Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Une illustration exemplaire : l’université de la Sainte-Croix à Rome (voir le site web http://www.opusdei.be/fr-be/video/mailys/


Eglise Sainte Marie-Madeleine, Rue de la Madeleine 1, 1000 Bruxelles (Gare Centrale)
Sur le site de « La Vie », Antoine Arjakovsky, directeur de recherche au Collège des Bernardins, spécialiste de l'orthodoxie, répond aux questions de Marie-Lucile Kubaki :
Quel impact la situation de crise en Ukraine a-t-elle eu sur les relations entre les Eglises ?
D'un côté, les Eglises orthodoxes ukrainiennes (Patriarcat de Moscou – PM - et Patriarcat de Kiev - PK), qui avaient résisté ensemble pendant trois mois, ont voulu aller plus loin en reposant la question de la réunification depuis leur séparation en 1991. Le patriarche Philarète a fait des annonces et il y a eu un synode du patriarcat de Kiev. De l'autre, assez rapidement, le patriarche Cyrille de Moscou (photo) qui ne veut pas que l'Eglise ukrainienne relevant de sa juridiction se réconcilie avec le patriarcat de Kiev, a changé la tête de l'Eglise orthodoxe ukrainienne. Le 2 mars, il a ainsi remplacé Vladymyr Sobodan par Onufri de Tchernivtsi. Le métropolite Onufri est un proche de Cyrille, pro-moscovite. Certains ont apprécié malgré tout que ce soit un évêque ukrainien plutôt qu'un évêque russe. En effet, au mois de décembre dernier, le chef de l'Eglise orthodoxe en Biélorussie, le métropolite Philarète (à ne pas confondre avec Philarète de Kiev) n'a pas été remplacé par un évêque orthodoxe de Biélorussie mais par un proche de Cyrille, un évêque russe. Les Ukrainiens craignaient que Cyrille ne fasse la même chose et des noms dont celui du métropolite Hilarion Alfeyev, numéro deux du patriarcat de Moscou, commençaient à circuler.
La suite ici : "Le patriarche Cyrille est en train de perdre l'Eglise orthodoxe ukrainienne"
Est-il moderne de croire en Dieu ? Croire à une seule vérité est-il intolérant ? Les chrétiens sont-ils ringards ? Le père Matthieu Rougé, qui vient de faire paraître L'Eglise n'a pas encore dit son dernier mot ! (Robert Laffont) est l'ancien responsable du Secrétariat pastoral d'études politiques du diocèse de Paris. Aujourd'hui, curé de Saint-Ferdinand-des-Ternes, il secoue les chrétiens de leur torpeur et nous propose une petite leçon d'optimisme face au défaitisme ambiant. Mais, pour changer le cours des évènements, "les chrétiens doivent se former humainement, politiquement et spirituellement"...
Pour en savoir plus : http://www.famillechretienne.fr/
Cardinal Caffara : "Le mariage n'est pas un "idéal" mais une vérité"
(Source : Liberté Politique)
Deux semaines après le consistoire sur la famille, le cardinal archevêque de Bologne, Mgr Carlo Caffarra, aborde avec Il Foglio (15 mars) les thèmes à l'ordre du jour du Synode extraordinaire d'octobre prochain et du Synode ordinaire de 2015 : mariage, famille, doctrine de Humanae Vitae, pénitence. Homme de confiance du pape Jean Paul II qui en avait fait le premier président de l'Institut Jean-Paul II pour le mariage et la famille, il intervient dans le débat lancé par le pape François à propos de l'accès à la communion des personnes qui vivent en situation d'adultère (appelés abusivement « divorcés-remariés »). Rappelant le travail indépassable qu'avait effectué Jean-Paul II, son intervention est une réponse de fait aux réflexions controversées du cardinal Kasper (cf. encadré, infra). Traduction de Laetitia Pouliquen pour Liberté politique.
IL FOGLIO. — Familiaris consortio de Jean-Paul II est l’objet d’un tir croisé. D'une part on dit de cette exhortation apostolique qu’elle fonde l'Évangile de la famille, de l'autre que c’est un texte dépassé. Son actualisation est-elle concevable ?
CARD. CAFFARA — Si l’on parle du gender et du soi-disant mariage homosexuel, il est vrai qu'au temps de Familiarisconsortio on n'en parlait pas. Mais de tous les autres problèmes, surtout celui des divorcés remariés, on en parle depuis longtemps. J’en suis un témoin direct, puisque que j'étais l’un des consultants du Synode de 1980. Dire que Familiaris consortio est née dans un contexte historique complètement différent de celui d'aujourd'hui est erroné. Cette précision étant faite, je dis qu'avant tout Familiaris consortio nous a enseigné une méthode avec laquelle on doit affronter les questions du mariage et de la famille. À l’utilisation de cette méthode est associée une doctrine qui reste un point de référence inéliminable.
Quelle est cette méthode ? Lorsqu’il fut demandé à Jésus à quelles conditions le divorce était licite, la licéité comme telle ne se discutait pas à cette époque. Jésus n'entre pas dans la problématique casuiste dont émanait la question, mais indique dans quelle direction on doit regarder pour comprendre ce qu'est le mariage et par conséquent la vérité de l'indissolubilité matrimoniale. C’était comme si Jésus avait dit : « Voyez-vous, vous devez sortir de cette logique casuiste et regarder dans une autre direction, celle du Principe. » C'est-à-dire : vous devez regarder là où l'homme et la femme viennent à l'existence dans la pleine vérité de leur être d’homme et de femme appelés à devenir une seule chair. Dans une catéchèse, Jean-Paul II expliquait : « Survient alors, lorsque l'homme se trouve pour la première fois face à la femme, la personne humaine dans la dimension du don réciproque dont l'expression (qui est l'expression même de son existence en tant que personne) est le corps humain dans toute la vérité originaire de sa masculinité et de la féminité ». Ceci est la méthode du Familiaris consortio.
Carême : la rencontre de deux soifsMgr Francesco Follo (Zenit.org)
1) Un pauvre qui demande pour pouvoir donner
Dans son exode, Jésus passe par la Samarie et s’arrête au puits de Jacob dans les environs de la ville de Sichar. Il s’assied sur le petit mur qui entoure le puits parce qu’il est fatigué de marcher, il a soif, mais il est pauvre et n’a pas de quoi puiser l’eau. Il attend que quelqu’un vienne puiser l’eau pour lui et le désaltérer, mais son humble requête est un « prétexte » pour pouvoir se donner lui-même.
Le Christ est tellement assoiffé de nous qu’il n’hésite pas à demander de l’eau pour son corps et pour pouvoir ainsi s’offrir lui-même comme la source d’eau qui désaltère à jamais, parce qu’il sait que ceux qui viennent chercher de l’eau au puits ont soif d’une autre eau, même s’ils croient qu’ils n’en ont pas besoin.
Le Christ a soif, pas seulement une soif physique mais une soif spirituelle : il a soif de nous qui sommes représentés, aujourd’hui, par la Samaritaine. Jésus se fait bon Samaritain pour la Samaritaine et, en lui proposant une soif qui désaltère aussi le cœur, il l’invite à la conversion…
Au fond, que signifie « conversion » ? Ce n’est pas seulement un acte de la volonté, mais c’est une réponse à l’amour de Dieu qui s’est fait la voie dans notre mode de vie souvent compliqué, confus ou désordonné, qui nous rend assoiffés de tout. Demandons au Christ de verser aussi dans nos cœurs le véritable amour pour que nous ayons un désir constant de lui, et de notre désert fleurira la vie et nous serons toujours dans ses mains amoureuses et fermes.
De Radio Vatican :
(RV) « Je considère que les péchés les plus graves que commettent les médias sont ceux qui concernent les contre-vérités et les mensonges, et ils sont trois : la désinformation, la calomnie et la diffamation ». Voilà ce qu’a déclaré le Pape François durant l’audience de ce samedi matin accordée aux radios et télévisions d’inspiration catholique du réseau Corallo. « La calomnie et la diffamation sont graves, mais le plus grave c’est la désinformation », a tenu a ajouté le Pape. « La calomnie c’est un péché mortel, mais l’on peut toujours arriver à clarifier les choses, et à faire valoir finalement que c’est une calomnie ». « La diffamation c’est un péché mortel, mais on peut réussir à dire que c’est une injustice». « Mais la désinformation, a ajouté le Pape, c’est ne dire que la moitié des choses, celles qui me conviennent, et ne pas dire l’autre moitié : de sorte que celui qui regarde la télévision ou écoute la radio ne peut bien juger les choses parce qu’ils n’a pas tous les éléments, car ils ne lui ont pas été livrés ». « Evitez ces trois péchés : la désinformation, la calomnie et la diffamation », a conseillé le Pape François à son auditoire.
De didoc.be :
Comprendre le monde contemporain (4/10)
par Jacques Leirens
« Postmodernité, relativisme et vérité » est le quatrième d’une série de dix articles. Dans ces textes, différents auteurs tentent une réflexion sur les idées qui configurent le monde actuel de la philosophie, de la science et de la culture, sur les principes qui orientent aujourd’hui notre manière de voir et d’agir. Ils s’interrogent aussi sur les atouts et les défis du message chrétien dans une culture postmoderne.
On peut étudier la philosophie en Belgique sans jamais entendre prononcer le mot « vérité ». Ce vocable est banni par la mentalité postmoderne, caractérisée par le relativisme. Dans cet article sont reprises certaines idées déjà publiées dans Christianisme, vérité et relativisme.
1. Le problème du relativisme
Par l’attitude de sa conscience face à la vérité, le « relativiste » se distingue de la personne qui se trompe.
Qui se trompe n’adopte pas nécessairement une attitude inadéquate face à la vérité. Qui prétend par exemple que deux plus deux font trois peut défendre cette position parce qu’il en est convaincu, bien qu’en réalité il se trompe. Et, pour prendre un autre exemple, qui prétend que Jésus-Christ n’a jamais évoqué sa divinité, qu’il n’est qu’un brave rabbin moralisateur ou un opposant au régime romain, peut l’affirmer parce qu’il pense sincèrement que c’est vrai, même si ce ne l’est pas. Dans ces deux exemples, la personne part de la conviction que la vérité est connaissable : ceux qui l’atteignent ont raison, dans la mesure où ils l’ont atteinte, et ceux qui ne l’atteignent pas ont tort. Mais, dans les deux cas, avec ce genre de personne, on peut discuter.
De l'Aide à l'Eglise en Détresse :
NIGERIA : courage et foi au milieu des attaques
Plus de 2.000 personnes dans le nord du Nigeria ont risqué leur vie en se rassemblant dimanche dernier, 16 mars, pour la messe, alors que leur ville était en train d’être bombardée.
Décrivant la Cathédrale Saint-Patrick, à Maiduguri, comme « encerclée », le Père John Bakeni, qui célébrait la messe, a déclaré que les gens lui avaient ensuite dit que si les attaques empiraient, ils préféreraient mourir à l’église plutôt qu’ailleurs. La messe dominicale a eu lieu après que des extrémistes présumés de Boko Haram ont lancé l’une de leurs principales campagnes armées de ces derniers mois, en tirant des roquettes et en se lançant massivement à l’assaut des casernes militaires. Des centaines de personnes sont mortes et l’inquiétude ne cesse d’augmenter en ce qui concerne la capacité du gouvernement à retenir les extrémistes.
Au cours d’un entretien accordé lundi 17 mars à l’AED, le Père John Bakeni témoigne : « Hier matin, beaucoup de bombes ont explosé, mais cela ne semble pas avoir dissuadé les gens de venir à l’église. C’est une leçon d’humilité et une expérience édifiante que de voir tant de gens à la messe. L’endroit était bondé. Pendant l’homélie, je leur ai dit qu’il était inutile de prêcher. Je leur ai affirmé : Votre présence en si grand nombre est en soi une homélie. »
Le prêtre a demandé à l’AED d’inviter instamment le monde à prier pour le peuple du Nigéria : « S’il vous plaît, priez pour que cette violence cesse. »
L’Eglise parmi les ennemis de Boko Haram
Déjà dans un précédent message, le P. Bakeni avait décrit les attaques du vendredi 14 mars par ces mots : « Nous avons été accueillis au son assourdissant des explosions de bombes, des roquettes et des tirs. Il y avait de la confusion et un vacarme infernal partout. » Des centaines d’insurgés, vêtus de treillis militaires, ont attaqué les casernes militaires de Giwa, à Maiduguri, et ont réussi à libérer leurs compagnons de lutte qui étaient retenus dans des cellules. D’autres attaques ont eu lieu contre des zones résidentielles et même un campus universitaire ; une attaque typique de Boko Haram, pour qui « l’éducation occidentale est interdite ».
Boko Haram l’a affirmé : ses ennemis sont le gouvernement nigérian, les établissements éducatifs et l’Église, ainsi que les musulmans modérés.
Lors des affrontements militaires qui se sont poursuivis pendant plus de quatre heures, on a dénombré plus de 200 morts parmi les insurgés. Le Père Bakeni et d’autres personnes ont prévenu ces jours-ci que les forces ennemies s’étaient « regroupées » et étaient en train d’organiser de nouvelles attaques, faisant de plus en plus craindre que Maiduguri ne soit sur le point de tomber aux mains des extrémistes.
De la « connivence » a été signalée entre les extrémistes et certains éléments de l’armée nigériane, ce qui expliquerait son récent échec à déjouer l’ennemi.
Les attaques sur Maiduguri ont coïncidé avec les violences qui auraient été commises par des éleveurs musulmans fulanis contre des villages chrétiens non loin de Kaduna, dans la ceinture centrale du Nord du Nigeria.
Le groupe Artège rachète Desclée de Brouwer et les Editions du Rocher
Lu sur Le Monde.fr (Alain Beuve-Méry)
L'édition religieuse en France a pour principales caractéristiques d'être ramifiée en autant de chapelles, cénacles et groupes qu'il y a de sensibilités au sein de l'Eglise catholique
L'édition religieuse en France a pour principales caractéristiques d'être ramifiée en autant de chapelles, cénacles et groupes qu'il y a de sensibilités au sein de l'Eglise catholique. Et d'avoir a un poids économique faible : moins de 2 % des 2,77 milliards d'euros du chiffre d'affaires total des éditeurs. Mais elle a toujours intéressé de généreux mécènes.
Mercredi 19 mars, le choix du tribunal de commerce de Paris de valider, la reprise du prestigieux groupe Desclée de Brouwer (DDB), fondée en 1877 - et qui fut un temps la propriété du Monde -, par les éditions Artège, peu connues du grand public, ressemble en quelque sorte à une tempête… dans un bénitier.
Fondées en 2005 à Perpignan, par Bruno Nougayrède et Loïc Merian, deux chefs d'entreprise qui placent la foi catholique au coeur de leur démarche, Artège est présent dans la presse, l'édition et la vente par correspondance. Ce petit groupe, qui édite la revue Parole et Prière, diffusée à 25 000 exemplaires, emploie 15 salariés et réalise 3 millions d'euros de chiffre d'affaires par an.
TRANSFORMATION DANS LES ANNÉES 1980
Or, dans la corbeille de la mariée, outre DDB, Artège a récupéré un chapelet de petites maisons religieuses : Le Sénevé, Lethielleux et François-Xavier de Guibert, mais aussi les Editions du rocher. Fondées en 1943 par Charles Orengo à Monaco, les Editions du rocher ont d'abord publié de la poésie, avant d'acquérir une certaine notoriété littéraire, puis de retourner dans un certain oubli.
Lire la suite sur lemonde.fr
Persécutions : Les chrétiens ne lâchent rien ! (sur le site de l'Homme Nouveau)
Rédigé par Marc Fromager, directeur de l'AED-France
À travers le monde ils sont plus de 200 millions à être persécutés parce qu’ils sont chrétiens. À temps plein, sans répit, ni repos. Leur fidélité au Christ nous encourage à ne rien lâcher dans notre combat pour des valeurs civilisationnelles non négociables comme dans notre combat spirituel. Témoins et modèles pour aujourd'hui, les chrétiens qui ont ainsi résisté sont nombreux, comme en témoigne notre dernier hors-série. Un article de Marc Fromager, directeur de l'AED-France, paru dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau.
Demeurer chrétien
Nous avons tous, depuis l’année dernière, occupé l’un ou l’autre de nos dimanches, voire plusieurs, à arpenter les rues de Paris, tantôt dans la grisaille hivernale de janvier, tantôt sous le soleil printanier de fin mai, et tout cela pour résister contre ce qui nous paraissait un délitement certain de quelques valeurs civilisationnelles primordiales. Nous – et nos enfants – avons été gazés mais au pire, on ne risquait pas grand-chose.
Pour les chrétiens persécutés aujourd’hui, il en va tout autrement. Pour eux, il s’agit de défendre la simple possibilité de demeurer des chrétiens. Cette fidélité au Christ leur vaut une discrimination rampante quand ce n’est pas une persécution violente. Pour certains d’entre eux, c’est même leur vie qui est en jeu. Pour tous, il serait tellement plus simple et, à court terme, tellement plus pertinent, d’abandonner le Christ et de devenir ou redevenir musulman, hindou, communiste… Certains craquent – qui sommes-nous pour les juger ? – mais la plupart ne lâchent rien ! Ce sont les résistants par excellence, « l’élite de l’Église » selon le père Werenfried, fondateur de l’Aide à l’Église en Détresse (AED).
lire la suite sur le site de l'Homme Nouveau
Rédaction de Zenit.org :
« Il convient toujours de considérer (…) la bonté de la volonté divine et la puissance de son action plus que l’incapacité de nos libertés à y correspondre », déclare le Père Alain Mattheeuws, jésuite, docteur en théologie morale et sacramentaire de l’Institut Catholique de Toulouse. Il est actuellement professeur à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles. Sa recherche concerne le sacrement du mariage (« Union et Procréation » et « S’aimer pour se donner »). Il donne également des cours à la Faculté Notre-Dame de Paris et dans d’autres Facultés. Il évoque le double synode de 2014 et de 1015 sur la famille. Quelques précisons utiles sur le fameux « questionnaire », à distinguer d’un « instrument de travail » synodal, qui viendra ensuite.
Dans l’Eglise, il y a de la vie et des nouveautés : on parle beaucoup de la famille et des deux prochains synodes qui lui seront consacrés. Pourquoi attacher une telle importance à ces synodes ?
Tout simplement parce que la thématique du mariage et de la famille concerne une grande majorité des chrétiens ainsi que l’ensemble de toute société. Nous le voyons concrètement aussi dans les évolutions occidentales du statut du mariage civil : il y a de l’intérêt et de la passion ! De plus quelles que soient les situations, nous sommes tous « fils ou filles » de nos parents et « enfants de Dieu en son Eglise ». Jean-Paul II avait également commencé son pontificat par un synode sur la famille. La condition familiale est un lieu de vie bien particulier, surtout si elle est sacramentelle. Ce n’est pas une question annexe ou simplement réservée à des spécialistes. Le mariage n’est-il pas un lieu privilégié de sanctification et de présence divine ?
Que dire ou penser du questionnaire proposé à tous les chrétiens ?
Bien sûr, ce n’est ni un référendum ni un relevé statistique, mais il a intéressé de nombreux chrétiens, stimulé une certaine réflexion, donné la parole à beaucoup qui le désiraient. L’enquête a été bien accueillie même si la forme des questions en a dérouté certains. Pour d’autres, les délais de transmission des documents entre les diverses instances étaient trop resserrés et un certain nombre n’ont pas pu travailler le questionnaire et y apporter leur collaboration. La passion, les questions, les réponses, les avis, montrent qu’il y a une grande attente et une grande soif à propos des réalités de l’amour, du lien conjugal et de la fécondité familiale. Le matériel est immense et fera date. Les synthèses diffèrent suivant les pays et les diocèses. On pourra cependant établir quelques constantes susceptibles d’éclairer le discernement sur ce qui est vécu par le peuple de Dieu, compris, attendu dans ces questions délicates. Les diverses publications sont bien sûr de styles différents selon les pays et les synthèses enlèvent un peu de la spontanéité des réponses personnelles.