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Eglise - Page 1431

  • Le pape, le mariage et la foi

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    Le pape a prononcé un discours important sur le sacrement du mariage et sur son lien avec la foi. On en trouvera la traduction sur le site "Benoît-et-moi". Dans sa Matinale (La Vie), Natalia Trouiller y fait écho et reprend un commentaire d'Andrea Tornielli; elle intitule hardiment sa note : "le pape veut réfléchir aux critères de nullité du mariage". Toujours est-il que l'enjeu est important puisqu'il s'agit de savoir si "l'intention générale et vraiment sacramentelle (...) est présente ou non, et si le mariage est contracté validement ou non».

    Question combien cruciale à une époque où de nombreux couples se marient à l'église sans convictions bien tranchées, pour faire plaisir aux parents ou pour bénéficier d'un cadre et d'un accompagnement musical "plus romantiques". D'autres questions mériteraient d'être posées relatives à la simple détermination de chacun des deux contractants à sceller une union indissoluble et ouverte à la fécondité - chose qui n'est pas toujours acquise - ainsi qu'au sujet des mariages mixtes.

  • Les extrémistes musulmans malais menaçaient de brûler des bibles ce dimanche. (mise à jour 27/01)

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    Des extrémistes musulmans prévoyaient un autodafé de bibles ce dimanche

    source : EDA - MEP

    L’Etat de Penang situé dans le nord-ouest du pays, se prépare à grands renforts policiers à empêcher un autodafé de bibles annoncé pour dimanche 27 janvier à Butterworth, chef-lieu du district de Seberang Perai. La nouvelle, qui n’est connue que depuis mardi dernier, a été relayée rapidement, provoquant l’indignation des chrétiens et l’inquiétude des autorités, à quelques mois des élections générales, qui se préparent déjà dans un contexte de grande tension religieuse. En quelques heures le web s’est enflammé, tandis que se multipliaient les condamnations (ou approbations) de l’autodafé ainsi que les déclarations des différents mouvements religieux ou politiques, le grand absent de ces débats restant le gouvernement central resté étrangement silencieux.

    C’est le Rév. John Kennady, pasteur de l’Eglise anglicane St Mark à Butterworth qui a découvert mardi 22 janvier dans sa boite aux lettre un tract invitant « tous les musulmans de Malaisie » à participer à « une grande fête » pour brûler des bibles en malais, dimanche 27 janvier à 10 heures devant le Dewan Ahmad Badawi de Butterworth.

    Les organisateurs, un certain « Groupe d’action contre les bibles en malais » inconnu jusqu’à présent, expliquent avoir choisi le dimanche en raison de son caractère sacré pour les chrétiens, et concluent par cette incitation « Donnons leur une leçon ! ».

    Lire la suite sur le site Eglises d'Asie

    Mise à jour (27.1.) Selon le Malaysia Insider, cette mobilisation a fait flop : Le prétendu autodafé de bibles prévu pour 10h aujourd'hui n'a pas réussi à attirer un seul participant. Le champ en face de Dewan Ahmad Badawi sur Jalan Bagan Luar est resté vide jusqu à 11h malgré la large publicité faite à l'événement au cours de la semaine. Au lieu de cela, seuls les policiers et les journalistes ont été vus en attente de l'événement. Cet événement a été créé par l'appel de Datuk Ibrahim Ali invitant à brûler des versions de la Bible qui contiennent le mot Allah et d'autres mots religieux venant de l'arabe.

  • Une superstition illicite, prohibée depuis l'an 35

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    Tous les historiens savent que le fondement juridique des persécutions antichrétiennes de la part de l’Empire romain est une déclaration rendant le christianisme illicite. Mais de quand date ce fondement ? Quelle est son origine juridique ?

    Un fragment de l’auteur latin Porphyre (fragment 64 von Harnack) confirme la notice de Tertullien que l’on trouve dans son Apologie (5,2) à propos d’un « sénatus-consulte » décrété au temps de Tibère. Ce décret du Sénat faisait du christianisme une « superstitio illicita », dont les adeptes pourraient être mis à mort en tant que tels. Or, les lois sénatoriales pouvaient se prévaloir d’une portée perpétuelle. Ce décret fonda ainsi la législation antichrétienne et les persécutions à venir, jusqu’à ce qu’en 313, Constantin le supprime et établisse la liberté religieuse.

    A découvrir sur eecho.fr

  • L'Eglise face aux violences sexuelles en Inde

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    Un cardinal indien lance une journée pour la justice et l'égalité des sexes après des cas de viols collectifs (Radio Vatican en anglais, trad. par nos soins)

    Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay, organise une journée de sensibilisation et de solidarité pour la Justice et l'égalité des sexes, le dimanche 27 janvier. La décision a été prise à la suite de la récente affaire de viol brutal à New Delhi qui a suscité des manifestations généralisées et un débat houleux sur la violence et la discrimination à l'égard des femmes en Inde.

    Le cardinal Gracias affirme que le viol et le meurtre de jeunes femmes à Delhi «a réveillé la conscience de l'ensemble du pays » et c'est pour cette raison qu'il a décidé que l'Eglise devait prendre des « mesures proactives » en organisant cette journée spéciale de solidarité et de sensibilisation pour tenter de stimuler le développement d'un « plus grand respect » à l'égard des femmes et de tous les êtres humains. « C'est une question importante, » dit-il, « et qui nous concerne tous. »

    On lui demande s'il n'appréhende pas que l'on revienne ensuite à la routine, une fois que les souvenirs de ces viols se sera estompé, Le cardinal Gracias admet qu'il s'agit d'un vrai souci pour lui. « C'est précisément ce dont j'ai peur pour la suite et c'est pourquoi j'ai pensé que nous devions saisir cette occasion... pour essayer de changer la mentalités des gens. » Le cardinal affirme qu'afin d'atteindre cet objectif, un rôle clé revient aux institutions et aux écoles, en particulier catholiques. "J'ai demandé à nos écoles que l'on y éduque nos enfants afin d'enseigner aux familles le respect des petites filles, et j'espère que cela aura un effet d'entraînement".

    Bien que le père de la victime du viol collectif et bien d'autres en Inde aient appelé à la peine de mort pour les personnes accusées du meurtre de la jeune femme, le cardinal Gracias a réaffirmé que l'Eglise s'oppose à la peine de mort pour tous les crimes, peu importe leur brutalité.

  • La religion musulmane serait-elle intolérante ?

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    Pour 74% des Français, l’islam est une religion "intolérante";

    source : radinrue


    Dans une enquête Ipsos/Le Monde, intitulée "France 2013 : les nouvelles fractures" (réalisée par Internet, du 9 au 15 janvier, auprès de 1.015 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas), et portant sur les religions trois français sur quatre ont estimés que l’Islam était intolérant et non compatible avec les valeurs de la République Française.Ce sondage commandé par le quotidien “Le Monde” démontre le fossé entre les valeurs de l’Islam et ce qu’en perçoivent les français, ainsi “Le Monde” souligne que "8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Enfin, plus de la moitié pensent que les musulmans sont ’en majorité’ (10%) ou ’en partie’ (44%) intégristes, sans que l’on sache ce que recouvre ce qualificatif".

    Dans la partie portant sur la tolérance et les religions ( en France ), le sondage fait apparaître que 24% des personnes qui se sont exprimées estiment que la religion catholique est "tout à fait tolérante", contre 13% pour la religion juive et 3% pour la religion musulmane. A la question sur les religions "pas tolérante du tout" 7% jugent que c’est la religion catholique qui l’est, 10% que c’est la religion juive et 39% estiment que c’est la religion musulmane n’est pas tolérante du tout.Pour 89% des personnes interrogées, la religion catholique est compatible avec la République Française, pour 75% la religion juive l’est et seulement 26% estiment que la religion musulmane est compatible avec la République. radinrue.com

  • Une invitation de Mgr Léonard pour le 9 mars (BXL)

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    Bruxelles, le 9 mars 2013 (Source)

    PRIER ENSEMBLE POUR LA CONVERSION

    DU CŒUR HUMAIN

     

    Depuis plusieurs mois, je suis impressionné par le nombre de personnes qui me disent leur désir de prier ensemble pour la conversion du cœur humain et, par là même, pour la guérison de l’humanité. Je partage leur préoccupation et leur espérance. 

    Nous nous sentons tous submergés par les redoutables dangers qui menacent l’humanité. Une crise financière, puis économique, qui ne cesse de faire des ravages et de fragiliser les plus vulnérables de notre société. Les pertes d’emploi à répétition, sources de graves découragements. La montée de la violence en tant de régions du monde. L’intolérance religieuse dont les chrétiens sont majoritairement victimes à travers le monde. Les menaces pour l’avenir de la famille, liées à des législations qui ne respectent pas son identité fondamentale. Semblablement, les nuages toujours plus menaçants qui pèsent sur le respect de la vie humaine commençante ou finissante de par la banalisation de l’avortement et les projets d’extension de la pratique de l’euthanasie. Le saccage écologique de notre planète avec ses lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité. Et la liste n’est pas exhaustive !

    Face à tout cela, il y a des combats à mener sur divers plans, chacun selon ses responsabilités. Mais tous, nous pouvons intervenir, quelle que soit notre situation, par la prière incessante et suppliante, dont Jésus nous a garantis qu’elle sera exaucée.

    C’est pourquoi je vous invite, le samedi 9 mars prochain, à une journée de prière et d’intercession pour la conversion du cœur humain (d’abord le nôtre, bien sûr !) et la guérison de l’humanité.

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  • Le cardinal Sarah dénonce les modèles éthiques imposés aux pays pauvres

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    Le cardinal Robert Sarah, président du Conseil pontifical « Cor Unum », a condamné l’imposition par certains organismes internationaux de modèles éthiques « destructeurs » aux pays pauvres. Il s’exprimait à Rome, le 17 janvier, inaugurant les travaux de l’assemblée plénière de son dicastère.

     

    Le cardinal Sarah a dénoncé la vision négative et destructrice de l’homme et de la femme, véhiculée par certains organismes internationaux aux pays en voie de développement, a rapporté « L’Osservatore Romano ». A ses yeux, la mentalité contraceptive occidentale en constitue un cas typique, tout comme l’idéologie du ‘gender’. Certaines structures humanitaires imposent « des idéologies et un laïcisme agressifs, intolérants et destructeurs », a souligné le prélat guinéen. Elles contrastent avec le thème de l’assemblée, à savoir le lien entre l’évangélisation, la foi et la charité d’une part, et la comparaison entre anthropologie chrétienne et nouvelle éthique mondiale de l’autre.

    Ne pas se laisser séduire par l’éthique laïque

    Certains membres de l’Église qui travaillent dans le domaine de la charité se sont laissés séduire et formater par l’éthique purement laïque des agences d’aide au niveau mondial, a regretté le cardinal Sarah. Elles établissent des partenariats inconditionnels et adoptent les mêmes objectifs de déstructuration anthropologique, les mêmes langages et les mêmes slogans.
    La veille, dans un entretien accordé au quotidien du Vatican, le cardinal Sarah avait déjà critiqué les conditions des agences d’aide au développement, « souvent liées au contrôle des naissances ou à la promotion de ce que l’on appelle ’les nouveaux droits’ ». Il a pointé du doigt les conséquences terribles, en particulier sur les jeunes, qui sont divisés entre les modèles de vie hérités de leur contexte culturel et les modèles de vie consuméristes occidentaux.

    Autres informations ici : Liège, 30 janvier : institutions internationales et éthique nouvelle  et là : Cycle 2012 – 2013 Les droits de l’homme en péril

  • La communication du Vatican va-t-elle évoluer ?

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    Dans « La Croix », sous la plume de Frédéric Mounier :

    « De ses trois casquettes, le P. Federico Lombardi n’en a plus que deux. S’il reste directeur de la salle de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, le jésuite, âgé de 70 ans, a cédé, le 22 janvier, la direction de la télévision vaticane (CTV) à Mgr Dario Edoardo Vigano, jeune prêtre milanais, expert en cinéma et réputé créatif. Le P. Lombardi se dit bien plus soulagé de ce poids, jusqu’à présent essentiellement technique, que désavoué.

    L’occasion de s’interroger sur l’équilibre général du système de communication externe du Vatican, durement secoué par des crises récurrentes depuis 2008 (discours de Ratisbonne, crises du préservatif et de « la petite fille de Recife », béatification de Pie XII, Vatileaks, etc..).

    Blessé, le système a tenté de se régénérer. Oubliant l’éternelle théorie du complot, chère à de nombreux hiérarques, plusieurs cadres intermédiaires du Vatican, notamment non italiens, ont tenté, avec un certain succès, de rationaliser la communication externe. La tâche est immense, tant sont divers les cinq émetteurs, et faible leur coordination.

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  • Pour la catéchèse des plus jeunes : un cahier de baptême

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    Mon Cahier de baptême

    Dans la ligne de ses précédents albums à succès pour la préparation des enfants aux sacrements de l'Eglise, Transmettre vient de publier Mon Cahier de Baptême.

    Mon Cahier de baptême s’adresse à des enfants en âge scolaire, (de 7 à 11 ans environ) qui désirent recevoir le sacrement du baptême. Il propose une préparation en 4 étapes, conformément à la pratique prescrite par l’Eglise et décrite dans le Rituel du Baptême des Enfants en âge de scolarité (RBE).

    Ce cahier s’applique à fournir aux enfants les éléments indispensables pour comprendre le sens et la richesse du baptême, dans le plan du salut de Dieu, selon une progression qui suit au plus près ces 4 étapes. Elles leur sont présentées dans leur dimension spirituelle, les compléments pratiques ou autres, pouvant leur être donnés de manière plus détaillée à partir du RBE et des choix pastoraux propres à chaque paroisse.

    L’enfant est invité à lire et à comprendre les exposés, à faire les activités qui lui sont proposées à la suite, afin d’approfondir et de mémoriser ce qui a été vu, et ceci, sous la conduite d’un accompagnateur (parent ou catéchiste). Ce cheminement peut être fait en groupe, lorsque l’on aura pu réunir plusieurs candidats progressant au même rythme.

    Au sommaire :

    •  En route vers la première étape : l’appel au Baptême. Comment Dieu se fait-il connaître ? Le Notre Père.
    • En route vers la 2e étape : La foi de l’Eglise : le Credo
    • En route vers la 3e étape : la liturgie du Baptême
    • En route vers la 4e étape, ou Baptême : la vie dans le Christ. Les dons surnaturels du Baptême
    • Après le baptême.

    Seulement 7,90 euros

    Pour commander en ligne 

    www.transmettre.fr

  • Tite et Timothée

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    Sur le très précieux Missel.free.fr :

    Saint Timothée et saint Tite, compagnons de voyage et amis de saint Paul, furent choisis par l’Apôtre pour gouverner, l’un l’Eglise d’Ephèse et l’autre l’Eglise de Crète. Autrefois, le premier était fêté le 24 janvier et le second le 4 janvier.

    Saint Timothée

    Né à Lystres d’un père païen, fut, avec sa mère (Eunice) et sa grand-mère (Loïs), juives et croyantes, converti par saint Paul qui, sur la recommandation des prophètes de la communauté de Lystres, le prit comme compagnon de voyage. Saint Paul lui confia des missions près des communautés (Thessalonique, Macédoine, Corinthe) et l’utilisa comme secrétaire pour rédiger les épîtres. Après avoir partagé sa première captivité, il accompagna saint Paul jusqu’à ce que celui-ci lui demandât de rester à Ephèse dont il fut le premier évêque. La tradition dit qu’il fut massacré à coups de massue et de pierres dans une émeute populaire, pour avoir voulu dissuader le peuple de se mêler aux désordres d’une fête païenne. Le corps de saint Timothée fut enterré près de celui de saint Jean, à Ephèse, où il resta jusqu’à ce qu’on le transportât à Constantinople (356).


    Saint Tite

    Né dans le paganisme, aurait été, selon une ancienne tradition, de parents nobles, de la race royale de Minos, roi de Crète. Cette même tradition ajoute qu’il aurait fait de solides études en lettres profanes quand il aurait entendu une voix mystérieuse lui ordonnant de quitter son pays et de sauver son âme, ajoutant que la science profane des Grecs lui serait peu utile pour son salut. Il aurait attendu un an au bout duquel la même voix lui aurait dit de lire les Ecritures des Hébreux. Son oncle, proconsul de Crète, ayant appris la naissance du Messie d’Israël, l’aurait envoyé à Jérusalem où il aurait connu le Seigneur qui l’aurait compté parmi ses soixante-douze disciples. Témoin de la vie publique de Jésus, de sa Passion, de sa Résurrection et de son Ascension, il aurait été consacré par les Apôtres et adjoint à saint Paul.

    Plus probablement, on pense que Tite, né païen, fut converti par saint Paul qui, quatorze ans plus tard, l’ayant rencontré à Antioche, l’emmène jusqu’à Jérusalem où il assiste au fameux « concile » qui rejette la circoncision des païens. A partir de ce moment là, il accompagne saint Paul dans ses voyages et lui sert de messager, singulièrement vers les communautés de Corinthe et d’Ephèse. Après la première captivité de saint Paul, il aborda en Crète avec l’Apôtre qui l’y laissa jusqu’à ce qu’il l’envoie en Dalmatie. Après le martyre de saint Paul, Tite revint en Crète où, disent les byzantins, il mourut dans un âge très avancé (quatre-vingt-quatorze ans). Le corps de saint Tite resta dans la cathédrale de Gortyne jusqu’à ce que la cité fût détruite par les musulmans (823) ; on ne retrouva que la tête de Tite qui fut transportée à Venise où elle est vénérée à Saint-Marc.

  • "Il était une foi", un film pour aller à la rencontre des chrétiens persécutés à travers le monde

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    20413305.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxx.jpgSortie en France du film «Il était une foi» de Pierre Barnerias : Deux vélos (Osservatore Romano)

    «Le christianisme est devenu de très loin la religion la plus persécutée. Mais l’occident fait l’autruche. Il fait semblant de rien. Ce n’est rien. Rien que des chrétiens qu’on égorge. Des communautés religieuses que l’on persécute. Mais où cela? – Un peu partout. ». Ainsi écrit le très laïc « Nouvel Observateur » à propos des chrétiens persécutés dans le monde et d’une opinion publique qui sous évalue, redimensionne, voire ignore, le phénomène.

    En France, deux jeunes, d’un peu plus de vingt ans, Charles Guilhamon et Gabriel De Lepinau, ont voulu les connaître et les faire connaître. Parce qu’ils savent qu’une grande partie d’entre eux est victime de violences que dans de nombreux pays ils risquent l’extinction. Mais l’objectif du film n’est pas pour autant de dénoncer cela. Les jeunes ont pris deux vélos et ils sont allés les chercher pour parler avec eux, de leur vie, pour essayer de comprendre la force de leur foi. Comment  celle-ci s’enracine-t-elle et reste-t-elle ferme ? Comment réussit-elle à être forte et même joyeuse dans des situations si difficiles ?

    Un film en est né Il était une foi de Pierre Barnerias qui a été sélectionné pour le festival du cinéma des journées mondiales de la jeunesse à Madrid, et au festival du film spirituel de Barcelone et de Rome et, depuis quelques jours, il est projeté à Paris. Un documentaire sans voiles qui pendant une heure et demie permet au spectateur de voyager avec les deux cyclistes, de parcourir des routes désertes ou noires de monde, du Moyen-Orient jusqu’aux rivages du Pacifique. Puis de traverser, en avion, l’océan jusqu’au Brésil, en pirogue, le fleuve Amazone et, encore, d’arriver jusqu’au Sénégal et l’Algérie avant de revenir, après 365 jours, dans les rues de Paris.

    Lire la suite sur le site de l'Osservatore Romano