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Eglise - Page 1474

  • Des profanations, encore et encore...

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    • Profanation de l’église abbatiale de Marmoutier

    Dans la nuit du 7 au 8 octobre 2012, l’église abbatiale de Marmoutier, dont les orgues datant de 1710, connues dans le monde entier, sont les deux seules que l’ont ait conservées du célèbre facteur d’orgues André Silbermann, a été profanée.


    Les portes sécurisées ont été fracturées, le tabernacle a été profané, les hosties jetées au sol et éparpillées, et sept calices dorés ont été dérobés. ...


    (Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info)

    • ...et en Mayenne :

    Dans la nuit de samedi à dimanche, des individus se sont introduits dans deux églises situées dans les cantons de Grez et Meslay. Dans le lieu de culte de la cité meslinoise, les intrus ont fracturé une porte secondaire avant de s’emparer de plusieurs cierges, d’ouvrages religieux et d’une statue de la Vierge Marie. Laissés à l’abandon sur le bord de la route jusqu’au rond point de Bergault, les objets ont tous été retrouvés par les gendarmes en plus ou moins bon état. Les individus ont ensuite récidivé à quelques kilomètres de là en s’attaquant à l’église du Bignon-du-Maine aux alentours de minuit. Les intrus ont cependant été interrompus par l’arrivée d’un riverain qui a déclenché leur fuite. Des mégots de cigarette ont été retrouvés dans l’enceinte et sont analysés par la gendarmerie. (Source : Haut Anjou)

    Via l'Observatoire de la christianophobie

  • 15 regards sur les Apparitions de Beauraing

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    couverture livre.jpgPrésentation par l'auteur : 15 regards sur les apparitions de Beauraing

    Le livre du quatre-vingtième anniversaire

    Depuis un peu plus de quatre ans, les apparitions de Beauraing habitent ma vie. Le livre du quatre-vingtième, 15 regards sur les apparitions de Beauraing, est le fruit de ma prière, de mon expérience de terrain aux sanctuaires, de mes réflexions personnelles, de mes lectures et de nombreuses heures d’écoute de dizaines de conférenciers dont les propos, tenus à Beauraing ces vingt-cinq dernières années, ont été accueillis dans un cœur, j’espère, à la fois hospitalier et à l’écoute de la voix de Dieu. Une bonne trentaine d’entre eux sont cités au fil des quinze regards que je pose sur le message des apparitions de la Vierge au cœur d’or. Ils sont de sensibilités variées.

    présentation.jpgCes quinze regards sont autant de méditations spirituelles, théologiques et philosophiques sur quinze thèmes qui, à mon sens, structurent le déroulement des apparitions de Beauraing, dont je montre le fil rouge : de la peur à la confiance en Dieu, le lieu des apparitions et le sens de la vie, la sagesse, l’Immaculée Conception, creuser en soi le désir de Dieu : l’Avent, « une chapelle », « Je suis la Vierge Immaculée », « qu’on vienne ici en pèlerinage », présence plus brillante et absences plus parlantes, « parlez, nous vous écoutons », le cœur d’or de Marie, « priez, priez beaucoup, priez toujours ! », « Je convertirai les pécheurs », « Je suis la Mère de Dieu, la Reine des Cieux » et enfin l’amour. En ces années où nous allons fêter le cinquantième anniversaire du concile Vatican II, j’ai voulu, en particulier, citer des extraits de ce dernier concile œcuménique qui a changé le visage de l’Eglise et que nous avons à lire ou à relire aujourd’hui. Chaque méditation est suivie de pistes pastorales liées au thème médité, à vivre à Beauraing et, parfois, dans tout autre lieu de dévotion.

    Mon propos est précédé par une préface du cardinal Julien Ries, du diocèse de Namur, qui nous raconte comment il a vécu les apparitions de Beauraing alors qu’il était enfant et nous livre quelques réflexions sur les événements de 1932-33 et leur reconnaissance par l’Eglise. Il est suivi par deux témoignages oubliés de Gilberte et Fernande Voisin, deux des cinq voyants, témoignages qu’elles ont écrits dans les semaines qui ont suivi immédiatement les apparitions. Ces deux textes intéresseront au plus haut point les pèlerins !

    Le livre, de 248 pages, est publié aux éditions Fidélité et peut être acheté dans les librairies religieuses ainsi que sur internet. Bonne lecture !

    Abbé Christophe Rouard

  • Le témoignage d'un nouveau prêtre

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    Les "nouveaux prêtres" que l'on ordonne aujourd'hui n'ont vraiment plus rien à voir avec ceux qui ont désolé Michel de Saint-Pierre dans les années soixante. On s'en rendra compte en lisant le témoignage d'Edmond, ordonné hier à Lyon  publié sur 20minutes.fr :

    Église : Quatre jeunes, dont Edmond, ont été ordonnés dimanche à Eurexpo

    Enfant, Edmond Barbieux se rêvait avocat. Mais à 25 ans, sa maîtrise de droit en poche, c'est une toute autre voie qu'il décide d'épouser. Celle du Seigneur. « J'ai changé le code civil contre la bible », explique ce jeune Béarnais de 33 ans, ordonné prêtre dimanche à Eurexpo comme trois autres jeunes hommes, lors d'une immense fête organisée par le diocèse de Lyon à l'occasion des cinquante ans du concile de Vatican II. Tout un symbole en cette journée festive, célébrant l'ouverture de l'Eglise au monde. « Il est évident qu'avec la crise des vocations que connaît la prêtrise, le cardinal Philippe Barbarin a voulu donner un signal fort, en montrant qu'il y a encore des jeunes qui donnent leur vie pour l'Eglise », explique Pierre Durieux, chargé de la communication du diocèse. Signe de cette « crise de foi », en 2010, un seul prêtre a été ordonné à Lyon, huit en 2011 et quatre cette année.

    Appelé en lisant la Bible

    Edmond, fils unique de parents « peu pratiquants » a reçu l'appel de Dieu, « la plus grande surprise de sa vie », dit-il, à la lecture de la Bible. « Lors de mes études dans le public, mes enseignants m'ont incité à lire ce livre formidable. J'ai été touché par ce message », ajoute Edmond, qui en entrant au séminaire à Lyon, n'a pas eu le sentiment de sacrifier sa vie. Le célibat des prêtres ? « Cela fait partie des règles du jeu, répond le jeune homme. Cela permet d'être disponible pour ses paroissiens. Et puis dans nos emplois du temps chargés, la solitude nous permet de nous reposer, de nous recentrer », explique Edmond, qui doute que cette question ait un rôle majeur dans la désaffection des jeunes pour la vie sacerdotale. « Les protestants ont le droit de se marier et connaissent la même crise », explique le prêtre qui officiera à la paroisse Saint-Paul en Roannais. Avec le même dévouement que ces aînés pour transmettre la foi, mais « des outils plus modernes », précise le prêtre qui, s'il n'est pas encore sur Facebook, est branché sur le Net. « C'est un moyen dont on ne peut pas se passer pour permettre la nouvelle évangélisation ».

    Elisa Riberry-Frisullo

    La plus grande fête depuis trente ans

    Près de 20 000 fidèles du Rhône et du Roannais ont assisté dimanche à la fête célébrant le concile de Vatican II, événement marquant de l'histoire de l'église catholique au XXe siècle. Du jamais-vu à Lyon depuis la venue du pape Jean-Paul II en 1986, qui avait alors célébré une messe à Eurexpo.

  • Newman au Concile Vatican II

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    De Gérard Leclerc sur le site de « France Catholique » :

    « Jean Guitton avait remarqué un jour que Vatican II avait été inspiré par un grand théologien, un peu comme le concile de Trente au XVIe siècle avait été guidé par la pensée de saint Thomas d’Aquin. Et pourtant le nom de ce théologien ne figurait dans aucun des textes du dernier concile. Il s’agissait du cardinal John-Henry Newman, béatifié par Benoît XVI lors de son voyage en Grande-Bretagne. Cette belle figure de l’Église du XIXe siècle a, en effet, marqué le renouveau de la théologie à l’âge moderne. Les principales thématiques de Vatican II peuvent se recommander de son œuvre, notamment les questions d’ecclésiologie et celles qui concernent la Révélation. Sur un point particulier, abondamment débattu, la liberté religieuse elle-même liée à la liberté de conscience, le recours au cardinal Newman est particulièrement suggestif. Il a toujours défendu la dignité et la liberté de la conscience, mais nullement dans le sens redouté par les traditionalistes, qui ont toujours craint un dérapage du côté relativiste. Pour Newman, la conscience est la voix impérative qui commande d’obéir à ce qui est vrai et à ce qui est bien, non sans crainte et tremblement. Par ailleurs, dans son apologie, qui constitue son autobiographie spirituelle, et notamment le récit de son passage de l’anglicanisme au catholicisme, il souligne que ses adversaires ont toujours été les « libéraux ». Les libéraux au sens théologique, ceux qui s’opposaient à sa recherche de la cohérence de la Tradition chrétienne.

    On retrouve dans la déclaration Dignitatis Humanae ces deux dimensions newmaniennes : l’accent mis sur la conscience personnelle qui est à l’origine de l’acte de foi et en même temps l’insistance sur l’obligation d’être en règle avec la vérité. La liberté religieuse, ce n’est pas la mise à égalité du vrai et du faux, du bien et du mal, c’est la capacité d’être en règle avec la voix de sa conscience. Et celle-ci ne saurait être l’objet d’une coercition extérieure qui viendrait se substituer à sa règle propre. « La vérité, dit le concile, ne s’impose que par la force de la vérité elle-même qui pénètre l’esprit avec autant de douceur que de puissance. » Newman se serait reconnu spontanément dans une pareille formule ! »

    Ici: Newman au Concile Vatican II

    Cette déclaration conciliaire constitue-t-elle en soi une doctrine nouvelle ?

    Relisons les textes de Dignitatis Humanae  : «  La personne humaine a droit à la liberté religieuse. Cette liberté consiste en ce que tous les hommes doivent être exempts de toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu’en matière religieuse nul ne soit forcé d’agir contre sa conscience ni empêché d’agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d’autres.  Ce droit à la liberté religieuse a son fondement réel dans la dignité même de la personne humaine telle que l’ont fait connaître la Parole de Dieu et la raison elle-même . Ce droit de la personne humaine à la liberté religieuse dans l’ordre juridique de la société doit être reconnu de telle manière qu’il constitue un droit civil. »

    Mais en même temps : « chacun a le devoir et, par conséquent le droit, de chercher la vérité en matière religieuse, afin de se former prudemment un jugement de conscience droit et vrai, en employant les moyens appropriés" et, à cet égard le texte précise un peu plus loin  «  les fidèles du Christ, pour se former la conscience, doivent prendre en sérieuse considération la doctrine sainte et certaine de l’Église.. De par la volonté du Christ, en effet, l’Église catholique est maîtresse de vérité ; sa fonction est d’exprimer et d’enseigner authentiquement la vérité qui est le Christ, en même temps que de déclarer et de confirmer, en vertu de son autorité, les principes de l’ordre moral découlant de la nature même de l’homme. En outre, les chrétiens doivent aller avec sagesse au-devant de ceux qui sont au-dehors, et s’efforcer « dans l’Esprit saint, avec une charité sans feinte, dans la parole de vérité » (2 Co 6, 6-7) de répandre la lumière de vie en toute assurance  et courage apostolique, jusqu’à l’effusion de leur sang. Car le disciple a envers le Christ son maître le grave devoir de connaître toujours plus pleinement la vérité qu’il a reçue de lui, de l’annoncer fidèlement et de la défendre énergiquement, en s’interdisant tout moyen contraire à l’esprit de l’Évangile. Mais la charité du Christ le presse aussi d’agir avec amour, prudence, patience, envers ceux qui se trouvent dans l’erreur ou dans l’ignorance de la foi »

    Revenons alors  aux fondamentaux: pas de foi ni d’amour sans liberté. La dignité ontologique de la personne humaine, à distinger de sa dignité "opérative" éventuellement viciée (par la faute) requiert l’absence de coercition, c'est-à-dire de contrainte physique, psychologique ou autre -ceci naturellement dans les limites de la raison, sous peine de tomber dans l’anarchie.

    C’est Saint Thomas qui l’enseigne : « le suprême degré de la dignité dans l’homme consiste à ne pas être déterminé à faire le bien par les autres, mais de le faire soi-même » (Commentaire de l’Epître aux Romains, 2, 14) En d’autres termes, cela signifie que, per se, la dignité de l’homme consiste à faire le bien de soi-même et non en étant mû par un autre. Il y a là une réflexion très profonde. Dieu a en effet donné à l’homme la capacité de faire le bien librement, à l’inverse des autres créatures qui ne peuvent qu’accomplir la volonté de Dieu sans autre possibilité. De même donc que la liberté a été donnée à l’homme pour faire le bien, malgré la possibilité de faire le mal, de même la liberté religieuse est accordée à l’homme pour adhérer à la Vérité, malgré la possibilité d’adhérer à l’erreur. Si l’on poursuit la comparaison, on voit par là que ce que vise Dieu en accordant la liberté à l’homme c’est n’est pas que l’homme fasse le mal, c’est qu’il se détermine librement à faire le bien. C'est une contre partie absolument nécessaire, car Dieu ne peut pas faire une liberté qui ne défaille pas par nature. Comme l’ a écrit justement le cardinal Journet, Dieu « tient tant à ce libre amour de préférence qu’il passe dessus le risque d’être refusé. » Analogiquement, il en est de même pour la liberté religieuse. Ce qui est visé, c’est la libre adhésion de l’homme à la vérité religieuse, libre adhésion qui implique l’absence de toute forme de coercition aussi bien celle qui force à agir contre sa conscience que celle qui empêche d’agir contre sa conscience.

    Dans cette perspective, l’adhésion à l’erreur n’est pas le but de la liberté religieuse, mais le risque qu’implique une adhésion véritable à la Vérité.

    Est-ce si difficile à comprendre ?

    JPS

  • Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer

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    Commentaire du jour proposé par Evangile au Quotidien  : 


    Bienheureux John Henry Newman (1801-1890), théologien, fondateur de l'Oratoire en Angleterre 
    Sermon «A Particular Providence as Revealed in the Gospel » PPS vol. 3,   n°9

    « Posant son regard sur lui, Jésus se mit à l'aimer »

                Dieu te regarde, qui que tu sois. Et il « t'appelle par ton nom » (Jn 10,3). Il te voit et te comprend, lui qui t'a fait. Tout ce qu'il y a en toi, il le sait : tous tes sentiments, tes pensées, tes inclinations, tes goûts, ta force et ta faiblesse... Ce n'est pas seulement que tu fais partie de sa création, lui qui a souci même des moineaux (Mt 10,29)...; tu es un homme racheté et sanctifié, son fils adoptif, gratifié d'une part de cette gloire et de cette bénédiction qui découlent éternellement de lui sur le Fils unique.

                Tu as été choisi pour être sien... Tu es un de ceux pour qui le Christ a offert au Père sa dernière prière et y a mis le sceau de son sang précieux. Quelle pensée que celle-là, pensée presque trop grande pour notre foi ! Quand nous y réfléchissons, comment ne pas réagir comme Sara qui a ri d'émerveillement et de confusion (Gn 18,12). « Qu'est-ce que l'homme », que sommes-nous, que suis-je, pour que le Fils de Dieu « ait de moi un si grand souci ? » (Ps 8,5) Que suis-je...pour qu'il m'ait refait à neuf..., et pour qu'il ait fait de mon cœur sa demeure ?

  • Un pape accusé de laxisme

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    Saint Callixte 1er, pape et martyr

    Missel.free.fr propose une note biographique qui nous présente la figure d'un pape accusé de laxisme et d'indulgence outrancière :

    La principale source biographique de saint Callixte, le livre IX des Philosophoumena, attribuées à saint Hippolyte, est un pamphlet, une caricature qui le présente comme homme industrieux pour le mal et plein de ressources pour l'erreur, qui guettait le trône épiscopal.

    D’abord esclave de Carpophore, chrétien de la maison de César, qui lui confia des fonds importants pour ouvrir une banque dans le quartier de la piscine publique (les futurs thermes de Caracalla). Des chrétiens lui remirent leur économies qu’il dilapida avant de fuir pour s'embarquer à Porto. Rejoint par Carpophore, Callixte se jeta à l'eau, mais repêché, il fut condamné à tourner la meule. Carpophore, poursuivi par les créanciers de Callixte, l’envoya récupérer de l'argent déposé chez des Juifs. Les Juifs traînèrent Callixte comme chrétien et perturbateur de l'ordre public devant le préet Fuscien (185-189) ; Carpophore protesta que Calliste n'était pas chrétien, mais seulement banqueroutier. Callixte fut flagellé et envoyé comme forçat aux mines de Sardaigne.

    Marcia, maîtresse de l'empereur Commode et chrétienne de cœur, demanda au pape Victor la liste des déportés en Sardaigne. Un eunuque, le prêtre Hyacinthe, se rendit dans l'île et fit libérer tous les détenus mais Callixte qui était absent de la liste n’obtint que plus tard son élargissement. Le pape Victor lui donna une pension mensuelle et l’envoya à Antium où, pendant une dizaine d'années, Callixte se cultiva. Le successeur de Victor, Zéphyrin, fit rentrer Calliste à Rome, l'inscrivit dans son clergé et le nomma diacre, chargé de gérer le cimetière. Callixte organisa un nouveau cimetière via Appia, sans pour autant fermer les catacombes de Priscille sur la via Salaria. Calliste lui a laissé son nom.

    Financier, un homme d'action, d'administration et de gouvernement, plutôt que théologien, Callixte était l’opposé d’Hippolyte, prêtre de brillante doctrine. Lorsque Callixte fut élu à la succession de Zéphyrin, Hippolyte rallia une partie du clergé romain et fit opposition jusqu'en 235.

    Pour parer les accusations d'Hippolyte qui l’accusait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils, Callixte condamna Sabellius, père du monarchianisme où l’on distinguait mal les personnes de la Trinité. Sans condamner Hippolyte à proprement parler, Callixte s'éleva contre ses théories qui semblaient subordonner le Logos, le Christ, à Dieu : elles lui paraissaient suspectes de dithéisme, c’est-à-dire d'introduire une dualité entre la nature divine du Père et celle du Fils. De son mieux, avec une terminologie encore incertaine, Callixte proclamait la foi traditionnelle.

    Selon Hippolyte, Callixte était d'un laxisme écœurant, pardonnant sur tout pour grossir son parti ; il accueillait les transfuges des sectes, admettait dans son clergé les bigames (les remariés), laissait des clercs prendre femme, reconnaissait (contre la loi civile) les mariages entre hommes de vile condition et femmes nobles. Autant d’accusations dont nous n’avons pas de preuves.

    Callixte mourut très probablement le 14 octobre 222, si l’on en croit la table philocalienne des Depositiones martyrum (336) où il est mentionné avec les papes Pontien, Fabien, Corneille, et Xyste II. Callixte mourut sous l'empereur Alexandre Sévère, qui ne persécuta point les chrétiens, mais sa Passio le fait jeter dans un puits, au Transtévère, par des furieux.

    Il se pourrait donc que saint Callixte ait péri lynché dans une bagarre : cela expliquerait son absence, vraiment surprenante, du cimetière qui était sa chose, son entreprise de prédilection, de la catacombe où reposent les papes du troisième siècle.

    Les chrétiens le portèrent au plus près, via Aurelia, au cimetière de Calépode, le iuxta Callistum où le pape Jules I° (337-352) éleva la basilique Sainte-Marie au Transtévère. Son corps aurait été porté en France à Cysoing (Nord) au IXe siècle. Avant 900, un abbé de Cysoing le donna à Notre-Dame de Reims.

  • Le Père Zanotti et les personnes portant en elles "le désir de similitude"

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    Nous tâchons, sur ce blog, d'éviter les discours "carrés" sur l'immigration, l'Islam, l'homosexualité, etc., et nous évitons de relayer les appels de mouvements qui semblent ne pas toujours bien distinguer le prochain de ses erreurs ou de ses fautes. La lecture de ces paroles fortes du Père Zanotti-Sorkine dans une interview que nous avons recensée rendent un son très évangélique et nous y souscrivons pleinement.

    "Ces personnes, qui portent en elles le désir de «l'amitié de similitude», terme qu'employaient les grecs et que je préfère à celui d'homosexualité, sont des enfants de Dieu et ne sont pas laissées en bord de route. Elles ne sont pas condamnées non plus à ne pas aimer. Leurs vies, en toutes leurs composantes, peuvent être réussies, surtout dans la mesure où leurs cœurs se tourneraient vers Jésus et Marie qui les aiment comme ils aiment tous les hommes de la terre, sans faire de différence aucune, s'adaptant à leur être sans doute plus que nous, rêvant de les guider sur un chemin juste et beau. Voilà ce que je crois que nous devrions dire avant toute autre considération, nous qui, normalement, à cause du Christ, estimons chaque personne au-delà de ses caractéristiques particulières. Si tous les hommes se regardaient entre eux avec le regard profond du Christ, personne ne se sentirait exclu, floué dans ses droits, et chacun serait heureux de la place qu'il occupe sans rêver d'en occuper une autre qui, en l'occurrence, ne lui va pas. Mais dans ce débat, ce qui me révolte aussi c'est de voir les êtres se définir ou être définis en fonction d'une tendance, fût-elle déterminante! A bas les groupes, à bas les chapelles! Vive les hommes qui se ressemblent beaucoup plus qu'on ne le croit!"

  • Les statistiques de l'Eglise catholique révèlent une Eglise en croissance

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    Fides.org communique ces statistiques en "édition spéciale" :
    VATICAN - Journée missionnaire mondiale 2012: les Statistiques de l'Eglise catholique

    En vue de la Journée Mondiale des Missions, qui a lieu cette année le Dimanche 21 octobre, l'Agence Fides présente des statistiques choisies de manière à offrir un panorama de l'Église missionnaire dans le monde. Les tableaux sont extraits du dernier « Annuaire des Statistiques de l'Église » publié (mis à jour au 31 décembre 2010), et concernent les membres de l'Église, ses structures pastorales, ses activités dans le domaine de la santé, de l'assistance et de l'éducation. Entre parenthèses, est indiquée la variation, augmentation (+) ou diminution (-) par rapport à l'année précédente, suivant la comparaison effectuée par l'Agence Fides.

    Population mondiale

    Au 31 décembre 2010, la population mondiale s'élevait à 6.848.550.000 personnes, avec une augmentation de 70.951.000 par rapport à l'année précédente. L'augmentation concerne aussi cette année tous les continents et en particulier : l'Asie (+ 40.510.000) et l'Afrique (+ 22.144.000) suivis par l'Amérique (+ 5.197.000), l'Europe (+ 2.438.000) et l'Océanie (+ 662.000).

    Catholiques 
    A la même date du 31 décembre 2010, le nombre des catholiques était de 1.195.671.000, avec une augmentation totale de 15.006.000 par rapport à l'année précédente. L'augmentation concerne tous les continents et se trouve être plus importante en Afrique (+ 6.140.000), en Amérique (+ 3.986.000) et en Asie (+ 3.801.000), suivent l'Europe (+ 894.000) et l'Océanie (+ 185.000). 
    Le pourcentage des catholiques a augmenté de 0,04%, arrivant à 17,46%. Par rapport aux continents, on enregistre des augmentations partout sauf en Europe : l'Afrique à hauteur de + 0,21%, l'Amérique de +0,07, l'Asie de + 0,06 et l'Océanie de +0,03, l'Europe se trouvant à -0,01.

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  • Synode, Nouvelle Evangélisation, Année de la Foi... (suite)

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    ZENIT.org. met en ligne les INTERVENTIONS du pape et des evêques presents au synode

    « Nous étions heureux et enthousiastes » : souvenirs de Benoît XVI
    Retraite aux flambeaux place Saint-Pierre, 11 octobre 2012

    Le « bonheur » d'évangéliser, par Mgr Lacroix
    De la rencontre du Christ à la transmission de cette expérience

    Le "feu" des nouveaux évangélisateurs à l'ère post-communiste
    Par Mgr Baxant évoque la situation en Tchéquie et en Moravie

    L'ordre des sacrements de l'initiation chrétienne
    Baptême, confirmation, eucharistie, par Mgr Sanguinetti

    La communion n'est pas un slogan, mais la condition de la mission
    Une spiritualité "trinitaire", par Mgr Corriveau

    Composition de la Commission du Message du synode
    Douze membres du synode, 8 élus par l'assemblée

    Ouverture de l'Année de la Foi : hommage de Bartholomaios Ier
    La foi, "signe évident du chemin parcouru ensemble"

    Bartholomaios Ier, témoin dexception de l'ouverture du Concile
    Prier pour les chrétiens du Moyen-Orient

    Le dialogue de vie, au coeur du témoignage en Algérie
    Par Mgr Desfarges

    Le synode plaide pour la paix au Nigeria et pour les chrétiens
    Trouver des voies de dialogue

    La pédagogie de Jésus, selon un archevêque indien
    La méthode de la découverte "par soi-même"

    Des remèdes à la "crise" des vocations
    Appel du card. Piacenza

    Bartholomiaos Ier et le Rév. Williams déjeunent avec Benoît XVI
    Et avec les 12 représentants des membres du Concile

    Pour annoncer le Christ, dépasser des débats internes
    Par Mgr Müller, préfet de la Doctrine de la foi

    Numéro spécial de L'Osservatore Romano sur Vatican II
    Avec un texte inédit de Benoît XVI

    L'impact de Vatican II sur le monde anglican
    Par le Rév. Rowan Williams

    Repartir de la « miséricorde de Dieu »
    Par Mgr Jozef Michalik

    L'unité de l'Eglise et l'unité de la vie du baptisé
    Par le métropolite roumain orthodoxe Nifon Mihaita

    La contemplation, clé de l'annonce de l'Evangile
    Par l'archevêque anglican Rowan Williams

    DOCUMENTS

    « Nous sommes en marche vers l'unité », affirme Benoît XVI
    Déjeuner "oecuménique" et synodal, 12 octobre 2012 [13-10-2012]

    Ouverture de l'Année de la foi : homélie de Benoît XVI
    Un "pèlerinage dans les déserts du monde contemporain" [11-10-2012]

    Audience du 10 octobre 2012 : la leçon de Vatican II
    Le christianisme, foi en Dieu et rencontre avec le Christ [10-10-2012]

  • Vatican II: une interview de Gérard Leclerc, éditorialiste de France Catholique

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    Emission "Histoire" - 10 octobre 2012 - Vatican II

    A l'occasion des 50 ans du concile Vatican II, Histoire propose une soirée spéciale Vatican II le 10 octobre 2012.

    Vincent Roux reçoit Gérard Leclerc.

  • Que va-t-on faire de nos églises ?

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    Il est clair que, dans de nombreux endroits, on rencontre de plus en plus de difficultés à assurer le culte dans les églises paroissiales. Les effectifs du clergé sont devenus insuffisants et les assemblées de plus en plus clairsemées, mais il manque parfois aussi une réelle détermination à faire vivre ces églises. La nouvelle évangélisation que l'on veut "impulser" à Rome durant le Synode est-elle susceptible d'inverser cette évolution? En attendant, Delphine de Mallevoüe, dans Le Figaro, se penche sur le problème de la probable réaffectation de certaines églises :

    De plus en plus d'églises seront transformées :

    Les églises, construites au XXe siècle, sont «plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure».

    La transformation d'une église en mosquée reste rare mais connaît des précédents. Le plus célèbre est celui de Sainte-Sophie, en Turquie, et le plus récent en France celui de la chapelle Saint-Christophe à Nantes, convertie en mosquée il y a une dizaine d'années. Ce phénomène est appelé à s'accentuer, selon Maxime Cumunel, délégué de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR). Il serait plus urbain que rural, «les campagnes comptant encore majoritairement des catholiques», dit l'OPR, et il touche plus particulièrement les églises possédées par les diocèses de France (quelque 5000), amenés à vendre pour des raisons financières. Ces églises, souvent construites au XXe siècle, sont «plus facilement vendables et transformables, car moins marquées religieusement dans leur architecture extérieure et intérieure».

    images.jpgHôtels, bureaux, restaurants...

    Selon la confession de l'économe d'un diocèse important de l'est de la France, sur les 27 églises qu'il possède, il aurait «vocation à n'en garder que 3 d'ici à dix ans». Hôtels, bureaux, appartements, centres commerciaux, restaurants… «Le recyclage des églises est malheureusement en cours», déplore l'OPR, comme en Belgique ou aux Pays-Bas.Récemment, l'église de Vendœuvre-lès-Nancy a été vendue par le diocèse à un promoteur qui compte y installer un KFC, célèbre chaîne de restauration rapide. Aujourd'hui, le maire d'un village normand de 274 habitants veut démolir son église du XIIIe siècle pour faire un parking. À Gennevilliers, c'est la mosquée qui a failli être détruite pour faire une fourrière automobile…

    LIRE AUSSI:

    Une amie nous adresse "pour info" ce message sur facebook :  un grand nombre de laics ont entamé une réflexion pluridsciplinaire sur l'avenir des églises à Bruxelles lors d'un symposium le 29 septembre dernier et en vue d'un colloque orhanisé par la région en 2013 http://www.eglisesaintecatherinebruxelles.be/article-symposium-sur-l-avenir-des-eglises-de-bruxelles-111146390.html

  • L’ « aggiornamento » selon Benoît XVI

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    « Aggiornamento » : ce fut le maître mot de Vatican II. Mais il y a aggiornamento et aggiornamento. Ce matin, Benoît XVI y est allé de son commentaire glosé devant les Evêques anciens pères conciliaires, venus à Rome pour les 50 ans de Vatican II, et les Présidents des Conférences épiscopales participant au Synode :

     "Sans m'étendre, je voudrais reprendre certains points de mon homélie d'hier en citant le mot que Jean XXIII avait lancé comme une sorte de programme pour les travaux conciliaires, l'aggiornamento. Cinquante ans après l'ouverture du Concile, certains se demandent si la formule n'aurait pas d'emblée été malheureuse. On pourrait discuter des heures durant et n'aboutir qu'à des opinions discordantes. Je suis convaincu que l'intuition du Pape Jean exprimée par ce mot était et demeure exacte. Le christianisme n'est pas une chose du passé, vécue en regardant en arrière, puisque le Christ est d'hier, d'aujourd'hui et pour l'éternité. Il est marqué de la présence de l'Eternel, de Dieu entré dans le temps et présent à tout moment, le temps découlant de sa puissance créatrice, de son éternel aujourd'hui. C'est pourquoi le christianisme est toujours neuf. Il ne faut pas l'envisager comme un arbre pleinement développé à partir de la graine évangélique, qui aurait produit tous ses fruits et serait devenu vieux, au crépuscule de son énergie vitale. Le christianisme est un arbre...perpétuellement jeune. Cette actualité, cet aggiornamento, ne signifie pas une rupture de la tradition, mais une vitalité continue. Aggiornamento ne veut pas dire réduire la foi, la plier à l'air du temps, au bon plaisir de l'opinion. Tout au contraire. »

    Cité du Vatican, 12 octobre 2012 (VIS).