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Eglise - Page 1402

  • Jeudi Saint : le pape sera aux côtés des jeunes détenus

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    (Zenit.org - Anita Bourdin) - Le pape François célébrera la Messe de la Cène du Seigneur à 17 h 30, le Jeudi Saint, à la prison pour mineurs de Casal del Marmo, dans la banlieue Nord de Rome où s'était rendu le pape Benoît XVI le 18 mars 2007 et le pape Jean-Paul II le 6 janvier 1980.

    C'est la première fois - pour les derniers pontificats - qu'un pape ne célèbre pas cette messe du soir du Jeudi Saint ni à Saint-Jean-du-Latran ni à Saint-Pierre (comme à la fin du pontificat de Jean-Paul II).

    Mais le pape François avait l'habitude, en tant qu'archevêque de Buenos Aires, de se rendre dans un hôpital ou une prison ou un hospice pour les pauvres ou les marginaux à l'occasion de cette célébration marquée par le rite du Lavement des pieds et l'Evangile du Commandement de l'Amour."

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  • La théologie politique chrétienne interpellée par l'islam

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    Au Collège des Bernardins, dans le cadre du Séminaire de dialogue méditerranéen sur la modernité et le religieux dirigé par Jacques Huntzinger, ancien Ambassadeur de France, la séance du 18 mars 2013 avait pour thème Théologies et action commune chez les chrétiens et les musulmans.

    Abdou Filali-Ansary a présenté son analyse sur la réforme de l'islam et Antoine Fleyfel sur la théologie politique contextuelle libanaise. Denis Sureau était chargé de présenter la théologie politique chrétienne. Il remarquait notamment dans son introduction :

    Il m'arrive fréquemment d'entendre des propos de ce genre :

    « L'islam est intrinsèquement totalitaire dans la mesure où il n'a pas appris à séparer la politique et la religion.

    Sa vision de la société orientée tout entière vers le culte de Dieu est incompatible avec la démocratie.

    Sa communauté des croyants qui transcende les appartenances nationales est une menace pour les États. »

    En entendant ce type de discours, surtout lorsqu'il est tenu par des frères chrétiens, je me sens assez mal à l'aise. Je n'ai pas la compétence nécessaire pour juger si ces accusations sont reprochées à juste titre ou non à l'islam. J'ignore si l'islam « mélange » la religion et la politique, comme les journalistes l'affirment habituellement.

    Mais de mon point de vue, qui est celui d'un catholique, je constate qu'il suffit aux adversaires de l’Église de remplacer le mot islam par celui de christianisme, pour obtenir une sentence de condamnation assez comparable.

    Que faut-il en penser ?

    Dans cet exposé, je m'applique à montrer :

    • Premièrement qu'une saine théologie politique chrétienne ne saurait séparer la politique et la religion.
    • Deuxièmement, que Dieu est le bien commun de la société.
    • Troisièmement, que la communauté des croyants qui s'appelle l’Église, doit être distinguée du pouvoir politique."

    Le texte complet de cette conférence  : Theologie-politique-chretienne.pdf

  • Un évêque face à l'imposture nazie : Clément Auguste von Galen (22 mars)

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    Le Bienheureux Clemens August Graf von Galen - Cardinal, surnommé « Le Lion de Münster » (Source : EAQ)

     

    Clemens August von Galen, onzième des 13 fils du comte Ferdinand Heribert Ludwig von Galen et de la comtesse Élisabeth von Spee, naquit le 16 mars 1878 dans le château de Dinklage dans la région de l'Oldenburg, aux alentours de Münster. Il grandit dans un milieu rural, au sein d'une grande famille reflétant la vie ecclésiale et sociale de son temps. Une fois l'école et ses études terminées, il fut ordonné prêtre en 1904. Pendant deux ans, il fut aumônier et secrétaire de son oncle, l'évêque auxiliaire Maximilian Gereon von Galen. L'un des plus grands changements de sa vie fut son transfert à Berlin. Pendant 23 ans, il dut affronter la difficile période de la Première Guerre mondiale et les désordres de la République de Weimar et leurs lourdes conséquences sociales. En 1929, il fut nommé curé de l'église paroissiale de saint Lambert à Münster. Le deuxième changement encore plus important de sa vie fut sa nomination inattendue comme évêque de Münster, à l'automne 1933.

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  • Quand ils vont chercher des pierres pour lapider le Christ...

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    Evangile du jour : Jean, chapitre 10,  vv 31-42 

    Les Juifs allèrent de nouveau chercher des pierres pour lapider Jésus. Celui-ci prit la parole : « J'ai multiplié sous vos yeux les oeuvres bonnes de la part du Père. Pour laquelle voulez-vous me lapider ? »Les Juifs lui répondirent : « Ce n'est pas pour une oeuvre bonne que nous voulons te lapider, c'est parce que tu blasphèmes : tu n'es qu'un homme, et tu prétends être Dieu. »

    Jésus leur répliqua : « Il est écrit dans votre Loi : J'ai dit : Vous êtes des dieux. Donc, ceux à qui la parole de Dieu s'adressait, la Loi les appelle des dieux ; et l'Écriture ne peut pas être abolie. Or, celui que le Père a consacré et envoyé dans le monde, vous lui dites : 'Tu blasphèmes', parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu.

    Si je n'accomplis pas les oeuvres de mon Père, continuez à ne pas me croire. Mais si je les accomplis, quand bien même vous refuseriez de me croire, croyez les oeuvres. Ainsi vous reconnaîtrez, et de plus en plus, que le Père est en moi, et moi dans le Père. » Les Juifs cherchaient de nouveau à l'arrêter, mais il leur échappa. 

    Il repartit pour la Transjordanie, à l'endroit où Jean avait commencé à baptiser. Et il y demeura. Beaucoup vinrent à lui en déclarant : « Jean n'a pas accompli de signe ; mais tout ce qu'il a dit au sujet de celui-ci était vrai. » Et à cet endroit beaucoup crurent en lui.

     

    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde (Homélies.fr - Archive 2009)

    Etonnant dialogue : en réponse à Jésus qui leur offre sa Parole de vie, les juifs veulent lui lancer des pierres pour le tuer ! Sans s’en rendre compte, ils confirment par leurs œuvres qu’ils ont pour père le démon dont ils cherchent à réaliser les projets, lui qui est menteur et homicide dès les origines (cf. Jn 8, 44). Notre-Seigneur aurait pu dire à ses adversaires « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à me jeter la pierre » (cf. Jn 8, 7). Mais ce serait détourner la controverse de son véritable enjeu, à savoir l’identité, l’origine de ce Rabbi blasphémateur. Aussi Jésus préfère-t-il poursuivre son argumentation.

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  • Liège, 25 mars; Bruxelles, 27 mars : prier en mémoire des martyrs

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    Sant’Egidio se souvient des martyrs au début de la Semaine Sainte

    Communiqué :

    Jamais dans l’histoire, les chrétiens n’ont autant été la cible de violences qu’aujourd’hui. Dans de nombreuses régions du monde, ils sont attaqués et persécutés pour leur foi.

    Sur le continent africain, au Nigeria, les chrétiens sont de plus en plus souvent victimes d’attaques et d’attentats d’extrémistes musulmans. En Asie, au Pakistan et Inde, les chrétiens, qui sont parmi les plus pauvres de la population, souffrent de discriminations et de violences. La violence urbaine est aussi régulièrement à l’origine d’assassinats de prêtres et de missionnaires qui défendent les plus pauvres, dans les grandes villes d’Amérique du Sud ou d’Afrique, à l’image de Sœur Maria Emmanuelle Helesbaux des Sœurs de la Providence, tuée au début de ce mois de mars, à Madagascar.

    Au début de la semaine sainte, Sant’Egidio organise des prières en mémoire des martyrs tués pour leur foi au cours des dernières années. Ces prières ont une dimension œcuménique car dans le martyre, les chrétiens de toute confession se retrouvent.

    Ces prières auront lieu :

    -        Le lundi 25 mars 2013, à 19h, à l’église Saint-Barthélemy, à Liège. La prière sera présidée par Mgr Aloys Jousten, évêque de Liège.

    -        Le mercredi 27 mars 2013, à 18h, à l’église Notre-Dame des Riches Claires, à Bruxelles. La prière sera présidée par Mgr Leon Lemmens, évêque auxiliaire de Malines-Bruxelles.

    Au début du 21ème siècle, la liberté religieuse doit être rappelée car il s’agit d’un droit qui doit être assuré à chacun. Ces prières seront aussi l’occasion de prier pour les chrétiens qui sont victimes de la guerre depuis plus de deux ans en Syrie.

    Informations : François Delooz, tél. 0476/71.01.65

  • Le travail qui attend le pape

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    Sandro Magister envisage l'oeuvre à laquelle le pape va devoir s'atteler :

    Le pape François est arrivé à Rome "venant du bout du monde" et, en ce qui concerne la manière de gouverner l’Église, il fait partir l’innovation d’en haut, à commencer par lui-même. La réforme de la curie viendra ensuite. De même que viendront également beaucoup d’autres choses. Mais, a-t-il prévenu, après "un certain temps".

    Pour le moment, il a ordonné à tous les dirigeants de la curie, dont les fonctions avaient pris fin au moment de la renonciation de son prédécesseur, de se remettre au travail. "Provisoirement" et "donec aliter provideatur", jusqu’au moment où lui, le nouveau pape, prendra des décisions. Depuis le 13 mars, la curie vaticane est une armée de fonctionnaires déstabilisée, qui n’a pas d’avenir assuré.

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  • Des vrais laïcs, pas des curés manqués

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    Le Père Zanotti-Sorkine y avait insisté à Koekelberg, le 9 mars dernier. Que les prêtres soient davantage dans les églises et que les laïcs cessent de jouer aux clercs et de hanter les sacristies. Cela rejoint tout à fait la vision du nouveau pape comme le relate un journaliste que l'on peut lire ICI :

    "...une claire vision du laïcat. Quand il a pris congé comme président de la Conférence Épiscopale Argentine, il (le cardinal Bergoglio) a été interviewé dans une agence de son pays. À cette occasion il a souligné un problème qui n’a pas été éradiqué : « Nous les curés, a-t-il dit, avons tendance à cléricaliser les laïcs. Nous ne nous en rendons pas compte mais c’est comme rendre contagieux ce qui est nôtre. Et les laïcs, pas tous, mais beaucoup, nous demandent à genoux que nous les cléricalisions, parce que c’est plus commode d’être servants de messe que protagoniste d’un chemin du laïc » (…). « Le laïc, a-t-il ajouté est un laïc et doit vivre comme un laïc avec la force du baptême, ce qui lui donne l’habilitation pour être un ferment de l’amour de Dieu dans la société même, pour créer et semer l’espérance, pour proclamer la foi, non pas depuis un pupitre mais depuis sa vie de tous les jours. Et en portant sa croix quotidienne comme nous la portons tous. La croix du laïc, non pas celle du curé. Celle du curé, que le curé la porte, que Dieu lui a donné une épaule suffisante pour cela ».

    Sa dénonciation est d’une actualité totale. Pourquoi celui qui est aujourd’hui le Pape François précisait-il ces choses ? Parce qu’ aujourd’hui le cléricalisme abonde, l’excessive présence de fidèles qui tournent dans les sacristies et papillonnent autour de l’autel. Je dis une excessive présence, non la présence quand elle est nécessaire. Il y a des laïcs que ne se contentent pas de vivre le sacerdoce réel du tout chrétien par le fait qu’il est baptisé mais qui aspirent, c’est l’impression, à exercer un sacerdoce ministériel, essentiellement différent. Ils sont des corruptions du rôle du laïcat dans l’Église dont la mission n’est pas en une mixture clerc-laïc, mais de conserver chacun sa propre identité.

    Je me réjouis que l’élu des cardinaux électeurs au pouvoir suprême de l’Église soit un jésuite, un religieux, un clerc qui soutient une pensée anticléricale. Quelques laïcs qui se font remarquer, apparaissent aux yeux des fidèles comme l’alter ego du curé. Je crois que, parmi d’autres aspects, la beauté de la liturgie s’en ressent. Laïcs et clercs forment le Peuple de Dieu, ils ont la même route de navigation et le même port de destination, mais le capitaine (qui représente l’armateur) à sa place, et le chef machine à la sienne.

    Espérons que, avec un peu de chance, ses collègues dans l’épiscopat soient contaminés par la mentalité laïque du nouvel Évêque de Rome et qu’ils invitent leurs paroissiens à donner un espace libre à l’autel, et les laïcs à employer leur temps à être « un ferment d’amour de Dieu dans la société même », dans la rue, à l’air libre."

  • Laeken : quand une église devient la cible de voyous

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    Nous lisons sur L'Avenir.net :

    LAEKEN - Tags, vitres brisées, urine, détritus et même… football sur le toit. Les actes de vandalisme se multiplient autour de l’église du Christ-Roi à Laeken. D’après le père Lebrun, la bande de Versailles a pris ses quartiers autour du lieu de culte.

    «Ils cassent des fenêtres, ils urinent contre l’église, ils y entrent et s’appellent sur leurs GSM. Parfois, ils “ accueillent ” les paroissiens sur le parvis. Ou ils traînent sous le portail et laissent des déchets derrières eux. Il m’est déjà arrivé de devoir tout nettoyer en vitesse avant un enterrement. Ils se moquent vraiment de nous. Ils vont même jusqu’à jouer au football sur le toit de l’église pendant la messe».

    Le vicaire Yves Lebrun n’en peut plus. Depuis deux ans, son église du Christ Roi à Laeken est la cible des vandales. Ceux-ci appartiennent à la bande de Versailles, bien connue dans ce quartier du nord de Bruxelles. Les jeunes affichent fièrement leur appartenance : ils sont allés jusqu’à taguer le nom de leur bande sur la porte de l’église, comme le père Lebrun l’explique au Nieuwsblad.

    «Mais je ne réagis plus : j’ai peur de la bande de Versailles. Je n’ai pas envie de recevoir des coups ou de voir ma voiture démolie». Le prêtre estime que la sécurité de ses paroissiens est en jeu. «Ce sont surtout des néerlandophones âgés. Ils n’osent plus se promener en rue le soir. Conséquence : nous organisons notre veillée pascale à 16h45 et plus à 20 ou 22h comme avant», explique Yves Lebrun sur FM Brussel.

    Le vicaire avoue son impuissance. Il a porté plainte à la police à chaque acte de vandalisme et travaille avec les autorités communales et l’ASBL de prévention BRAVVO. «Mais je ne peux tout de même pas installer une barrière autour de l’église».

  • France : mobilisation silencieuse dans la prière contre le "mariage pour tous"

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  • Au sommet, une rencontre entre jésuites

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    Le père général de la Compagnie de Jésus rapporte son entrevue avec le nouveau pape, le 17 mars :

    « A l’invitation personnelle du Pape François, je me suis rendu à 17 h 30 à la Maison Sainte-Marthe, où logeaient les Cardinaux présents au Conclave. Il se tenait à l’entrée et me reçut avec l’accolade d’usage entre jésuites. Quelques photos furent prises à sa demande. Alors que je lui présentais mes excuses de ne pas suivre le protocole, il insista pour que je fasse envers lui comme envers tout autre jésuite en lui disant « tu », si bien que je n’avais pas à me soucier des titres de Sainteté ou Saint Père.

    Conscient que, dans sa nouvelle responsabilité, il aura besoin de conseil, réflexions, personnel, etc. je lui ai offert toutes nos ressources. Il a manifesté sa gratitude. Accueillant mon invitation à nous visiter lors d’un déjeuner à la Curie, il m’a dit qu’il en serait heureux.

    Nous avons parlé de plusieurs questions, avec un profond sentir commun. Je garde la conviction que nous travaillerons très bien ensemble pour le service de l’Eglise au nom de l’Evangile.

    L’ambiance fut marquée de paix, d’humour et de compréhension mutuelle, quant au passé, au présent et à l’avenir. Je suis parti convaincu de la valeur de notre pleine coopération avec lui à l’avenir dans la vigne du Seigneur. A la fin, il m’aida à enfiler mon manteau et me raccompagna jusqu’à la porte. Ceci me valut un double salut de la part des Gardes Suisses en poste. Puis, à nouveau une accolade jésuite, ce qui est une bonne manière de rencontrer et de quitter un ami. »

    D'ailleurs, comme on le souligne ICI, Jorge Mario Bergoglio, même pape, reste jésuite. Comme un certain Pie V resta dominicain et continua de porter sur le trône de Pierre l'habit blanc de son ordre.  Cette introduction d'un nouveau vêtement a certainement dû scandaliser les intégristes de cette époque. Que diraient-ils aujourd'hui si le pape gardait la soutane noire simplifiée des jésuites ?

    Lettre du pape François au père général

    Cher Père Nicolas,

    C’est avec une grande joie que j’ai reçu l’aimable lettre que vous avez voulu m’adresser à l’occasion de mon élection au Siège de saint Pierre, en votre nom et au nom de la Compagnie de Jésus, et dans laquelle vous m’assurez de votre prière pour ma personne et pour mon ministère apostolique et de votre désir de continuer à servir loyalement l’Église et le Vicaire du Christ selon la règle de saint Ignace de Loyola.

    Je vous remercie de tout cœur pour cette expression de votre estime et de votre proximité, que je vous retourne bien volontiers, demandant au Seigneur d’éclairer et d’accompagner tous les jésuites afin que, fidèles au charisme qu’ils ont reçu et dans les pas des saints de notre ordre bien-aimé, ils puissent être - par leur action pastorale mais surtout par leur témoignage d’une vie entièrement consacrée au service de l’Église, Epouse du Christ - un ferment évangélique dans le monde, sans cesse à la recherche de la gloire de Dieu et du bien des âmes.

    Avec ces sentiments, je demande à tous les jésuites de prier pour moi et je me confie à la tendre protection de la Vierge Marie, notre Mère du Ciel. Avec une particulière affection, je vous accorde la bénédiction apostolique, gage d’abondantes grâces divines, que j’étends à tous ceux qui collaborent aux activités de la Compagnie de Jésus, qui bénéficient de ses œuvres de bienfaisance et qui participent à sa spiritualité.

  • Défense de la vie : une homélie du cardinal Bergoglio

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    Jeanne Smits a procédé à la traduction d'une homélie prononcée par le futur pape François, prononcée en 2005 :

    Défenseurs de la vie : des brebis parmi les loups. Une homélie du cardinal Bergoglio

    C'était le 31 août 2005 à l'occasion d'une messe en l'honneur de saint Raymond Nonnat, Saint Protecteur des femmes enceintes… Le cardinal Jorge Bergoglio – qui allait devenir le pape François – donnait une homélie où il invitait les défenseurs de la vie à accepter jusqu'au don de leur vie. Je vous en propose ma traduction.
     
    Lorsque l'on écoute ce que dit Jésus, regardez, « Je vous envoie, je vous envoie comme des brebis parmi les loups », on a envie de demander : « Seigneur, c'est une blague, ou tu n'as pas de meilleur endroit où nous envoyer ? » Parce que ce que dit Jésus a de quoi nous refroidir un peu : « Si vous proclamez mon message, on va vous persécuter, on va vous calomnier, on va vous dresser des pièges pour vous livrer aux tribunaux et pour vous faire tuer. Mais vous devez aller de l'avant, et pour cette raison vous devez faire attention, dit Jésus, et être habiles, vifs comme le serpent mais très simples, comme les colombes » : les deux choses à la fois.

    Le chrétien ne peut pas s'offrir le luxe d'être une andouille, c'est clair, d'être idiot : nous ne pouvons nous accorder ce luxe, parce que nous portons un très beau message de vie et qu'il ne nous est pas permis d'être idiots, et c'est pourquoi Jésus dit : « Soyez habiles, faites attention à vous. » En quoi consiste l'habileté du chrétien ? A savoir distinguer qui est loup et qui est brebis. Et lorsque dans ce carnaval de la vie un loup vient à nous déguisé en brebis, il faut aussi savoir le flairer : « Regarde, tu as une peau de brebis mais cette odeur que tu dégages est celle d'un loup. » Et cette mission que Jésus nous donne est en vue de quelque chose de très important, de très grand. Jésus dit quelque chose qui attire notre attention lorsque quelqu'un lui demande : « Bien ; pourquoi êtes-vous venu, vous, dans le monde ? » « Regardez, je suis venu apporter la vie, pour que la vie soit en abondance, et je vous envoie, vous, pour que vous fassiez avancer cette vie, et qu'elle soit abondante. »
     
  • BXL, 23 mars : "Hosanna pour le Roi des rois"

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    « Hosanna pour le Roi des rois »

    sam 23 mars

    Prédication par le Frère Dominique de la Famille de Saint Joseph

    Sans inscription

    A la Maison mariale d'adoration La Shekinah (1150 )  

    Frère Dominique animera la prochaine rencontre à Bruxelles ; l’après-midi, il lira les évangiles de l’entrée de Jésus à Jérusalem.

    Horaires : 

    • 11h00 : Eucharistie
    • 12h30 : Repas tiré du sac
    • 14h00 : conférence du frère Dominique

    Source : http://fsj.fr/agenda/hosanna-pour-le-roi-des-rois/#ixzz2O3txwSwm Famille de Saint Joseph