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Eglise - Page 844

  • Les trois héritages du Padre Pio selon François

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Voyage à San Giovanni Rotondo : la prière, la petitesse et la sagesse, trois héritages du Padre Pio (traduction complète)

    La prière, la petitesse et la sagesse sont trois héritages laissés par saint Padre Pio, explique le pape François qui fait observer qu’au contraire la société contemporaine fait montre de plus de « cruauté » que les spartiates, envers les plus petits porteurs de malformations.

    Voici notre traduction, rapide, de travail de l’homélie prononcée par le pape François, ce samedi matin, 17 mars 2018, sur le parvis du nouveau sanctuaire San Giovanni Rotondo, dans la région italienne des Pouilles où il a présidé la messe, devant quelque 40 000 personnes.

    A l’occasion de son pèlerinage sur les pas du saint Padre Pio, pour le 50e anniversaire de sa « naissance au ciel » et le 100e anniversaire de la réception des stigmates de la passion du Christ dans son corps, le pape était arrivé vers 8 h tout d’abord, en hélicoptère à Pietrelcina, la ville natale du Padre Pio . Il s’est recueilli près de « l’orme des stigmates », avant de s’adresser à la population et de bénir les malades.

    Le pape est ensuite reparti pour San Giovanni Rotondo où Il a été accueilli notamment par l’évêque de Manfredonia, Mgr Michele Castoro qui a remercié le pape au terme de la messe en disant: « Pape François nous vous aimons fort » Il a invité la foule à le dire avec lui, la foule s’est levée pour cela. Le pape a anticipé sa visite parce que l’évêque est lui-même malade: il était ému en évoquant a propre vie “marquée par la fragilité de la maladie” et il a remercié le pape aussi pour cela.

    Il la aussi remercié d’avoir rendu visite aux petits malades, et de témoignage par ce qu’il a appelé « l’encyclique des gestes », et de faire de l’Eglise une « auberge du Bon Samaritain », il l’a remercié aussi pour son souci des jeunes, citant le prochain synode.

    En effet, le pape avait d’abord rendu visite aux petits malades de l’unité d’oncologie et d’hématologie de l’hôpital fondé par le Padre Pio, la « Maison du soulagement de la souffrance ».

    Il a ensuite visité l’ancien sanctuaire de Notre Dame des Grâces où il a rencontré la communauté des capucins : il s’est recueilli devant le crucifix puis devant le corps du Padre Pio auquel il a offert son étole. Il a également visité la cellule du saint.

    Le pape s’est ensuite rendu en papamobile au nouveau sanctuaire, conçu par l’architecte italien Renzo Piano et décoré des mosaïques du père Marko Ivan Rupnik, sj. Et il y a présidé la messe. Le pape est rentré au Vatican en hélicoptère vers 14h.

    AB

    Homélie du pape François

    J’aimerais retenir trois mots des lectures bibliques que nous avons écoutées: la prière, la petitesse, la sagesse.

    Prière. L’Évangile d’aujourd’hui nous présente Jésus qui prie. Ces paroles jaillissent de son Coeur: « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre … » (Mt 11, 25). Pour Jésus, la prière jaillissait spontanément, mais elle n’était pas facultative: il avait l’habitude de se retirer dans des lieux déserts pour prier (cf. Mc 1, 35); le dialogue avec le Père avait la première place. Et les disciples ont ainsi découvert naturellement combien la prière était importante, si bien qu’un jour ils lui ont demandé: « Seigneur, apprends-nous à prier » (Lc 11, 1). Si nous voulons imiter Jésus, commençons nous aussi là où il commençait, c’est-à-dire par la prière.

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  • De partout on recherche la présence et la parole de Jésus; prédication du père Michel-Marie Zanotti-Sorkine pour le 5e dimanche de carême

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    De partout on recherche la présence et la parole de Jésus / Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Prédication père Michel-Marie Zanotti-Sorkine (Jn 12, 20-33) pour le cinquième dimanche de carême (archives du 25 mars 2012)

    http://www.delamoureneclats.fr / http://www.unfeusurlaterre.org

    Évangile : Jésus voit arriver son heure (Jean 12, 20-33)

    Parmi les Grecs qui étaient montés à Jérusalem pour adorer Dieu durant la Pâque, quelques-uns abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée. Ils lui firent cette demande : « Nous voudrions voir Jésus. » Philippe va le dire à André ; et tous deux vont le dire à Jésus. Alors Jésus leur déclare : « L'heure est venue pour le Fils de l'homme d'être glorifié. Amen, amen, je vous le dis : si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit. Celui qui aime sa vie la perd ; celui qui s'en détache en ce monde la garde pour la vie éternelle. Si quelqu'un veut me servir, qu'il me suive ; et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu'un me sert, mon Père l'honorera. Maintenant je suis bouleversé. Que puis-je dire ? Dirai-je : Père, délivre-moi de cette heure ? — Mais non ! C'est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci ! Père, glorifie ton nom ! » Alors, du ciel vint une voix qui disait : « Je l'ai glorifié et je le glorifierai encore. » En l'entendant, la foule qui se tenait là disait que c'était un coup de tonnerre ; d'autres disaient : « C'est un ange qui lui a parlé. » Mais Jésus leur répondit : « Ce n'est pas pour moi que cette voix s'est fait entendre, c'est pour vous. Voici maintenant que ce monde est jugé ; voici maintenant que le prince de ce monde va être jeté dehors ; et moi, quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai à moi tous les hommes. » Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.

    Références bibliques : http://aelf.org/

  • L'incroyable instrumentalisation d'une lettre tronquée de Benoît XVI : la communication du Vatican obligée de s'expliquer sur un singulier cafouillage

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    cq5dam.thumbnail.cropped.750.422.jpegNous avions parlé ici, le 13 mars dernier, de cette lettre de Benoît XVI sollicitée par Mgr Vigano, Préfet de la Communication du Saint-Siège en réponse à l’envoi de 11 livres censés promouvoir « La théologie du Pape François » et utilisée par le prélat dans une version « écourtée » pour les besoins de la présentation de ces livres aux médias. Il apparait aujourd’hui qu’outre les deux lignes floutées dans la photo de la lettre du pape émérite remise à la presse, tout un paragraphe, plus embarrassant pour la finalité visée par Mgr Vigano, n’était pas repris . Le blog « Salon beige » écrit à ce propos:

    « Les grands communicants du Vatican devraient lire attentivement ce que le pape François a dit sur les "fakes news", car ils en ont commis une belle en instrumentalisant une lettre de Benoît XVI, écrite le 7 février et publiée le 12 mars pour souligner abusivement la continuité entre les deux pontificats, ce que ne disait pas la lettre.

    Or, aujourd'hui, un paragraphe qui avait été masqué a enfin été dévoilé, suite aux pressions médiatiques. Et on comprend pourquoi en le lisant. Benoît XVI y critique l'un des auteurs des 11 livres sur le pape François (livres que Benoît XVI ne lira pas) :

    "Soit dit en passant, je voudrais signaler ma surprise, concernant la présence parmi les auteurs du Professeur Hünermann, qui durant mon pontificat a été à l'origine d'initiatives opposées à la papauté. Il a joué un rôle de premier plan dans la publication de “Kölner Erklärung”, qui, en relation avec l'encyclique “Veritatis splendor”, a attaqué avec virulence l'autorité magistérielle du pape, spécialement sur des questions de théologie morale. De même le “Europaische Theologengesellschaft” qu'il a fondé, s'est initialement illustré comme une organisation en opposition au magistère pontifical. Par la suite, le sentiment ecclésial de nombreux théologiens a mis obstacle à cette orientation, transformant cette organisation en un instrument normal de rencontre entre théologiens.

    Je suis certain que vous comprendrez mon refus et je vous prie d’accepter mes cordiales salutations."

    Ref. La lettre mutilée de Benoît XVI

    On lira sur Vatican News le communiqué de ce jour par lequel Mgr Vigano pense pouvoir se tirer de son pas de clerc.

  • Le pape François prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Le pape François est « prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine »

    Mgr Giovanni Angelo Becciu, substitut de la Secrétairerie d’Etat, est revenu le 13 mars 2018 sur les cinq ans de pontificat du pape François, a rapporté l’agence catholique italienne SIR le jour même. Selon le prélat, le Souverain pontife est “prêt à donner sa vie” pour la doctrine catholique.

     

    Pour Mgr Becciu, le successeur de Pierre est “un exemple de force, de sérenité et de courage”, face aux critiques qu’il affronte. Toutefois, a-t-il indiqué, le pape “souffre“ des “critiques gratuites” qui l’accusent “de trahir la doctrine de l’Eglise”. Celles-ci “touchent un point essentiel” de sa personne, et “il ne l’accepte pas”.

    En effet, a détaillé le prélat italien, c’est l’accusation “la plus grave“ qui puisse être formulée contre le chef de l'Eglise catholique. A rebours de ces accusations, a soutenu Mgr Becciu, le pape revendique être un “fils fidèle de l’Eglise” et est “prêt à donner sa vie pour défendre la pureté de la doctrine”.

    Ruptures du protocole

    Le pape François, a estimé le ‘numéro 2’ de la Secrétairerie d’Etat, avance “avec détermination” dans la réforme de la Curie romaine. Toutefois, a-t-il expliqué, c’est un travail long, qui doit conjuguer à la fois respect du droit, des règles canoniques et de la doctrine catholique.

    Mgr Becciu est également revenu sur les ruptures protocolaires par le pape argentin depuis son élection. Le protocole, a-t-il estimé, ne doit pas être une “prison” mais doit plutôt “servir à mieux manifester l’exercice du ministère” pétrinien.

    Nommé substitut pour les Affaires générales par Benoît XVI en 2011, Mgr Becciu a été confirmé à ce poste par le pape François après son élection. Il est également le représentant spécial du Souverain pontife auprès de l'Ordre de Malte, dans ses travaux de réforme constitutionnelle.

  • Le saint Padre Pio que le pape François vénère aujourd'hui

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    Biographie de Padre Pio (1887 – 1968) (source - site de l'Eglise de France)

    A l’occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Padre Pio (1887 – 1968) - et du pèlerinage accompli ce 17 mars par le pape à Pietrelcina et à San Giovanni Rotondo -, il est intéressant de rappeler les grands traits de sa vie, ainsi que la signification spirituelle des stigmates.

    Francesco Forgione naît le 25 mai 1887 à Pietrelcina (Italie). Il prend le nom de Pio à son entrée chez les capucins de Morcone (1903). Prêtre en 1910, il réside dans sa famille, pour raisons de santé, jusqu’en 1916. En septembre 1916, il est envoyé au couvent de San Giovanni Rotondo, et y reste jusqu’à sa mort, le 23 septembre 1968.Les stigmates que portait le Padre Pio, attirèrent l’attention des autorités ecclésiastiques et provoquèrent l’attention du Saint-Office, qui ordonna son transfert de S. Giovanni Rotondo (2 juin 1922) et déclara “ ne rien constater de surnaturel dans les faits qui lui sont attribués ”. Le Saint-Office lui interdit tout exercice du ministère, à l’exception de la messe qu’il pouvait célébrer en privé dans la chapelle du couvent. Ces mesures furent rapportées progressivement : le 29 juillet 1933, on permit à Padre Pio de pouvoir de nouveau célébrer la messe dans l’église. Il est autorisé à confesser les hommes, le 25 mars 1934, puis les femmes, le 12 mai de la même année.

    Avant d’avoir atteint l’âge adulte, il comprit qu’il devait combler, en union avec Jésus, l’espace qui sépare les hommes de Dieu. Il mit en œuvre ce programme selon trois moyens : la direction des âmes ; la confession sacramentelle ; la célébration de la messe.

    En matière de direction spirituelle, le Padre Pio vivait et faisait vivre fermement la vérité fondamentale de la foi.

    Se confesser au Padre Pio n’était pas chose aisée avec la perspective d’une rencontre pas toujours amène. Pourtant on se pressait continuellement autour de son confesionnal.

    Le moment le plus exaltant de son activité apostolique était celui de la messe. La centaine de milliers de personne qui y ont assisté ont perçu par cette célébration la hauteur et la plénitude de sa spiritualité.

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  • La stratégie chinoise du pape François est anachronique

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    La diplomatie du Vatican avec la Chine et d'autres gouvernements autoritaires est basée sur des fantasmes de puissance datés de plus d'un siècle. Mise en perspective de Georges Weigel sur le site « Slate.fr » :

    pape1.jpg« Ces dernières semaines, de nombreux observateurs sont restés perplexes, voire profondément troublés, devant la perspective d’un accord sur le point d’être conclu entre le Vatican et la République populaire de Chine.

    Cet accord concèderait un rôle considérable au régime communiste chinois dans la nomination d’évêques catholiques en Chine et s’inscrirait dans une démarche visant à rétablir des relations diplomatiques pleines et entières entre Pékin et le Saint-Siège. La possibilité d’un tel accord soulève bon nombre de questions.

    Poursuite obstinée de relations avec la Chine

    Pourquoi le Vatican se fierait-il à un quelconque accord cosigné par une puissance autoritaire, compte tenu de ses précédentes expériences malheureuses avec l’Italie de Mussolini et le Troisième Reich de Hitler, qui ont tous les deux systématiquement violé les concordats qu’ils avaient conclus avec le Saint-Siège?

    Pourquoi les diplomates du Vatican (et peut-être même le pape François lui-même) ont-ils choisi d’ignorer les avertissements venus de l’intérieur de la Chine et du cardinal Joseph Zen, ancien évêque de Hong Kong, sur l’impact négatif d’un accord de ce type sur les catholiques chinois restés loyaux à Rome plutôt qu’à l’Association catholique patriotique parrainée par le régime?

    Pourquoi l’Église violerait-elle son propre droit canonique (selon lequel «aucun droit ou privilège d’élection, de nomination, de présentation ou de désignation d’évêque n’est accordé aux autorités civiles») dans le cadre de démarches pour établir des échanges diplomatiques officiels avec un régime qui viole les droits humains de façon quotidienne, et souvent en faisant preuve d’une grande cruauté?

    Qu’est-ce qui peut bien motiver, depuis quarante ans, la poursuite obstinée par les diplomates du Vatican de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et la Chine?

    Pour répondre à ces questions, il est nécessaire de faire trois bonds en arrière: d’abord en 1870, puis en 1929 et enfin en 1962.

    Puissance européenne secondaire

    En 1870, lorsque les forces du Risorgimento s’emparent de Rome et en font la capitale de l’Italie unifiée, les derniers vestiges des anciens États pontificaux (qui englobaient autrefois toute l’Italie centrale) disparaissent; le pape Pie IX se retire derrière les murs de la Cité léonine, où il se décrit lui-même comme «le prisonnier du Vatican».

    Le Saint-Siège, que le droit international et les pratiques diplomatiques coutumières reconnaissent depuis longtemps comme étant l’incarnation juridique du rôle de pasteur universel de l’Église catholique tenu par le pape, continue d’envoyer et de recevoir des ambassadeurs, alors même qu’il est dépourvu de territoires sur lesquels exercer une souveraineté internationalement reconnue.

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  • Soignies, 9 - 13 avril : Festival Choose Life pour les 12-17 ans

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    • Age : 12-17 ans comme participant et 18-30 ans comme animateur
    • Dates : du 09-04-2018 au 13-04-2018
    • Lieu : Soignies
    • Prix : 115 € (ne peut être un obstacle), 145 € (prix de solidarité et de soutien)
    • Contact : P. Eric VOLLEN sj – 0474 45 24 46 / Email :  info@festivalchooselife.be
  • Le martyre d'Anna Kolesarova

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    De Marina Droujnina sur zenit.org :

    Slovaquie : reconnaissance du martyre d’Anna Kolesárová

    Feu vert pour sa béatification

    Le Vatican reconnaît le martyre d’une jeune laïque slovaque, la servante de Dieu Anna Kolesárová (Anka), tuée par un soldat de l’armée soviétique pour avoir refusé ses avances sexuelles (1928-1944).

    Le pape François a autorisé, le 6 mars 2018, la Congrégation pour les causes des saints à promulguer le décret de reconnaissance du martyre, ce qui ouvre la voie à sa béatification.

    Issue d’une famille simple de petits agriculteurs, Anna Kolesárová perd sa mère à l’âge de dix ans. Son quotidien est marqué par les tâches domestiques qu’elle doit effectuer en tant qu’aînée de la fratrie. Tous les matins, elle participe à la messe.

    Le 22 novembre 1944, son village, Vysika nad Uhom, est occupé par l’armée soviétique. Un soldat ivre entre dans la maison de la famille d’Anna pour boire. Il voit Anna et lui fait des avances sexuelles. Devant son refus, il lui propose de céder à ses avances ou alors de mourir.

    Anna refuse et essaye de se réfugier à l’intérieur de la maison. Le soldat la suit et lui ordonne de dire adieu à ses proches. Ne cédant pas à la pression, elle crie : « Adieu, père ! Marie, Jésus, Joseph ! » Elle est abattue d’un coup de fusil.

    Le récit des événements a été mis par écrit par le prêtre Anton Lukáč la même année et se trouve dans l’église paroissiale de Pavlovce nad Uhom. Cinq témoins ont signé un témoignage. La maison d’Anna à Vysoké nad Uhom est maintenant connue comme la « Maison ». C’est un centre d’accueil pour personnes en difficultés.

    Chaque année, à Vysoká nad Uhom, près de la tombe d’Anna, se déroule la Voie de la Joie pour les jeunes de plus de 15 ans, ainsi que la Voie de la maturité pour ceux qui ont plus de 23 ans.

  • Comment peut-on être catholique ? Cinq ouvrages apportent leurs réponses...

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    De "Koz" (Erwan le Morhedec) sur son blog : 

    Comment peut-on être catholique ?

    Il y a ceux qui constatent, amers, la chute du nombre de fidèles et ceux qui la célèbrent, ravis, ceux qui annoncent la mort de l’Eglise et tout en même temps dénoncent ses velléités de s’imposer. Ceux qui ne comprennent pas que cela existe encore. Ceux qui ne voient que des cathos fachos, ceux qui ne voient que des cathos gauchos, ceux qui les dénoncent anti-migrants, ceux qui les fustigent pro-migrants, ceux qui font un pari bénédictin, ceux qui font un pari chrétien, ceux qui claquent des bannières et ceux qui passent par derrière.

    Comment peut-on être catholique1 ? Comment peut-on être encore catholique aujourd’hui ? Question de principe et questions d’application. Question d’actualité quand cette rentrée littéraire nous offre, sans même être exhaustif, cinq ouvrages pour souffler un vent frais sur l’Église de nos jours.

    * * * 

    Denis Moreau en fait une question de principe, la question en titre, dans un ouvrage de riante philosophie. Il prend sur lui la charge de la justification. Comment peut-on seulement être catholique ? Et comment un philosophe, qui connaît des mots compliqués et se targue de faire usage de sa raison, peut-il ainsi déraisonner, croire en Dieu et jusqu’en la résurrection des corps ? Comment, pourquoi ? Parce qu’il y a entre autres « quelques bonnes raisons de croire »Alors Denis Moreau se coltine ce qu’il est convenu d’appeler les « preuves de l’existence de Dieu » – mais pour rappeler que « preuve » peut tout aussi bien signifier indice et que ces « preuves » doivent être entendues comme des preambula fidei, ou une « invitation argumentée à la foi ».

    Denis Moreau est catholique non pas en dépit de la philosophie, mais parce qu’il est philosophe.

    Un trait est frappant : de toutes les grandes religions, le christianisme – et spécialement sa branche catholique, dans la mesure où la Réforme s’est en partie affichée comme une réaction critique contre un abus de philosophie – est celle qui, de façon massive et continue, a choisi de se présenter et de se réfléchir dans des catégories reprises à la philosophie telle qu’elle s’était développée en Grèce antique.2

    Que l’on ne s’effarouche pas trop vite en voyant un ouvrage de philosophie. Moi-même, j’ai flippé ma race en y lisant « Spinoza« . Mais Denis Moreau a sué sang et eau pour produire un ouvrage accessible, et même souvent drôle, dans lequel il répond aux objections si fréquentes que sont l’existence du mal, l’angoisse de la mort qui nous motiverait, les fautes de l’Église, l’inefficacité de la prière.

    Un exemple ? Est-ce justement la peur de la mort qui nous conduit à croire ? Peut-être. Et après ? Il y a de bonnes raisons de croire, nous dit-il, que la peur de la mort « amène les êtres humains à mal se conduire », en ce qu’elle serait « à la racine de la cupidité, de la gloutonnerie, de l’orgueil »3.

    Serait-ce alors parce que la foi vient nous apporter une consolation illusoire que nous nous empressons de l’adopter ? Évidemment, Denis Moreau ne se borne pas à la réponse qui suit mais, sur la logique même de l’argument, il objecte que « l’idée que quelque chose doit être répudié parce que cela correspond à notre désir ne va pas de soi » – ainsi du verre d’eau que l’on tendrait à un homme assoiffé : oui, l’idée d’une victoire sur la mort correspond certainement à un désir de l’Homme, mais cela ne suffit pas en soi à ôter tout crédit à la foi.

    C’est ainsi qu’à bien des égards, Denis Moreau nous amène à faire ce pas de côté pour envisager la question sous un angle renouvelé, et ne plus prendre l’objection pour acquise ou angoissante.

    Être catholique, ce n’est pas abdiquer la raison.

    *

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  • Ransbeck (Lasne), 23 mars : "Que fais-tu de ton frère lorsqu'il est en fin de vie ?"; conférence par Carine Brochier

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  • Orval, 19 mars : 9ème marche des hommes avec saint Joseph

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    J-5 | Ce lundi ensemble à Orval ?

    N'est-il pas bon de faire une petite pause dans les forêts gaumaises ?
    20 km et quelques heures ensemble, bande d'hommes.

    Chaque 19 mars, peu importe la météo, peu importe le jour de la semaine, parce que c’est fête de saint Joseph, patron des travailleurs et de la Belgique.

    Thème: " Lève-toi, crie vers ton Dieu, car rien ne lui est impossible" Jonas 1,6

    Cette 9ème édition partira de l'abbaye Notre-Dame d'Orval le lundi 19 mars à 9h00, retour vers 17h00.
    Possibilité de loger le dimanche soir 18 mars à l'abbaye mais sur réservation uniquement vu qu'il n'y a que 50 places et invitation à l'office des complies à 20h20 avant que les portes ne ferment.

    Les hommes savent pourquoi.
    Regardez cette brève vidéo et si vous aimez, partagez la :

    Avez vous déjà goûté le micro-climat gaumais et son célèbre sol couleur ocre ?

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne

    Envie de savoir qui nous sommes ?

    Besoin de plus d'infos, visitez notre sitewww.marche-de-saint-joseph.be

    Le nombre de marches pour hommes ne cesse d'augmenter un peu partout, dont celle de nos amis de la marche des pères à Banneux ou celle vers Cotignac ou vers Clervaux, et nous nous en réjouissons. Notre marche vers Orval a lieu depuis 9 ans fidèlement le 19 mars, fête de saint Joseph et c'est une initiative d'hommes membres ou amis de la Communauté de l'Emmanuel en Belgique et au Grand-Duché de Luxembourg.

    Notez que le week-end des 17 & 18 mars aura lieu la marche des mères, initiative de mères et femmes, membres ou amies de la Communauté de l'Emmanuel. 

    http://www.marchedesmeres.be 

    Offrons-lui ce week-end, gardons les enfants et retrouvons nous le lundi ;-).

    Lien direct vers le formulaire d'inscription en ligne pour hommes.

  • Vidéo - Rod Dreher : « Face au déclin du christianisme, nous, laïcs, devons agir »

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    Rencontre avec Rod Dreher, écrivain américain orthodoxe, auteur du Pari bénédictin - Comment être chrétien dans un monde qui ne l'est plus (Artège). Il invite l’Occident à une conversion radicale, en s’inspirant de l’action de saint Benoît. Vu sur le site web de l’hebdomadaire « Famille Chrétienne »  (JPSC) :