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Eglise - Page 1433

  • Cette relation ultime et mystérieuse qui nous définit...

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    La limite comme condition nécessaire /

    source : osservatoreromano.va

    L’homme a besoin de l’infini

    Aux Etats-Unis, Peter Singer, philosophe de l’université de Princeton et influent biomoraliste (connu comme le père des droits des animaux), en vue de soutenir les thèses sur l’avortement a écrit sur « Scotsman » du 15 août que « l’appartenance à l’espèce Homo sapiens n’est pas suffisante pour conférer un droit à la vie ». Le même jour lui a fait écho, rapporté par LifeSiteNews.com, le rabbin Bonnie Margulis, un des chefs de la Religious Coalition for Reproductive Choices du Wisconsin, soutenant que supprimer le droit à l’avortement violerait « l’essence même de l'être humain ».

    En attendant, dans les laboratoires, de nouvelles lignes cellulaires obtenues avec des embryons humains, certaines desquelles destinées à des tests in vitro pour réduire l’utilisation d’animaux d'expérimentations, continuent à être crées. Un groupe d’importants financiers de la recherche biomédicale et des groupes de patients ont présenté il y a quelques mois un document conjoint pour demander au Parlement européen de continuer à financer les recherches utilisant les cellules embryonnaires humaines.

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  • Apophtegmes

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    Un apophtegme ? Kekseksa ? Wikipedia nous dit : "Un apophtegme (du grec ancien ἀπόφθεγμα / apóphthegma (« précepte, sentence »)) est un précepte, une sentence, une parole mémorable ayant valeur de maxime."

    Un prêtre a eu la gentillesse de nous contacter pour nous signaler l'existence de son blog précisément intitulé "apophtegmes". Nous vous y renvoyons bien volontiers : http://apophtegmapater.blogspot.fr/ 

    Les Pères du désert de l'antiquité chrétienne avaient recours à de telles formules lapidaires. Il est bon que, dans nos déserts d'aujourd'hui, nous puissions nous nourrir de telles pensées.

  • La foi dans l’espace public

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    Sur son metablog, l’abbé Guillaume de Tanouärn est revenu ce 17 août sur la prière publique pour la France  qui a été prononcée dans tous les diocèses de l’hexagone, lors de la fête de l'Assomption. Partant d’une citation de Benoît XVI tirée du motu proprio promulguant une année de la foi, il poursuit :  

    « (…)  Quel est l'objet de la foi, pris dans toute son ampleur ? Il est triple: Il y a les dogmes qu'enseigne infailliblement l'Eglise depuis toujours (je ne parle pas des blablas réactualisés en permanence et qui valent dans l'instant). Ces dogmes ce sont les balises qui nous évitent de nous perdre sur l'Océan infini de la Divinité.

    Il y a les événements de notre propre vie, la Providence de Dieu en action. La foi consiste à prendre conscience de l'action de Dieu dans notre vie et de tout faire pour la relayer. Comme le dit très bien le Père de Caussade, "l'instant est l'ambassadeur de la grâce divine".

    Il y a enfin, à l'origine de tout, l'ordre du monde, comme a essayé de le montrer Jean-François Mattei dans le livre qui porte ce titre. "L'esprit a tout ordonné" disait Anaxagore cinq siècles avant Jésus Christ. Ce n'est pas le Hasard majusculaire qui domine le monde (si c'était le cas, il y aurait lieu d'avoir peur). Dans son film Crime et délit, Woody Allen a merveilleusement mis en scène ce choix premier que nous avons à faire d'un point de vue moral entre le monde du Hasard (et de la nécessité disait très bien [Jacques] Monod) et le monde de la foi (et de la liberté ajouterais-je).

    Dans Crime et délit, on montre bien que ces deux mondes sont incompatibles. On ne peut pas professer extérieurement la divinité du Hasard et intérieurement affirmer la divinité de l'Esprit.La vie nous contraint à des choix. C'est vrai pour chacun d'entre nous, c'est vrai aussi pour la société qui ne peut pas développer en même temps une culture de vie et une culture de mort. En même temps le nihilisme dans tous ses états et la foi en l'ordre du monde.

    C'est parce qu'elle a posé ce dilemme entre culture de vie et culture de mort, entre liberté et nécessité, entre calcul et foi, que l'Eglise intervient dans le débat public. Il est de plus en plus apparent aujourd'hui que les problèmes sociétaux débouchent sur des questions morales qui n'ont de solution que spirituelles.

    Mais ce dilemme, c'est avec beaucoup de tact que l'Eglise l'a posé, en offrant à Dieu et en mettant dans les mains de tous la prière pour les familles.

    Sur Radio Courtoisie, on a demandé à ceux qui participaient à l'émission de ce soir si il n'avaient pas l'impression que cette prière est de l'eau tiède. Réponse : non. Pour quatre raisons : elle englobe immédiatement les politiques, responsables en conscience de leur vote pour une nouvelle législation ; elle intervient avant le débat et force ceux qui vont y entrer à se définir par rapport à elle ; elle est positive avant tout comme est l'Eglise dans ce débat ; enfin elle est une prière et non un simple communiqué d'agence.

    Elle s'adresse au Seigneur et elle voudrait être reçue par tous ceux qui, pour reprendre le mot testamentaire de François Mitterrand, « croient aux forces de l'Esprit ». A ce stade, ce n'est pas de l'oecuménisme inefficace, c'est une manière décomplexée d'être catholique, c'est-à-dire universel.

     Tout le texte ici : L'Eglise dans le débat public

  • Quand la République française déportait les prêtres

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    On fête aujourd'hui les martyrs des pontons de Rochefort (1794-1795). Evangile au Quotidien leur consacre cette notice : 

            La déportation sur les pontons de Rochefort a concerné 829 prêtres, dont 547 ont péri d'avril 1794 aux premières semaines de 1795.

    La Constitution civile du clergé : 

            L'Assemblée constituante vote la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790. La Constitution civile du clergé transforme les ecclésiastiques en fonctionnaires élus par l'assemblée des citoyens actifs, et évince le Pape de la nomination des évêques. Ceci n'est pas acceptable par le Saint-Siège.
            Les prêtres constitutionnels, assermentés ou jureurs sont ceux qui se soumettent à cette constitution, les réfractaires ou non jureurs sont ceux qui refusent de prêter serment. Les assemblées successives condamnent à l'exil, à la réclusion puis à la déportation les prêtres réfractaires (mais aussi des assermentés !) L'Église souffrira lourdement de ces évènements : les lieux de culte sont fermés, la pratique interdite, des prêtres sont massacrés.

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  • Raideurs orthodoxes

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    Le patriarche de l'Eglise orthodoxe de Russie est actuellement en visite en Pologne où il rencontre les représentants de l'épiscopat polonais. L'évènement est salué chez nous comme un évènement historique scellant un rapprochement sinon une réconciliation entre catholiques polonais et orthodoxes russes. Mais ce n'est pas ainsi que le site "orthodoxie.com" présente les choses. Jugez-en plutôt :

    Début de la visite du Patriarche Cyrille en Pologne

    Le 16 août 2012, à l’invitation du métropolite Sabbas de Varsovie, Primat de l’Église orthodoxe polonaise, le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie est arrivé en Pologne. Il est accompagné du métropolite Hilarion de Volokolamsk, président du Département des relations ecclésiastiques extérieures du Patriarcat de Moscou, de l’évêque Serge de Solnetchnogorsk, directeur du Secrétariat administratif du Patriarcat de Moscou, de l’archiprêtre Nicolas Balachov et de l’higoumène Philarète (Boulekov), tous deux vice-présidents du DREE, de l’archiprêtre Igor Iakimtchouk, secrétaire du DREE aux relations interorthodoxes, de Vladimir Legoïda, président du Département synodal d’information, de l’archidiacre Vladimir Nazarkine, assistant du président du DREE, de M. Kouksov, directeur intérimaire du secrétariat personnel de Sa Sainteté le Patriarche. La délégation de l’Église orthodoxe russe a été accueillie à l’aéroport de Varsovie par le métropolite Sabbas de Varsovie et de toute la Pologne et l’épiscopat de l’Église orthodoxe polonaise. Des représentants de l’Église catholique de Pologne étaient également présents (c'est tout ce à quoi nous avons droit= ndB), ainsi que des représentants des autorités de la République polonaise et l’ambassadeur de la Fédération de Russie en République polonaise. La garde d’honneur des Armées polonaises et un orchestre militaire participaient à l’accueil du Primat de l’Église orthodoxe russe. S’approchant des soldats de la garde d’honneur, le Patriarche Cyrille les a salués en langue polonaise.
  • Vatileaks : voleurs minables, complot stupide et fantasmes médiatiques

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    imagesCA6S7ED5.jpgOn aura lu ici :Vatileaks : procès en vue le point actuel sur cette affaire. Notre sentiment a toujours été (voir ici : Vatican: les corbeaux volent bas)  que ce complot, certes bien désagréable pour la maison pontificale, était décidément trop bête pour dépasser de beaucoup le niveau des sacristies et d’une domesticité indélicate,  vénale  et stupide.

    Comme le montre cette interview dans "Il Sussidiario" (15/8/2012), traduite et publié par notre consoeur sur son site « Benoît et moi », Massimo Introvigne, un « vaticaniste » sérieux,  partage maintenant cet  avis :

    « VATILEAKS / Introvigne: mais quels secrets, c'est juste une opération commerciale.

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  • La rencontre entre le patriarche de Russie et l'archevêque de Varsovie

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    «Dieu donne force à chaque baptisé, catholique ou orthodoxe"

    Le discours de Mgr Józef Michalik, président de la Conférence épiscopale polonaise, lors de la première rencontre avec Kirill Ier, Patriarche de Moscou et de Toutes les Russies

    Don Mariusz Frukacz sur ZENIT.org (italien)

    «Les Eglises et les nations ont besoin d'« enseignants » qui prêchent et vivent selon la vérité, sans coloration idéologique. Elles ont besoin de la vérité de l'Evangile prêché dans l'amour. Le premier enseignant de l'Eglise, c'est Jésus-Christ, qui n'a pas manqué de poser des questions difficiles. Les temps présents exigent de courageux témoins et des prophètes qui voient les menaces et apportent au monde la puissance de Dieu, en montrant que la conversion au Christ, seul Sauveur de l'humanité, apporte le salut. "

    Ce fut le cœur du discours de Mgr Josef Michalik, archevêque et président de la Conférence épiscopale polonaise, tel qu'il l'a adressé au patriarche de Moscou et de Toutes les Russies, Kirill Ier, lors de la réunion de la hiérarchie de l'Eglise catholique en Pologne et de l'Église orthodoxe, réunion qui s'est tenue hier, jeudi 16 août, au siège du Secrétariat de l'épiscopat catholique à Varsovie.

    «Si aujourd'hui - a ajouté l'archevêque - le patriarche de l'Eglise orthodoxe russe  la grande église de millénaire, des grands saints et martyrs, veut, avec l'Eglise catholique en Pologne, adresser un message pastoral aux fidèles des deux églises et à tous les hommes de bonne volonté, cette étape devient un grand témoignage de la foi. "

    «Ce n'est pas seulement un geste, dit l'archevêque, mais une préoccupation commune pour le monde dans lequel nous vivons, pour manifester la volonté de rester fidèles à l'Evangile et à l'éthique, cela signifie à la vie dans la foi sous la loi du Christ."

    Le Président de la Conférence épiscopale polonaise a fait remarquer que l'Eglise orthodoxe en Russie est «fidèle à sa prédication de l'Evangile du Christ, aime son peuple et le défend courageusement contre le danger de la modernité mal comprise et des dérives libérales» et de toutes les situations " où manque une sensibilité attentive à la présence de Dieu. "

    Mgr Michalik a voulu rappeler, également, que «les évêques de l'Eglise catholique en Pologne s'emploient honnêtement à essayer de discerner les signes des temps, et, avec tout le dévouement requis, s'effoprcent de répondre aux recommandations du Magistère pontifical, qui se concrétisent dans le souci actuel de nouvelle évangélisation ".

    Il a précisé: «Aimant notre Église, nous aimons aussi la relation existentielle avec la nation, avec le pays et avec l'Europe. Et, dans un esprit de responsabilité à l'égard de l'âme de la nation, nous donnons naissance à une nouvelle ère qui offre la possibilité de trouver, aujourd'hui, une nouvelle motivation pour réaffirmer nos racines chrétiennes et confirmer que la source de notre dignité s'alimente dans la puissance de Dieu, qui nous a donné son Fils et Sauveur, et réconforte tous les baptisés, catholiques et orthodoxes, par le don de l'Esprit Saint. "

    "Quelle joie - s'écria, en conclusion l'évêque - de pouvoir prier ensemble Jésus-Christ, qui nous assure de sa présence, là où deux ou trois sont réunis en son nom» (cf. Mt 18, 20) Et de souhaitert en final : "Puissions-nous faire monter cette prière pour toute l'humanité avec Marie, Mère de Dieu, et que cette union avec le Christ dans la prière soit une source d'espoir pour accomplir nos tâches."

  • Au « Royaume du Prêtre Jean »

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    4518656071_2a6821ff8c_o.jpgLe « Forum Catholique » reproduit cette annonce de la mort du Patriarche des Ethiopiens :

    « agence Angola press: ADDIS-ABEBA - Le patriarche de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie, l'abuna Paulos, est décédé à l'âge de 76 ans, a annoncé jeudi le gouvernement éthiopien, sans préciser ni la date ni les circonstances de sa mort.

    "Sa Sainteté est décédée", a déclaré à l'AFP le porte-parole du gouvernement éthiopien Shimeles Kemal, sans fournir de détails. Le site internet du ministère éthiopien des Affaires étrangères indiquait jeudi qu'il était soigné ces dernières semaines pour une maladie non précisée.

    L'abuna Paulos était depuis 1992 le plus haut dignitaire de l'Eglise orthodoxe d'Ethiopie. Près des deux-tiers des quelque 83 millions d'Ethiopiens sont chrétiens et la majorité d'entre eux suivent le rite orthodoxe. Les musulmans représentent officiellement 30% de la population.

    Les responsables de l'Eglise, qui revendique quelque 40 millions de fidèles, devaient se réunir vendredi pour organiser les funérailles du patriarche.

    L'abuna Paulos était l'un des présidents du Conseil oecuménique des Eglises (COE), organisation qui dit regrouper 349 Eglises chrétiennes de par le monde.

    Né en 1935 dans la région septentrionale du Tigré, fils d'un prêtre, il fut d'abord moine, prêtre puis évêque. En 1976, il est emprisonné par le régime militaire du Derg, présidé par Mengistu Haile Mariam. Libéré, il fuit aux Etats-Unis, où il obtient un doctorat de l'Université de Princeton.
    Il ne revient en Ethiopie qu'en 1991, peu après la conquête du pouvoir par Meles Zenawi, à la tête d'une rébellion. Il est considéré comme ayant contribué aux négociations qui ont abouti en 2000 à la fin de la guerre frontalière entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Cette même année, il reçoit la médaille Nansen, attribuée par le Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU (HCR), pour le rôle de son Eglise dans le soutien
    aux réfugiés.

    L'Ethiopie abrite parmi les plus anciens sites chrétiens d'Afrique, notamment un ensemble unique de onze églises monolithes médiévales datant du XIIIe siècle, à Lalibela, dans le nord du pays, qui est classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. »

     Ici : Décès du Partriarche des coptes d'Ethiopie

     

  • Affaire Martin : le syndicat de la magistrature remet les pendules à l’heure

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    Sur le site de "La Libre" figure aujourd'hui ce communiqué de Belga :

    « L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens.

    L'Association syndicale des magistrats (ASM) défend dans une lettre envoyée à la presse le principe de la liberté conditionnelle alors qu'une marche sera organisée dimanche contre la libération conditionnelle de Michelle Martin.

    L'association syndicale rappelle que la liberté conditionnelle est un mode d'exécution de la peine privative de liberté, par lequel le condamné subit sa peine en dehors de la prison. La liberté conditionnelle représente l'unique espoir pour une grande partie de la population pénitentiaire alors que la prison offre peu de perspectives, défend l'Association des magistrats. Elle est de plus un facteur important de lutte contre la récidive car la personne libérée est suivie et encadrée, poursuit-elle.

    L'ASM estime que la Justice ne pourra jamais réparer les torts. "Jamais, elle ne pourra apaiser le sentiment d'horreur, ni réparer les souffrances subies par les victimes, qu'il s'agisse de l'affaire Dutroux (...) ou de tant d'autres dossiers", écrit le président de l'ASM, Hervé Louveaux. En revanche, ce dernier souligne que la Justice a pour mission d'examiner les possibilités de réinsertion des condamnés. "Ils ont des droits, sans lesquels il n'y a pas de dignité humaine", soutient M. Louveaux.

    L'ASM rappelle son attachement au principe d'égalité des citoyens. "Il est inexact et injuste de dénoncer l'application de la loi par un tribunal comme un dysfonctionnement au motif que tel justiciable devrait être privé des droits reconnus pour tous", s'insurge le président de l'ASM.

    Le 28 août, la Cour de cassation se penchera sur les recours introduits contre la décision de libération conditionnelle du tribunal de l'application des peines. "Il est du devoir de la juridiction saisie d'un recours de rester insensible aux pressions de l'opinion publique et des médias. Tous nous devons le comprendre et l'admettre", conclut l'ASM. »

    Ici : Michelle Martin: les magistrats défendent le principe de la liberté conditionnelle

     Enfin, un peu de bon sens…Voir aussi, sur son blog, l’avis de l’ancien porte-parole des évêques, le chanoine Eric de Beukelaer : "Si j’étais parents d’une petite victime – je ne sais pas par quels tourments je passerais. Mais réfléchissons. Quand on renonce à la peine de mort – un progrès civilisationnel – ce n’est pas pour remplacer la guillotine par les oubliettes. Il faut bien se dire que les pires bourreaux continueront à vivre. Où et dans quelles conditions? Une réponse doit être fournie par la société. Dès lors, quand je lis sous la plume d’un éditorialiste de la presse populaire qu’avec cette libération conditionnelle la justice belge « perpètre une mauvais coup avec la complicité de l’Eglise catholique », je pense qu’on nage en plein populisme. La justice applique les lois, telles qu’elles furent démocratiquement votées par nos élus. Si le tribunal d’application des peines a mal appliqué la loi, ce sera à la cour de Cassation de le dire. En tout état de cause, pourquoi s’en prendre aux Clarisses de Malonne? Si certains actes ne sont pas pardonnables, une personne ne peut jamais être réduite à ses actes – si odieux soient-ils. Et s’il doit continuer à exister un seul lieu d’accueil inconditionnel, c’est bien là où est proclamé l’Evangile du Christ. Ainsi, les couvents. Que ces mêmes bonnes consciences qui dénonçaient à l’époque de la commission Adriaenssens (commission ecclésiale sur les abus sexuels) une trop fragile séparation entre justice et Eglise, soient cohérentes: il s’agit bien ici d’une décision de justice. Faire glisser sa hargne vers les Clarisses de Malonne, qui ne font que prendre acte de cette décision souveraine, tout en vivant leur vocation d’accueil, je trouve cela facile et gratuit. Sauf à vouloir proscrire l’Evangile (...) Quant à fantasmer – comme le firent certains – sur un « ordre épiscopal d’accuellir Michel Martin »… c’est faire régresser tout le débat sur cette douloureuse affaire au niveau du « Da Vinci Code ». Les sœurs Clarisses ont pris leur décision et responsabilité toutes seules. Leur courage mérite au moins le respect dû à des chrétiennes et des citoyennes qui se sont mouillées dans un délicat débat de société. Lire ici: Ceux qui se mouillent au coeur de l’été

  • L’anarchie continue dans l’Est du Congo : l’Eglise a lancé un appel

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    imagesCAIWGOYQ.jpgLe Congo n’en finit pas de subir les conséquences des conditions dans lesquelles la Belgique lui a jeté son indépendance à la figure, voici un demi-siècle. Tout s’enchaîne, depuis les « petites convulsions » dont le Premier Ministre Gaston Eyskens parlait en juillet 1960. Le blogueur PBL Vox décrivait hier la dernière péripétie en cours (extraits) :

     « La République du Graben, un » État M23 » en gestation au Nord-Kivu

    (…) Un » Etat-M23 » est bel et bien en gestation au Nord-Kivu exactement comme c’était le cas à l’époque avec le RCD-Ruberwa et le CNDP-Nkunda. Comme autrefois, la création d’une Républiquette est la phase qui précède celle de l’imposition d’une négociation. rdcenfants.jpg

    Dans ce cas le Gouvernement négocierait non avec Paul Kagame comme souhaité mais avec son excroissance en Rdc, le M23, qui n’est plus une petite mutinerie mais qui exerce une autorité sur une partie du territoire national.

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  • Pas de liberté d'expression pour les religions ?

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    Après la publication d'une prière pour l'Assomption par Monseigneur Vingt-Trois mettant l'accent sur la famille et s'opposant à l'adoption par un couple homosexuel, des associations se sont inquiétées d'une atteinte à la laïcité. Selon Erwan Le Noan, elles ont tort.

    Lire l'article de Erwan LE NOAN (avocat de formation, spécialisé en droit de la concurrence, il a été rapporteur de commissions économiques gouvernementale et professionnelle. Il enseigne le droit et la macro-économie à Sciences-po (IEP Paris).

  • Egypte : les évêques dénoncent un risque d'islamisation du pays

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    De Daniel Hamiche, sur christianophobie.fr :

    L’Église catholique égyptienne met en garde contre le risque d’islamisation du pays

    Dans un entretien accordé à Asia News, l’agence d’information de l’Institut pontifical des Missions étrangères, le Père Greiche Rafiq, porte-parole de la Conférence des évêques catholiques d’Égypte, commente les récents événements politiques survenus en Égypte et notamment la révocation par le Président Mohammed Morsi, de très hauts cadres de la junte militaire égyptienne qui détenait la réalité du pouvoir, et notamment de son chef le maréchal de l’air Hussein Tantawi. Cette révocation – officiellement, c’est une « démission » – « pourrait s’avérer positive et mettre un terme au chevauchement de pouvoir entre l’institution militaire et les institutions civiles qui gênent le bonne gouvernance du pays », déclare le porte-parole de l’épiscopat. Toutefois, les décisions du Président égyptien ont généré beaucoup de critiques : « Comme dans toutes les démocraties, un président peut renouveler les dirigeants lorsqu’il assume le pouvoir. Mais ce qui nous préoccupe, c’est le trop grand pouvoir des Frères musulmans et le risque d’islamisation de la société égyptienne (…) Beaucoup de partis, tout en acceptant la nécessité du changement, reprochent à Morsi d’avoir agi unilatéralement sans avoir consulté les autres forces politiques, ce qui a eu pour effet d’augmenter la méfiance envers les islamistes. Tous les Égyptiens qui croient en un État laïc craignent les Frères musulmans, mais débarrassée de l’interférence excessive des militaires, la politique sera plus transparente et nous saurons qui prend les décisions, bonnes ou mauvaises. Dans le cas où des décisions impopulaires seraient prises, les Frères musulmans deviendront la seule cible des manifestations et des protestations ».