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Eglise - Page 847

  • Le pape Pie XII a caché des milliers de juifs durant la seconde guerre mondiale

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    D'Agnès Pinard Legry sur aleteia.org :

    Pie XII a caché des milliers de juifs durant la seconde guerre mondiale

    © DR 

    Les archives du Vatican ont dévoilé des clichés exclusifs de réfugiés juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Le pape Pie XII les a accueillis au château de Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes.

    Accusé à tort d’avoir abandonné les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, le pape Pie XII (1939-1958) fait partie de ces héros discrets mais dont l’action a été colossale. Son rôle pendant la Seconde Guerre mondiale agite encore beaucoup les esprits, même si depuis quelques années se multiplient les témoignages d’historiens et de juifs rescapés de la shoah tels que Pinhas Lapid, consul d’Israël à Milan durant le pontificat de Pie XII ou encore le jésuite allemand Peter Grumpel, instructeur de la béatification d’Eugenio Pacelli, lui attribuant la mise en place d’une véritable politique d’actions secrètes pour sauver le plus de juifs possible. Selon ces sources, Pie XII aurait sauvé plus de 800 000 juifs dans le monde entier, dont 200 000 rien qu’en France, en ordonnant de les cacher dans des institutions religieuses.

    Entre 1943 et 1944, face à l’arrivée massive de juifs fuyant le nazisme, le pape Pie XII a ouvert la résidence pontificale de Castel Gandolfo à plus de 10 000 juifs. Une décision prise en toute discrétion afin de garantir la sécurité des réfugiés et permettre au Vatican de conserver son statut de neutralité durant cette période. Les photos ont été publiées sur le compte Instagram du site Vaticannews.

    La publication de ces archives photographiques intervient dans le cadre de la publication des archives du pontificat de Pie XII — plusieurs dizaines de millions de documents —, souhaitée successivement par Benoît XVI et le pape François. Ces témoignages historiques devraient permettre de mieux comprendre la politique d’actions secrètes menée par Pie XII durant ce conflit. Pour mémoire, en 2009, Benoît XVI a signé un décret donnant le feu vert à la béatification du pape Pie XII.

  • "Le sacrifice du Christ et le sacrifice de l’Eucharistie sont un unique sacrifice"

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    De zenit.org :

    Catéchèse : l’Eucharistie, « c’est le Corps de Jésus ; c’est tout »

    La messe ne se paye pas, la rédemption est gratuite (Traduction intégrale)

    L’Eucharistie, affirme le pape François à l’audience générale, « c’est le Corps de Jésus ; c’est tout ». Nous n’avons pas besoin de nous poser de questions, explique-t-il. « La foi vient à notre aide ; par un acte de foi, nous croyons que c’est le corps et le sang de Jésus. C’est le “mystère de la foi”, comme nous le disons après la consécration. Le prêtre dit : “Mystère de la foi” et nous répondons par une acclamation ».

    L’audience générale de ce mercredi 7 mars 2018 a eu lieu dans la Salle Paul VI, tandis que de très nombreux pèlerins y participaient en direct par vidéo dans la basilique Saint-Pierre, en raison de l’affluence. Le pape est allé les y saluer au terme de la rencontre. Poursuivant son cycle de catéchèse sur la messe, le pape François s’est centré sur la prière eucharistique, qui « qualifie la célébration de la messe et en constitue le moment central, ordonné à la sainte communion ».

    Le pape a aussi évoqué la possibilité de faire dire la messe pour une intention particulière : « “Père, combien dois-je payer pour que mon nom soit prononcé ici ? – Rien !”. C’est compris ? Rien ! La messe ne se paye pas. La messe est le sacrifice du Christ, qui est gratuit. La rédemption est gratuite. Si tu veux faire une offrande, fais-la, mais ce n’est pas payant. C’est important de comprendre cela. »

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse du pape.

    HG

    Catéchèse du pape François (traduction intégrale)

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous continuons les catéchèses sur la messe et, dans cette catéchèse, nous nous arrêtons sur la prière eucharistique. Une fois conclu le rite e la présentation du pain et du vin, commence la prière eucharistique, qui qualifie la célébration de la messe et en constitue le moment central, ordonné à la sainte communion. Elle correspond à ce que Jésus lui-même a fait, à table avec les apôtres lors de la dernière Cène, quand il « rendit grâce » pour le pain, et ensuite pour le calice du vin (cf. Mt 26,27 ; Mc 14,23 ; Lc, 22,17.19 ; 1 Cor 11,24) : son action de grâce revit dans chacune de nos Eucharisties, en nous associant à son sacrifice du salut.

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  • Le plus vieux des Belges est mort; il était prêtre et "traditionnel" mais on sera indulgent vu son grand âge !

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    Lu sur L’Avenir (Sambre-Meuse, p. 1) : 

    Doyen du pays, l’abbé Clemens est décédé 

    Pour ses 100 ans, Benoît XVI – qui était alors toujours pape – lui avait adressé ses vœux et envoyé un portrait dédicacé. Durant l’été 2014, il avait été désigné «prêtre le plus vieux du monde». «Il cumulait ainsi plusieurs records puisqu’il était à la fois le doyen de l’entité d’Ham-sur-Heure-Nalinnes, de Belgique et du Benelux tout en étant le plus vieux curé du monde, souligne le bourgmestre Yves Binon qui l’a bien connu. … Le bourgmestre décrit un prêtre empreint d’une certaine rigueur et traditionaliste dans sa perception de la religion. «Mais c’était normal, vu son grand âge,» explique-t-il. Pensez qu’il était déjà là lors de la construction de l’église de Nalinnes-Bultia. Il en a d’ailleurs été le seul curé jusqu’à aujourd’hui. Voici peu, il y avait encore du monde à ses messes.»

  • Liège : L’Eucharistie fait de nous des missionnaires

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    En l’église du Saint-Sacrement au Bd d’Avroy, 132 à Liège, de 19h00 à 20h30,  l’abbé Claude Germeau animera une récollection de carême ouverte à tous sur le thème : « L’Eucharistie fait de nous des missionnaires » :

    Invitation/Information

    affiche careme 2018.jpg

    http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/archive/2018/02/28/eglise-du-saint-sacrement-liege-recollection-de-careme-le-lu-6030448.html

    _____________________

    Sursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89 (si on ne répond pas : GSM 0498 33 46 94).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Faire un don pour l’entretien et la restauration de l’église? Compte IBAN BE75 0016 3718 0851 de Sursum Corda asbl, Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, 4000 Liège.

     JPSC

  • Quels enrichissements liturgiques entre les deux formes du rite romain ?

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    Lu sur le site web du mensuel « La Nef » :

    « Benoît XVI, suivi notamment par le cardinal Robert Sarah, invite les deux formes du rite romain à « s’enrichir réciproquement ». De quoi s’agit-il précisément ? Explications.

    liturgie.jpgDans la Lettre aux évêques qui accompagne le Motu proprio Summorum Pontificum du 7 juillet 2007, Benoît XVI estime que « les deux formes d’usage du rite romain peuvent s’enrichir réciproquement ». Dans l’intention du pape, la réintroduction, dans le cadre paroissial, du missel promulgué par saint Jean XXIII, devrait susciter une émulation liturgique de telle sorte que chaque forme intègre certains aspects positifs de l’autre. Dans un message adressé aux organisateurs des dix-huitièmes rencontres liturgiques de Cologne (29 mars-1er avril 2017), le cardinal Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte divin, a repris à son compte ce thème de l’enrichissement mutuel des formes rituelles. Trois questions.

    UN OGM LITURGIQUE ?
    S’agit-il d’aboutir à une synthèse entre les deux usages liturgiques, espèce de messe « hybride » brillamment préconisée en son temps par l’abbé Bryan Houghton ? À lire attentivement tout ce que le cardinal Ratzinger a écrit sur la question, il semble clair que, pour lui, la liturgie ne se prête pas à ce genre de manipulation génétique ! Quand J. Ratzinger évoquait cette fameuse « réforme de la réforme » lors des « Journées liturgiques » qui se tenaient en l’abbaye de Fontgombault en juillet 2001, il entendait que l’ancien Missel fût maintenu comme « point de référence », « critère », « sémaphore », parce que ce rite est « vénérable » et signifie « l’identité permanente de l’Église ». En se concentrant sur la réforme du Missel de Paul VI, il appert que Benoît XVI s’intéressait avant tout au bien commun de l’Église, c’est-à-dire à la forme ordinaire à laquelle participent habituellement la grande majorité des fidèles.

    Est-ce à dire que la forme extraordinaire est intangible ? Ce serait méconnaître profondément l’essence de la liturgie : un corps organique fruit d’un développement continu. Surtout pas une fabrication artificielle à la manière d’une production technique, mais un processus vivant de croissance, hors duquel le rite se fossilise jusqu’à devenir ce « cadavre embaumé » évoqué par Louis Bouyer. En ce sens, on peut bien parler d’un apport mutuel de l’un à l’autre usage liturgique. La condition sine qua non, c’est que les deux formes se côtoient.

    Je suis enclin à penser que, pour envisager les choses de façon positive en termes de complémentarité et non de façon dialectique en termes d’opposition, il est souhaitable que les mêmes prêtres célèbrent les deux formes dans un même lieu : la paroisse, puisque le Motu proprio Summorum Pontificum redonne la main aux curés dans cette affaire. Quel dommage qu’une compréhension partielle et unilatérale du sentiment de Benoît XVI sur ce sujet fasse balayer d’un revers de main par des prêtres de certaines communautés Ecclesia Dei ce passage de la Lettre du pape aux évêques : « Évidemment, pour vivre la pleine communion, les prêtres des communautés qui adhèrent à l’usage ancien ne peuvent pas non plus, par principe, exclure la célébration selon les nouveaux livres. L’exclusion totale du nouveau rite ne serait pas cohérente avec la reconnaissance de sa valeur et de sa sainteté. » L’enrichissement réciproque, c’est l’herméneutique de la continuité liturgique !

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  • A ne pas manquer : l'exposition "Chrétiens d'Orient" à Tourcoing (jusqu'au 11 juin)

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    Chretien-d-orient-visue-bdeff_image-full.jpg

    Du supplément du Soir Mad, p. 37 : 

    « Chrétiens d’Orient », un patrimoine unique et multiple 

    Le musée de Tourcoing accueille les chefs-d’œuvre emblématiques de 2.000 ans de présence chrétienne en Orient. L’exposition, qui a demandé trois ans de préparation et fait un tabac à l’Institut du monde arabe à Paris avec 160.000 visiteurs, reprend au Musée de Tourcoing dans une scénographie un peu plus courte mais tout aussi prenante. Conçue au départ avec beaucoup de clarté, elle se visite sans cette impression de pédagogie lourde qui est souvent le lot des expositions archéologiques. Embrasser 2.000 ans d’une histoire religieuse, politique et artistique complexe sans plonger le visiteur dans un tournis de données indigestes tenait pourtant de la gageure d’autant que le christianisme aux Proche et Moyen-Orient se divise en Eglises différentes, copte, assyro-chaldéenne, syriaque arménienne, maronite… nées de controverses théologiques. Dans sa présentation à Paris, Jack Lang, président de l’IMA, qui a porté l’évènement au créneau et mobilisé les collectionneurs, parlait d’une première mondiale. Pour la première fois, en effet, les chrétiens d’Orient sont le centre d’une exposition qui veut aller à l’encontre des clichés et de l’ignorance. Ce n’est pas seulement une leçon d’histoire et d’histoire de l’art, mais une opération de sensibilisation du public à l’avenir très compromis de cette population.

    Musée des beaux-Arts Eugène Leroy, Tourcoing, jusqu’au 11 juin, sauf mardis et fériés. www.murba-Tourcoing.fr

  • Syrie : les chrétiens sont la cible privilégiée des rebelles islamistes

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    Syrie : les rebelles islamistes visent en premier lieu les chrétiens (source)

    Un prêtre franciscain fait le point sur la situation à Damas et sur les affrontements meurtriers dans le quartier de la Ghouta, une enclave aux mains des djihadistes. Le but de ces derniers : vider Damas de ses chrétiens.

    Le père Bahjat Elia Karakach est un religieux franciscain de la Custodie de Terre sainte. Il est également le supérieur du couvent de la Conversion-de-Saint-Paul qui est la principale paroisse de rite latin de la capitale syrienne.

    Dans le cadre d’un entretien relayé par l’agence de presse catholique italienne SIR, le 2 mars 2018, le religieux a fait le point sur la guerre civile dans le pays.

    A Damas, la principale cible des extrémistes musulmans - présentés de façon raccourcie comme des rebelles au pouvoir syrien légitime - ne semble pas être les bâtiments de l’administration de Bacha el-Assad, mais plutôt les quartiers chrétiens : « les missiles et les roquettes lancés par les milices djihadistes ont dernièrement visé le quartier chrétien de Bab-Touma, dans la vieille ville de Damas, où se concentrent de nombreuses églises ainsi que le quartier général du patriarcat », précise le père Karakach.

    Et le franciscain d’ajouter qu’au terme de plusieurs mois de bombardements, « depuis le début de l'année, au moins quatre églises ont été frappées par des terroristes qui veulent vider Damas de ses chrétiens ».

    Les fidèles se sentent abandonnés, conclut le religieux, parce que personne, « pas même les médias chrétiens, ne raconte ce qui se passe dans cette région de Damas. » Dont acte.

    Lire aussi :

    Syrie: Mgr Armash Nalbandian doute de l'impartialité des médias occidentaux

  • "Accompagner les situations difficiles avec Louis et Zélie Martin" : conférence par Guillaume d'Alançon à Bruxelles le JEUDI 3 MAI

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    3 mai 2018 - Conférence "Accompagner les situations difficiles avec Louis et Zélie Martin" 

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    Tout au long de leur vie, les saints Louis et Zélie Martin, les parents de Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, ont rencontré et accompagné de nombreuses personnes qui se trouvaient dans des situations difficiles. Aujourd'hui, en suivant leur exemple, de nombreuses personnes continuent ces accompagnements dans les centres d'accueil Louis et Zélie Martin. Comment peuvent-ils également nous aider aujourd'hui? C'est ce que Guillaume d'Alançon, auteur de nombreux livres sur les époux Martin et fondateur des accueils Louis et Zélie viendra nous expliquer ce jeudi 3 mai 2018 à 20h.

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    Guillaume d'Alançon est délégué épiscopal pour la famille et la vie du diocèse de Bayonne. Marié et père de 5 enfants, il est l'auteur d'ouvrages en histoire et spiritualité.

    Auteur du livre "L'amour avec Louis et Zélie Martin"
    Louis et Zélie. Les Martin. La simplicité tinte en prononçant leur nom. Il ne s'agit pourtant pas d'une histoire à l'eau de rose. Les épines de leurs difficultés se sont consumées à la chaleur de la miséricorde divine. Comme un feu, ce couple nous indique le chemin : Jésus !Pour que l'amour irradie. Un itinéraire spirituel lumineux. 
  • Belgique : les baptêmes en chute libre

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    Bel RTL - Journal Parlé 07h

    Date : 06/03/2018      07:00

    Durée de l'extrait : 1 min 25 s

    podcast

    Contexte :

    ... problème Constat est réponse avec vous Bernard Lobet la religion catholique a baigné toute l'enfance de Julie j'étais quand même Scolarisé dans une école catholique je suivais les cours de religion catholique qui est quand même c'est ma confirmation même ça je pense que je ne faisais plus parce que j'avais des copains et des copines ...

  • "Heureux ceux qui pleurent : ils seront consolés" : conférence par Martin Steffens à l'église de Salzinnes le vendredi 16 mars

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  • 17 mars : "Identité chrétienne emmurée, disloquée, en construction ? Comment se dire catholique aujourd'hui ?

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    affiche-identite.jpgProgramme

    9h00 Accueil

    9h30 Martin Steffens, philosophe

    « Devine ce que tu es : l’identité comme perte et récit de soi »

    11h00 Éric de Beukelaer, prêtre, vicaire épiscopal du diocèse de Liège, chroniqueur pour La Libre Belgique,
    membre du groupe « ceci n’est pas une crise »

    « Cessons de pleurer le bon vieux temps. Œuvrons au Royaume »

    13h45 Ateliers en petits groupes

    « Identité chrétienne/catholique : quel sens là où nous sommes ? »

    15h00 Table ronde

    « Quelles identités pour quelles institutions ? »

    Catherine Dopchie, médecin oncologue, responsable d’une unité de soins palliatifs

    Damien Dejemeppe, directeur du Lycée Martin V (LLN)

    Jérôme Walmag, ancien président de la Fédération des Scouts de Belgique

    Bosco d’Otreppe, journaliste, La Libre Belgique

    17h00 Eucharistie possible

    Les intervenants

    Martin Steffens est philosophe. Agrégé de philosophie, il enseigne la philosophie à Metz, au Lycée Georges de la Tour. Il est l’auteur d’études, de conférences et d’articles sur Nietzsche, Léon Bloy, Simone Weil ou Léon Chestov. Il a publié plusieurs ouvrages dont « Petit traité de la joie, consentir à la vie , Prix humanisme chrétien 2013.

     

    Éric de Beukelaer est prêtre. Ancien porte parole des évêques de Belgique, il est l’actuel vicaire épiscopal du diocèse de Liège. Chroniqueur pour La Libre Belgique, membre du groupe « Ceci n’est pas une crise », il est l’auteur de plusieurs ouvrages dont Pourquoi je ne crois pas à la faillite du christianisme, Nouvelle Cité, 2009 ; Quand l’Église perd son âme - Réflexions sur les erreurs, fautes et péchés commis au nom de l’Église au cours de son histoire, Fidélité, 2011  et L’Urgence Humaniste, Renaissance du Livre 2017.

     

    Bosco d’Otreppe est romaniste. auteur de nombreuses fiches de lecture et d’analyses littéraires dans Le petit littéraire.fr. Journaliste à La Libre Belgique,il est responsable des section enseignement et religion.

     

    Jérôme Walmag est ingénieur physicien et docteur en sciences appliquées. Originaire de Ans, il a été animateur éclaireur, puis pionnier. Après avoir été animateur fédéral du groupe d’unités Outre Meuse, il devient président de la Fédération des Scouts de Belgique entre 2010-2016.

     

    Damien Dejemeppe est enseignant et ancien professeur de religion. Il est l’actuel directeur du Lycée Martin V de Louvain-la-Neuve.

     

     

    Catherine Dopchie est médecin oncologue. Elle est actuellement responsable d’une unité de soins palliatifs au CHWAPI à Tournai et membre fondateur de l’association Un deuil à vivre, lieu d’accueil pour personnes confrontées à la mort d’un être cher.

    INSCRIPTION

  • La messe de Paul VI est-elle réformable ?

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    Lu ce jour sur le site « Pro Liturgia » :

    « Une chose qu’il faudrait impérativement supprimer dans les messes actuelles : le “mot d’accueil”.
    Contrairement à ce beaucoup pensent, le missel romain actuel, en effet, ne prévoit nulle part de “mot d’accueil”. A la messe, le célébrant n’est pas chargé d’accueillir les fidèles ; ce sont les fidèles réunis sous la présidence du prêtre qui “accueillent” dans leur cœur, par le “Confiteor”, le Christ. Le “mot d’accueil”, tel qu’il est fait un peu partout, est donc totalement contraire à la raison d’être de la liturgie. En outre, les “mots d’accueil” sont souvent une mini-homélie ou, dans certains cas, une marque de courtoise à l’adresse de tel concélébrant de passage. Quel intérêt d’annoncer ce qui sera développé au cours de l’homélie qui suit l’Evangile ou de présenter tel ou tel ministre de l’autel comme s’il était la vedette du moment ?
    Mais alors, que prévoit le missel ? Dans la Présentation générale, on lit : « Lorsque le chant d’entrée est fini, le prêtre, debout à son siège, fait le signe de la croix avec toute l’assemblée. Ensuite, en saluant la communauté rassemblée, il lui signifie la présence du Seigneur. Cette salutation et la réponse du peuple manifestent le mystère de l’Eglise rassemblée.
    Après la salutation au peuple, le prêtre, ou le diacre, ou un ministre laïc, peut, par quelques mots très brefs, introduire les fidèles à la messe du jour. »
    On peut - ce ne doit pas être fait de façon systématique - par quelques mots très brefs, introduire... Les mots doivent être “très brefs” pour ne pas casser le rythme de la célébration ; ils doivent “introduire à la messe du jour” : c’est-à-dire éclairer la raison d’être de la célébration. Par exemple, le 17 mars : « Nous célébrons saint Patrick qui, au Ve siècle et selon la tradition, fut sacré évêque par S. Germain d’Auxerre. Il passa sa vie à christianiser l’Irlande, notamment en prêchant le mystère de la Sainte Trinité. »
    Conclusion : demandons à nos prêtres de ne plus faire ces “mots d’accueil” que les fidèles, généralement, n’écoutent que d’une oreille distraite en espérant que la messe puisse reprendre le plus vite possible son cours normal. »

    [...]

    "Le Missel romain issu de Vatican II laisse parfois la porte ouverte “options” : « On fera... on pourra aussi faire... ». Or cette idée d’ “option” est très souvent mal comprise. Aussi faut-il en préciser le sens lorsqu’elle s’applique à la liturgie.
    Contrairement à ce qu’on croit, l’optionnel, en liturgie, ne signifie jamais - insistons sur le mot “jamais” - un choix laissé au célébrant.
    En effet, la liturgie obéit à une règle essentielle qui est celle-ci : il y a une “norme” objective qui doit impérativement être suivie. C’est seulement lorsque cette norme ne peut pas être suivie, pour des raisons indépendantes du célébrant, que des “options” peuvent entrer en jeu.
    L’erreur la plus courante que font aujourd’hui de très nombreux célébrants est celle-ci : ils commencent par considérer les “options”, les “choix” possibles, puis, à partir de là, reconstruisent ou agencent la liturgie. Ce qui a pour résultats d’obtenir des célébrations plus ou moins conformes à la norme, des célébrations bancales et hybrides faite de bric et de broc et dépourvues d’unité.
    Or, c'est exactement le contraire qu’il faut faire : il faut partir de la norme et, dans la mesure où celle-ci ne peut pas être suivie, voir au cas par cas ce qu’autorisent les “options” légitimes. Telle a toujours été la règle de base en liturgie. Elle a du reste été rappelée dans la Lettre “Dominicae Cenae” de S. Jean-Paul II.
    Des “options” ont toujours existé, même bien avant le Concile Vatican II. Seule différence : on ne parlait alors pas d’ “options” mais de “permissions” ou de “dérogations” ponctuelles à la règle générale.
    Pour encore mieux comprendre cette notion d’ “option”, prenons la Présentation générale du Missel romain et voyons comment doit se dérouler le début d’une messe (cf. nn. 47 à 52) :
    Texte : « Lorsque le peuple est rassemblé, tandis que le prêtre entre avec le diacre et les ministres, on commence le chant d’entrée (introït). (...) Il est exécuté alternativement par la chorale et le peuple ou, de la même manière, par le chantre et le peuple, ou bien entièrement par le peuple ou par la chorale seule. On peut utiliser ou bien l’antienne avec son psaume qui se trouvent soit dans le Graduale romanum soit dans le Graduale simplex ; ou bien un autre chant accordé à l´action sacrée, au caractère du jour ou du temps, et dont le texte soit approuvé par la Conférence des évêques. »
    Commentaire : on voit ici qu’il y a une gradation. Il est d’abord demandé de chanter l’antienne d’entrée grégorienne donnée dans le “Graduel romain”. Si personne ne peut l’exécuter, on prendre l’antienne donnée le “Graduale simplex”. Et si cette dernière antienne est encore trop difficile à exécuter, alors - mais seulement alors - on peut prendre un chant dont les paroles, est-il précisé, doivent être accorées au sens de la liturgie du jour et approuvées par la conférence des évêques.
    La gradation se poursuit dans le texte de la Présentation générale : « S’il n’y a pas de chant pour l’entrée, on fait réciter l’antienne que propose le Missel, soit par les fidèles, soit par certains d’entre eux, soit par un lecteur ou, autrement, par le prêtre lui-même, qui peut aussi l’adapter sous forme de monition d’ouverture. »
    Conclusion : il faut commencer par faire son possible pour que l’antienne grégorienne soit chantée et non pas se contenter systématiquement d’un cantique faisant office de chant d’entrée. La norme est le chant grégorien : on doit tout faire pour le favoriser.
    Cette fausse compréhension de l’idée d’ “option” montre qu’un missel, quel qu’il soit, mis entre les mains de prêtres peu ou mal formés, conduit à la création de liturgies fausses, décousues, ennuyeuses car manquent d’unité et de cohérence.

    Ref « Pro Liturgia »

    Trop d’options, même déclinées sous forme de priorités graduées, engendrent inévitablement des dérives qui nuisent à l’aspect  répétitif et codifié sacralisant un rit(e) quel qu’il soit, le comble étant qu’actuellement le rit romain comporte désormais deux formes, l’une ordinaire et l’autre extraordinaire. De la messe de Paul VI, le fidèle lambda retient finalement l’impression qu’elle n’est pas très ritualisée et de la messe de Pie V,  celle qu’elle est trop rigide.

    In medio virtus. Pour mettre un peu d'ordre, le pape Benoît XVI et le Cardinal Sarah ont plaidé pour une  « réforme de la réforme » réunifiant en ce sens les deux formes du rite romain. Mais le pape actuel, peu ritualiste, ne partage pas ce point de vue, craignant qu’il soit porté atteinte à l’esprit libéral prévalant aujourd’hui dans les célébrations ordinaires de la messe, qui sont l’immense majorité.    

    JPSC