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Eglise - Page 1388

  • L'Eglise anglicane dit non à la désignation de femmes évêques

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    Nous lisons sur catho.be

    Le suspens régnait. L’enjeu était de taille. Le non a jailli à la grande surprise de nombreux anglicans. Hier, mardi 20 novembre, l’Eglise d’, réunie en synode, a finalement voté contre l’ordination des  . Une décision qui met fin à 20 ans de tergiversations entre les traditionalistes et les libéraux.

    74 voix contre, 132 voix pour. Le texte controversé a été rejeté n’ayant pas obtenu les deux tiers des voix requis. La partie était cependant serrée. Le projet de texte devait être adopté par les deux tiers de chacun des trois collèges formant le Synode général de l’Eglise d’Angleterre, corps législatif de l’institution: évêques, clergé et fidèles. Les évêques et le clergé ont clairement voté en faveur de la réforme. Même le nouveau chef spirituel des anglicans, Justin Welby, s’était prononcé en faveur de l’ordination de femmes évêques. La réforme a cependant été repoussée, à quelques voix près, par les fidèles…

    Échec et mat, donc, pour les libéraux car le sujet ne devrait pas revenir sur la table avant de nombreuses années, en raison du complexe processus législatif au sein de l’Eglise d’Angleterre.

    Ce résultat est d’une grande portée pour l’ensemble de la communauté anglicane, le primat de l’Eglise d’Angleterre étant le chef spirituel de plus de 85 millions anglicans dans le monde.

    Toutefois, des femmes anglicanes ont déjà été ordonnées évêques notamment aux Etats-Unis, en Nouvelle-Zélande, en Ecosse, au Canada… témoignant de l’autonomie de décision des différentes Eglises anglicanes dans le monde.

    Affaire à suivre… (A.L/France 24)

  • La France contre le mariage gay : prendre du souffle

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    Lu dans « Famille chrétienne » :

    « Deux jours après La Manif pour tous qui a fait descendre dans la rue nombre d’opposants au « mariage pour tous », Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA, en dresse le bilan. Et appelle à la mobilisation pour la prochaine manifestation du dimanche 13 janvier 2013.

    Quel est votre bilan des manifestations qui se sont déroulées dans plusieurs villes de France contre le projet gouvernemental de « mariage pour tous » ?

    Pour nous, c’est une réussite stupéfiante ! Déjà, nous avions été heureusement surpris le 23 octobre dernier du nombre de personnes qui s’étaient rendues dans l’un des soixante-quinze rassemblements organisés en province par Alliance VITA. Depuis l’élection de François Hollande, nous avons eu énormément d’appels de personnes très inquiètes de la mesure 31. Ce n’était pas qu’un bouillonnement. La manifestation du 17 novembre le prouve : c’est quand même la plus grande manifestation qui a eu lieu à Paris cette année!

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  • Des jeunes chrétiens bientôt jugés au Vietnam ?

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    Le procès des jeunes chrétiens de Vinh et Thanh Hoa est imminent (MEP)

    Les informations les plus récentes transmises par les avocats et les parents des jeunes chrétiens de Vinh et de Thanh Hoa arrêtés et internés de juillet à décembre 2011, donnent à penser que leur procès ne saurait tarder désormais. Pour un certain nombre d'entre eux, sinon pour tous, l'instruction est terminée et les dossiers ont déjà été transférés au tribunal populaire de la province du Nghê An où ils doivent être jugés.

    Bien que la date du procès n’ait pas encore été annoncée, les parents et l'entourage de l'accusé se montrent préoccupés du type de sentence qui sera prononcée ce jour-là. L'avocat Ha Huy Son qui, à la demande des familles, assure la défense de trois des jeunes accusés a rapporté que l'on était entré dans la période de préparation du jugement. Le parquet populaire suprême a fait parvenir l'acte d’accusation aux autorités provinciales et les dossiers sont déjà entre les mains des juges du tribunal populaire.

    (Rappelons que ces jeunes sont accusés de s'être livré à de la propagande antigouvernementale.)

  • L'enfant Jésus raconté par Joseph : entre légende et histoire il a choisi

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    C'est une "histoire vraie", affirme le pape, et pas une pure construction théologique :

    ROME, le 20 novembre 2012 – "L'enfance de Jésus" de Joseph Ratzinger-Benoît XVI sera en vente à partir de demain, en allemand - c’est le texte original -  et en huit autres langues : italien, anglais, français, espagnol, portugais, brésilien, polonais, croate. Le tirage global de lancement est de plus d’un million d’exemplaires. Au cours des mois à venir, l’ouvrage sera traduit en onze autres langues et diffusé dans 72 pays.

    C’est un livre court et écrit sous une forme simple et linéaire. Plus facile à lire que les deux autres tomes, plus volumineux, du "Jésus de Nazareth". Il est publié en dernier, mais l’auteur a déclaré que, selon son intention, l’ouvrage "est une sorte de petite 'entrée' qui introduit aux deux ouvrages précédents, consacrés à la figure et au message de Jésus de Nazareth".

    Avant la publication du livre, la grande inconnue était la manière dont Benoît XVI allait répondre à la question de savoir si la naissance virginale, l'adoration des Mages et les autres récits de l'enfance de Jésus, dans les Évangiles de Matthieu et de Luc, sont "vraiment une histoire qui a eu lieu" ou bien "seulement une méditation théologique exprimée sous forme d’histoires".

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  • Nous n'aimons ni les coups bas ni les propos mesquins

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    Nous découvrons sur le minisite du chanoine de Beukelaer une note relative à la parution sur "le forum catholique" de propos médisants à son égard. Nous n'aimons pas ces manoeuvres tordues auxquelles se livrent en coulisses des catholiques qui pensent pouvoir exercer une quelconque influence sur la désignation d'un évêque. Ainsi, certains s'empressent auprès du nonce pour lui faire part de leurs préférences et de leurs préventions tandis que d'autres tâchent de s'introduire auprès des autorités romaines pour leur suggérer le bon choix. Tout cela est ridicule et nous agace; cela nous scandalise aussi lorsque les coups sont bas et les propos mesquins.

  • Ces dérives de la médecine moderne qui alertent les praticiens catholiques

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    Les défis de la médecine aujourd'hui - La vision des médecins catholiques

    ZENIT.org - H. Sergio Mora - Traduction d’Océane Le Gal

    (ZENIT.org) –  Des cosmétiques à base d’embryon humain, une euthanasie rampante qui, peu à peu, s’installe par « voie d’omission »  et non parce qu’une loi vous y autorise, la tendance culturelle à assimiler le patient à un puits de pétrole : tels sont tous les thèmes qui interpellent la Fédération internationale des associations des médecins catholiques (FIAMC).Et parmi toutes ces questions, une ne doit pas être oubliée, celle qui a trait aux problèmes de la vie dès sa conception, explique le président de la FIAMC, José Maria Simon, aux lecteurs de Zenit, en marge de la rencontre entre Conseil pontifical pour la pastorale de la santé, le Congrès européen des médecins catholiques (AMCI - FEAMC), l'Association Médecins catholiques italiens (AMCI) et les participants de la conférence internationale des hôpitaux catholiques, qui a eu lieu samedi dernier, 17 novembre, dans la salle Paul VI du Vatican.

    Zenit - Docteur Simon, tout d’abord dites-nous ce qu’est la Fédération internationale des Associations des médecins catholiques ?

    José Maria Simon - C’est une vieille institution de droit pontifical qui s’occupe de la formation morale des médecins, mais aussi de celle des étudiants et du personnel sanitaire en général. Nous exerçons par ailleurs une activité de coopération sur des questions liées à la maternité, Notre travail s’étend au plus grande nombre de pays possibles et dans les organisations internationale, de manière à ce que notre vision chrétienne de la médecine puisse être mieux comprise et acceptée.

    Existe-t-il de nouveaux défis pour la médecine d’aujourd’hui ?

    Oui, il y en a , mais toujours autour des mêmes problèmes : ne pas voir son prochain comme une source de revenu ; la défense de la vie, dès sa conception jusqu’à sa mort naturelle, et la transmission de cette vie ; le respect spontanée du cadavre ou pour l’embryon mort qui reste tout de même un symbole de la personne et ne peut être utilisé comme bon nous semble.

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  • La France catholique contre le mariage gay : accentuer la pression

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    La mobilisation des catholiques lors des manifestations du week-end dernier ?  Peuvent mieux faire, a déclaré ce mardi l’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d'Ornellas :

    « Toutes les personnes qui réfléchissent, qui prennent le temps de réfléchir, devraient manifester davantage, puisque le gouvernement a fait le choix que le débat aurait lieu simplement au Parlement". "Dans ce cas-là, si c'est au Parlement, il faut que ceux qui représentent le peuple français connaissent ce que pense le peuple français. Le vote n'est pas un blanc-seing à celui qui est élu".

    Interrogé pour savoir si nous devons descendre dans la rue, le prélat a répondu:

    "Si les gens qui réfléchissent pensent que c'est le meilleur moyen de faire entendre leur position, bien sûr".

    Il a dit observer une analogie avec les manifestations de 1984 en faveur de l'école privée, un "principe fondamental" étant à nouveau menacé.

    Mgr d'Ornellas réunissait à Rennes plusieurs centaines de représentants de paroisses et d'associations pour une réunion consacrée au projet de loi. Il a qualifié ce texte d'"injuste" car il introduira une "discrimination" entre des enfants qui auraient un père et une mère et ceux qui auraient des parents du même sexe. Il a qualifié l'expression de "mariage pour tous" de "choquante et inappropriée" car elle exclut selon lui les personnes qui ne peuvent se marier, comme les handicapés mentaux. »

    Lu sur le blog « Salon beige », ici Mgr d'Ornellas nous demande de manifester davantage

    Rendez-vous le 13 janvier ? Les évêques ne ménagent apparemment pas leurs efforts. Vu d'Outre-Quiévrain, on se prend à rêver...

  • Rimsha Masih : la justice abandonne les charges de blasphème

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    Nous trouvons ICI cette information :

    Chrétiens persécutés : Rimsha Masih innocentée par la justice pakistanaise

    La justice pakistanaise a abandonné mardi les charges contre Rimsha Masih, la jeune chrétienne pakistanaise accusée de blasphème pour avoir prétendument brûlé des pages du Coran.

    Rimsha Masih a été arrêtée le 16 août dernier à Mehrabad, un quartier pauvre à l’ouest d’Islamabad (Pakistan).Cette affaire a connu un rebondissement avec l’arrestation de l’imam Hafiz Mohammed Khalid Chishti qui aurait lui-même rajouté des pages du Coran à des pages brûlées afin de créer de fausses preuves pour incriminer la jeune chrétienne, dans le but d’obtenir le départ de tous les chrétiens présents dans son quartier.Ces nouveaux éléments ont pour conséquence la libération sous caution de Rimsha Masih le 7 septembre 2012. Après le versement de 8 000 euros, la jeune chrétienne est conduite en voiture blindée vers un hélicoptère à destination d’un lieu inconnu où sa famille a précédemment déménagé pour éviter toutes représailles.Les activistes des droits de l’homme et le Conseil des oulémas du Pakistan ont apporté leur soutien à la communauté chrétienne pour obtenir la remise en liberté de Rimsha Masih.

    Ce mardi 20 novembre 2012, date de la journée internationale des droits de l’enfant, le Haut tribunal d’Islamabad abandonne définitivement les charges contre cette jeune chrétienne de 14 ans faussement accusée d’avoir brûlé des versets du Coran, un crime passible de la prison à vie au Pakistan.

  • Idolatrer sa propre image ?

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    De Jean Mercier, aujourd’hui, sur son blog “paposcopie”:

    Il y a deux mois, au retour de son voyage au Liban, je parlais de Benoît XVI comme d'un homme qui ne recule pas. Au printemps dernier, cependant, j'ai cru – et je n'étais pas le seul – que le pape reculerait, ou plutôt irait trop loin dans le cadre des tractations avec la Fraternité Saint Pie X. On parlait d'une reformulation des termes de l'accord qui laisserait planer le flou sur l'acceptation explicite du Concile. Et puis, fin juin, on a su que les choses tournaient au fiasco, qu'il n'y aurait pas d'accord.

    Le 11 novembre dernier, depuis la chaire de Saint-Nicolas du Chardonnet, à Paris, le supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX), Mgr Bernard Fellay, a donné sa version des événements qui ont abouti à la rupture des tractations. Ce sermon confirme la détermination de Benoît XVI à ne rien céder sur ce qu'il a toujours affirmé comme non négociable, à savoir les fondamentaux de Concile et la messe dite « moderne » (on parle de forme ordinaire du rite romain depuis 2007, par opposition à la forme extraordinaire, celle du rite ancien, dit de Saint Pie V, ou de Jean XIII selon le missel de 1962). C'était non-négociable, avait-on promis à Rome dès 2009 et la crise sur les excommunications. Rome a tenu ses promesses.

    Devant ses ouailles, Mgr Fellay raconte comment Benoît XVI a retoqué sa proposition d'accord, dans une lettre très ferme : « J'ai reçu une réponse, une lettre, réponse écrite, datée du 30 juin. Cette lettre du 30 juin pour manifester que c'est bien lui, le pape, qui est intervenu pour obliger à l'acceptation du concile, pour réintroduire dans le texte tout ce que j'avais enlevé et que nous ne pouvions pas signer, et qui a été remis. »

    Benoît XVI imposait trois choses inacceptable aux Lefebvristes. Primo, que le Magistère est le juge de la fameuse « Tradition » catholique. Secundo, que Vatican II fait partie de cette Tradition. Tertio, que la messe issue du Concile est juste et bonne. Inacceptables, ces trois points : les Lefebvristes tiennent leur spécificité de l'opposition frontale au Concile et du rejet de la messe moderne. Mgr Fellay a donc raison d'affirmer : «Les choses sont bloquées. C'est un retour à zéro. Nous sommes exactement au même point que Mgr Lefebvre dans les années 1975, 1974 ». Peu importe finalement qu'il ajoute, histoire de relancer la Croisade : « Donc, on continue notre combat. Nous n'abandonnons pas l'idée un jour de regagner l'Église, de reconquérir l'Église à la Tradition.»

    Pourquoi reparler de la saga lefebvriste, cinq mois après le fiasco des négociations ? Parce que la conjoncture nous y invite.

    Le week-end dernier, en France, deux manières de s'opposer au mariage gay se sont illustrées. La première, réunissant de 70.000 à 200.000 manifestants selon les sources, a témoigné d'une forte capacité de mobilisation autour des thèmes d'une défense du mariage républicain, mais du refus clair de l'homophobie. Si la majorité des participants étaient catholiques, le message n'était pas confessionnel. En d'autres termes, les cathos ont su faire alliance avec des non cathos pour défendre la famille et le bien des enfants, dans le droit fil d'une argumentation qui repose sur la défense du bien commun. Sur cette affaire, les évêques, cardinal Vingt-Trois en tête, se sont toujours refusés à défendre des intérêts catégoriels, mais ceux de la société.

    La seconde manifestation, elle, orchestrée par Civitas, une instance proche de l'extrême droite et de la FSSPX, incarne la défense du droit naturel et des droits de Dieu. Des échauffourées avec des militants pro-LGBT ont confirmé le positionnement de ce groupuscule, venu sur la scène médiatique à la faveur des « scandales » de 2011, et notamment des pièces de théâtre jugées blasphématoires. Civitas n'existe qu'en miroir des agitateurs et blasphémateurs en tous genres, dans une logique d'affrontement et de contre-croisade. Civitas n'existe qu'en étant « contre » ce qui n'est pas catholique.

    Dans son livre La foi des démons, Fabrice Hadjadj décrit finement l'aspect proprement diabolique d'une lutte en miroir des anti-chrétiens et des chrétiens, la violence de l'un renforçant la violence de l'autre, dans une sorte d'escalade où l'un est finalement étroitement dépendant de la provocation du camp adverse, dans une montée de jouissance réciproque. Hadjadj dénonce, côté catholique, le pharisaïsme « qui consiste à se sentir meilleur tout en pouvant se poser en minorité persécutée », et fustige la « grande combine » de Satan, qui pousse à « la défense d'une Eglise-secte, qui fabrique des chrétiens presque aussi malins que lui ». Civitas est emblématique de cette jouissance diabolique sans fin.

    Revenons au pape. En tenant face aux intégristes à la fois la ligne de la réconciliation (libéralisation de la messe ancienne, levée des excommunications, organisation de discussions bilatérales sur le fond des problèmes) et la ligne de la fermeté, Benoît XVI a permis une sorte d'apocalypse, de "révélation". Le dos au mur, les intégristes ont fini par devoir choisir. Ou bien sortir de leur logique et accepter de faire alliance. Ou s'enfermer dans la lutte en miroir si bien analysée par Hadjadj. Les héritiers de Mgr Lefebvre ont fait comme Mgr Lefebvre en 1988 : ils ont préféré rester dans leur enfermement infernal, nourrissant leur identité d'une croisade désespérée mais si jouissive.

    La fermeté, en juin, de Benoît XVI a libéré l'Eglise d'un poids très lourd. La saga des négociations avait entamé le moral d'un certain nombre de catholiques attachés au Concile, qui craignaient que Rome ne puisse flancher... Autre point très important, c'est le choix, par Benoît XVI du successeur du cardinal Levada comme Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi... Mgr Gerhard Ludwig Müller, jusque là évêque de Ratisbonne, est un conservateur éclairé, qui a toujours tenu la dragée haute à la Fraternité Saint Pie X, laquelle le déteste en retour.

    Que Benoît XVI ait tenu bon a permis, notamment, que les évêques de France se sentent libres dans leur positionnement face au mariage gay, celui d'une critique solide mais non identitaire. On peut imaginer que la chose aurait été moins facile si l'accord avait été signé avec les intégristes. Lors de leur visite ad limina, le pape a remercié les évêques pour leur mobilisation face aux mutations sociétales et leur saine gestion de la laïcité.

    Ecoutons ce que le pape a dit le 17 novembre, aux évêques du Nord est du pays et de Paris : « Dans les débats importants de société, la voix de l’Église doit se faire entendre sans relâche et avec détermination. Elle le fait dans le respect de la tradition française en matière de distinction entre les sphères des compétences de l’Église et de celles de l’État. Dans ce contexte, précisément, l’harmonie qui existe entre la foi et la raison vous donne une assurance particulière : le message du Christ et de son Église n’est pas seulement porteur d’une identité religieuse qui demanderait à être respectée comme telle ; il porte une sagesse qui permet d’envisager avec rectitude les réponses concrètes aux questions pressantes, et parfois angoissantes, des temps présents. En continuant d’exercer, comme vous le faites, la dimension prophétique de votre ministère épiscopal, vous apportez dans ces débats une parole indispensable de vérité, qui libère et ouvre les cœurs à l’espérance. Cette parole, j’en suis convaincu, est attendue. Elle trouve toujours un accueil favorable lorsqu’elle est présentée avec charité, non comme le fruit de nos propres réflexions, mais d’abord comme la parole que Dieu veut adresser à tout homme. »

    Ces paroles sont un fort encouragement adressé d'abord aux évêques et à André Vingt-Trois, chef de file médiatique de la mobilisation, mais aussi à tous les catholiques de la base qui défendent une vision du dialogue avec la société basée sur la raison et non la croisade." 

    Ici:La sagesse de l'Eglise au service de tous

    Les intégristes devraient relire le mythe de Narcisse.

     

  • La crise des vocations

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    La crise des vocations atteint également les églises réformées où les pasteurs peuvent pourtant se marier, ce qui montre bien que la question du célibat n'est pas nécessairement la clef du problème.

    CRISE DES VOCATIONS CHEZ LES PASTEURS SUISSES (Matinale de La Vie)

    Selon le site protestant suisse Protestinfo, la crise des vocations pastorales risque d'être un enjeu majeur dans les années à venir en Suisse romande. Selon les chiffres disponibles, d'ici à 2017, 30% du corps ministériel actuel partira à la retraite, et les postes vacants "pourraient se compter par dizaines". "On va probablement vers un corps professionnel de l'Eglise qui comptera moins de pasteurs et plus de gens issus d'autres professions', prédit le conseiller synodal Paillard. Le métier de diacre, par exemple, sera reprofilé. D'ici à 2015, les candidats, souvent au bénéfice d'une première formation professionnelle, pourraient suivre une nouvelle filière estampillé 'travailleur communautaire' option Eglise. En cours de validation auprès de l'Office fédéral de la formation professionnelle et de la technologie, elle serait hébergée par une école spécialisée".

  • Algérie : cinq ans de prison pour blasphème ?

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    Nous lisons ICI :

    Un jeune chrétien d’Oran, accusé l’année dernière, par son voisin, pour insultes proférées contre Mahomet, Karim Siaghi, est convoqué aujourd’hui par le procureur de la cour d’Oran pour enquêter sur ces allégations. (...)

    Pour rappel Karim Siaghi, 30 ans, s’est converti à la religion chrétienne en 2006, l’année dernière, il avait été dénoncé par son voisin pour insultes à Mahomet.

    Karim Siaghi a comparu les 17 novembre et 1er décembre 2011, à la suite de quoi, son procès a été reporté pour supplément d’informations, le procureur ayant estimé ne pas disposer d’assez d’éléments pour rendre le verdict.

    Suite à son jugement, il avait été condamné en première instance à 5 années de prison ferme. Il avait fait appel. Dénonçant une dérive judiciaire et une entrave aux pratiques religieuses individuelles, le jeune homme avait suscité un large élan de solidarité. S’il est jugé coupable, il risque une peine de 5 ans de prison ferme et une amende de 200.000 DA. Un regroupement de solidarité est prévu ce matin (19 novembre) devant la cour d’Oran.

  • Massachusetts : rejet du "suicide assisté"

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    Etats-Unis : le Massachusetts rejette le suicide assisté
    le card. O'Malley à l'assemblée des évêques des Etats-Unis

    Ann Schneible - Traduction d’Hélène Ginabat (ZENIT.org)

    Le cardinal Sean O'Malley a salué le rejet d’un projet de loi qui aurait légalisé, dans le Massachusetts, le suicide médicalement assisté des malades en phase terminale. Il invite à promouvoir les soins palliatifs.

    L’archevêque de Boston a en effet évoqué ce fait lors de l'assemblée annuelle d'automne de la Conférence des évêques catholiques des Etats-Unis (USCCB), lundi 13 novembre.

    Le projet de loi sur le suicide médicalement assisté a été rejeté de justesse lors du vote des habitants du Massachussets, le 6 novembre dernier. Cette mesure aurait légalisé le suicide médicalement assisté dans cet Etat américain pour les patients en phase terminale.

    Les diocèses du Massachusetts ont uni leurs forces à celles d'autres groupes religieux pour s’opposer au projet de loi. Diverses associations, médicales ou non, se sont également opposées à cette mesure

    « Le suicide médicalement assisté est une menace morale et éthique de la société, de la profession médicale, de la communauté des personnes handicapées et du bien commun », a déclaré le cardinal O’Malley : « Il apporte la mort spirituelle, une dépréciation de la vie humaine, et corrompt la profession médicale ».

    Le serment d’Hippocrate stipule en effet que le médecin ne remettra à personne une drogue mortelle si on la lui demande, ni ne prendra l'initiative d'une telle suggestion.

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