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Eglise - Page 1430

  • Célibat des prêtres et abus sexuels sur mineurs

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    Les médias ne ménagent guère l'Eglise catholique; on peut même évoquer une entreprise qui vise à discréditer systématiquement le pape, les évêques, les prêtres. On ne peut que constater que ces campagnes médiatiques ont un impact assez évident sur l'opinion publique, en particulier sur les gens plus simples qui se laissent impressionner et finissent par perdre confiance. Il suffit de voir comment de très nombreuses personnes réagissent à l'égard des soeurs clarisses de Malonne qui ne font qu'obéir à leur vocation en pratiquant l'accueil, en particulier celui de la "brebis égarée". Parmi les thèmes les plus exploités et que l'ont remet régulièrement sur le feu, il y a bien sûr le drame de la pédophilie ecclésiastique qui a connu des sommets dans notre pays, en particulier avec le cas de l'ancien évêque de Bruges. Les dégâts sont immenses et on n'a pas fini de voir exploiter ce filon pour fragiliser la position de l'Eglise de Belgique.

    Nous avons découvert un site sur lequel les thèmes - associés par les journalistes et autres commentateurs - du célibat ecclésiastique et des abus sexuels sur mineurs sont développés de façon très approfondie. Nous vous suggérons de les consulter :

  • Débaptisation : une démarche qui n'efface pas le sacrement du baptême

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    C'est ce qui ressort de cette note figurant sur le site de l'Eglise catholique du Luxembourg :

    Appartenance à l‘Église

    On devient chrétien catholique par le baptême dans l’Église catholique ou - si on est membre d’une autre confession chrétienne – par la conversion à la foi catholique.
    Lors du baptême des petits enfants la paroisse du domicile propose une préparation des parents. La célébration du baptême est cependant possible à tout âge. A partir de l’âge scolaire le candidat est préparé lui-même à la célébration du sacrement et à la vie chrétienne : l’enfant ou le jeune au niveau de la communauté paroissiale, l’adulte au niveau du diocèse (Catéchuménat).
    La réception dans la pleine communion de l’Eglise catholique de chrétiens baptisés validement dans des confessions non catholiques (Conversion) se fait après un temps d’instruction dans la foi catholique par la célébration du sacrement de la confirmation et/ou de l’eucharistie.
    Pour différentes raisons, des baptisés peuvent désirer sortir de l’Église catholique. Cela peut se faire à travers la conversion à une autre confession chrétienne, à travers la profession d’une religion non-chrétienne ou pour d’autres raisons personnelles. La défection de l’Église se fait par la notification extérieure à l’autorité ecclésiastique compétente de la décision intérieure de quitter la communauté de l’Église. Cela se fait ordinairement par lettre à l’archevêché, à laquelle il faut joindre une copie de la carte d’identité. Il est très important de communiquer le lieu et la date du baptême afin que les registres paroissiaux puissent être mis à jour.
    Le sacrement de baptême ne peut être annulé, mais l’Église respecte la volonté de celui qui quitte l’Église : dorénavant il n’est plus considéré comme catholique. Celui qui déclare sa défection de l’Église, se sépare de la communauté catholique et perd les droits qu’il avait comme membre. Ainsi la réception des sacrements, la célébration des funérailles catholiques ou la prise en charge de la fonction de parrain ou marraine ne sont plus possibles.
    Après défection advenue, la réintégration dans l’Église catholique est possible à tout moment. Dans un premier moment, on peut contacter pour cela un prêtre ou agent pastoral catholique de son choix. Vu que la défection s’est faite par un acte formel devant l’autorité ecclésiale, il faut aussi un acte formel pour la réintégration. Après la profession de foi, le candidat est réintégré à la communauté de l’Église par l’archevêque ou son délégué. Cela peut se faire pendant une célébration liturgique publique ou en privé. Un nouveau baptême n’est pas nécessaire car le sacrement n’a pas perdu sa validité par l’acte de défection.
  • Le 25 août 1978 : l'élection de Jean-Paul Ier

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    Il nous a laissé un souvenir attachant. Il avait commencé à gouverner l'Eglise de façon souriante et sympathique. Malheureusement, son pontificat, plein de promesses, s'est achevé 33 jours plus tard dans des circonstances qui ont suscité de nombreuses hypothèses. Ce court pontificat apparut comme une éclaircie au milieu d'une période assez sombre de l'histoire de l'Eglise.

    Dans le Vatican Insider, Lorenzo Carlesso retrace les circonstances de son élection:

    C'était l'été de 1978, lors du premier conclave d'une année vraiment unique dans l'histoire de l'église, lorsque Jean-Paul Ier fut élu pape

    L'année 1978 est restée dans les mémoires comme l'année des deux conclaves. En quelques mois, le Sacré Collège a dû se réunir deux fois pour élire un nouvel évêque de Rome. Dans l'après-midi du 25 août, le premier conclave, appelé à élire un successeur au pape Paul VI s’est ouvert. Après la réforme de Paul VI, qui excluait du vote les cardinaux âgés de plus de 80 ans, le nombre des électeurs est descendu à 112, sur un total de 130, puis a été réduit à 111, en raison de la mort subite de l'archevêque de Nanjing, Yu Pin, décédé tout juste d'arriver à Rome. Quarante-huit nations étaient représentées au conclave. Une autre nouvelle fonctionnalité a été introduite avec la suppression des baldaquins traditionnels, positionnés au-dessus de chaque siège. Au moment de l'élection, chaque cardinal abaissait le sien en marque de respect et de suprématie à l’égard du nouveau pape, dont le baldaquin restait en place.

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  • Un monastère renaît des cendres concentrationnaires

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    C'est ici : La restauration du monastère de Solovetski

    La restauration du monastère orthodoxe de Solovetski, situé sur les îles Solovki en mer Blanche est un des plus importants objectifs de l’Etat et de l’Eglise russe. C’est le monument au courage et à la force spirituelle de nos ancêtres, a indiqué le patriarche de Moscou et de toute la Russie Cyrille se trouvant actuellement sur les îles Solovki.

    Le monastère Solovetski ou Solovki a été fondé en 1429 par les moines Gherman (Herman) et Savvati (Sabbatius, Sabbace) venus du monastère de Kirillo-Belozerski. Aux XVème et XVIème siècles, le monastère s'est rapidement enrichi, augmentant son territoire pour devenir un des plus célèbres couvents sur le territoire russe et à l’étranger.

    « Chaque fois que je visite les îles de Solovki, l’éprouve un sentiment particulier. La beauté et la sévérité de la nature nordique accentue cet exploit que les gens ont accompli en nom de Dieu ayant renoncé à la vie mondaine et aux conditions plus ou moins confortables de l’existence pour sauver leur âme », a souligné le patriarche.

    Les îles de Solovki constituent un endroit particulier pour Cyrille lié aux émotions personnelles. Après la révolution bolchevique de 1917, les autorités soviétiques ont fermé progressivement le monastère entre 1920 et 1923 pour incorporer ses bâtiments dans le vaste complexe répressif des Solovki. Les moines, sécularisés, restèrent pour accomplir des travaux de force ainsi que pour accueillir les premiers déportés « contre-révolutionnaires », avant d'être à leur tour adjoints à la masse des prisonniers avec le développement des campagnes anti-religieuses qui suivirent la guerre civile russe.

    « Mon grand-père Vassili a été envoyé en exil avec les autres prêtres. Un jour, ces exilés orthodoxes ont décidé de prononcer un office. Mon grand-père a été condamné à 30 jours d’isolation sur le mont Sekirkaïa, peine presque insupportable surtout pendant les froids ». Le grand-père père du patriarche a eu de la chance, il a survécu à ces affreux 30 jours.

    Aujourd'hui, le monastère Solovetski a retrouvé son activité d'origine, une quarantaine de moines y habitent et participent à sa restauration. Plus de 350 millions de roubles (plus de 10 millions de dollars) ont été investis pour ces buts par la direction de la région d’Arkhangelsk en 2012.La restauration du couvent est une affaire sainte, est persuadé le patriarche Cyrille. Mais il est très important que la modernisation de change pas la grandeur de cet endroit, a-t-il souligné.

  • Pussy Riot : retour sur un procès exemplaire

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    Excellente analyse de Michel Segal découverte (via Benoît-et-moi) sur un blog à recommander :

    Le procès des Pussy Riott soulève de vraies questions de civilisation et il est extrêmement décevant que cette histoire russe n’ait pas été l’occasion d’en débattre. Tout d’abord, il faut rappeler que c’est l’église et non l’état qui portait plainte contre les Pussy Riott car, contrairement à ce que semblent suggérer les commentaires, le délit commis par le trio est à l’encontre de l’église et non de Poutine. On ne leur reproche pas de chanter contre Poutine mais d’avoir profané une cathédrale. Il faut dire également que le mot russe hooligan signifie voyou, et hooliganisme peut être traduit par "trouble à l’ordre public" ou encore par « vandalisme », mais certainement pas par son homonyme français qui n’a, en l’espèce, aucun sens. Pourtant, c’est ce qu’ont fait sans honte tous les journaux. Il faut donc croire que pas un seul des journalistes n’a fait un travail minimum : traduire le chef d’accusation. Beaucoup de commentateurs se sont enthousiasmés de l’aubaine et se sont précipités pour tout mélanger et crier à la répression, trouvant là une nouvelle occasion d’exprimer leur haine de Poutine. Et les mêmes moralistes demanderont bientôt les punitions les plus sévères contre ceux qui, en France, déposent des têtes de porc dans les mosquées. Or, il s’agit des mêmes questions : celle de l’existence du sacré dans nos sociétés occidentales d’une part, et de sa protection par l’état d’autre part.

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  • Un site internet pour l'Année de la Foi

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    images.jpg(ZENIT.org) – Le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation lance le site internet officiel de l'Année de la foi, en ce mois d’août 2012 : http://www.annusfidei.va

    Le site est disponible en italien et en anglais. Il présente notamment le calendrier de l’Année de la foi (11 octobre 2012 - 24 novembre 2013), régulièrement mis à jour par le dicastère.

    L’interface propose également de nombreux documents de réflexion et d’approfondissement, tels le Catéchisme de l’Eglise catholique, les actes du Concile Vatican II, les catéchèses de Benoît XVI sur les apôtres, sur les Pères de l’Eglise, sur la prière, sur les théologiens médiévaux et sur les grandes femmes de l’Eglise, ainsi que diverses présentations de l’Année de la foi.

    Chaque diocèse peut en outre signaler au Secrétariat organisateur les initiatives qu’il prévoit au niveau de l'Eglise locale. Les évènements majeurs seront publiés.

    La partition de l’hymne officiel « Credo, Domine », composé pour l’Année de la foi est disponible en téléchargement. De même, le logo de l’Année de la foi, qui représente une barque, la barque de Pierre, symbole de l’Eglise, sur fond de soleil, qui évoque l'eucharistie. Le mât est en forme de croix, tandis que les voiles dessinent le trigramme du Christ : IHS, qui signifie couramment « Jésus Sauveur des Hommes » (en latin « Iesus Hominum Salvator »).

    Enfin, dès la page d’accueil, un compte à rebours égrène le temps restant jusqu'au 11 octobre 2012.

  • 9 septembre : messe et procession à Bois-Seigneur-Isaac

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    Les Moines de l'Ordre Libanais Maronite

    ont l'honneur de vous inviter à participer à la Grande Procession du Saint Sacrement

    Le Dimanche 9 Sept 2012

    10h00: Messe présidée par son Excellence Mgr. André-Joseph Léonard

    Archevêque de Malines – Bruxelles

     suivie de la Grande Procession à 11h00

    Quatre communautés animent la Procession:

    Belge, Française, africaine et libanaise

  • Un Roi et un Saint

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    saint-louis4.jpgC'est aujourd'hui la fête de saint Louis. L'occasion de relire les enseignements adressés par ce Roi de France, du XIIIème siècle, à son fils :

    Cher fils, je t'enseigne premièrement que tu aimes Dieu de tout ton cœur et de tout ton pouvoir, car sans cela personne ne peut rien valoir.

    Tu dois te garder de toutes choses que tu penseras devoir lui déplaire et qui sont en ton pouvoir, et spécialement tu dois avoir cette volonté que tu ne fasses un péché mortel pour nulle chose qui puisse arriver, et qu'avant de faire un péché mortel avec connaissance, que tu souffrirais que l'on te coupât les jambes et les bras et que l'on t'enlèvât la vie par le plus cruel martyre.

    Si Notre Seigneur t'envoie persécution, maladie ou autre souffrance, tu dois la supporter débonnairement, et tu dois l'en remercier et lui savoir bon gré, car il faut comprendre qu'il l'a fait pour ton bien. De plus, tu dois penser que tu as mérité ceci (et encore plus s'il le voulait) parce que tu l'as peu aimé et peu servi, et parce que tu as fait beaucoup de choses contre sa volonté.

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  • L'enfer pakistanais

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    ... est à découvrir sur Fides.org :

  • 1800 demandes de débaptisation en Belgique en 2011, émoi, émoi, émoi...

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    C'est Le Vif qui l'annonce aujourd'hui :

    Depuis la révélation des scandales de pédophilie au sein de l'Eglise catholique, les procédures de débaptisation continuent d'augmenter en Belgique.

    En 2011, 1.800 personnes ont demandé leur radiation des registres de baptêmes de l'Eglise catholique, soit quatre fois plus qu'en 2009, l'année précédant l'affaire Roger Vangheluwe, ancien évêque de Bruges ayant reconnu des faits d'abus sexuels sur deux de ses neveux. Ces chiffres demeurent cependant bien en dessous du nombre annuel de baptisés, qui s'élève à 60.000. 

    Cela ne nous étonne pas vraiment même si cela nous attriste bien évidemment. On parle beaucoup de nouvelle évangélisation et d'une "chance" historique pour les laïcs d'aujourd'hui de se prendre en main. Mais qui ces discours relevant de la méthode coué satisfont-ils vraiment? Pour être vraiment crédibles en ces temps de dénigrement universel, les croyants devraient être des héros et des saints, tout sauf des tièdes. Surtout pour pouvoir faire face à une culture diffuse de plus en plus hostile au christianisme comme on le souligne ici : 

    L'intolérance antichrétienne se propage en Occident

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  • Les deux formes du rite romain éditées ensemble dans un même ouvrage

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    Dans le cadre du cinquantième anniversaire de la Constitution Veterum Sapientia, sur l’emploi et la préservation du latin dans l’Église (constitution promulguée le 22 février 1962 par Jean XXIII, et signée par lui sur l’autel de Saint-Pierre, pour montrer toute l’importance qu’il lui accordait), le Pontificium Institutum Altioris Latinitatis de l’Université Pontificale salésienne a eu la bonne idée de regrouper dans un même volume l’ordo missæ de 1970 (forme ordinaire de la messe) et celui de 1962 (forme extraordinaire de la messe). Édité par les éditions Messaggero (Padoue), cet ouvrage, intitulé Eucharisticum Mysterium, présente le texte latin en face du texte italien. En ouverture de ce livre figure une introduction de Monseigneur Guido Marini, Maître des Célébrations liturgiques pontificales, sur laquelle le site Paix Liturgique attire l’attention de ses lecteurs :

    LE TEXTE DE MONSEIGNEUR MARINI

    2010 a marqué l’anniversaire de deux anniversaires importants : les 40 ans de la promulgation du Missel de Paul VI (1970) et les 440 ans de celle du Missel de saint Pie V (1570). Comme on le sait, par le Motu Proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI a établi qu’existent, sous certaines conditions, deux modalités de célébration de l’Eucharistie : la forme ordinaire (celle de Paul VI) et la forme extraordinaire (celle de saint Pie V, selon le Missel promulgué en 1962 par le Bienheureux Jean XXIII).

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  • La conscience personnelle: dernier juge en matière de morale ?

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    Dans le récent numéro (juin 2012) des Pastoralia de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles, Mgr Léonard rappelle sous quelles conditions la conscience personnelle est la norme du comportement moral des personnes. Son propos est reproduit sur le site didoc.be le samedi 18 août : 

    La loi morale, fondée ultimement en Dieu et reconnue activement par notre raison, doit toujours être mise en œuvre par notre engagement libre. Nous ne sommes pas que raison pure. Nous sommes aussi une liberté unique. Entre la voix de la raison en moi et ma conscience individuelle il y a donc une distance que doit combler mon jugement « pratique » (orienté vers l’action), guidé par la vertu de prudence ou de discernement : « Moi, concrètement, je dois, en telle situation, faire ceci et éviter cela ». Ainsi comprise, la conscience personnelle est la norme subjective de la moralité de nos actes, c’est-à-dire la norme morale telle qu’elle retentit dans la conscience unique de chacun. En effet, aussi objective soit-elle, la valeur morale ne peut s’adresser à moi et m’obliger qu’en passant à travers les évidences et les opacités de ma conscience personnelle. C’est forcément tel que je le perçois que le bien objectif m’interpelle. En ce sens, la norme subjective de la moralité est la règle ultime de la vie morale. À tel point que si, de bonne foi et sans faute de ma part, je me trompe dans mon jugement moral, j’agis moralement bien alors même que je pose un acte objectivement répréhensible.

    Dire que j’agis bien quand j’agis conformément à ma perception du bien ou, en d’autres termes, reconnaître que la raison pratique ne m’oblige qu’à travers le prisme de ma conscience personnelle pourrait sembler conduire au subjectivisme et nous conduire aux impasses d’une pure morale de la sincérité. Il n’en est rien. Ma conscience est, certes, la norme subjective ultime de ma vie morale, mais à la condition expresse que je cherche honnêtement à rejoindre les exigences objectives de la loi naturelle. Agir autrement reviendrait à considérer que le sujet est l’auteur même de la valeur morale. Or ma conscience est bien le juge qui apprécie en dernière instance la valeur, mais elle n’est pas pour autant son fondement ! Un peu comme en droit un juge apprécie, en dernière analyse, le comportement d’un prévenu, mais sans être la source du code qui inspire son jugement.

    Pour être dans la vérité (et pas seulement dans la sincérité) et faire effectivement le bien, je dois donc éclairer ma conscience et l’éduquer afin que mon jugement personnel se rapproche autant que possible du jugement idéal de la raison droite, se soumette ainsi à la loi morale et, de la sorte, se conforme à la volonté de Dieu. Comme chrétiens, nous aurons donc à nous laisser éclairer non seulement par notre réflexion, mais encore par l’enseignement de Jésus, du Nouveau Testament et de l’Église. À cette condition seulement, je puis dire que j’agis bien si je me décide à l’action selon ma conscience.

    Pour le dire autrement, le sujet ne mesure la valeur morale à mettre en œuvre par sa liberté qu’en se laissant d’abord mesurer par elle. Il est son ultime juge, mais non son auteur. De ce point de vue, j’ai toujours trouvé légère l’attitude des Conférences épiscopales qui, après la parution de l’encyclique Humanae Vitae, ont laissé entendre que chacun pouvait agir selon sa conscience (y compris contre l’appel lancé par Paul VI) à la condition d’être bien informé sur la question et, sur base de cette compétence, de s’être forgé une opinion contraire. Mais, en morale, il ne s’agit jamais seulement d’être bien « informé », mais de se laisser « former » par la Parole de Dieu et par le Magistère de l’Église.

     Voir ici :    La conscience personnelle: dernier juge en matière morale?