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Eglise - Page 1470

  • Dimanche 20 mai à 18h : messe latine traditionnelle à Malmedy

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    04fc585f07910c0d445befad2718b979_tn.jpgA 18 heures, ce dimanche 20 mai 2012 à l’église des capucins (ruelle des capucins) à Malmedy, quatrième édition déjà de cette messe dominicale mensuelle restaurée selon la forme traditionnelle du rite romain, qui accueille des fidèles venus de toute la région :

    Le célébrant sera l’un des prêtres diocésains désignés à cet effet par l’évêque de Liège : M. l’abbé Claude Germeau, directeur du foyer d’accueil des jeunes à Herstal, qui est aussi l’un des deux desservants de l’église du Saint-Sacrement à Liège.

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  • Religions et Etat dans l’Islam : un lunch débat à l’Université de Liège le mardi 29 mai à 18 heures

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    islam_by_khaled_etman-d35n1ra.jpgLaïcité, neutralité, démocratie, pluralisme ont-ils le même sens dans l’Occident sécularisé et l’Orient islamisé ? Comment l’Islam comprend-il les notions de majorité et de minorité inhérentes à tout système démocratique ? A quelles conditions un Etat confessionnel peut-il être pluraliste ? Qu’est-ce que la dhimmitude ? Atatürk a-t-il réussi à imposer le modèle européen à la Turquie ? Que représentent exactement des défenseurs sécularisés des droits de l’homme dans le monde musulman ? La démocratie ne sert-elle pas finalement  l’islamisme ?

    L’Union des Etudiants catholiques (Cercle « Ethique sociale ») a invité Vincent LEGRAND  à débattre de ces questions et d'autres sur le, même thème, dans le cadre des lunch-débats qu’elle organise à l’Université de Liège. Vincent LEGRAND est professeur à la Faculté des sciences économiques, sociales et politiques de l’Université Catholique de Louvain (UCL). Il fut aussi chargé de cours au Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’ULB à Bruxelles. Cet échange sera assorti du témoignage de Maximos BOTROS, diacre de l’Eglise catholique copte d’Egypte, illustré par des panneaux aimablement prêtés par l’exposition itinérante de l’Oeuvre d’Orient « Le mystère copte : voyage aux sources égyptiennes du christianisme ».

    La rencontre aura lieu le mardi 29 mai 2012 à 18h00 à la salle R100 située auDSC29.jpg  bâtiment central de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7. Accueil et parcours fléché à partir de la grande entrée. Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). 

     

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par téléphone  au n°  04.344.10.89 ou par mail à info@ethiquesociale.org

    Internet : www.ethiquesociale.org

  • Jésus et les historiens

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    Le site "Aleteia" pose la question : Jésus a-t-il vraiment existé ? La question peut sembler surprenante mais il n'est pas rare de voir certains "historiens" mettre en question l'historicité du Christ.

    Jésus a-t-il vraiment existé ?

    Il existe de nombreuses preuves historiques de l'existence de Jésus !

    La certitude historique de l’existence du Christ n’a jamais été sérieusement mise en question depuis 2000 ans et elle est attestée par des faits et de multiples sources antiques, chrétiennes, juives ou profanes.

    Lire la réponse argumentée ... et puisée à bonne source

  • Rome - Ecône (Menzingen) : Benoît XVI saura-t-il déminer le terrain ?

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    Les derniers jours ont été marqués par un échec de la "réintégration" de la Fraternité Saint-Pie X dans la communion catholique, reportée - semble-t-il - aux calendes grecques. La volonté délibérée de trois évêques sur quatre au sein de cette fraternité, décidés à faire échouer le processus engagé, a été déterminante. De même, les réticences de certains prélats opposés à cette réintégration a également joué un rôle non moins déterminant.

    Nous avons, sur ce blog, toujours été assez prudents concernant les perspectives de réconciliation, sachant combien le terrain est miné et jusqu'à quel point l'affrontement entre les deux "cultures", celle d'un traditionalisme radical et celle d'un réformisme volontariste, est profond. D'un côté, on a cultivé une mentalité selon laquelle on constituait, dans la fidélité à "l'Eglise de toujours", le "petit reste du troupeau d'Israël" face à "une Eglise à la dérive pactisant avec le monde moderne"; de l'autre, on considère que Vatican II a inauguré "des temps nouveaux" au sein desquels on ne voit pas le rôle que des tenants d'une Eglise préconcliaire pourraient jouer, sinon un rôle profondément nuisible. Et l'on met actuellement en avant le danger d'un retour à des attitudes aussi épouvantables que l'antisémitisme par exemple.

    Il faut beaucoup de foi dans l'action de l'Esprit Saint dans la conduite de l'Eglise pour faire confiance et ne pas se laisser aller à l'esprit de parti, à l'esprit qui divise. Il convient d'espérer et de prier pour le pape auquel reviendra la décision ultime. Beaucoup prier parce que, dans ces luttes intestines, il entre beaucoup d'hommerie et, sans doute, bien peu d'amour.

    Il nous semble aussi que les points de discorde sont tellement fondamentaux, en particulier sur l'interprétation de Vatican II, qu'il faudra bien qu'un jour soit reformulé en toute clarté le Credo catholique avec toutes ses implications pour le monde d'aujourd'hui, ainsi qu'on le fit à Trente en son temps. Pourra-t-on passer à côté de cette étape qui ne devrait pas constituer la victoire d'un "camp" sur l'autre mais qui devrait être salutaire pour toute l'Eglise? Le prochain synode suffira-t-il ou faudra-t-il un nouveau concile ? L'avenir, qui est à Dieu, nous le dira...

  • Plaidoyer pour une bonne gouvernance mondiale

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    Zenit.org revient sur la session de l'Académie pontificale des sciences (18e session plénière de l’Académie pontificale des sciences sociales qui a eu lieu du 27 avril au 1er mai 2012) (Les "gras" sont de belgicatho)

    Anne Kurian, de Zenit, recueille les propos de Mgr Minnerath (archevêque de Dijon)

    L’avenir du monde globalisé ne réside pas dans une « course en avant désordonnée sous la pression des lobbies », mais dans la « reconnaissance de l’ordre éthique inscrit dans les êtres humains, ordre qui n’est pas à inventer, mais à découvrir toujours plus profondément », souligne Mgr Minnerath.

    Dans le cadre de la XVIIIe session plénière de l’Académie Pontificale des sciences sociales (27 avril - 3 mai 212), Mgr Roland Minnerath précise quelques réflexions de cette assemblée pour Zenit. Une réflexion qui prend toute son actualité, par exemple, avec la réunion du "G 8".

    En un premier temps, rapporte l’archevêque, les participants ont examiné les « profondes transformations » apportées par les sciences biologiques, les neurosciences, les sciences génétiques. Ces mutations, fait-il observer, « modifient la vision de l’ordre créé ».

    A ce propos, on note la « désintégration de la vision judéo-chrétienne de l’homme et du monde », la « montée de l’individualisme hédoniste, du positivisme juridique, du relativisme des valeurs » et « l’effondrement de l’idée de vérité objective dans le domaine éthique ».

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  • Quatre jeunes catholiques bientôt jugés au Vietnam

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    Eglises d'Asie (l'agence d'information des Missions étrangères de Paris) l'annonce : Le procès de quatre des jeunes catholiques de Vinh est prévu pour le 24 mai prochain

    Selon une dépêche de l'agence VRNs (site des rédemptoristes vietnamiens), du 17 mai 2012, quatre des jeunes catholiques du diocèse de Vinh arrêtés au cours de la deuxième moitié de l'année 2011, vont passer en jugement devant le tribunal populaire de la province du Nguê An.

    Il s'agit d' Antoine Dâu Van Duong, de Pierre Trân Huu Duc, de Jean-Baptiste Hoang Phong et d'Antoine Chu Manh Son. Le procès devrait avoir lieu le 24 mai à 7 h du matin. Le tribunal populaire n'a envoyé aucun avis aux familles, mais celles-ci ont été informées par les intéressés lors d'une visite qu’elles leur ont rendue jeudi 17 mai dernier.

    A la fin du mois de juillet 2011, dans l’ombre et sans aucune déclaration publique, la Sécurité vietnamienne avait entamé une vague d’arrestations d’un type nouveau. L’opération avait touché les milieux catholiques militants du Nord-Vietnam et particulièrement le diocèse de Vinh. Les premières arrestations avaient débuté le 30 juillet dernier. Dâu Van Duong et Trân Huu Duc, tous deux étudiants, l'un en histoire l'autre en informatique, avaient été arrêtés peu après, le 2 août 2011, dans la ville de Vinh. Chu Manh Sơn, membre du mouvement des étudiants catholiques, avait été appréhendé le 3 août 2011. L'arrestation de Hoang Phong avait eu lieu le 29 décembre 2011.

    L'arrestation de ces jeunes gens avait pris les formes d'un kidnapping, alors que les uns allaient en cours, les autres au travail, et avait été effectuée sans aucune présentation de mandat d'arrêt. Le motif de l'intervention policière avait été connu après coup : violation de l'article 88 du code pénal qui sanctionne la propagande contre l'État de la République socialiste du Vietnam. Au cours des longs mois que les prévenus viennent de passer en camp d'internement, aucune preuve n'a été apportée, justifiant de telles accusations.

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  • Chièvres, 20 mai : procession en l'honneur de Notre-Dame de la Fontaine

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    via catho.be et diocèse de Tournai

    A Chièvres, on se prépare à fêter Notre-Dame de la Fontaine. Le dimanche 20 mai, après la messe célébrée à 10h en l’église St-Martin, la statue de la Vierge sera ramenée en procession à sa chapelle. Le pèlerinage 2012 sera célébré en communion avec le synode.

    L’abbé Patrick Willocq, doyen de Chièvres, explique d’abord les origines : « Selon la tradition populaire, dès le XIIème siècle, près d’une fontaine située aux environs de l’église de Chièvres, se trouvait attachée à un sureau une image de la Vierge Marie, appelée Notre-Dame du Sureau ou Notre-Dame de la Fontaine ». Dans la région de Chièvres, cette statue va devenir source d’une piété mariale profonde qui a traversé les siècles.

    Et le doyen de poursuivre : « L’une des premières, Eva de Chièvres, va rendre à cette image de Notre-Dame un culte sincère et profond ; femme bâtisseuse, elle l’enveloppera de l’écrin d’une remarquable chapelle et rendra ainsi son culte visible dans la sphère publique. Ensuite, ce sont des générations et des générations de pèlerins qui vont se tourner vers Notre-Dame de la Fontaine pour lui confier leurs joies et leurs peines, leurs demandes et leurs mercis… C’est dans ce contexte de ferveur populaire que se mettra en place, au XVIème siècle, la procession dite du Pèlerin » ou de Notre-Dame de la Fontaine, habituellement le dernier dimanche de mai. »

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  • Anglicans ralliés: un troisième "ordinariat", en Australie

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    Alors que les négociations avec la Fraternité Saint-Pie-X  s’empêtrent, voici que, de Rome, l’agence Zenit annonce la création d’un troisième ordinariat pour les anglicans qui réintègrent l’Eglise catholique. Etrange paradoxe.

    « ROME, jeudi 17 mai 2012 (ZENIT.org) – Le troisième ordinariat catholique pour les anglicans voulant entrer en pleine communion avec Rome sera institué le 15 juin prochain en Australie, a annoncé, vendredi 11 mai, le président de la conférence des évêques australiens, Mgr Denis Hart, archevêque de Melbourne.

    Cet ordinariat suit celui qui a été établi au Royaume-Uni en janvier 2011, et un autre, établi aux Etats-Unis en janvier de cette année.

    La constitution apostolique « Anglicanorum Coetibus » de Benoît XVI, publiée en 2009, offrait une voie pour permettre à des groupes d’anglicans d’entrer en pleine communion avec l’Eglise catholique grâce à l’établissement de ces ordinariats personnels, qui sont un nouveau type de structure canonique.

    Un communiqué des évêques australiens indique qu’ils ont « déjà mis en place les procédures nécessaires pour que le clergé et les membres laïcs puissent rejoindre l’Eglise catholique grâce aux ordinariats ».

    « Je suis certain que ces anciens anglicans, dont le cheminement dans la foi les a amenés dans l’Eglise catholique, trouveront un accueil chaleureux », a dit Mgr Hart.

    Cette nouvelle communauté portera le nom d’Ordinariat personnel Notre-Dame de la Croix du sud et sera sous le patronage de saint Augustin de Cantorbéry. »

  • Le nouveau Président français François Hollande vu par les catholiques africains

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    C’est dans « La Croix » -pas celle de Paris, celle du Bénin et c’est signé Serge Bidouzo :

    « François Hollande, président élu de la France a ouvert dans son programme de société des perspectives qui constituent des menaces pour les valeurs chrétiennes. Les deux menaces les plus graves de son programme sont la légalisation de l’euthanasie et celle du mariage homosexuel. En effet le président socialiste indique dans son programme, à la proposition 21 qu’il est favorable à une certaine « libéralisation » «sous conditions strictes» pour «mourir dans la dignité» (sans parler  ouvertement d’euthanasie). Il préconise « une assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité ». Même s’il dissimule le terme d’euthanasie, la mesure 21 de Hollande est incompatible avec les valeurs chrétiennes. Le programme socialiste du président François Hollande défend également la libéralisation du « mariage» homosexuel assorti du droit d’adopter des enfants et, pour les femmes, d’accéder à la procréation artificielle. Sans oublier l’élargissement de la recherche qui détruit l’embryon humain, l’extension du remboursement de l’avortement et la multiplication des lieux d’avortement, etc.Ainsi le programme de François Hollande, intégrant la légalisation de l’euthanasie et le mariage homosexuel, est « contraire aux droits fondamentaux de la personne» selon l’Alliance Vita, créée par Christine Boutin. Tugdual Derville, qui en est le délégué général, auteur de La Bataille de l’euthanasie (Salvator – 2012), s’insurge contre cette mesure 21 du programme socialiste qui pour lui est une grave dérive éthique. Il dénonce une méprise de la dignité de la personne humaine et une destruction programmée de la vie. Il affirme sur Zenit : « C’est sans doute qu’ils n’ont pas pris la mesure de ce que Mère Teresa ou Jean-Paul II nommaient ‘‘la guerre contre la vie’’. Il n’est pourtant pas nécessaire d’être croyant pour en avoir conscience. J’éprouve beaucoup d’admiration pour les nombreux soignants rencontrés ces dernières semaines pendant notre Tour de France de la solidarité sur le thème ‘‘La tentation de l’euthanasie’’ – je pense notamment à ceux qui sont engagés dans les soins palliatifs. Certains nous ont confié avoir ‘‘le cœur à gauche’’, voter traditionnellement à gauche, par engagement social et humanitaire, mais éprouver cette fois le sentiment d’un blocage historique à cause de la mesure 21 de  ‘‘leur’’ candidat sur l’euthanasie, mais aussi, ce qui m’a davantage surpris, du ‘‘mariage’’ homosexuel ».

    En réalité, le relativisme éthique en matière de sexualité et de famille se fait de plus en plus totalitaire dans nos sociétés, en Occident mais aussi en Afrique. Or l’Eglise invite à protéger les repères qui fondent une société humaine : le respect de la vie, du début à sa fin, le soutien à la famille véritable, lieu naturel d’accueil et d’épanouissement de la vie. Car, rappelle Jean Paul II dans Evangelium vitae, les atteintes à la vie et le déni des repères familiaux naturels prédisposent à la fracture sociale et à la précarité. »  

    Ici :Hollande et les valeurs éthiques chrétiennes

  • La procession du Saint-Sang a attiré 35000 personnes à Bruges

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    Comme a l'accoutumée, ils ont été très nombreux à assister à cet évènement qui met à l'honneur une relique du Saint-Sang ramenée par un comte de Flandre à l'époque des croisades. Comme le souligne une amie, c'est "un évènement toujours magnifique et prenant de suivre la procession qui outre l'histoire de la relique retrace le mystère du Salut... , mais la rtbf a choisi de parler de la "city parade"...

  • Vatican II : quand Radio Vatican fait la pub d'une vision de rupture...

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    Les débats autour de Vatican II sont d'actualité en ce cinquantième anniversaire de l'évènement qui a changé le cours de l'existence de l'Eglise. On sait que le pape invite à lire le concile dans une vision de continuité (l'herméneutique de la continuité) à l'encontre de ceux qui y voient une rupture radicale avec ce qui précède. On est dès lors étonné que sur le site de Radio Vatican, dans la rubrique "Livre pour Dieu", une recension brève d'un ouvrage assortie d'une interview de son auteure fasse la part belle à cette "herméneutique de la discontinuité". Il s'agit de "La bataille du Vatican" de Christine Pedotti, sous-titrée : "Les coulisses du Concile qui a changé l'Eglise".

    N'est-il  pas surprenant que "la voix du pape et de l'Eglise" réserve un écho si complaisant à un ouvrage qui présente "le" concile comme un évènement de rupture (inachevée) et aujourd'hui mise en péril?

    Il faut savoir que celle qui se fait ici l'historienne de Vatican II est très clairement "située", comme en atteste cette présentation qui nous signale qu'elle a créé, en 2008, le "Comité de la Jupe" et, un an plus tard, elle a lancé "la Conférence catholique des baptisé-e-s de France" qui "entend d’une part faire émerger une opinion publique dans une Église où trop souvent les fidèles sont tenus pour des mineurs, et de l’autre ne pas laisser le monopole de la prise de parole à la « marée noire » (sic) du traditionalisme." Fin 2010, elle publiait, toujours avec Anne Soupa, un stimulant “Les pieds dans le bénitier” où elle ne se contentait pas de régler des comptes avec la hiérarchie mais témoignait d’une foi à déménager les cathédrales endormies (resic).

    Sa vision du Concile :

    "En fait de Concile, c’est presque une guerre de tranchée que rapporte l’historienne, loin de la légende dorée d’une assemblée d’évêques heureux de se retrouver, emportés par l’effusion de l’Esprit Saint. Si l’Esprit souffle, c’est en tempête, en coup de gueule ou de tabac, à travers de sourdes luttes d’influences, tant dans les réunions qui se tiennent officiellement que dans les cafés romains et les pizzerias ou dans l’antichambre des appartements pontificaux.

    Ce qui était en jeu, c’était – comme l’avait voulu Jean XXIII, pape de transition qui avait pris la Curie à contre-pied – un aggiornamento, qui devait réconcilier l’Église catholique et le monde. L’heure était venue, pensait-il, de tourner la page de la crise moderniste qui avait vu ses prédécesseurs obnubilés par la dénonciation de l’erreur et obnubilés par la menace du communisme athée.

    Une bonne part de la Curie n’en voulait pas. Elle allait résister pied à pied, perdant bataille sur bataille, si bien que Vatican II fut à bien des égards un tournant. Cependant, la minorité parvint à allumer des contre-feux non négligeables, bien déterminée à reprendre la main plus tard quand le moment serait venu.

    Christine Pedotti ne raconte pas ce qui s’est passé ensuite, mais si son livre rend hommage à l’extraordinaire courage de ceux qui se sont battus pour que l’Église accompagne le monde dans les formidables transformations qui s’annonçaient, il montre aussi pourquoi les promesses de Vatican II ne seront pas toutes honorées, loin s’en faut.

    Tout cela permet de réfléchir aux raisons qui font que le catholicisme, dans sa forme institutionnelle, semble aujourd’hui, au moins dans le monde occidental, passablement à bout de souffle, explique-t-elle en buvant tranquillement un thé sous l’œil placide d’Alma, sa chienne qui fait celle qui en a vu et entendu d’autres et ne s’étonnerait pas de voir sa maîtresse parmi les cardinaux." (On peut lire la suite, du même tonneau, ici.)