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Eglise - Page 1226

  • Le pape soutient la Marche pour la Vie du 19 janvier à Paris

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    Le Pape François soutient la Marche pour la Vie à Paris

    source : Radio Vatican

    Le Pape François a apporté son soutien à la Marche pour la vie organisée dimanche à Paris. C’est le nonce apostolique, Mgr Luigi Ventura, qui l’indique dans un courrier aux organisateurs. Le Saint-Père a été informé de cette initiative en faveur du respect de la vie humaine et il réaffirme la nécessité de maintenir vive l’attention pour ce sujet si important. Dans son discours au corps diplomatique lundi dernier, il avait dit l’horreur que lui inspire l’avortement. « La seule pensée que des enfants ne pourront jamais voir la lumière, victimes de l'avortement, nous fait horreur », avait-il lancé. 

    Comme le rappelle l’hebdomadaire Famille chrétienne, en juin dernier, à l’occasion d’une rencontre avec une délégation de parlementaires français, le Pape François avait incité les élus à ne pas hésiter à « abroger» les lois si nécessaire. Il doit par ailleurs rencontrer le président François Hollande, vendredi prochain. Une pétition circule dans les milieux catholiques français pour alerter le pontife au sujet de la politique française hostile, selon ses signataires, aux positions fondamentales des chrétiens sur les questions de la vie et de la famille. Le Souverain Pontife fait donc part de sa proximité spirituelle avec les participants à la Marche pour la vie et leur accorde sa bénédiction apostolique. En 2011, Benoît XVI avait lui aussi béni cette même initiative. 

    L'Eglise de France très attentive au dossier de l'IVG

    Réuni le 15 janvier, le Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France est intervenu au sujet du projet de modification sur l’IVG. Il déplore la transformation profonde de la législation que provoquera, s'il est voté, le remplacement des mots évoquant « la situation de détresse de la femme » par les mots « qui ne veut pas poursuivre une grossesse ». Les évêques invitent tous les responsables éducatifs en milieu scolaire, universitaire, au sein des mouvements de jeunes à se mobiliser pour une meilleure éducation affective des jeunes qui leur fasse percevoir la grandeur du corps humain et celle d'une vie affective responsable. 

    Selon les mots du président de la Conférence des évêques, Mgr Georges Pontier, « Ne pas faire place à l'enfant à naître, ne pas accompagner la vie jusqu'au bout, ne pas offrir un avenir professionnel à des milliers de jeunes et adultes, ne pas regarder la vie à partir des plus fragiles, tout cela est un déni de fraternité et d'humanité ». Pour les évêques la suppression de la mention des conditions de détresse de la femme est inacceptable. Elle élude toute l'expression de compassion d'une société et sa volonté d'y répondre. L’avortement n’est jamais banal. De l'embryon naissant, au souffle ultime du dernier jour, notre vie est plus grande que nous-mêmes ! Quelques jours auparavant, la conférence des évêques de France avait publié un document très sévère sur les projets du gouvernement concernant la fin de vie. 

    Le président de la Conférence des évêques de France, Mgr Georges Pontier, ainsi que ses vice-présidents, ont été reçus par le Pape François cette semaine. Les représentants de l’épiscopat français ont évoqué avec lui de nombreux sujets de société en France, comme le mariage pour tous, la laïcité, l’euthanasie, la famille ou encore la place de l’Islam en France.

  • Felicité Pricet et ses compagnes fusillées à Avrillé (18 janvier)

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    (source) Félicité Pricet (1745-1794) fait partie des martyrs d'Avrillé, massacrés pendant la guerre de Vendée, sous la Révolution Française.

    Laïque, originaire de Châtillon-sur-Sèvre, dans le Poitou, elle avait suivi les rebelles, et a été fusillée à Avrillé (Maine-et-Loire), près d'Angers le 18 janvier 1794 (30 pluviôse an 2) avec d'autres prêtres, religieuses et laïcs, dont Monique Pichery, Carole Lucas et Victoire Gusteau.

    Félicité Pricet a été béatifiée par Jean-Paul II le 19 février 1984, en même temps que 99 des 2 000 personnes fusillées à Avrillé en 1793 et 1794.

    Entre avril et janvier 1794, durant les guerres de Vendée, près de 2000 personnes seront fusillées par les colonnes infernales de Turreau. Le Champ des Martyrs, où se déroulèrent ces exécutions, est devenu un lieu de pèlerinage en Anjou. Une chapelle y a été édifiée au XIXe siècle.

  • Le pape : ne pas oublier Dieu pour suivre la mode

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    « Un chrétien ne délaisse pas la Parole de Dieu pour suivre celle qui est à la mode »

    Radio Vatican

    Le don d’être un fils de Dieu ne peut pas « se vendre » par un sens mal compris de la normalité, qui induit à oublier la parole de Dieu et à vivre comme si Dieu n’existait pas. C’est la réflexion de fond que le Pape François a proposé ce vendredi matin, durant l’homélie de la Messe célébrée à la chapelle de la maison Sainte-Marthe.

    La tentation de vouloir être « normal », lorsqu’au contraire on est fils de Dieu. En substance, cela veut dire ignorer la Parole du Père et en suivre une seule, humaine, la « parole de sa propre envie », en choisissant d’une certaine manière de « vendre » le don de prédilection pour plonger dans une « uniformité mondaine ». « Cette tentation, le peuple hébreu de l’Ancien Testament » l’a vécue plus d’une fois, rappelle le Pape François, qui se concentre sur l’épisode proposé par le passage de la liturgie tiré du premier livre de Samuel.

    Dans ce passage, les chefs du peuple demandent au même Samuel, qui a désormais vieilli, d’élire pour eux un nouveau roi, prétendant en réalité de s’autogouverner. À ce moment, observe le Pape, « le peuple rejette Dieu : non seulement ils n’entendent pas la parole de Dieu, mais ils la rejettent ». Et la phrase révélatrice de cet éloignement est celle prononcée par les anciens d’Israël : nous voulons un « roi juge » car ainsi, « nous serons nous aussi comme tous les peuples ». C’est-à-dire, observe le Pape, qu’ils « rejettent le Seigneur de l’amour, ils rejettent l’élection et ils recherchent la voie de la mondanité », de façon analogue à tant de chrétiens aujourd’hui :

    « La normalité de la vie exige de la part du chrétien de la fidélité à son élection et de ne pas la vendre pour aller vers une uniformité mondaine. C’est la tentation du peuple et aussi la nôtre. Tant de fois, nous oublions la parole de Dieu, ce que nous dit le Seigneur et nous prenons la parole à la mode, non ? Celle de la série télévisée est aussi à la mode, nous prenons celle-ci, c’est plus amusant ! L’apostasie est justement le pêché de rompre avec le Seigneur mais elle est claire : l’apostasie se voit clairement. La mondanité est plus dangereuse car elle est plus subtile ».

    « Il est vrai que le chrétien doit être normal, comme le sont les personnes » reconnaît le Pape François mais – insiste-t-il - il y a des valeurs que le chrétien ne peut pas prendre pour soi. Le chrétien doit croire en lui-même la parole de Dieu et lui dire : « Tu es mon fils, tu es élu, moi je suis avec toi, je parcours le chemin avec toi ». En résistant donc à la tentation - comme dans l’épisode de la Bible - de se considérer victime « d’un certain complexe d’infériorité », de ne pas se sentir comme « un peuple normal » :

    « Jésus disait à ceux d’Emmaüs : 'Que vous êtes stupides ! Que votre cœur est lent à comprendre ! ' Ils avaient le cœur dur, ils ne pouvaient pas comprendre la Parole de Dieu. Et la mondanité adoucit le cœur mais mal : le cœur doux n’est jamais une bonne chose ! Ce qui est bon, c’est le cœur ouvert à la Parole de Dieu qui la reçoit. Comme la Sainte-Vierge, qui méditait toutes ces choses dans son cœur, dit l’Évangile. Recevoir la Parole de Dieu pour ne pas s’éloigner de l’élection ».

    Demandons alors - conclut le Pape François - « la grâce de surmonter nos égoïsmes : l’égoïsme de vouloir faire les choses selon ma propre envie, comme je le veux » :

    « Demandons la grâce de les surmonter et demandons la grâce de la docilité spirituelle, c’est-à-dire d’ouvrir le cœur à la Parole de Dieu et ne pas faire ce qu’ont fait nos frères, qui ont fermé leur cœur car ils s’étaient éloignés de Dieu et depuis longtemps, ils n’entendaient pas et ils ne comprenaient pas la Parole de Dieu. Que le Seigneur nous donne la grâce d’ avoir un cœur ouvert pour recevoir la Parole de Dieu et pour toujours pouvoir la méditer. Et de là, prendre la vraie voie ».

  • Le monothéisme chrétien contre la violence

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    Angelsatmamre-trinity-rublev-1410.jpg"Dieu Trinité, unité des hommes. Le monothéisme chrétien contre la violence"
    Document de la Commission théologique internationale

    ROME, 16 janvier 2014 (Zenit.org - Anita Bourdin) - « Dieu Trinité, unité des hommes. Le monothéisme chrétien contre la violence » : c’est le titre du document que la Commission théologique internationale, présidée par le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, Mgr Gerhard Ludwig Müller – cardinal désigné -, publiera le 18 janvier en italien. Il sera publié dans le nº 3926 de La Civiltà cattolica, la prestigieuse revue des jésuites, à Rome. Le texte sera également disponible sur le site Internet de la revue et sur la page de la Commission théologique du site du VaticanC’est le fruit précieux du travail de la Commission, pontificale, même si le qualificatif n’entre pas dans son titre, pendant son quinquennat 2009 – 2014.

    Monothéisme, violence, unité

    La Commission théologique internationale a conduit une étude « relative quelques aspects du discours chrétien sur Dieu, en se confrontant en particulier avec la thèse selon laquelle il existerait un rapport nécessaire entre monothéisme et violence », explique un communiqué.

    Voilà de quoi interpeller les croyants sur quatre points : la relation du baptisé à la Sainte-Trinité, la paix qu’il en reçoit pour sa vie personnelle et pour le monde, les conséquences dans le dialogue et la marche vers l’unité visible des chrétiens, et le dialogue interreligieux.

    La publication semble prophétique au moment où le monde continue d’être déchiré par des guerres – il suffit de lire le message de Noël du pape François ou le message aux ambassadeurs, le 13 janvier pour faire un tour du monde de ces tragédies. Alors que les religions, surtout depuis les Journées d’Assise autour de Jean-Paul II et Benoît XVI, et encore la journée de prière et de jeûne du 7 septembre 2013, ont montré qu'elles peuvent au contraire et donc doivent s’unir pour la paix.

    Justement, ce jeudi 16 janvier, le pape François, dans le sillage de son message de Noël et de son son message sur la "fraternité, fondement et route de la paix", du 1er janvier pour la Journée mondiale de la paix, dit dans un « tweet » ce pour quoi il faut prier, et ce qu'il faut construire : "Prions pour la paix, et cherchons à la construire, en commençant à la maison !"

    Et à propos des guerres, on se souvient peut-être à quel point la spiritualité trinitaire est développée dans les Eglises orientales, et spécialement en Russie.

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  • Le cardinalat : ni un honneur, ni une promotion, ni une décoration

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    Lettre du pape François à chaque nouveau cardinal (source)

    Cher frère,

    En ce jour de la publication de ta désignation pour faire partie du Collège cardinalice, je désire te faire parvenir un salut cordial ainsi que l’assurance de ma proximité et de ma prière. Je désire que, uni à l’Église de Rome, « revêtu des vertus et des sentiments du Seigneur Jésus » (cf. Rm 13,14), tu puisses m’aider avec une efficacité fraternelle dans mon service rendu à l’Église universelle.

    Le cardinalat ne représente pas une promotion, ni un honneur, ni une décoration ; c’est simplement un service qui exige d’étendre son regard et d’élargir son cœur. Et bien que cela semble paradoxal, on ne peut regarder plus loin et aimer plus universellement, avec une plus grande intensité, qu’en suivant la même voie que le Seigneur : la voie de l’abaissement et de l’humilité, en prenant la condition de serviteur (cf. Ph 2,5-8). C’est pourquoi je te demande, s’il te plaît, de recevoir cette désignation avec un cœur simple et humble. Et bien que tu doives le faire avec une grande joie, fais en sorte que ce sentiment soit éloigné de toute expression de mondanité, de toute manifestation festive étrangère à l’esprit évangélique d’austérité, de sobriété et de pauvreté.

    Au revoir, donc, au 20 février prochain. Nous entamerons les deux journées de réflexion sur la famille. Je reste à ta disposition et te prie, s’il te plaît, de prier et de faire prier pour moi. Que Jésus te bénisse et que la Vierge Marie te protège.

    Fraternellement,

    François

  • Fin de vie : les évêques de France montent au créneau

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    Fin de vie : pour un engagement de solidarité et de fraternité (source)

    On trouvera, ci-après, la déclaration du Conseil Permanent de la Conférence des évêques de France du 16 janvier 2014, concernant le débat sur la fin de vie. Devant un sujet si grave et douloureux, l'essentiel est de rendre « plus manifeste le respect dû à toute personne » vivant ses derniers jours. Non à l'acharnement thérapeutique. Non à l'acte de tuer. Oui à un développement réel et qualitatif des soins palliatifs. Ce sont les solidarités familiales et sociales qui sont à renforcer.

    Un projet de loi sur la fin de vie pourrait être déposé devant le Parlement d'ici la fin de l'année. Des rapports et des avis rendus publics ces derniers mois ont demandé des améliorations de la loi Leonetti. Cependant, améliorer la législation, ce n'est pas la changer fondamentalement. Le sujet est trop grave pour ne pas agir avec prudence. 

    Contrairement à d'autres [1] , l'avis rédigé par un « panel de citoyens » [2] propose de légaliser le « suicide médicalement assisté », sous condition d'une demande expresse d'une personne en fin de vie ou atteinte d'une maladie jugée irréversible. Aider un malade à mettre lui-même fin à ses jours ou provoquer délibérément la mort d'un patient à sa demande, ce qui est proprement appelé euthanasie, sont inacceptables. L'avis admet même la pratique de l'euthanasie sans consentement de la personne devenue incapable de s'exprimer !

    Notre société cherche à « esquiver la mort » [3] et redoute la proximité avec celui qui va mourir. Elle pourrait être ainsi conduite à des décisions inhumaines. Il importe donc de clarifier le vocabulaire et les buts poursuivis. Personne ne peut provoquer délibérément la mort, fût-ce à la demande d'une personne gravement malade, sans transgresser un interdit fondamental. « Tu ne tueras pas » [4] demeure une exigence morale majeure de toute société, et, pour les croyants, un commandement de Dieu. C'est le fondement de toute vie sociale respectueuse d'autrui, spécialement des plus vulnérables [5]. Nombre de nos contemporains, en raison d'une maladie, d'un handicap ou de leur âge, se sentent devenus une charge pour leurs proches et un poids pour la société. Ils souffrent de leur solitude, de l'indifférence d'autrui, du regard porté sur eux dans une société axée sur les valeurs d'autonomie et d'efficacité. Ceux qui en viennent à douter de la valeur et du sens de leur vie ont besoin « d'accompagnement, de solidarité et de soutien dans l'épreuve » [6] . N'aurons-nous rien d'autre à leur proposer que de mettre fin à leur existence ?

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  • Syrie : un jeune chrétien exécuté et décapité par des djihadistes

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    SYRIE - Jeune chrétien tué et décapité par des djihadistes (source : fides.org)

    Homs – Des militants islamistes ont tué et décapité un jeune chrétien, en blessant grièvement un autre. L’épisode, qui a eu lieu le 8 janvier dernier, a été porté à la connaissance de Fides seulement maintenant par un prêtre du Diocèse d’Homs. Les deux hommes, Firas Nader et Fadi Matanius Mattah , se rendaient en voiture d’Homs au village chrétien de Marmarita lorsqu’un groupe de cinq djihadistes armés a intercepté le véhicule et a ouvert le feu. Une fois arrivés à la voiture, les miliciens, constatant que le plus âgé portait une croix au cou l’ont décapité, plantant la croix dans son cœur. Ils se sont ensuite emparés de l’argent et des documents, laissant le plus jeune à terre, blessé, croyant qu’il était mort. Ce dernier, témoin oculaire de la scène, est parvenu par la suite à se mettre à l’abri, arrivant à pieds dans la petite ville d’Almshtaeih, avant d’être évacué sur l’hôpital de Tartous. Des fidèles sont parvenus à récupérer le corps de Fadi Matanius Mattah, le portant à Marmarita où la communauté chrétienne locale endeuillée a exprimé sa profonde indignation.

    Selon un communiqué envoyé à Fides par la Fondation de droit pontifical Aide à l’Eglise en Détresse, la violence à l’encontre les chrétiens de Syrie, suite à la détérioration du scénario sur le terrain, pollué par la présence de milliers de factions islamistes, devient actuellement « l’une des pires persécutions subies par les chrétiens en ce début de troisième millénaire ». Selon les derniers rapports, plus de 600.000 chrétiens – soit un tiers du total des fidèles syriens – ont évacué leur domicile ou trouvé refuge dans les pays limitrophes. Les responsables chrétiens confirment l’exode massif des chrétiens de Syrie, qui pourrait sérieusement compromettre l’avenir des chrétiens au sein de la nation.Ainsi que l’indique l’AED, à Homs, Marmarita et Hamat, la population syrienne, dont de nombreux chrétiens, vit dans une situation de grave gêne et a urgemment besoin de nourriture, de chauffage, d’abris et de médicaments à cause du froid qui aggrave la crise humanitaire créée par le conflit.

  • Un nouveau bienheureux Joseph ?

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    jCardijn.jpgLu sur le site de la RTBF (Odile Leherte) :

    Le procès en béatification du cardinal Cardijn a débuté en Belgique

    Au siège de l'archevêché Malines-Bruxelles se déroule un procès un peu particulier puisque le principal protagoniste est décédé depuis près de 47 ans. Il s'agit du cardinal Cardijn, fondateur de la Jeunesse ouvrière chrétienne internationale.

    Et le tribunal ecclésiastique doit vérifier si le cardinal Cardijn mérite ou non d'être béatifié. La béatification, est l'étape obligatoire pour être un jour canonisé et ainsi devenir Saint. Un statut rare, puisque chez nous deux belges seulement ont été béatifiés, dont le père Damien. Mais qu'a donc fait le cardinal Cardijn pour mériter un tel honneur?

    Son combat pour les ouvriers

    Joseph Cardijn s'est illustré au début du siècle dernier dans un combat pour que les ouvriers ne soient plus exploités. Il a créé la Jeunesse ouvrière chrétienne qui s'est très vite développée à l'international, notamment en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Et c’est précisément d’Asie qu'est venue la demande de béatification du cardinal Cardijn.

    Mais un procès en béatification doit avoir lieu dans le pays où est enterré le principal intéressé. C'est pourquoi le tribunal siègera dès aujourd'hui en Belgique. La première étape consiste à montrer les vertus de Joseph Cardijn.

    Louis-Léon Christians, professeur de droit des religions à l'UCL explique que ce que le procès belge doit mener, "c’est le procès intégral: rassembler les témoignages et les écrits – publics et privés- et entendre les personnes". Une grosse quarantaine de témoins qui ont connu Joseph Cardijn seront entendus dans une procédure qui devrait durer entre 6 mois et un an... Ensuite, tout sera envoyé à Rome.

    L'étape romaine

    "L’étape romaine est une étape de vérification et d’évaluation par la congrégation pour la cause des Saint". Durant cette étape romaine, il faudra aussi attester d'un miracle réalisé par Joseph Cardijn. Ce n’est qu’alors que l’on pourra parler du Bienheureux Joseph

    Le tarif d'une béatification

    Une enquête pour une possible béatification coûte beaucoup de temps et d'argent. Experts, déplacements... tout cela a un prix. Un prix parfois trop élevé pour les diocèses les plus pauvres. Les plus riches -les Occidentaux- peuvent donc davantage béatifier. Le Pape François souhaite changer les choses. Désormais, il y aura une grille tarifaire qui permettra de contenir les coûts des enquêtes.

  • Baptême : l'histoire exemplaire de la communauté chrétienne du Japon

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    Le pape a consacré, ce mercredi 15 janvier, une deuxième catéchèse au sacrement du baptême (source) :

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Mercredi dernier, nous avons initié un cycle, court, de catéchèses sur les sacrements, en commençant par le baptême. Et je voudrais m’arrêter encore aujourd’hui sur le baptême, pour souligner un fruit très important de ce sacrement : il fait de nous des membres du Corps du Christ et du peuple de Dieu.

    Saint Thomas d’Aquin affirme que celui qui reçoit le baptême est incorporé au Christ presque comme son propre membre, et agrégé à la communauté des fidèles (cf. Somme théologique, III, q.69, art.5 ; q.70, art.1), c’est-à-dire au peuple de Dieu. À l’école de Vatican II, nous disons aujourd’hui que le baptême nous fait entrer dans le peuple de Dieu, qu’il fait de nous des membres d’un peuple en chemin, un peuple en marche dans l’histoire.

    En effet, de même que la vie se transmet de génération en génération, ainsi la grâce se transmet aussi de génération en génération, à travers la renaissance sur les fonts baptismaux, et le peuple chrétien chemine dans le temps avec cette grâce, comme un fleuve qui irrigue la terre et répand dans le monde la bénédiction de Dieu. À partir du moment où Jésus a dit ce que nous avons entendu dans l’Évangile, les disciples sont allés baptiser ; et depuis ce moment-là jusqu’à aujourd’hui, il y a une chaîne dans la transmission de la foi, à travers le baptême. Et chacun de nous est un maillon de cette chaîne ; un pas en avant, toujours ; comme un fleuve qui irrigue. C’est la grâce de Dieu et c’est notre foi, que nous devons transmettre à nos enfants, transmettre aux petits enfants, pour que, une fois devenus adultes, ils puissent eux-mêmes la transmettre à leurs enfants. C’est cela le baptême. Pourquoi ? Parce que le baptême nous fait entrer dans ce peuple de Dieu qui transmet la foi. C’est très important. Un peuple de Dieu en marche et qui transmet la foi.

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  • La messe du pape Marcel

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    On célèbre aujourd'hui la mémoire du pape Marcel Ier (IVe siècle) mais, - comme nous le fait remarquer le commentaire ci-dessous -, ce fut le pape Marcel II qui inspira à Palestrina (XVIe s.) une très belle messe polyphonique dont voici le Kyrie :

  • L’autre François : une fuite en avant libertaire…

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    Hier, la conférence de presse de François Hollande, le président « social-démocrate » de la France, aura laissé les journalistes sur leur faim quant à sa vie privée, soulagé les entrepreneurs, fâché sa gauche, et confirmé sa dangerosité pour la famille et pour la vie.

     Lu sur  le site web « aleteia » :

    "Une fois de plus, nos confrères journalistes étrangers ont été estomaqués par le peu de pugnacité de leurs collègues français ("les plus invraisemblables bretteurs depuis l'inspecteur Clouseau" selon le Daily Mail cité par RTL) quant à la liaison de François Hollande avec l’actrice Julie Gayet et au statut de l’ex ou de la prochaine « première dame de France ». Traditions différentes, sans doute, mais le chef de l’Etat lui-même a livré une explication de cette grande pudeur des journalistes français : « Cela pourrait vous arriver à tous ». Petite phrase en forme d’avertissement  à un petit monde parisien où s’entremêlent des rapports compliqués et souvent intimes entre politiques, vedettes et journalistes (la liste des ministres et des députés ayant ou ayant eu des compagnes appartenant à l’une ou l’autre catégorie -ou aux deux- est stupéfiante).
     
    Quant aux promotions et passe-droits qui résultent de cette intimité, on vient d’en avoir un nouvel exemple – révélé à un bien fâcheux moment pour François Hollande : la proposition, le mois dernier, de Julie Gayet  comme membre du jury de la prestigieuse Villa Médicis par Aurore Filipetti , ministre de la Culture…(révélation du Canard enchaîné largement reprise, par exemple par Le Monde ou le Nouvel Observateur) Le scandale éclatant,  la nomination vient d’être refusée en catastrophe
     
    Donc réserve déférente sur le vaudeville Gayet. Mais sur le fond de la conférence de presse présidentielle, unanimité sur la "révolution libérale"   avec l’objectif de 50 milliards d'euros d'économies supplémentaires entre 2015 et 2017. Une grosse couleuvre à avaler pour la gauche…mais pas seulement. Déjà mises à mal par le libéralisme libertaire effréné du mariage gay, de la promotion de l’avortement et de l’euthanasie, les familles ont toutes les raisons de s’inquiéter de la suppression des cotisations familiales pour les entreprises. Qui se substituera à elles et aux travailleurs indépendants d’ici 2017 ? Mystère et boule de gomme !

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  • Quand Michel Delpech ose Dieu

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    De François Vercelletto sur "Etats d'âme" (Ouest France)

    Michel Delpech cachait sa foi sous les paillettes

    La vedette qui enchaînait les tubes dans les années 1960 et 1970, confesse aujourd’hui un vieux secret : il est amoureux du Christ. Une foi qui résiste à toutes les épreuves. Même à celle du cancer.

    « Laisse les morts enterrer leurs morts. » Ces paroles de Jésus, dans l'Évangile, le touchent. Profondément. « Il faut être dans la vie », insiste-t-il. À près de 68 ans, Michel Delpech se relève doucement d'un cancer de la langue.

    Une nouvelle épreuve, plus de trente ans après une grave dépression qu'il juge aujourd'hui étonnamment « plus dure encore que la souffrance physique ». Il l'avait vécue comme « une violente plongée en enfer » qu'il a appris « après coup à reconnaître comme un bien ».

    Il sourit. Apaisé. Fort de la foi qui l'anime depuis son enfance. Mais qu'il vient seulement de confesser publiquement dans un petit livre bouleversant : J'ai osé Dieu. Oui, le chanteur populaire qui enchaîna les tubes dans les années 1960 et 1970 - Chez Laurette, Pour un flirt, Que Marianne était jolie, Le Loir-et-Cher... - l'avoue. Il a « probablement toujours été chrétien ».

    Il le taisait. Peur des railleries. Crainte d'ennuyer son auditoire. De dévoiler ce qu'il a de « bien plus intime que sa vie privée. Je ne voulais pas non plus jouer le chrétien de service dans mon métier ».

    Aujourd'hui, il franchit le pas. « Si je m'en allais sans jamais en avoir parlé, j'aurais des regrets. » Et l'homme n'est pas du style à nourrir des regrets. Même si la vedette paye aujourd'hui les excès de son ancienne vie de star et les ravages du tabac.

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    J'ai osé Dieu, Presses de la Renaissance, 126 pages, 14,90 €.