L'affaire a trouvé son dénouement la nuit dernière (le 28 à 2H30) avec la mort du petit garçon.
Les droits de l’enfant entre pouvoirs publics et parentaux :
JPSC
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L'affaire a trouvé son dénouement la nuit dernière (le 28 à 2H30) avec la mort du petit garçon.
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Lu sur le blog « Salon Beige » :
Extrait de l'homélie du cardinal Robert Sarah, prononcée de la messe d’ordination sacerdotale du Père Benoît du Sacré Cœur des Chanoines de la Mère de Dieu de l’Abbaye Notre-Dame de Lagrasse, le samedi 21 avril :
"[...] « Vous êtes le sel de la terre… Vous êtes la lumière du monde », nous dit Notre-Seigneur Jésus Christ dans l’Evangile de ce jour, au cœur de ce temps pascal. Chaque baptisé ici présent est envoyé en mission dans un monde qui, par orgueil et indifférence, s’éloigne de plus en plus de Dieu, un monde « sécularisé », où Dieu est exclu et absent. Mais un monde sans Dieu est un monde de ténèbres, d’obscurité, de confusion et de perversion ; un monde sans Dieu est un monde sans lumière, même si nos métropoles sont continuellement illuminées de multiples lumières artificielles. Depuis le jour de notre baptême, nous, chrétiens et disciples du Christ, nous sommes appelés à devenir des lumières. Effectivement, les premiers théologiens, appelés Pères de l’Eglise, comparaient Jésus au Soleil, origine de la lumière, et nous les hommes, nous les chrétiens, à la lune, qui brille, certes, mais seulement de la lumière reçue du soleil. Le Christ est le Soleil, source de Vie et de Lumière. Notre mission, comme chrétiens, est de refléter la lumière que nous recevons du Christ afin qu’elle éclaire tous les recoins de la société humaine et toutes les nations du monde. C’est exactement ainsi que l’ont compris les premiers chrétiens. Saint Paul s’adresse aux chrétiens de Philippes en les appelant « les enfants de Dieu sans tache au sein d’une génération dévoyée et pervertie, d’un monde où vous brillez comme des foyers de lumière ». Si nous voulons savoir ce dont le monde a besoin aujourd’hui aussi, comme toujours, alors tournons notre regard vers les premiers chrétiens ! Ils furent appelés « chrétiens », parce qu’ils confessaient le Christ en répandant la lumière de sa doctrine et s’efforçaient d’apporter aux hommes la chaleur de son Amour. Etre chrétien signifiait pour eux appartenir totalement au Christ, mener une vie nouvelle. Les premiers chrétiens étaient prêts, par fidélité au Christ, à donner leur vie et à mourir pour que brille la lumière de l’Evangile et que la présence du Christ soit plus rayonnante et plus tangible. Or, qui mieux que le prêtre peut manifester la présence de Dieu au milieu d’une société minée par une complète indifférence à l’égard de la question de Dieu et qui, comme le dit saint Paul « se laisse emporter à tout vent de doctrine » et « court derrière une foule de maîtres pour calmer sa démangeaison d’entendre du nouveau » ? Posons-nous cette question très simple : qu’est-ce qu’un prêtre ?
La Bible présente le prêtre comme l’homme de la Parole de Dieu : « Allez donc, enseignez toutes les nations, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit ». « Nous sommes donc en ambassade pour le Christ ; c’est comme si Dieu exhortait par nous ». Mais que devons-nous donc enseigner ? Eh bien, uniquement la Parole de Dieu et l’enseignement doctrinal, moral et la discipline de l’Eglise, la vérité sur Dieu, sur le Christ et sur l’homme. Le prêtre est largement présenté comme l’homme du Pardon : « Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis, ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». Le prêtre est également présenté comme l’ami intime du Christ : « Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs… mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître ». Et, enfin, le prêtre est l’homme de l’Eucharistie : « Faites ceci en mémoire de moi ». Le prêtre est surtout l’homme de l’Eucharistie. [...]
C’est pourquoi un prêtre, c’est « voir Jésus dans un homme ». Et le saint curé d’Ars précise : « Si on avait la foi, on verrait Dieu à travers le prêtre comme une lumière derrière un verre, comme le vin mêlé à l’eau… »… Si on avait la foi… L’ordination sacerdotale de Frère Benoît du Sacré-Cœur doit nous inciter à regarder le prêtre avec les yeux de la foi, puisqu’en recevant le sacrement de l’Ordre, notre Frère devient plus qu’un « alter Christus » ; en effet, configuré au Christ, Tête du Corps mystique qu’est l’Eglise, le prêtre est vraiment « ipse Christus », le Christ lui-même. Saint Jean-Marie Vianney ne disait-il pas à son sujet : « Le prêtre est un homme qui tient la place de Dieu, un homme qui est revêtu de tous les pouvoirs de Dieu », mais il ajoutait aussitôt : « Combien est triste un prêtre qui célèbre la Messe comme un fait ordinaire ! Combien s’égare un prêtre qui n’a pas de vie intérieure ! » ? Oui, la Messe quotidienne doit irriguer la vie de prière de chaque prêtre… tel est le fondement de la vie sacerdotale. La prière, l’oraison, l’office divin, le face à face quotidien avec Dieu constituent le cœur de toute vie sacerdotale. Le prêtre est essentiellement un homme de prière, un homme qui se tient constamment devant Dieu.
En tant que chanoine, c’est dans le chœur de cette abbatiale que Frère Benoît du Sacré-Cœur est appelé à prier la Liturgie des Heures : celle-ci scande la journée du religieux et du prêtre : elle est la prière d’adoration et de supplication de l’Eglise, car, comme le dit la Constitution sur la sainte Liturgie Sacrosanctum Concilium du Concile Vatican II, « L’Office Divin est vraiment la prière du Christ que celui-ci, avec son Corps mystique, présente au Père ». Pour s’acquitter quotidiennement et intégralement de l’Office Divin, il faut du courage, de la fidélité et de la persévérance dans l’Amour, il faut donc avoir dans son âme un grand désir de voir Dieu face à face, ce désir dont témoignait humblement Frère Vincent Marie de la Résurrection : je ne cesse de méditer sur cette vive flamme d’Amour sans parole qui transparaissait dans l’attitude d’offrande de ce religieux, à la fois si vaillant et si humble, au cœur de son épreuve indicible. Oui, il faut au prêtre beaucoup de luttes silencieuses, de renoncements et de sacrifices pour se détacher du monde et de ses préoccupations en vue de se donner totalement et absolument à Dieu, car il doit sans cesse combattre la superficialité ou l’activisme effréné et mondain qui tend à bannir Dieu de notre vie de consacré. Saint Anselme, que nous fêtons aujourd’hui, peut nous aider à ne pas succomber à ce genre de tentations : « Allons, courage, pauvre homme ! », nous dit-il, « Fuis un peu tes occupations, dérobe toi un moment au tumulte de tes pensées. Rejette maintenant les lourds soucis et laisse de côté tes tracas. Donne un petit instant à Dieu et repose-toi un peu en lui. Entre dans la chambre de ton esprit, bannis-en tout sauf Dieu ou ce qui peut t’aider à le chercher. Ferme ta porte et mets-toi à sa recherche. A présent, parle, mon cœur, ouvre-toi tout entier et dis à Dieu : ˝Je cherche ton Visage ; c’est ton Visage, Seigneur, que je cherche˝ ». Ainsi, dans ses charges écrasantes d’abbé du Bec, puis de primat de l’Eglise d’Angleterre, saint Anselme considérait que la prière devait irriguer toute sa vie : ses contemporains attestent que l’aube le retrouvait fréquemment à genoux devant la sainte Présence. Un jour, à l’abbaye du Bec, le Frère zélateur, dont la charge est de réveiller les moines pour le chants des Matines, aperçut dans la stalle du chapitre, une vive lumière : c’était le saint abbé, environné d’une auréole de feu. De même, je suis certain que les Chanoines de la Mère de Dieu, qui chantent les Psaumes chaque jour dans cette magnifique abbatiale, connaissent bien cette exclamation du père de la restauration de la vie monastique, Dom Prosper Guéranger : « Comment être froid quand on chante des choses pareilles ! ».
C’est donc par cet esprit marqué par le don de soi et la ferveur que le prêtre doit prier l’Office Divin, qui le prépare à la célébration de la sainte Messe et la prolonge, car celle-ci est la source et l’aboutissement de toute vie sacerdotale. L’expression de Notre-Seigneur Jésus-Christ, présente dans l’Evangile de ce jour, qui s’adresse à tout baptisé, et plus particulièrement aux prêtres : « soyez le sel de la terre et la lumière du monde » doit être comprise, non pas comme une simple incitation à diffuser une un message ou une opinion parmi d’autres, qui demeurerait extérieure à celui qui proclame la Bonne Nouvelle de l’Evangile, mais comme le dit l’épître de ce jour, il s’agit de l’offrande d’une vie, de notre vie, qui « supporte la souffrance, réalise un travail d’évangélisateur et accomplit jusqu’au bout un ministère », en l’occurrence le ministère sacerdotal, qui est essentiellement centré sur la célébration quotidienne de l’Eucharistie. Vous voyez comment c’est exigeant d’être prêtre ! Mais, chers Frères et Sœurs dans le Christ, même si vous n’êtes pas prêtres, il est aussi grave et aussi exigeant de prendre part à la célébration de l’Eucharistie, de manger le Corps et le Sang de l’Agneau immolé, de manger cette chair livrée, de boire ce sang versé. Cet acte est d’autant plus grave qu’il nous engage à prendre, avec le Christ, le Chemin de cet Amour inconditionnel, le Chemin de cet amour de Dieu donné jusqu’à l’extrême, c’est-à-dire le don de nous-mêmes jusqu’à la mort, mais une mort qui mène à la Vie éternelle, à la vie avec Dieu dans l’éternité. [...]"
Ref. En recevant le sacrement de l’Ordre, le prêtre devient le Christ Lui-même
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L'équipe de Cathobel a rencontré le cardinal Jozef De Kesel
De Cathobel.be :
Rencontre avec le cardinal De Kesel
Le cardinal Jozef De Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles et président de la Conférence des évêques de Belgique, a rencontré l’équipe de CathoBel. A cette occasion il a accordé un entretien à la rédaction.
Monsieur le Cardinal, quels sont aujourd’hui les principaux défis pour l’Eglise catholique, plus particulièrement en Occident?
En Occident, on a vécu, pendant des siècles, dans un monde chrétien, où il n’y avait pas de différence entre la société et l’Eglise. Aujourd’hui, on vit dans une société où la foi en Dieu ne fait plus partie de la culture en tant que telle. Il y a des moments où le christianisme et l’Eglise s’intègrent bien dans la culture, dans la société, mais à d’autres moments il y a une plus grande distance. Comment montrer que la foi chrétienne, l’Evangile, sont des valeurs ajoutées et importantes pour l’homme sécularisé? Tel est selon moi, aujourd’hui, le grand défi de l’Eglise en Occident.
Il ne s’agit donc pas, pour les chrétiens, de réinstaurer une civilisation chrétienne?
Cela dépend de ce qu’on entend par « civilisation ». Il est clair que notre civilisation est imprégnée par le christianisme, comme d’ailleurs par la culture antique. Par contre, notre société n’est plus chrétienne en tant que telle, et cela, il faut l’accepter.
Je rencontre parfois des évêques du Proche-Orient, qui vivent dans des pays musulmans, où l’Eglise est minoritaire, et où les chrétiens sont des citoyens de seconde zone. Ces évêques me disent que ce dont nous avons besoin, ce n’est surtout pas d’un régime religieux, mais d’un régime laïque, c’est-à-dire d’un régime neutre, où chacun est respecté dans sa propre conviction. Je pense que c’est valable pour le Proche-Orient, mais également pour nous.
J’espère évidemment que notre société pluraliste, sécularisée, ne devienne pas séculariste, où la religion serait minorisée, mise de côté, « privatisée ». Mais vouloir en revenir, chez nous, à un christianisme culturel, n’est pas, selon moi, l’avenir de l’Eglise. C’est dans cette situation de pluralisme, que nous devons accepter de tout cœur, que nous avons une mission à remplir en tant que chrétiens.
A côté du matérialisme consumériste, une quête de spiritualité se manifeste en Occident. Cependant, peu de personnes se tournent vers la foi chrétienne pour chercher une réponse à leur quête. Comment expliquer cela?
Personnellement, cela ne m’étonne pas. Une société sécularisée et consumériste crée une soif spirituelle. Il y a aujourd’hui toutes sortes de spiritualités. Mais ce qui pose problème, pour l’homme sécularisé, c’est la question de Dieu, car elle touche à l’autonomie de l’homme, qui est précisément à la base de la sécularisation. La sécularisation, c’est l’homme qui a trouvé la liberté et qui a des difficultés à accepter des limites à cette liberté. Or, je pense qu’une liberté sans limites est un mythe, et est aussi à la base du manque de sens dans la vie. Parce que ce sont précisément les limites qui donnent un sens à ma liberté.
Pour quelqu’un qui trouve la foi, il s’agit d’accepter l’Autre, le Tout-Autre, dans sa vie. Ce qui donne sens à ma vie, ce n’est pas ma liberté en tant que telle, mais ce que je peux signifier pour l’autre, et quand je me fais réponse à l’appel de l’autre. Or, accepter l’autre, ce n’est pas facile. On le voit aujourd’hui dans la question de l’étranger, de l’immigré, ou de l’interreligieux. Est-ce que je suis capable d’accepter l’autre dans son altérité? Et en tant que croyant, il s’agit d’accepter Quelqu’un qui signifie une limite à ma liberté. Non pas au service d’un esclavage, mais pour donner sens à ma liberté.
Il y a quelques temps, nous avons célébré les cinq premières années de pontificat du pape François. Quels sont, selon vous, les axes majeurs de ce pontificat?
Pour moi, les deux axes majeurs de ce pontificat sont la collégialité et l’humanité, la miséricorde. La question de la collégialité de l’Eglise a été posée au concile Vatican II, mais déjà également au concile Vatican I. Ce concile a été interrompu par la guerre entre la France et l’Allemagne. On y a traité, de façon très claire, de la question de la primauté dans l’Eglise, mais en étant conscient qu’il fallait également traiter la collégialité, ce que Vatican I n’a pas eu le temps de faire. Le pape Jean XXIII a convoqué le concile Vatican II entre autres pour cette question-là, qui touche au gouvernement interne de l’Eglise. Ce n’est donc pas le pape François qui a introduit cette question, ses prédécesseurs l’ont également abordée. Mais, chez le pape François, il y a une volonté de ne pas en rester au questionnement théologique, et d’aborder la collégialité dans les faits.
En ce qui concerne le deuxième axe, le pape parle parfois du danger d’une certaine rigidité, aussi bien doctrinale et liturgique que morale. On dit parfois qu’il n’est pas assez clair, mais il n’est nullement dans son intention de dire que les lois n’ont pas de sens. Mais on sent un souffle d’humanité qui, à mon avis, est perçu comme un souffle d’Evangile, par des gestes et de petites paroles. Parfois, on dit du pape qu’il n’est pas assez théologique. Il est théologien, il est bien formé; il ne faut pas en douter. Mais cette parole humaine est très importante pour dire et pour montrer que l’Evangile, que notre foi chrétienne, est source d’humanité.
Depuis le début de son pontificat, le pape François tente d’introduire certaines réformes dans le fonctionnement de l’Eglise. L’Eglise doit-elle être constamment réformée?
Oui et non. L’Eglise reste toujours la même, la foi chrétienne ne change pas, mais elle se vit toujours dans des contextes différents. Etre Eglise en Chine aujourd’hui, ce n’est pas la même chose qu’à Paris. Et au XVIIIe siècle, on n’était pas dans la même situation qu’aujourd’hui. L’Eglise doit toujours répondre à l’appel de Dieu dans ces circonstances concrètes, et en ce sens-là, elle n’est jamais figée. C’est cela que le pape François dit aussi: on ne peut pas faire de la tradition quelque chose qui est figé, et que l’on a qu’à transmettre comme tel. Non, cela demande beaucoup de créativité, beaucoup de foi, beaucoup de discernement – encore un concept du pape François –, pour savoir ce que le Seigneur attend de son Eglise ici et maintenant. Et donc, en ce sens-là, l’Eglise doit toujours se réformer, « Ecclesia semper reformanda. »
Propos recueillis par Christophe HERINCKX
l'intégralité de l'entretien est ICI
Sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau », Philippe Maxence revient sur une controverse académique qui aura agité le monde politico-médiatique français ces derniers mois et a finalement remis devant les yeux du public la personnalité de Charles Maurras. De Philippe Maxence sur le site du bi-mensuel « L’Homme Nouveau » :
« Né le 20 avril 1868, mort en novembre 1952, le maître de l’Action française avait été inscrit au registre des commémorations nationales. Il était évident que la République française, combattue par Maurras toute sa vie, n’allait pas encenser l’auteur de L’Enquête sur la monarchie ou de Mes idées politiques. Il était peu probable également que le ministre Blanquer ait voulu inscrire au programme des écoles les poèmes maurrassiens ou sa remise en cause du romantisme et de ses conséquences. Encore moins imaginable que sa théorie des « quatre États confédérés » et son « antisémitisme d’État » deviennent, par l’onction d’une célébration, la ligne de conduite de la présidence macronienne.
Le prisme de l’idéologie rendant aveugle, les réseaux sociaux se sont emparés du sujet, poussant le ministre de la Culture à retirer Maurras de la liste des commémorations nationales et entraînant une série de conséquences alors difficilement prévisibles. Le grand vainqueur de cette agitation est bien évidemment Maurras lui-même dont on n’a peut-être jamais autant parlé depuis quelques années.
Désormais, on peut également le lire. Maurras est à nouveau disponible en librairie. Pas encore en livre de poche comme son grand concurrent Karl Marx, mais à travers un volume de la célèbre collection « Bouquins », édité par les éditions Robert Laffont.
Selon les exigences de cette collection, le volume est constitué de textes choisis (œuvres complètes ou extraits importants) ainsi que d’introductions historiques qui permettent, non seulement de resituer les œuvres dans leur contexte, mais aussi d’en souligner la portée. Sous la direction éditoriale de Christophe Parry, qui a eu le courage de mener un tel projet, la réalisation du volume Maurras a été confiée et réalisé par Martin Motte, directeur d’études à l’École pratique des hautes études-PSL. Intitulé, L’Avenir de l’intelligence et autres textes, le livre bénéficie d’une belle et instructive préface de Jean-Christophe Buisson, directeur-adjoint du Figaro Magazine et présentateur de l’émission « Historiquement show » sur la chaîne Histoire.
Du site "Présence Information religieuse" (Canada) :
Regain d'intérêt pour les exorcismes en Italie
Le père Cesare Truqui, exorciste pour le diocèse de Coire, en Suisse, photographié près du Tibre à Rome le 1er mars 2018. (CNS photo/Paul Haring)
Agence Catholic News Service
En Italie, les exorcistes cartonnent. Chaque année, au moins un demi-million de personnes sollicitent l'Église catholique pour contrer une influence démoniaque présumée – une demande qui a triplé ces dernières années, indique le père franciscain Benigno Palilla, exorciste dans l'archidiocèse de Palerme.
«Très souvent, nous les prêtres, nous ne savons pas comment faire face à des cas concrets qui nous sont présentés, on ne parle pas de cela pendant la formation sacerdotale», confie-t-il.
Le père Cesare Truqui, un exorciste qui a reçu sa formation du célèbre père Gabriele Amorth à Rome, souligne que de nombreux prêtres «ne croient pas en l'existence de la véritable possibilité d'une possession, parce que c'est très rare».
Une rareté qui n’empêche toutefois pas chaque diocèse dans le monde d’avoir encore au moins un exorciste formé disponible pour cette éventualité, note-t-il.
«C'est comme un dentiste, Dieu merci, nous n'avons pas besoin d'aller chez le dentiste chaque semaine, mais [quand] nous avons besoin du dentiste, il nous faut un dentiste», a-t-il déclaré au Catholic News Service à Rome en mars dernier.
En outre, un exorciste formé et expérimenté peut discerner si le problème est d’origine «démoniaque» ou s’il s'agit d’un cas plus probable d'une personne qui connait des difficultés dans sa vie ou des problèmes mentaux ou émotionnels.
Bien que les prêtres doivent aider les gens à comprendre la «présence réelle» du mal, «vous devez aussi enseigner aux gens que toutes les ombres ne sont pas le diable», a-t-il dit.
Le fait de ne pas avoir à son service un exorciste ou un prêtre attentif et empathique capable de faire des recommandations rend également les personnes en quête d'aide encore plus vulnérables, a-t-il dit.
«J'ai une affaire en ce moment. Une personne est allée voir des sorciers africains, a-t-il raconté, parce qu'il n'a pas trouvé dans l'Église catholique l’aide qu'il cherchait.»
«Je pense que si [la personne] avait trouvé un prêtre pour l'écouter, l'accompagner et l'aider à s’en sortir, il ne serait pas possédé en ce moment.»
L'économie italienne en perte de vitesse et le marché du travail incertain ont également poussé un nombre croissant de personnes à se tourner vers les diseurs de bonne aventure, les lecteurs de cartes, les guérisseurs et les gourous, selon l’agence italienne de protection des consommateurs, Codacons.
Alors que beaucoup de ces pratiquants du marché noir sont des charlatans inoffensifs, ceux qui sont liés à l'occulte «peuvent augmenter le besoin d'assistance spirituelle ou d'exorcismes» pour leurs victimes sans méfiance, croit fermement le père Truqui, qui met aussi en garde contre les «faux prêtres».
Dans un effort pour soutenir ce ministère souvent négligé, le père Truqui était l'un des nombreux experts qui ont dispensé un cours international sur l'exorcisme et les prières de libération à l'Université pontificale Regina Apostolorum des Légionnaires du Christ, du 16 au 21 avril. Le cours était offert en collaboration avec l'Association internationale des exorcistes reconnue par le Vatican.
Le père Truqui explique comment il est devenu, de façon inattendue, un exorciste dans un nouveau livre, "Profession: exorciste, les cas les plus dérangeants de possession et de libération", co-écrit avec Chiara Santomiero. Le livre est actuellement disponible uniquement en italien.
Il écrit avoir visité le père Amorth pour l'inviter à assister au premier cours d'exorcisme à l'université en 2004, mais l'a trouvé au milieu d'un exorcisme, brandissant un crucifix à un homme menaçant de le tuer.
Le père Truqui écrit qu'il était figé sur le seuil avec ses «cheveux dressés» sur la tête et le père Amorth l'invita à rester et à participer à une série d'exorcismes ce jour-là.
Le père Truqui écrit que ce fut l’étonnant début de quatre années de collaboration et d'amitié avec le célèbre prêtre. Une expérience qui le conduisit finalement à quitter la Légion du Christ pour devenir prêtre de la paroisse et exorciste du diocèse de Coire en Suisse.
Le prêtre né au Mexique a dit qu'il voyait son travail comme un ministère de miséricorde, rapprochant les gens des sacrements et une vie de prière - un remède efficace pour rester «fidèle au Christ et trouver la paix».
Il a dit qu'il voyait son travail comme «très évangélique» en ce sens qu'il affrontait directement les mêmes esprits que Jésus a affrontés dans les Évangiles et qu'il a éprouvé «que ce que le Christ a dit dans l'Évangile est vrai».
«C'est très agréable de comprendre que lorsque vous êtes un exorciste, vous pouvez saisir de vos mains la réalité, la force et le pouvoir de la prière», a-t-il confié.
De Vatican News :
Église attaquée au Nigeria, au moins 18 morts dont deux prêtres
Mardi 24 avril 2018 au petit matin, une église a été attaquée dans l’État de Benue dans le centre du Nigeria. Une trentaine d’hommes armés ont assassiné au moins 16 fidèles et deux prêtres catholiques, Félix Tyolaha et et Joseph Gor. Depuis plusieurs mois, le conflit séculaire dans le pays pour l'accès aux ressources prend une tournure identitaire et religieuse.
Marine Henriot - Cité du Vatican
Il était 5h30 mardi matin dans le village de Mbalom, une messe de funérailles venait de commencer quand les tirs ont résonné dans la paroisse. Paniqués, les fidèles se sont mis à courir, à crier, «certains ont été abattus de sang froid», raconte un témoin à l’AFP. Au moins 16 fidéles et les deux prêtres catholiques ont été assassinés.
Selon la police, l’attaque a été menée par une trentaine d’hommes armés, les recherches sont en cours pour les identifier. Selon les premiers éléments, il s’agirait d’éleveurs.
Après le massacre au sein de la paroisse, les assaillants ont attaqué le village, pillant plus de 60 maisons, mais aussi des champs et des greniers abritant de la nourriture. La population, terrorisée, a fui vers les localités voisines.
«Un crime odieux» condamné par le président
Le président du pays le plus peuplé du continent, Muhammadu Buhari, a réagi dans la foulée, il a condamné un «crime odieux» promettant que les coupables devraient «payer pour avoir commis ce sacrilège».
A Makurdi, à un cinquantaine de kilomètres du village attaqué, des centaines de jeunes sont descendus dans la rue dans la journée de mardi pour protester contre les tueries, incendiant des pneus et bloquant la circulation. Ils ont été évacués par la police à coups de gaz lacrymogènes.
Agriculteurs sédentaires contre éleveurs nomades
Les États du centre du Nigéria sont régulièrement touchés par des affrontements meurtriers. Au coeur du problème: l’accès à l’eau et à la terre, disputé entre agriculteurs sédentaires et chrétiens, et éleveurs nomades, en majorité peuls et musulmans.
Le gouvernement, longtemps critiqué pour son inaction, a déployé l’armée en début d’année dans plusieurs États dont celui de Benue, pour tenter d’endiguer les violences intercommunautaires.
Le vendredi 4 mai prochain, l’édition 2018 du Festival International de Chant Grégorien de Watou débutera par une pré-ouverture, avec la participation de 4 ensembles, à Houtkerque en Flandre française à 3 km à peine de Watou.
L’église possède quelques très beaux retables et un orgue entièrement restauré. Didier Hennuyer, organiste titulaire de la cathédrale et de l'église Saint-François-de-Sales de Boulogne-sur-Mer, professeur d'orgue, viendra faire résonner ce magnifique instrument. C’est une belle façon de découvrir ainsi le petit village de Houtkerque. Après le concert, une rencontre est prévue dans la salle communale.
Ensuite, le Festival continue à Grimbergen, Poperinghe, Coxyde, Anvers, Bruxelles, Dunkerque, Wervik et Haringe pour déboucher pleinement à Watou dès le 10 mai.
Ces dix jours promettent d’être passionnants.
Comme vous le savez, le Festival est un événement qui se déroule tous les trois ans. Veillez donc à être bien présent en 2018.
Il est souhaitable de réserver ses places à l’avance.
Le concert du soir à l’église abbatiale de Grimbergen affiche déjà complet, 450 places ayant été réservées.
Signalons que pour le concert du 8 mai à la cathédrale de Bruxelles des places sont encore disponibles.
Le Festival offre une programmation particulièrement variée aussi bien pour les concerts que pour le déroulement de la liturgie.
Tant les compositions grégoriennes que les compositions qui ont été inspirées par le grégorien y seront programmées.
La psalmodie, chant de l’office monastique, occupe une place importante dans le programme de Watou.
La psalmodie n’est pas la partie la plus facile du repertoire, mais bien la plus mystique.
Les laudes seront chantées quotidiennement à partir du jeudi 10 mai jusqu’au dimanche 13 mai.
Les vêpres seront aussi chantées à plusieurs reprises.
Le “Psalterium Project” sera présenté en primeur pendant le Festival. Il s’agit de l’enregistrement par l’ensemble néerlandais ‘’ Hartkeriana” des 150 psaumes, réunis dans une boîte de 12 CDs.
À Watou, nous accueillerons le 10 mai, jour de l’Ascension, une délégation de 30 prêtres de Chine.
Le samedi 12 mai, Mgr Lode Aerts, évêque de Bruges, présidera la messe à 9h30. Elle sera chantée par non moins de 12 ensembles.
Il y aura tant de choses à vivre, mais comme dernier point, je voudrais attirer votre attention sur un événement unique, à savoir un drame liturgique du Moyen Âge, avec des dialogues chantés par 10 jeunes filles âgées de 12 à 18 ans, membres de l’ensemble vocal ‘’ Cantamare” de La Haye. Il s’agit du jeu pascal “Visitatio sepulchri - La visite du tombeau “ , selon les manuscrits de l’abbaye féminine Sinte Marie à Rijnsburg (Pays-Bas) . On pourra assister à cette présentation soit à Wervik le jeudi 10 mai à 20h, soit à Watou le vendredi 11 mai à 16h30.
Vous trouverez plus d’informations sur le programme complet du Festival en consultant le site www.festivalwatou.be
JPSC
De l'Agence Fides :
ASIE/PAKISTAN - Appel de l’Archevêque de Lahore en faveur de la journée spéciale de prières et de jeûne pour Asia Bibi
Lahore (Agence Fides) – « Notre espérance et notre cœur sont avec elle. Le 27 avril, nous nous unirons à la Journée spéciale de prière et de jeûne avec Asia Bibi, en invoquant Dieu pour sa liberté et sa paix ». C’est ce que déclare à l’Agence Fides l’Archevêque de Lahore, S.Exc. Mgr Sebastian Shaw, accueillant l’appel que la chrétienne condamnée à mort pour blasphème et incarcérée à la prison de Multan a diffusé hier par l’intermédiaire des membres de sa famille.
Ainsi que l’indique à l’Agence Fides Joseph Nadeem, responsable de la Fondation pour la renaissance de l’éducation de Lahore, tuteur de la famille d’Asia Bibi, la femme a invité les chrétiens et les hommes et femmes de bonne volonté du monde entier à vivre avec elle le 27 avril une journée spéciale de prière et de jeûne.
Avec les membres de sa famille qui lui ont rendu visite ces jours derniers, Asia Bibi s’est montrée émue lorsqu’elle a appris la récente annonce du Président de la Cour Suprême du Pakistan, Saqib Nisar, qui s’occupera personnellement de son cas et fixera très prochainement la date de l’audience devant la plus haute juridiction du pays.
L’évêque protestant Khadim Bhutto, Président du conseil épiscopal du Pakistan, en parlant à Fides, a déclaré : « J’apprécie la décision du Président de la Cour Suprême. Il s’agit d’une évolution nécessaire. La pauvre femme souffre depuis longtemps. Le juge devrait également considérer les autres cas de nombreuses personnes innocentes se trouvant en prison depuis longtemps et qui réclament justice ».
Le conseil épiscopal du Pakistan regroupe plus de 40 évêques de différentes dénominations protestantes – pentecôtistes, évangéliques, adventistes, méthodistes etc. – qui oeuvrent en communion et en collaboration avec l’Eglise catholique pour construire l’unité entre les chrétiens au Pakistan. L’évêque protestant Khadim Bhutto remarque par ailleurs que le Président de la Cour Suprême du Pakistan « travaille actuellement durement pour rendre justice à la population du Pakistan ».
La semaine passée, dans le cadre d’une rencontre avec l’avocat d’Asia Bibi, Maître Saiful Malook, le Président de la Cour Suprême du Pakistan a assuré que l’audience relative au cas de sa cliente serait convoquée prochainement, ordonnant par ailleurs de restaurer les mesures de sécurité et de protection, précédemment révoquées, en faveur de l’avocat qui s’occupe par ailleurs de quatre autres cas de blasphème.
Asia Bibi est incarcérée depuis 2009 et accusée faussement de blasphème par des musulmanes et par un imam suite à une dispute. En novembre 2010, le tribunal de première instance l’a condamnée à mort et quatre ans plus tard, la décision a été confirmée par la Haute Cour de Lahore. Le cas se trouve désormais devant la Cour Suprême. Au cours de l’affaire, nombreux ont été les reports, notamment dictés par la peur de délibérer un cas aussi sensible aux vues des menaces et des pressions exercées par les groupes islamiques radicaux. Sabir Michael, activiste catholique promoteur des droits fondamentaux commente pour Fides : « Le retard dans l’administration de la justice est la mort de cette dernière. L’Etat de droit doit prévaloir sur les groupes fondamentalistes ». (AG-PA) (Agence Fides 25/04/2018)
Une chrétienne pakistanaise a subi une attaque mortelle à l'essence pour avoir refusé d'épouser un musulman
Par Madeeha Bakhsh sur christianpakistan.com - 23 avril 20186466
La jeune Pakistanaise de 25 ans a succombé à ses brûlures le dimanche 22 avril. La victime de l'attaque à l'acide Asma Yaqoob recevait un traitement à l'hôpital Mayo de Lahore depuis quelques jours. Elle a été attaquée par un musulman éconduit qui voulait la forcer à se convertir à l'islam.
L'affaire Asma Yaqoob
Asma surnommée Maria a été demandée en mariage par un musulman, Rizwan Gujjar. Pour cette raison, âgé de 30 ans, Rizwan faisait pression sur Asma pour qu'elle se convertisse à l'islam. Asma a refusé sa proposition, refusant de renoncer au christianisme. Furieux du refus d'Asma, Rizwan Gujjar a répandu de l'essence sur Asma et y a mis le feu.
Asma était basée à Sialkot et travaillait comme esthéticienne depuis deux ans. Elle sera enterrée à Sialkot. L'incident odieux s'est déroulé le mardi 10 avril, quand Asma s'est rendue dans la ville de Pak Pura afin de préparer une épouse pour son mariage. Vers 23 heures, elle a été informée que son frère la recherchait.
Il s'est avéré que Rizwan, l'avait trompée en utilisant le nom de son frère. Dès qu'elle est arrivée, Rizwan lui a jeté de l'essence en grande quantité et y a immédiatement mis le feu. Alors qu'Asma hurlait, la famille de la mariée éteignit les flammes et la transporta à l'hôpital civil de Sialkot.
90% du corps d'Asma a subi des brûlures, lui laissant peu de chances de survivre. La famille d'Asma a été informée plus tard de l'incident. Elle a été transportée à l'hôpital Mayo de Lahore, car l'hôpital civil ne dispose pas d'une unité spécialisée pour les brûlures. Après avoir lutté pour sa survie pendant 12 jours, Asma a succombé à ses brûlures. Les médecins craignaient que la moindre injection dans ses plaies ne soit fatale, car elle présentait peu de signes de guérison. La famille d'Asma a déposé une FIR (First Information Report) au poste de police de Haji Pura le 10 avril.
L'attaquant Rizwan Gujjar était l'ami du frère cadet d'Asm'a, Nabeel Yaqoob. Pour cette raison, Rizwan a visité la maison d'Asma. Pendant une telle visite, Rizwan a vu Asma et a été attirée vers elle et voulait l'épouser. Pour cette raison, il l'a proposé Asma, il y a environ trois mois. Elle l'a refusé et a informé sa famille de la proposition de Rizwan. Le refus a incité Rizwan à mener cette attaque atroce.
Une publication historique de Véronique Hargot-Deltenre :
Il s’agit de 16 Hosties consacrées, volées le 4 octobre 1369 dans l’ancienne église-Sainte-Catherine, et qui ont suinté du Saint Sang, alors qu’elles étaient poignardées dans une synagogue proche de la collégiale (future cathédrale) de Bruxelles, le 10 avril 1370. Ce miracle eucharistique, authentifié par l’Eglise, et les récits qui l’entourent sont racontés sur tous les vitraux de la nef de la cathédrale et de sa chapelle du Très-Saint Sacrement de Miracle (désacralisée en 1999 pour être transformée en musée), où les Hosties miraculeuses furent adorées pendant plus de 600 ans, et sources de multiples grâces et de guérisons.
Les générations épiscopales belges post-conciliaires ont préféré reléguer dans l’ombre (officiellement par crainte de réveiller un antisémitisme) ces pages de « l’histoire sainte » non seulement de Bruxelles, mais de la Belgique. En effet, ces Hosties miraculeuses, considérées comme un symbole national jusqu’en 1870, furent vénérées par d’immenses et magnifiques processions annuelles non seulement par toute la population bruxelloise et ses autorités civiles et ecclésiales, mais par des pèlerins venus de toute la Belgique et de l’étranger.
L’auteur a voulu remettre à la lumière ce miracle eucharistique et ses fruits, non seulement pour le porter à la connaissance de tous ceux qui s’intéressent à l’histoire, mais pour encourager, dans le rayonnement du miracle eucharistique bruxellois, la foi et la ferveur eucharistique ainsi que le renouveau de la vie ecclésiale et sacerdotale au cœur de l’Europe.
Véronique Hargot-Deltenre est aussi l’auteur du livre « Ne désacralisons pas nos églises » qui relate la mobilisation et les arguments de ceux qui permirent le sauvetage de l’église Sainte-Catherine menacée de désacralisation de 2011 à 2014
Pour vente, conférences et « parcours guidés et priés depuis l’église Sainte-Catherine vers la cathédrale », voir www.cap-ciel-bxl.be ou s’adresser à amisdesaintecatherine@gmail.com
JPSC
Le diable existe vraiment ! … Et nous devons le combattre (source)
Auteur : Pape François
Editeur : Artège
Nombre de pages : 220
Le diable a toujours été son sujet de prédilection. Dans ses discours et ses homélies prononcés depuis son élection au trône de saint Pierre, et déjà lorsqu’il était archevêque de Buenos Aires, le pape François nous rappelle constamment l’existence du démon en le débusquant dans ses œuvres mortifères, et en nous donnant les armes pour le vaincre.
Rassemblées dans cet ouvrage et accompagnées de textes patristiques, ses réflexions parfois virulentes sont un appel à une lutte spirituelle quotidienne, confiante en la miséricorde divine.
Présentation :
Est-ce que le diable existe vraiment ? Est-il un mythe, le fruit de notre imagination, de la conscience religieuse ?« La vie chrétienne est une lutte, une très belle lutte, parce que quand le Seigneur est victorieux dans chaque pas de notre vie, il nous offre la joie et un grand bonheur : cette joie que le Seigneur a vaincu avec nous, avec son don gratuit du salut. Mais oui, tous nous sommes un peu paresseux, dans la lutte, et nous nous laissons entraîner par les passions, par certaines tentations. C'est pourquoi nous sommes pécheurs, tous ! Mais ne vous découragez pas. Courage et force, parce que le Seigneur est avec nous ».
Le pape François, salué pour son implication pour la paix, le sort des migrants, la sauvegarde de la création n'en oublie pas pour autant les grandes questions spirituelles qu'il aborde comme toujours avec un ton direct et simple... et il répond sans détour, oui le diable existe, et c'est notre ennemi quotidien, celui qui nous entraîne à faire du mal à ceux qui nous entourent, au monde et à nous-mêmes.
D'un Egyptien chrétien vivant au Canada, sur le site Chémeré.org :
Réflexions sur les conversions des musulmans au christianisme
Le phénomène de conversion de l’islam au christianisme, que l’on signale en de nombreux pays, tant musulmans qu’occidentaux, ne devrait pas nous étonner. C’est la renaissance du christianisme des origines;, nous sommes en quelque sorte revenus au temps des catacombes : il y a bien une progression réelle, quoique difficilement quantifiable, de la foi chrétienne dans les rangs de son implacable ennemi, l’islam.
L’ampleur du phénomène est difficile à évaluer. C’est surtout par la réaction des autorités dans les pays islamiques qu’il est possible de s’en faire une idée ; cette réaction, essentiellement répressive et diffamatoire, est proportionnelle à la fréquence des conversions. S’il n’y a point d’enquêtes et encore moins de statistiques, c’est que la conversion au christianisme, du point de vue des musulmans, est bien pire que l’athéisme,; elle s’apparente à la trahison;, par conséquent, elle doit être réprimée et, dans la mesure du possible, tenue secrète. Le converti est une source de déshonneur pour sa famille, et il n’est d’ailleurs pas rare qu’il soit tué par ses proches. S’il n’est plus musulman, il est automatiquement divorcé de son épouse, et il perd ses droits sur ses enfants. Voilà pourquoi il est très rare que les convertis se déclarent publiquement chrétiens. Pour des raisons différentes, les autorités choisissent la discrétion, car elles craignent l’effet d’entraînement ou de contagion.
Il arrive aussi quelque fois que les persécuteurs eux-mêmes découvrent le Christ, ils le rencontrent à travers leur victime. Des militants fondamentalistes se sont convertis après avoir lu le Nouveau Testament, ils pensaient y trouver des éléments qui pourraient les aider à réfuter les mystères chrétiens.
En Égypte, par exemple, les autorités ont systématiquement minimisé le nombre de chrétiens. Ils étaient six millions il y a cinquante ans, à une époque où la population de l’Égypte s’élevait à un peu moins de quarante millions de personnes. À présent, la population est évaluée à quatre-vingt-dix millions, mais les coptes ne formeraient pas plus que dix pour cent des habitants, selon les estimations des autorités ! Le pape copte Tawadros a révélé à la télévision égyptienne que le nombre réel de coptes est nettement plus élevé, la compilation des registres de paroisses fait état de plus de quinze millions, certains même parlent de vingt millions, sans compter les coptes de la diaspora, dont le nombre s’élève à trois millions environ. Les musulmans convertis au christianisme ne sont pas inclus, car officiellement ils sont musulmans et légalement ils n’ont pas le droit de changer de religion.