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Eglise - Page 1251

  • Les silences du pape François

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    Le vaticaniste bien connu, Sandro Magister, s'étonne de certains silences du pape :

    Les étranges silences d’un pape si loquace

    Il n’a pas dit un mot en faveur des lycéennes nigérianes qui ont été enlevées, ni en faveur de la Pakistanaise Asia Bibi, accusée d’avoir offensé l'islam et condamnée à mort. Et puis il y a eu les refus de recevoir en audience l’ancien président de l’IOR, Gotti Tedeschi, chassé de son poste pour avoir voulu faire le ménage 

    par Sandro Magister sur chiesa

    ROME, le 1er août 2014 – Le jour de la fête de sainte Anne, patronne de Caserte, le pape François s’est rendu en visite dans cette ville. Est-ce tout à fait normal ? Non. Parce que, à peine deux jours plus tard, Jorge Mario Bergoglio est retourné à Caserte, en visite privée, afin d’y rencontrer un ami à lui, un Italien dont il a fait la connaissance à Buenos Aires, Giovanni Traettino, qui est pasteur d’une Église évangélique locale.

    En réalité l’intention de François, initialement, était de rendre visite uniquement à son ami, en laissant l’évêque de Caserte complètement dans l’ignorance de ses projets. De gros efforts ont été nécessaires pour convaincre le pape d’ajouter une seconde étape à son programme, de manière à ne pas négliger les brebis locales de son troupeau.

    Pour François, la collégialité de gouvernement est davantage quelque chose dont on parle que quelque chose que l’on pratique. Son style est celui d’un général des jésuites qui, en fin de compte, prend tout seul toutes les décisions. Cela se perçoit dans ses gestes, dans ses propos, dans ses silences.

    Par exemple, cela fait plusieurs semaines que Bergoglio entretient, en coulisse, des contacts avec les dirigeants des puissantes communautés "evangelical" des États-Unis. À la résidence Sainte-Marthe, il a passé des heures et des heures en leur compagnie. Il les a invités à déjeuner. Lors de l’un de ces moments de convivialité, il s’est fait photographier en train de frapper de sa paume, au milieu de grands éclats de rire, celle du pasteur James Robinson, l’un des télévangélistes américains qui ont le plus de succès.

    C’est François qui leur a annoncé de manière anticipée qu’il avait l’intention d’aller à Caserte pour rendre visite à leur collègue italien, à un moment où personne n’était encore au courant de quoi que ce soit à ce sujet. Et il leur a expliqué pourquoi il voulait le faire : afin de "présenter les excuses de l’Église catholique pour les préjudices qu’elle leur a causés en faisant obstacle au développement de leurs communautés".

    Parce qu’il est Argentin, Bergoglio a une connaissance directe de l’extraordinaire expansion des communautés évangéliques et pentecôtistes d’Amérique latine, qui continuent à prendre à l’Église catholique un très grand nombre de ses fidèles. Et cependant, ce qu’il a décidé, ce n’est pas de combattre leurs dirigeants, mais de s’en faire des amis.

    Cette ligne de conduite est la même que celle qu’il a adoptée en ce qui concerne le monde musulman : prière, appels à la paix, condamnations générales de ce qui se fait de mal, mais très grande attention à se tenir à distance des cas particuliers impliquant des personnes précises, que celles-ci soient des victimes ou des bourreaux.

    Même lorsque la terre entière se mobilise pour prendre la défense de victimes précises et que tout le monde s’attend à ce qu’il s’exprime à ce sujet, François n’abandonne pas cette réserve qu’il s’est imposée.

    Il n’a pas prononcé un seul mot quand la jeune mère soudanaise Meriam était en prison avec ses enfants en bas âge, condamnée à mort seulement parce qu’elle est chrétienne. En revanche il l’a reçue une fois qu’elle a été libérée grâce aux pressions internationales. 

    Il n’a rien dit en faveur des centaines de lycéennes nigérianes qui ont été enlevées par Boko Haram, en dépit de la campagne lancée notamment par Michelle Obama, avec le slogan : "Bring back our girls".

    Il garde le silence à propos du sort d’Asia Bibi, une mère de famille pakistanaise qui est emprisonnée depuis cinq ans et qui attend que soit examiné l’appel qu’elle a effectué contre le jugement qui l'a condamnée à mort sous l'accusation d’avoir offensé l'islam.

    Et pourtant la campagne en faveur de la libération d’Asia Bibi a suscité partout un engagement très fort de la part du monde catholique. Et, au début de cette année, une lettre pleine de tristesse qu’elle a écrite au pape a été rendue publique, mais il n’y a pas répondu.

    Ce sont des silences qui sont d’autant plus impressionnants qu’ils sont le fait d’un pape dont on connaît la très généreuse disponibilité lorsqu’il s’agit d’écrire, de téléphoner, d’apporter de l’aide, d’ouvrir à tous ceux qui frappent à sa porte, sans se préoccuper de savoir s’ils sont pauvres ou riches, bons ou mauvais.

    Par exemple le retard qu’il a mis à rencontrer les victimes d’abus sexuels commis par des personnalités du clergé a suscité des critiques. Mais, le 7 juillet dernier, il y a remédié, en passant une journée entière avec six de ces victimes, venues à Rome de trois pays d’Europe.

    Dans le même temps, la réorganisation des finances du Vatican avançait pas à pas, avec quelques changements dans les sphères dirigeantes et le départ de l’irréprochable président du conseil de surveillance de l’IOR, l’Allemand Ernst von Freyberg.

    Inexplicablement, celui-ci n’est jamais parvenu, au cours de ces seize mois de pontificat, à obtenir du pape une audience.

    Mais ce qui est encore plus inexplicable, c’est la "damnatio" qui a frappé son prédécesseur Ettore Gotti Tedeschi. Celui-ci a été chassé au mois de mai 2012 justement parce qu’il avait fait progresser le travail de "nettoyage" et il a été chassé précisément par les principaux responsables d’activités délictueuses.

    Les demandes qu’il a adressées au pape François pour être reçu et écouté n’ont jamais reçu de réponse.

  • Sauvons les chrétiens d'Irak; signons la pétition

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    Déjà plus de 180.000 signatures; ajoutez la vôtre !

    D'Aleteia.org :

    Aujourd'hui, sous nos yeux, en 2014, les chrétiens d'Irak sont victimes d'un véritable génocide. Et pendant ce temps, la communauté internationale s'inquiète à peine de leur sort. Or, la disparition des chrétiens d'Irak constitue une menace pour la civilisation humaine tout court.

    Les derniers chrétiens ont maintenant quitté Mossoul, après que l’État Islamique (ISIS) leur ait laissé le choix entre l'exil ou la mort avant de les rançonner. Pour la première fois en plus de 15 siècles, il n'y a plus de chrétien à Mossoul.

    En 2003, avant l'invasion américaine, on comptait plus d'un million de chrétiens en Irak, dont plus de 600 000 à Bagdad et environ 60 000 à Mossoul. Aujourd'hui, tandis que les réfugiés s'entassent dans la plaine de Ninive, c'est au tour des chrétiens résidant dans la ville pétrolière de Kirkouk de trembler, alors que les islamistes ne sont plus qu'à une vingtaine de kilomètres.

    Il aura fallu attendre le départ du dernier chrétien de Mossoul pour que la diplomatie mondiale sorte enfin de son silence. Après le fiasco militaire de l'invasion éclair d'une partie de l'Irak, l'absence de réaction de la communauté internationale est à la fois assourdissante, injuste, inacceptable.

    Dimanche 20 juillet, Ban Ki Moon, secrétaire général de l'ONU, a clairement affirmé que " les attaques systématiques contre des civils en raison de leur origine ethnique ou de leur appartenance religieuse peuvent constituer un crime contre l'humanité dont les auteurs doivent rendre des comptes".

    Dans une déclaration unanime adoptée lundi soir, les 15 pays membres du Conseil "condamnent le plus fermement possible la persécution systématique par l'EI et des groupes qui lui sont affiliés d'individus issus de minorités et de personnes qui refusent l'idéologie extrémiste de l'EI".

    Faut-il donc attendre, au XXIe siècle, qu'un crime contre l'humanité soit accompli pour que la communauté internationale agisse enfin ? Nous demandons à l'Organisation des Nations Unies et à la Ligue Arabe d'intervenir au plus vite pour mettre fin aux exactions commises par l'EI et à l'éradication systématique des chrétiens d'Irak.

    Face à de tels maux, les mots ne sont rien, il faut désormais agir sans attendre pour rendre un espoir, un avenir, un toit aux chrétiens d'Irak.

    Nous sommes tous des "Nasrani".

    Nous vous appelons aussi à prier pour les chrétiens d'Irak : la prière peut tout !
    ----------->> CLIQUEZ ICI POUR REJOINDRE LA PRIÈRE POUR LES CHRÉTIENS D'IRAK

     

    Pour signer la pétitionhttp://citizengo.org/fr/9742-stop-aux-exactions-irak?tc=gm&tcid=5731141

    ======================================================

    Pour plus d'information :

    Lettre de Bruno Retailleau à François Hollande : Le cri des chrétiens d'Irak déchire l'espace et le temps :http://brunoretailleau.net/2014/07/21/le-cri-des-chretiens-dirak-dechire...

    Jean-Christophe Fromentin : Ne laissons pas gagner la haine ! : https://www.facebook.com/jcfromantin?fref=ts

    Article du Figaro : Chrétiens d'Irak : Pourquoi tant d'indifférence ? :http://www.lefigaro.fr/vox/religion/2014/07/22/31004-20140722ARTFIG00003...

    Aleteia : Irak : "une vraie menace pour la civilisation humaine tout court : http://www.aleteia.org/fr/international/contenu-agrege/irak-une-vraie-me...

    Famille Chrétienne : Irak : le pape François dit sa préoccupation pour les chrétiens chassés de Mossoul : http://www.famillechretienne.fr/croire/pape-et-vatican/irak-le-pape-fran...

  • Et pourquoi pas le pape François au milieu des réfugiés de Mossoul ?

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    PHO96d14fa4-1742-11e4-8a1a-97e7996d768f-805x453.jpgSi pas le pape, le Cardinal Barbarin  et des représentants de l’Eglise de France s’y trouvent encore ce jeudi. De Jean-Marie Guénois,  dans le « Figaro » ce reportage intitulé : « la colère, le dépit et la résistance des réfugiés chrétiens de Mossoul ":

    « Les chrétiens d'Orient ne sont pas des vestiges vivant à ciel ouvert. Ce sont des femmes et des hommes de sueur, de larmes et de sang. Mercredi, au troisième jour de sa visite dans le nord de l'Irak, la délégation d'évêques français conduite par le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, qui termine jeudi à Kirkouk son périple de soutien auxchrétiens chassés de Mossoul, en a fait l'expérience concrète.

    Dans la localité d'Alqosh, Mgr Barbarin, Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et Mgr Pascal Gollnisch, directeur de l'œuvre d'Orient qui a organisé ce voyage de solidarité, ont été témoins d'un dialogue plus que musclé entre ces réfugiés et le patriarche des chaldéens, sa Béatitude Mgr Louis Raphaël Sako. Encore en état de choc, ces gens sont totalement remontés après les humiliations qu'ils ont subies à Mossoul, de la part des islamistes.

    Il y a eu ce témoignage tellement troublant de Attimate, une femme courage, que le traducteur en perd ses moyens et fond d'émotion. Expulsée de sa maison qui appartient désormais au califat islamique, elle raconte comment elle a vu la lame d'un large couteau passer au ras du doigt de son mari pour lui ravir son alliance parce qu'il n'arrivait pas à la retirer… Il s'en est fallu de peu. Mais ce couple n'a plus rien. Sauf les seuls vêtements qu'ils portaient. Voiture, argent, effets personnels, passeports déchirés, ils ont été chassés, dépouillés - parce que chrétiens - par de jeunes loups djihadistes aux accents arabes, selon ces témoins, «parfois irakiens mais le plus souvent afghans, pakistanais, nord-africains».

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  • Pour le retour à a manière traditionnelle de communier

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     Lu sur le site web de "Paix Liturgique":

    20140729102028_ima450_couv_corpuschristi (1).jpgLors du dernier pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, en octobre 2013, Mgr Schneider avait présenté son dernier ouvrage aux pèlerins de langue italienne. Ce livre, sorti aux Éditions Vaticanes et intitulé Corpus Christi , fait suite à Dominus est dont les éditions Tempora publièrent en 2008 la traduction française. Après avoir insisté, dans Corpus Christi, sur la présence réelle de Notre Seigneur Jésus-Christ dans la sainte Eucharistie et le respect qui lui est dû, Mgr Schneider, plaide aujourd’hui, avec encore plus de vigueur et clarté, pour l’abandon de la pratique de la communion dans la main, née comme une tolérance, un indult, mais qui s’est abusivement généralisée et est devenue la « règle » depuis les années 1970, selon un processus bien connu de la subversion des normes. 

     Renaissance catholique , qui publie la version française de ce petit (116 pages) mais précieux ouvrage de Mgr Schneideraux éditions Contretemps, a tenu à demander au cardinal Burke , Préfet du Tribunal de la Signature apostolique, une préface spécifique pour cette édition française. Mgr Schneider et le cardinal Burke, qui l’appuie ainsi de tout son autorité morale, se placent courageusement dans la ligne de Mgr Juan Rodolfo Laise, alors évêque de San Luis en Argentine, qui avait écrit un livre sur ce sujet, La communion dans la main. Documents et histoire , publié en français par le Centre International d’Études Liturgiques (1999).

     C’est le texte de cette préface que nous vous proposons cette semaine en vous invitant chaleureusement à vous procurer le livre de Mgr Schneider et à en faire la promotion dans vos paroisses.

     Corpus Christi – La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église,
    Éditions Contretemps pour Renaissance catholique Publications ,
    116 pages, 13 euros.
    En vente sur le site de Renaissance catholique ou sur demande au 01 47 36 17 36.

     Préface du cardinal Raymond Leo Burke

    pour l’édition française du livre de Mgr Athanasius Schneider,

    Corpus Christi – La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église

     Extrait de la préface circonstanciée du Cardinal Burke :

     « Mgr Athanasius Schneider, pasteur d’âmes exemplaire, a fait face avec un amour courageux à la situation actuelle quant à la réception de la sainte Communion dans le rite romain. Puisant en sa propre et riche connaissance de la foi et de la pratique eucharistiques en un temps de persécution dans son pays natal, il a été poussé à étudier en profondeur cet antique usage de recevoir la sainte Communion dans la main, ainsi que son actuelle restauration. De façon claire et soignée, il explique le soin qu’avait la pratique antique d’éviter tout ce qui peut suggérer l’auto-communion – en soulignant l’aspect infantile de la Communion – ; et d’empêcher que même une seule parcelle ne soit perdue, et ainsi sujette à profanation. Il décrit aussi brièvement les étapes de l’introduction de l’usage actuel, qui diffère de manière importante de la vieille pratique de l’Antiquité.

     Il présente ensuite soigneusement les conséquences les plus graves de la pratique actuelle de réception de la communion dans la main : 1) la réduction ou la disparition de tout geste de révérence et d’adoration ; 2) l’emploi pour la réception de la sainte Communion d’un geste habituellement utilisé pour la consommation des aliments ordinaires, d’où résulte une perte de Foi en la Présence Réelle, surtout parmi les enfants et les jeunes ; 3) la perte abondante de parcelles de la sainte Hostie et leur profanation consécutive, surtout en l’absence de plateau lors de la distribution de la sainte Communion ; et, 4) un autre phénomène qui se répand de plus en plus : le vol des saintes Espèces. 

     Prenant en considération toutes ces conséquences, Mgr Schneider dit à bon droit que la justice, – c’est-à-dire le respect du droit du Christ d’être reçu dans la sainte Communion avec la révérence et l’amour convenables, et de celui des fidèles de recevoir la sainte Communion d’une manière qui exprime au mieux l’adoration révérencielle, – exige que la pratique actuelle concernant la réception de la sainte Communion dans le rite romain soit sérieusement étudiée en vue d’une réforme dont le besoin se fait lourdement sentir. »

     Tout l’article ici : Pour le retour à la manière traditionnelle de communier

    JPSC

     Mgr Athanasius SchneiderORC, né Antonius Schneider le 7 avril 1961 à Tokmok en république socialiste soviétique de Kirghizie, est l'évêque auxiliaire de l'archidiocèse catholique d'Astana (érigé le 7 mai 2003) au Kazakhstan. 

     

  • Irak : visite de Mgr Barbarin, Primat des Gaules

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    Le reportage d’Aleteia :

    13_card_fin_emsse (1).jpg« D'Erbil à Qarakosh, à seulement 30 km de Mossoul, Mgr Barbarin est allé à la rencontre des chrétiens d'Irak, et a proposé de jumeler les diocèses de Lyon et Mossoul.

    "Ce qui sert à vous discréditer, je le porte sur moi comme un honneur".Tout au long de ses trois jours sur place, en Irak, le cardinal-archevêque de Lyon n'a pas quitté le ن de "nazaréen" qu'il portait sur son cœur. Avec Mgr Michel Dubost, évêque d'Evry et membre du Conseil pontifical pour les relations inter-religieuses, et Mgr Pascal Gollnisch, directeur général de l'Oeuvre d'Orient, le primat des Gaules était venu apporter son soutien aux chrétiens d'Irak réfugiés, qui ont dû fuir Mossoul après l'ultimatum de l'auto-proclamé Etat Islamique.

    "L'objectif c'est de passer un moment avec des personnes expulsées de chez elles, a expliqué Mgr Barbarin au micro de Mathilde Dehimi, de France Inter. Maintenant je voudrais faire un jumelage entre le diocèse de Lyon et le diocèse de Mossoul. Cela fait 18 siècles qu'il y a des chrétiens à Mossoul ; c'est la première fois depuis 1800 ans qu'il n'y a pas de messe un dimanche à Mossoul, et ça c'est une profonde injustice."

    Venu à la rencontres des chrétiens réfugiés le lundi 28 juillet à Erbil, dans la région du Kurdistan irakien, le cardinal Barbarin avait bien sûr entendu parler de l'annonce faite par le Quai d'Orsay, par laquelle la France se disait prête à accueillir des réfugiés. "Hier, à la cathédrale d'Erbil, tout le monde en parlait. L'asile proposé par la France est beau, mais il va aggraver l'exode des chrétiens plutôt que de les aider à rester. Il vaut mieux partir que de se faire tuer, évidemment. Mais le but n'est pas que tout le monde parte. C'est que l'on arrive à rester et à continuer à vivre ensemble. " "Moi, ce que je demande au gouvernement ? J'aimerais bien que les décisions ne soient pas prises pour des questions de rapport de pouvoir, d'argent et de pétrole entre les grandes puissances, mais qu'elles soient faites en fonction des gens", a confié le cardinal-archevêque de Lyon à France Inter.

    "La dévotion à Notre Dame de Lourdes s'affiche partout, sur les mantilles, remarque Natalia Trouiller, qui a réalisé en temps réel sur les réseaux sociaux le compte-rendu du déplacement tout au long du séjour. Les gens montrent l'ultimatum des jihadistes à Mossoul. Dans cette école du diocèse chaldéen d'Erbil, se pressent tous les notables de Mossoul. Ils ont tout perdu."

    Mardi 30 juillet, protégé par une escorte militaire fortement armée, à seulement 30 km de Mossoul, le cardinal Barbarin a reçu un accueil triomphal dans la cathédrale de Qarakosh. "L'église Notre Dame de Qaraqosh déborde de gens. Youyous, applaudissements, acclamations. On se croirait avec le Christ le jour des rameau", partage sur Twitter la chargée de communication du diocèse de Lyon.L'arrivée à Qaraqosh est incroyable. Une foule innombrable nous attend, nous embrasse, nous acclame. Une vieille femme s'approche de moi, me prend dans ses bras, me bénit au nom de tous les chrétiens de France. Certains me demandent comme amie sur Facebook : prenez de nos nouvelles, ne nous oubliez pas ! Nous quittons Qaraqosh en y laissant notre cœur. Ces gens sont incroyables de beauté et de dignité."

    "Tous les catholiques de France sont ici dans la cathédrale de Qarakosh", a déclaré le cardinal Barbarin sous un tonnerre d'applaudissements de réfugiés. "Je vous fais une promesse : chaque jour, je dirai le "Notre Père" en araméen, jusqu'à ce que vous soyez rentrés à Mossoul", a ainsi déclaré le cardinal Barbarin. "Il faut que les chrétiens restent sur place, ils vivent avc les musulmans depuis des siècles, il ne faut pas perdre cela."

    Alors que les chrétiens d'Irak avaient "édifié, comme dans beaucoup d'autres pays de cette région, un art de vivre ensemble qui est aussi une grande richesse pour l'humanité",

    les familles chrétiennes ont été dépouillées, elles sont partis de Mossoul avec rien. "Cela fait trois fois depuis le début de la guerre que je fuis Mossoul, a confié un réfugié à Natalia Trouiller. Aujourd'hui je veux juste vivre en paix quelque part."

    Pour découvrir d'autres retours sur le voyage en Irak de la délégation de l'Eglise catholique :

    Les reportages de l'envoyé spécial de RCF - Radios Chrétiennes Francophones

    L'article de l'envoyé spécial du Journal La Croix

    - Le cardinal Barbarin sur RMC

    - Le cardinal Barbarin sur RTL

    - Un album photos de la première journée

    Ref. Cardinal Barbarin : "Tous les catholiques de France sont ici, dans la cathédrale de Qarakosh"

    JPSC

  • Quand le Père Gallez décortique Evangelii Gaudium

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    UNE CLEF POUR EVANGELII GAUDIUM

    Pour comprendre la pensée du Pape François

    P. Edouard-Marie Gallez

          On savait que le Pape François a vraiment découvert les questions relatives au Proche-Orient depuis qu’il assume la lourde tâche du Pontificat. Pour l’y aider, en 2014, il s’est attaché un secrétaire copte. Enfin un Oriental dans l’entourage direct Saint Père ! Il était temps, car on peut se demander si, précédemment, sa confiance n’avait pas été abusée.

           En novembre 2013 sortait l’Exhortation apostolique Evangelii Gaudium. Certains de ses passages ont choqué des chrétiens, en particulier les chrétiens d’Orient et les chrétiens issus de la culture ou de la foi islamique. Or, une interrogation surgit : ces passages étaient-ils déjà dans la version prête en juin 2013 ? Ont-ils pu être rajoutés par après ? La question se pose réellement car leur étude montre qu’ils ne sont pas de la main du Pape.

    N’importe qui d’un peu familier avec les techniques d’analyse textuelle remarque en effet immédiatement que les n° 241 et 258 de l’Exhortation sont faits pour se suivre, et surtout que les n° 242 à 257 leurs sont étrangers – ils se présentent d’ailleurs en 4 blocs distincts et bien délimités.

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  • Les chrétiens d'Irak se sentent abandonnés de tous

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    D'itele

    Se convertir ou partir : l'ultimatum lancé par les djihadistes aux Chrétiens d'Irak a provoqué un exode de cette minorité vers le Sud. Depuis Mossoul, beaucoup ont pris la direction de la capitale espérant des lendemains meilleurs. Les islamistes de l'Etat Islamique en Irak et au Levant désormais aux portes de Bagdad, nombreux sont ceux qui ne savent désormais plus où fuir. La France réfléchit aux moyens d'accueillir des membres de cette communauté persécutée.

  • Encore l'accès des divorcés-remariés à la communion : de quel côté est le pape François ?

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    De Sandro Magister sur son site « Chiesa »

    Dans un livre-interview publié ces jours-ci simultanément en Italie, en Espagne et aux États-Unis, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, reprend et développe ce qu’il avait déjà affirmé, l'automne dernier, dans un article paru dans "L'Osservatore Romano" qui avait fait sensation :

    Dans cet article, Müller s’était penché principalement sur la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, en rappelant les raisons qui conduisent à le leur refuser.

    Déjà à ce moment-là, en effet, des voix s’élevaient, y compris aux plus hauts niveaux de la hiérarchie, pour affirmer qu’il était nécessaire que l’Église mette un terme à cette interdiction.

    Et, lors du consistoire qui a eu lieu au mois de février de cette année, c’est justement celui que le pape François avait chargé d’introduire la discussion, le cardinal Walter Kasper, qui s’est fait le promoteur de ce changement :

    Au cours des mois qui ont suivi, les cardinaux Carlo Caffarra, Velasio De Paolis, Walter Brandmüller et Thomas Collins ont réagi publiquement et avec une force particulière contre les thèses de Kasper.

    Mais, maintenant, c’est de nouveau le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi qui intervient avec vigueur pour prendre la défense de la doctrine traditionnelle.

    L'interview a été réalisée au mois de juin par Carlos Granados, directeur, à Madrid, de la Biblioteca de Autores Cristianos. Elle a été revue par le cardinal et elle a été conçue dans la perspective du synode des évêques qui aura bientôt lieu et qui sera consacré au thème de la famille.

    Dans la préface de l’ouvrage, un autre cardinal, l’Espagnol Fernando Sebastián Aguilar, archevêque émérite de Pampelune, écrit : "Le principal problème qui se pose actuellement dans l’Église à propos de la famille n’est pas le petit nombre de divorcés remariés qui souhaitent recevoir la communion eucharistique. Notre problème le plus grave, c’est le grand nombre de baptisés qui se marient civilement et de gens qui, étant mariés sacramentellement, ne vivent ni leur mariage ni leur vie conjugale en harmonie avec la vie chrétienne et avec les enseignements de l’Église, qui voudrait qu’ils soient comme des icônes vivantes de l’amour du Christ pour son Église présente et agissante dans le monde".

    Le cardinal Sebastián a reçu la pourpre du pape François, qui le tient en haute estime. Mais il ne peut certainement pas être rangé parmi les partisans des thèses de Kasper.

    Dans l’interview, le cardinal Müller critique également ceux qui tirent argument de quelques affirmations du pape François qu’ils manipulent en faveur d’un changement de la "pastorale" du mariage.

    Il dit par exemple : "L'image de l’hôpital de campagne est très belle. Cependant nous ne pouvons pas manipuler les propos du pape en réduisant toute la réalité de l’Église à cette image. L’Église en elle-même n’est pas un sanatorium : l’Église est aussi la maison du Père".

    Ou encore : "Une simple 'adaptation' de la réalité du mariage aux attentes du monde ne donne aucun fruit, au contraire elle est contre-productive : l’Église ne peut pas répondre aux défis du monde actuel par une adaptation pragmatique. Nous sommes appelés, en nous opposant à une facile adaptation pragmatique, à choisir l’audace prophétique du martyre. Grâce à elle, nous pourrons prendre l’Évangile à témoin de la sainteté du mariage. Un prophète tiède, à travers une mise en conformité avec l’esprit de l’époque, chercherait son propre salut, pas le salut que seul Dieu peut donner".

    On peut lire ci-dessous un extrait de l'interview, les passages consacrés à la question de l’accès des divorcés remariés à la communion, où Müller réfute également un autre des mantras associés au pape François, celui de la "miséricorde" :

    Lire ici le propos du Cardinal Müller : « La véritable dimension de la miséricorde de Dieu »

    JPSC 

  • Une veillée de prière pour les chrétiens d'Orient a rassemblé un millier de personnes à Koekelberg

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    unnamed.jpgUne veillée de prière a été organisée hier soir (lundi) à la Basilique de Koekelberg. Nous n'étions pas au courant de cette initiative mais un ami, prévenu à la dernière minute, a pu y assister. Il nous en livre le compte-rendu qui suit ci-dessous.
     
    Voici l'invitation qui a été lancée (et que nous n'avions pas reçue) :
    Chers frères et sœur en Dieu de Paix et d’Amour, Il n’y a plus de mots pour décrire les atrocités et les souffrances au Proche-Orient en général, et particulièrement en Syrie et en Irak pour les chrétiens orientaux.
    Nous les chrétiens des églises orientales de Bruxelles (églises syriaques, chaldéenne, maronite, melkite, assyrienne, arménienne, Coptes…) orthodoxes et catholiques ensemble nous vous invitons à une prière commune pour la paix au Proche-Orient. Par cette prière nous voulons aussi soutenir nos frères en Christ qui vivent le calvaire de notre Seigneur, particulièrement en Irak.
    Faisons monter ensemble d’un même cœur notre supplications à notre Père céleste pour que son règne de paix vienne dans ces pays du Proche-Orient.
    La prière pour la paix au Proche-Orient par les chrétiens d’Orient.
    Lundi 28 juillet 2014 à 19 h à la Basilique du Sacré-Cœur de Bruxelles Parvis de la Basilique 1, 1083 Bruxelles
    Invitez le plus du monde à venir et prier avec nous, car comme dit le Seigneur certains esprits mauvais ne peuvent sortir que par « la prière et le jeûne ».
    Merci pour votre prière et votre présence à la prière pour la paix au Proche-Orient.
    (L'invitation reprend la désormais célèbre lettre N en arabe qui signifie nazaréen ou chrétien. Elle est devenue le symbole de solidarité pour les chrétiens d'Orient depuis que leurs maisons ont été taguées à Mossoul.)
    unnamed (1).jpgCompte rendu de la veillée :
     
    L'initiative des chrétiens d'Orient résidant en Belgique a été lancée jeudi dernier. Découverte vers 17h00 ce jour via Facebook, je suis surpris du peu d'information relayé par les outils de communication officiels de l'Eglise qui est en Belgique.
    A mon arrivée, surprise, la basilique est bondée et des chaises sont ajoutées sur les côtés pour accueillir les fidèles qui continuent à affluer. Il y avait plus de 1000 personnes dans cette assemblée.
    Un passage de l'Evangile est lu en différentes langues orientales par les représentants des communautés d'Orient vivant à Bruxelles et ses environs. Le texte est chanté par Mgr Kockerols (évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Malines-Bruxelles)  en français.
    Au lieu de l'homélie, le prêtre dirigeant la veillée préfère donner le message de Mgr Louis Raphaël Sako (Patriarche de Babylone des Chaldéens)  aux chrétiens d'Irak et à ceux de Mossoul en particulier  :
    Je vais commencer mon discours par la Parole du Christ, puisque Sa Parole est source de force et de salut pour nous, les pauvres de ce monde perdu: « N’aie pas peur, petit troupeau » (Luc 12, 32). Notre douleur présente est associée à notre condition de chrétien et avec le mystère de notre Pâque. Notre souffrance, si elle est liée à la souffrance de notre Sauveur Jésus, « homme de douleur », va se révéler être une bénédiction, et le salut, pour nous et pour les autres. Et les défis actuels sont affrontés avec plus de foi, d’espérance, de prière, et de solidarité et de sagesse. Soyez courageux face à ce que vous affrontez, n’ayez pas peur : vous avez des racines profondes en Irak, ne cédez pas à la frustration et au désespoir, confiants que « tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée » (Mat 26, 52) et que le mal ne dure pas ! Vous êtes la petite graine de moutarde, le Seigneur ne vous laissera pas tomber. Il est avec vous aujourd’hui, demain, et après-demain, et pour toujours. Nous sommes vos pasteurs et, avec notre pleine responsabilité envers vous, nous allons rester avec vous jusqu’à la fin, nous ne vous laisserons pas, quels que soient les sacrifices. Je le répète : n’ayez pas peur; restez forts comme vous l’êtes avec votre foi et votre espérance et votre amour. Nous remercions Dieu de vous garder saufs, car, quoi qu’il arrive, votre vie n’a pas de prix. La bénédiction de Dieu soit sur vous. 
    unnamed (2).jpgEnsuite différentes intentions sont proposées à la prière de l'assemblée.  Chaque intention est suivie d'un chant oriental porté par une chorale. En même temps, différentes personnes remontent la nef en apportant des bougies et les allument au cierge pascal pour les déposer au pied de la croix. La veillée s'est terminée par la prière du Notre Père et un appel à continuer à prier pour nos frères d'Orient.
     
    Pendant toute la veillée un diaporama était projeté sur un écran.  Il reprenait de nombreuses photos d'églises en feu, de chrétiens crucifiés, de familles en fuite, de maison taguées de la lettre "N".
    Joëlle Milquet, Vice-Première ministre et ministre de l'Intérieur faisant fonction, a rejoint la veillée (voir photo).
    Reste une question : quand est-ce que les évêques de Belgique vont se prononcer sur cette questions grave ? Le ramadan doit-il monopoliser toute l'attention de nos pasteurs au point d'oublier nos frères d'Irak ?


    Veillée de prières pour les chrétiens d'Irak ce soir en la basilique de Koekelberg

  • A Caserte aujourd’hui, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

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    Commentaire de Radio Vatican :

    "Le Pape François est de nouveau à Caserte. Après sa visite pastorale samedi dernier en Campanie, une région située au sud de l’Italie, le pape effectue une visite privée ce lundi, à la rencontre du pasteur évangélique Giovanni Traettino, un de ses amis du temps de Buenos Aires, un homme engagé comme lui dans le dialogue œcuménique. 

    Trois cents personnes, essentiellement des pentecôtistes venus d’Argentine des Etats-Unis et d’Italie, participent à la rencontre qui se déroule en ce moment dans l’Eglise pentecôtiste de la Réconciliation, un édifice en construction.

    Le pasteur Traettino a participé le premier juin dernier à la rencontre entre le Pape François et le mouvement du Renouveau de l’Esprit, au stade Olympico de Rome. Il travaille depuis des années au dialogue entre les mouvements charismatiques, catholiques et protestants

    L'œcuménique est « une voie incontournable de l’évangélisation »

    Dans son exhortation apostolique Evangeli Gaudium, le pape rappelle que « l’évangélisation implique aussi un chemin de dialogue » qui pousse l’Eglise à collaborer avec toutes les réalités politiques, sociales, religieuses et culturelles.

    L'œcuménisme est « une voie incontournable de l’évangélisation ». On peut en outre s’enrichir les uns les autres et « combien de choses, on peut apprendre des autres !». Le pape rappelle en particulier la nécessité pour l’Eglise d’évangélisateurs qui « s’ouvrent sans peur à l’action du Saint Esprit » qui répandent la force d’annonce la nouveauté de l’Evangile avec audace, à voix haute en tout temps et lieu, et même à contre-courant » conclut la radio du pape.

    Ref. A Caserte, le pape rencontre un ami, pasteur évangélique

    Avec « audace » et même à « contre-courant », pour « apprendre des autres ».…au point que François avait programmé cette visite aux évangélistes en congrès à Caserte précisément le jour de la fête de sainte Anne, qui est la patronne de la ville ! Se sentant traités en quantités négligeables, les fidèles ont menacé de se soulever. Une bonne semaine a été nécessaire pour convaincre le pape de modifier son programme et de décomposer son voyage en deux étapes : la première  le 26 juillet, de manière publique pour les fidèles de Caserte, et la seconde le lundi 28, de manière privée, pour l'ami évangélique.

    D’accord pour dialoguer avec les périphéries mais sans marginaliser le centre : devant le célèbre palais des Rois de Naples, la messe catholique de samedi,  très priante,  a rassemblé  deux cents mille fidèles de  tous âges et conditions ; le caucus protestant de ce lundi, pas plus de trois cents, pape François compris. On gagne toujours à (re)mettre les choses en perspective… et l’église au milieu du village.  JPSC.

  • Irak, le califat et le cri des chrétiens

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    Sur Oasis :

    Irak, le califat et le cri des chrétiens


    La proclamation du califat de l’ISIS a suscité de l’enthousiasme parmi les jeunes générations de jihadistes, mais des critiques de la part de nombreuses personnalités musulmanes, qui ont réagi à l’initiative de al-Baghdâdî par une série d’arguments articulés qu’Oasis présente. Dans le drame que vit le pays, le Patriarche de Babylone des Chaldéens Louis Sako ne se lasse pas d’appeler tous les hommes, y compris les parlementaires, à une prise de responsabilité « nationale, historique et morale ». Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, se joint à son appel, en invitant, du cœur de la vieille Europe, les Européens à aller au-delà de la compassion pour les Irakiens et à agir directement pour les soutenir. Il le fait avec une détermination que l’on retrouve aussi dans les paroles de Tawadros II, pape des Coptes, qui illustre la situation des chrétiens en Égypte, entre tensions politiques externes et dynamiques internes.

     
     

    Un calife qui n’enthousiasme guère les musulmans

     

    Travailler dur et prier pour sauver l’Iraq

    la lettre au Parlement irakien de S.B. Louis Sako, Patriarche de Babylone des Chaldéens

     
     

    Nous sommes-nous habitués à l’élimination des chrétiens ?

    L’appel du cardinal Philippe Barbarin, Archevêque de Lyon

     

    Irak: moines en fuite du monastère de Benham et Sarah

    nous publions l’appel envoyé par p. Anis Hanna, dominicain irakien, sur la situation dramatique des chrétiens irakiens

     
     

    « Je ne peux rester assis pendant que mon peuple manifeste »

    entretien avec Tawadros II, Pape des Coptes, Patriarche d’Alexandrie, par P. Rafic Greiche

    , P. Sharîf Nâshif, Mary as-Samîn et Michael Victor

     

     

    Walking next to the wall

    de Fernando De Haroet 

    Clara de Haro. Un documentaire à plusieurs

    voix sur la vie des Coptes en Égypte, entre persécutions, orgueil, citoyenneté active, dans

    une phase de transition extraordinaire de leur

    pays. Pour informations: http://www.walkingnexttothewall.com; s’adresser àfernando.deharo8@gmail.com.

     

     
  • Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    « Dans un entretien au supplément hebdomadaire du quotidien argentin « Clarin », le pape François a évoqué, outre la paix, l’émigration et l’impact de la télévision dans les foyers :

    Répondant aux questions du journaliste argentin Pablo Calvo, le 7 juillet au Vatican, le pape François a réagi aux rumeurs faisant de lui un éventuel Prix Nobel de la Paix : « À dire vrai, cela ne fait pas partie de mon agenda. Sans pour autant les mépriser, je n’ai jamais voulu recevoir de tels prix ou distinctions. Plus largement, à propos du Prix Nobel, je crois qu’il revient à tous de s’engager pour la paix. Car la paix est le langage qu’il faut parler. »

    Au cours de cet entretien, le pape s’est inquiété de l’attitude de l’Europe face aux migrations : « L’Europe a peur », a-t-il déclaré, faisant l’éloge de la Suède qui, pour une population de neuf millions et demi d’habitants, a accueilli ces dernières années 800 000 immigrants.

    Enfin, le pape s’est agacé de l’omniprésence de la télévision dans les foyers, en particulier durant les repas  : « Parfois, le consumérisme en vient à phagocyter le temps, et non à le partager. Il est bon de regarder la télévision, pour s’informer. Mais se tenir à table devant la télévision allumée ne permet pas de communiquer. »

    Frédéric Mounier »

     Ref: Le pape François récuserait le Prix Nobel de la Paix

    JPSC