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Eglise - Page 1431

  • Obama, pourfendeur de la liberté religieuse

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    Nous lisons, sur France Catholique :

    OBAMA EN LUTTE CONTRE LA LIBERTE RELIGIEUSE

    Le sénateur Barack Obama, lors de la campagne présidentielle de 2008, avait donné l’impression qu’il rejetait la position des Anciens du Parti Démocrate selon laquelle les principes moraux devaient demeurer à l’extérieur de la chose publique. En 2004, il avait même déclaré que « les laïques qui demandent aux croyants de laisser à la porte leur religion en entrant dans la sphère publique ont tort…Il est absurde de penser que les hommes et les femmes puissent faire fi de leur « morale personnelle » dans les débats de société. Notre droit est une codification de la morale, en grande partie fondée sur la tradition judéo-chrétienne. »

    Quatre ans plus tard, nous réalisons qu’Obama non seulement nous a trompés mais était bien déterminé à laïciser tous les secteurs de la vie américaine et à lutter contre la liberté religieuse.

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  • La Louvière, 31 août : "Qui a envie d'être aimé ?"

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    qui-a-envie-d-etre-aime-2.jpgSOURCE

    Le film « Qui a envie d’être aimé ? » sera projeté le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph de La Louvière, dans le cadre d’une soirée de rencontre et de détente des catéchistes du diocèse de Tournai.

    C’est le Service Diocésain de la Catéchèse et de l’Initiation chrétienne qui organise cette soirée à l’aube de la nouvelle année catéchétique.

    « Tous les deux ans, nous proposons une rencontre de catéchèse », rappelle Patrick Mory, responsable adjoint du service. C’est ainsi qu’en septembre 2011, le frère Patrick Prétot était intervenu à la collégiale Ste-Waudru de Mons sur le thème des relations entre catéchèse et liturgie.

    Ici, le contexte est différent : « La soirée du 31 août est une première. Partant du constat qu’il y a différentes façons d’approcher la foi, nous l’avons conçue davantage comme une rencontre de détente, autour du bel outil que constitue le cinéma. Ce film d’Anne Giafferi, tiré du roman Catholique anonyme, de Thierry Bizot, pose la question de la conversion chez les adultes et aborde les interrogations qui tournent autour. On se trouve ici face à la rencontre de Dieu, qui bouleverse celui qui en fait l’expérience. »

    L’invitation à cette soirée est lancée largement à toute personne liée de près ou de loin à la catéchèse : animateur/trice en pastorale, catéchiste, parent accompagnateur, prêtre, diacre… Mgr Harpigny sera présent et la projection sera suivie d’un échange et du verre de l’amitié.

    Rendez-vous le vendredi 31 août à 20h à l’église Saint-Joseph, place Maugrétout à La Louvière. Entrée libre.

    Infos : 069 64 62 49 ou patrick.mory@evechetournai.be

  • Le triste sort des chrétiens pakistanais

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    Sur Fides.org :

    ASIE/PAKISTAN - Eglise, gouvernement et imams mobilisés pour sauver Rimsha, fillette chrétienne accusée de blasphème

    Islamabad (Agence Fides) - Un effort commun mené par l'Eglise, le gouvernement, des responsables religieux et des ONG est en cours afin de sauver Rimsha Masih, fillette protestante de 11 ans affectée par le syndrome de Down, inculpée de blasphème à Rawalpindi. Au cours de ces derniers jours, la fillette, accusée d'avoir brûlé des pages du coran, a vu une plainte être déposée contre elle sur la base de l'article 295b du Code pénal - l'article qui, avec le 295c, constitue ce qu'il est convenu d'appeler la loi sur le blasphème - et incarcérée. A propos de cette affaire, qui a secoué l'opinion publique mondiale, on enregistre « la mobilisation des institutions et des responsables religieux afin d'obtenir sa remise en liberté » déclare à l'Agence Fides le catholique Paul Bhatti, Conseiller spécial du Premier Ministre pour l'Harmonie nationale

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  • Les droits des chrétiens cypriotes sont bafoués

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    Chypre : Chrysostome II demande justice pour les chrétiens

    Source : ZENIT.org - Antonio Gaspari - Traduction d’Anne Kurian

    Chrysostome II, primat de l’Eglise orthodoxe de Chypre demande justice pour les chrétiens de Chypre, soulignant que « le christianisme a le don d’éclairer toute l’humanité » et que s’il s’éteint, « la lumière de tout l’univers s’éteint ».

    Sa Béatitude Chrysostome II, archevêque de Nouvelle Justinienne et de tout Chypre, est intervenu au cours de la rencontre internationale d’Amitié entre les peuples, à Rimini, en Italie, le 20 août 2012. Au cours de son intervention, qui avait pour thème « liberté religieuse: le principe et ses conséquences », l’archevêque a rapporté les restrictions et violences subies par les chrétiens cypriotes, après 30 ans d’occupation de 38% de l’île par la Turquie. Quelque 520 églises chrétiennes ont été transformées en magasins, musées et mosquées. Le patrimoine artistique a été dérobé et vendu. 180.000 milles cypriotes ont été chassés et substitués par 300.000 colons d’Anatolie et 30.000 soldats turcs, a dénoncé Chrysostome II. Même pour visiter des lieux sacrés comme la tombe de l’apôtre Barnabé, les chrétiens doivent acheter un ticket aux occupants. Selon le primat orthodoxe, l’Etat Turc tente d’effacer les marques de la religion chrétienne dans la partie de Chypre qui est sous leur contrôle.

    « Tout ceci provoque souffrance et douleur », car même en étant membre de l’Union européenne et des Nations-Unies, Chypre n’obtient pas justice, a-t-il souligné. Pour l’archevêque cypriote, la liberté religieuse ne se limite pas seulement à un instrument de tolérance politique, parce qu’elle est fruit d’un approfondissement des valeurs morales et éthiques inhérentes au cœur de l’homme. « Le christianisme a le don d’éclairer l’ensemble de l’humanité », a affirmé Chrysostome II et « pour cette raison, quand le cœur du christianisme s’éteint, alors la lumière de tout l’univers s’éteint ».

    Lors des débats qui ont suivi, Franco Frattini, ex-ministre des affaires étrangères italien et président de la Fondation Alcide de Gasperi, a rappelé que « la liberté religieuse ne consiste pas seulement dans la possibilité d’une relation personnelle avec l’éternel, mais doit être professée publiquement ». Pour Salman Shaik, directeur du Centre Brooking Doha et membre du Centre Saban pour la politique du Moyen Orient, musulman marié à une chrétienne, la liberté religieuse est le point focal duquel repartir après les révoltes du printemps arabe : il plaide à ce titre pour l’inclusion des minorités dans la création des nouveaux gouvernements. Gianni Alemanno, maire de Rome, a déploré quant à lui l’indifférence des autorités européennes et des média européens à l’égard des violations des droits de l’homme, spécialement contre les chrétiens.

  • Des crucifixions de chrétiens en Egypte ?

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    Des rumeurs ciculent suivant lesquelles des incitations à la haine à l'égard des chrétiens en Egypte auraient conduit des fanatiques à exécuter des Coptes par crucifixion, à proximité du palais présidentiel.

    Jusqu'ici nous n'y avions pas fait écho mais, comme cette rumeur enfle et se fait persistante, nous avons cherché à en savoir davantage. Il semble bien qu'il s'agisse d'un "hoax" médiatique ne reposant pas sur des informations sérieuses comme nous l'ont confirmé des amis coptes. C'est ce que confirme Jonathan Kay, sur le National post, dans un article intitulé : "Le canular de la « crucifixion » en Egypte devient un mythe instantané sur l'Internet". Cet article peut être consulté ICI.

  • Vatican II vu par Joseph Comblin

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    Sur le site de NSAE ("Nous sommes aussi l'Eglise"), le texte suivant vient d'être mis en ligne. Rédigé par Joseph Comblin (décédé en 2011), il reflète de façon approfondie le point de vue de ceux qui se considèrent comme "l'aile marchante" de l'Eglise, en opposition avec ceux qu'ils considèrent comme "conservateurs" et/ou rétrogrades. La façon dont ils lisent l'évènement Vatican II et dont ils en retracent l'historique n'est évidemment pas sans intérêt car elle met en lumière les raisons pour lesquelles ils revendiquent tout naturellement l'héritage du Concile. Après une telle lecture, il semble assez clair que cet héritage est difficilement compatible avec l'approche officielle d'une "herméneutique de la continuité". Comment le prochain Synode va-t-il venir à bout de cette contradiction ?

    Vatican II : cinquante ans après

    par José Comblin (1923-2011)*

    1. Avant le Concile

    La majorité des évêques qui arrivèrent au Concile Vatican II ne comprenaient pas pourquoi et dans quel but ils avaient été convoqués. Ils n’avaient pas de projets. Ils pensaient comme les fonctionnaires de la Curie que le Pape seul pouvait tout décider et qu’il n’était pas nécessaire de convoquer un concile. Mais il y avait une minorité très consciente des problèmes dans le peuple catholique, surtout dans les pays intellectuellement et pastoralement plus développés. Là on avait vécu les épisodes dramatiques de l’opposition entre les préoccupations des prêtres davantage mêlés au monde contemporain et l’administration vaticane. On savait ce dont on avait souffert durant le pontificat de Pie XII qui s’opposait à toutes les réformes souhaitées par beaucoup. Tous ceux qui recherchaient une insertion de l’église dans le monde contemporain, produit par le développement des sciences, de la technologie et de la nouvelle économie aussi bien que par l’esprit démocratique, se sentaient opprimés. Il y avait une élite d’évêques et de cardinaux qui étaient très conscients des réformes nécessaires et qui voulurent profiter de la chance providentiellement offerte par Jean XXII. La Curie n’acceptait pas les idées du nouveau pape et beaucoup d’évêques étaient déconcertés, parce que le modèle de Pape qu’offrait Jean XXIII était tellement différent de celui que l’on croyait obligatoire depuis Pie IX.

    Les commissions préparatoires du Concile étaient clairement conservatrices, et, à cause de cela, les perspectives des théologiens et des experts amenés par les évêques plus conscients étaient assez pessimistes. Mais il y eut le discours d’ouverture de Jean XXIII, qui rompit résolument avec la tradition des Papes antérieurs. Jean XXIII annonça que le Concile n’était pas réuni pour faire de nouvelles condamnations d’hérésie, comme c’était l’habitude. Il dit qu’il s’agissait de présenter au monde un autre visage de l’église, qui la rendrait plus compréhensible de ses contemporains. La majorité des évêques ne comprit rien, et pensa que le Pape n’avait rien dit puisqu’il n’avait mentionné aucune hérésie. Pour le Pape, il ne s’agissait pas d’augmenter le nombre de dogmes, mais davantage de parler au monde moderne en un langage qu’il puisse comprendre. Une minorité éclairée comprit le message et sentit qu’elle aurait l’appui du Pape dans sa lutte contre la Curie.

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  • Scènes de chasse en Wallonie

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    belgique-dutroux-nonnes.jpgLu sur le site du « Nouvel Observateur »

    « En Wallonie profonde, une petite communauté de religieuses a offert une deuxième chance à la complice de Marc Dutroux (le tueur en série pédophile), condamnée à trente ans de prison pour complicité d’enlèvement d’enfants et promise à une libération sous conditions à la fin du mois. Depuis, leur vie est un enfer.

    La scène dure sept secondes très exactement. Sept secondes au milieu d’un déluge de vociférations. Le 31 juillet, à 19h30, le JT de la RTBF consacre son édition spéciale à la libération conditionnelle de Michelle Martin, qui vient d’être rendue publique.

    L’émoi est énorme. Sur le plateau, un ancien président de tribunal de première Iistance, Christian Panier, tient le rôle du pédagogue venu expliquer la décision du tribunal d’application des peines aux téléspectateurs. Entre deux questions, il glisse :

    « Pour ma part, je trouve extrêmement touchant, dans les circonstances actuelles, de voir ces vieilles religieuses prêtes à accueillir madame Martin. »

    Sept secondes. Ce fut une des rares, sinon la seule, marque de sympathie à l’égard des onze sœurs clarisses, qui ont plongé la tête la première dans une tourmente médiatico-judiciaire sans fin. Ce dimanche après-midi, une manifestation organisée à Bruxelles par le père d’une victime de Marc Dutroux a encore rassemblé quelque 5000 personnes.

    La une de Sud presse du 1er août 2012 

    La petite communauté des clarisses de Malonne, qui vit retirée dans la campagne namuroise selon les vœux de contemplation et de pauvreté propres à la congrégation, a été brutalement tirée de son existence discrète : dès le lendemain de l’annonce, Sudpresse, le quotidien le plus lu en Belgique francophone, publie à la une la photo des sœurs, extraite d’un site catholique. Le titre :

    « Voici les nouvelles amies de Michelle Martin. »

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  • Justice américaine: non, les clercs pédophiles ne sont pas les employés du Vatican

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    Lu ce jour sur le site de “La Vie”:

    “Soulagement au Vatican: dans l'Oregon, un juge fédéral a estimé que les prêtres catholiques ne pouvaient être considérés comme des employés du Vatican. Ce qui ferme la porte pour l'instant aux poursuites visant le Saint-Siège dans les affaires de pédophilie impliquant des clercs.

    Le père Andrew Ronan, prêtre irlandais de l'ordre des Servites de Marie, est accusé d'avoir abusé d'un jeune garçon en 1965 aux Etats-Unis. L'enquête aura mis en évidence que les supérieurs du prêtre étaient au courant des premiers abuscommis en Irlande, et qu'ils se sont contentés de le déplacer, à Chicago, puis à Benburg (Irlande) et enfin à Portland, sans que les responsables américains de l'ordre ni les évêques des diocèses concernés ne soient mis au courant des agissements du clerc. Résultat: une quinzaine de victimes. Le Vatican, lui, ne sera au courant que lorsque le père Ronan demandera à être relevé de l'état sacerdotal, en février 1966.

    Pour la victime qui a lancé l'affaire, la mort de son agresseur - et l'absence de procès qui s'ensuit - est inacceptable. Cet anonyme de l'Oregon engage donc l'avocat Jeff Anderson, l'avocat-star des victimes de pédophilie par le clergé aux Etats-Unis, et porte plainte contre le Vatican, en tant qu'employeur - et donc responsable - du père Ronan en 2002. Pour lui, Rome est responsable de l'inaction des supérieurs directs du prêtre.

    Le verdict est donc tombé lundi. Le Juge Michael Osman, de la Cour fédérale de district de Portland, a donc dû répondre à trois questions: le Vatican était-il l'employeur, au sens du droit du travail, du père Ronan? A-t-il eu un rôle dans les transferts successifs du prêtre? Et était-il au courant que le père Ronan abusait de jeunes garçons? A toutes ces questions, le juge a répondu non. Le Vatican ne payait pas le salaire du prêtre, et n'était donc pas son employeur. Il s'est basé pour le reste sur le dossier concernant le prêtre conservé à l'archidiocèse de Portland et consultable ici, qui démontre que l'archidiocèse, mis au courant en 1966, a engagé immédiatement une procédure auprès de l'ordre des Servites de Marie et auprès de la Congrégation pour la doctrine de la Foi afin que le père Ronan soit relevé de l'état clérical: en tout, cinq semaines entre la demande de l'archevêque et le départ du prêtre de sa congrégation.

    Ce verdict est une victoire judiciaire non-négligeable pour le Vatican. D'abord parce que c'est une jugement fédéral, c'est-à-dire qu'il est valable non seulement dans l'Oregon, mais pour tout le territoire des Etats-Unis. Ensuite, parce qu'un verdict accréditant l'idée que le Vatican est bien l'employeur de tous les prêtres et religieux du monde aurait ouvert la voie à des demandes d'indemnisation à Rome non seulement dans les cas d'abus sexuels, mais dans une foule d'autres circonstances. L'avocat du plaignant, Jeff Anderson, a annoncé son intention de faire appel, tout en reconnaissant que l'affaire serait très difficile à gagner.

    Voir ici  Pédophilie: la justice américaine épargne le Vatican

    Rappelons qu’en Belgique, il est de jurisprudence constante qu’un membre du clergé n’est pas, vis à vis de son évêque ou du supérieur de sa congrégation, dans un lien de subordination tel que, de ce simple fait, puisse s’appliquer à ceux-ci la présomption irréfragable de défaut de surveillance et de précaution que le code civil impute aux “maîtres et commettants”. A fortiori s’il s’agit des autorités romaines…

  • De l'islam au christianisme

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    Du doute à la joie, de l’islam au christianisme

    source : France Catholique

    Mohamed Rahouma, né en Égypte en 1950, occupait le poste de doyen d’une faculté d’études islamiques à Menieh, dans le Delta du Nil. En 2002, réfugié aux Etats-Unis, il raconte toutes les étapes d’une vie qui va le conduire de l’islam au christianisme. Ce livre* vient d’être traduit et a été publié en juin [1].

    Encore un livre sur ce thème ?

    Oui, en ce sens qu’on y retrouve les mêmes et pénibles cheminements [2] : Conversion : risques et puis... quel accueil ? que dans des livres bien connus [3]. Non, à cause de l’originalité et de la richesse de ces "confessions" : vécu personnel et familial bien sûr, mais aussi expériences professionnelles et politiques liées à un haut niveau de responsabilités universitaires. Le chapitre intitulé "l’Arabie saoudite, terre des chagrins" est particulièrement roboratif, qui raconte trois années passées dans ce pays en réponse à une invitation officielle pour aller enseigner à l’université de Ryad.

    Amour, paix intérieure, liberté, joie…

    Ce sont les principales réponses auxquelles l’auteur aboutit. Il les explicite dans un post-scriptum particulièrement intéressant, écrit en juin 2011. Rappelons que, du fait de son cursus professionnel, il sait de quoi il parle.

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  • Douze mille chrétiens syriens pris au piège à Rableh

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    Rableh (Agence Fides) - Plus de 12.000 fidèles gréco-catholiques se trouvent pris au piège dans le village de Rableh, à l'ouest de Qusayr, dans la région d'Homs. Les vivres commencent à faire défaut et les fidèles sont « au pain et à l'eau ». Les médicaments nécessaires pour soigner les malades et les blessés manquent eux aussi. Telle est l'alarme lancée par des sources locales de Fides qui, invoquant le respect du droit humanitaire, confirment ce que la presse internationale rapporte à propos de la situation à Rableh.

    Depuis plus de dix jours, le village de Rableh fait l'objet d'un blocus rigoureux de la part de groupes armés de l'opposition qui l'encerclent de toutes parts. L'un des responsables d'une Paroisse locale, B.K., qui demande à conserver l'anonymat pour raisons de sécurité, a indiqué à Fides qu'au cours de ces derniers jours, trois jeunes du village ont été tués par des tireurs embusqués. Il s'agit de George Azar, 20 ans, d'un autre jeune de 21 ans dont l'identité n'est pas mentionnée et d'Elias Tahch Semaan, 35 ans, marié et père de quatre enfants.

    Certains représentants de l'initiative populaire de réconciliation Mussalaha sont parvenus à acheminer un petit chargement d'aides humanitaires jusqu'au village. Un représentant de Mussalaha a rassuré les fidèles, en affirmant que « tout sera fait afin de permettre la remise d'aides humanitaires ».

    Un appel a été lancé à tous les hommes de bonne volonté par S.B. le Patriarche Grégoire III Laham, visiblement ému, afin que « Rableh soit sauvé ainsi que tous les autres villages touchés en Syrie et que la paix arrive finalement dans notre bien-aimé pays ». Le Nonce apostolique en Syrie, S.Exc. Mgr Mario Zenari, a également invité toutes les parties impliquées « à respecter rigoureusement le droit international humanitaire », rappelant que la résolution de la crise en Syrie dépend d'abord et avant tout de ses citoyens.

    L'Agence Fides a appris en outre que le monastère gréco-catholique de Saint Jacques le Mutilé sis à Qara, qui abrite actuellement une communauté de 25 personnes provenant de neuf pays ainsi qu'une vingtaine de réfugiés, a été bombardé ces derniers jours par un hélicoptère d'attaque qui entendait toucher un certain nombre de groupes rebelles. Aucune victime n'est à déplorer mais différentes parties du monastère remontant au VI° siècle après Jésus Christ ont été endommagées. La Supérieure du monastère, Mère Agnès-Mariam de la Croix, a joint sa voix à celle de la hiérarchie locale, demandant la fin des violences et « l'adoption de la logique du dialogue et de la réconciliation ». Des autorités chrétiennes locales demandent aux parties au conflit d'épargner les zones où vivent les civils et de sauvegarder le patrimoine culturel et religieux du pays. (PA) (Agence Fides 22/08/2012)

  • Beauraing: une année pour fêter la Vierge au Coeur d'Or

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    Sur Radio vatican :

    Une année pour fêter la Vierge de Beauraing

    Création de routes de pèlerinage, festival de musique et de danse chrétiens, prières nombreuses… Le 22 août, sera lancé une grande année jubilaire au sanctuaire de Beauraing, près de Namur, en Belgique. La Vierge Marie y est apparue en 1932 à cinq enfants du village, plus de trente fois. Elle s’est montrée avec un cœur en or et leur a demandé de prier et de faire de ce lieu un pèlerinage.

    L’Abbé Christophe Rouard, vice-recteur du sanctuaire de Beauraing et professeur de philosophie au Séminaire de Namur, explique le sens de ce jubilé et la façon dont le message de la Vierge concerne le monde actuel. Ses propos sont recueillis par Solange Pinilla RealAudioMP3

  • Russes orthodoxes et Polonais catholiques : un tournant important

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    C'est Sandro Magister qui le souligne :

    Russie et Pologne, orthodoxes et catholiques. Le message du tournant:

    Il a été signé à Varsovie par le patriarche de Moscou et le président des évêques de Pologne. Afin de créer un chemin commun après des siècles d'hostilité. En voici le texte intégral. Avec le commentaire du pape Benoît XVI

    Les correspondances en provenance de Russie au milieu du mois d’août ont été monopolisées par le procès des Pussy Riots, ces trois jeunes femmes coupables d’avoir raillé le président Poutine et chanté des phrases contre Dieu et contre l’Église à la cathédrale de Moscou.

    Mais, au même moment, il s’est produit à l'Est de l'Europe "un événement important qui suscite l’espoir pour l’avenir".

    C’est en ces termes que Benoît XVI a défini, dimanche dernier lors de l'Angélus, la déclaration commune qui a été signée le vendredi 17 août, au château royal de Varsovie, par Kirill, le patriarche de Moscou et de toute la Russie, et par l’archevêque Józef Michalik, président de la conférence des évêques de Pologne.

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