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Eglise - Page 1387

  • Un calvaire volé à Bousval

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    calvaire.JPGVOl du CHRIST au CALVAIRE de BOUSVAL

     

    Ce mercredi, il a été constaté le vol du Christ en fonte de la chapelle du Calvaire, située rue Point du Jour à Bousval.

    Ce Christ fixé sur une croix en chêne est peint et rouillé par endroits, il mesure environ 1,50 m de haut. Il a été acheté suite a une collecte effectuée dans le village en 1843. La date du vol est méconnue, probablement il y a plusieurs jours.

     

    Le Calvaire de Bousval, fait partie de notre petit patrimoine et constitue le 5ème arrêt du Tour Saint Barthélemy.

     

    La Fabrique d'église de Bousval, regrette et condamne ce fait. Elle a par ailleurs déposé une plainte auprès de la police locale de Genappe.

     

    Si vous avez des informations, ou si vous reconnaissez ce Christ chez un ferrailleur ou brocanteur, merci de nous le signaler.

     

    Merci de diffuser.

               Benoît HUTS

     Président de la Fabrique d'église

                de Bousval

    42, avenue des Habitations Modernes

           1470 Bousval - Genappe

           benoit.huts@hotmail.com             0474/ 79 76 96

  • Dernier dimanche après la Pentecôte

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    Dans les célébrations dominicales selon la forme extraordinaire du rite romain, la prédication de Jésus sur la fin du monde ferme l’année liturgique, comme il est normal. "Nous la lirons dimanche prochain. Soyons attentifs ! " ajoute l’abbé de Tanoüarn sur son metablog :

    Il ne faut jamais oublier que notre foi dans le Christ est une foi qui s’alimente de tout ce que le Christ réalise dans l’histoire et de tous les signes des temps correctement observés, ceux qui nous font voir la présence du Christ dans ses saints de tous les âges, y compris de notre époque ; et ceux qui nous montre combien redoutable est son absence et comment le cœur de l’homme, « creux et plein d’ordure », n’attend que cette absence pour se surpasser en horreurs. Georges Bernanos, qui n’y allait pas par quatre chemins, n’hésitait pas à dire : « Sans le dogme du péché originel, je ne croirais pas. Il est beaucoup plus grave – ou du moins plus dangereux – pour l’homme de nier le péché originel que de nier Dieu ». La présence de Dieu, nous la constatons jusque dans son absence. L’homme, malgré toute sa bonne volonté native, est marqué jusqu’au fond de lui-même par le péché originel. Il est « cassé » comme disait Gabriel Marcel. Et on peut le vérifier à chaque moment de l’histoire. Les gâchis ne se comptent plus !  Voyez, en ce moment même, ce qui se passe à l’UMP… ou à l’IBP… Des histoires d’hommes.

    Ces considérations nous permettent de comprendre l’étrange parole du Christ, annonçant la fin du monde : « Cette génération ne passera pas que tout ne soit accompli ». Qu’est-ce que cela signifie ? Que des apocalypses, nous en verrons, oh ! non pas à chaque génération peut-être, mais toutes les deux ou trois. Il y en a une dans chaque vie d’homme.  Il ne faut pas avoir peur de cela.

    La suite ici : La fin du monde et le cardinal George 

  • Monseigneur Léonard : une réflexion sur la « nature »

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    A propos de la nature des origines, à laquelle nous avons fait allusion ici :La nature a bon dos on peut rappeler la thèse que Mgr Léonard, a  présentée dans son livre d’apologétique : « Les raisons de croire », paru  chez Fayard, en 1987 déjà.

    Mgr Léonard part de « cette intégrité originelle de l’homme et du cosmos » (p. 205) et constate que « Dieu n’a pas fait la mort » (p. 206). « Mais, objectera-t-on, la mort et même le péché ne font-ils pas manifestement partie des « lois de la nature » ? » (p. 207).

    Est-ce que les choses « meurent » ? Le grain de blé qui tombe en terre pour y pourrir et permettre le germe d’un blé nouveau « meurt » t-il ? Peut-on parler de « péché » de la nature, des choses ?

    Monseigneur Léonard écrit notamment que si nous voulons maintenir l’affirmation chrétienne de l’intégrité originelle de l’homme et de l’univers tout en prenant acte du caractère naturel du mal dans le monde présent, il nous faut logiquement conclure que c’est l’ensemble du monde présent, avec ses lois inexorables, qui n’est pas naturel (…) La création telle qu’elle est sortie des mains de Dieu était intègre (…) la corruption du monde présent s’est inscrite jusque dans les lois de la nature (…) la contagion du péché, porteuse de mort, s’est installée jusqu’au cœur de la nature, jusque dans les lois de fonctionnement, qui acheminent désormais tout être vivant vers sa mort (…) La rupture causée par le premier péché n’est donc pas une variation comparable aux modifications survenues dans l’univers présent au cours de son évolution cosmologique, géologique, climatologique ou historique. Il s’agit d’une altération qui, tout en préservant son identité foncière, atteint cependant sa qualité d’être, sa condition ontologique ou, en termes plus simples, son niveau ou son degré d’existence (…) Notre monde est bien le même que connut le premier Adam avant la chute, et notre humanité présente reste substantiellement identique à la sienne. Cependant, entre lui et nous, comme entre la création originelle et le cosmos présent, il y a aussi une discontinuité, une rupture qualitative (…) A ce point de notre réflexion, une conclusion décisive se dégage : il ne faut donc pas se représenter la chute originelle comme se produisant à l’intérieur du monde présent (…) Autrement dit, le péché originel n’a pas été commis par les premiers hominisés de l’évolution biologique (…). Dans cette perspective, le passage du monde réel avant la chute au monde réel après la chute est tout aussi irreprésentable par l’imagination, ou même par la science, que le passage de ce monde-ci au monde nouveau de la Résurrection (p. 207-211)…

    Source : L’alternative historique de la création de Mgr Léonard

  • Quand Jésus rappelle la vraie destination du culte

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    Lc 19, 45-48
    Jésus entra dans le Temple, et se mit à expulser les marchands. Il leur déclarait : « L'Écriture dit : Ma maison sera une maison de prière. Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Il était chaque jour dans le Temple pour enseigner. Les chefs des prêtres et les scribes, ainsi que les notables, cherchaient à le faire mourir, mais ils ne trouvaient pas le moyen d'y arriver ; en effet, le peuple tout entier était suspendu à ses lèvres.

    Commentaire du Frère Dominique dans son homélie (homelies.fr)

    ... Cet évangile nous met en garde, une fois encore, contre les apparences trompeuses. La bonne organisation du temple et du culte qui y est rendu n’était pas le signe de la rectitude de ses servants. Il est cependant peu probable que les chefs des prêtres et les scribes aient froidement décidé de détourner le temple de sa destination. Ils ont dû découvrir peu à peu quels avantages ils pouvaient tirer de devoir organiser ce microcosme religieux au cœur de la cité et ils se sont aveuglés eux-mêmes en même temps qu’ils tentaient d’aveugler les autres. ...

    Sans doute, ajouterons-nous, y a-t-il un tel travail à effectuer dans notre Eglise où de telles compromissions existent à de nombreux niveaux et suscitent le scandale.

  • Curieux, ces évêques helvètes...

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    Jeanne Smits s'étonne à juste titre de ces curieuses prises de position :

    Est-ce parce qu'il s'agit d'une initiative émanant de personnalités de l'UDC (Union démocratique du centre, la formation politique suisse classée la plus à droite) ou parce qu'ils croient vraiment ce qu'ils disent ? Quoi qu'il en soit, des évêques helvétiques ont exprimé leur opposition au référendum d'initiative populaire « financer l'avortement est une affaire privée » qui visent à mettre fin au remboursement de l'avortement par l'assurance maladie en Suisse.
    Mgr Markus Büchel, rapporte La Croix, a déclaré au quotidien alémanique Blick que le projet touchera davantage les femmes en situation difficile que celles qui sont aisées. Drôle d'argument… Il est vrai que l'évêque de Saint-Gall – et futur président de la conférence épiscopale suisse – précise que l'initiative passera « à côté du but » qui devrait être « la réduction du nombre d'interruptions de grossesse ». Mais il assure qu'il y aura toujours des femmes qui opteront pour un avortement : « En tant qu'Eglise, nous ne pouvons pas l'empêcher, et l'initiative ne l'empêchera pas non plus », raison pour laquelle il estime que la privatisation du financement sera « un pas vers une médecine à deux vitesses ».
    On croît rêver : le prélat semble plus préoccupé par sa vision collectiviste de la médecine et de l'assurance maladie que par la volonté d'un grand nombre de Suisses de ne coopérer en rien, et surtout pas en finançant les opérations, la mise à mort des tout-petits.
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  • Syrie : vol sacrilège, réparation et restitution

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    ASIE/SYRIE - Profanation d'une église de la part de bandits avant la restitution d'une grande partie des objets volés et une cérémonie de réconciliation

    Homs (Agence Fides) - Un acte de vandalisme suivi d'excuses et d'une réconciliation. C'est ce qui a eu lieu à Qara, dans le Diocèse d'Homs, dans l'ouest de la Syrie où le 19 novembre, l'antique église des Saints Serge et Bacchus remontant au VI° siècle a été profanée par des vandales qui en ont forcé la porte. Les vandales ont volé plus de 20 icônes - des XVIII° et XIX° siècles - ainsi que d'antiques manuscrits et des objets sacrés. Ils ont profané l'autel et cherché à dérober une fameuse fresque du XII° siècle, connue sous le nom de « Notre-Dame du Lait ». Pour tenter de le détacher, ils l'ont endommagé, provoquant deux entailles dans l'image de la Très Sainte Vierge Marie.

    A peine la nouvelle s'est-elle répandue à Qara, petite ville sous le contrôle de l'opposition syrienne, qu'un fort mouvement de solidarité s'est développé au sein de toutes les communautés. Des chefs de familles, des responsables des tribus, des chefs musulmans et d'autres confessions sont venus visiter l'église et manifester leur amertume et leur solidarité au Père Georges Luis, prêtre gréco-catholique, qui, avec un prêtre grec-orthodoxe, continue à célébrer pour les quelques familles chrétiennes de Qara, maintenant allumée la petite flamme de la foi.

    Le Patriarche grec orthodoxe Ignace IV Hazim et le Patriarche gréco-catholique Grégoire III Laham, ont été avisés et ont exhorté tant le gouvernement que l'opposition à garantir la sécurité dans le pays qui, ont-il dit, « s'enfonce dans le chaos », vus les actes de banditisme, les enlèvements, les agressions, les massacres et les bombardements de zones résidentielles.

    Les fidèles chrétiens et musulmans de Qara se sont réunis en veillées de prière. Hier, 21 novembre, en la Mémoire de la Présentation de la Très Sainte Vierge Marie au Temple, a eu lieu ce que la communauté locale qualifie de « miracle ». Dans la matinée, un camion avec des hommes au visage masqué est arrivé à l'église. Le groupe a demandé à rencontrer le Père Luis. Comme cela a été indiqué à Fides par le prêtre, les hommes en question lui ont dit : « Nous n'apprécions pas ce qu'ont fait nos camarades. Nous vous prions de nous pardonner. Nous sommes une communauté, un seul peuple, une nation. Votre sécurité est la nôtre. Vous êtes sous notre responsabilité ». La majeure partie des objets volés - qui devaient être destinés au marché de la contrebande - a été restituée, à la grande joie et au grand soulagement de tous. Le Père Luis a servi un café arabe à ses hôtes et de nombreuses autres personnes du quartier se sont unies à ce moment de convivialité. La population locale a festoyé, offrant des gâteaux dans la rue. Un final à l'enseigne de la réconciliation que le mouvement local Mussalaha a béni et favorisé. (PA) (Agence Fides 22/11/2012)

  • Retour sur l'introduction d'un cours de religion islamique à l'école catholique

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    La Libre l’annonçait dans son édition du 22 octobre dernier : le pouvoir organisateur de l’enseignement catholique réfléchit sur les contours idéaux d’une « société multiculturelle », dans un souci de favoriser un "vrai dialogue inter-convictionnel" en son sein.

    Etienne Michel, Directeur général du SEGEC, se demande « comment construire un vrai dialogue inter-convictionnel dans les écoles, sachant que la relégation du religieux dans la sphère privée n’offre aucune solution à l’égard des risques de dérive fondamentaliste ». Et pour assurer ce dialogue, Etienne Michel poursuit : « mieux vaut un vrai cours de religion donné par quelqu’un de formé à l’école plutôt que des discours simplistes tenus dans des arrière-salles de café ».

    On peut quand même se demander en quoi l’organisation de cours de religion islamique empêcherait un enseignement parallèle en phase avec des sensibilités particulières, en dehors des écoles. On peut aussi se demander si la mise en place éventuelle de cet enseignement s’accompagnerait de réciprocités à l’égard de l’enseignement de l’Evangile, dans les pays musulmans.

    Dans le Triomphe de la raison, Rodney Starck écrivait ceci :

    C’est le christianisme qui a créé la civilisation occidentale. Si ceux qui suivaient Jésus étaient demeurés une obscure secte juive, la plupart d’entre vous n’auriez pas appris à lire et les autres liraient des rouleaux copiés à la main. Sans une théologie engagée en faveur de la raison, du progrès et de l’égalité morale, le monde entier en serait aujourd’hui là ou en étaient les sociétés non occidentales aux environs de 1800 ce serait un monde plein d’astrologues et d’alchimistes mais sans scientifiques. Un monde de despotes manquant d’universités, de banques, d’usines, de paires de lunettes, de cheminées et de pianos. Un monde ou la plupart des bébés n’atteindraient pas l’âge de 5 ans et où de nombreuses femmes mourraient en couches, un monde vivant véritablement à "un âge des ténèbres".

    Le monde moderne a pris son essor seulement dans les sociétés chrétiennes. Pas en terre d’Islam. Pas en Asie. Pas dans une société « sécularisée », il n’y en avait pas. Et toute la modernisation qui a depuis gagné l’extérieur de la chrétienté a été importée d’Occident, souvent amenée par les colonisateurs et les missionnaires. Malgré tout, de nombreux apôtres de la modernisation présument qu’étant donné l’exemple que donne l’Occident, des progrès similaires peuvent aujourd’hui être obtenus non seulement sans christianisme mais même sans liberté ni capitalisme, que la mondialisation va pleinement répandre les connaissances scientifiques, techniques et commerciales sans qu’il y ait le moindre besoin de recréer les conditions sociales ou culturelles qui leur ont donné le jour.

    Dans les pages de La Libre d’aujourd’hui, nous pouvons lire avec plaisir une opinion nuancée et prudente, qui a l’avantage de mettre le débat en perspective.

    De François Ska, directeur du Collège Roi Baudoin à Schaerbeek, dans un courrier adressé à Etienne Michel.

    Monsieur le Directeur général,

    Votre déclaration finale au récent Congrès de l’enseignement catholique et l’interview que vous avez accordée à la presse concernant la possibilité d’introduire le cours de religion islamique dans les écoles catholiques fréquentées par une majorité d’élèves musulmans suscite au sein de notre communauté éducative étonnement et inquiétude. Ceci repose sur les réalités vécues au quotidien sur le terrain, soit une école multiculturelle scolarisant des élèves relevant de nombreux courants spirituels et philosophiques.

    1. Lors des entretiens d’inscriptions, nous précisons la spécificité de notre projet pédagogique, basé sur les valeurs évangéliques, et l’obligation du cours de religion catholique. Très souvent, les parents de religion musulmane disent que c’est précisément ce qu’ils recherchent : une école où la dimension spirituelle est présente. Certains précisent même qu’ils ont eux-mêmes été scolarisés avec bonheur dans des écoles catholiques, dont ils avaient apprécié la spécificité, dans l’ouverture, et grâce auxquelles ils avaient pu découvrir les richesses communes, notamment dans les personnes de Jésus et de Marie.

    2. Les cours de religion catholique ne sont pas des séances d’endoctrinement ; ils sont assurés par des femmes et des hommes qui vivent et témoignent de leur foi dans un esprit d’ouverture et de respect, qu’ils reçoivent parce qu’ils en font d’abord preuve. Les objectifs de leurs cours relèvent notamment de quatre dimensions : - expliquer le contenu et la spécificité de la foi des chrétiens, et des valeurs évangéliques qui y sont liées ; - développer l’importance de la dimension spirituelle ; - montrer que cette dimension spirituelle est bien présente dans d’autres religions et courants de pensée, en étudiant comparativement ces différents courants spirituels, de façon à mettre en évidence les spécificités, les richesses communes et les différences ; - inscrire les valeurs évangéliques dans le contexte de la civilisation occidentale, et montrer comment, historiquement, ces valeurs ont été une des sources d’inspiration dans la constitution du socle des valeurs communes de cette civilisation, et restent donc aujourd’hui à la fois des valeurs présentes et une clé de compréhension du monde dans lequel nos jeunes vivent et sont appelés à prendre des responsabilités.

    3. Dans le prolongement des cours de religion catholique, des initiatives regroupent régulièrement l’ensemble des élèves, quelles que soient leurs sensibilités religieuses et spirituelles, dans des lieux de recueillement relevant le plus souvent du culte catholique : concert de Noël, célébrations dans l’église paroissiale ou la chapelle maintenue au cœur du Collège, retraites spirituelles pour les aînés de nos élèves dans des abbayes, Ces moments sont vécus par les élèves comme des expériences privilégiées tant au niveau de leur recherche personnelle de sens qu’au niveau de la richesse du partage et de vécus communs : ces temps forts mettent en évidence dans le concret qu’en dépassant la peur de la différence, les élèves peuvent accéder à la découverte de l’autre plus en profondeur, et à la découverte que la différence est source d’enrichissement plus que de peur si la volonté est de construire des ponts plutôt que des murs. C’est dans ce cadre par exemple qu’un élève d’origine turque et de religion musulmane nous a dit récemment "Mon meilleur ami et camarade de classe est arménien." Loin d’être ressentis comme relevant de quelque violence que ce soit, ces cours de religion catholique dispensés à tous nos élèves contribuent à la compréhension mutuelle et à l’apaisement.

    4. Comment par ailleurs expliquer à nos parents et élèves relevant d’autres courants spirituels que leur sensibilité ne pourrait pas être prise en compte également, par l’organisation de cours de religion orthodoxe, protestante, juive, bouddhiste , courants représentés dans notre école ?

    5. Votre position étant présentée comme venant du "Pouvoir organisateur", nous sommes mis en difficulté face à la communauté éducative, qui nous interroge au niveau des différents partenaires que sont les élèves, les enseignants, les parents : quelle est la position à privilégier : la vôtre, ou celle de notre Pouvoir organisateur, différente ?

    6. Par ailleurs, l’évocation aux replis identitaires nous inquiète, non que nous pensions qu’il faille les masquer, mais plutôt que nous sommes persuadés que la plus grande prudence s’impose en cette matière : il nous semble important d’éviter de prendre le risque de raviver ces tensions, de donner l’impression que nous ciblons ces replis dans une communauté précise, et de vouloir donner des leçons d’orthodoxie.

    J’ai l’espoir que cette réaction retiendra votre attention.

    Un intervenant sur le forum consacré à cette publication ne s’est pas trompé de cible :

    « C'est la négation même de la justification des réseaux officiels, libre confessionnel, etc.
    Que l'on fasse de l'enseignement officiel pour tous avec, éventuellement, en option, des cours de religion catholique, musulmane, protestante, juive, boudhiste, morale laïque ou autre ».

    Nous ne pourrions mieux dire.

  • Jésus naît et l'astrologie s'efface

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    Nous lisons sur le bog du Suisse Rom@in :

    Benoît XVI: la naissance de Jésus met fin à l'astrologie

    Je viens de lire récement que Mme Tessier s'est fait voler ses affaires dans un train. Le titre du journal: "je l'avais présenti" (sic). 

    Dans son dernier livre, "l'enfance de Jésus", Benoît XVI évoque l'astrologie. Andrea Tornielli nous propose un passage dédié à l'astrologie. Citant Grégoire de Naziance, le Pape écrit: "au moment même de la prostration de Mages devant Jésus, la fin de l'astrologie est advenue, car depuis cet instant, les étoiles se seraient tournées vers l'orbite déterminée par le Christ". 

    L'adoration des Rois Mages est une démythisation, un tournant anthropologique, car explique Ratzinger "l'homme élevé par Dieu, comme cela se vérifie dans le Fils unique, est plus grand que toutes les puissances matérielles du monde et vaut plus que l'Univers entier".
  • Beauraing, 29 novembre : Temps forts pour le 80ème anniversaire des Apparitions mariales

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    c609ae6f.jpgSanctuaires de la Vierge au Coeur d’or – Beauraing

    80ème anniversaire des apparitions

    Annonce et Temps forts

    A l’occasion du 80ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Beauraing, qui ont eu lieu du 29 novembre 1932 au 3 janvier 1933, les Sanctuaires de Beauraing vivront différents temps forts le 29 novembre prochain. Mme Gilberte Degeimbre, dernière des cinq voyants de Beauraing encore en vie ici-bas, participera à cet anniversaire. Elle priera notamment le chapelet de 18h30.

    Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, présidera la messe solennelle internationale de 11h00 et donnera un enseignement à 15h30, en cette année de la foi pour l’Eglise universelle.

    Les enfants et les jeunes de l’école des soeurs et des frères de Beauraing seront spécialement associés à la fête. Les enfants de l’école de soeurs feront un flashmob le matin dans les Sanctuaires. Les jeunes de l’école des frères animeront la procession dans les rues de Beauraing le soir, ainsi que le chapelet de 18h30, avec Mme Gilberte Degeimbre.

    Temps forts du 29 novembre

    • Avant la messe de 11h00 : flashmob dans les Sanctuaires par les enfants de l’école des soeurs de Beauraing
    • 11h00 : messe solennelle internationale présidée par Mgr Léonard
    • 14h30 : chapelet médité
    • 15h30 : enseignement par Mgr Léonard
    • 16h30 : adoration du Saint-Sacrement jusqu’à 17h30
    • 18h00 : procession dans les rues de Beauraing animée par les jeunes de l’école des frères de Beauraing
    • 18h30 : chapelet prié par Mme Gilberte Degeimbre avec les jeunes de l’école des frères de Beauraing
    • 19h00 : messe du doyenné de Beauraing

    Attaché de Presse : Abbé Christophe Rouard (Responsable Presse francophone des Sanctuaires de Beauraing) - +32(0)477312815 - chrouard@gmail.com

    Sanctuaires de Beauraing http://beauraing.catho.be - 6, rue de l’Aubépine à 5570 Beauraing ndbeauraing@gmail.com +32(0)82711218

  • 60,8% des élèves du secondaire sont scolarisés dans le "libre"

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    C'est ICI :

    "Six élèves sur dix au secondaire fréquentent aujourd’hui une école du réseau libre, soit 60,8% contre 15,8% pour l’officiel subventionné (25,6% des élèves si on isole l’enseignement qualifiant) et 23,4% pour l’enseignement organisé par la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces deux derniers réseaux ont perdu des plumes ces dernières années, selon les chiffres publiés dans les derniers Indicateurs de l’Enseignement."

    Lire la suite

    Tout le problème consiste à savoir ce que signifie encore aujourd'hui la "liberté" dont est censé jouir ce réseau et en quoi l'identité chrétienne qui le définit inspire réellement cet enseignement.

  • Pakistan : l'acquittement de Rimsha Masih ne résout pas tout

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    ASIE/PAKISTAN - Après la clôture du cas de Rimsha Masih, 36 autres personnes demeurent condamnées à mort ou à la détention à perpétuité pour blasphème (Agence fides.org)

    Si une affaire, celle concernant Rimsha Masih, a été résolue de manière satisfaisante, de nombreux autres cas de blasphème présumé voient des victimes innocentes souffrir en prison et être soumis à un long calvaire légal. Comme cela a été indiqué à Fides par des sources locales, aujourd'hui au Pakistan, 16 personnes se trouvent dans le couloir de la mort, en attente de leur exécution pour blasphème, alors que 20 autres condamnés purgent une peine de réclusion à perpétuité, sachant que de nombreux autres se trouvent dans l'attente d'un procès ou ont fait appel contre une condamnation en première instance. « Dans 95% des cas, les accusations sont fausses » déclare à Fides un avocat musulman qui demande à conserver l'anonymat. C'est pourquoi le cas de Rimsha Masih, la fillette chrétienne acquittée hier par la Haute Cour d'Islamabad, ramène l'attention sur la loi controversée sur le blasphème, composée de deux articles du Code Pénal, les 295b et c, qui punissent par une peine de réclusion à perpétuité ou par la peine de mort l'outrage au coran et au prophète Mahomet.

    Parlant à Fides, Naeem Shakir, avocat catholique qui défend de nombreuses victimes de blasphème, note que « la loi est si vague qu'elle est facilement utilisée pour des règlements de comptes personnels. L'abus de cette loi terrorise les minorités religieuses en les contraignant, en particulier, à quitter le pays parce qu'ils ne s'y sentent plus en sécurité ».

    Selon Wilson Chaudry, responsable de la British Pakistan Christian Association, « la sentence en faveur de Rimsha n'aura pas pour conséquence un changement immédiat. La volatilité et l'instabilité à l'intérieur de la société pakistanaise ne permettent pas l'abrogation de la loi sur le blasphème, utilisée comme instrument pour discriminer les minorités et en faveur de la persécution. Cette loi - remarque Chaudry dans le cadre de son entretien avec Fides - est encore fortement soutenue par la majorité des musulmans et a besoin d'une réforme progressive. Des victimes telles qu'Asia Bibi et Younis Masih sont encore incarcérées sur la base de fausses accusations de blasphème et sont la démonstration des nombreux échecs du système judiciaire au Pakistan ».

    Dans un communiqué envoyé à Fides, la Commission américaine pour la Liberté religieuse (USCIRF) fait l'éloge de la décision du tribunal concernant Rimsha en tant que « résultat positif pour affronter la culture de l'impunité et de l'intolérance qui afflige le Pakistan et mettre en évidence l'importance de l'Etat de droit ». Elle rappelle cependant que la loi sur le blasphème est utilisée pour « abuser de la liberté religieuse ou exécuter des vengeances privées ». C'est pourquoi, le cas de Rimsha « signale la nécessité de réformer ou d'annuler la loi sur le blasphème, qui alimente l'extrémisme religieux et menace la liberté de religion et les droits humains de tous au Pakistan ».

    Une note envoyée à Fides par l'ONG Christian Solidarity Worldwide (CSW) rappelle les ombres encore présentes : « Une sentence de la Cour ne garantit pas la sécurité personnelle de Rimsha et de sa famille ». En outre, « cette décision peut encore être remise en question » au travers d'un recours devant la Cour Suprême. Il reste à savoir si l'homme accusé d'avoir monté cette affaire, l'imam Khalid Jadoon Chishti, en sera jugé responsable. « Si c'est le cas - affirme la CSW - ce sera un signe du progrès accompli par le Pakistan ». (PA) (Agence Fides 21/11/2012)

  • Croire, un acte raisonnable

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    Cité du Vatican, 21 novembre 2012 (Vatican Information Service (VIS).

    Le Saint-Père a consacré sa catéchèse de l'audience générale à la joie de croire et à l'enthousiasme de répandre la vérité de la foi en cette Année de la foi: "La foi nous porte à découvrir que la rencontre entre Dieu et les hommes valorise, perfectionne et élève tout ce qu'il y a de vrai, de bon et de beau en l'homme". La foi "est avoir connaissance du Dieu d'amour à travers son amour, qui permet de s'ouvrir au-delà des limites humaines, de l'individualisme et du subjectivisme qui désorientent les consciences... La tradition catholique a toujours réfuté le fidéisme, qui est la volonté de croire contre la raison... Mystérieux, Dieu n'est pas absurde... Si face au mystère la raison ne voit qu'obscurité ce n'est pas à cause de l'absence de lumière mais de son excès... Cela vaut lorsqu'on fixe le soleil...mais personne n'ira dire qu'il n'est pas lumineux. La foi permet de regarder le soleil de Dieu...qui s'est rapproché de l'homme en s'offrant à sa connaissance... En même temps, par sa grâce, Dieu éclaire la raison, en l'ouvrant à de nouveaux horizons infinis et incommensurables. C'est pourquoi la foi est un encouragement à toujours rechercher la vérité et la réalité".

    L'intelligence et la foi, a poursuivi Benoît XVI, "ne sont ni étrangères ni opposées face à la Révélation car, en touchant au mystère, elles sont ensemble des conditions à sa compréhension authentique... La foi catholique est donc est donc raisonnable. Elle apporte de la confiance à la raison humaine...et elle ne s'oppose pas à une raison droite... Face à une irrésistible recherche de vérité, seul un rapport harmonieux entre foi et raison conduit à Dieu et à accomplissement de soi... Le rapport juste entre science et foi dépend aussi du le lien fécond existant entre comprendre et croire. La recherche scientifique porte à la connaissance de vérités nouvelles sur l'homme et le cosmos. Le bien véritable de l'humanité, accessible dans la foi, ouvre l'horizon dans lequel la recherche doit se développer. On doit ainsi encourager tout ce qui favorise la vie, comme la lutte contre la maladie, ou la recherche tendant à révéler les secrets de la terre et de l'univers, dans la conscience de ce que l'homme est placé au sommet de la création non pour la saccager mais pour la conserver... De cette façon la foi n'est pas en conflit avec la science. Elles collaborent en offrant les critères de base dans la recherche du bien commun....en faisant renoncer à tout ce qui pourrait avoir des effets négatifs ou se retourner contre l'homme. Il est donc raisonnable de croire, car la science est en fait l'alliée de la foi dans la compréhension des desseins de Dieu. La foi permet au progrès scientifique d'agir pour le bien et la vérité de l'homme, demeuré fidèle à la volonté divine. C'est pourquoi il est décisif que l'homme s'ouvre à la foi et connaître Dieu, ainsi que de son projet de salut en Jésus-Christ. L'Evangile inaugure un nouvel humanisme, un authentique langage de l'humanité et de la réalité... Oui, il est raisonnable de croire car il en va de notre existence". (VIS)