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Eglise - Page 1343

  • Non aux frappes chirurgicales en Syrie

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    Non aux frappes chirurgicales en Syrie - groupe Amos (1) (source)

    Peter Annegarn (CIL), Charles Delhez sj (Univ.Namur), Marie-Christine d’Ursel-ter Hark (Aumôneries de prisons), José Gérard (Couples et Familles), Alliette et Raymond Leleux (Baptisés en marche), Philippe Lemaître (CVX), Paul Löwenthal (UCL, CIL), Luc Maréchal (Église-Wallonie), Michel Molitor (UCL, Entraide et fraternité), Clotilde Nyssens (Altercité), Philippe van Meerbeeck (UCL), Baudouin van Overstraeten (Jesuit Refugee Sce) 

    Les croyants ont une manière originale de manifester : le jeûne et la prière. Ce samedi 7 septembre, le pape François y a invité non seulement les catholiques, mais aussi les croyants des autres religions et les non-croyants. La situation en Syrie est en effet plus que préoccupante. Beaucoup de chrétiens, dans notre pays, ont entendu cet appel et y ont répondu. Jeûner est un geste religieux riche de sens. Il signifie notamment que l’on a l’appétit coupé par une situation qui blesse notre humanité. Il libère un espace pour la prière. Par celle-ci, le croyant fait entendre son cri à Dieu – peut-il taire de telle préoccupations dans sa relation avec le divin ? – et il cultive en lui la meilleure part de lui-même, celle qui veut la paix. Plus il y aura des gens qui jeûnent et qui prient, moins il y en aura pour faire la guerre. « Fais la paix en toi et le monde sera sauvé », disait le moine russe Séraphin de Sarov. C’est notre monde qui est malade, habité par un esprit de violence et de mort. « Ce genre d’esprit ne peut sortir que par la prière et le jeûne », disait Jésus. Le pape lui-même s’est tenu en prière de 19 heures à minuit. « Que ce cri de la paix s’élève pour arriver au cœur de tous. Plus jamais la guerre ! », avait-il lancé le 1er septembre dernier après Paul VI et Jean-Paul II.

    Qui ne condamnerait pas l’utilisation du gaz comme arme de guerre ? Mais faut-il y répondre par la guerre ? La violence appelle la violence. Celle-ci, en l’occurrence, n’est-elle pas un abus de pouvoir de la part notamment des USA, la plus grande force militaire et économique de notre planète. Peut-on leur laisser ce rôle de grand frère d’un quartier qui s’appellerait le monde ? Le ressentiment de grand nombre de pays envers la puissance américaine ne fera qu’augmenter ainsi que l’agressivité des islamistes. L’initiative doit-elle venir du monde dit chrétien, la France et les USA ? Et ce d’autant plus que le passé récent nous a montré qu’ils ne disposaient toujours pas des preuves qu’ils avançaient. Dans la situation actuelle rappelons qu’il revient à l’ONU d’apporter les preuves fermes de l’utilisation de ces gaz et surtout de l’identité de ceux qui en ont fait usage. Et si c’était le fait des deux camps ? Tant que le conseil de Sécurité n’a pas donné son accord, nous sommes en dehors de la légalité. En sortir peut être dangereux au niveau international.

    Si le monde s’est insurgé, c’est à cause des victimes innocentes de ces méthodes guerrières. Des frappes punitives risquent de les atteindre à nouveau. On sait que les frappent chirurgicales ont toujours de gros « risques collatéraux », pour reprendre la formule euphémique. Or, le souci de tout homme devrait être d’alléger la souffrance, et non de l’augmenter. De plus, outre le danger sérieux de l’embrasement de tout le Moyen-Orient, il y a celui de détruire davantage ce pays – les pauvres sont ceux qui se débrouillent le moins bien en période de guerre – et d’accélérer l’exode massif de ses habitants. Au nom de la justice, peut-on planifier une attaque qui va augmenter la souffrance des victimes ?

    Il n’y a pas que la réaction qu’armée. Faut-il punir ou travailler de manière pacifique et diplomatique, par le dialogue et la négociation, à la réconciliation par-delà tous les intérêts (au niveau régional ou mondial) qui n’osent pas se dire ? Le temps du Tribunal international viendra. En attendant, on ne peut laisser notre monde devenir une jungle. « Paix aux hommes de bonne volonté » ! Ce souhait serait-il naïf ? Nous pensons qu’il serait tout aussi naïf de croire que la violence réglera les problèmes de violence.

    (1) AMOS est un groupe de chrétiens de sensibilités différentes qui diffuse une libre parole sur des enjeux de société.

  • Le sort de Maaoula illustre le destin tragique des chrétiens de Syrie

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    Alors que des agences de presse européennes véhiculent des informations partielles (et partiales ?) qui minimisent les évènements, voilà ce qu'on peut lire ce soir sur le site de La Croix (et qui ne fera sans doute pas réfléchir les Obama, Hollande et autres va-t-en-guerre) :

    Le village chrétien de Maaloula est tombé aux mains des rebelles

    Les rebelles ont pris une bourgade, à majorité chrétienne, proche de Damas.

    Les chrétiens ont fui la ville. On rapporte des dizaines de victimes. Des signes religieux ont été détruits.

    Mariam est une mère de famille, parmi d’autres, de Maaloula. Depuis vendredi 6 septembre, elle, ses quatre enfants et son époux Ziad sont réfugiés à Damas, chez des cousins. Ils ont fui les combats et les bombes qui ont enflammé ce haut lieu chrétien de Syrie. Joint au téléphone par La Croix, Mariam répétera : « Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Nous n’avons rien fait et les bombes sont tombées sur le village. Nous étions en paix. Qu’a-t-il fait, mon fils de 2 ans et demi, pour mériter cela ? »

    Ziad était ouvrier dans le bâtiment. C’était avant la guerre. « Mais, depuis deux ans et demi, à Maaloula, les hommes restent à la maison, comme les femmes. Il n’y a pas de travail. » Dans la nuit de jeudi à vendredi, des voitures sont venues de Damas, situé à une cinquantaine de kilomètres, pour aider les familles chrétiennes à sortir de Maaloula. Mariam, Ziad et leurs enfants ont profité du convoi. Ils ont abandonné leur maison.

    Dimanche 8 septembre, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) confirmait que des rebelles, dont des djihadistes liés à Al-Qaida, avaient pris le contrôle du village chrétien, après de violents combats avec l’armée. Selon cette ONG, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins, les combats ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, parmi les rebelles, les forces gouvernementales et la population. Le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, estime que les rebelles sont constitués notamment de combattants du groupe sunnite extrémiste du Front Al-Nosra.

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  • Le Ratzinger-Schülerkreis s’est réuni à Castelgandolfo

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    C’est le site « Pro Liturgia » qui attire notre attention sur cette rencontre :

    studenti2.jpgLe Cercle des anciens étudiants du Professeur Ratzinger a tenu sa réunion annuelle à Castel GandolfoC’est le philosophe et historien Rémi Brague qui était invité. Les cardinaux Christophe Schönborn et Kurt Koch ont assisté à la rencontre. Pour la première fois, le Pape émérite Benoît XVI n’a pas participé aux débats et aux conférences qui portaient sur « la question de Dieu dans l’horizon de la sécularisation ». Benoît XVI a toutefois célébré, dans la chapelle du Gouvernorat du Vatican, la Messe dominicale à laquelle ont pu assister ses anciens collègues et étudiants.

    Dans son homélie, il a notamment déclaré :

    « Dans l’histoire, tous cherchent la bonne place : sur la scène de la vie, chacun veut trouver sa place. Mais la question est : quelle place est la bonne et laquelle est juste ? La première place peut rapidement devenir une très mauvaise place et cela, non seulement lors du jugement dernier, mais déjà sur cette terre. L’échelle qui établi ce qui est une bonne ou une mauvaise place, c’est Jésus. Celui qui sera poussé devant, donc à la première place, doit être conscient du danger. Il doit d’autant plus avoir le regardé fixé sur Dieu, se mesurer à lui, à la responsabilité qu’il a des autres, il doit devenir celui qui sert, celui qui sait en vérité se mettre aux pieds des autres, et ainsi être celui qui béni et devient béni. Je pense que tout cela doit passer par le cœur, lorsque nous regardons Celui qui est le premier être de la Création et celui né dans une étable et mort sur une croix. Les bonnes places sont auprès de Lui et selon sa mesure, malgré les places vers lesquelles la vie nous mène. 

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  • "Sortir de cette spirale de douleur et de mort"; veiller pour la paix avec le pape François

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    363px-Virgin_salus_populi_romani.jpg(VIS) Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St.Pierre, en le jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St.Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17 h 45' avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18 h 30' par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19 h par le Veni Creator et la mise en place sur le parvis de l'icône de la Salus Populi Romani portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée:

    Homélie du pape François

    « Dieu vit que cela était bon » (Gn 1, 12.18.21.25). Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle de Dieu qui regarde la création, la contemple presque, et répète : cela est bon. Chers frères et sœurs, cela nous fait entrer dans le cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message.

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  • La Nef : sommaire du n°251 de septembre 2013

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    Sommaire du n°251 de septembre 2013
    SOMMAIRE DU N°251 DE SEPTEMBRE 2013

    ÉDITORIAUX
    Un monde fragile, par Christophe Geffroy
    La destruction de l’être, par Jacques de Guillebon

    ACTUALITÉ
    JMJ Rio 2013 : « L’Évangile est pour tous », par Jacques de Guillebon
    Jean Madiran, par Christophe Geffroy
    Liturgie, un renouveau ?, par Loïc Mérian
    L’encyclique Lumen fidei : un passage de témoin, par l’abbé Christian Gouyaud
    La « nature des choses » résiste, entretien avec Paul-Marie Coûteaux
    La lâcheté de l’Europe, par Paul-Marie Coûteaux
    L’automne occidental, par Marc Fromager
    Éducation : résister !, par Pierre-Olivier Arduin

    ENTRETIEN
    L’abbaye bénédictine de Kergonan : des « chercheurs de Dieu », entretien avec le TRP Dom Philippe Piron

    DOSSIER : DE L’ISLAM AU CHRISTIANISME
    L’Église catholique face la conversion des musulmans, 
    par Annie Laurent
    L’évangélisation par la Miséricorde, 
    entretien avec l’abbé Fabrice Loiseau
    Peut-on quitter l’islam ?, par Annie Laurent
    Portrait : Afîf Osséïrane, par Annie Laurent
    Portraits : Nahed Metwalli et Nadia Piccard, 
    par Annie Laurent
    Convertir par les médias, par Maurice Saliba
    Portrait : Joseph Fadelle, par Jacques de Guillebon
    « Une nouvelle réalité », 
    entretien avec Moh-Christophe Bilek
    Portrait : Mohamed Rahouma, par Falk van Gaver

    VIE CHRÉTIENNE
    Foi et charité (5/7), par un moine de Triors
    Question de foi x Cœur rebelle ? Cœur fidèle ?, par l’abbé Hervé Benoît

    CULTURE
    Metternich ou la haute diplomatie, par Michel Toda
    Au fil des livres : Ghislain de Diesbach
    Notes de lectures, chroniques musique, sortir, cinéma, internet, livres jeunes
    Un livre, un auteur : Bruno Couillaud
    Portrait : Ludovine de la Rochère, par Marine Tertrais

    BRÈVES
    Toutes les annonces du mois en ligne

  • Allô, Anna, je suis le pape François

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    Anna Romano retrouve la "joie de vivre" après l'appel du pape François

    "Il m'a dit que j'ai été très courageuse et forte pour mon enfant"  (Zenit.org - Anita Bourdin)

    Une Italienne en vacances à Gallipoli - dans la région méridionale des Pouilles - a reçu un appel téléphonique qui lui a redonné « la joie de vivre », mardi dernier, 3 septembre. Dans une situation angoissante, qu’elle avait expliquée au pape François dans une lettre, elle a pourtant refusé l’avortement. Le pape l’a appelée.

    « Il Messaggero » de ce 6 septembre rapporte le témoignage d’Anna Romano, 35 ans, d’Arezzo, qui a écrit au pape en juillet dernier : « Je suis une maman célibataire avec derrière moi un divorce et puis je me suis fiancée. En juin, j’ai découvert que j’étais enceinte. J’ai alors appris la vérité : cet homme était marié, avait un fils, et il voulait que j’avorte. J’ai souffert à en mourir. Je lui ai dit de disparaître de ma vie et que j’aurais de toute façon gardé le petit. J’ai vécu des moments d’angoisse, je ne savais plus quoi faire, je me sentais trahie, humiliée. »

    Elle a pourtant trouvé la force de tout raconter dans une lettre au pape François. « Je lui ai raconté mon désespoir. Lui, il a accueilli mon appel », dit-elle.

    Mardi dernier, son portable sonne : le préfixe de Rome. « Allô, Anna, je suis le pape François, j’ai reçu ta lettre ». Anna dit avoir été « pétrifiée » quand elle a reconnu la voix du pape qui l’appelait « comme un ami proche et sage » : « Il m’a rassurée en me disant que l’enfant était un don de Dieu, un signe de la Providence. Il m’a dit que je ne resterai jamais seule. Il m’a rempli le cœur de joie lorsqu’il m’a dit que j’ai été très courageuse et forte pour mon enfant. Lorsque je lui ai dit que je voulais le faire baptiser, mais que j’avais peur que ce ne soit pas possible parce que je suis mère célibataire, divorcée, il m’a rassurée en me disant : « Je suis convaincu que tu n’auras aucun problème à trouver un père spirituel, si ce n’est pas le cas, sache que je suis toujours là. »

    Anne espère que son histoire « servira d’exemple pour tant de femmes qui se sentent loin de l’Eglise seulement parce qu’elles sont tombée sur un homme qui n’était pas le bon ».

    Si l’enfant est un  garçon, elle l’appellera « Francesco ».

    Oui, le pape téléphone à des personnes qui s'adressent à lui, amis ou inconnus, lorsqu'il pressent qu'un contact direct est important. On a eu le témoignage du journaliste argentin, Jorge Milia (cf. Zenit du 12 juillet 2013), de Michele Ferri, que le pape a réconforté après le meurtre de son frère (cf. Zenit du 9 août 2013), ou du jeune étudiant de Padoue, Stefano Cabizza (cf. Zenit du 2 septembre 2013). Il privilégie le contact direct.

    Pourtant – « on ne prête qu’aux riches », dit le proverbe -, le pape François n'a pas téléphoné à un jeune Français comme le rapportait un quotidien de l'hexagone. Le démenti est arrivé ce vendredi matin, 6 septembre, par le vice-directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le père Ciro Benedettini, alors que la nouvelle avait passé les Alpes : pas d’appel du pape en France.

    ( 6 septembre 2013) © Innovative Media Inc.

  • Rappel : ce samedi 7 septembre est un jour de jeûne et de prière pour la paix

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    Samedi 7 septembre, Journée de jeûne et de prière pour la paix

    Appel du pape François à l'angélus (zenit.org - Anne Kurian)

    Le pape François convoque dans toute l'Eglise une « Journée de prière et de jeûne », pour « la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde », ce samedi 7 septembre. Dans ce cadre, une veillée de prière aura lieu place Saint-Pierre, de 19 h à minuit.

    Lors de l'angélus du dimanche 1er septembre 2013, place Saint-Pierre, le pape a lancé un appel vibrant pour la paix dans le monde : « J'adresse un appel fort et pressant à toute l'Eglise catholique, et je l'étends à tous les chrétiens d'autres confessions, aux hommes et femmes de toutes religions et aussi à ces frères et sœurs qui ne croient pas : la paix est un bien qui dépasse toute barrière, car elle est un bien de toute l'humanité ».

    Dans le contexte « angoissant » de la crise syrienne, il a décrété une Journée de prière et de jeûne « pour la paix en Syrie, au Moyen-Orient et dans le monde entier », le 7 septembre, en la veille de la fête de la Nativité de Marie.

    Le pape a aussi élargi son appel à tous les hommes et femmes de bonne volonté : "J’invite aussi à s’unir à cette initiative, par la manière qu’ils retiendront la plus opportune, les frères chrétiens non catholiques, les adeptes des autres religions, ainsi que les hommes de bonne volonté."

    Le soir, a-t-il annoncé, de 19h à minuit, aura lieu une veillée de prière place Saint-Pierre, en sa présence : "Nous nous réunirons en prière et dans un esprit de pénitence pour invoquer de Dieu ce grand don pour la bien-aimée Nation syrienne et pour toutes les situations de conflit et de violence dans le monde. L’humanité a besoin de voir des gestes de paix et d’entendre des paroles d’espérance et de paix !"

    Le pape a encouragé les Eglises locales à organiser aussi des célébrations pour cette Journée : "Je demande à toutes les Églises particulières, outre le fait de vivre cette journée de jeûne, d’organiser des actions liturgiques à cette intention."

    « Je vous attends samedi prochain à 19h ! », a-t-il dit à la foule en conclusion de la prière mariale.

  • Dispositifs médicaux : la COMECE pointe un manque de précaution

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    Communiqué de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne) :

    COMECE Presse 06/09/2013

    L’avis de la COMECE sur les dispositifs médicaux: un manque de précaution

    Dans un avis publié aujourd’hui, le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite qu’une procédure de révision de la législation européenne qui encadre les dispositifs médicaux ait été amorcée. Cependant, il met en garde contre certains manquements à l'éthique et propose des améliorations aux propositions qui seront votées, le 18 septembre, par la Commission de l’Environnement, la Santé Publique et la Sécurité Alimentaire du Parlement Européen.

    Actuellement, environ un demi-million de dispositifs médicaux (DM) circulent sur le marché européen, des simples verres correcteurs et lentilles de contact, jusqu’aux machines à rayons X,  stimulateurs cardiaques et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (DMDIV). Sont-ils tous vraiment sans danger? Sommes-nous pleinement conscients des implications éthiques que leur utilisation peut avoir sur les individus?

    Pour répondre à ces inquiétudes, l'Union européenne révise actuellement le cadre législatif qui régit DM et DMDIV, afin d’améliorer  leur évaluation et renforcer la surveillance du marché et la vigilance.

    Le Groupe de Réflexion de la COMECE sur les questions bioéthiques se félicite des objectifs affichés. Toutefois, après une analyse rigoureuse des propositions législatives présentées, le 26 septembre, par la Commission Européenne, le groupe a souligné certains manques :

    1. Les DMDIV doivent être considérés inséparables du conseil génétique fourni par un médecin afin de permettre le consentement informé de la personne;
    2. Etant donné les risques que comportent les tests relatifs aux maladies polygéniques, il est justifié que leur certification soit refusée et que toute publicité relative à ceux-ci soit restreinte au cercle des professionnels de santé ;
    3. Les États membres devraient, dans certains cas, avoir le droit de poser des restrictions à la commercialisation de ces dispositifs;
    4. Les risques psychologiques et sociaux de leur utilisation devraient être évalués;
    5. Les tests prédictifs les maladies génétiques ne devraient pas servir à sélectionner les êtres humains, ni être effectués sur des mineurs ou des adultes temporairement incapables;
    6. L’application des règles nationales en matière d’éthique et le respect de la Convention d'Oviedo devraient être explicitement reconnues;
    7. En ce qui concerne la protection de l'embryon humain, le principe de subsidiarité devrait être pleinement respecté;
    8. Les critères qui classent les IVDMD dans la Catégorie D devraient être appliqué de manière cohérente;
    9. La certification de certains dispositifs, tels que ceux qui feraient usage de cellules souches embryonnaires humaines, nécessiterait des conditions  supplémentaires.

    Téléchargez l’avis complet en format PDF (disponible en français et en anglais) ou lisez le résumé (disponible en français et en anglais).

  • Les coups de téléphone du pape

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    Un jeune homosexuel français prétend avoir reçu un appel téléphonique du pape en réponse à une lettre qu'il lui aurait adressée : http://www.ladepeche.fr/article/2013/09/06/1703124-surprise-toulousain-allo-christopher-suis-pape-francois.html

    Mais le service de presse du Vatican dément (I.media) : 

    Le Bureau de presse du Saint-Siège a “catégoriquement“ démenti, le 6 septembre 2013, l’information selon laquelle le pape François aurait téléphoné fin août à un jeune homosexuel de Toulouse (France) en réponse à une lettre dans laquelle il lui confiait son tiraillement entre sa foi et son orientation sexuelle. Le matin même, le quotidien local français du Sud-Ouest La dépêche du Midi avait rapporté l’histoire de ce garçon, Christopher, qui racontait sa conversation d’une dizaine de minutes avec le souverain pontife.

    Il ne se passe plus une semaine sans que la presse se fasse l’écho des conversations du souverain pontife avec différents interlocuteurs, souvent de parfaits anonymes qu’il appelle après avoir été touché par leur courrier. Si ces appels ne sont en général ni confirmés ni démentis par le Bureau de presse du Saint-Siège, ses responsables, le père Federico Lombardi et le père Ciro Benedettini ont cette fois été très fermes en assurant à I.MEDIA que le pape n’avait jamais téléphoné à ce jeune Français. (...)

    Il est un fait qu'il est bien sympathique de voir le pape recourir au téléphone pour contacter d'humbles quidam mais qu'en même temps ce mode de communication assez peu contrôlable ouvre la porte à des rumeurs qu'il est difficile de vérifier.

  • Les serpents d’Église

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    Dans son livre intitulé « Le parti de Dieu – Lettre aux évêques » (Fayard, 1992), André Frossard (que j'ai eu la chance de rencontrer) écrit : « Les serpents d’Église, mes pères (les évêques), glissent entre vos pieds et vous n'entendez pas leur sifflement. Ils n'attaquent jamais les dogmes de face, ils s'appliquent simplement à les vider de leur substance, en affectant de respecter leur enveloppe. Les serpents d’Église ne soutiendront jamais que la Vierge Marie a rêvé qu'elle recevait la visite d'un ange ; ils nous diront qu'elle a pris conscience un jour de sa mission, et que saint Luc a donné une forme imagée à cette révélation tout intérieure... » Voilà ce qui s'appelle « mettre le doigt sur la plaie ». Car, ce que font les serpents d’Église à l'égard de ce récit, ils le font avec tout. Miracles, présence réelle, rédemption, résurrection, ... autant de mots dont ils vident la substance pour n'en conserver qu'une signification symbolique qui aboutit aux mièvreries que nous entendons. De cette situation désastreuse, saint Paul nous avait prévenus. Je le cite : « Il arrivera un temps où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l'oreille de la vérité et se tourneront vers les fables. » (2 Timothée 4 : 3-4). Nous y sommes !  Le drame, c'est que cela ne semble pas émouvoir nos évêques. Étrangement silencieux face à toutes les dérives qui mettent en péril la foi des humbles, on ne les entend jamais souffler mot pour rappeler leurs clercs à l'ordre. À croire qu'ils sont atteints de surdité et de cécité. Une chose est sûre : si la rectitude de leur foi est à la mesure de leur « courage », mieux vaut se passer de leurs discours...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • Le Vatican embrasse-t-il la théologie de la libération ?

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    C’est ce que donne à penser une information parue ce matin dans le grand quotidien québécois « Le Devoir » (Le Vatican embrasse la théologie de la libérationau sujet d’un livre à paraître lundi en version italienne sous la signature de l’archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller, actuel préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF, ex-Saint-Office), et du dominicain péruvien Gustavo Gutierrez, un des fondateurs du courant de la théologie de la libération. Leur livre à quatre mains s’intitule : « De la part des pauvres, théologie de la libération, théologie de l’Église ». Avec cette déclaration d’un célèbre « vaticaniste » : « Entre le Vatican et la théologie de la libération éclate la paix », a commenté mercredi le vaticaniste Andrea Tornielli, relevant sur le site Vatican Insider : « cette pacification survient dans un nouveau climat favorisé par l’élection du premier pape latino-américain et la reprise du procès de béatification de l’évêque martyr » de San Salvador.

    Sur son blog Chiesa, Sandro Magister met les choses au point. Extrait de son commentaire,  cité par le « Salon beige » :

    "Le préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et le fondateur de la théologie de la libération essaient de mettre un terme à vingt ans de polémiques. Mais l'un de ceux qui ont critiqué le plus sévèrement ce courant théologique a justement été le pape actuel".

    Jorge Mario Bergoglio lui-même n’a jamais caché son désaccord avec des aspects essentiels de cette théologie. Ses théologiens de référence n’ont jamais été ni Gutiérrez, ni Leonardo Boff, ni Jon Sobrino, mais l'Argentin Juan Carlos Scannone, qui avait élaboré une théologie non pas de la libération mais "du peuple", centrée sur la culture et la religiosité des gens ordinaires, en premier lieu les pauvres, avec leur spiritualité traditionnelle et leur sensibilité à la justice. En 2005 – c’est-à-dire à un moment où l’ouvrage écrit par Müller et Gutiérrez avait déjà été publié en Allemagne – celui qui était alors l’archevêque de Buenos Aires écrivait :

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  • Syrie : le monde catholique américain suivra-t-il l’offensive diplomatique du pape François ?

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    Lu sur « Chiesa », le blog de Sandro Magister (extraits) :

    « Les catholiques qui occupent des postes au sommet de l'administration Obama sont tous en faveur de l'intervention militaire en Syrie. Et le monde catholique américain dans son ensemble a également accueilli avec tiédeur l'appel lancé par le pape (…)

     “Un vote catholique contre la guerre en Syrie”. C’est sous ce titre que "L’Osservatore Romano" du 5 septembre a annoncé la mobilisation de la conférence des évêques des États-Unis, l’USCCB, contre l’action militaire fortement voulue par le président Barack Obama. 

    L’USCCB a en effet invité les catholiques à prendre contact avec leurs représentants de référence au Congrès, pour demander à ceux-ci de "voter contre la résolution autorisant l’utilisation des forces armées en Syrie", en réponse "à l’attaque atroce avec des armes chimiques" menée "contre des civils innocents", et au contraire d’appuyer une action menée par les États-Unis, en collaboration avec la communauté internationale, "pour un cessez-le-feu immédiat en Syrie et pour des négociations de paix véritables et globales".

    Et cela en tenant également compte de la forte initiative du pape Jorge Mario Bergoglio en faveur de la paix, à travers la journée de jeûne et de prière programmée pour le samedi 7 septembre.

    On ne sait pas encore si l’appel lancé par les évêques pourra avoir un effet - et lequel - sur le vote du Congrès, qui, en tout état de cause, ne sera pas contraignant pour Obama.

    Mais, pour le moment, l’appel lancé par le pape François ne semble pas avoir eu de véritable impact sur les catholiques qui comptent dans les instances dirigeantes des États-Unis. (…)

    Les catholiques, assez nombreux, qui figurent au sommet des institutions et aux postes-clés de l’administration Obama ne paraissent pas avoir été secoués par le dramatique appel lancé dimanche 1er septembre par le pape François.

    Mais l'ensemble du monde catholique des États-Unis ne semble pas non plus avoir brillé par la rapidité à répondre à l’appel du pape.

    En effet si quelqu’un, trois jours après cet appel et au moment même où "L’Osservatore Romano" mettait en évidence l’appel de l’USCCB évoqué ci-dessus, avait consulté depuis Rome la page d’accueil des sites web des principaux diocèses américains – c’est-à-dire ceux dont l’histoire comporte au moins un cardinal – il aurait découvert que l’annonce de la journée de prière et de jeûne lancée par le pape ne figurait que sur trois sites sur dix.(…)

    Réf.  Journal du Vatican / De Washington, le premier "non" à François

    Un premier test pour l’ambition du  nouveau pape et de son secrétaire d’Etat Parolin de faire jouer au Saint-Siège un rôle prioritaire sur la scène politique internationale. A suivre…