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Eglise - Page 98

  • Dimanche 6 octobre : 30e pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame avec Mgr Delville

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    Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’30e pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame dans P'action de grâce AvecMarie Ae Marie Dimanche 6 octobre 2024 10h30 Départ de l'église de Leffe 16hoo Messe pontificale célébrée par Mgr Tean-Pierre Pierre Delville évêque de Liège En latin selon le missel de 1962 La veille: samedi 5 octobre pélé des jeunes Namur Leffe Infos Inscriptions 0496/513755 32 55 0496 pelefoy. be Editeurresp. pelefoybe Nous soutenir BE48 2100 3624 6427 FOY’

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  • L’abbé Pierre : Le péché mortel "contre le Père" et le pardon de Dieu (28 mn)

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    Thèmes abordés : Le péché mortel contre le Père ; Cette phrase de saint Paul : « Romains 11, 32 Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire à tous miséricorde ».

    Le 6 septembre 2024, le cabinet Egaé publie un rapport faisant état de dix-sept nouveaux témoignages qui évoquent des propos à caractère sexuel, des baisers imposés, des agressions sexuelles sur une personne vulnérable et sur une mineure ainsi que des fellations demandées. Les accusations concernent la période comprise entre les années 1950 et 2000 et émanent de différents pays qui comprennent, outre la France, les États-Unis, le Maroc et la Suisse.

    La réaction a été immédiate dans les médias dans une sorte de bal des vertueux : Suppression des images et des références à l’abbé Pierre, rues débaptisées, et oubli de son immense œuvre de miséricorde. 

    Dans cette vidéo, Arnaud Dumouch pose à la lumière du message de Jésus un jugement chrétien et qui fait intervenir les deux vertus qui se marient en Jésus-Christ à savoir « la vérité » qui ne nie pas la gravité des péchés et « l’amour » qui couvre toutes les offenses quand on s’en repent selon cette parole de sainte Thérèse de l’Enfant-jésus :  «Moi si j'avais commis tous les crimes possibles, Je garderais toujours la même confiance, Car je sais bien que cette multitude d'offenses, N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent ».

  • Saint Cyprien de Carthage (14 septembre)

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    De BENOÎT XVI, lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 6 juin 2007 (source) : 

    Saint Cyprien

    Chers frères et sœurs,

    Dans la série de nos catéchèses sur les grandes personnalités de l'Eglise antique, nous arrivons aujourd'hui à un éminent Evêque du III siècle, saint Cyprien, qui "fut le premier Evêque en Afrique à recevoir la couronne du martyre". Sa réputation est également liée - comme l'atteste le diacre Pontius, qui fut le premier à écrire sa vie - à la production littéraire et à l'activité pastorale des treize années qui s'écoulèrent entre sa conversion et le martyre (cf. Vie 19, 1; 1, 1). Né à Carthage dans une riche famille païenne, après une jeunesse dissipée, Cyprien se convertit au christianisme à l'âge de 35 ans. Il raconte lui-même son itinéraire spirituel:  "Alors que je gisais encore comme dans une nuit obscure", écrit-il quelques mois après son baptême, "il m'apparaissait extrêmement difficile et pénible d'accomplir ce que la miséricorde de Dieu me proposait... J'étais lié aux très nombreuses erreurs de ma vie passée et je ne croyais pas pouvoir m'en libérer, tant je secondais mes vices et j'encourageais mes mauvais penchants... Mais ensuite, avec l'aide de l'eau régénératrice, la misère de ma vie précédente fut lavée; une lumière souveraine se diffusa dans mon cœur; une seconde naissance me transforma en un être entièrement nouveau. De manière merveilleuse, chaque doute commença alors à se dissiper... Je comprenais clairement que ce qui vivait auparavant en moi, dans l'esclavage des vices de la chair, était terrestre, et que ce que l'Esprit Saint avait désormais engendré en moi était, en revanche, divin et céleste" (A Donat, 3-4).

    Immédiatement après sa conversion, Cyprien - non sans être envié et en dépit des résistances - fut élu à la charge sacerdotale et à la dignité d'Evêque. Au cours de la brève période de son épiscopat, il affronta les deux premières persécutions ratifiées par un édit impérial, celle de Dèce (250) et celle de Valérien (257-258). Après la persécution particulièrement cruelle de Dèce, l'Evêque dut s'engager vaillamment pour rétablir la discipline dans la communauté chrétienne. En effet, de nombreux fidèles avaient abjuré, ou bien n'avaient pas adopté une attitude correcte face à l'épreuve. Il s'agissait des lapsi - c'est-à-dire de ceux qui étaient "tombés" -, qui désiraient ardemment revenir au sein de la communauté. Le débat sur leur réadmission finit par diviser les chrétiens de Carthage en laxistes et en rigoristes. Il faut ajouter à ces difficultés une grave épidémie de peste, qui ravagea l'Afrique et qui fit naître des interrogations théologiques angoissantes, tant au sein de la communauté, que dans la confrontation avec les païens. Il faut rappeler, enfin, la controverse entre Cyprien et l'Evêque de Rome, Etienne, à propos de la validité du baptême administré aux païens par des chrétiens hérétiques.

    Dans ces circonstances réellement difficiles, Cyprien révéla de grands talents pour gouverner:  il fut sévère, mais non inflexible avec les lapsi, leur accordant la possibilité du pardon après une pénitence exemplaire; il fut ferme envers Rome pour défendre les saines traditions de l'Eglise africaine; il se démontra très humain et empli de l'esprit évangélique le plus authentique en exhortant les chrétiens à apporter une aide fraternelle aux païens durant la peste; il sut garder une juste mesure en rappelant aux fidèles - qui craignaient trop de perdre la vie et leurs biens terrestres - que pour eux la véritable vie et les véritables biens ne sont pas ceux de ce monde; il fut inébranlable dans sa lutte contre les mœurs corrompus et les péchés qui dévastaient la vie morale, en particulier l'avarice. "Il passait ainsi ses journées", raconte alors le diacre Pontius, "lorsque voilà que - sur ordre du proconsul - le chef de la police arriva à l'improviste dans sa villa" (Vie 15, 1). Le jour même, le saint Evêque fut arrêté et, après un bref interrogatoire, il affronta avec courage le martyre entouré de son peuple.

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  • Quand le pape affirme que toutes les religions mènent à Dieu

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    De Michael Haynes sur LifeSiteNews :

    Le Vatican publie une traduction trompeuse qui occulte l'affirmation du pape François selon laquelle toutes les religions mènent à Dieu

    Image en vedette

    Bureau de presse du Saint-Siège

    Vendredi 13 septembre 2024

    CITÉ DU VATICAN ( LifeSiteNews ) — Le Bureau de presse du Saint-Siège a publié une traduction anglaise trompeuse des commentaires controversés du pape François sur toutes les religions menant à Dieu, alors que les critiques à l'encontre des propos de François continuent de croître.

    S'adressant à un groupe interreligieux de jeunes à Singapour le 13 septembre, le pape François a largement mis en avant la nature multireligieuse du pays :

    Si nous commençons à nous battre entre nous et à dire « ma religion est plus importante que la tienne, ma religion est vraie, la tienne ne l’est pas », où cela nous mènera-t-il ? Où ? Il est tout à fait normal de discuter [entre religions].

    Poursuivant, François a déclaré que chaque religion est un moyen d'atteindre Dieu, affirmant de manière très controversée :

    Chaque religion est un chemin pour arriver à Dieu. Il existe différentes langues pour arriver à Dieu, mais Dieu est Dieu pour tous. Et comment Dieu est-il Dieu pour tous ? Nous sommes tous fils et filles de Dieu. Mais mon Dieu est plus important que ton Dieu, est-ce vrai ?

    Il n'y a qu'un seul Dieu et chacun de nous a un langage pour arriver à Dieu. Sikh, musulman, hindou, chrétien, ce sont des chemins différents.

    Son discours a été prononcé en italien – « Toutes les religions sont un chemin pour arriver à Dieu » – et traduit en anglais par son assistant à l'intention de la foule rassemblée au Catholic Junior College de Singapour.

    La traduction originale en italien du texte de François signifie « toute religion est un chemin pour arriver à Dieu » ou, dans un style anglais légèrement plus naturel : « toutes les religions sont un chemin pour arriver à Dieu ».

    La traduction instantanée fournie ligne par ligne par son traducteur était : « chaque religion est un chemin pour arriver à Dieu. »

    Cependant, le Bureau de presse du Saint-Siège a publié une traduction sensiblement différente et trompeuse des propos du pape dans la transcription anglaise de sa rencontre. La version anglaise officielle du Vatican dit : « Les religions sont considérées comme des chemins qui tentent d'atteindre Dieu. »

    La différence est notable, et la transcription en ligne des propos du pape François apparaît bien moins controversée ou problématique que ses propos réels.

    Il semble que seule la traduction anglaise ait été la plus touchée par les graves erreurs de transcription du Bureau de presse. La transcription italienne , espagnole , française et polonaise est conforme aux propos du pape. La version portugaise diffère légèrement de la réalité, avec la transcription qui dit : « Toutes les religions sont une façon de se rapprocher de Dieu. »

    D'autres, comme le rédacteur en chef d'Inside the Vatican, Matt Gaspers, soulignant la version anglaise différente du bureau de presse, l'ont décrit comme « une tentative évidente de limiter les dégâts ».

    Bien que l’anglais ne soit pas la première langue au Vatican, il est rapidement devenu de facto une deuxième langue largement parlée ces derniers temps.

    Cela est dû en partie à la forte prédominance des anglophones d'Amérique qui utilisent les portails d'information en ligne du Vatican et les nombreux médias d'information catholiques anglophones.

    Mais le Bureau de presse du Saint-Siège a une réputation mitigée en ce qui concerne la version officielle des propos du pape François, en particulier dans ses traductions en anglais.

    Ces derniers jours, on a pu voir que la traduction anglaise de la lettre de juillet du pape François sur le rôle de la littérature dans la formation utilisait la notation de datation non chrétienne « BCE » au lieu du style catholique « Before Christ ». Une fois de plus, seule la version anglaise contenait la terminologie, les autres langues utilisant la notation classique et catholique « BC ».

    Des particularités similaires ont été observées lors du Synode sur la famille de 2014, lorsque la version anglaise du rapport intermédiaire a minimisé le langage utilisé pour parler de l'homosexualité, alors que l'original italien était beaucoup plus controversé. La traduction anglaise faisait référence à « prévoir » les homosexuels plutôt qu'à « les accueillir », ce dernier terme étant une traduction plus littérale de « accogliere », le mot utilisé dans la version italienne officielle du rapport.

    Quelques semaines plus tard, une situation similaire s'est produite, le Bureau de presse ayant édulcoré la version anglaise du document final du Synode pour supprimer une défense explicite du mariage entre un homme et une femme.

    En 2020, le bureau de presse a donné l'ordre à son personnel de garder le silence à la suite de la fureur internationale suscitée par les commentaires du pape François en faveur des unions entre personnes de même sexe.

    Les erreurs de traduction en anglais émanant du service de presse semblent vouloir perdurer, comme cela se pratique depuis de nombreuses années.

  • La guérison du sourd-muet, homélie pour le 23e dimanche du temps ordinaire

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    La guérison du sourd-muet, homélie du Père Simon Noël 

    Dans l'évangile que nous venons d'entendre, on demande à Jésus, une fois de plus, la guérison d'un malade ; ici il s'agit d'un sourd-muet.

    Nous sommes tous d'une certaine manière face à Dieu des sourds-muets. Et nous avons nous aussi besoin d'être guéris. Nous sommes sourds par exemple, parce que nous ne voulons pas toujours entendre ce que Dieu veut nous dire. Nous avons besoin de silence intérieur pour entendre la voix de Dieu. Le manque de silence dans notre vie, le manque de méditation, le manque de prière font que nous sommes spirituellement des sourds et qu'au lieu d'être ouverts à la volonté de Dieu, nous sommes prisonniers de notre volonté propre, de nos rêves, de notre imaginaire et de nos passions.

    Nous sommes aussi bien souvent des muets, des êtres incapables à la fois de louer Dieu et de témoigner autour de nous de son amour.

    Très souvent, nous prions pour notre guérison ou la guérison de personnes que nous aimons, en cas de maladie physique ou nerveuse. Nous demandons la grâce temporelle d'une guérison corporelle. Et c'est très bien. Je le fais moi aussi. Mais est-ce que nous n'oublions pas de demander aussi et plus encore la guérison de l'âme, la guérison spirituelle ? Or c'est de loin plus important. Nous le savons : Dieu exauce nos prières lorsque nous demandons des grâces spirituelles, car pour lui ce qui importe c'est notre salut éternel. Par contre, Dieu nous exauce lorsque nous demandons des faveurs temporelles, seulement lorsque c'est utile pour notre salut. Si Dieu ne nous exauce pas lorsque nous demandons une grâce temporelle, alors que pourtant nous avons bien prié, c'est qu'alors Dieu nous accordera une autre grâce plus importante pour nous.

    Je le répète. Si nous sommes vraiment chrétiens, c'est d'abord le salut et la guérison de notre âme qui doit avoir pour nous plus d'importance que le reste. Pour ce reste, nous devons plutôt nous abandonner à la divine Providence : Cherchez avant tout le Royaume de Dieu et sa justice, et le reste vous sera donné par surcroît.

    Pour opérer la guérison demandée, Jésus emmène le sourd-muet à l'écart de la foule. Si nous voulons guérir spirituellement de nos maladies de l'âme, il est nécessaire de rechercher la solitude avec le Christ, dans la prière et l'oraison. C'est là qu'on voit l'utilité de faire parfois une retraite en silence pour se laisser transformer intérieurement par le Christ. Du moins régulièrement sachons prendre des temps de prière et d'être seuls avec Jésus dans le silence. Pour toi, quand tu pries, entre dans ta chambre et ferme la porte afin de prier ton Père qui est là dans le secret et ton Père qui voit dans le secret te le rendra.

    Jésus dit alors, en touchant le sourd-muet : ouvre-toi. La guérison opérée par le Seigneur dans notre vie est en effet identique à une ouverture. Une ouverture de tout notre être à Dieu, présent en nous par la grâce au fond de notre cœur, une ouverture à sa lumière, à son amour et à sa vie.

    Enfin Jésus demande le silence sur ce qu'il a opéré. Cela ne sera pas suivi par les témoins de cette guérison. Et il est vrai qu'il est normal de témoigner des merveilles accomplies par Dieu et d'entrer ainsi dans la louange. Mais parfois, lorsque nous recevons de grandes grâces, des grâces de choix, de la part du Seigneur, il nous faut garder le secret, ou du moins ne pas en parler trop vite et sans discernement. Cela doit rester un secret entre nous et Dieu et n'être éventuellement confié qu'à un directeur spirituel. Car il se pourrait qu'en en parlant trop, nous pourrions surtout nous mettre en avant et finalement parler de nous-mêmes et tomber ainsi dans une forme de vanité spirituelle. Si l'on veut que la chaleur reste dans une casserole, il faut laisser le couvercle dessus. Si l'on veut garder dans notre cœur toute la chaleur du feu divin, il est nécessaire de beaucoup pratiquer le silence sur nous-mêmes et notre vie de relation à Dieu.

    Voilà quelques brèves considérations spirituelles sur l'évangile du sourd-muet. Elles ont pour but de nous rappeler quelques règles essentielles de toute vie intérieure véritable. Accueillons donc dans la prière et le silence ce que Dieu nous dit aujourd'hui.

  • Homélie de saint Jean de Damas pour la fête de la Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)

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    La nativité de la Vierge par Uccello (XVe s.)

    Première homélie pour la nativité de la Vierge Marie, de saint Jean Damascène

    Neuf mois étant accomplis, Anne mit au monde une fille et l'appela du nom de Marie. Quand elle l'eut sevrée, la troisième année, Joachim et elle se rendirent au temple du Seigneur et, ayant offert au Seigneur des victimes, ils présentèrent leur petite fille Marie pour qu'elle habitât avec les vierges qui, nuit et jour, sans cesse, louaient Dieu.

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  • La Nativité de la Vierge Marie (8 septembre)

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    Homélie du Père Joseph-Marie Verlinde fsJ (homelies.fr - archive 2008)

    Tous les mystères que nous célébrons dans la liturgie procèdent et convergent vers le mystère de l’Incarnation rédemptrice. C’est donc à la lumière de la victoire de Jésus ressuscité sur le péché et sur la mort, qu’il nous faut contempler la nativité de celle qui fut sa mère selon la chair.

    La nativité de Marie est pour nous cause de joie et d’allégresse, parce qu’elle nous annonce une autre naissance : celle de l’Homme nouveau, qui au matin de Pâques surgit des entrailles de la mort et des enfers, pour s’élever dans la gloire de la vie divine triomphante. Jésus ressuscité est « le premier-né d’entre les morts », en qui « toute chose trouve son accomplissement total », car « par lui et en lui Dieu se réconciliait toute chose, sur la terre et dans les cieux, en faisant la paix par le sang de la croix » (Col 1, 19-20). Au matin de Pâques, l’humanité du Verbe incarné est introduite au cœur même de la divinité. La transfiguration annonçait déjà cette glorification de la nature humaine du Christ qui s’accomplit pleinement et définitivement dans la résurrection. Cette nouvelle condition ontologique de la nature créée est le fruit d’une initiative de Dieu qui surélève la créature au-dessus de sa condition, pour la rendre participante de sa divinité (cf. 2 P 1, 4). Cette nouveauté est à ce point radicale qu’elle peut à juste titre être comparée à une nouvelle naissance. « Amen, amen, je te le dis : personne, à moins de naître de l’eau et de l’Esprit, ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair n’est que chair ; ce qui est né de l’Esprit est Esprit » (Jn 3, 5-6).

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  • La Nativité de la Vierge Marie; historique de la fête

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    la Naissance de la Vierge - Giotto (XIVe s.) Padoue

    Historique de la fête de la Nativité de Marie (missel.free.fr)

    Il faut assurément chercher l'origine de la fête de la Nativité de la sainte Vierge en Orient où le synaxaire de Constantinople la marquait déjà au 8 septembre1, selon ce qu’avait décrété l’empereur Maurice (582 + 602).  Il est probable que l’Eglise de Jérusalem fut la première à honorer le souvenir de la Nativité de Notre-Dame qu’elle célébrait dans une basilique proche de la piscine probatique, sur l’emplacement de la maison où, suivant la tradition, serait née la sainte Vierge.

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  • Liège, 24 septembre : conférence "Faut-il des écoles catholiques ?"

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    Faut-il des écoles catholiques ?

    Pour répondre aux défis d’une nouvelle époque, l’Eglise a, plus que jamais, besoin de jeunes gens super-motivés. L’éducation se fait à la maison, à l’école et dans les cercles de loisirs. Pour former des jeunes capables d’évoluer à contre-courant, il semble que le message chrétien doive être administré dans les trois lieux de l’éducation. Comment organiser une éducation chrétienne dans le contexte académique ? Qu’est-ce une école catholique, et est-il encore réaliste de vouloir en promouvoir ?

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  • Entretien avec le cardinal Müller : « On ne peut pas menacer de l'enfer ceux qui ont une opinion différente sur le changement climatique »

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    De Javier Arias sur InfoVaticana :

    Entretien avec le cardinal Müller : « On ne peut pas menacer de châtiments infernaux ceux qui ont une opinion différente sur le changement climatique ».

    6 septembre 2024

    Le mercredi 2 octobre, la deuxième session de la 16e Assemblée générale ordinaire du Synode des évêques débutera à Rome et durera jusqu'au dimanche 27 octobre.

    L'une des voix autorisées à y participer par nomination directe du pape François sera celle du cardinal Gerhard Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    C'est pourquoi, dans les semaines qui précèdent le début de la phase finale du Synode, le cardinal allemand a accordé une interview à InfoVaticana pour parler du Synode et de tout ce qui concerne cet important événement ecclésial.

    Q : Dans quelques semaines commencera la phase finale du Synode, comment abordez-vous cette dernière session ?

    R - À ma grande surprise, le Pape m'a nommé membre du Synode. La raison invoquée était qu'il fallait plus d'expertise théologique. Les groupes hérétiques déguisés en progressistes ont pour leur part critiqué cette décision comme une simple manœuvre tactique du Pape, qui voulait envoyer un signal aux catholiques orthodoxes, malmenés comme conservateurs ou même traditionalistes, que les participants étaient équilibrés.

    La constitution hiérarchique et sacramentelle de l'Église existe de droit divin.

    Q- Quels étaient vos sentiments en quittant la session du Synode d'octobre dernier ?

    R- Cela aurait pu être pire. Mais de nombreux participants à ce synode, qui est devenu davantage un symposium théologico-pastoral en raison de la nomination de non-évêques, ne sont pas au clair sur la nature, la mission et la constitution de l'Église catholique. On a souvent répété que Vatican II, à l'image de la pyramide, a inversé la constitution de l'Église. La base, c'est-à-dire les laïcs, se trouve maintenant au sommet et le pape et les évêques à la base. Le Concile Vatican II a confirmé la constitution apostolique de l'Église, si clairement formulée par Irénée de Lyon, promu docteur de l'Église par le pape François, contre les gnostiques.

    En vertu du baptême et de la confirmation, tous les chrétiens participent à la mission de l'Église, qui émane du Christ Pasteur, Grand Prêtre et Prophète de la Nouvelle Alliance. Mais contrairement à la négation protestante du sacrement de l'ordination (évêque, prêtre, diacre), la constitution hiérarchique-sacramentelle de l'Église existe de droit divin. Les évêques et les prêtres n'agissent pas en tant qu'agents (délégués, mandataires) du peuple sacerdotal et royal de Dieu, mais au nom de Dieu pour le peuple de Dieu. En effet, ils sont ordonnés par l'Esprit Saint pour paître le troupeau de Dieu, qu'il a acheté par le sang de son propre Fils en tant que nouveau peuple de Dieu (cf. Ac 20, 28). C'est pourquoi la fonction d'évêque et de prêtre est conférée par un sacrement distinct, afin que les serviteurs de Dieu ainsi dotés d'une autorité spirituelle puissent agir au nom et dans la mission du Christ, Seigneur et chef de son Église, dans leur fonction d'enseignement, pastorale et sacerdotale (Vatican II, Lumen gentium 28 ; Presbyterorum ordinis 2).

    Il y a un danger que l'Agenda 2030 soit introduit dans l'Église.

    Q - Y a-t-il des raisons de s'inquiéter de ce qui pourrait se passer après le Synode ?

    R- Il y a toujours un danger que des progressistes autoproclamés, en collusion avec des forces anti-catholiques dans la politique et les médias, introduisent dans l'Église l'Agenda 2030, dont le cœur est une vision wokiste de l'humanité diamétralement opposée à la dignité divine de chaque personne humaine. Ils se considèrent comme des progressistes et pensent qu'ils ont réussi à rendre service à l'Église lorsque l'Église catholique est louée par ce faux camp pour avoir vendu notre droit d'aînesse à l'Évangile du Christ pour les lentilles d'applaudissements des idéologues écomarxistes de l'ONU et de l'UE.

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  • Le pape trouve de fervents partisans parmi la communauté transgenre d'Indonésie

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    D'Emma Bubola sur le New York Times :

    Le pape trouve de fervents partisans parmi la communauté transgenre d'Indonésie

    Pour de nombreuses femmes transgenres vivant en marge de la société indonésienne, l'Église catholique est un refuge et le pape François un héros personnel.

    Reportage à Jakarta, Indonésie

    5 septembre 2024

    Le groupe de femmes transgenres du sud de Jakarta s'est mis sur son trente-et-un. Elles portaient des plumes, de la soie, des paillettes et de longs cils. Chacune porte un chapelet autour du cou.

    « Le pape François mérite notre plus belle tenue », a déclaré Elvi Gondhoadjmodjo, alors que le groupe se préparait à apercevoir le pape jeudi, lors de sa visite en Indonésie.

    Pour de nombreuses femmes transgenres vivant en marge de la société indonésienne, l'Église catholique est un havre de paix et le pape François, avec ses messages de tolérance et d'ouverture à l'égard de la communauté L.G.B.T.Q., est devenu un héros personnel. Ils ont été enthousiasmés par sa visite de quatre jours.

    « Lorsque nous avons eu François comme pape, j'ai réalisé que Dieu nous écoutait vraiment », a déclaré Mami Yuli, chef de la communauté et fervente catholique, qui s'est fait tatouer un chapelet sur la poitrine. « Ce n'est pas le pape mais Dieu lui-même qui nous rend visite , a déclaré Mami Yuli, leader de la communauté transgenre de Jakarta et fervente catholique.

    Après avoir quitté le refuge où beaucoup d'entre elles vivent, le groupe de dix femmes transgenres s'est serré dans deux voitures de location et s'est rendu au stade Bung Karno de Jakarta, où le pape devait tenir une messe plus tard dans la journée de jeudi. Elles n'avaient pas de billets d'entrée, mais espéraient au moins pouvoir apercevoir le pape à l'extérieur.

    Leur enthousiasme et la proximité qui existe depuis des années entre la communauté transgenre et l'Église catholique de Jakarta contrastent fortement avec les attitudes moins favorables de l'Église dans d'autres pays et avec les positions exprimées par certains responsables ecclésiastiques. Mais cela montre aussi que le message de tolérance de François a trouvé un écho dans certains coins du monde catholique, à des milliers de kilomètres du Vatican.

    « Le pape François nous a demandé à plusieurs reprises de ne pas les juger », a déclaré le révérend Agustinus Kelik Pribadi, prêtre de l'église catholique Saint-Étienne à Jakarta Sud. Il faisait référence à la célèbre question du pape « qui suis-je pour juger ? » à propos des prêtres homosexuels, qui, pour beaucoup, reflétait son attitude générale à l'égard de la communauté L.G.B.T.Q. « Nous devons écouter.

    Les catholiques ne représentent qu'une très faible minorité dans une Indonésie dominée par les musulmans. Pourtant, des dizaines de femmes transgenres qui ne sont pas nées dans l'Église ont été baptisées à Jakarta ces dernières années. Elles venaient de presque tous les coins du pays, a déclaré le révérend Adrianus Suyadi, prêtre jésuite à la cathédrale de Jakarta.

    Les liens entre l'Église et la communauté des femmes transgenres de Jakarta sont le résultat du travail de l'archevêque de la ville, le cardinal Ignatius Suharyo Hardjoatmodjo, ont déclaré les prêtres. Le cardinal a demandé aux prêtres d'accueillir les personnes transgenres dans leurs paroisses dans le cadre d'une campagne de respect de la dignité humaine. Mami Yuli, leader de la communauté transgenre, a également fait pression sur l'Église.

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  • La minorité germanophone joue un rôle important dans le concert global du fédéralisme belge

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    De Thomas Philipp Reiter sur le Tagespost (traduction deepL) :

    L’Est de la Belgique a une fonction de pont

    Bien que la minorité germanophone représente moins de 1 pour cent de la population totale, elle joue un rôle important dans le concert global du fédéralisme belge.

    7 septembre 2024

    De l’extérieur, la Belgique peut être décrite comme un pays catholique assez stable. Selon le sixième rapport annuel de l'Église catholique publié l'année dernière, dans lequel l'Église catholique donne un aperçu de ses propres activités et de celles de ses organisations affiliées, plus de la moitié des Belges se considèrent catholiques. Une estimation scientifique du sociologue religieux Wim Vandewiele de l'Université catholique de Louvain, que le pape François prévoit de visiter ce mois-ci à l'occasion de son 600e anniversaire, conclut qu'en 2022, un peu plus de la moitié de la population, soit précisément 50,02 pour cent, est catholique. Huit pour cent des Belges appartiennent à des communautés islamiques et les protestants, soit environ un pour cent, ne jouent qu'un rôle mineur dans la perception religieuse.

    La minorité germanophone de Belgique représente moins de 1 pour cent de la population. Il s'agit d'une zone située à la frontière orientale de la Belgique qui a dû changer de nationalité à plusieurs reprises au fil des siècles entre le Luxembourg, l'Allemagne et la Belgique. Près de 80 000 personnes vivent dans les deux cantons d'Eupen et de Saint-Vith, mais elles bénéficient d'une grande autonomie que l'État fédéral belge accorde à leurs parents éloignés germanophones dans la lutte constante entre Flamands néerlandophones et francophones. Wallons. L'Est de la Belgique est représenté par son propre parlement avec son propre gouvernement et un véritable premier ministre, ce qui place la petite région sur un pied d'égalité avec ses voisines la Flandre, la Wallonie et la Bruxelles bilingue, une Belgique à quatre.

    Émancipation de l'archidiocèse de Cologne

    Après que le traité de Versailles ait forcé l'Empire allemand à céder la zone située à l'ouest d'Aix-la-Chapelle et de Trèves au Royaume de Belgique, un diocèse catholique romain distinct a été créé en 1921, appelé Eupen-Malmedy. Auparavant, les anciens quartiers allemands d'Eupen et de Malmedy relevaient de l'archidiocèse de Cologne. Cependant, l'autorité de l'archevêque de Cologne était limitée dans certains domaines par l'autorité spéciale de l'administrateur apostolique et du nonce papal à Bruxelles. Le clergé local était habitué à la situation frontalière, mais était toujours tiraillé entre l'archidiocèse de Cologne et sa nouvelle affiliation à l'Église catholique de Belgique.

    Lorsque la situation menace de dégénérer, le cardinal Désiré-Joseph Mercier, alors primat de Belgique, informe le pape Benoît XV sur la situation insatisfaisante des croyants. Il crée alors rapidement le diocèse indépendant d'Eupen-Malmedy avec la bulle papale "Ecclesiae Universae" du 30 juillet 1921. La ville de Malmedy fut déclarée siège du diocèse car c'était également là que se trouvait le gouvernement militaire belge du général Herman Baltia, qui assurait parfois brutalement l'incorporation des soi-disant nouveaux Belges dans le royaume. L'évêque de Liège, Martin-Hubert Rutten, est nommé évêque en union personnelle. Dans le même temps, l'évêque élève l'ancienne église monastique des Saints Pierre, Paul et Quirin du monastère appartenant à l'abbaye impériale de Stavelot-Malmedy, qui servait alors d'église paroissiale de Malmedy, au statut de nouvelle église. cathédrale. La cathédrale de cette époque est toujours là aujourd'hui.

    Mais le diocèse n’était pas destiné à avoir une longue durée de vie. Dès 1923, le Vicaire général de Liège et délégué épiscopal pour Eupen-Malmedy, Giacomo Laminne, déclarait que le nouveau diocèse n'était qu'une « façade » et qu'il serait intégré au plus vite au diocèse de Liège. Le pape s'y conforma également et scella donc la prise de pouvoir par une bulle papale de dissolution le 15 avril 1925, mais à la condition qu'un délégué germanophone ou un vicaire général connaissant le terrain soit nommé pour les cantons de l'Est. Cependant, cela n'a été respecté à Liège qu'en 1978 avec la nomination d'un vicaire épiscopal germanophone, après que la responsabilité ait été auparavant assurée par divers vicaires généraux qui parlaient à peine l'allemand et encore moins connaissaient la situation locale. La situation s'est désormais apaisée après qu'Aloys Jousten, un Belge de l'Est originaire de Saint-Vith, ait même occupé la charge d'évêque de 2001 à 2013. Le vicaire épiscopal actuel est le prêtre est-belge parfaitement bilingue et docteur en théologie morale Emil Piront.

    Les mesures Corona comme catalyseurs du déclin

    L’Église catholique en Belgique et donc aussi dans la Belgique orientale germanophone est structurée différemment qu’en Allemagne. Les institutions et autorités ecclésiales jouent un rôle subordonné. Cela met en évidence l'importance des acteurs sociaux locaux qui s'appuient sur de bonnes relations avec les autorités civiles. L'Est de la Belgique est structuré comme un village et on peut encore trouver des croix et des statues de Jésus à de nombreux carrefours de rues et de maisons. Chaque communauté a son église où ont lieu régulièrement des offices, mais là aussi la sécularisation et l'individualisation progressent. La vie sociale, y compris la vie ecclésiale, est encore davantage caractérisée par des clubs et des groupes que dans les zones urbaines. Néanmoins, comme partout ailleurs, l’engagement bénévole à long terme diminue et les mesures liées au Corona ont joué un rôle de catalyseur. Les premières chorales d'église se dissolvent. 

    Les gens ici se voient comme un pont entre la Belgique, l'Allemagne, le Luxembourg et les Pays-Bas et bon nombre d'entre eux parlent toutes les langues nationales de ces pays dans leur idiome respectif. L'évêque de Liège, Jean-Pierre Delville, s'adresse également couramment à ses fidèles dans les deux langues de son diocèse, l'allemand et le français. Après tout, il s'inscrit dans la lignée de saints tels que saint Remacle, saint Lambert et saint Hubert, mais aussi des princes-évêques de Liège du Saint-Empire romain germanique.