ne connais pas. C'est bien plutôt moi, ministre du pardon mais pécheur moi-même qui aurait besoin d'être purifié par Toi, le Messie qui vient purifier le fond des cœurs." Et Jean-Baptiste savait bien qu'il avait prêché ce baptême, qu'il avait appelé toutes les foules à venir se plonger dans le Jourdain pour se préparer à la venue du Messie, pour se préparer à cette venue de Jésus qui, Lui seul, pouvait réellement purifier le fond des cœurs.

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