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Eglise - Page 1249

  • Connaissez-vous l’Union des Etudiants Catholiques de Liège ?

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    À propos de l’ « Union »

    L’Union des Etudiants catholiques de Liège est l’un des plus anciens cercles inter-facultaires de l’« alma mater » liégeoise. L’association a vu le jour le 6 mars 1873.

    Cent quarante ans ont passé, et l'Union demeure : elle fonctionna sans aucune discontinuité depuis le jour de sa fondation et réunit au fil du temps des dizaines de sections s’intéressant à tous les aspects de la vie humaine. Constituée en association sans but lucratif, sa flamme, aujourd’hui plus modeste, brille encore pour les étudiants de demain, car c’est vers l’avenir que se porte désormais son regard.

    L'Asbl reconnaît et soutient actuellement trois sections: l'Ordre du « Torè » qui perpétue les traditions du folklore estudiantin liégeois ; le Cercle « Gustave Thibon » dédié au rayonnement de la pensée de cet étonnant philosophe autodidacte, poète et paysan (1903-2001) inspiré par l’œuvre de saint Thomas d’Aquin et de saint Jean de la Croix ; et plus récemment, le Groupe « Ethique Sociale », avec lequel l’Union organise désormais à l’Université des cycles annuels de lunch-débats animés par des personnalités du monde académique, politique, économique et social sur des questions actuelles de la vie en société.

    téléchargement (3).jpgProchaine rencontre : avec Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE dans le cadre d'un lunch débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » le mardi 26 novembre 2013 à 18h00 à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00, exposé à 18h15, lunch à 19h, débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 2 € pour les étudiants et 10 € pour les autres). L'inscription est obligatoire trois jours à l’avance par e-mail à info@ethiquesociale.org ou par téléphone au 04.344.10.89

     

    Le Cercle universitaire L'Union des Etudiants catholiques de Liège a une nouvelle page Facebook: 

    https://www.facebook.com/union.des.etudiants.catholiques.de.liege

     

  • Les prochaines JMJ auront lieu à Cracovie du 25 juillet au 1er août 2016

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    Les JMJ de Cracovie, du 25 juillet au 1er août 2016 (Radio Vatican)

    Les prochaines journées mondiales de la Jeunesse de Cracovie, en Pologne, se tiendront du 25 juillet au 1er aout 2016. L’annonce des dates exactes a été faite par le cardinal Stanisław Dziwisz, l’archevêque de Cracovie, comme le rapporte L’Osservatore Romano, le quotidien du Saint-Siège qui fait référence à un communiqué du « Catholic Pilgrim Office ». 

    Le lieu des JMJ, Cracovie, avait été annoncé le 28 juillet dernier par le pape François au terme de la messe conclusive des JMJ de Rio, mais aucune date n’avaient été avancées.

    Le site est accessible ici : http://www.krakow2016.com/fr/

  • Une Fraternité enseignante créée sous le patronage de l’Abbé bénédictin de Randol

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    anglus rentre 2013.JPGA l’origine, il y a la fondation en 2010 par l’abbé Régis Spinoza d’une école libre dans le département du Cher,  au lieu-dit l’ Angelus » situé à Presly,  dans le département du Cher. C'est maintenant une des écoles qui seront gérées par la Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie : la Fraternité FECJM est une association privée de fidèles fondée le 22 août 2013 sous la vigilance morale du Père Abbé de l’abbaye bénédictine de Randol.

    Le fondateur parle de ce nouveau départ en éditorial sur le site web de la Fraternité :

    « La Fraternité Enseignante des Cœurs de Jésus et de Marie a été érigée canoniquement au titre d’une association privée sous la gouvernance morale du Révérend Père Abbé de Randol le 22 Août 2013 à l’Angélus, jour de la Fête du Cœur Immaculé de Marie. L’Angélus, après concertation avec le Supérieur Général de l’Institut du Bon Pasteur, le 5 octobre 2013, devient la Maison-Mère de la Fraternité Enseignante. Ce statut canonique constitue une première étape et, si Dieu veut, est appelé à évoluer vers une structure ecclésiale plus large sans modifier le charisme propre de la Fraternité.

    Pour quelles raisons avons-nous décidé de fonder une nouvelle Fraternité alors que l’Europe connaît une véritable crise spirituelle ? Il n’est nullement question d’une nostalgie des temps passés mais plutôt d’une réponse, à notre petite échelle, à la crise d’identité que notre pays et l’Occident en général connaissent. Ce qui consterne les âmes de bon sens est la décadence spirituelle, morale et intellectuelle de nos jeunes générations. Sans vouloir brosser un tableau trop sombre, la Fraternité entend s’inscrire dans la dynamique de l’évangélisation ou plutôt de la nouvelle évangélisation à laquelle nous sommes appelés en tant que chrétiens. Il faut reconnaître qu’au milieu des turpitudes sociales, nous assistons à l’émergence de nombreuses écoles indépendantes en France. Il existe donc une force vive et la Fraternité entend contribuer à cette belle mission qu’est l’instruction des enfants et des adolescents afin que ceux-ci deviennent des témoins du Christ dans la Cité.

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  • Un questionnaire pour préparer le Synode sur la famille

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    Lu sur La Croix :

    Le Vatican envoie un questionnaire pour préparer le Synode sur la famille

    Moins d’un an avant le Synode des évêques consacré aux défis de la pastorale familiale, Rome a fait parvenir aux conférences épiscopales du monde entier un questionnaire préparatoire.

    Le Vatican a annoncé le 8 octobre dernier l’ouverture d’une assemblée extraordinaire du Synode des évêques consacrée aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation ».

    Les questions des divorcés remariés ou des « mariages irréguliers », comme ceux entre personnes de même sexe,  y sont notamment abordées.

    Diffusé de manière inhabituelle sur Internet par les évêques de Grande-Bretagne et des États-Unis, un questionnaire préparatoire de 7 pages adressé aux conférences épiscopales devrait permettre à Rome de rédiger l’Instrumentum laboris du prochain Synode des évêques consacré aux défis de la pastorale familiale, du 5 au 19 octobre 2014.

    Il ressort de ce document que le Synode des évêques entend aborder frontalement certaines questions délicates afin d’y trouver des réponses pastorales.

    Le texte évoque ainsi les problématiques apparues ces dernières années comme la pratique croissante du concubinage, l’union entre personnes de même sexe et, dans certains cas, l’adoption d’enfants par ces couples. Il est aussi question des mariages mixtes ou interreligieux, des familles monoparentales, du phénomène croissant de la gestation pour autrui (GPA), ainsi que de l’affaiblissement ou de l’abandon total de la foi et du pouvoir de guérison de la confession.

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  • Mgr Léonard bientôt cardinal ?

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    Lu sur l'Avenir.net :

    "Archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr  Léonard pourrait bien être créé cardinal en février prochain par le pape.

    Près d’un an près son élection, le pape François devrait réunir du 17 au 20 février 2014 pour la première fois les cardinaux du monde entier. Au programme, un consistoire extraordinaire suivi d’un consistoire ordinaire pour la création de nouveaux cardinaux.

    À ce moment, à travers le monde, il devrait y avoir 201 cardinaux, mais seulement 106 âgés de moins de 80 ans, l’âge maximal pour pouvoir participer à l’élection du pape. Or depuis Paul VI, le nombre de cardinaux électeurs est fixé à 120. Et il est même parfois dépassé. Il est donc grand temps d’en désigner de nouveaux.

    Ces derniers mois, près d’une dizaine de cardinaux ont dépassé l’âge de 80 ans. Et parmi eux le cardinal Danneels qui est octogénaire depuis juin dernier (il était l’un des cardinaux les plus âgés à voter en avril dernier). La Belgique ne serait donc pas représentée si l’on devait prochainement élire un nouveau pape.

    La porte semble grande ouverte pour l’archevêque André-Mutien Léonard. «Depuis la Révolution française, tous les archevêques de Bruxelles-Malines ont été créés cardinaux alors qu’ils étaient en fonction et pouvaient ainsi figurer parmi les électeurs d’un pape en cas de nécessité», a expliqué au Standaard Jürgen Mettepenningen, qui a été durant plusieurs années le porte-parole de Mgr Léonard.

    Sur les 106 cardinaux électeurs en février 2014, on devrait compter 55 Européens (dont 25 Italiens), 11 Africains et autant d’Asiatiques, 14 provenant d’Amérique latine et autant d’Amérique du Nord et un d’Océanie. Pour atteindre le nombre de 120 électeurs, le pape François disposerait dès lors de 14 «barrettes cardinalices». Logiquement, l’une d’entre elles devrait donc revenir à Mgr Léonard, qui aura 74 ans en mai prochain."

  • Un miracle en Syrie

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    Lu sur France Catholique :

    Miracle en Syrie - Silence radio en France

    par Pierre Lebègue

    En pleine guerre animée par l’intolérance religieuse, une immense statue en bronze (12 mètres, sur un socle socle d’une tentaine de mètres) vient d’être érigée sur une colline en Syrie, sur le chemin du traditionnel pélerinage de Constantinople à Jérusalem.

    Comment ? une espèce de trève a été établie entre les trois factions dominantes du secteur pour les trois jours nécessaires à la mise en place de cette magnifique statue de bronze, Jésus étendant les bras sur le pays.

    En avez-vous entendu parler en France ? Mon ouïe de petit vieux étant faible, malgré le tintamarre fortement dimensionné des médias français, j’ignorais tout de ce "miracle" (terme employé par les auteurs des articles que j’ai lus dans la presse U.S. (pas celle soumise à Barack Hussein).

    Et pourtant, ne devrions-nous pas répandre cette bonne nouvelle et nous réjouir tous, croyants, incroyants, mécréants, de cet événement susceptible de faire voler à nouveau les colombes dans le ciel Syrien ?

    Sources :

    FoxNews : http://www.foxnews.com/world/2013/1...

    CnsNews : http://cnsnews.com/news/article/mid...

  • Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

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    Lu sur le site de « La Croix » :

    Pour le dominicain Gilles Berceville, professeur de philosophie médiévale et de théologie dogmatique à l’Institut catholique de Paris, l’Église ne canonise jamais assez, à condition de respecter les délais nécessaires et de ne pas surcharger le calendrier universel.

     « C’est à partir du XIIIe  siècle que l’Église romaine a mis en place une procédure rigoureuse pour les canonisations. Jusque-là, les cultes étaient plus spontanés – pensons à saint Martin ou à saint Nicolas au IVe  siècle. La ferveur populaire se répandait à partir des tombeaux où se produisaient des miracles et les clercs (évêques, supérieurs d’ordres religieux) entérinaient la dévotion du peuple de Dieu en inscrivant tel serviteur ou servante de Dieu dans le calendrier des fêtes liturgiques. Mais au XIIIe siècle, Rome souhaite mieux contrôler et centraliser les procédures aboutissant aux canonisations. Saint Thomas Beckett, qui a donné sa vie par fidélité à l’Église de Rome, est l’un des premiers à bénéficier de cette nouvelle procédure d’enquête, suivi par saint François et saint Dominique.

    LE “SAINT” N’EST PAS CELUI QUI EST SANS DÉFAUT MAIS CELUI DONT L’AMOUR EST RADICALEMENT LIBÉRÉ

    À partir du XVIe  siècle, en réaction à la réforme protestante, et à sa contestation du culte des saints, le concile de Trente relance les canonisations, en établissant la procédure moderne distinguant saints et bienheureux, en donnant des normes pour le culte des reliques, etc. Avec Ignace de Loyola, François-Xavier, Thérèse d’Avila ou François de Sales, l’Église catholique veut donner des modèles aux fidèles dans un monde qui a changé et réaffirmer que la sanctification implique un engagement libre et effectif du croyant : le “saint” n’est pas celui qui est sans défaut, mais celui dont l’amour, radicalement libéré, n’oppose plus de résistance à l’œuvre du Christ en lui. L’Église réaffirme aussi que, s’il n’est d’autre sainteté que celle du Christ (il est “le seul saint”), l’Église et chacun de ses membres participent, par lui, avec lui et en lui, à son œuvre de réconciliation entre Dieu et les hommes.

    Enfin, je pense que si l’Église a beaucoup canonisé récemment, notamment sous Jean-Paul II, c’est pour que soit largement entendu “l’appel universel à la sainteté” proclamé par le concile Vatican II : “L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie ; dans la société terrestre elle-même, cette sainteté contribue à promouvoir plus d’humanité dans les conditions d’existence.” Bernanos a magnifiquement montré comment la sainteté était le cœur de l’Église, non pas pour prétendre que les chrétiens sont parfaits, mais pour rappeler que l’Église en sa réalité profonde vit de la charité du Christ et des saints. On promeut ainsi des causes de laïcs, voire de couples, comme les parents de Thérèse de Lisieux.

    IL NE FAUDRAIT PAS, DANS UN SOUCI PASTORAL, QUE L’ON ABOUTISSE À DES PROCÉDURES NON MAÎTRISÉES

    Au fond, s’il y avait une canonisation par jour, cela ne me gênerait pas ! Plus le martyrologe est riche, plus il aidera chacun à discerner le chemin particulier que Dieu lui trace. Ma seule réserve concerne l’inscription de trop nombreux saints au calendrier universel, à célébrer avec solennité. Le centre de la célébration liturgique n’est pas la mémoire des saints mais le mystère du Christ mort et ressuscité. Ne faudrait-il pas laisser plus de liberté aux Églises de célébrer tel ou tel saint, ce qui favoriserait leur enracinement local ? Enfin, l’autre question est celle du sérieux de la procédure lorsqu’elle intervient – comme pour Jean-Paul II ou Mère Teresa – très rapidement après un décès. A-t-on toujours le recul suffisant ? La procédure traditionnelle est équilibrée, en évaluant à la fois le comportement du candidat (l’héroïcité, c’est-à-dire le degré éminent de ses vertus), l’écho qu’il a rencontré auprès du peuple de Dieu (sa réputation) et enfin les signes de Dieu (les miracles : ceux-ci ont toujours été un critère essentiel de discernement de la volonté divine en faveur d’un culte public, pourquoi s’en dispenserait-on aujourd’hui ?). Il ne faudrait pas, dans un souci pastoral, que l’on aboutisse à des procédures non maîtrisées. »

    Recueilli par ANNE-BÉNÉDICTE HOFFNER »

    Ici : Y a-t-il trop de canonisations dans l’Eglise catholique ?

    « On ira tous au paradis » chantait Michel Polnareff. Possible. « Le Bon Dieu est si bon » renchérissait une paroissienne, à laquelle Monsieur le Curé (c’était en 1972) répondit mi-figue, mi-raisin : «  mais, il est juste aussi ». L’appel à la sainteté est universel mais trop de canonisations risquent de dévaluer le sens du concept, surtout lorsque les règles prudentielles du discernement d’un signe surnaturel de la volonté divine relative à cette élévation à la gloire des autels ne sont même plus respectées.  JPSC

  • Requiem aeternam

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    Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis. Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem. Exaudi orationem meam; ad te omnis caro veniet. Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.

    "Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine. Dieu, il convient de chanter tes louanges en Sion ; et de t'offrir des sacrifices à Jérusalem. Exauce ma prière, toute chair ira à toi. Donne-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière éternelle les illumine"

    Voir aussi : 

    http://www.hommenouveau.fr/784/culture/a-la-decouverte-du-gregorien---requiem.htm

  • Violences contre les chrétiens en Orissa (Inde) : la parole est aux témoins

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    Eglises d'Asie (EDA) donne la parole aux témoins :

    Violences antichrétiennes en Orissa : la parole aux témoins

    Une interview exclusive d’Eglises d’Asie

    Le 25 octobre dernier, lors d’un passage à Paris dans le cadre de la sortie d’un livre de témoignages sur les persécutions antichrétiennes en Orissa (1), Le P. Dibakar Parichha (*), porte-parole de l’archidiocèse catholique de Cuttack-Bubhaneswar et avocat, et le P. Mrutyunjaya Digal (**), trésorier de l’archidiocèse, ont répondu aux questions d’Eglises d’Asie.

    Eglises d’Asie : Vous avez été les témoins directs des violences de 2008 en Orissa. Quel a été le déclenchement des pogroms antichrétiens ?

    P. Dibakar Parichha : Cela faisait longtemps déjà qu’il y avait une campagne de haine contre les chrétiens de la part des hindouistes en Orissa et en particulier au Kandhamal. La grande majorité des chrétiens de la région sont des ‘tribals’ (aborigènes) ou des dalits (ex-intouchables), et les extrémistes hindous veulent pouvoir continuer à les soumettre à des pratiques inhumaines et des discriminations de toutes sortes pour pouvoir garder un pouvoir sur eux. C’est pourquoi ils accusent sans cesse les chrétiens de « conversions forcées », leur demandant de revenir à leurs anciennes croyances hindoues (ce qui pour les tribals est non seulement faux bien sûr, mais absurde parce qu’avant d’être chrétiens ils étaient animistes et non pas hindous).

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  • Rome, 2-3 novembre : une rencontre pour lutter contre le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne

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    Le Saint-Siège entend lutter contre l'esclavage moderne

    (Radio Vatican)

    L’Académie pontificale des sciences et l’Académie pontificale des sciences sociales organisent les 2 et 3 novembre un groupe de travail sur le trafic d'êtres humains et l’esclavage moderne. Cette rencontre, a été voulue par le pape François qui a personnellement écrit au chancelier de l’Académie pontificale des sciences, l’argentin, Mgr Marcelo Sánchez Sorondo l’invitant à « traiter » de ces questions.

    Organisée en partenariat avec la Fédération mondiale des associations médicales catholiques (FIAMC) l’objectif de ces deux jours de travaux, au Vatican, sera, indique Mgr Sánchez Sorondo, « de prendre conscience de faire le point sur la situation, mais aussi de trouver des lignes d’orientation pour trouver des solutions à ce problème ». Le pape François a mis l’accent sur un sujet dramatique, affirme-t-il, et « nous voulons dire que nous sommes d’accord avec les pays qui font la guerre à ces formes nouvelles d’esclavage ».

    Le Saint-Siège précise par ailleurs Mgr Sánchez Sorondo entend « établir une collaboration entre le groupe de travail, voulu par le pape François et les institutions et organisations qui luttent contre la traite des êtres humains. Cette rencontre a également pour but de mettre en lumière les nouveaux instruments à utiliser contre les nouvelles formes d’esclavage, comme un registre digital permettant de confronter le DNA des enfants disparus non identifiés avec celui de leurs proches qui ont dénoncé leur disparition

    2 millions de personnes victimes du trafic sexuel chaque année

    Le rapport 2012 de l’Office des Nations-Unies contre la drogue et le crime (UNODC) sur le trafic des êtres humains estime à 20,9 millions le nombre de victimes du travail forcé entre 2002 et 2010. En outre, quelque 2 millions de personnes – dont 60% de filles – sont victimes du trafic sexuel chaque année. Le trafic d’organes humains représente presque 1% de ce chiffre, touchant environ 20.000 personnes à qui sont prélevés des organes, de manière illégale et sous diverses formes de ruse.

  • Inde (Orissa) : acquittement de fondamentalistes hindous impliqués dans des pogroms antichrétiens

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    Coup dur pour les chrétiens en Inde (Radio Vatican)

    54 fondamentalistes hindous jugés pour leur implication dans les pogroms antichrétiens de Noël 2007 dans l’Orissa ont été acquittés mercredi pour manque de preuves. Le juge qui a fait connaître son verdict est le même magistrat qui avait condamné sans preuve au début du mois sept chrétiens à l’emprisonnement à vie pour le meurtre d’un leader hindouiste, meurtre pourtant revendiqué par les maoïstes. 

    La vague de violences – rappelle l’agence Eglises d’Asie – se déroula du 24 au 28 décembre. Des centaines de maison de chrétiens furent incendiées et des dizaines d’églises détruites. Dans le village de Barkhama, une centaine d’extrémistes hindous lancèrent une attaque d’une grande violence alors que la célébration de la nuit de Noël venait de commencer. A chaque attaque, la police, appelée sur les lieux par les victimes, se contenta d’assister aux violences sans intervenir. Depuis, d’autres Etats de l’Inde ont été le théâtre de violences antichrétiennes qui n’ont été que très partiellement portées devant les tribunaux. La plupart des témoins se sont rétractés de peur de représailles. 

    Le président de la Commission Justice et paix de l’épiscopat catholique a exprimé son amertume et son indignation : l’acquittement des 54 hindouistes prouve une fois de plus – a-t-il dit - que « la justice n’a pas été rendue », alors que les preuves étaient évidentes. Pour sa part le secrétaire général du Conseil des chrétiens indiens craint que cette nouvelle injustice ne plonge à nouveau les chrétiens dans la terreur. Les coupables ont été relâchés et la protection de leurs victimes est loin d’être assurée. Des personnalités chrétiennes estiment que les hindouistes poursuivent avec la complicité des autorités, leur programme de destruction totale des communautés chrétiennes.(Eglises d'Asie)