Eglise - Page 1527
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Intentions de prière du pape pour janvier 2012
Intention universelle - les victimes des catastrophes naturellesPour que les victimes des catastrophes naturelles reçoivent le soutien spirituel et matériel nécessaire afin de reconstruire leur vie.Intention Missionnaire - L'engagement des chrétiens pour la paixPour que l'engagement des chrétiens en faveur de la paix soit l'occasion de témoigner du nom du Christ à tous les hommes de bonne volonté. -
Un nouvel ordinariat pour accueillir des épiscopaliens aux Etats-Unis
Un billet mis en ligne sur le site de l'Homme Nouveau, posté par D. Hamiche, nous informe de ce nouveau pas accompli par des "frères séparés" pour rejoindre le bercail catholique :
"Après un premier Ordinariat personnel destiné à accueillir les Anglicans désirant rejoindre l'Église catholique selon les dispositions de la constitution apostolique Anglicanorum Cœtibus, la deuxième structure de ce type est officiellement née aux États-Unis le 1er janvier à destination des Épiscopaliens de ce pays.
C'est un ancien évêque épiscopalien marié, l'abbé Jeffrey Steenson, entré dans l'Église catholique en 2007 et ordonné prêtre en 2009 pour l'archidiocèse de Santa Fe (Nouveau Mexique), et qui a développé un programme de formation pour les pasteurs épiscopaliens souhaitant intégrer l'Église catholique, qui a été nommé par Rome premier Ordinaire de l'Ordinariate of the Chair of St Peter (ordinariat de la Chaire de saint Pierre) dont le siège est la paroisse Our Lady of Walshingham de Houston (Texas).
C'est le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington D.C., qui avait été chargé par Rome le 23 septembre 2010 d'étudier la "faisabilité" d'un Ordinariat personnel et de l'application d'Anglicanorum Cœtibus aux États-Unis.
Dans son rapport donné le 15 juin 2011, lors de l'assemblée plénière de printemps des évêques américains, le cardinal concluait positivement, annonçant qu'une centaine de pasteurs épiscopaliens et plus de 2 000 fidèles étaient disposés à y entrer dès sa création, laquelle, précisa-t-il le 15 novembre dernier, se ferait le 1er janvier, ce qui a été officiellement annoncé par Rome à cette date. Deo Gratias !"
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Le "c" de catholique sera-t-il retiré à l'Université de Lima ?
L'Université de Lima (Pérou) est connue pour ses positions "avant-gardistes" en matière de moeurs et de doctrine. Rome va-t-elle devoir sanctionner cette situation en retirant le label "catholique" à cette université? En Belgique, où l'on sait le peu de promptitude des universités catholiques de Leuven et de Louvain à s'aligner sur les positions romaines, on suivra sans doute l'évolution de cette situation avec intérêt. Bien sûr, cette université péruvienne est de "droit pontifical", ce qui n’est pas le cas de toutes les universités catholiques ou prétendues telles. Cela autorise-t-il ces dernières à faire pour autant tout et n’importe quoi en demeurant sous le label “catholique” ?
Au Pérou, une université pontificale sur la corde raide
"Envoyé le mois dernier comme médiateur auprès des autorités de l'Université pontificale catholique du Pérou, Mgr Peter Erdö, cardinal-archevêque de Budapest, a écourté brusquement sa mission à Lima. Il semble que le conflit entre Rome et les instances dirigeantes de l'Université soit parvenu à un point de rupture..." Lire la suite ici : matinale-chretienne
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Grand rassemblement pour la famille à Madrid
C'est sur Radio Vatican
"Madrid a renoué avec le climat des JMJ, vendredi, le temps d’un rassemblement pour la défense de la famille, le 5° du genre, à l’occasion de la fête de la Sainte Famille de Nazareth. Dans un message aux participants, Benoît XVI souligne que la famille est un trésor qui doit être protégé et valorisé jour après jour. Les catholiques espagnols espèrent que le nouveau gouvernement revienne sur les réformes des socialistes légalisant le mariage homosexuel et assouplissant le divorce et l’IVG.
Une grande fête de la foi, en plein cœur de Madrid, rythmée par des chants et des témoignages, un moment de joie et d’action de grâce pour le don de la vie et de la famille. Temps fort de ce rassemblement : la messe en plein air, retransmise sur 3 écrans géants, concélébrée par le cardinal Rouco Varela, archevêque de Madrid avec des dizaines d’évêques venus de toute l’Espagne mais aussi d’autres pays du vieux continent. Des dizaines de milliers de personnes y ont assisté : des couples, des enfants, des grands-parents, des lycéens…. espagnols, mais aussi brésiliens, français, italiens…...
Dans son message lu par l’archevêque de Madrid, le Pape exhorte les familles à se laisser guider par l’Eglise, à ne pas céder aux pressions qui menacent ce trésor. Il insiste sur l’importance primordiale de la famille notamment en matière d’éducation. Pour Benoît XVI, cette dimension pourra recevoir un nouvel élan au cours de l’Année de la foi, à partir d’octobre 2012. Enfin, le Pape ne manque pas dans son message de s’adresser aux jeunes pour qu’ils défendent la dignité authentique de la famille. Des prières ont été dites pour les couples mariés qui doivent vivre séparés pour des raisons de travail et pour que les grands-parents et les personnes âgées ne soient jamais privés de l'affection de leurs familles."
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Paris-Match et la succession de Benoît XVI ou quand les chacals salivent prématurément
Le "Salon Beige" titre : Papophobie : Paris-Match à la manoeuvre
La note de Michel Janva s'appuie sur un article de Jean Madiran dans Présent de samedi.
"Jean Madiran s'en prend au dernier dossier de Paris Match sur... la succession de Benoît XVI :
"Comme cadeau de Noël, le magazine hebdomadaire Prurit-Match, dont on connaît le poids en raison de son importance numérique, a offert à Benoît XVI l’annonce charmante que « sa succession est ouverte ». L’article est de l’insolente hirondelle Catherine Panzoni. Elle a recueilli les confidences du cardinal Scolange, qu’elle présente déjà comme un papabile « aussi incontournable que prestigieux ». [...]
« Le nouveau pape », écrit Catherine Panzoni, « devra remotiver les jeunes », car « en cinq ans les vocations ont vertigineusement diminué ». C’est une contre-vérité : ce n’est pas en cinq ans. C’est depuis cinquante ans et même depuis soixante-dix. Car c’est depuis le Concile et même depuis la Seconde Guerre mondiale. Mais il faut éviter que l’on s’en aperçoive : on risquerait de remonter aux vraies causes !
L’article de Prurit-Match ne consacre aux vocations en chute qu’une demi-phrase ; et comme si l’on ne pouvait plus rien attendre d’« un pape de 84 ans », il passe directement à une liste des problèmes qui seront ceux du « nouveau pape » :
« Il lui faudra se prononcer sur les unions des homosexuels, la bioéthique, le recours au préservatif dans certains cas, les divorcés remariés souhaitant communier, le célibat des prêtres, la consécration d’hommes mariés, l’euthanasie. Autre sujet essentiel : la gestion du gouvernement dans l’Eglise. Doit-elle être toujours aussi pyramidale, avec l’autorité souveraine de l’évêque de Rome, ou plus collégiale ? » La liste est bien faite. C’est celle des préoccupations qui agitent les élites intellectuellement pourries du catholicisme universitaire, publicitaire, médiatique et carriériste. [...]
Une telle accumulation de remarques malveillantes sur un pape artificiellement présenté comme isolé et inactif signifie simplement que les clans progressistes s’estiment insuffisamment écoutés par Benoît XVI. Il n’est pas étonnant que leur insatisfaction s’exprime méchamment dans un magazine connu pour son ignorance méprisante à l’égard de l’Eglise. Il est cependant significatif que ce soit une plume catholique ayant ses entrées un peu partout au Vat’ qui se trouve à la manœuvre [...] C’est une nouvelle fois le signe annonciateur d’une tempête. Mais qui, cette fois aussi, pourrait bien avorter.
Voir également la note figurant sur le site "Benoît-et-moi". Nous profitons de l'occasion pour féliciter notre amie qui anime ce site de façon si dynamique pour le million de visites enregistrées durant l'année écoulée.
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1er janvier : "Journée mondiale de la paix", le message du pape
Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix 2012
« Eduquer les jeunes à la justice et à la paix » c’est le thème de ce Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la Paix, le 1er janvier 2012, qui a été publié par le Vatican. (Source : www.zenit.org)
ÉDUQUER LES JEUNES À LA JUSTICE ET À LA PAIX
1. Le début d’une nouvelle année, don de Dieu à l’humanité, m’incite à adresser à tous, avec grande confiance et affection, un message spécial de vœux pour ce temps qui est devant nous, afin qu’il soit marqué concrètement par la justice et par la paix.
Avec quelle attitude allons-nous envisager la nouvelle année? Dans le Psaume 130, nous trouvons une très belle image. Le psalmiste dit que l’homme de foi attend le Seigneur « plus que les veilleurs l’aurore » (v. 6), il l’attend avec une ferme espérance, parce qu’il sait qu’elle apportera lumière, miséricorde, salut. Cette attente naît de l’expérience du peuple élu, qui reconnaît que Dieu l’éduque à regarder le monde tel qu’il est en vérité et à ne pas se laisser abattre par les tribulations. Je vous invite à considérer l’année 2012 avec cette attitude confiante. Il est vrai qu’au cours de l’année qui s’achève, le sentiment de frustration suscité par la crise qui frappe la société, le monde du travail et l’économie a augmenté; une crise dont les racines sont avant tout culturelles et anthropologiques. Il semble presque qu’une chape d’obscurité soit venue recouvrir notre temps et ne permette pas de voir avec clarté la lumière du jour. Dans cette obscurité, le cœur de l’homme ne cesse toutefois d’attendre l’aurore dont parle le psalmiste. Cette attente est particulièrement vive et visible chez les jeunes, et c’est pourquoi ma pensée va vers eux en considérant la contribution qu’ils peuvent et doivent offrir à la société. -
Le martryrologe de l'année 2011
La Croix relaie l'information diffusée par l'Agence Fides :"26 prêtres, religieux ou agents pastoraux laïcs ont été tués en 2011Comme chaque année à pareille époque, l’agence missionnaire Fides, basée au Vatican, dresse le triste bilan du nombre de prêtres, religieux et laïcs catholiques assassinés à travers le monde en 2011. Dans un rapport publié le 30 décembre, elle indique ainsi que 26 agents pastoraux – dont 15 en Amérique latine, en majorité des prêtres – ont connu une mort violente au cours de l’année écoulée.Selon ses informations, 18 prêtres, quatre religieuses et quatre volontaires laïcs ont «perdu la vie de façon violente» en 2011. La plupart avaient entre 30 et 50 ans. Certains, explique Fides, ont été «victimes de la violence qu’ils combattaient» , d’autres ont été tués «lors de tentatives de vol ou lors de prises d’otages qui se sont mal terminées» , d’autres encore ont été «éliminés parce qu’au nom de Dieu ils répondaient à la haine par l’amour, au désespoir par l’espérance, à l’opposition violente par le dialogue, à l’injustice par le droit».Dans son rapport, Fides relève que l’Amérique latine est encore une fois le continent où la majeure partie des religieux et laïcs ont été assassinés. Ainsi, 13 prêtres et deux laïcs y ont trouvé la mort : en premier lieu en Colombie, mais aussi au Mexique, au Brésil, au Paraguay ainsi qu’au Nicaragua.Vient ensuite l’Afrique où deux prêtres, trois religieuses et un laïc ont été assassinés au Burundi, en République démocratique du Congo, au Sud-Soudan, en Tunisie et au Kenya. En Asie, deux prêtres, une religieuse et un laïc ont été tués en Inde et aux Philippines. En Europe, enfin, un prêtre espagnol a été tué par des voleurs.
On comptait 25 prêtres, religieux ou laïcs catholiques tués en 2010, 37 en 2009 et 20 en 2008."
Il ne semble pas que les victimes des attentats de Noël au Nigeria soient prises en compte dans ce bilan. Le chiffre des morts et des blessés lors de ces attentats s'élève au delà de 200.
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Pédophilie : à quand la réponse appropriée ?
Une nouvelle affaire de pédophilie vient, une fois de plus, plomber le ciel de l’Eglise catholique de Belgique. Ces ecclésiastiques dévoyés qui ont abusé d’enfants innocents nous écœurent profondément. A chaque fois nous reviennent en mémoire les terribles paroles du Christ condamnant ceux qui scandalisent un seul de ces petits. Leurs crimes nous éclaboussent du fait que nous appartenons à la communauté catholique dont ils sont des représentants. Nous ne pouvons pas faire comme si cela ne nous touchait pas, nous ne pouvons pas nier ou minimiser ce scandale en recourant à des arguments qui en relativiseraient la gravité. Nous avons mal, à quoi bon le cacher, et cela nous donne envie de vomir ou de pleurer quand cela n’incite pas certains d’entre nous à quitter le bateau d’une Eglise à ce point compromise. Ces hommes d’Eglise ont commis le crime irréparable de violer l’innocence en même temps qu’ils offraient à nos adversaires les armes qui serviraient à nous déstabiliser et à nous discréditer. Suffit-il de proposer aux victimes des indemnités ? Nos évêques savent-ils à quel point nous sommes désemparés, exposés comme nous le sommes à la réprobation et à l’indignation générales ? Manquent-ils à ce point d’inspiration pour nous adresser un message à la hauteur de la situation et pour nous inviter à une mobilisation spirituelle qui réponde à l’ampleur de ce drame ? N'est-il pas temps de s’approprier le message adressé à l’Eglise d’Irlande par Benoît XVI :
« Pour ma part, compte tenu de la gravité de ces fautes, et de la réponse souvent inadéquate qui leur a été réservée de la part des autorités ecclésiastiques dans votre pays, j'ai décidé d'écrire cette Lettre pastorale pour vous exprimer ma proximité et vous proposer un chemin de guérison, de renouveau et de réparation.
En réalité, comme de nombreuses personnes dans votre pays l'ont observé, le problème de l'abus des mineurs n'est pas propre à l'Irlande, ni à l'Eglise. Toutefois, le devoir qui se présente désormais à vous est celui d'affronter le problème des abus qui ont lieu au sein de la communauté catholique irlandaise et de le faire avec courage et détermination. Personne ne peut imaginer que cette situation douloureuse sera résolue dans de brefs délais. Des progrès positifs ont été accomplis, mais il reste encore beaucoup à faire. La persévérance et la prière sont nécessaires, ainsi qu'une grande confiance dans la force de guérison de la grâce de Dieu.
Dans le même temps, je dois également exprimer ma conviction que, pour se reprendre de cette blessure douloureuse, l'Eglise qui est en Irlande doit en premier lieu reconnaître devant le Seigneur et devant les autres, les graves péchés commis contre des enfants sans défense. Une telle reconnaissance, accompagnée par une douleur sincère pour les préjudices portés à ces victimes et à leurs familles, doit conduire à un effort concerté afin d'assurer la protection des enfants contre de tels crimes à l'avenir.
Tandis que vous affrontez les défis de ce moment, je vous demande de vous rappeler du «rocher d'où l'on vous a taillés» (Is 51, 1). Réfléchissez aux contributions généreuses, souvent héroïques, offertes à l'Eglise et à l'humanité tout entière par les générations passées d'hommes et de femmes irlandais, et faites en sorte que cela constitue un élan pour un examen de conscience honnête et un programme de renouveau ecclésial et personnel convaincu. Je prie pour que, assistée par l'intercession de ses nombreux saints et purifiée par la pénitence, l'Eglise en Irlande surmonte la crise présente et redevienne un témoin convaincu de la vérité et de la bonté de Dieu tout-puissant, manifestées dans son Fils Jésus Christ. »
(Lire ou relire l’entièreté de cette lettre ici : http://www.vatican.va/)
On nous dit que nos évêques sont « groggy » à la suite de toutes ces révélations et que cela les rend muets. Nous sommes en attente de tout autre chose. Nous sommes en attente de messages forts et qu’un chemin de guérison, de renouveau et de réparation nous soit proposé. Dès que possible car il y a plus qu’une urgence.
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Le père Lombardi dresse le bilan de 2011, pour le pape et l'Eglise
Manuella Affejee, sur Radio Vatican, fait cette synthèse :
"Le père Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint Siège, et de Radio Vatican, dresse le bilan d’une année intense pour le Saint Père et l’Église, ponctuée d’évènements significatifs et riches d’enseignements.
Les voyages internationaux se révèlent être des points de référence de l’agenda pontifical. Pour le père Lombardi, deux visites papales sont à retenir, celles effectuées en Allemagne, et en Espagne. Le voyage de Benoît XVI dans son pays natal en septembre dernier, montre clairement la préoccupation du Pape à parler du primat de Dieu dans la société, en dépit d’un contexte européen particulièrement marqué par la sécularisation. Le discours de Benoît XVI au parlement allemand restera d’ailleurs, pour le père Lombardi, un des plus importants de son pontificat. -
Grande misère et petites débrouilles de l’Eglise postconciliaire
Lu dans le quotidien « Le Monde » du 28 décembre :
« Xavier Givert, prêtre dans le diocèse de Soissons (Aisne), enchaîne trois messes par week-end, dans trois lieux différents. Jusqu'à 65 ans, Xavier Givert n'avait jamais vécu seul. En séminaire ou en paroisse, l'homme avait toujours partagé la vie de ses "frères" prêtres. Depuis cinq ans, il est l'unique occupant des six pièces du presbytère qui jouxte l'imposante église gothique de Braine (Aisne), un village de 2 300 habitants. (…).
Lorsqu'il a commencé, il y a quarante ans, le père Givert avait 400 confrères en activité dans le diocèse. Aujourd'hui, il en compte à peine 50 âgés de moins de 75 ans, âge de la retraite ; et seuls 29 sont, comme lui, du cru. Avec un prêtre pour 12 000 habitants, le diocèse de Soissons, fortement déchristianisé, est l'un des plus mal lotis de France.
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Audience générale du 28 décembre : le pape évoque la Sainte Famille
LA SAINTE FAMILLE, ICONE DE L'EGLISE DOMESTIQUE (CITE DU VATICAN, 28 DEC 2011 (VIS).
La prière de la Sainte Famille de Nazareth a été le sujet de la catéchèse de l'audience générale de ce mercredi, qui s'est déroulée dans la Salle Paul VI en présence de quelques 7.000 personnes. "La maison de Nazareth -leur a dit le Pape- est une école de prière où l'on apprend à écouter, à méditer, à pénétrer le sens profond de la manifestation du Fils de Dieu, à travers l'exemple de Marie, Joseph et Jésus".
"La contemplation du Christ atteint en Marie son modèle indépassable" qui "vit avec les yeux posés sur le Christ et conserve comme un trésor chacune de ses paroles... L'évangéliste Luc nous fait connaître le cœur de Marie, sa foi, son espérance et obéissance, son intériorité et sa prière, ainsi que sa libre adhésion au Christ. Et tout cela procède du don de l'Esprit Saint qui descend sur elle comme il descendra sur les apôtres selon la promesse du Christ. Cette image de Marie la présente comme le modèle de chaque croyant qui conserve et compare les paroles et les actions de Jésus, une confrontation qui est toujours un progrès dans la connaissance du Christ".
La capacité de Marie pour vivre du regard de Dieu est, pour ainsi dire, contagieuse. Et Joseph est le premier à l'expérimenter. "En effet avec Marie -a poursuivi le Saint-Père-, et surtout après avec Jésus, commence une nouvelle forme de mise en relation avec Dieu, pour l'accueillir dans sa vie, entrer dans son projet de salut, en accomplissant sa volonté".
Benoît XVI a rappelé que bien que l'Evangile n'ait conservé aucune parole de Joseph, sa présence est "silencieuse mais fidèle, constante, active" et Joseph "accomplit pleinement son rôle paternel sous tous ses aspects". Ainsi, le pape a évoqué comment Joseph avait éduqué Jésus à la prière en le portant avec lui à la synagogue les samedis et en dirigeant la prière familiale les matins et les soirs. "Ainsi, dans le rythme des journées passées à Nazareth, entre la maison et l'atelier de Joseph, Jésus a appris à alterner prière et travail, et à offrir aussi à Dieu sa fatigue pour gagner le pain nécessaire à la famille".
Benoît XVI a ensuite évoqué le pèlerinage de Marie, Joseph et Jésus au Temple de Jérusalem, raconté dans l'Evangile de saint Luc et a ajouté que "la famille juive, comme la famille chrétienne, prie dans l'intimité domestique, mais aussi unie avec toute la communauté, faisant partie du Peuple de Dieu en chemin".
Les premières paroles de Jésus: "Pourquoi me cherchez-vous? Ne savez-vous pas que je dois m'occuper des choses de mon Père?" prononcées lorsque Marie et Joseph le trouvent en train d'enseigner aux savants dans le Temple, sont la clef d'accès à la prière chrétienne. "Dès lors, la vie de prière de la Sainte Famille fut encore plus intense parce qu'à travers Jésus...ne cessera plus de se diffuser et de se refléter dans les cœurs de Marie et de Joseph le sentiment profond de la relation avec Dieu le Père. La famille de Nazareth est le premier modèle de l'Eglise dans lequel, autour de la présence de Jésus et grâce à sa médiation, tous vivent en relation filiale avec Dieu qui transforme aussi les relations interpersonnelles".
"La Sainte famille -a-t-il conclu- est une icône de l'Eglise domestique, appelée à prier unie. La famille est la première école de prière. En elle, les enfants, dès leur plus jeune âge, apprennent à percevoir le sens de Dieu, grâce aux enseignements et aux exemples de leurs parents... Une éducation authentiquement chrétienne ne peut se détacher de l'expérience de la prière. Si l'on n'apprend pas à prier en famille, il sera difficile ensuite de combler ce vide. C'est pour cela que je vous invite tous à redécouvrir la beauté de prier ensemble comme une famille à l'école de la Sainte Famille de Nazareth".
AG/ VIS 20111228 (650)
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Désaffectation des églises désertées : seul Dieu est irréversible
Exemples à l’appui, « Le Vif-l’Express » publie cette semaine (23-29 décembre 2011), un intéressant reportage consacré à la réaffectation des églises vides, en Wallonie et à Bruxelles.
Quelles « guidelines » pour la politique régionale concernée par la restauration et l’entretien des bâtiments du culte, au titre de leur affectation et, le cas échéant, de leur classement patrimonial ? L’hebdomadaire a interrogé à ce sujet des responsables politiques et administratifs.
Dans sa version « soft », la réaffectation des édifices où le culte est peu suivi consisterait à y ajouter des activités profanes compatibles avec lui ; dans sa version « hard » à désacraliser le bâtiment à une fin purement civile mais respectueuse de sa destination d’origine. A fortiori et surtout s’il est classé. Comme le déclare Nicole Plumier, directrice à l’Institut wallon du patrimoine, « il est préférable que les aménagements dans ces bâtiments classés soient réversibles, comme c’est le cas dans l’église dominicaine de Maastricht, transformée en librairie mais qui pourrait sans problème, après démontage des rayonnages, retrouver son état originel. »