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Eglise - Page 1430

  • L'euthanasie déshumanise la société

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    En marge d'une journée d’études sur la fin de vie a lieu le samedi 2 février au Collège des Bernardins à Paris, le Père Brice de Malherbe définit les enjeux du débat sur l'euthanasie :

    "Il s’agit d’éviter la déshumanisation de notre société. Pour le professeur François Goldwasser, chef du service cancérologie de l’hôpital Cochin, l’euthanasie donne un pouvoir tout-puissant au médecin, tandis que le suicide assisté le donne au patient. Jean Leonetti [1] a évoqué par le passé le risque d’une « barbarie civilisée ». Nous en avons un exemple avec la Belgique qui, après avoir légalisé l’euthanasie envisage de la pratiquer pour les mineurs et les personnes démentes. Il existe aussi un enjeu financier avec la tentation de diminuer le coût de la prise en charge des malades en fin de vie. Enfin, la question de la souffrance se pose : peut-on supprimer l’angoisse de la mort ? Je ne crois pas. En revanche, il est possible d’apporter une réponse humaine à cette souffrance par un accompagnement de qualité plutôt que de la considérer comme un problème qui se règle par la mort. Cette seconde option revient à enfermer la personne dans la souffrance. En fait, souvent insupportable pour les proches qui y projettent leurs propres peurs, la souffrance est vécue de façon tout à fait différente par le malade."

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  • Mariage : les évêques des Etats-Unis sur le rempart

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    Selon les évêques américains, la redéfinition du mariage crée "un moteur de conflit". (D'après le National Catholic register)
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    Les évêques mettent en garde contre les problèmes découlant de la redéfinition incluant les relations homosexuelles. Dans les deux derniers mémoires juridiques déposés auprès de la Cour suprême, les évêques des États-Unis ont averti que la redéfinition du mariage créerait un «moteur du conflit» qui menace la liberté de religion, d'expression et d'autres libertés.

    «Le mariage, entendu comme l'union d'un homme et d'une femme, n'est pas une reliquat de l'histoire, mais une institution essentielle et fondamentale de la société civile d'aujourd'hui», a déclaré la Conférence américaine des évêques catholiques dans une note adressée le 29 janvier en soutien au vote de la "Proposition 8" en Californie. Cette Proposition infirme une décision d'un tribunal visant à imposer le mariage homosexuel à cet Etat. (...) Les Electeurs californiens ont adopté la Proposition 8 en 2008, infirmant la décision du tribunal qui imposait le mariage de même sexe à l'État. Toutefois, cet effort a été annulé par un juge fédéral en Californie en août 2010, affirmant qu'il ya un "droit fondamental de se marier." Sa décision a été confirmée par une Cour d'appel en février 2012. Cette décision est actuellement en appel devant la Cour suprême américaine. (...)

    Pour les évêques, il s'agit de l'intérêt légitime de l'État parce que l'union entre un homme et une femme est seule capable de créer une nouvelle vie. Le document ajoute qu'il est raisonnable de croire qu'un foyer avec une mère et un père constitue «un environnement idéal pour élever des enfants." (...) En outre, la conférence des évêques a mis en garde sur une redéfinition du mariage qui porterait atteinte aux droits constitutionnels comme la liberté de religion, de conscience, d'expression et d'association. Elle dénonce des cas déjà survenus où des entreprises ou des fonctionnaires ont été contraints d'avaliser des situations alors que leur conscience s'y opposait. Elle fait également référence à des organismes religieux sans but lucratif qui sont confrontés à la perspective de procès à cause de leurs croyances et de leur refus de reconnaître des "époux" de même sexe.

  • L'horreur du quotidien en Syrie

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    Déclarations de l'archevêque arménien catholique d'Alep (Zenit.org).

    « Nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien », déplore Mgr Boutros Marayati, archevêque d’Alep des arméniens catholiques qui décrit « le bruit continu des bombardements », un « état de tension et de peur jour et nuit », un quotidien « où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ».

    Mgr Boutros Marayati, décrit à l’agence vaticane Fides la situation vécue par les habitants de la métropole syrienne où ont été retrouvés hier des dizaines de cadavres de jeunes, victimes d’exécutions sommaires collectives.

    Tension et peur jour et nuit 

    « Il y a toujours des nouvelles relatives à de nouveaux massacres. Il y a le bruit continu des bombardements. On vit dans un état de tension et de peur jour et nuit. Il est difficile de survivre dans un quotidien où l’on ne trouve pas même l’eau pour boire et le carburant pour chauffer les maisons ». Pour l’archevêque, « la conséquence de la condition dans laquelle nous vivons depuis plus d’un an est que nous nous sommes habitués à l’horreur du quotidien ».

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  • Le rapport au père souvent problématique

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    Le pape, lors de l'audience générale de ce mercredi, a évoqué cette réalité :

    (Vatican Information Service - VIS) Le Saint-Père a consacré la catéchèse de la l'audience générale à la définition fondamentale que le Credo donne de Dieu: Père Tout Puissant. Il n'est pas toujours facile, a-t-il dit, "de parler aujourd'hui de paternité". Le rapport avec la figure paternelle peut devenir problématique, ainsi que "la perception de Dieu comme père, par défaut d'un modèle correct. Qui a connu un père trop autoritaire, indifférent, peu affectueux, voire absent, a du mal à envisager sereinement Dieu comme un père, à s'abandonner à lui et à lui faire confiance.

    Or la Bible nous permet déjà de dépasser la difficulté lorsqu'elle décrit un Dieu qui démontre ce qu'être père signifie. Mais c'est surtout l'Evangile qui révèle la paternité de Dieu, de ce Dieu qui aime au point d'offrir son propre Fils pour le salut de l'humanité... Dieu est notre père parce qu'il nous a bénis et choisis dès avant la création du monde. Ils nous a fait ses fils véritables en Jésus, et nous accompagne comme un père au long de notre existence, nous offrant sa Parole, sa grâce et son Esprit... Il est bon au point de faire briller le soleil sur les mauvais comme sur les bons, sur les injustes comme sur les justes, de manière que nous pourrons toujours nous en remettre à son pardon paternel chaque fois que nous prenons le mauvais chemin". L'amour de Dieu est pour toujours, "et il ne fait jamais défaut, ne se fatigue jamais de nous... La foi nous donne la certitude qu'il est un rocher sûr dans la construction de notre existence. A tout moment nous pouvons faire face au danger et aux difficultés, faire l'expérience du doute et de la souffrance, mais nous serons soutenus par le fait certain que Dieu est proche et qu'il ne nous abandonne pas. Il est là pour nous conduire à la vie éternelle".

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  • L'argent du pape pour combattre le nazisme

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    On se souvient aujourd'hui d'un 30 janvier sinistre qui vit Hitler accéder à la chancellerie. Certains médias, comme le Guardian s'acharnent, au mépris de la réalité historique, à alimenter la "légende noire" selon laquelle le Vatican se serait compromis avec les dictatures fasciste ou nazie. Le moment n'est pas mal choisi pour souligner l'engagement du pape Pie XII dans la lutte contre le régime nazi. Un article, paru en anglais sur le site de l'Osservatore Romano développe cette nouvelle information :

    Une étude réalisée par Patricia M. McGoldrick publiés dans "The Historical Journal» retrace les détails sur les finances du Vatican lors de la Seconde Guerre mondiale

    Les dollars du Pape contre Hitler

    De nouveaux documents provenant des archives anglaises nationales révélent comment Pie XII a également combattu le nazisme par des investissements aux États-Unis

    ... Il s'agit d'une histoire d'espionnage, de contacts secrets, de documents très sensibles - qui sont restés ensevelis pendant 70 ans et c'est seulement maintenant qu'ils surgissent des archives. Au coeur de cette histoire : Bernardino Nogara, un membre du conseil d'administration de la Banca Commerciale Italiana, ami de la famille Ratti (famille du pape Pie XI), qui, en 1929, a été nommé conseiller financier auprès du Saint-Siège. C'est lui qui, en concertation avec la Curie, sera le protagoniste de la stratégie financière du Vatican qui se révéla être d'une importance capitale pour la victoire des Alliés sur les nazis et les fascistes lors de la Seconde Guerre mondiale.

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  • Philippines : le président prié de prendre au sérieux la doctrine sociale de l'Eglise

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    (EDA) Les évêques demandent au président Aquino de prendre au sérieux la doctrine sociale de l’Eglise

    Mardi 29 janvier, à l’issue d’une assemblée plénière de trois jours, les évêques de l’Eglise catholique des Philippines ont publié une « Déclaration pastorale au sujet de certains problèmes sociaux actuels ». Dans ce texte de cinq pages, ils interpellent le président Aquino et l’ensemble des responsables politiques du pays. S’appuyant sur l’Evangile et la doctrine sociale de l’Eglise, ils appellent à la mise en place de véritables réformes afin de lutter contre des maux connus de longue date mais auxquels les différentes administrations qui se sont succédé à la tête du pays n’apportent pas de réponse satisfaisante. « Nous prenons la parole à la place de ceux qui souffrent », expliquent les évêques.

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  • 14 repères sur la Foi

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    14 repère sur la Foi - Ces Vérités qui sauvent (Abbé Alphonse Vidal)

    Le Laurier (2012)

    128 pages - ISBN : 9 782864 953418 - 10 €

    Quelle est notre foi ? Quelles sont ses implications dans la vie quotidienne ? Comment approcher de cette porte qui ouvre sur la vie éternelle ? Voici des questions auxquelles l'auteur, Alphonse Vidal, ingénieur, docteur en théologie et prêtre, a voulu répondre. L'objectif principal du livre est de faire grandir en nous la foi et de nous aider ainsi à tirer le plus grand profit de l'Année de la Foi promulguée par Benoît XVI. S'appuyant sur des textes de la Sainte Écriture, et du Catéchisme de l'église catholique, ces méditations pratiques et concrètes s'attachent à montrer l'impact de la foi sur la vie quotidienne du chrétien.

    L'abbé Vidal exerce son ministère à Paris. Il prêche notamment des retraites et assure l'accompagnement spirituel de nombreuses personnes.

  • Croire, est-ce bien raisonnable ?

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    La foi est-elle raisonnable? André-Joseph Léonard 

    source : Pastoralia (janvier 2013); mis en ligne ICI

    En cette année de la foi, il est bon de se demander s’il est vraiment raisonnable de croire.

    S’agit-il d’un acte digne de l’intelligence humaine. C’est d’ailleurs l’une des principales objections que font les athées et les agnostiques : « vous affirmez des choses que vous ne pouvez pas prouver, vous transgressez la raison, donc votre foi est déraisonnable ».

    (Version en néerlandais)

     

    La foi va-t-elle nécessairement au-delà de la raison ?

    Il est vrai que la foi va au-delà de la raison si l’on entend par celle-ci la capacité de « mesurer » les choses et d’en « juger » en parfaite connaissance de cause. Étymologiquement, d’ailleurs, le mot « raison » vient d’un verbe latin (reor, ratus), qui signifie « compter », « calculer » et que nous retrouvons plus explicitement dans le substantif « ration », où l’idée de mesure est plus évidente que dans « raison ».

     

    Or il est clair que les affirmations de la foi dépassent ce que nous pouvons mesurer par notre raison, même dans son exercice le plus large. Ainsi l’affirmation que Dieu est Trinité ou que la résurrection de Jésus contient le salut du monde transcende, à coup sûr, la raison scientifique. Comment ces vérités pourraient-elles être vérifiées expérimentalement, selon les critères de la science ? Mais elle déborde aussi le champ de la raison philosophique, beaucoup plus large cependant que celui de la raison scientifique. Seule une parole venue de plus loin que notre raison et reçue dans la « foi » peut dévoiler le mystère intime de Dieu ou révéler la portée ultime de l’événement pascal.

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  • La Matinale de La Vie, une précieuse ressource

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    Natalia Trouiller fait vraiment un travail intéressant. Chaque jour (ou presque), la Matinale de la Vie rend compte d'évènements dont on ne trouve guère d'échos ailleurs. En témoignent ces informations de ce jour :

  • Un regard catholique sur la foi chrétienne

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    CHRISTUS, un excellent site que nous vous recommandons : http://christus-web.com/

    "À la suite de l'appel de la première lettre de Pierre invitant le chrétien à rendre compte de l'espérance qui est en lui,Christus, website chrétien catholique, cherche à donner des éléments de réponse aux interrogations que toute personne peut se poser sur la foi chrétienne sans toujours savoir où chercher."

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  • Résister, oui; se replier, non

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    L’éditorial de Monseigneur Dominique Rey publié dans le mensuel diocésain Eglise de Fréjus-Toulon n° 170 - février 2013 :


    « On doit considérer comme désormais dépassé, même dans les pays d’ancienne évangélisation, la situation d’une société chrétienne qui se réfèrerait explicitement aux valeurs évangéliques », disait déjà Jean-Paul II. L’Eglise ne se trouve plus dans une posture englobante de la société. On assiste à l’effacement programmé du christianisme et à la multiplication des transgressions éthiques et anthropologiques qui fissurent le socle sociétal hérité du judéo christianisme. 

    Face à ces dérives mortifères, les chrétiens ne peuvent pas appliquer leur raison d’être, renier « l’abrupt de la foi » (Guy Coq), perdre la conscience de la différence chrétienne. Mais comment assumer aujourd’hui la rupture évangélique sans s’isoler du monde ? Comment être chrétien « dans le monde » sans être « du monde » ? Comment ne pas sombrer, d’un côté dans le repli identitaire et communautariste en s’érigeant en contre culture et d’un autre côté, subir la dévitalisation du christianisme, parfois jusqu’à son éradication, quand il veut se coller aux attentes du monde ?

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  • L'idéologie du genre, une nouvelle forme de colonialisme

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    L'alarme pour la diffusion de l'idéologie du genre dans le rapport sur la doctrine sociale de l'Eglise

    C'est la colonisation de la nature humaine (Osservatore Romano)

    Trieste, le 28 janvier.

    « L'idéologie du genre » représente « un nouveau colonialisme de l'Occident sur le reste du monde ». Telle est la donnée alarmante la plus significative présente dans le quatrième rapport de l'Observatoire international cardinal Van Thuân sur la doctrine sociale de l'Eglise, présenté le samedi 26 janvier dans le chef lieu du Frioul par son président, l'archevêque-évêque de Trieste Giampaolo Crepaldi.

    En effet, au cours d'une seule année, 2011 – période à laquelle se réfère l'étude – « est apparu dans toute sa force subversive le phénomène de la "colonisation de la nature humaine" », c'est-à-dire un ensemble d'immenses pressions internationales afin que les gouvernements changent leur législation traditionnelle sur la procréation, sur la famille et sur la vie. Ce sont surtout les pays d'Amérique latine qui sont visés. En particulier, le cas emblématique de l'Argentine est cité, où, comme l'a souligné Mgr Crepaldi, au cours d'une brève période de douze mois, « ce grand pays de tradition chrétienne a eu une loi sur la procréation artificielle qui a dénaturalisé la procréation, une loi sur la reconnaissance de l' "identité du genre" qui a dénaturalisé la famille et une modification du Code civil pour permettre la "location d'utérus" qui a dénaturalisé la parentalité ».

    L'idéologie du genre, souligne-t-on, « s'est diffusée, sans rencontrer de véritable opposition, dans les pays développés et est désormais également enseignée dans les manuels scolaires des écoles publiques sans que cela suscite de grandes contestations ». La donnée nouvelle est qu'« elle est à présent exportée de façon systématique dans les pays émergents et pauvres ». Il s'agit d'« une idéologie subtile et envahissante, qui fait appel aux "droits individuels", dont l'Occident a fait son dogme, et à une prétendue égalité entre personnes asexuées, c'est-à-dire abstraites, pour conduire à une déconstruction de tout l'ordre social ».