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Eglise - Page 622

  • Les évangéliques seraient-ils les derniers boucs émissaires de la longue histoire des épidémies ?

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    Lu sur LeTelegramme.fr :

    À Mulhouse, l’église évangélique vit dans la peur

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique.

    Fin février, l’église La Porte ouverte chrétienne, à Mulhouse, avait accueilli 2 000 fidèles pour un rassemblement évangélique. (Photo EPA)

    Avant le coronavirus, l’église évangélique La Porte ouverte chrétienne était bien intégrée à Mulhouse. Désignée comme responsable de la propagation du virus en France, elle vit aujourd’hui « dans la peur et dans la haine ».

    Samuel Peterschmitt, pasteur principal de l’église évangélique La Porte ouverte, est un homme charismatique et spontané, connu par ses « cultes » (messes) qui mettent Jésus Christ et la Bible en avant. Il est sorti considérablement affaibli par sa contamination au Covid-19. Pour évoquer la crise, entre deux quintes de toux , il en réfère à la souffrance biblique du prophète Job : « Sa situation a été bouleversée quand Dieu a décidé de lui faire subir des épreuves, il a alors tout perdu ». Sa voix se teinte d’émotion. Le pasteur précise que « tout allait bien auparavant pour l’église, mais soudain, l’image a changé. On nous accuse d’être responsables d’un virus pour lequel personne ne nous avait avertis ».

    Située dans le quartier de Bourtzwiller, qui fut souvent le théâtre de violences et de trafic de drogues, l’église évangélique La Porte ouverte mérite bien son nom. Si des décennies de désindustrialisation et de chômage ont laissé des traces dans la population, l’église a toujours su porter un message d’espoir à toutes les personnes dans le besoin.

    Affaiblis par cinq jours de jeûne

    En février, le destin de l’église a basculé. En cette semaine de carême, 2 000 fidèles sont venus de la région Grand-Est et des pays voisins, comme l’Allemagne, la Belgique et la Suisse, et se sont joints aux membres habituels de La Porte ouverte. « Ils finissaient cinq jours de jeûne et de prières, ils étaient très vulnérables », précise la Suisse Eliette Goetschmann, fervente évangélique. C’est au cours de ce rassemblement que nombre d’entre eux ont été contaminés et qu’on a assisté à la diffusion virale à travers le pays et même à l’étranger.

    Deux mois après, le pasteur Samuel Peterschmitt revient sur le lourd bilan : «70 personnes ont été hospitalisées et une trentaine est décédée », parmi les membres de l’église.

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  • La nouvelle biographie de Benoît XVI par Peter seewald ne sera sans doute pas un best-seller

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    De nieuwe pausbiografie van Peter Seewald ©  Peter Seewald/Uitgeverij Droemer

    De Philippe Keulemans sur Kerknet.be :

    Benoît XVI sur sa démission et son rôle de pape émérite

    4 MAI 2020

    Aujourd'hui, la biographie tant attendue du pape émérite Benoît XVI par le journaliste allemand Peter Seewald a été publiée en plusieurs langues.

    À compter d'aujourd'hui, lundi 4 mai 2020, la nouvelle biographie du pape de Peter Seewald est en librairie en Allemagne et dans d'autres pays. Dans ce document, le pape émérite Benoît XVI s'exprime, entre autres, contre le mariage homosexuel et l'avortement et ce qu'il appelle le succès croissant d'une croyance antichrétienne qui est en hausse dans le monde entier et qui est la véritable menace pour l'Église catholique romaine. Quiconque ose s'opposer à cette dictature mondiale d'idéologies apparemment humanistes est, selon lui, socialement excommunié: il y a cent ans, tout le monde aurait pensé qu'il était absurde de parler de mariage homosexuel. Aujourd'hui, ceux qui s'y opposent sont socialement excommuniés. Il en va de même pour l'avortement et pour la production d'êtres humains en laboratoire. La crainte de ce pouvoir spirituel de l'anti-christ vient dès lors naturellement, dit le pape émérite dans la biographie de 1 184 pages.

    La retraite papale a été soigneusement préparée

    L'auteur Peter Seewald dit qu'il se rend compte que sa biographie très longue et complète ne deviendra pas un best-seller, contrairement à ses précédentes biographies du pape. Dans son nouveau livre, il décrit la vie du cardinal Jozeph Ratzinger, âgé de 93 ans, avec empathie et le protège également des critiques. Le passage avec des arguments anciens et nouveaux à propos de sa retraite anticipée en 2013 et de la façon dont il essaie de remplir le rôle spirituel du pape émérite est passionnant. Parfois, les déclarations du chef de l'Église, que certains ont déjà qualifié de docteur de l'Église, résonnent avec amertume sur la façon dont ses déclarations ont été reçues à l'époque. Seewald décrit comment le pape allemand et son entourage ont méticuleusement préparé l'étape de sa démission - pour la première fois en plus de 600 ans - et comment ils ont réussi à garder cette décision révolutionnaire secrète pendant des mois. Pas une tâche facile au Vatican.

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  • Jusqu'où l'État peut-il intervenir dans les affaires de l'Église ?

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    D'Odon de Cacqueray sur le site de l'Homme Nouveau :

    Mgr Dominique Lebrun : jusqu'où l'État peut-il intervenir dans les affaires de l'Église ?

    Mgr Dominique Lebrun : jusqu'où l'État peut-il intervenir <br>dans les affaires de l'Église ?

    Les fidèles catholiques devront-ils vraiment attendre le 2 juin pour accéder aux sacrements ? N'est-il pas possible de mettre en place des mesures sanitaires ? L'État est-il légitime lorsqu'il interdit l'exercice du culte ? De nombreuses questions se posent en cette période exceptionnelle mais les mesures adoptées par le gouvernement à cause du Coronavirus mettent en lumière des questions plus profondes, justement sur l'articulation des autorités politique et religieuse comme par exemple la difficulté que pose l'obligation du mariage civil avant le mariage religieux. 

    Entretien avec Mgr Dominique Lebrun, archevêque de Rouen
    Propos recueillis par Odon de Cacqueray

    Lors d’échanges préalables aux annonces du Premier Ministre, Mgr Éric de Moulins-Beaufort a transmis les propositions de la Conférence des évêques de France. Avez-vous l’impression qu’elles ont été prises en compte ? 

    Au moment où le Premier Ministre a parlé, il n’a pas évoqué ces échanges préalables. D’où une grande surprise de notre côté, plutôt désagréable, qui explique que plusieurs d’entre nous ont réagi avec une certaine vivacité. La liberté de culte ne peut pas être considérée comme la dernière roue du carrosse de la nation française. Depuis, nous avons eu un nouveau contact et l’assurance que le dialogue repartirait à partir des propositions faites par la Conférence des évêques de France pour que nous puissions assister à la messe dans le respect de la santé publique. Notre travail conjoint avec le gouvernement avait été réalisé à son initiative. Il nous avait été demandé comment nous envisagions la reprise du culte en fonction des orientations de l’époque : le taux de remplissage des églises et l’empêchement de passer d’une région à une autre. 

    Nous avons appris qu’il n’y aurait sûrement pas de reprise du culte avant le 2 juin. Pourquoi n’y a-t-il pas eu de recours juridique pour faire respecter cette liberté de culte ? 

    Si vous m’interrogez en ce qui concerne la Conférence des évêques, je ne sais pas à ce stade. Pour ce qui est de ma responsabilité, au niveau de mon diocèse, il me semble que nous sommes dans une situation exceptionnelle : le dialogue n’est pas rompu. J’ai d’ailleurs une bonne communication avec le préfet de ma région. Il faut donc continuer le dialogue sans exclure les moyens juridiques. Un sujet important est levé, sur lequel il faudra se pencher : comment se combine cette liberté de culte avec des mesures sanitaires dont tout le monde s’accorde à dire qu’elles peuvent et doivent être prises, en s’imposant à tous. Il y a là une question difficile et délicate : jusqu’où peut entrer l’autorité étatique dans le déroulement même de nos célébrations ? L’État est légitime pour annoncer : « il y a un danger sanitaire à se réunir ou à se déplacer à plus de 100 mètres de son domicile, etc. » Ces règles s’imposent. Mais la façon dont ces mesures se répercutent sur le déroulement liturgique et rituel nous incombe. Je pense que lors des dernières discussions, il y avait un accord de principe sur ces aspects. Les mesures annoncées concernent la limitation des déplacements inter-régionaux et des contacts, le respect des distances physiques et des gestes barrières. D’une manière assez légitime, notre culte étant public, l’État nous demande comment nous allons faire respecter ces mesures. Nous devons continuer à dialoguer pour trouver un accord. 

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  • Secrets d'Histoire sur la petite Thérèse : un sans faute de Stéphane Bern

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    Replay Secrets d'Histoire - Thérèse, la petite sainte de Lisieux ...

    On pouvait non pas s'attendre au pire mais tout au moins redouter des notes discordantes, des interventions défavorables de prétendus "spécialistes", des "éclairages scientifiques" réductionnistes... il n'en a rien été. Une émission respectueuse de son sujet, faisant toute sa place à la spiritualité de Thérèse, retraçant scrupuleusement son itinéraire, donnant largement la parole à des biographes qui font l'apologie de la sainte ou à des religieux et des religieuses de son ordre. A n'en croire ni ses yeux ni ses oreilles. Rien n'y manquait, même pas les témoignages d'Edith Piaf, de François Mitterand ou de Natasha Saint-Pier. Il faut saluer le courage de Stéphane Bern qui a osé proposer une telle émission dans le contexte actuel, pas franchement favorable au catholicisme, et aussi son savoir-faire car il a fallu réunir et stimuler tous ceux qui ont participé à sa réalisation et qui doivent être peu accoutumés à mettre en valeur de telles destinées. 

    Merci, Monsieur Bern.

    Pour aller plus loin : lire cet article sur aleteia qui nous éclaire sur les coulisses de cette émission

    et aussi : https://www.france-catholique.fr/Le-temoignage-de-Therese.html

    Rediffusion de l'émission : sur France3, le mardi 19 mai à 00H45 et sans doute un jour sur TV5 Monde.

  • France-Déconfinement : le Premier Ministre, Edouard Philippe, envisage une reprise des offices religieux dès le 29 mai

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    Il s’agit du week-end de la Pentecôte : l’une des fêtes majeures de la liturgie chrétienne. Lu ce lundi 4 mai sur le site web de « Valeurs Actuelles » :

    « Le Premier ministre a annoncé devant le Sénat que le gouvernement était “prêt à étudier” la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin, initialement décidée. 

    La messe sera-t-elle dite à partir du 29 mai? Nombreux étaient ceux dans l’incompréhension après le maintien de l’interdiction des cérémonies religieuses après le confinement. C’était le cas de l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun qui avait demandé à l’Etat de « reconsidérer ce choix » le 30 avril dernier. Son vœu a été exaucé. Ce lundi 4 mai, Edouard Philippe a annoncé, devant le Sénat, que le gouvernement était « prêt à étudier » la reprise des offices religieux le 29 mai au lieu de la date du 2 juin précédemment établie, comme le relaye BFMTV. Une seule condition : que « la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement », déclare le Premier ministre. En effet, beaucoup de cultes ont « fait des propositions, pour concilier le déroulement de leurs réunions avec les exigences de distanciation physique », explique-t-il. 

    Les ministres du culte enfin compris 

    La date du 29 mai n’a pas été choisie au hasard par le gouvernement puisqu’elle « correspond pour plusieurs cultes à des fêtes ou à des étapes importantes du calendrier religieux ». Le Premier ministre a ainsi compris le « désarroi » de nombreux croyants privés des rassemblements, les seuls « sources vivantes de leur foi ». Edouard Philippe poursuit : « Ils ont dû renoncer à beaucoup de ces rites qui marquent les grands moments de la vie. Je pense aux moments de fêtes autant qu’aux moments de deuils. » Le chef du gouvernement dit « comprendre » les ministres du culte, mais leur demande d’attendre encore un peu pour que le pays n’ait « pas à regretter une décision précipitée », prévient-il. »

    Ref. France : le Premier Ministre, Edouard Philippe, envisage une reprise des offices religieux dès le 29 mai

    JPSC

  • Déconfinement : entre prudence et impatience

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    Dans sa newsletter mensuelle (mai 2020)  l’abbé Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège écrit :

    « Chère lectrice, cher lecteur,

    Récemment, une paroissienne engagée publiait une lettre ouverte dans laquelle elle exprimait ses frustrations et son impatience : « Dans toutes les communications sur les secteurs impactés par les mesures de confinement, il y a un grand oublié : c’est la face spirituelle de l’homme. (…) Pourquoi ne communique-t-on jamais sur les mesures prises à l’égard des célébrations religieuses ? »

    Je dois vous avouer que moi aussi, j’ai été déçu, en suivant la conférence de presse du gouvernement le 24 avril dernier, de ne rien entendre au sujet des célébrations dans les églises, temples et mosquées de notre pays. On peut comprendre que les secteurs de l’économie, de l’enseignement et du monde médical et social aient la priorité dans la relance de la vie publique, mais de là à ne donner aucune perspective aux représentants des cultes, il y a un pas.

    Nos évêques ont réagi au début de la semaine en exprimant publiquement leur souhait de reprendre les activités paroissiales. On attend donc avec impatience une prise de position des décideurs politiques.

    En même temps, comme pour les autres domaines, nous savons très bien que l’après-confinement sera assez différent de l’avant. Les paroisses devront prendre des mesures pour protéger les pratiquants dont une bonne partie est composée des fameux « groupes à risque », notamment de personnes âgées. Les salutations et échanges de paix devront se faire à distance… Comment imaginer une chorale où chaque membre doit rester à plus d’un mètre et demi des autres chanteurs ? Comment célébrer les « grandes occasions » comme les premières communions, les professions de foi ou les confirmations, mais aussi certains mariages et baptêmes ou certaines funérailles, lorsque la distanciation physique sera obligatoire ? Comment chanter et communier avec un masque sur la bouche ? Les évêques ont déjà élaboré un « code de bonne conduite », mais il n’a pas de sens tant que le feu vert des autorités n’est pas donné.

    On peut aussi se demander quelle sera la réaction des catholiques habitués à la messe hebdomadaire, voire quotidienne pour certains. Vont-ils revenir en masse, soulagés de ne plus devoir se contenter d’une communion spirituelle devant un écran de télévision ou d’ordinateur, ou bien ont-ils « pris le pli » d’une pratique plus « électronique » ? L’envie de retrouver la communauté paroissiale sera-t-elle plus forte que la peur de la contamination ?

    Des questions auxquelles il est impossible de répondre maintenant. Pour certains, cette période qui approche de sa fin a été l’occasion d’une redécouverte spirituelle, et ils voudront l’approfondir par la fréquentation plus régulière d’une communauté, mais la tendance inverse est possible aussi : on nous a tellement sensibilisé ces dernières semaines à une « pratique intérieure » que certains ne ressentent peut-être plus le besoin de la partager avec d’autres.

    Reste à espérer que l’Eglise retrouve son dynamisme et sa visibilité. Finalement, le nombre assez impressionnant de manifestations qui ont dû être annulées ou reportées n’est-il pas le signe que nos paroisses, aumôneries, mouvements et associations sont des acteurs très actifs et présents dans la société ?

    Bon déconfinement à chacune et chacun,

    Ralph SCHMEDER, responsable du Service de Presse »

    Ref. Déconfinement : entre prudence et impatience

    JPSC

  • Temps pascal en confinement; feuillet du lundi (4 mai) de la 4e semaine : récits et expériences eucharistiques, la robe blanche (Bessières)

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    2020_05_04_10_38_05_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Contre le Covid-19, le MASDU ?

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    Le MASDU, c'est le Mouvement d'Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle, que d'aucuns voyaient - et voient encore - se substituer aux religions et en particulier à la religion catholique. Avec le consentement de ses responsables ? Découvert sur le blog de Jeanne Smits :

    Le Haut comité de la fraternité humaine appelle à une journée de jeûne et de prière le 14 mai contre le COVID-19, soutenu par le pape François et Antonio Guterres

    Voilà, nous y sommes. A la faveur de la crise du COVID-19, un appel à une journée interreligieuse mondiale de jeûne et de prière vient d’être lancée par le Haut comité de la fraternité humaine en direction de tous les croyants de toutes les religions. L’appel a été approuvé ce dimanche de mai à la fois par le pape François et par le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Si ce n’est pas la grande religion mondiale en acte cela commence à y ressembler furieusement.

    Le Haut comité a été mis en place en août 2019 à la suite de la signature de la Déclaration d’Abu Dhabi par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar Ahmad al-Tayeb, déclaration qui avait déjà posé de nombreuses question du fait de son assertion selon laquelle « le pluralisme et les diversités de religion, de couleur, de sexe, de race et de langue sont une sage volonté divine, par laquelle Dieu a créé les êtres humains ». Il posait de nombreuses autres difficultés que j’évoquais ici dans une analyse critique.

    La première réalisation en cours dudit Haut comité constitué dans les émirats Arabes unis avec le concours du Vatican est la construction de la Maison de la Famille Abrahamique, lieu de culte multi-religieux sur l’île de Saadiyat à Abu Dhabi où trois «  temples » cubiques construits exactement sur le même modèle en termes de volume et d’orientation feront voisiner sur un pied d’égalité une église chrétienne, une synagogue et une mosquée.

    Le 14 mai prochain marquera une nouvelle étape de cette entreprise de fraternité universelle qui emprunte son vocabulaire à la maçonnerie et qui, au nom du bien de l’humanité dans une crise sanitaire qui a déjà viré à la dictature  sanitaire, prétend gommer les différences entre les différentes religions. On nous avait bien dit que nous avancions vers la nouvelle civilisation de l’empathie…

    C’est la version espagnole du bulletin d’information officiel du Vatican qui donnait samedi le plus de détails sur cette journée inter-religieuse qui semble devoir remplacer avantageusement – du point de vue des mondialistes de la spiritualité globale – du pacte mondial pour l’éducation que le pape François devait lancer ce jour-là et qui a dû être reporté au mois d’octobre pour cause de coronavirus. Est-ce pour cela que ce jour du 14 mai a été choisi ? On peut le supposer, mais sans certitude. Ce qui est sûr, en revanche, c’est que la veille nous aurons fêté Notre Dame de Fatima. Qu’elle nous vienne en aide…

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  • Sans le dimanche, les chrétiens ne peuvent pas vivre (Benoît XVI en 2005)

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    Lu sur le site de la Revue Item (Paroisse Saint-Michel) :

    Benoît XVI en 2005 : « Sans le dimanche, nous ne pouvons pas vivre »
    HOLY COMMUNION
    De la fenêtre de son bureau, lors de l’angélus du 12 juin 2005, Benoît XVI insistait avec puissance : « Se réunir avec nos frères, écouter la Parole de Dieu, et se nourrir du Christ, immolé pour nous, est une expérience qui donne sens à la vie, qui communique la paix du cœur ».  Il ajoutait : « Sans le dimanche, nous, chrétiens, nous ne pouvons pas vivre ». En choisissant cette phrase qui résonne si particulièrement aujourd’hui, il reprenait les paroles prononcées en l’an 304 par les 49 martyrs d’Abitène (dans l’actuelle Tunisie). L’empereur romain d’alors avait interdit le culte chrétien : ces 49 croyants qui avaient continué de pratiquer en secret avaient été surpris au moment de la célébration de l’Eucharistie. Arrêtés et torturés, ils n’avaient pas cédé à leurs bourreaux et l’un d’entre eux avait proclamé :

    « Sans la messe célébrée le jour du Seigneur nous ne pouvons pas vivre. Nous ne pouvons pas affronter les difficultés quotidiennes et résister aux tentations, sans l’Eucharistie ».

    On comprend alors pourquoi l’Église et les saints insistent tellement sur la valeur de la messe. C’est ainsi que saint Thomas d’Aquin, cité par Benoît XVI, le justifiait  : « La célébration de la messe est aussi puissante que la mort de Jésus sur la Croix » (In Ioannem, c.6, lect. 6, n. 963). Ce grand théologien, dominicain et docteur de l’Église, s’est particulièrement intéressé au mystère eucharistique pour lequel il avait une grande dévotion. On raconte d’ailleurs qu’il passait de longues heures en prière devant le tabernacle. Il lui arrivait souvent d’en ouvrir la porte et d’y appuyer sa tête, pour se laisser envahir complètement par la présence réelle. C’est là qu’il demandait à Dieu des réponses aux questions qu’il se posait. Il fondait parfois en larmes en suppliant Dieu de l’éclairer.

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  • Distribuer l'Eucharistie dans des sachets ?

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    Du site du Couvent des Carmes de Fribourg :

    Pas de compromis avec l'Eucharistie ! Cardinal Robert Sarah

    Dans une interview du 2 mai 2020 donnée à La Nuova Bussola Quotidiana, le Card. Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, livre une réaction sans précédent, face à des propositions farfelues qui seraient envisagées dans certains lieux pour permettre aux fidèles d'emporter la communion chez eux, en raison de la crise sanitaire.

    «C'est une question de foi, si nous avions conscience de ce que nous célébrons dans la messe et de ce qu'est l'Eucharistie, certains modes de distribution de la communion ne viendraient même pas à l'esprit.»

    Le cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, répond publiquement aux «préoccupations» des fidèles, qui non seulement sont privés de la Sainte Messe, mais qui sont maintenant consternés par des propositions bizarres avancées en vue d'un retour des messes publiques dans le respect des exigences sanitaires prescrites, en particulier lors du mouvement de communion.

    Récemment en Italie, selon la presse, il aurait été question d'une solution adoptée dans certains lieux en Allemagne, selon laquelle le Corps du Christ serait "enveloppé" de façon individuelle, pour permettre aux fidèles de se servir librement des hosties consacrées et de les emporter chez eux.

    Non, non, non - répond le cardinal Sarah choqué au téléphone - ce n'est absolument pas possible, Dieu mérite le respect, vous ne pouvez pas le mettre dans un sachet. Je ne sais pas qui a pensé à cette absurdité, même s'il est vrai que la privation de l'Eucharistie est certainement une souffrance, la manière de communier n'est pas ouverte à la négociation. Nous communions d'une manière digne, digne de Dieu qui vient à nous. L'Eucharistie doit être traitée avec foi, nous ne pouvons pas la traiter comme un objet insignifiant, nous ne sommes pas au supermarché. C'est de la folie totale.

    Quelque chose comme ça a déjà eu lieu en Allemagne, (cf. info détaillée) demande le journaliste Riccardo Cascioli  :

    Malheureusement, beaucoup de choses sont faites en Allemagne qui ne sont pas catholiques, mais cela ne signifie pas que vous devez les imiter. Récemment, j'ai entendu un évêque dire qu'à l'avenir il n'y aura plus d'assemblées eucharistiques, seulement la liturgie de la Parole. Mais c'est le protestantisme.

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  • Temps pascal en confinement; feuillet du 4e dimanche de Pâques (3 mai) : les fins dernières selon Jean-Paul II

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  • Pourquoi les consécrations à Marie sont les bienvenues n'en déplaise à certains théologiens

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    De John Grondelski sur le National Catholic Register :

    Bartolomé Esteban Murillo, “The Immaculate Conception,” 1660

    Bartolomé Esteban Murillo, “The Immaculate Conception,” 1660

    Une défense de la consécration à Marie

    Non, les évêques ne sont pas «égarés» en consacrant leur pays à Marie. On les attendait depuis longtemps.

    Cela me dérange que persiste une attitude têtue et anti-mariale chez certains théologiens catholiques contemporains, qui tentent souvent de trouver une justification de leur habitus anti-marial dans les documents ou, plus souvent, dans «l'esprit» de Vatican II.

    Exemple: un commentaire du théologien et écrivain français / néerlandais Hendro Munsterman dans La Croix Internationale du 30 avril, demandant pourquoi les évêques consacrent "encore" à Marie. La Croix a la réputation d'être un organe de théologie révisionniste qui semble voir le pontificat de François comme l'occasion de ressusciter les pires idées de «l'esprit de Vatican II» dans ses pages, se présentant comme «le premier quotidien catholique indépendant du monde» (rien de tel que l'humilité...).

    Munsterman observe que les conférences épiscopales américaines, italiennes et canadiennes ont «consacré» à la Bienheureuse Mère de Dieu leurs pays ravagés par le coronavirus, le 1er mai, mois marial traditionnel. Il qualifie leurs efforts de «mal orientés», «théologiquement problématiques et controversés», une posture médiévale que le meilleur de la théologie contemporaine a dépassée. Elle porte prétendument atteinte à la nature «christocentrique» de notre foi. Elle est censés être enracinée dans une mariologie anachronique trop centrée sur ses privilèges ou sa relation unique avec son Fils, conduisant soi-disant à traiter Marie "plus comme une déesse mère païenne". (Ceci provient d'un journal qui n'a pourtant eu aucun problème avec la Pachamama à Saint-Pierre).

    Les consécrations ne sont rien de tout cela, sauf peut-être pour Munsterman et les milieux de La Croix.

    Munsterman invoque le Directoire du Vatican de 2001 sur la piété populaire et la liturgie pour défendre son argument. Je reviendrai à sa lecture exiguë et tendancieuse du passage en question mais, tout d’abord, revenons en arrière.

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