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Eglise - Page 836

  • Une Belge nommée parmi les cinq nouveaux consulteurs de la Congrégation Romaine pour la Doctrine de la Foi

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    Nous l’avons déjà signalé : Laetitia Calmeyn, vierge consacrée dans le diocèse de Paris, a notamment enseigné la théologie morale au Collège des Bernardins de 2009 à 2017. Originaire de Belgique, où elle est née en 1975, elle a notamment été infirmière en soins palliatifs, avant de suivre des études à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles (IET). Elle s’est aussi spécialisée dans la théologie du corps de saint Jean-Paul II.

    Voir et entendre ici sa communication dans le cadre des conférences de carême 2015 à Notre-Dame de Paris :

    JPSC

  • Le sort du petit Alfie Evans, le pape et l'Eglise : un survol chronologique très éclairant

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    alfie2-large.jpgLe petit Alfie Evans a finalement été débranché lundi soir et, depuis lors, il continue à respirer faiblement et l'on prie pour qu'un miracle survienne... Pourtant, l'Italie, quelques heures auparavant, lui avait octroyé la nationalité italienne dans l'espoir de faciliter son transfert à l'hôpital du Bambino Gesu à Rome. Mais rien n'a pu faire changer la détermination des tribunaux britanniques qui ont ordonné que l'enfant soit débranché : tous les recours effectués par son papa, les interventions du pape François, les manifestations autour de l'hôpital, les démarches diplomatiques de l'ambassadeur d'Italie, tout cela s'est donc avéré inutile. Le détail de la situation actuelle est exposé ICI.

    Sandro Magister (traduit sur diakonos.be) revient sur la chronologie des évènements :

    Les Pâques d’Alfie Evans. Une chronologie jour après jour

    Avant Pâques, c’est le temps du Carême. A commencer par ce dramatique 20 février, le jour où la haute cour de justice de Londres a ordonné que le petit Alfie Evans, 22 mois, affligé d’une maladie neurologique inconnue, incurable et hospitalisé à l’Alder Hey Children’s Hospital de Liverpool, soit mis à mort et débranché de son respirateur.

    Pour justifier son jugement, le juge Anthony Hayden cite un passage du message sur la fin de vie que le Pape François a envoyé le 7 novembre 2017 à Mgr Vincenzo Paglia, le président de l’Académie pontificale pour la vie.

    Depuis Rome, aucune protestation se s’élève contre cette instrumentalisation des déclarations du Pape. Il faut attendre le 8 mars pour qu’une voix forte se fasse entendre aux plus hauts échelons de l’Eglise, celle du cardinal Elio Sgreccia, âgé de 90 ans, bio-éthicien de renommée internationale et président de l’Académie pontificale pour la vie de 2005 à 2008.

    Mais le 9 mars, dans une interview au journal « Templi », Mgr Paglia donne raison au juge londonien sur toute la ligne.

    Les jours passent et la mobilisation pour défendre la vie d’Alfie s’amplifie, alimentée par ses parents, Tom Evans et Kate James, à peine plus de vingt ans, elle anglicane et lui catholique.

    Arrive Pâques et le 4 avril, le mercredi de la semaine « in albis », le pape François sort pour la première fois son silence avec un tweet : « J’espère sincèrement que tout le possible soit fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans… »

    Le 13 avril, le vendredi de la seconde semaine de Pâques, l’archidiocèse de Liverpool s’exprime également par la voix de son porte-parole. Mais avec un tout autre son de cloche.  Il se plaint que les parents d’Alfie et les autorités de l’hôpital « ne sont pas en mesure de se mettre d’accord sur un programme » pour interrompre la respiration de l’enfant.  Il prend acte avec désapprobation des manifestations de soutien à Alfie autour de l’hôpital.  Il fait part de l’engagement de l’évêque auxiliaire de Liverpool, Tom William « aux côtés des médecins » sans pour autant rencontrer les parents du petit « qui ne sont pas catholiques ».  Elle prend acte qu’on continue à « prier pour Alfie, sa famille et ceux qui les accompagnent dans ce voyage ».

    Le jour suivant, Tom Evans écrit à l’archevêque de Liverpool, Malcom Patrick McMahon, pour lui exprimer sa tristesse pour le communiqué, pour lui rappeler qu’aussi bien lui qu’Alfie sont baptisés dans l’Eglise catholique et pour lui demander de l’aide pour « faire sortir notre enfant de Grande-Bretagne afin qu’il soit soigné jusqu’à la fin naturelle de son existence terrestre ». L’hôpital pédiatrique dans lequel les parents voudraient transférer Alfie est celui du Bambino Gesù à Rome qui a fait état de sa disponibilité depuis l’été précédent et qui a dépêché ses médecins à Liverpool.

    Aucune réponse de l’archidiocèse. Même le chapelain de l’Alder Hey Children’s Hospital joue les abonnés absents face aux demandes des parents d’Alfie.

    Le 15 avril, troisième dimanche de Pâques, c’est le Pape François en personne qui s’exprime et cette fois à voix haute, pendant le Regina Caeli, en associant au cas d’Alfie le cas similaire d’un français de 42 ans :

    « Je confie à vos prières les personnes, comme Vincent Lambert en France, comme le petit Alfie Evans en Angleterre et dans d’autres pays qui vivent, parfois depuis longtemps, dans un état de grave infirmité, médicalement assistés pour leurs besoins primaires. Il s’agit de situations délicates, très douloureuses et complexes.  Nous prions pour que chaque patient soit toujours respecté dans sa dignité et traité de manière adaptée à son état, avec l’accord des membres de la famille, des médecins et des autres professionnels de la santé, avec le plus grand respect pour la vie. »

    Le même jour, même le président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Paglia, publie un communiqué en ligne avec les déclarations du Pape, revenant ainsi sur ses précédentes déclarations.

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  • L'Eglise et l'amour homosexuel

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    De l'abbé Christophe Cossement sur son site "Don Christophe" :

    l’amour homosexuel et l’Église catholique

    Notes de conférence, dont il faudra excuser les défauts de forme et la brièveté du propos. Merci aux lecteurs. (février 2017)

    Contexte culturel

    Il y a toujours eu des personnes de tendance homosexuelle, mais la question de l’homosexualité se pose dans une culture inédite, la culture occidentale post-chrétienne et sa fascination pour la liberté. La vision de l’homme et de l’amour héritée du christianisme, qui était encore celle de la société d’il y a 50 ans, est devenue marginale. À la place, il y a l’affirmation toujours plus véhémente de l’autonomie de la liberté. Le judéo-christianisme avait valorisé la liberté comme don de Dieu. Maintenant la liberté n’est plus don mais revendication. Alors que jadis la vie et l’amour étaient les grands absolus — entendu au sens de ce qui vaut par soi-même —, la liberté est devenue le seul absolu.

    La façon de considérer l’amour s’en trouve modifiée. L’amour est soumis à la perspective utilitaire. Au lieu que l’on dise que la liberté doit être au service du don de soi dans l’amour, on estime que l’amour est un des outils que la liberté peut utiliser pour réaliser ce qu’elle veut. La liberté s’en empare pour en faire quelque chose qui apporte, qui procure jouissance à la demande. Alors pourquoi ne pas vivre l’amour, y compris physique, entre hommes, entre femmes, ou dans d’autres combinaisons changeantes au gré de ma fantaisie ?

    On constate que les jeunes générations n’ont aucune difficulté à admettre les nouvelles normes autour du mariage homosexuel. J’ai longtemps cru que c’était à cause de l’efficacité du matraquage médiatique. Mais il me semble que c’est plus profond : leur vision de l’amour a changé. La vie sexuelle est avant tout un moyen de se faire plaisir. La généralisation de la contraception, la promotion massive du préservatif ont achevé de réduire le regard sur la sexualité à la source d’une satisfaction, que ce soit entre un jeune homme et une jeune fille, ou entre deux gars, ou deux filles. Vraiment, peu importe. Je me rappelle ce mot de Benoît XVI : « la seule fixation sur le préservatif représente une banalisation de la sexualité. Or cette banalisation est justement à l’origine d’un phénomène dangereux : tant de personnes ne trouvent plus dans la sexualité l’expression de leur amour, mais uniquement une sorte de drogue qu’ils s’administrent eux-mêmes1. Si on veut proposer quelque chose de différent, il faudra aller à ce niveau de profondeur : c’est quoi la sexualité ?

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  • Laetitia Calmeyn fait son entrée dans le collège des consulteurs de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

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    De Vatican News :

    Cinq nouveaux consulteurs au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi

    Le Pape François a nommé ce samedi cinq nouveaux consulteurs au sein du Dicastère dirigé par Mgr Luis Ladaria Ferrer.

    Le Pape renouvelle et "féminise" le collège des consulteurs de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, puisque trois femmes y font leur entrée, parmi lesquelles Laetitia Calmeyn, vierge consacrée dans le diocèse de Paris, qui a notamment enseigné la théologie morale au Collège des Bernardins de 2009 à 2017. Originaire de Belgique, où elle est née en 1975, Laetitia Calmeyn a notamment été infirmière en soins palliatifs, avant de suivre des études à l’Institut d’Études Théologiques de Bruxelles. Elle s’est notamment spécialisée dans la théologie du corps de saint Jean-Paul II. En 2016, elle était intervenue sur le thème «Les femmes dans la formation des prêtres», lors d’un Symposium de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    Les deux autres femmes nommées sont deux Italiennes. Il s’agit de la sous-secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, Linda Ghisoni, et de la directrice du département de théologie fondamentale à l’Université Grégorienne, Michelina Tenace.

    Par ailleurs deux prêtres sont eux aussi nommés consulteurs : le père Sergio Paolo Bonanni, prêtre du diocèse de Rome, qui est notamment responsable de l’Action catholique italienne dans la capitale italienne et qui enseigne lui aussi la théologie à la Grégorienne, et le père Manuel Jesus Arroba Conde, un missionnaire clarétain de nationalité espagnole, qui enseigne le droit canonique à l’université du Latran. Il avait fait partie des experts invités au Synode sur la Famille, en 2014.

    Laetitia Calmeyn est née le 6 septembre 1975, à Bruxelles (source)

    Vierge consacrée dans le diocèse de Paris (consécration à Notre Dame des Victoires, le 23 juin 2013)

    Missions exercées :

    Expériences professionnelles et missionnaires: 

    1996-1999 : infirmière en soins palliatifs à la Clinique des Deux Alice à Bruxelles.
    1998-2001 : Organisation et prédication de retraites pour jeunes dans le cadre de la communauté de La Viale (œuvre de la Compagnie de Jésus)
    1999-2000 : Enseignement de la Religion Catholique à l’Ecole Européenne à Bruxelles.
    2003-2004 : Lecture continue des Encycliques Veritatis Splendor et Evangelium Vitae avec un groupe de jeunes professionnels dans le cadre de l’association « Médecine et dignité de l’homme » (à Bruxelles).
    2004-2005 : Cours sur « l’évangile selon saint Jean » donné à une communauté de Clarisses (Namur).
    2004- 2006 : enseignement de la théologie morale fondamentale, de la morale familiale à la Fraternité monastique de Jérusalem (Bruxelles).
    2007-2008 : Cours « Evangelium vitae » à l’Institut Sophia (Bruxelles)
    2008-2009 : Cours de théologie morale fondamentale au Studium Notre Dame de Namur

    2009-2017 : enseignante au Collège des Bernardins à Paris (Professeur extraordinaire à la Faculté Notre Dame, professeur stable de ISSR, Formation des responsables et cours publics)
    2016-2017 : membre du Comité Scientifique de la NRT

    Diplômes:

    Diplôme d’Etat :
    Licence en soins infirmiers (diplôme A1), juin1996, à l’Institut d’Enseignement Supérieur Parnasse – Deux Alice (Bruxelles).

    Diplômes canoniques
    Le baccalauréat en théologie, juin 2002, à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles
    La licence canonique en théologie, juin 2004, à l’Institut d’Etudes Théologiques à Bruxelles, obtenue avec la plus grande distinction.
    Le doctorat en théologie à l’Institut Pontifical Jean-Paul II de Rome, (« Pontifico Istituto Giovanni Paulo II per studi su matrimonio et famiglia). Titre de la dissertation : « La Parole dans l’histoire et la symbolique de l’action. Essai sur les principes et fondements théologiques de la morale selon l’œuvre du Père Albert Chapelle SJ ». La thèse a été soutenue le 8 octobre 2009 à l’Institut Jean Paul II avec la plus grande distinction.

  • Etats-Unis : baisse sensible de la fréquentation de la messe

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Religion — baisse de la fréquentation de la messe sous le pape François, stabilité chez les protestants

    De 2014 à 2017, en moyenne 39 % des catholiques états-uniens ont déclaré avoir fréquenté l’église au cours des sept derniers jours. 

    Il s’agit d’une baisse par rapport à une fréquentation moyenne de 45 % de 2005 à 2008 et de 75 % en 1955.

    En revanche, les 45 % de protestants américains qui ont déclaré une présence à l’église chaque semaine de 2014 à 2017 sont essentiellement les mêmes que ceux d’il y a dix ans. Ils épousent en grande partie la tendance à long terme pour ces dénominations religieuses.

    Au milieu des années 2000, le nombre de fidèles catholiques hebdomadaires s’était stabilisé à 45 % après avoir chuté de manière considérable à partir du Concile Vatican II (1962-1965) et de ses conséquences tumultueuses. Voir à ce sujet l’excellent livre de Guillaume Cuchet.

    La première grande chute de la fréquentation de la messe (dans l’histoire récente) de la part des catholiques a eu lieu de 1950 à 1970 quand le pourcentage des catholiques qui déclaraient avoir assisté à la messe cours des sept derniers jours a chuté de plus de 20 points de pourcentage. Cette fréquentation a ensuite diminué en moyenne de quatre points par décennie jusqu’au milieu des années 1990 avant de se stabiliser jusqu’au milieu des années 2000. Depuis lors, la tendance à la baisse a repris, le pourcentage de « messalisants » ayant chuté de six points au cours de la dernière décennie. 

    Gallup ne fournit pas un décompte exact d’une année à l’autre, par conséquent, la période 2005-2008 sélectionnée pour l’enquête (46 % de messalisants) correspond aux quatre premières années de la papauté de Benoît et la période 2014-2017 (39 % de messalisants) coïncide au début du pontificat de François (le pape François est devenu pape en 2013). L’Office central des statistiques du Vatican a publié un rapport l’année dernière dans lequel il a constaté que les vocations au sacerdoce ont poursuivi leur tendance à la baisse depuis 2012. Le déclin s’est accéléré sous le pontificat du pape François. Le nombre total de séminaristes dans le monde a chuté de 118 251 en 2013 à 116 843 en 2015.

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  • Homélie du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 4e dimanche de Pâques : aimer et se donner pour les siens

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    Prédication pour le 4ème dimanche de Pâques (archive du 29 avril 2012) par le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 10, 11-18)

    http://www.delamoureneclats.frhttp://www.unfeusurlaterre.org 

    Évangile : Le Bon Pasteur se donne pour son troupeau (Jean 10, 11-18)

    Jésus disait aux Juifs : « Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j'ai reçu de mon Père. »

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • Comment le diocèse de Liège envisage la réaffectation d'églises

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    Cliquer sur l'image pour avoir accès au document en PDF

    De la Libre - Gazette de Liège (21 avril, p. 20) :

    La pratique religieuse est en berne dans nos régions, comme c’est aussi le cas pour beaucoup d’engagements collectifs d’ordre philosophique ou politique. Et se pose, lancinante, la question de l’avenir des lieux de culte quand ceux-ci se trouvent ou se trouveront sans emploi.

    Ce contexte confère toute son importance au “Directoire pour la gestion du temporel des cultes” que vient de publier le diocèse de Liège, sous la signature du chanoine Eric de Beukelaer, vicaire épiscopal en charge de la matière, avec l’approbation de l’évêque bien sûr. Les objectifs y sont fixés à l’horizon 2020, dans le contexte induit progressivement par la constitution et l’évolution des unités pastorales (ou regroupements de paroisses). Le scénario des réaffectations partielles, déjà en œuvre en maints endroits, est volontiers privilégié pour être le moins intrusif. Il consiste en un partage avec d’autres communautés chrétiennes – prioritaires – ou avec d’autres activités d’ordre social ou culturel, compatibles avec le respect dû à la nature du lieu. Rencontres, conférences, expositions artistiques, concerts, bibliothèque, accueil de mouvements de jeunes et même… “repair café” sont cités par le “Directoire”. En revanche, précise-t-il, “ il ne peut s’agir d’intérêts privés, d’activités commerciales ou de manifestations de partis politiques ”. La désaffectation complète n’est envisagée qu’en dernier ressort, si les fidèles font totalement défaut.

  • Un effroyable nouvel âge de ténèbres

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    De Lifesitenews.com :

    Nous sommes confrontés à un «effroyable nouvel âge de ténèbres»

    PORTSMOUTH, Angleterre, 18 avril 2018 (LifeSiteNews) - Un "effroyable nouvel âge de ténèbres" provoqué par la fin de la foi dans la société est imminent pour la Grande-Bretagne, selon un évêque catholique.

    Malgré «des progrès étonnants dans les connaissances et la technologie», la base de la morale chrétienne est affaiblie par un abandon de la prière et de la foi, a déclaré l'évêque du diocèse de Portsmouth à ses ouailles dans une lettre pastorale du 15 avril.

    "La disparition de la foi et de la religion, la disparition même des gens qui prient, mine rapidement les fondements de l'éthique en Grande-Bretagne", a écrit Mgr Egan. "Cette dilution de notre patrimoine chrétien menace d'inaugurer un effroyable nouvel âge de ténèbres."

    "Pas étonnant qu'un désir de mort se pose pour le suicide assisté et l'euthanasie", a déclaré l'évêque. "En tant que catholiques, en tant que personnes de la vie, nous ne pouvons pas ignorer ces défis. Nous devons agir. Nous devons demander à Jésus de nous aider à atteindre dans l'amour de ceux qui l'entourent, pour aider les gens à développer une relation personnelle avec Dieu. "

    Dans sa lettre, l'évêque de Portsmouth a abordé la sexualité, l'amour et la dignité humaine. Il a également discuté d'un demi-siècle d'avortement légalisé en Angleterre et des efforts actuels du gouvernement pour interdire aux défenseurs pro-vie d'aider les femmes à l'extérieur des installations d'avortement.

    "Considérez ceci. Cela fait plus de cinquante ans que la loi de 1967 sur l'avortement, l'une des plus libérales du monde, est entrée en vigueur ", a écrit Mgr Egan. "Depuis lors, dix millions de bébés au Royaume-Uni ont été avortés, une grossesse sur cinq."

    «En tant que peuple de la vie, nos efforts pour défendre l'enfant à naître, prendre soin des femmes enceintes et renverser ou atténuer cette loi ont eu des résultats mitigés et il semble maintenant que, injustement, notre gouvernement laïc ne nous permettra même plus de prier en dehors des hôpitaux et des cliniques », a déclaré l'évêque.

    Il a ensuite expliqué qu'il était en discussions avec des groupes pro-vie et le personnel diocésain sur les nouvelles façons de témoigner, et a annoncé une Journée diocésaine de prière et de réparation pour la vie chaque année le 23 octobre anniversaire de l'acte de l'avortement. Les prêtres sont invités à offrir une messe pour le progrès des peuples, tout en portant les vêtements de pénitence pourpres.

    Le conseil municipal de Portsmouth a voté l'automne dernier pour interdire les veillées pro-vie à l'extérieur d'un établissement d'avortement local. D'autres municipalités britanniques ont également adopté des zones tampons.

    Mgr Egan a également mentionné le 50e anniversaire de Humanae Vitae, l'encyclique historique du bienheureux Pape Paul VI réaffirmant l'enseignement catholique sur l'amour conjugal et la contraception artificielle. Il a appelé l'encyclique "prophétique".

    "Elle réaffirme la doctrine de l'Église sur l'intégrité des rapports sexuels", écrivait Mgr Egan, "réservée à un mari et une femme en mariage, comme un acte d'amour ouvert à la vie et que ces deux aspects, ouverture à la vie et à l'amour, ne doivent pas être divisés ou séparés artificiellement. "

    "Sinon, a averti le pape, il y aurait des conséquences catastrophiques pour les personnes, les familles et la société", a-t-il ajouté. «Depuis des années, nous pouvons voir exactement ce qu'il voulait dire dans les relations familiales brisées, la réduction du sexe à une activité occasionnelle, le trafic de personnes pour la prostitution et la pornographie, la sexualisation des jeunes et l'explosion de comportements addictifs conduisant au désespoir, à la honte et à la culpabilité. "

    L'évêque a lancé une invitation à la réflexion sur les grâces de la planification familiale naturelle. Et il a recommandé de relire l'encyclique écologique Laudato Si du pape François aux côtés de la prophétique Humanae Vitae, recommandant également d'adopter un mode de vie naturel pour les catholiques.

    Mgr Egan a ouvert sa lettre aux catholiques avec un regard sur ce que signifie être un enfant humain de Dieu.

    "Il y a maintenant dans la société une grande confusion et un conflit sur ce que signifie être humain, sur les relations, la sexualité et l'amour", a-t-il dit, "mais surtout sur la valeur et la dignité de la vie humaine. Et de la mort."

    Il a continué en déclarant que le Christ est le modèle pour nous, et l'Évangile notre guide.

    «En tant que catholiques, l'Évangile est toujours un guide sûr», a déclaré Mgr Egan. "Jésus-Christ est Dieu, Deum de Deo, mais comme le Credo l'affirme aussi, le Nouvel Adam, de la terre, l'Homme Parfait".

    "Il est notre modèle", a ajouté l'évêque. "Il est passionnant que nous, humains, corps et âme, vivions à l'intersection des deux domaines de la création, le matériel et le spirituel! Cela devrait faire de nous un peuple de la vie, un peuple de joie et de bonne volonté, des gens qui promeuvent le caractère sacré de la vie dans toute sa belle diversité. "

    Mgr Egan a également publié mercredi une déclaration critiquant les "zones de non-prière" proposées autour des installations d'avortement.

    Dans ce document, il a déclaré que de telles zones tampon étaient "irrespectueuses envers les femmes vulnérables" et "inutiles, injustes et inutiles".

    "L'avortement n'est pas un sujet moralement neutre, ni un tabou", a affirmé Mgr Egan. "Cela peut causer à une mère des dommages psychologiques graves."

    «Alors, comment ceux qui parlent du« droit de choisir » d'une femme ne reconnaissent-ils pas aussi le « droit de la femme à changer d'avis »? "Ou son droit d'entendre d'autres options parmi lesquelles choisir?"

    "En faisant taire les voix alternatives dans l'environnement des cliniques d'avortements, on limite la liberté de choix", a déclaré l'évêque. "En effet, la recherche montre que beaucoup de femmes ont été reconnaissantes pour le soutien de dernière minute qu'elles ont ainsi reçu."

  • «Escondidos» (Cachés): l’histoire de l’Opus Dei sous l’Espagne républicaine (1936-1939)

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    «Escondidos» (Cachés): l’histoire de l’Opus Dei sous l’Espagne républicaine (1936-1939)

    Le livre Escondidos, (Cachés), raconte ce que vécurent les premiers fidèles de l’Opus Dei sous le régime de l’Espagne républicaine, durant la Guerre Civile (1936-1939). L’auteur, José Luis González Gullón, parle de son contenu sur cette vidéo où il nous fait visiter l’ancienne légation du Honduras, un des refuges où se cacha saint Josémaria.

     
  • Paul VI applaudissait-il la réforme liturgique ?

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    De Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Paul VI et la réforme liturgique. Il l’a approuvée mais elle ne lui plaisait guère

    « C’est le Pape qui le veut ». C’est ainsi que Mgr Annibale Bugnini (1912-1982), l’artisan de la réforme liturgique qui suivit le Concile Vatican II, réduisait systématiquement au silence les experts qui contestaient l’une ou l’autre de ses innovations les plus inconsidérées.

    Le pape en question, c’était Paul VI qui avait en effet confié à Bugnini le rôle de secrétaire et de factotum du conseil pour la réforme de la liturgie présidé par le cardinal Giacomo Lercaro.

    Bugnini jouissait d’une mauvaise réputation auprès de certains membres du conseil. « Scélérat et mielleux », « manipulateur », « dépourvu de culture comme d’honnêteté » : c’est ainsi que le grand théologien et liturgiste Louis Bouyer (1913-2004), que Paul VI estimait énormément, l’a décrit dans ses « Mémoires ».

    En fin de compte, ce pape fut sur le point de créer Bouyer cardinal et punit Bugnini en l’exilant comme nonce à Téhéran après s’être rendu compte des dégâts qu’il avait causés et de la fausseté de ce « c’est le Pape qui le veut » derrière lequel cette canaille s’abritait.

    Pourtant, au cours des décennies qui suivirent, les héritiers de Bugnini menèrent le jeu. Son secrétaire personnel Piero Marini fut l’organisateur des cérémonies pontificales de 1983 à 2007.  Et des livres viennent de sortir qui mettent en évidence le rôle de Bugnini.

    Mais revenons à Paul VI, comment a-t-il vécu l’affaire de la réforme liturgique ? Les défenseurs de la liturgie préconciliaire l’accusent d’être le responsable ultime de toutes les innovations.

    En réalité, entre Paul VI et la réforme qui prenait forme peu à peu, il n’y avait rien de cette harmonie que les critiques lui reprochèrent.

    Au contraire, Paul VI a souffert à de nombreuses reprises de ce qu’il voyait se dérouler et qui était aux antipodes de sa culture liturgique, de sa sensibilité et de l’esprit avec lequel il célébrait.

    Un petit livre qui vient de sortir dernièrement apporte une nouvelle lumière précisément sur cette souffrance personnelle causée au Pape Jean-Baptiste Montini par une réforme liturgique avec laquelle il ne partageait pas grand-chose.

    lire la suite sur diakonos.be
  • Accès de non-catholiques à l'Eucharistie : le cardinal Marx convoqué à Rome

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    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Le cardinal Marx à Rome pour discuter d’un document contesté sur l’eucharistie

    Une partie des évêques allemands rejette un texte de la conférence épiscopale autorisant, dans certaines circonstances, l’accès de non-catholiques à l’eucharistie.

    Le pape François a invité à Rome le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et président de l’épiscopat allemand, pour discuter de la décision des évêques allemands d’autoriser, dans certaines circonstances, l’accès de non-catholiques à l’eucharistie, a annoncé jeudi 19 avril la Conférence des évêques allemands (DBK).

    Le cardinal Marx « salue le souhait du pape François, qui a proposé une discussion à Rome sur le sujet », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

    « Éclaircissements »

    Le 22 février dernier, au terme de leur Assemblée plénière de printemps, les évêques allemands avaient annoncé la publication d’un texte facilitant, dans certains cas, la communion pour le conjoint de confession protestante.

    Le texte avait été adopté à une large majorité des trois quarts après « d’intenses débats », avait reconnu le cardinal Marx.

    Néanmoins, le 22 mars dernier, sept évêques, dont le cardinal Rainer Woelki, archevêque de Cologne, avait écrit à Mgr Luis Ladaria, et au cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la promotion de l’unité des chrétiens pour leur demander leur « aide » et « des éclaircissements » autour de ce texte dont ils estiment qu’il outrepasse les compétences d’une conférence épiscopale.

    La question est en effet de savoir si ce texte est de nature pastorale, comme l’avait présenté le cardinal Marx, ou doctrinal, auquel cas il nécessiterait une adoption à l’unanimité et une approbation romaine.

    Le 6 avril dernier, le pape avait d’ailleurs reçu Mgr Ladaria accompagné de Mgr Juan Ignacio Arrieta, secrétaire du Conseil pontifical pour l’interprétation des textes législatifs, soit les deux dicastères compétents pour trancher ce type de litige.

    Le cardinal Marx également membre du C9

    Le vaticaniste Edward Pentin, de l’hebdomadaire conservateur américain National Catholic Register, affirmait sur son blog que la Congrégation pour la doctrine de la foi avait rejeté la proposition des évêques allemands « avec l’approbation du pape François » qui aurait toutefois demandé que la décision demeure secrète.

    Une affirmation démentie jeudi par la Conférence des évêques allemands qui a toutefois confirmé que son président, le cardinal Marx, par ailleurs membre du « C9 », le conseil de cardinaux chargé de conseiller le pape sur la réforme de la Curie et le gouvernement de l’Église, se rendra à Rome pour discuter avec François du texte des évêques allemands.

    Le C9 doit justement se réunir au Vatican à partir de lundi prochain 23 avril. Il devrait s’agir de sa dernière rencontre sous son format actuel, ses membres ayant été nommés il y a tout juste cinq ans par le pape François.

    D'après i.media : 

    LE VATICAN AURAIT REFUSÉ LA PROPOSITION DES ÉVÊQUES ALLEMANDS D’OUVRIR LA COMMUNION AUX PROTESTANTS MARIÉS À UN CATHOLIQUE 

    Vatican - le 19/04/2018 | Par Agence I.Media

    La Congrégation pour la doctrine de la foi aurait refusé la proposition des évêques allemands d’ouvrir l’accès à la communion pour des protestants mariés avec un catholique, a rapporté le site catholique autrichien kath.net le 18 avril 2018. Cette proposition avait suscité des oppositions au sein de l'épiscopat allemand.

  • Le pape a reçu le père du petit Alfie Evans en audience privée

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    De Matteo Matzuzzi sur le site du quotidien Il Foglio :

    Le Pape a reçu en audience le père d'Alfie Evans

    Vingt minutes d'entretien à Sainte Marthe durant lesquelles il a été question de l'intervention de François pour éviter que le petit soit débranché du ventilateur qui le maintient en vie.

    Rome. Ce matin, avant l'audience générale sur la place Saint-Pierre, le Pape a rerçu en audience privée Thomas Evans, le père du petit Alfie, hospitalisé à l'Alder Hey Hospital de Liverpool. Accompagné par Benedetta Frigerio, journaliste à la Nuova Bussola Quotidiana qui a suivi jour après jour le fil des évènements qui a pris désormais les traits d'une bataille judiciaireentre la famille et l'hôpital britannique. Thomas Evans a retracé pour le Pontife les contours de l'affaire, lui demandant d'intervenir afin quele ventilateur qui maintient le bébé en vie ne soit pas débranché. L'entretien a duré vingt minutes, en présence d'un interprète.

    Le père du petit Alfie Evans avec le Pape François à Sainte Marthe

    Il y a deux jours, pour la xième fois, la Cour d'Appel de Londres avait rejeté la demande des parents de transférer Alfie à l'étranger, au Bambino Gesù de Rome ou (à défaut) à Münich. Trop risqué, avaient décrété les juges, réaffirmant que le meilleur parti pour le petit – qui souffre d'une maladie neurodégénérative dont la nature est mystérieuse pour les médecins eux-mêmes – consiste à mourir sans souffrances supplémentaires. La famille a une dernère possibilité : recourir à la Cour Suprême. L'espoir que cette instance les écoute est toutefois très mince.

    Durant l'audience générale, le Papa est revenu sur les évènements : " J'attire à nouveau l’attention sur Vincent Lambert et sur le petit Alfie Evans. Je voudrais réaffirmer et confirmer fortement que le seul maître de la vie du début à la fin naturelle est Dieu, et que notre devoir est de faire tout notre possible pour protéger la vie. Pensons en silence et prions pour que la vie de toutes les personnes soit respectée, specialement celle de nos deux frères ". François était déjà intervenu à deux reprises sur ce cas. La première fois avec un tweet publié sur son compte officiel le 4 avril dernier: « J’espère sincèrement que tout le possible sera fait pour continuer à accompagner avec compassion le petit Alfie Evans, et que la profonde souffrance de ses parents pourra être écoutée. Je prie pour Alfie, pour sa famille, et pour tous ceux qui sont concernés. ». La seconde, dimanche dernier à la fin du Regina Coeli: “ Je confie à votre prière les personnes, comme Vincent Lambert, en France, le petit Alfie Evans, en Angleterre, et d'autres dans divers pays, qui vivent, parfois depuis longtemps, dans une situation de grave infirmité, assistées medicalemente pour leurs besoins élémentaires. Ce sont des situations délicates, très douloureuses et complexes. Prions pour que chaque malade soit toujours respecté dans sa dignité et soigné de façon adaptée à sa condition, avec le soutien concordant des proches de la famille, des médecins et des autres intervenants sanitaires, avec un grand respect pour la vie”.

    Une prise de position nette, celle du Pape, qui contraste avec le silence de l'Eglise catholique anglaise et en particulier celle du diocèse de Liverpool qui dans les jours qui précèdent a publié une lettre déclarant qu'il n'est pas opportun d'intervenir considérant que la famille Evans “n'est pas catholique". Une prise de position qui outre le fait qu'elle constitue une fake news (le père, Thomas, est catholique) constitue l'opposé non seulement de l'esprit chrétien, mais aussi de celui dont Francesco a témoigné à plusieurs reprises.

    LE PAPE A DEMANDÉ À LA DIRECTRICE DU BAMBINO GESÙ DE FAIRE “LE POSSIBLE ET L’IMPOSSIBLE” POUR QU’ALFIE EVANS REJOIGNE L’HÔPITAL PONTIFICAL 

    Vatican - le 19/04/2018 | Par Agence I.Media

    Mariella Enoc, directrice de l’hôpital pontifical pédiatrique du Bambino Gesù, a accompli des démarches depuis plusieurs mois pour permettre au petit Alfie Evans d’intégrer l’hôpital romain, a rapporté  Vatican News  en italien le  19 avril 2018.  Une initiative soutenue de très près par le Souverain pontife.