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Eglise - Page 1274

  • Rappel : ce samedi 7 septembre est un jour de jeûne et de prière pour la paix

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    Samedi 7 septembre, Journée de jeûne et de prière pour la paix

    Appel du pape François à l'angélus (zenit.org - Anne Kurian)

    Le pape François convoque dans toute l'Eglise une « Journée de prière et de jeûne », pour « la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde », ce samedi 7 septembre. Dans ce cadre, une veillée de prière aura lieu place Saint-Pierre, de 19 h à minuit.

    Lors de l'angélus du dimanche 1er septembre 2013, place Saint-Pierre, le pape a lancé un appel vibrant pour la paix dans le monde : « J'adresse un appel fort et pressant à toute l'Eglise catholique, et je l'étends à tous les chrétiens d'autres confessions, aux hommes et femmes de toutes religions et aussi à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, car elle est un bien de toute l'humanité ».

    Dans le contexte « angoissant » de la crise syrienne, il a décrété une Journée de prière et de jeûne « pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier », le 7 septembre, en la veille de la fête de la Nativité de Marie.

    Le pape a aussi élargi son appel à tous les hommes et femmes de bonne volonté : "J’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté."

    Le soir, a-t-il annoncé, de 19h à minuit, aura lieu une veillée de prière place Saint-Pierre, en sa présence : "Nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix !"

    Le pape a encouragé les Eglises locales à organiser aussi des célébrations pour cette Journée : "Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention."

    « Je vous attends samedi prochain à 19h ! », a-t-il dit à la foule en conclusion de la prière mariale.

  • Dispositifs médicaux : la COMECE pointe un manque de précaution

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    Communiqué de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :

    COMECE Presse 06/09/2013

    L’avis de la COMECE sur les dispositifs médicaux: un manque de précaution

    Dans un avis publié aujourd’hui, le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite qu’une procédure de révision de la législation européenne qui encadre les dispositifs médicaux ait été amorcée. Cependant, il met en garde contre certains manquements à l'éthique et propose des améliorations aux propositions qui seront votées, le 18 septembre, par la Commission de l’Environnement, la Santé Publique et la Sécurité Alimentaire du Parlement Européen.

    Actuellement, environ un demi-million de dispositifs médicaux (DM) circulent sur le marché européen, des simples verres correcteurs et lentilles de contact, jusqu’aux machines à rayons X,  stimulateurs cardiaques et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV). Sont-ils tous vraiment sans danger? Sommes-nous pleinement conscients des implications éthiques que leur utilisation peut avoir sur les individus?

    Pour répondre à ces inquiétudes, l'Union européenne révise actuellement le cadre législatif qui régit DM et DMDIV, afin d’améliorer  leur évaluation et renforcer la surveillance du marché et la vigilance.

    Le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite des objectifs affichés. Toutefois, après une analyse rigoureuse des propositions législatives présentées, le 26 septembre, par la Commission Européenne, le groupe a souligné certains manques :

    1. Les DMDIV doivent être considérés inséparables du conseil génétique fourni par un médecin afin de permettre le consentement informé de la personne;
    2. Etant donné les risques que comportent les tests relatifs aux maladies polygéniques, il est justifié que leur certification soit refusée et que toute publicité relative à ceux-ci soit restreinte au cercle des professionnels de santé ;
    3. Les États membres devraient, dans certains cas, avoir le droit de poser des restrictions à la commercialisation de ces dispositifs;
    4. Les risques psychologiques et sociaux de leur utilisation devraient être évalués;
    5. Les tests prédictifs les maladies génétiques ne devraient pas servir à sélectionner les êtres humains, ni être effectués sur des mineurs ou des adultes temporairement incapables;
    6. L’application des règles nationales en matière d’éthique et le respect de la Convention d'Oviedo devraient être explicitement reconnues;
    7. En ce qui concerne la protection de l'embryon humain, le principe de subsidiarité devrait être pleinement respecté;
    8. Les critères qui classent les IVDMD dans la Catégorie D devraient être appliqué de manière cohérente;
    9. La certification de certains dispositifs, tels que ceux qui feraient usage de cellules souches embryonnaires humaines, nécessiterait des conditions  supplémentaires.

    Téléchargez l’avis complet en format PDF (disponible en français et en anglais) ou lisez le résumé (disponible en français et en anglais).

  • Les coups de téléphone du pape

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    Un jeune homosexuel français prétend avoir reçu un appel téléphonique du pape en réponse à une lettre qu'il lui aurait adressée : http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/06/1703124-surprise-toulousain-allo-christopher-suis-pape-francois.html

    Mais le service de presse du Vatican dément (I.media) : 

    Le Bureau de presse du Saint-Siège a “catégoriquement“ démenti, le 6 septembre 2013, l’information selon laquelle le pape François aurait téléphoné fin août à un jeune homosexuel de Toulouse (France) en réponse à une lettre dans laquelle il lui confiait son tiraillement entre sa foi et son orientation sexuelle. Le matin même, le quotidien local français du Sud-Ouest La dépêche du Midi avait rapporté l’histoire de ce garçon, Christopher, qui racontait sa conversation d’une dizaine de minutes avec le souverain pontife.

    Il ne se passe plus une semaine sans que la presse se fasse l’écho des conversations du souverain pontife avec différents interlocuteurs, souvent de parfaits anonymes qu’il appelle après avoir été touché par leur courrier. Si ces appels ne sont en général ni confirmés ni démentis par le Bureau de presse du Saint-Siège, ses responsables, le père Federico Lombardi et le père Ciro Benedettini ont cette fois été très fermes en assurant à I.MEDIA que le pape n’avait jamais téléphoné à ce jeune Français. (...)

    Il est un fait qu'il est bien sympathique de voir le pape recourir au téléphone pour contacter d'humbles quidam mais qu'en même temps ce mode de communication assez peu contrôlable ouvre la porte à des rumeurs qu'il est difficile de vérifier.

  • Les serpents d’Église

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    Dans son livre intitulé « Le parti de Dieu – Lettre aux évêques » (Fayard, 1992), André Frossard (que j'ai eu la chance de rencontrer) écrit : « Les serpents d’Église, mes pères (les évêques), glissent entre vos pieds et vous n'entendez pas leur sifflement. Ils n'attaquent jamais les dogmes de face, ils s'appliquent simplement à les vider de leur substance, en affectant de respecter leur enveloppe. Les serpents d’Église ne soutiendront jamais que la Vierge Marie a rêvé qu'elle recevait la visite d'un ange ; ils nous diront qu'elle a pris conscience un jour de sa mission, et que saint Luc a donné une forme imagée à cette révélation tout intérieure... » Voilà ce qui s'appelle « mettre le doigt sur la plaie ». Car, ce que font les serpents d’Église à l'égard de ce récit, ils le font avec tout. Miracles, présence réelle, rédemption, résurrection, ... autant de mots dont ils vident la substance pour n'en conserver qu'une signification symbolique qui aboutit aux mièvreries que nous entendons. De cette situation désastreuse, saint Paul nous avait prévenus. Je le cite : « Il arrivera un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. » (2 Timothée 4 : 3-4). Nous y sommes !  Le drame, c'est que cela ne semble pas émouvoir nos évêques. Étrangement silencieux face à toutes les dérives qui mettent en péril la foi des humbles, on ne les entend jamais souffler mot pour rappeler leurs clercs à l'ordre. À croire qu'ils sont atteints de surdité et de cécité. Une chose est sûre : si la rectitude de leur foi est à la mesure de leur « courage », mieux vaut se passer de leurs discours...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Le Vatican embrasse-t-il la théologie de la libération ?

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    C’est ce que donne à penser une information parue ce matin dans le grand quotidien québécois « Le Devoir » (Le Vatican embrasse la théologie de la libérationau sujet d’un livre à paraître lundi en version italienne sous la signature de l’archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF, ex-Saint-Office), et du dominicain péruvien Gustavo Gutierrez, un des fondateurs du courant de la théologie de la libération. Leur livre à quatre mains s’intitule : « De la part des pauvres, théologie de la libération, théologie de l’Église ». Avec cette déclaration d’un célèbre « vaticaniste » : « Entre le Vatican et la théologie de la libération éclate la paix », a commenté mercredi le vaticaniste Andrea Tornielli, relevant sur le site Vatican Insider : « cette pacification survient dans un nouveau climat favorisé par l’élection du premier pape latino-américain et la reprise du procès de béatification de l’évêque martyr » de San Salvador.

    Sur son blog Chiesa, Sandro Magister met les choses au point. Extrait de son commentaire,  cité par le « Salon beige » :

    "Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et le fondateur de la théologie de la libération essaient de mettre un terme à vingt ans de polémiques. Mais l'un de ceux qui ont critiqué le plus sévèrement ce courant théologique a justement été le pape actuel".

    Jorge Mario Bergoglio lui-même n’a jamais caché son désaccord avec des aspects essentiels de cette théologie. Ses théologiens de référence n’ont jamais été ni Gutiérrez, ni Leonardo Boff, ni Jon Sobrino, mais l'Argentin Juan Carlos Scannone, qui avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. En 2005 – c’est-à-dire à un moment où l’ouvrage écrit par Müller et Gutiérrez avait déjà été publié en Allemagne – celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires écrivait :

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  • Syrie : le monde catholique américain suivra-t-il l’offensive diplomatique du pape François ?

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    Lu sur « Chiesa », le blog de Sandro Magister (extraits) :

    « Les catholiques qui occupent des postes au sommet de l'administration Obama sont tous en faveur de l'intervention militaire en Syrie. Et le monde catholique américain dans son ensemble a également accueilli avec tiédeur l'appel lancé par le pape (…)

     “Un vote catholique contre la guerre en Syrie”. C’est sous ce titre que "L’Osservatore Romano" du 5 septembre a annoncé la mobilisation de la conférence des évêques des États-Unis, l’USCCB, contre l’action militaire fortement voulue par le président Barack Obama. 

    L’USCCB a en effet invité les catholiques à prendre contact avec leurs représentants de référence au Congrès, pour demander à ceux-ci de "voter contre la résolution autorisant l’utilisation des forces armées en Syrie", en réponse "à l’attaque atroce avec des armes chimiques" menée "contre des civils innocents", et au contraire d’appuyer une action menée par les États-Unis, en collaboration avec la communauté internationale, "pour un cessez-le-feu immédiat en Syrie et pour des négociations de paix véritables et globales".

    Et cela en tenant également compte de la forte initiative du pape Jorge Mario Bergoglio en faveur de la paix, à travers la journée de jeûne et de prière programmée pour le samedi 7 septembre.

    On ne sait pas encore si l’appel lancé par les évêques pourra avoir un effet - et lequel - sur le vote du Congrès, qui, en tout état de cause, ne sera pas contraignant pour Obama.

    Mais, pour le moment, l’appel lancé par le pape François ne semble pas avoir eu de véritable impact sur les catholiques qui comptent dans les instances dirigeantes des États-Unis. (…)

    Les catholiques, assez nombreux, qui figurent au sommet des institutions et aux postes-clés de l’administration Obama ne paraissent pas avoir été secoués par le dramatique appel lancé dimanche 1er septembre par le pape François.

    Mais l'ensemble du monde catholique des États-Unis ne semble pas non plus avoir brillé par la rapidité à répondre à l’appel du pape.

    En effet si quelqu’un, trois jours après cet appel et au moment même où "L’Osservatore Romano" mettait en évidence l’appel de l’USCCB évoqué ci-dessus, avait consulté depuis Rome la page d’accueil des sites web des principaux diocèses américains – c’est-à-dire ceux dont l’histoire comporte au moins un cardinal – il aurait découvert que l’annonce de la journée de prière et de jeûne lancée par le pape ne figurait que sur trois sites sur dix.(…)

    Réf.  Journal du Vatican / De Washington, le premier "non" à François

    Un premier test pour l’ambition du  nouveau pape et de son secrétaire d’Etat Parolin de faire jouer au Saint-Siège un rôle prioritaire sur la scène politique internationale. A suivre…

  • François et François

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    Dans le journal « La Croix » du 3 septembre, Gregory Solari, le brillant directeur des éditions ad Solem, publie cette analyse à lire jusqu’au bout par ceux qui s’intéressent aux questions liturgiques envenimant la vie de l’Eglise depuis la réforme des rites consécutive au concile Vatican II :

    Ordine-dei-Francescani-dellImmacolata.pngEntre François et François, rien ne va plus. Entendez, entre le pape François et François d’Assise, ou plus exactement une branche de ses frères : les Franciscains de l’Immaculée. A la faveur du Motu proprio de 2007 rendant sa visibilité à la forme extraordinaire du rite latin, les Franciscains de l’Immaculée ont adopté la liturgie tridentine en raison de son caractère contemplatif. Si l’on en croit les récents événements, ce choix n’a pas fait l’unanimité dans la communauté. Certains frères ont fait appel à la Congrégation pour les religieux, invoquant notamment le problème que l’adoption des livres liturgiques ante-conciliaires posait par rapport à «l’unité ecclésiale» de la communauté. Résultat : depuis le 11 août 2013, à la suite de la décision prise par la Congrégation des religieux, les Franciscains de l’Immaculée doivent célébrer ordinairement dans la forme ordinaire (Missel de Paul VI), et extraordinairement dans la forme extraordinaire.

    Résurrection liturgique

    La chose mérite attention pour deux raisons. La première est que la décision de la Congrégation a très probablement été approuvée par le pape François. Elle donne la tonalité de la position du Saint Père par rapport à la question de la forme extraordinaire, et d’une manière plus générale, par rapport à la liturgie. La seconde est qu’elle pourrait donner à croire que cette décision entre en collision avec sinon la lettre du moins l’esprit du Motu proprio de Benoît XVI.

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  • Quand la police tire sur des catholiques vietnamiens

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    Radio Vatican : Au Vietnam, la police tire sur des catholiques

    Les forces de l'ordre vietnamiennes ont dispersé de façon violente, le 4 septembre, une manifestation pacifique de fidèles catholiques, à My Yen, dans la province de Nghe An, au nord du pays. Les 300 protestataires, qui demandaient la libération de deux de leurs coreligionnaires arrêtés en juin, ont essuyé des tirs à balles réelles et des coups de matraques électriques.

    Des témoins oculaires ont décrit la dispersion de la manifestation comme l'un des plus violents actes de répression mené par les autorités ces dernières années, rapporte l'agence d'information catholique "AsiaNews". 

    Selon certaines sources, des dizaines de manifestants ont été hospitalisés, certains dans un état si grave qu'ils ont été transférés à Hanoï, la capitale du Vietnam. Un prêtre de la province de Nghe An a indiqué à l'agence d'information catholique "Ucanews" que 40 personnes ont été grièvement blessées. Une autre source ecclésiastique anonyme a affirmé que les forces de l'ordre avaient détruit des statues et des images saintes. La police a frappé les protestataires rassemblés devant l'église de la paroisse de My Yen avec des matraques électriques. Les forces de l'ordre ont également jeté des grenades lacrymogènes et tiré des coups de feu en l'air pour disperser la foule. Un nombre indéterminé de manifestants catholiques a été arrêté. Selon des rapports de l'événement parus sur internet, des 3'000 représentants des forces de l'ordre mobilisés pour l'occasion, certains auraient tenté d'empêcher la prise en charge des blessés.

    Tensions à leur comble

    La veille, près de 1'000 personnes s'étaient réunies devant le siège des autorités locales pour exiger la libération de deux activistes catholiques incarcérés sans inculpation formelle. Les familles de Ngo Van Khoi et de Nguyen Van Hai ont indiqué qu'ils avaient été arrêtés en juin dernier pour avoir "troublé l'ordre public".

    Les tensions étaient à leur comble ces derniers jours, après que les autorités aient négligé de libérer les activistes alors qu'elles avaient promis de le faire de façon imminente.

    Au Vietnam, le gouvernement communiste réprime régulièrement les bloggueurs, activistes et dissidents militant pour la liberté religieuse, le respect des droits civils et la fin de l'hégémonie du parti unique. En 2013 seulement, le pouvoir d'Hanoï a arrêté plus de 40 activistes pour des "crimes contre l'Etat". En janvier dernier, un tribunal local a condamné 14 chrétiens, en majorité des catholiques, à des peines allant jusqu'à 13 ans de prison ferme pour avoir tenté de "renverser le gouvernement". Les catholiques au Vietnam sont environ 6 millions. (apic/asian/ucan)

  • La diplomatie vaticane mobilisée pour la paix en Syrie

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    Sur la Syrie, Mgr Mamberti rencontre 71 ambassadeurs près le Saint-Siège

    Radio Vatican

    Sauvegarde de l’intégrité territoriale du pays, respect de toutes les minorités, y compris les chrétiens, et respect des droits de citoyenneté afin que tous soient des citoyens égaux en dignité. Voilà la position du Vatican concernant la Syrie présentée ce jeudi matin aux diplomates accrédités près le Saint-Siège, lors d’un briefing organisé par la Secrétairerie d’Etat.

    71 ambassadeurs avaient répondu à l’invitation, autrement dit « pratiquement la totalité des ambassadeurs résidents » à Rome, pour cette réunion dont le but était d’expliquer la position du Pape et les initiatives prises par le Vatican dans ce dossier syrien afin de favoriser la paix et d’éviter toute intervention armée dans ce pays.

    Parmi les initiatives, l’organisation samedi soir Place Saint-Pierre d’une veillée de prière en présence de François, au terme d’une journée de jeûne. C'est sans précédent. Cette veillée sera ponctuée de prières pour la paix écrites par les derniers papes, et notamment une prière de Pie XII, et s’articulera autour de différents moments liturgiques, avec l’adoration eucharistique et de nombreuses lectures bibliques. Vers 20 heures, le Pape François devrait nous livrer sa méditation. Rappelons que cette veillée est ouverte à toutes les confessions et aux non-croyants.

    Mgr Mamberti a illustré les intentions du Pape François sur la Syrie.

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  • Un prêtre belge victime de la tourmente révolutionnaire

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    Un ami nous transmet cette notice biographique parue dans Vlan (Vertiges du Passé par René Henry) qu'il a pris la peine de recopier pour belgicatho :

    Itinéraire d'un enfant de Septroux, de Louvain à Cayenne

    Le 18 mars 1747, en l'église de Dieupart-Aywaille, l'abbé Jean Léonard Berval administre le baptême au petit Jean-Joseph Havelange né le même jour à Septroux. Sa maman est Dorothée Noirfalhize et son papa, Pascal Havelange, est un des échevins de la cour de la seigneurie de Harzé.

    Nous savons malheureusement fort peu de choses sur l'enfance, si ce n'est que ses parents lui offrirent l'occasion de suivre des études au séminaire de Liège où il reçut un enseignement qu'il sut mettre à profit puisque nous le retrouvons, à 19 ans, à la faculté des Arts à l'Université catholique de Louvain.

    Après avoir terminé ses études de théologie, en 1772 ou 1773, il est ordonné prêtre à Malines. A cette époque, le Pape Clément XIV, répondant aux pressions des grands souverains européens, supprime la Compagnie de Jésus. Il convient dès lors de remplacer le personnel enseignant du collège de jésuites. Jean-Joseph Havelange y est désigné pour y enseigner la physique puis la philosophie et, enfin, la théologie dogmatique, son domaine de prédilection.

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  • Un bienheureux polonais victime de l'occupation nazie (6 septembre)

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    (EAQ) Michel Czartoryski, dans le monde : prince Jan Franciszek Czartoryski, naît le 19 février 1897 à Pełkinie (près de Jaroslaw) le 19 février 1897 dans une branche provinciale de la célèbre famille princière polonaise des Czartoryski, si étroitement associée à l'histoire de la Pologne, de la Lituanie et d'autres pays.

    Il fut éduqué dans un profond esprit marial. Deux des frères de Jan Franciszek devinrent prêtres, et une sœur Visitandine. Il étudia dans un lycée moderne de Cracovie, puis à Lwow (aujourd’hui en Ukraine occidentale) où il devint ingénieur architecte.

    En 1918, il s'engagea dans la nouvelle armée polonaise contre les Bolchéviques et fut décoré en 1920. Dans les années tourmentées qui prolongèrent l’indépendance de la Pologne, il fit partie d’organisations catholiques, en particulier « Renaissance » (Odrodzenie) à Lwow. Il participa aussi à de nombreuses récollections, notamment en 1924, chez les Rédemptoristes de Cracovie.

    En 1926, après avoir séjourné en France et en Belgique, il entra au séminaire latin de Lwow, et en 1927 au noviciat dominicain de Cracovie. Il prit l’habit à la chapelle Saint-Jacques et reçut le nom de Michel en religion.

    Il fut ordonné en 1931 dans l’église du couvent dominicain de Jaroslaw et termina ses études de théologie en 1932. Il participa à l’édification d’un nouveau couvent dominicain à Sluzew (Varsovie) de 1937 à 1939. Il y réunit de nouvelles vocations en tant que maître d’études, et raffermit le Tiers-Ordre de Saint Dominique dans la région.

    Son amour de Dieu et du prochain se manifesta dans son service auprès de ses frères, des novices, des étudiants, mais aussi des insurgés de Varsovie. Alors qu'il était chapelain du groupe de résistance « Konrad », il fut assassiné, par des soldats allemands, le 6 septembre 1944, pour avoir assisté les blessés et les mourants tombés lors de l'insurrection contre l'occupant nazi.

    Michel Czartoryski a été béatifié le 13 juin 1999, à Varsovie, par le Bx Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

    Il a été proclamé patron de la ville de Jaroslaw, près de laquelle il naquit et où se trouve un célèbre couvent dominicain.

  • G20 : le pape s'adresse au Président Poutine

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    (VIS) A l'occasion du G20 de St.Petersbourg (Russie) qu'il préside ces jours-ci, le Saint-Père a écrit au Président russe M. Vladimir Poutine. En voici le texte:

    "Dans l'actuel contexte de forte interdépendance un cadre financier mondial doit disposer de règles claires et appropriées en vue d'un monde plus juste et solidaire où la faim sera éradiquée, où il sera possible de donner à tous un emploi digne, un logement correct et une assistance sanitaire de qualité. Votre présidence du G20 s'est engagée à renforcer la réforme des organismes financiers internationaux et à parvenir à un consensus sur des normes financières adaptées à la situation mondiale. L'économie mondiale ne pourra se développer que dans la mesure où elle permettra à chaque être humain d'avoir une vie digne, de l'enfant à naître à la personne âgée, et au-delà des pays du G20 à tous les habitants de la terre, jusqu'à qui se trouve dans la pire situation sociale".

    "Il est clair dans cette perspective que les conflits armés sont dans l'existence des peuples une totale négation de leur concorde. Ils créent de profondes divisions et lacérations, nécessitant des années et des années pour le rétablissement de leurs effets. La guerre est le refus d'oeuvrer aux grands projets socio-économiques que la communauté internationale s'est donnée, tels l'Objectif Millenium. Malheureusement, nombre de conflits affligent actuellement le monde, avec leurs images de misère, de famine, de maladie et de mort. Sans la paix, aucun développement n'est possible. La violence interdit la paix qui est la première condition de tout développement économique. Si la rencontre des chefs d'état et de gouvernement des vingt plus importantes économies, représentant les deux tiers de la population mondiale et 90% du PIL mondial, n'a pas pour but la sécurité internationale, elle ne pourra éviter d'aborder la situation proche-orientale et le cas syrien en particulier. Je déplore que trop d'intérêts partisans aient prévalu depuis le début de cette crise, qui ont empêché une solution capable d'éviter l'inutile massacre auquel nous assistons. Que les leaders du G20 ne restent pas passifs face au drame infini de la population syrienne et au risque de voir toute une région déjà affligée et besogneuse de paix subir de nouvelles souffrances. J'adresse un vibrant appel à chacun d'eux afin qu'ils favorisent le dépassement des diverses oppositions et renoncent les vaines prétentions à une intervention militaire. Il est besoin au contraire d'un nouvel engagement, courageux et déterminé, en faveur d'une solution pacifique passant par le dialogue et la négociation entre les parties en cause et le soutien de la communauté internationale. Il est du devoir moral de tous les gouvernements de favoriser toute initiative capable de renforcer l'assistance humanitaire envers tous ceux qui souffrent de ce conflit, en Syrie comme hors de ce pays". Le Pape François conclut en assurant prier pour le succès du G20 de St.Petersbourg.