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Eglise - Page 1250

  • Un évêque roumain mort dans le goulag roumain bientôt canonisé

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    Un évêque catholique roumain bientôt béatifié (Radio Vatican)

    Mgr Anton Durcovici (1888-1951), évêque catholique roumain qui mourut au goulag, sera bientôt proclamé bienheureux. Lors d’une audience accordée ce jeudi au cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation des causes des saints, le pape François a autorisé la publication de plusieurs décrets, dont celui concernant l’évêque roumain tué sous le régime communiste.

    Anton Durcovici est né le 17 mai 1888 en Autriche. Jeune orphelin de père, il part s’installer avec sa mère et son frère en Roumanie à l’âge de 7 ans. Après le petit séminaire et des études à Rome où il est ordonné prêtre en septembre 1910, il rentre en Roumanie l’année suivante. Il y sera notamment, pendant 21 ans, recteur du séminaire de Bucarest.

    Mort au bagne

    A 59 ans, le 30 octobre 1947, il est nommé par Pie XII (1939-1958) à la tête du diocèse de Iasi, en Moldavie, où il avait passé une partie de son enfance. Son opposition au régime communiste en place depuis 2 ans va conduire à son arrestation, en juin 1949. Après 2 années passées en prison, il est transféré en septembre 1951 au bagne de Sighet, où périrent des dizaines de milliers de Roumains, dont de nombreux religieux. C’est là que l’évêque meurt le 10 décembre de la même année. Son procès en béatification a été ouvert en janvier 1997, peu après la chute du communisme.

    Lors de l’audience accordée au cardinal Amato, le pape a également autorisé la publication des décrets concernant les “vertus héroïques“ de trois religieuses : L’Irlandaise Honora ‘Nano’ Nagle (1718-1784), l’Américaine Celestine Bottego (1895-1980), et l’Italienne Olga Gugelmo (1910-1943).

  • Le plus grand massacre de chrétiens en Syrie a eu lieu à Sadad

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    ASIE/SYRIE - Selon le métropolite syro-orthodoxe d’Homs et Hama, « à Sadad a eu lieu le plus grand massacre de chrétiens en Syrie »

    Sadad (Agence Fides) – « Ce qui a eu lieu à Sadad constitue le plus grave et le plus important massacre de chrétiens ayant eu lieu en Syrie depuis deux ans et demi ». Tels sont les termes péremptoires dans lesquels l’Archevêque Selwanos Boutros Alnemeh, métropolite syro-orthodoxe d’Homs et Hama, illustre à Fides le bilan tragique concernant la petite ville chrétienne de Sadad, envahie par les milices islamistes voici une semaine puis reprise par l’armée syrienne. « Les civils innocents, martyrisés sans aucun motif, sont au nombre de 45 et parmi eux se trouvent plusieurs femmes et enfants, nombre desquels ont été jetés dans des fosses communes. D’autres civils ont été menacés et terrorisés. Les blessés sont au nombre de 30 alors que les personnes portées disparues sont encore au nombre de 10. Pendant une semaine, 1.500 familles ont été tenues en otage et utilisées comme boucliers humains. Parmi eux se trouvaient des enfants, des personnes âgées, des jeunes, hommes et femmes. Certains d’entre eux se sont enfuis à pieds, parcourant les 8 Km qui séparent Sadad d’Al-Hafer pour y trouver refuge. Environ 2.500 familles se sont enfuies de Sadad suite à l’irruption des groupes armés, portant avec elles seulement les vêtements qu’elles portaient. Aujourd’hui, il s’agit d’évacués qui sont dispersés entre Damas, Homs, Fayrouza, Zaydal, Maskane, et Al-Fhayle ».

    L’archevêque continue, en manifestant toute son amertume : « En ville, l’énergie électrique, l’eau et le téléphone font complètement défaut. Toutes les maisons de Sadad ont été cambriolées et les propriétés saccagées. Les églises sont endommagées et profanées, privées de livres antiques et de mobilier précieux, recouvertes de graffitis hostiles au Christianisme. Les écoles, les édifices gouvernementaux et communaux ont été détruits tout comme le bureau de poste, l’hôpital et la clinique. Les enfants de Sadad se sont vus voler leur avenir. De nombreuses maisons ne pourront pas même être reconstruites ».

    « Ce qui est arrivé à Sadad – affirme-t-il – constitue le plus grand massacre de chrétiens en Syrie et le deuxième dans tout le Moyen-Orient après celui perpétré dans l’église Notre-Dame du Salut en Irak en 2010 ».

    L’archevêque Selwanos Boutros Alnemeh conclut : « Nous avons appelé au secours le monde mais personne ne nous a écoutés. Où est la conscience chrétienne ? Où est la conscience humaine ? Où sont mes frères ? Je pense à toutes les personnes souffrantes, qui se trouvent aujourd’hui dans le deuil et dans la gêne : j’ai la gorge nouée et mon cœur saigne pour ce qui est arrivé dans mon archidiocèse. Quel sera notre avenir ? Nous demandons à tous de prier pour nous ».

    Sadad est une petite ville de 15.000 habitants, en majorité chrétiens syro-orthodoxe, située à 160 Km au nord de Damas. Elle compte 14 églises et un monastère comprenant quatre prêtres. La ville était restée jusqu’à présent en dehors du conflit. (PA) (Agence Fides 31/10/2013)

  • Les intentions de prière du pape pour novembre 2013

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour novembre est :

    "Pour que les prêtres en difficulté soient réconfortés face à leurs doutes et renforcés dans leur fidélité".

    Son intention missionnaire est :

    "Pour que les Eglises de l'Amérique latine suscitent des missionnaires pour d'autres Eglises, comme fruit de la Mission continentale".

  • Le Vatican sera-t-il chassé de l'ONU ?

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    Nous relayons très volontiers ce message, et cet appel, d'Austin Ruse :

    Vont-ils chasser le Vatican de l'ONU

    Chers amis du Friday Fax,

    Ce titre vous a peut-être choqué. Pourtant, c'est exactement ce à quoi des militants radicaux, anti catholiques et pro IVG essaient d’aboutir.

    Prenez un petit instant pour regarder cette vidéo: http://vimeo.com/74665308

    Cette vidéo toxique est le prélude à une campagne mondiale menée par l’organisation «Catholics » for Choice (catholiques pour le droit de choisir), le Centre des droits reproductifs, et le Planning familial. Leur but : priver le Vatican de son siège à l’Onu.

    Pourquoi veulent-ils chasser le Vatican de l’Onu? C’est parce que le Vatican est le meilleur représentant des droits de l’enfant-à-naître et de la famille naturelle à l’Onu. Sans le Vatican, il est fort possible que le droit international à l’avortement aurait déjà été reconnu, et que la famille aurait été bannie.

    Parfois, le Vatican est seul à résister. Vous devriez les voir, ces prêtres courageux qui, seuls, tiennent le coup contre les déchaînements des puissants.

    C-FAM a été fondée il y a 16 ans, lorsque le Nonce apostolique a informé le Pape que sa présence permanente auprès de l’Onu aurait dorénavant besoin de l’aide de laïcs à travers les associations pro vie.

    Un petit nombre de volontaires ont répondu à cet appel, et a donné vie à C-FAM. Leur mission consiste précisément à défendre de la vie de l’enfant-à-naître, la famille et l’Eglise contre les radicaux qui s’opposent à eux à l’Onu.

    De qui parlons-nous ?

    Catholics for Choice, est une organisation dont la seule vocation consiste à affaiblir les messages de l’Eglise, et à pousser en faveur de l’avortement. Ils travaillent en collaboration avec le Centre pour les droits reproductifs, une organisation de juristes dont la culture néfaste prend d’assaut le monde entier.

    Nous nous devons de les combattre inlassablement. Et c’est pour cette raison que nous nous tournons vers vous. Nous avons besoin de votre aide.

    La mission de C-FAM et du Friday Fax n’est rendue possible que grâce aux dons de personnes privées. Nous ne dépendons pas de fondations puissantes ou à des dons des grosses fortunes. C’est pourquoi nous vous recontactons régulièrement pour vous mobiliser votre soutien.

    Cette semaine, nous débutons notre collecte de fonds la plus importante de l’année. Nous avons besoin de rassembler une somme d’argent importante, qui nous permettra de combler notre déficit budgétaire avant la fin de l’année. Nos ressources frugales ne nous permettent pas de financer tout le travail à accomplir auprès de l’Onu et dans le monde entier.

    Nous avons besoin de vous pour mener ce combat difficile, pour défendre l’Eglise contre les organisations soi-disant catholiques qui veulent se débarrasser du Vatican à l’Onu.

    Si vous le voulez bien, rendez-vous sur le site www.c-fam.org/donate pour faire un don. Il y a plusieurs manières de le faire. Par courrier, par carte de crédit sur un serveur sécurisé, et par PayPal.

    Pouvez-vous faire un don de 100 $ ? Cela serait fantastique ! 50 $ aideraient beaucoup aussi.

    Nous vous prions humblement de nous aider, en allant sur www.c-fam.org/donate et en faisant un don qui nous aidera à défendre l’Eglise à l’Onu. Nous en avons besoin dès maintenant.

    Continuez à prier pour la Vatican, et priez pour nous, chez C-Fam. Nous avons aussi besoin de vos prières.

    Cordialement,

    Austin Ruse 

    Président

    PS Nous devons collecter la somme de 100 000 $ avant la fin de l’année. Faites un don sur www.c-fam.org/donate

  • La communion des saints

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    (Zenit.org) - "Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !", déclare le pape François au terme de sa catéchèse sur la communion des saints, dans le cadre de l'Année de la foi, ce mercredi 30 octobre, place Saint-Pierre.

    Voici la traduction intégrale de l'italien de la catéchèse du pape François faite par zenit.

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Aujourd’hui, je voudrais parler d’une très belle réalité de notre foi, qui est la « communion des saints ». Le Catéchisme de l’Église catholique nous rappelle que cette expression englobe deux réalités : la communion aux choses saintes et la communion entre les personnes saintes (n. 948). Je m’arrête à cette seconde signification : il s’agit de l’une des vérités les plus consolantes de notre foi, parce qu’elle nous rappelle que nous ne sommes pas seuls mais qu’il existe une communion de vie entre tous ceux qui appartiennent au Christ. C’est une communion qui naît de la foi ; en effet, le terme « saints » se réfère à ceux qui croient dans le Seigneur Jésus et qui sont incorporés à lui dans l’Église par le baptême. C’est pourquoi les premiers chrétiens étaient appelés « les saints » (cf. Ac 9,13.32.41 ; Rm 8,27 ; 1 Co 6,1).

    1. L’Évangile de Jean atteste qu'avant sa Passion Jésus a prié son Père pour la communion entre ses disciples, en ces termes : « afin que tous soient un. Comme toi, Père, tu es en moi et moi en toi, qu'eux aussi soient en nous, afin que le monde croie que tu m'as envoyé » (17,21). L’Église, dans sa vérité la plus profonde, est communion avec Dieu, familiarité avec Dieu, une communion d’amour avec le Christ et avec le Père dans l’Esprit-Saint, qui se prolonge dans une communion fraternelle. Cette relation entre Jésus et le Père est la « matrice » du lien entre nous, chrétiens : si nous sommes intimement insérés dans cette « matrice », dans cette fournaise ardente d’amour, alors nous pouvons vraiment devenir un seul cœur et une seule âme entre nous, parce que l’amour de Dieu brûle nos égoïsmes, nos préjugés, nos divisions internes et externes. L’amour de Dieu brûle aussi nos péchés.

    2. S’il y a cet enracinement dans la source de l’amour, qu’est Dieu, alors se vérifie aussi le mouvement réciproque, des frères vers Dieu ; l’expérience de la communion fraternelle me conduit à la communion avec Dieu. Être unis entre nous nous conduits à être unis à Dieu, nous conduit à ce lien avec Dieu qui est notre Père. C’est le second aspect de la communion des saints que je voudrais souligner : notre foi a besoin du soutien des autres, spécialement dans les moments difficiles. Si nous sommes unis, notre foi se fortifie. Comme il est beau de nous soutenir les uns les autres dans cette merveilleuse aventure de la foi !

    Je dis cela parce que la tendance à se replier dans sa vie privée a aussi influencé le monde religieux, au point que souvent nous avons du mal à demander une aide spirituelle à ceux qui partagent avec nous l’expérience chrétienne. Qui parmi nous tous n’a pas expérimenté des moments d’insécurité, des déceptions et même des doutes sur son chemin de foi ? Nous avons tous fait cette expérience, moi aussi : cela fait partie du chemin de la foi, cela fait partie de notre vie. Tout cela ne doit pas nous surprendre, parce que nous sommes des êtres humains, marqués par des fragilités et des limites ; nous sommes tous fragiles, nous avons tous des limites.

    Pourtant, dans ces moments difficiles, il est nécessaire de se confier dans l’aide du Seigneur, par une prière filiale, et en même temps, il est important de trouver le courage et l’humilité de s’ouvrir aux autres, pour demander de l’aide, pour leur demander de nous donner un coup de main. Combien de fois avons-nous fait cela et ensuite nous avons réussi à nous sortir de notre problème et à retrouver Dieu ! Dans cette communion – communion veut dire ‘union commune’ – nous sommes une grande famille, nous tous, où tous les membres s’aident et se soutiennent entre eux.

    3. Et venons-en à un autre aspect : la communion des saints va au-delà de la vie terrestre, au-delà de la mort et dure à jamais. Cette union entre nous va au-delà et continue dans l’autre vie ; c’est une union spirituelle, qui naît du baptême et qui n’est pas détruite par la mort mais qui, grâce au Christ ressuscité, est destinée à trouver sa plénitude dans la vie éternelle. Il existe un lien profond et indissoluble entre ceux qui sont encore pèlerins dans ce monde – entre nous – et ceux qui ont franchi le seuil de la mort pour entrer dans l’éternité. Tous les baptisés ici-bas sur la terre, les âmes du purgatoire et tous les bienheureux qui sont déjà au paradis forment une même grande famille. Cette communion entre la terre et le ciel se réalise pleinement dans la prière d’intercession.

    Chers amis, nous avons cette beauté ! C’est une réalité qui nous appartient, à tous, qui fait de nous des frères, qui nous accompagne sur le chemin de la vie et nous rassemblera à nouveau là-haut, au ciel. Empruntons ce chemin dans la confiance et dans la joie. Un chrétien doit être joyeux, de la joie d’avoir tant de frères baptisés qui marchent avec lui et d’être soutenu par ces frères et sœurs qui marchent sur la même route en direction du Ciel ; et aussi avec l’aide de nos frères et sœurs qui sont au Ciel et qui prient Jésus pour nous. Avançons sur cette route dans la joie !

    Traduction de Zenit, Hélène Ginabat

  • 100 questions sur l'Eglise

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    FIC73331HAB40.jpg100 questions sur l'Eglise par Emmanuel Pisani, chez Artège (2013), 172 pages, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur

    Comment définir l’Église ? Il s’agit d’une institution complexe qui a subi beaucoup de critiques tout au long de l’histoire. C’est à la fois pour tordre le cou à beaucoup de légendes et d’idées reçues qu’un certain nombre de théologiens et prêtres, experts sur ces questions, ont été interrogés par Emmanuel Pisani. Le dominicain leur a opposé non seulement les objections récurrentes des conversations avec les non croyants mais également les a conduits à donner leur témoignage sur la beauté de l’Épouse du Christ. Tout en donnant à voir la dimension spirituelle de l’Église, cet ouvrage répond aussi aux questions les plus simples qui, souvent, nous laissent sans réponse. Il s’attache ainsi à rétablir beaucoup de vérités historiques et montre l’Église, telle que voulue par le Christ.

    Emmanuel Pisani, dominicain de Montpellier, doctorant en islamologie, est également enseignant en islamologie à l’Institut catholique de Paris. Il a pendant quatre années animé l’émission « le café théologique » sur Radio présence à Toulouse.

  • Una Voce cherche des correspondants

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    unavoce2.jpgCinquantenaire de l’association Una Voce

    Campagne de recrutement de correspondants

    Chers amis,

    Membres de l’association Una Voce, lecteurs de la revue, soutiens et sympathisants d’Una Voce, nous vous avons déjà informés que notre association va célébrer à Paris les 4 et 5 octobre 2014 le cinquantenaire de sa création.

    Nous désirons mettre à profit cette occasion mémorable pour renforcer dès maintenant et en vue du cinquantenaire le réseau des correspondants Una Voce. Cet effort est nécessaire pour augmenter le nombre des adhérents, diffuser plus largement la revue et célébrer comme il se doit cet anniversaire.

    Les différents profils de correspondants (hommes ou femmes) : 

    Reconnaissez-vous !

    Le chef de chœur : il est l’homme qui a bien voulu accepter des responsabilités souvent lourdes, qui imposent des contraintes renouvelées. Il est entouré de ses choristes. Une ou deux fois par semaine, il voit ses choristes pendant une à deux heures. Il est par nature un meneur d’hommes et de femmes. Son pouvoir d’influence est grand. Il a la possibilité d’attirer l’attention de ses choristes sur l’intérêt multiple de la revue en terme d’information et de formation de chacun.

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  • Liège-Banneux - 3 novembre : Holywins, "la kermesse des saints"

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  • Liège - Saint-Jacques, 1er dimanche du mois : Messe des Familles avec l'Emmanuel

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  • A propos de la « réforme » de la Curie papale

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    Lu sur le site de « La Vie »

    "Le cardinal Oscar Andrés Rodriguez Maradiaga, archevêque hondurien et coordinateur du groupe de huit cardinaux chargés par le pape de travailler à une réforme de la Curie, s'est prononcé en faveur de la création d'une congrégation romaine pour les laïcs, comme il en existe pour les évêques, le clergé ou les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique (les religieux, donc). Cette information est rapportée par le vaticaniste Andrea Tornielli sur le site Vatican Insider de la Stampa.

    Dans l'organisation actuelle de la Curie, les dicastères (institutions comparables à des ministères) peuvent être permanents, comme c'est le cas des congrégations, ou « destinés à répondre aux besoins de chaque époque ». Dans ce second cas, on parle de conseils pontificaux. Or, jusqu'ici, il n'existe pas d'institution permanente chargée de s'occuper des questions propres aux laïcs dans l'Eglise catholique : ceux-ci doivent se contenter d'un conseil pontifical, au même titre que la culture, les« communications sociales » ou encore le dialogue interreligieux.

    Cette situation pourrait donc évoluer dans le cadre de la grande réforme structurelle voulue par le pape François. Selon le cardinal Maradiaga, qui a fait cette confidence lors d'un déplacement dans la ville espagnole de Logroño, « les organes du Vatican seront réorganisés », afin de corriger cette incohérence qui fait qu'« il existe aujourd'hui une congrégation pour les évêques, une autre pour les prêtres et encore une pour les religieux, mais pas pour les laïcs, malgré le fait qu'ils représentent la majorité dans l'Eglise ».

    « Il existe une ligne commune en faveur de la création d'un dicastère propre », a-t-il ajouté, selon le journal espagnol El Nacional, rappelant que le pape souhaitait aboutir à « quelque chose de complètement nouveau » avec une réforme « en profondeur », qui ne se limiterait donc pas simplement à des« changements cosmétiques ».

    Si le cardinal Maradiaga ne s'est pas exprimé concrètementsur cette possible réorganisation, il a toutefois concédé que« certains dicastères ou ministères au sein du Vatican vont être modernisés et d'autres repris en main ». La nouvelle congrégation romaine pourrait ainsi résulter de la fusion de plusieurs conseils pontificaux : le conseil pontifical pour les laïcs, évidemment, mais aussi certainement celui pour la famille et « d'autres thèmes liés », ce qui pourrait par exemple signifier que le conseil pour la pastorale des services de santé serait également concerné.

    La création d'une telle congrégation serait bien entendu perçue comme un signal positif en faveur de la revalorisation de la place des fidèles laïcs au coeur de l'institution catholique. Mais tout en rapportant l'information dans le Vatican Insider, Andrea Tornielli souligne le paradoxe qu'il y aurait à passer par une forme de« cléricalisation » pour revaloriser les laïcs, alors même que le pape François ne cesse de dénoncer les ravages du cléricalisme."

    Réf. Bientôt un organisme permanent pour les laïcs au Vatican ?

    Le « G8 » du pape François va-t-il redécouvrir le fil à couper le beurre ?

    Il existe déjà, en effet, un Conseil pontifical pour les laïcs, organisme de la curie romaine, créé par le Motu Proprio de Paul VI "Catholicam Christi Ecclesiam", le 6 janvier 1967. En décembre 1976, le même pape a réformé une première fois et confirmé cette instance par le Motu Proprio «  Apostolatus peragendi ». Sa mission actuelle a été définie par la constitution apostolique  « Pastor Bonus » de 1988, sur la refonte de laquelle travaille le « G8 » issu de l’imagination du collège cardinalice qui a élu François, et que Mgr Danneels a aussi pompeusement qualifié de « conseil de la couronne » pontificale.

    L’actuel Conseil pour l’apostolat des laïcs  est chargé de la promotion et de la coordination de cet apostolat et, en général, compétent dans les matières qui concernent la vie chrétienne des laïcs en tant que tels (art. 131 de la const. Pastor Bonus). Le cardinal polonais Stanislaw Rylko en est le président. Il est entouré d'un vice-président (Mgr Joseph Clemens), et d'un secrétaire. Le conseil compte trente deux membres, évêques, prêtres et laïcs (hommes et femmes) qui se réunissent périodiquement, auxquels s'ajoutent trente consulteurs convoqués sur des questions spécifiques. Cela ne suffit pas ?

    Observons qu’à Rome, comme souvent ailleurs dans l’Eglise, de nouveaux organes en tous genres ont proliférés dans la foulée du concile Vatican II. Lors de son trop court pontificat, Benoît XVI a tenté timidement d’opérer certaines fusions (les conseils de la culture et du dialogue interreligieux, par exemple) sans y réussir.

    Une vraie réforme ne serait-elle pas d’alléger l’organigramme plutôt que de créer encore une congrégation, un poste de coordinateur de la curie à côté du secrétaire d’Etat rebaptisé « papal », sans oublier ce « G8 » dont l’institutionnalisation annoncée ne manquera pas d’entrainer la mise en place d’un secrétariat permanent, et ainsi de suite ?…

    JPSC

  • La salle est vaste mais la porte étroite

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    Evangile du jour : Luc, chapitre 13, vv 22-30

    Dans sa marche vers Jérusalem, Jésus passait par les villes et les villages en enseignant. Quelqu'un lui demanda : « Seigneur, n'y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Jésus leur dit : « Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite, car, je vous le déclare, beaucoup chercheront à entrer et ne le pourront pas. 

    « Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, si vous, du dehors, vous vous mettez à frapper à la porte, en disant : 'Seigneur, ouvre-nous', il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes.' Alors vous vous mettrez à dire : 'Nous avons mangé et bu en ta présence, et tu as enseigné sur nos places.' Il vous répondra : 'Je ne sais pas d'où vous êtes. Éloignez-vous de moi, vous tous qui faites le mal.'

    « Il y aura des pleurs et des grincements de dents quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob et tous les prophètes dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. Alors on viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi, prendre place au festin dans le royaume de Dieu. Oui, il y a des derniers qui seront premiers, et des premiers qui seront derniers. »

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (homelies.fr - Archive 2007)

    « Seigneur, n’y aura-t-il que peu de gens à être sauvés ? » Du temps de Jésus, la question faisait l’objet d’un débat à l'intérieur même du groupe des pharisiens. Jésus ne répond pas directement à la question qui porte sur le nombre des sauvés ; par contre il précise que « beaucoup » chercheront à entrer dans le Royaume sans y parvenir. Autrement dit : au lieu de perdre votre temps à discuter de manière stérile sur le nombre des élus, hâtez-vous plutôt de vous convertir, sans quoi vous pourriez bien faire partie du nombre de ceux qui restent dehors ! Pour bien se faire comprendre, Notre-Seigneur illustre son propos par une parabole. 

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