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Eglise - Page 1225

  • BXL, 24 et 25 janvier : Eucharistie et témoignage avec Nicolas Buttet

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    source

    NICOLAS BUTTET
    Jeune intellectuel promis à une belle carrière d’homme politique et d’avocat en Suisse, c’est finalement à Dieu que Nicolas Buttet a choisi de consacrer sa vie. Des couloirs du Vatican à la fondation de la Fraternité Eucharistein, où il accueille des personnes en grande difficulté, en passant par une vie d’ermite dans le canton du Valais, Nicolas Buttet nous livrera les fruits de sa riche expérience particulièrement centrée sur l’Eucharistie.

    EN SOIREE A L’EGLISE DE ST JOB
    Place St Job, 1180 Uccle
    Avec la participation du Père Jean-Djosir Djopkang
    Le vendredi 24 janvier 2014
    de 20:00 à 22:00 heures

    ET

    EN MATINEE A LA CHAPELLE DE LA GROTTE 
    DE NOTRE DAME DE LOURDES
    296, rue Léopold 1er, 1090 Jette
    Avec la participation du Père Jean-Luc Maroy
    et du Mouvement Pro Sanctitate
    Le samedi 25 janvier 2014
    de 10.00 à 12 :00 heures

    Nous vous attendons très nombreux pour ce témoignage unique et ce moment exceptionnel de partage eucharistique.

    PS. Il est possible de participer aux deux événements car les témoignages seront différents.

  • François s'adresse au Forum de Davos

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    Le Pape François s'adresse au Forum de Davos

    Source : Vatican Information Service

    Le Pape François a fait parvenir un message à M.Klaus Schwab, Président exécutif du 44 World Economic Forum de Davos (Suisse), dans lequel il dit aux participants (40 chefs d'état et de gouvernement, 2.500 experts représentant une centaine de pays) son espoir que cette rencontre soit "l’occasion d’une réflexion approfondie sur les causes de la crise économique qui touche le monde entier". Voici une large partie du texte lu sur place par de le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical Iustitia et Pax:

    "Notre époque est caractérisée par des changements importants et des progrès significatifs en divers domaines qui ont d’importantes conséquences pour la vie des hommes. On doit louer tout ce qui contribue au bien-être des personnes, en matière de santé, d’éducation et de communication, comme aussi dans beaucoup d’autres domaines de l’agir humain. Il faut reconnaître le rôle fondamental que l’entreprise a eu dans de tels changements, stimulant et développant les immenses ressources de l’intelligence humaine. Cependant, les succès obtenus, bien qu’ayant réduit la pauvreté d’un grand nombre de personnes, ont souvent aussi apporté une exclusion sociale généralisée. En effet, la plus grande partie des hommes et des femmes de notre temps vivent encore dans une précarité quotidienne, avec des conséquences souvent dramatiques. Dans le cadre de cette rencontre, je désire rappeler l’importance qu’ont les diverses instances politiques et économiques dans la promotion d’une approche inclusive, qui prenne en considération la dignité de toute personne humaine et le bien commun. Il s’agit d’une préoccupation qui devrait empreindre tout choix politique et économique, mais qui semble parfois n’être qu’un rajout pour compléter un discours. Ceux qui travaillent en ces domaines ont une responsabilité précise vis à vis des autres, en particulier envers ceux qui sont plus fragiles, faibles et sans défenses. On ne peut tolérer que des milliers de personnes, chaque jour, meurent de faim, alors que des quantités considérables de nourriture sont disponibles et souvent simplement gaspillées. De même , ne peuvent laisser indifférents les nombreux réfugiés en recherche de conditions de vie ayant un minimum de dignité, et qui, non seulement ne sont pas accueillis, mais aussi périssent souvent tragiquement dans leurs déplacements. Je suis conscient que ces paroles sont fortes, voire dramatiques. Cependant elles veulent souligner, et aussi mettre au défi, la capacité d’influence de cet auditoire. En effet, ceux qui, par leur talent et leur habileté professionnelle, ont été capables de faire des innovations et de favoriser le bien-être de nombreuses personnes, peuvent apporter une contribution ultérieure en mettant leur compétence au service de ceux qui sont encore dans l’indigence. Donc, ce qu’il faut c’est un renouveau large et profond du sens de la responsabilité de la part de tous. La vocation d’entrepreneur est un noble travail, il doit toujours se laisser interroger par un sens plus large de la vie. Beaucoup d’hommes et de femmes peuvent servir avec davantage d’efficacité le bien commun et rendre plus accessibles tous les biens de ce monde. Cependant, la croissance de l’équité demande quelque chose de plus que la croissance économique, bien qu’elle la suppose. Elle exige avant tout une vision transcendante de la personne puisque, sans la perspective d’une vie éternelle, le progrès humain demeure en ce monde privé de souffle. Cela demande aussi des décisions, des mécanismes et des processus tournés vers une distribution plus équitable des richesses, la création d’opportunités de travail et une promotion intégrale des pauvres qui dépasse le pur assistanat.

    Je suis convaincu qu’à partir d’une telle ouverture la transcendance une nouvelle mentalité, politique comme d’entreprise, pourrait prendre forme, capable de guider toutes les actions économiques et financières dans l’optique d’une étique vraiment humaine. La communauté d’entreprise internationale peut compter sur beaucoup d’hommes et de femmes de grande honnêteté et intégrité, dont le travail est inspiré et guidé par de hauts idéaux de justice, de générosité, et qui sont préoccupés par l’authentique développement de la famille humaine. Je vous exhorte donc puiser dans ces grandes ressources morales et humaines, et affronter le défi avec détermination et clairvoyance. Sans ignorer, naturellement, la spécificité scientifique et professionnelle de chaque situation, je vous demande de faire en sorte que la richesse soit au service de l’humanité au lieu de la gouverner. Ayant confiance que, dans mes brèves paroles, vous puissiez entrevoir un signe de sollicitude pastorale et une contribution constructive pour que vos activités soient toujours plus nobles et fécondes, je désire renouveler mon souhait pour le bon déroulement de votre rencontre, et j’invoque la bénédiction divine sur vous, sur les participants au Forum, ainsi que sur vos familles et sur vos activités".

    (Radio Vatican) Pour sa 44ème édition, le Forum de Davos accueille quelques 2500 personnes, dont 40 chefs d’Etats ou de gouvernement. De nombreuses ONG sont également présentes, et des leaders religieux ont tenu à se rendre en Suisse pour cet important rendez-vous de l’économie mondiale. Parmi les représentants de l’Eglise Catholique : le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical justice et paix, le cardinal Onayekan, archevêque d’Abuja au Nigéria, le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille aux Philippines, et l’archevêque de Dublin, Mgr Diarmuid Martin.

  • Les coups de griffe d'un vilain matou

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    Un bien vilain matou sort ses griffes aujourd’hui dans La Libre pour règler ses comptes avec notre archevêque. L’occasion lui en est fournie par la non-désignation du primat de Belgique au cardinalat. Il exploite ce qu’il interprète comme un désaveu de la part de Rome pour s’acharner contre Mgr Léonard avec une hargne qui s’apparente fort peu à la charité évangélique ou même à cet art de la correction fraternelle recommandée par saint Paul.

    Notre fin connaisseur des questions vaticanes écarte d’un revers de main les explications avancées par de nombreux observateurs pour expliquer pourquoi on ne verra pas la barrette cardinalice coiffer les titulaires de sièges qui y sont généralement associés (Venise, Lisbonne, Turin... et aussi Malines-Bruxelles) ni de représentants de pays aussi importants que la France ou même les Etats-Unis. Foin de tout cela : Mgr Léonard est mis dans le coin parce que le pape François ne porterait pas dans son cœur ce prélat conservateur tout à la dévotion du pape précédent, le méchant Ratzinger (le « panzerkardinal » avec lequel le nouvel évêque de Rome serait en froid). Pour renforcer sa thèse, notre rigoureux analyste n’hésite pas à mettre en relation d’autres actes qui manifesteraient la volonté de rupture de Jorge Mario Bergoglio tels que les baptêmes qu’il a administrés à deux enfants ne venant pas de couples traditionnels. On sait aujourd’hui que les raisons qui ont conduit le pape à le faire consistaient notamment à encourager une jeune femme célibataire qui a préféré garder son enfant plutôt que de l’avorter, mais Monsieur Mathoux n'y voit que ce qu’il veut bien y voir...

    Avant de conclure à un dissentiment entre le pape François et Mgr Léonard sur le plan éthique, il faudrait que notre journaliste-historien de service puisse produire un seul point où il y a divergence avérée, en paroles ou en actes, entre ces deux serviteurs de l’Eglise. Le pape a affirmé à plusieurs reprises son ferme propos de ne pas s’éloigner des positions de ses prédécesseurs, positions dont Mgr Léonard s’est toujours fait l’écho fidèle.

    Mais, nous dit ce Monsieur qui se fait à présent théologien, c’est un principe de sexuation qui vicie la vision de l’archevêque de Malines-Bruxelles. En effet, ce prélat serait obnubilé par une vision ecclésiologique posant le Christ en principe masculin, époux de l’Eglise, tandis que celle-ci serait irrémédiablement enfermée dans une posture féminine. Là, notre auteur fait très fort parce qu’il semble tout ignorer de la tradition qui fait que dans l’Ancien Testament déjà, Dieu est présenté comme l’époux et le peuple choisi comme l’épouse (Osée) ; c’est saint Paul, le premier, qui reprend la même figure pour symboliser la relation « conjugale » entre le Christ et l’Eglise (« maris, aimez vos femmes comme le Christ aime l’Eglise ») et toute la tradition patristique s’en fera l’écho. (Une petite recherche sur google?) Il serait intéressant que Monsieur Mathoux analyse les écrits de François, avant et après son accession au Souverain pontificat, pour voir si le pape contredit cette vision on ne peut plus classique du rapport entre le Christ-époux et l’Eglise-épouse. A titre d'exemple, nous renvoyons notre savant polémiste à l'article 104 d'Evangelii Gaudium du pape François où il est affirmé : "le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas."

    Mais le polémiste va plus loin. Il prétend que «  cette conception d’une Eglise "sexuée" constitue un obstacle théorique de poids aux réformes que le pape François entend apporter au fonctionnement de la vieille institution romaine - que ce soit dans l’abandon progressif du célibat obligatoire des prêtres, ou peut-être demain, dans l’ordination de femmes… » Et ici, il triche parce qu’aucun discours du pape ne peut laisser penser qu’il entre dans ses intentions d’abandonner le célibat ecclésiastique ni bien sûr d’ordonner des femmes (les deux questions n’étant d’ailleurs pas du même ordre).

    Cette volonté d’instrumentaliser la non-désignation de Mgr Léonard au cardinalat pour en faire le gage d’une volonté de la part du pape de changer l’Eglise dans la direction où Monsieur Mathoux souhaiterait qu’elle évolue nous paraît procéder d’une lecture partisane et malhonnête. Dommage que l'abstention romaine ait donné à de telles gens l'occasion de s'acharner contre un prélat que le monde du politiquement et culturellement correct maltraite sans relâche.

  • L'homosexualité, une déficience ?

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    De Sandro Magister sur son blog "Settimo Cielo" :

    La réponse du nouveau Cardinal dont Bergoglio se dit l'élève.

    "Depuis le moment où le Pape François l'a appelé pour se faire conseiller sur la manière de réformer l'Eglise d'Espagne, la surprise était dans l'air. Et elle est arrivée ".

    C'est ainsi qu'il y a quelques jours, le quotidien progressiste espagnol « El País » a donné, exultant, la nouvelle de la nomination au cardinalat de l'archevêque émérite de Pampelune, Fernando Sebastian Aguilar, 84 ans, de la Mission des fils du Cœur Immaculé de Marie.

    Sebastián Aguilar -ajoute "El País"- "a été le théologien favori du mythique Cardinal Tarancón, c'est-à-dire l'icône du catholicisme concilaire en Espagne. Et s'il est vrai que « la restauration vigoureuse imposée par le Pape Jean-Paul II l'a relégué à des rôles de deuxième plan, il les a toujours exercés avec brio, écrivant certains des meilleurs documents épiscopaux de ces années-là ».

    Mais comment se fait-il que le pape Jorge Mario Bergoglio a voulu précisément le faire cardinal, lui seul parmi les Espagnols ?

    Simplement pour avoir dévoré et admiré ses livres, à l'insu de leur auteur. En 2006, lorsqu'il était alors archevêque de Buenos Aires, il s'est rendu en Espagne pour prêcher des exercices à des évêques et, pour la première fois, il a rencontré en personne Sebastián Aguilar, lui révélant qu'il se considérait à distance comme « son élève ».

    Et le pape, lui donnant une audience, de lui dire qu'il n'aurait pas manqué de lire son dernier livre, « La foi qui nous sauve », malgré le peu de temps dont il dispose.

    Mais maintenant que Sebastián Aguilar s'apprête à recevoir la pourpre des mains de son pontifical élève, les surprises ne sont pas terminées.

    Dans une interview au Journal « Sur » de Malaga, la ville où il habite, le nouveau Cardinal a dit beaucoup de choses qui vont à contre-courant.

    Invité à commenter le célèbre « qui suis-je pour juger? » du pape François, Sebastián Aguilar a dit :

    "Le pape met l'accent sur les gestes de respect et d'estime à toutes les personnes, mais ne trahit ni ne modifie le Magistère traditionnel de l'église. Une chose est d'exprimer de la chaleur et de l'affection à une personne homosexuelle, une autre est de justifier moralement l'exercice de l'homosexualité. Je peux dire à une personne qu'elle a une déficience, mais cela ne justifie pas que je renonce à l'estimer et à l'aider. Je crois que c'est la position du pape ".

    Et à l'intervieweur qui lui a demandé si « déficience » visait l'homosexualité d'un point de vue moral, il a répondu :

    "Oui. Beaucoup s'en plaignent et ne le tolèrent pas, mais, en toute déférence, je dis que l'homosexualité est une manière déficiente de manifester la sexualité, parce que celle-ci a une structure et une finalité, qui est celle de la procréation. Une homosexualité qui ne peut pas atteindre cette fin s'égare. Ceci n'est aucunement une insulte. Dans notre corps, nous avons beaucoup de lacunes. J'ai de l'hypertension. Dois-je me fâcher parce qu'on me le dit ? C'est une lacune que j'essaie de corriger comme je peux. Signaler une déficience à un homosexuel n'est pas une offense, c'est une aide, parce que beaucoup de cas d'homosexualité peuvent être récupérés et normalisés avec un traitement approprié. Ce n'est pas une offense, c'est de l'estime. Quand une personne a un défaut, le véritable ami est celui qui le lui dit ".

    Voici le nouveau cours « révolutionnaire » du pape François. Il est aussi fait de la nomination au cardinalat de celui qu'il reconnaît comme son « maître ».

  • Le pape Pie XII, la Shoah et les archives du Saint-Siège

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    Pie XII et la Shoah : Le Pape François serait prêt à une ouverture des Archives


    (Radio Vatican) Le Pape François serait prêt à ouvrir les Archives du Saint-Siège, afin de faire toute la lumière sur le rôle de Pie XII et de l’Eglise durant l’Holocauste. C’est ce qu’a révélé le rabbin argentin Abraham Skorka, ami de longue date du Pape François, dans un entretien au Sunday Times.

    « La question est très délicate, et nous devons continuer à l’analyser ». Le Souverain pontife voudrait donc ouvrir les Archives, avec pour objectif de lever le moindre doute sur Pie XII, avant de poursuivre le processus de canonisation d’un Pape, dont le rôle dans la Shoah reste, pour beaucoup, controversé.

    Le rôle de Pie XII durant la Shoah

    Les contempteurs du Pape Pie XII accusent par ailleurs le Saint-Siège de ne pas avoir fait assez pour contrer le plan d’extermination des Juifs, mis en œuvre par l’Allemagne nazie. Plusieurs historiens pointent du doigt le Pape Pacelli pour son silence devant la « Solution Finale », et en particulier devant la déportation des Juifs de Rome en 1943. Mais il est également nombre d’historiens qui le défendent, rappelant par exemple comment les églises et les couvents, sur indication du Vatican, sauvèrent des milliers de Juifs des camps de la mort du III° Reich.

    Le Saint-Siège a subi de nombreuses pressions -notamment de la part de l’Etat d’Israël- pour qu’il ouvre enfin ses Archives. Et selon certains experts, il est possible que pareille requête soit à nouveau exprimée au Pape François, lors de son voyage en Terre Sainte, en mai prochain, voyage au cours duquel est prévue une étape au Yad Vashem, musée de l’Holocauste à Jérusalem.

    Désir de vérité du Pape François

    Officiellement, cela fait des années que le Vatican travaille à rendre disponible les documents sur Pie XII, comme l’avait déjà annoncé le Préfet des Archives Secrètes du Vatican, Mgr Sergio Pagano, lequel avait alors parlé d’une possible ouverture dans les 5 ans.

    Dimanche, le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le père Federico Lombardi a toutefois tempéré les paroles du Rabbin Skorka : « il me semble qu’il n’y ait là aucune nouveauté. Le Saint-Siège a évoqué déjà plusieurs fois l’ouverture des Archives. Celle-ci est prévue depuis des années, mais requiert des délais techniques pour le travail d’organisation des documents, avant d’en permettre la consultation. Les archives, en définitive, devraient être ouvertes une fois cette organisation achevée, lorsqu’elles seront effectivement consultables ».

    Selon le rabbin Skorka, le Pape François voudrait parvenir à la publication des documents, avant de poursuivre le processus de canonisation de Pie XII. Le cardinal Bergoglio avait d’ailleurs déjà affirmé avec force son désir de vérité sur cette question. C’était en 2010, dans l’ouvrage Le Ciel et la Terre, écrit à quatre mains avec le Rabbin Skorka. Il y affirmait notamment que l’Eglise ne devait pas avoir peur de la Vérité, et que celle-ci devait être son ultime but. 

  • Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin

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    9782740318003.jpgL'impératrice sainte Hélène : à la croisée de l'Orient et de l'Occident : histoire, traditions, légendes

    Hélène Yvert-Jalu

    Téqui, Paris, collection Les saints du monde, (décembre 2013)

    Présentation sur le site de La Procure :

    Résumé

    Portrait d’Hélène, mère de l'empereur romain Constantin le Grand, convertie au christianisme. L'auteure replace sa vie dans le contexte social, politique et culturel de son époque et éclaire sa contribution à l'Eglise notamment en servant de lien entre catholiques et orthodoxes, entre Orient et Occident. Les coutumes populaires liées à sainte Hélène et son iconographie sont également examinées.

    Quatrième de couverture

    L'illustre empereur Constantin ne serait sans doute pas le premier empereur chrétien sans sa mère, l'impératrice Hélène, et cette dernière n'aurait sans doute pas «découvert» la Sainte Croix sans l'aide matérielle de son fils. Tous les deux étaient intimement liés par leur amour réciproque et leur rôle politique. Ainsi ne peut-on pas évoquer l'un sans évoquer l'autre...

    L'auteur, Docteur ès Lettres, a voulu rendre justice à cette grande dame trop méconnue au destin fabuleux et d'une origine très modeste. Pour ce faire, Hélène Yvert-Jalu a fait appel à une multitude de sources, aussi bien historiques que tirées de la tradition de l'Église orientale ou de légendes et coutumes diverses, ou encore de la numismatique et de l'art.

    L'auteur montre tout ce que l'Église doit à sainte Hélène et apporte une contribution notable à la connaissance de l'Antiquité tardive dans la seconde moitié du IIIe siècle et au début du IVe siècle. L'Impératrice fut un lien fort entre catholiques et orthodoxes, entre l'Orient et l'Occident, et contribua ainsi à l'unité de l'Église universelle.

  • Les enjeux du prochain rectorat de l’UCL

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    Quelles « dimensions » culturelles, économiques, éducatives, philosophiques pour l’ UCL de demain ? Le tissu social d’une université est une réalité complexe, faite de partenariats et d’échanges, de reconnaissance et d’utilités, qu’il faut créer ou renforcer et nourrir.

    Les cinq candidats au prochain rectorat de l’UCL sont aujourd’hui connus et, dans les semaines qui viennent, ils auront l’occasion de présenter leur vision de l’université et le programme qu’ils entendent réaliser. Le mandat de recteur de l’UCL, actuellement exercé par Bruno Delvaux, se terminera le 31 août prochain. Son successeur sera choisi par le personnel et les étudiants, et la liste des candidats a été publiée officiellement mercredi dernier. Sous réserve de recours, cinq personnes dont l’ancien recteur Bernard Coulie, qui exerçait cette fonction avant Bruno Delvaux, sont candidats pour le poste. Les quatre autres sont Vincent Blondel (doyen de l’école polytechnique de Louvain : il souhaite «  une internationalisation accrue et des campus multilingues axés sur le développement durable » ), Michel Devillers (vice-recteur de secteur : il entend concilier excellence et pragmatisme »), Benoit Macq (prorecteur "service à la société et à l’international » : il veut « trouver un chemin au milieu des paradoxes du monde contemporain et agir dans le respect des valeurs" portées par l’alma mater louvaniste) ,Vincent Yzerbyt (prorecteur à la recherche : il désire « sortir l’UCL de l’univers étriqué qu’on a parfois voulu lui imposer »)

    L’élection est prévue en deux tours : le premier aura lieu du 24 au 26 février, et le second du 19 au 21 mars. L’annonce du résultat du vote sera faite le 22 mars. Durant cette procédure, 5.600 membres du personnel de l’Université et 29.000 étudiants auront la possibilité de voter. Le nouveau recteur prendra officiellement ses fonctions le 1er septembre 2014.

    Voici l’opinion (prudente) de Michel Molitor sur les enjeux de cette élection, parue dans « La Libre » du 17 janvier :

    « L’UCL sort d’années difficiles. Elle a connu une restructuration importante, décidée dans un contexte tendu sous le rectorat précédent de Bernard Coulie et mise en œuvre ces cinq dernières années. Faute de recul suffisant, il est trop tôt pour évaluer les acquis dès cette réforme. Beaucoup espèrent que cet investissement appartient désormais au passé et que l’université prendra le temps nécessaire pour stabiliser la nouvelle organisation avant de proposer les révisions qui pourraient s’imposer. L’organisation interne de l’UCL ne devrait donc pas constituer un enjeu particulier du prochain rectorat.

    L’UCL sort également d’une autre expérience qui l’a sensiblement marquée : l’échec fin 2010 de la création d’une nouvelle institution - l’UCLouvain - par l’intégration des quatre institutions composant l’Académie Louvain, issue de la réforme de Bologne en 2004 en une entité nouvelle. Ce n’est pas le lieu d’épiloguer ici sur l’échec de ce projet; il faut considérer qu’il ne constitue pas non plus un enjeu du prochain rectorat. Ces péripéties n’ont pas interrompu le projet de restructuration du paysage de l’enseignement supérieur entrepris par le Ministre Marcourt et abouti en 2013. En ces matières, les décisions sont prises; il s’agit maintenant d’opérationnaliser ce programme exigeant qui absorbera beaucoup d’énergies, mais qui ne constitue pas un enjeu politique lors d’une élection rectorale.

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  • La vraie mesure de la foi

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    (…) Combien de vents de la doctrine avons-nous connus au cours des dernières décennies, combien de courants idéologiques, combien de modes de la pensée... La petite barque de la pensée de nombreux chrétiens a été souvent ballottée par ces vagues - jetée  d'un  extrême  à  l'autre: du marxisme au libéralisme, jusqu'au libertinisme; du collectivisme à l'individualisme radical; de l'athéisme à un vague mysticisme religieux; de l'agnosticisme au syncrétisme et ainsi de suite. Chaque jour naissent de nouvelles sectes et se réalise ce que dit saint Paul à propos de l'imposture des hommes, de l'astuce qui tend à les induire en erreur (cf. Ep 4, 14). Posséder une foi claire, selon le Credo de l'Eglise, est souvent défini comme du fondamentalisme. Tandis que le relativisme, c'est-à-dire se laisser entraîner "à tout vent de la doctrine", apparaît comme l'unique attitude à la hauteur de l'époque actuelle. L'on est en train de mettre sur pied une dictature du relativisme qui ne reconnaît rien comme définitif et qui donne comme mesure ultime uniquement son propre ego et ses désirs.

    Nous possédons, en revanche, une autre mesure: le Fils de Dieu, l'homme véritable. C'est lui la mesure du véritable humanisme. Une foi "adulte" ne suit pas les courants de la mode et des dernières nouveautés; une foi adulte et mûre est une foi profondément enracinée dans l'amitié avec le Christ. C'est cette amitié qui nous ouvre à tout ce qui est bon et qui nous donne le critère permettant de discerner entre le vrai et le faux, entre imposture et vérité. Cette foi adulte doit mûrir en nous, c'est vers cette foi que nous devons guider le troupeau du Christ. Et c'est cette foi, - cette foi seule - qui crée l'unité et qui se réalise dans la charité. Saint Paul nous offre à ce propos - en contraste avec les tribulations incessantes de ceux qui sont comme des enfants ballotés par les flots - une belle parole: faire la vérité dans la charité, comme formule fondamentale de l'existence chrétienne. Dans le Christ, vérité et charité se retrouvent. Dans la mesure où nous nous rapprochons du Christ, la vérité et la charité se confondent aussi dans notre vie. La charité sans vérité serait aveugle; la vérité sans charité serait comme la "cymbale qui retentit" (1 Co 13, 1).

    Extrait de la  MISSA PRO ELIGENDO ROMANO PONTIFICE HOMÉLIE DU CARDINAL JOSEPH RATZINGER, DOYEN DU COLLÈGE CARDINALICE (2005)

    JPSC

  • Vient de paraître : Vérité et Espérance/Pâque Nouvelle, 4e trimestre 2013

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    SOMMAIRE

    Editorial : Une Parole dans la nuit 

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    Liturgie : embrouilles sur la traduction du « Notre Père »

    « Evangelii gaudium » : le pape François persiste et signe

    Europe : le Parlement rejette le « rapport Estrela »

    Belgique : la culture de mort se porte bien

    Des bourgeons sous la neige ? 

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    Projet d’amour fou : le tout-puissant se fait tout-petit

    Esotérisme et mystère chrétien

    L’Eglise et les personnes divorcées remariées

     Secrétaires de Rédaction : Jean-Paul Schyns et Ghislain Lahaye

    Editeur responsable: SURSUM CORDA a.s.b.l. ,

    Vinâve d’île, 20 bte 64 à B- 4000 LIEGE.

    La revue est disponible gratuitement sur simple demande :

    Tél. 04.344.10.89  e-mail : sursumcorda@skynet.be 

    Les dons de soutien sont reçus au compte IBAN:  BE58 0016 3718 3679   BIC: GEBABEBB de Vérité et Espérance 3000, B-4000 Liège

     JPSC

  • Le pape à la RAI : évitez la désinformation, la diffamation et la calomnie

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    Le pape François à la Rai: « Qu'elle soit un service rendu à la vérité, à la bonté et à la beauté »

    Le pape François s'est entretenu avec les responsables et les employés de la Rai en visite au Vatican à l'occasion du 60 anniversaire de l'institution. Et il a rappelé à tous la valeur du service public et l'importance d'une information correcte.

    Le pape François ne laisse jamais passer l'occasion d'adresser un discours; rencontrant samedi, le 18 janvier, environ 8000 salariés de la Rai, gestionnaires, employés et travailleurs, il a rappelé au monde de l'information et du divertissement télévisuel leurs devoirs et leur mission.

    «La Rai doit être au service de la vérité, de la bonté et de la beauté », a dit le Saint-Père, qui a également recommandé d'« éviter ces choses qui font tant de mal : la désinformation, la diffamation, la calomnie ». Et d'ajouter : La « mission », surtout de la Rai, est de « maintenir un niveau d'éthique élevé. La qualité éthique de la communication est, en fin de compte, le fruit de consciences attentives et non superficielles, toujours respectueuses des personnes, aussi bien de celles qui font l'objet de l'information, que des destinataires du message ».

    S'adressant aux employés de la Rai, il leur a dit: "votre profession, outre qu'informative, est aussi formative; c'est un service public, c'est-à-dire un service rendu au bien commun. Tout les professionnels qui font partie de la Rai, gestionnaires, journalistes, artistes, employés, techniciens et travailleurs savent qu'ils appartiennent à une entreprise qui produit de la culture et de l'éducation, qui offre de l'information et du divertissement, atteignant, dans chaque instant de la journée, une grande partie des Italiens ".

  • France : un collectif de catholiques s'adresse au pape

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    Un collectif de catholiques de France s'adresse au pape; plus de 70.000 personnes ont déjà signé cette lettre. Ils disent souhaiter "qu'à l'occasion de la visite de François Hollande au Pape François le 24 janvier prochain, celui-ci puisse officiellement lui faire état du profond malaise et de l'inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France face à la promotion par son gouvernement d'atteintes majeures aux droits fondamentaux de la personne humaine (Loi Taubira, PMA-GPA, recherches sur l'embryon humain, euthanasie, Gender, etc.) et face aux attaques dont ils sont l'objet quotidiennement (campagne médiatique de dénigrement, profanations d'églises, etc.)" :

    Très Saint Père,

    Vous avez accordé audience au Président de la République Française que vous recevrez au Vatican le 24 janvier prochain.

    C’est avec confiance et espérance que nous nous tournons vers votre Sainteté pour lui demander de bien vouloir se faire, auprès de Monsieur François Hollande, l’interprète du profond malaise et de l’inquiétude grandissante de nombreux catholiques de France.

    Malaise, car les catholiques de France qui se sont levés en masse l’an dernier pour crier leur opposition à la loi dite du «  mariage pour tous », loi injuste qui prive délibérément l’enfant de son droit élémentaire à avoir un père et une mère, et qui ouvre la voie à la marchandisation du corps humain, n’ont pas été écoutés par Monsieur François Hollande. Ces manifestations, bien que non violentes, ont été réprimées dans des conditions indignes dénoncées d’ailleurs par le Conseil de l’Europe dans sa résolution 1947.

    Malaise car, depuis un an, les catholiques de France sont l’objet d’une campagne médiatique de dénigrement d’une rare violence.

    Les profanations d’églises se sont multipliées récemment à l’initiative d’un groupe féministe radical, les Femen. Ces profanations n’ont quasiment trouvé aucun écho dans les médias ; aucun membre du gouvernement ou responsable politique de la majorité gouvernementale n’a jugé utile de condamner ces profanations qui nous blessent ni même de nous exprimer son soutien. Les suites judiciaires ont toutes été étouffées. Beaucoup de catholiques de France ne peuvent s’empêcher de faire le rapprochement avec la sévérité unanime et justifiée des réactions lorsque ce sont d’autres communautés religieuses qui sont attaquées en France.

    Malaise enfin, car les moqueries et les attaques de la part des plus hautes instances pleuvent. Sur une grande radio nationale, il y a quelques mois, le Ministre du Travail tournait en ridicule la Sainte Eucharistie en déclarant « Nous ne sommes pas dans les invocations. On n’est pas à la messe à faire des prières. Nous on est dans l’action. » Sur les réseaux sociaux, l’attaché parlementaire d’un sénateur socialiste, rapporteur du projet de loi ouvrant le mariage aux homosexuels , en appelait à tirer sur la foule des manifestants opposés à la loi Taubira et recevait le soutien inconditionnel de ce sénateur. Les exemples, hélas, pourraient être multipliés à loisir. Les catholiques de France sont las d’être un groupe religieux de qui l’on puisse se moquer en toute impunité.

    Inquiétude, car ces attaques contre les catholiques vont de pair avec la promotion par le gouvernement de régressions majeures de droits fondamentaux de la personne humaine, sous les coups de boutoirs de la culture de mort.

    En juillet dernier, l’Assemblée Nationale a assoupli les conditions de recherche sur les embryons humains. Les catholiques de France réaffirment leur rejet d’une conception de l’enfant dans laquelle ce dernier n’a pas de droits en propre, hors du projet de ses parents sur lui.

    Récemment, le délit d’entrave à l’avortement a été étendu à la simple expression d’une parole critique de l’avortement et de ses conséquences auprès d’une femme venant chercher conseil. Les catholiques de France seront ainsi empêchés pour l’avenir d’exprimer leur opposition aux politiques de promotion de l’avortement, au mépris de la liberté d’expression qui était jusqu’à présent le fondement de notre démocratie.

    Le gouvernement pose des jalons pour faire voter une loi autorisant l’euthanasie ; à cette fin plusieurs membres du Comité National Consultatif d’Ethique ont été changés par Monsieur François Hollande et plus aucun représentant des autorités religieuses n’y siège.

    Enfin, le Ministre de l’Education Nationale qui est le promoteur actif de la théorie du Gender à l’école a affirmé clairement sa volonté d’« arracher l’élève à tous les déterminismes », en ce compris les déterminismes familiaux. C’est ainsi le droit des parents à élever leur enfant conformément à leurs convictions qui est menacé.

    Très Saint Père vous saurez, bien évidemment, trouver mieux que nous, les mots pour exprimer notre malaise sur l’ensemble des sujets évoqués ci-dessus, mais nous vous prions instamment avec confiance et gratitude, de bien vouloir faire officiellement état à Monsieur François Hollande de la terrible inquiétude de nombreux catholiques de France, lors de sa visite auprès de votre Sainteté le 24 janvier prochain.

    Nous avons l’honneur d’être, avec le plus profond respect de Votre Sainteté, les très humbles et dévoués serviteurs.

    Un collectif de catholiques de France

     

    Sur le Point.fr, l'une des rédactrices du texte répond aux questions du journaliste :

    "On en a marre de la petite catophobie ordinaire !"

    Une lettre ouverte au pape François dénonce le mépris dont sont victimes les catholiques en France. Rencontre avec l'une des rédactrices de ce texte.

    Propos recueillis par MATTHIEU NOLI

    Lancée quelques heures avant la conférence de presse de François Hollande, une pétition adressée au pape François a recueilli plus de 65 000 signatures en quatre jours. Elle dénonce la situation de "malaise" dans laquelle se trouveraient "les catholiques de France qui se sont levés en masse l'an dernier pour crier leur opposition à la loi dite du mariage pour tous [...] [et qui] n'ont pas été écoutés par Monsieur François Hollande". Elle pointe "une campagne médiatique de dénigrement d'une rare violence" contre eux : "Les catholiques de France sont las d'être un groupe religieux de qui l'on puisse se moquer en toute impunité." Le Point.fr a rencontré Julie Graziani, l'une des trois rédactrices de ce texte. 

    Le Point.fr : Peut-on adresser une pétition au pape ?

    Julie Graziani : Nous n'avons jamais conçu ce texte comme une pétition, mais comme une supplique ou une lettre ouverte. Il se trouve que le site l'a affichée comme une pétition, mais ce n'était pas notre intention. Quoi qu'il en soit, et même si nous ne sommes pas spécialistes en droit canon, les canons 212 et 1417 précisent que l'on peut très bien s'adresser au pape directement, comme à n'importe quel évêque, tout comme le pape s'adresse directement aux fidèles. Et c'est d'ailleurs ce que fait le pape François très régulièrement et très simplement.

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  • Abus sexuels : le Vatican ne fait pas obstacle à la justice

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    Le Vatican ne fait pas obstacle à la justice dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs

    Radio Vatican

    Entretien - Le Vatican a affirmé jeudi ne pas avoir fait obstacle aux enquêtes judiciaires dans les affaires d'abus sexuels sur mineurs, lors d'une audition par le Comité pour les droits de l'enfant de l'ONU, à Genève. Mgr Silvano Tomasi et Mgr Charles Scicluna, ancien procureur jusqu'à l'an dernier au Vatican sur ces dossiers, ont répondu aux questions des experts.

    L'observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'ONU, Mgr Tomasi, a commenté l'accusation centrale portée contre le Saint-Siège par les associations d'anciennes victimes : celle d' « avoir fait obstacle au cours de la justice » contre les prêtres coupables. « Elle me semble être un peu privée de fondement (...) Le Saint-Siège soutient le droit et le devoir de chaque pays à juger les crimes contre les mineurs. La critique assurant qu'il cherche à interférer, à faire obstacle, ne tient pas. Au contraire, on veut qu'il y ait transparence et que la justice suive son cours », a affirmé le prélat.

    Egalement sur Radio Vatican, le père Federico Lombardi, le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, a expliqué les limites des compétences du Saint-Siège en vertu de la Convention entrée en vigueur en 1990. Si le Saint-Siège est bien partie à la convention, « l'Église catholique, en tant que communauté de fidèles catholiques dispersés dans le monde, n'en est en aucune façon partie, et ses membres sont soumis aux législations des Etats dans lesquels ils vivent et opèrent ».

    « Il n'est pas rare, a remarqué le porte-parole du Vatican, que les demandes, quand elles se réfèrent à la problématique des violences sexuelles, semblent présupposer que les évêques et supérieurs religieux agissent comme représentants ou comme délégués du Pape, ce qui est privé de tout fondement ». « Les violences sexuelles en Irlande ou celles commises au sein du mouvement des Légionnaires du Christ ont été des cas pour lesquels les pays où elles se sont produites sont compétents juridiquement », a-t-il ajouté à titre d'exemple.

    Selon le père Lombardi, « le droit canon propre à l'Église catholique est bien distinct des lois civiles des Etats ». « Le Saint-Siège n'est donc pas tenu, en vertu de la convention, à répondre aux demandes d'informations relatives à des enquêtes effectuées sur la base du droit canon ».

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