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Eglise - Page 1477

  • Nigeria : les évêques invitent l'Etat à intervenir efficacement

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    Nigeria : intensification des violences, appel des évêques (Source : Océane Le Gall sur ZENIT.ORG)

    « L'Etat doit être plus actif

    « Tout ce qui se passe va contre toute logique. Ces jeunes gens étaient notre avenir, notre espoir. Ils essayaient de construire un pays meilleur et ils ont été tués », se désole l’archevêque de Jos et président de la conférence épiscopale nigériane, Mgr Ignatius Kaigma, au lendemain des derniers attentats contre des lieux de culte chrétiens à Kano et à Maiduguri dans le nord du pays.

    Le 29 avril dernier, une bombe a explosé dans un édifice de l’Université Bayero, à Kano, pendant la messe dominicale, provoquant la mort d’au moins 16 personnes et 22 blessés. Et à Maiduguri, un commando de terroristes a ouvert le feu contre des fidèles rassemblés en prière dans la chapelle de la l’église du Christ - Church of Christ -, tuant 5 personnes. Les attaques n’ont pas été revendiquées, mais tout porte à croire qu’elles aient été perpétrées par la secte Boko Haram qui a élargi la liste des objectifs à frapper : commissariats de police, écoles, églises, universités, rédactions de journaux.

    Dans son témoignage, recueilli par l’Aide à l’Eglise en Détresse (AED), Mgr Kaigama, attribue la responsabilité de cette extension de la violence à « une incapacité du gouvernement » à faire face à la menace terroriste, à garantir la sécurité et à identifier les coupables. « Nous payons les impôts et avons le droit de nous sentir protégés et de savoir ce qu’il se passe », a-t-il déclaré.  Face à une intensification des attaques extrémistes dans le pays, l’archevêque trouve « inimaginable » que l’identité des auteurs de toutes ces attaques n’ait pas encore été établie ».

    L’archevêque d’Abuja, Mgr John Onaiyekan, a lui aussi confié à l’AED que le gouvernement était selon lui « trop fragmenté » pour pouvoir en tirer une volonté politique qui puisse résoudre la crise. Le type de terrorisme conduit par les islamistes de la secte Boko Haram, était au début inédit et avait fourni aux autorités une excellente justification, a-t-il expliqué : « Nous leur avons fait confiance mais maintenant ils ont eu tout le temps d’apprendre à gérer la situation, recueillir des informations sur leur compte et prendre des mesures ». Malgré les appels répétés des autorités aux citoyens à ne pas perdre confiance, la crainte de la population augmente, et Mgr Onaiyekan manifeste aujourd’hui ouvertement son découragement : « Il est désormais évident que notre gouvernement est un gouvernement faible, descendu maintes fois à des compromis. Et qu’il ne fait pas ce qu’il devrait faire pour arrêter les violences ».

  • Un colloque Messiaen à Bruxelles

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    Anita Bourdin, sur ZENIT.ORG, rend compte de cet évènement : Bruxelles invite Olivier Messiaen : « la force d'un message »

    "Colloque sur le compositeur théologien, une météorite étrange..."

    Messiaen, compositeur ancré dans la tradition – amoureux du grégorien-, dans la nature et dans la modernité, professeur atypique, et même à sa façon théologien : voilà certaines facettes de cette personnalité « paradoxale », de cette « météorite étrange », que trois journées invitent à explorer, à Bruxelles.

    « Messiaen. La force d’un message » : c’est en effet le titre d’un colloque international organisé à Bruxelles, du 3 au 5 mai, vingt ans après la mort - le 27 avril 1992 - du compositeur français, qui fut le prestigieux organiste de l’église de la Trinité, à Paris.

    Ce colloque, avec récital et concert, est ouvert au public. Il se déroule à l’Académie Royale de Belgique, organisateur de l’événement avec le Collège Belgique.

    « Mort il y a vingt ans déjà, Messiaen a produit une œuvre considérable. Elle n’a pas connu l’éclipse qui, souvent, frappe celle des compositeurs dès leur disparition. En quoi consiste aujourd’hui la force de son message ? Messiaen : un message pour aujourd’hui ? 

En prenant l’initiative de cette manifestation, l’Académie royale de Belgique tient à rendre un hommage tout particulier à l’un de ses associés qui fut aussi un des grands artistes du XXe siècle », indiquent les organisateurs.

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  • L'Apôtre de l'Arménie

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    GregoireIlluminateur.jpgSaint Grégoire "l'Illuminateur", fêté aujourd'hui, "est le véritable fondateur de l'Église arménienne, même si une tradition sérieuse fait remonter les premières communautés chrétiennes à l'époque apostolique. Ce qui s'appuie sur le fait que les soldats romains envahirent le pays et que les marchands furent aussi les "transporteurs de la foi", comme les lettres de saint Paul nous le disent pour ses amis, fabricants de tentes à Corinthe.

    La tradition primitive et constante de cette église reconnaît pour premiers fondateurs les apôtres Saint Thaddée et saint Barthélémy, qu’elle nomme, par antonomase, les Premiers Illuminateurs de l’Arménie.
    Saint Grégoire était de la famille royale de Tiridate III. Découvert comme chrétien, il connut d'abord près de quinze ans de cachot, mais à la suite d'une maladie du roi, il revint en grâce auprès du souverain, le convertit et c'est ainsi que l'Arménie fut la première nation à donner la paix à l'Église et même à reconnaître le christianisme comme religion d'État, 75 ans avant l'empire romain.

    Sacré évêque par le métropolite de Cappadoce, il sut instruire les prêtres idolâtres pour les conduire au sacerdoce chrétien. Afin d'assurer la vie de l'Église, il consacra évêque son fils Aristakès.

    L'Église Apostolique Arménienne lui a consacré trois fêtes, celle de son supplice et de son entrée dans le cachot, celle de la sortie du cachot profond et celle de la découverte des Reliques de Saint Grégoire l'Illuminateur, le samedi avant le 4e dimanche après la Pentecôte." (source : nominis.cef.fr)

    « La conversion de l'Arménie, qui a eu lieu au début du IV siècle et qui est traditionnellement située en l'an 301, donna à vos ancêtres la conscience d'être le premier peuple officiellement chrétien, bien avant que le christianisme ne soit reconnu comme religion de l'empire romain»

    Voir : JEAN-PAUL II, LETTRE APOSTOLIQUE DU SAINT PÈRE À L'OCCASION DU 1700ème ANNIVERSAIRE DU BAPTÊME DU PEUPLE ARMÉNIEN

  • Les discriminations dont sont victimes les chrétiens dans le monde

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    Un article paru sur catho.be, sous la plume de Pascal André :

    Discriminations antichrétiennes : un bien triste panorama

    , qui a publié le 24 avril dernier un document sur la à l’égard des musulmans en Europe, n’a pas encore rédigé de rapport complet sur la situation des minorités chrétiennes. Son antenne française vient toutefois de leur consacrer un dossier complet dans le dernier numéro de son magazine mensuel. Instructif et surtout inquiétant.

    C’est à Henri Tincq, ancien journaliste et spécialiste des questions religieuses au « Monde », que les responsables de « La Chronique », le mensuel d’Amnesty France, ont demandé de dresser un état des lieux des discriminations antichrétiennes dans le monde. Se gardant d’abuser du terme de « christianophobie », celui-ci est bien obligé de constater que ces dernières ont tendance à augmenter un peu partout, ces dernières années.

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  • Vatican II analysé par un des derniers protagonistes du Concile

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    Franzoni_1.jpgLe Vatican Insider mettait en ligne hier cette interview du Père Giovanni Franzoni, ex-abbé de Saint-Paul-hors-les-murs (photo ci-contre, dans les années 70') et "enfant terrible" de l'Eglise postconciliaire, connu notamment pour ses prises de position en faveur de la libéralisation de l'euthanasie et ses choix politiques d'extrême-gauche. Cela ne manque pas d'intérêt car cela met en évidence des ambiguïtés de ces assises conciliaires sur lesquelles nous ne finissons pas de nous interroger (Merci à B.T. pour sa traduction et son initiative) :

    « Les lacunes de Vatican II 50 ans après » - Entrevue avec le père conciliaire Franzone, un des derniers protagonistes du Concile, par Giacomo Galeazzi

    Le Saint Siège se concerte au sujet d’une aventure importante : une réflexion sur le Concile Vatican II qui puisse animer l’année de la foi et ouvrir une nouvelle saison pour le christianisme et l’Eglise catholique dans le monde. Qui sait si, par la révision de l’héritage du Concile dans la perspective de l’année de la foi, l’ex-expert conciliaire Joseph Ratzinger ne nous réserve pas quelques surprises.

    L’ex-abbé de la basilique Saint Paul hors les murs, Giovanni Franzoni (actuel leader des communautés de base qui se réuniront à Naples du 28 au 30 avril pour leur congrès annuel national) à été le plus jeune père conciliaire et, dans cette interview accordée à « Vatican Insider », trace le bilan un demi-siècle après ce Concile.

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  • Quaerere Deum

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    Source : Vatican Information Service (VIS)

    Le Pape s'est rendu ce matin à la Faculté de médecine de l'Hôpital Agostino Gemelli de Rome, qui fête ses 50 ans, où il a prononcé une conférence sur la recherche de l'absolu dans la culture contemporaine. Il a été accueilli par les autorités académiques, le Cardinal Archevêque de Milan, patron de l'Université catholique dont dépend le Gemelli, et le Cardinal Vicaire de Rome, ainsi que par le Président de la Chambre italien et les Ministres italiens de la santé et de la culture. Les sciences expérimentales, a dit Benoît XVI, "ont transformé notre vision du monde et jusqu'à la perception que l'homme a de lui même. Les nombreuses découvertes scientifiques et les nouvelles technologies qui se multiplient à grand rythme doivent être un motif de satisfaction, quoique parfois source de développements inquiétants". Par ailleurs, l'élan qui est à la base du "vaste héritage de culture et de progrès de l'Europe semble oublié. Le Quaerere Deum, cette recherche de l'absolu, comprenait l'exigence de dépasser les sciences profanes... Quoique dans la cadre de physionomies épistémologique et méthodologique propres, la recherche provenait d'une source unique, le Logos qui préside à l'oeuvre de la création et à l'intelligence de l'histoire. Une mentalité fondamentalement techno-pratique entraîne un déséquilibre entre ce qui est techniquement possible et moralement acceptable, au risque de conséquences imprévisibles".

    C'est pourquoi, a poursuivi le Saint-Père, il est "important que la culture retrouve la force de sens et de dynamisme de la transcendance, qu'elle s'ouvre donc franchement au Quaerere Deum... La science et la foi possèdent une féconde réciprocité, une sorte d'exigence complémentaire de l'intelligence du réel... Religion du Logos, le christianisme ne relègue pas la foi dans l'irrationnel mais reconnaît à la raison créatrice l'origine et de sens de la réalité qui s'est manifestée dans le Dieu crucifié, avec un amour invitant à la recherche de l'absolu du Je suis la voie, la vérité et la vie... C'est en parcourant les chemins de la foi que l'homme peut découvrir dans la souffrance et la mort qui traversent l'existence une véritable possibilité de bien et de vie. Il reconnaît dans la croix du Christ l'arbre de Vie, la révélation de l'amour total de Dieu pour l'homme. Le soin de qui souffre devient ainsi une rencontre quotidienne avec le Christ. La mise à ce service de l'intelligence et du coeur devient un signe de la miséricorde de Dieu et de sa victoire sur la mort. Vécue totalement, la recherche est éclairée tant par la foi que par la science, deux ailles qui la propulsent loin, sans oublier la nécessaire humilité ni la conscience des limites. Cette recherche de Dieu rend féconde l'intelligence, devient un ferment de culture et un propulseur de l'humanisme véritable et d'une science qui ne se limite pas au superficiel".

    Dans tout cela, prend place la "mission unique de l'Université catholique, où l'éducation est mise au service de la personne et de sa formation scientifique, ancrée dans un patrimoine de savoirs qui, de génération en génération, a diffusé une sagesse de vie. C'est un lieu où soigner n'est pas un métier mais une mission... L'Université catholique, qui a un rapport particulier avec le siège de Pierre, doit être une institution exemplaire qui ne se limite pas à apprendre en vue d'un bénéfice économique, mais où l'intelligence permet de développer les dons...en dépassant toute vision productiviste et utilitariste de l'existence. L'homme est fait pour le don, qui en exprime et en révèle la dimension transcendantale". S'adressant en conclusion aux patients de l'hôpital, Benoît XVI a tenu à les assurer de sa prière et de son affection.

  • Liturgie de la messe vernaculaire : de la traduction des paroles de la consécration

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    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 2 mai 2012 (ZENIT.org) – Traduire correctement le « pro multis » de la prière de la consécration, pendant la messe, est une question « d’amour » et de « respect » pour la parole de Dieu, explique le P. Federico Lombardi, s.j., dans son éditorial hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est le directeur.

    Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit des paroles de la consécration prononcées pendant la messe, par le prêtre, sur le vin, au Nom du Christ (à la première personne) : cette prière consécratoire parle du sang versé par le Christ « pour la multitude », selon la traduction liturgique en français. Or, l’allemand dit « für alle », c'est-à-dire « pour tous », mais pour être fidèle au latin « pro multis » - proche de l'Evangile - il faudrait traduire par « für viele », « pour beaucoup ».

    Pour le directeur du CTV, la demande de Benoît XVI constitue « une leçon d’amour et de respect vécu pour la Parole de Dieu, de réflexion théologique et spirituelle essentielle et de très haut niveau, pour vivre plus profondément l’Eucharistie ».

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  • Saint Jacques le Mineur à l'honneur à Liège

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    vue-du-plafond.jpgFêté aujourd'hui en même temps que l'apôtre Philippe, saint Jacques le Mineur est le patron de la plus belle église de Liège, l'abbatiale Saint-Jacques.

    Sur son site, Fabrice Muller consacre une belle notice à cet édifice :

    Ancienne abbaye bénédictine fondée en 1015 par l'évêque Baldéric II, sécularisée en 1785, Saint-Jacques devint alors la huitième collégiale de Liège, jusqu'à ce que les révolutionnaires ordonnent sa fermeture en 1797. L'édifice ne sera préservé de la démolition que grâce à l'intervention du préfêt Desmousseaux. L'église fut rendue au culte en 1803 en tant qu'église paroissiale. Elle a toujours été dédiée à saint Jacques-le-Mineur, bien qu'on lui associe très souvent l'apôtre de Compostelle. L'église abbatiale, reconstruite au XVIe siècle, est une merveille de l'architecture de style gothique flamboyant. En 1558, Lambert Lombard y ajoute un portail Renaissance. De l'église primitive, seul subsiste l'avant-corps occidental roman du XIIe siècle. L'intérieur est tout aussi remarquable par sa grande nef éclairée par de vastes baies occupant toute la largeur des travées, ainsi que la voûte en filet et ses peintures du XVIe siècle. Les nefs latérales s'ouvrent par de larges arcades dont les écoinçons sont richement ornés de motifs renaissants et de têtes de personnages bibliques en ronde-bosse. Le chœur, entouré de chapelles rayonnantes et surmonté de tribunes latérales, est éclairé par de splendides vitraux du XVIe siècle offerts par les familles de Hornes et de La Marck. Les stalles du XIVe siècle sont représentatives de l'art décoratif du Moyen-Âge avec des miséricordes et des parcloses figurant des animaux ou des représentations satiriques des moines bénédictins. De somptueuses statues baroques, œuvres du liégeois Jean Del Cour, sont adossées aux piliers de la grande nef. Dans le fond de l'église, un nouvel orgue Renaissance vient d'être construit et inauguré en 1998 ; il est logé dans un magnifique buffet Renaissance qui porte la date de 1600.

    Approfondir : http://www.fabrice-muller.be/sj/sj1.html

  • Caritas internationalis un peu plus catholica

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    Le Saint-Siège a repris le contrôle de l’œuvre dont on se souvient des  dérives auxquelles le Cardinal Secrétaire d’Etat Tarcisio Bertone eût le courage de s’attaquer. L’agence VIS (Bureau de Presse du Saint-Siège) communique à ce sujet:

    « Cité du Vatican, 2 mai 2012 : Aujourd'hui a été diffusé le décret renouvelant le statut juridique de la Caritas Internationalis, signé du Cardinal Secrétaire d'Etat et approuvé le 27 avril dernier par le Saint-Père. Voici des passages de la note d'accompagnement rédigée par Mgr.Osvaldo Neves de Almeida (Secrétairerie d'Etat) :La Caritas Internationalis constitue depuis 61 ans un instrument privilégié de la charité de l'Eglise. Et si le Saint-Siège reconnaît sa grande expérience, et en particulier les résultats atteints ces dernières années, il a été rendu nécessaire de réviser son statut juridique pour mieux soutenir son actuelle activité... En 2004, Jean-Paul II a conféré à CI la personnalité juridique publique, largement fondée sur le code de droit canonique. Soulignant le lien particulier de la CI avec le Saint-Siège, le chirographe papal a établi implicitement que sa direction et son action dépendent de la première section de la Secrétairerie d'Etat, confiant au Conseil pontifical Cor Unum une fonction de suivi... Les années d'application de ce régime ont permis de mieux comprendre comment organiser un nouveau statut juridique qui respecte la spécificité de l'organisation tout en précisant les compétences des dicastères intéressés... En mai juin 2011, un groupe de travail composé de représentants de la CI et du Saint-Siège a travaillé à une nouvelle version des statuts, qui tienne compte d'une législation nécessairement complémentaire des dispositions de 2004. Sur cette base, le Pape a chargé le Secrétaire d'Etat d'évaluer le document complémentaire du chirographe, lequel a préparé le présent décret de révision des statuts et du réglement interne.Les articles, 1, 2 et 3 du décret précisent les compétences des divers dicastères au sein de la CI. Le rôle de Cor Unum est en particulier renforcé dans le suivi des actions de l'organisation. Le Conseil pontifical est responsable des textes à caractère doctrinal ou moral... Les articles 4 et 5 fixent les directives de rédaction des nouvelles normes de fonctionnement pour le personnel. Même si le personnel de la CI ne sont pas des fonctionnaires du Saint-Siège, ils appartiennent à sa communauté de travail... L'article 6...fixe la nomination par le Saint-Père de trois membres au moins du conseil de direction...choisies pour leurs compétences et leur appartenance à des régions dignes d'attention... Ceci étant, la désignation de la majorité des membres reste de la compétence des Caritas nationales, de qui dépend la responsabilité de gérer la confédération... Sont également prévus un assistant ecclésiastique et une commission d'assistance... Au nihil obstat du Saint-Siège pour les charges de président et de secrétaire général...le décret ajoute celui relatif au trésorier... L'article 7 réaffirme le principe général de référence du droit canon et de la réglementation vaticane pour les employés des organes basés dans la Cité du Vatican, institutionnellement liés au Saint-Siège.

    Ici : CARITAS INTERNATIONALIS

    Bref : l’organisation d’une tutelle renforcée.

  • BXL, 10 mai : conférence sur le Saint Suaire

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    9782873565022FS.gifJeudi 10 mai à 18h30

    conférence de Pierre de Riedmatten
    pour présenter son livre Le Saint-Suaire (coll. « Que penser de… ? »)

    à la librairie UOPC

    14-16, avenue Gustave Demey, 1160 Bruxelles
    02 648 96 89

    Bienvenue à tous !

    Pierre de Riedmatten est ancien ingénieur au Commissariat à l'énergie atomique, s'intéresse depuis plus de vingt-cinq ans au linceul de Turin. Il est président de l'association « Montre-Nous Ton Visage ».

      Saint-Suaire (Le)
      Auteur(s) : Pierre Riedmatten (de)
    Parution : 10-11-2011 
    Collection « Que penser de... ? » - n° 78 
    Format : 12 x 19 cm • 144 p.
    ISBN : 978-2-87356-502-2 Prix : 10,00 €     
  • Egypte: 14 candidats à la papauté

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    600px-Coptic_cross_svg.pngAprès le décès de Chenouda III, qui sera le prochain “pape” des coptes -orthodoxes? Portrait des trois favoris, dans une liste de quatorze noms qui ont été dévoilés lundi. Un choix important dans un pays où la minorité chrétienne historique ( estmée à 10 % de la population) est fragilisée par le “revival” islamique et menacée par l’islamisme radical.

    Lu sur les matinales de “La Vie” (extraits):

    (…) Parmi les favoris à l'élection, un trio de tête se dessine déjà. Le premier est l'évêque délégué à la jeunesse, le très populaire Anba (Mgr) Moussa, 74 ans, chirurgien de formation avant d'entrer au monastère. Les puristes lui reprochent sa famille protestante, mais ses qualités de négociateur, son image consensuelle et sa forte influence sur la jeunesse copte sont des atouts importants. Depuis qu'il s'occupe des jeunes, il a favorisé la création de plusieurs commissions avec et pour eux; le Groupe pour la Participation Patriotique, afin d'inciter les jeunes coptes à s'investir dans la vie publique égyptienne, en partenariat avec des associations de jeunes musulmans; le Groupe pour le développement culturel, qui oeuvre à la pérennité de la culture copte; et le Groupe Economique, qui vise à favoriser l'émergence d'entreprises dans la communauté. Dès le début de la révolution égyptienne, il s'était fendu de deux tribunes dans la presse pour soutenir la révolte du 25 janvier 2011, avant même la chute de Moubarak.

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  • Athanase, colonne de l'Eglise

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    Saint Athanase (source : missel.free.fr), né vers 295, connut dans son enfance les dernières persécutions. Il était sans doute déjà diacre de l’évêque Alexandre d’Alexandrie lorsqu’il écrivit le « Contra gentes et de incanatione Verbi » qui est à la fois une apologie contre les païens et un exposé des motifs de l’Incarnation. Diacre, il accompagna au concile de Nicée (325) son évêque auquel il succèda en juin 328.

    Energique, intelligent et instruit, il visita entièrement tout son diocèse fort agité par les hérétiques ariens et mélitiens. Après avoir deux fois refusé à l’empereur Constantin de recevoir Arius, il dut se disculper des accusations des mélétiens à Nicomédie (332) et à Césarée de Palestine (333). Refusant une troisième fois de réconcilier Arius, Athanase fut cité à comparaître devant le concile de Tyr (335) d’où, n’ayant trouvé que des ennemis, il s’enfuit à Constantinople pour plaider sa cause devant l’Empereur qui le condamna à l’exil.

    Pendant qu’Athanase, déposé par le concile de Tyr, était en exil à Trêves, les troubles étaient si forts à Alexandrie qu’on n’osa pas lui nommer un successeur. Après la mort de Constantin I° (22 mai 337), Constantin II le rendit à son diocèse (17 juin 337) où il arriva le 23 novembre 337. Les ariens élirent Grégoire de Cappadoce qui, avec l’appui du préfet d’Egypte, s’empara des églises d’Alexandrie qu’Athanase dut quitter (mars 339). Réfugié à Rome, il fut réhabilité par un concile réuni sous la pape Jules I° mais il dut attendre la mort de son compétiteur et l’amnistie de l’empereur Constance pour rentrer dans son diocèse (21 octobre 346). Constance reprit les hostilités contre Athanase qui fut de nouveau chassé d’Alexandrie (356) et dut se réfugier dans la campagne égyptienne jusqu’à la mort de l’Empereur dont le successeur, Julien, rappela immédiatement les exilés (361). Rentré le 21 février 362, Athanase fut encore condamné à l’exil le 23 octobre 362 mais Julien ayant été tué dans la guerre contre les Perses (26 juin 363), son successeur, Jovien, vrai catholique, le rappela. Jovien mourut accidentellement (février 364) et son successeur, Valens, arien, chassa de nouveau Athanase d’Alexandrie le 5 octobre 365 où il l’autorisera à revenir le 1° février 366. Athanase mourut dans la nuit du 2 au 3 mai 373.

    Voir aussi : http://www.belgicatho.be/archive/2011/05/02/un-champion-de-la-foi-catholique-dans-une-epoque-d-egarement.html