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Foi - Page 515

  • La Fête-Dieu, fête du Saint-Sacrement

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    La Fête-Dieu, fête du Saint-Sacrement (source)

    Histoire

    Le pape Urbain IV en 1264 rendit la fête du Saint-Sacrement obligatoire pour l’Église universelle, mais cette fête a eu de la peine à s’imposer chez les évêques et les théologiens. Puis elle est devenue une fête très populaire, très célèbre en Espagne. Elle a été supprimée dans les pays protestants, mais cependant gardée par l’Église anglicane. Cette fête était appelée fête du Corpus Christi ou Fête du Saint-Sacrement. Le nom de Fête-Dieu n’existe qu’en français.

    6 juin 2010 : Procession pour la fête Dieu appelée aussi Solennité du Saint Sacrement : paroisse et ville de La Farlède (83), France.

    6 juin 2010 : Procession pour la fête Dieu appelée aussi Solennité du Saint Sacrement : paroisse et ville de La Farlède (83), France.

    Le pape Jean XXII en 1318 a ordonné de porter l’eucharistie, le jour de la Fête du Saint-Sacrement (Fête-Dieu), en cortège solennel dans les rues et sur les chemins pour les sanctifier et les bénir. C’est à ce moment qu’apparaît l’ostensoir. Elle se répand dans tout l’occident aux XIV° et XV° siècles. Le concile de Trente (1515-1563) approuve cette procession de la Fête-Dieu qui constitue une profession publique de foi en la présence réelle du Christ dans l’eucharistie. Le défilé du Saint-Sacrement est encore très populaire en Italie et en Espagne. Mais en France, la procession de la Fête-Dieu se fait rarement, sauf dans de nombreux villages du Pays Basque.

    Description de la procession de la Fête-Dieu

    Pendant la procession de la Fête-Dieu, le prêtre portait l’eucharistie au milieu des rues et des places richement pavoisées de draperies et de guirlandes. On abritait le Saint sacrement sous un dais somptueux porté par quatre notables. On faisait aussi une station à un reposoir, sorte d’autel couvert de fleurs. L’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple. On marchait sur un tapis de pétales de rose que des enfants jettent sur le chemin du Saint-Sacrement. Cela constituait un vrai spectacle.

    L’ostensoir

    Un prêtre portait l’eucharistie dans l’ostensoir sous un dais souvent tenu par quatre personnes. Parfois l’ostensoir était sur un char tiré par deux chevaux. Au reposoir, l’officiant encensait l’eucharistie et bénissait le peuple avec l’ostensoir. L’ostensoir est un objet liturgique destiné à contenir l’hostie consacrée, à l’exposer à l’adoration des fidèles et à les bénir.

    Le reposoir de la Fête-Dieu

    Le reposoir de la procession de la Fête-Dieu est un temps fort de l’adoration du Saint-Sacrement. Le cortège de la Fête Dieu fait une station à un reposoir, sorte d’autel décoré ou couvert de fleurs. Au reposoir, l’officiant encense l’eucharistie et bénit le peuple avec l’ostensoir. Le reposoir peut être situé en plein air ou dans une salle. Sur le trajet il y en a parfois plusieurs. Après une station à un reposoir, on se rendait à un autre reposoir.

    Quel est le sens de la Fête du Corps et du Sang du Christ ?

    Depuis la réforme liturgique du concile Vatican II, la Fête Dieu est appelée « Fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ ». La Fête du Corps et du Sang du Christ commémore l’institution du sacrement de l’eucharistie. Elle est un appel à approfondir le sens de l’eucharistie et sa place dans notre vie. Cette fête est la célébration du Dieu d’amour qui se révèle en donnant son corps et son sang, en se donnant à nous comme nourriture de vie éternelle. Le sens de la fête du corps et du sang du Christ est un peu différent de celui de la Fête Dieu qui était plus centrée sur l’adoration de la présence réelle du Christ.

    Messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ

    19 juin 2014 : Mains d'un prêtre tenant un ciboire lors de la messe en la solennité du Corpus Domini, Vatican, Rome, Italie. June 19, 2014: A priest holds a ciborium during the Corpus Domini Mass outside St. John at The Lateran Basilica to mark the feast of the Body and Blood of Christ in Rome, Italy.
    19 juin 2014 : Mains d’un prêtre tenant un ciboire lors de la messe en la solennité du Corpus Domini, Vatican, Rome, Italie

    La messe de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi) est dite en ornement blanc. La procession a presque complètement disparu. Au cours de la messe, on est habituellement invité à communier au corps et au sang comme le Jeudi saint. On fait souvent la première communion le jour de la Fête du Corps et du Sang du Christ.

    Date de la Fête du Corps et du Sang du Christ

    La date de la Fête du Corps et du Sang du Christ (fête de Corpus Christi), comme la date de la Fête du Saint-Sacrement ou la date de la Fête-Dieu, est en principe le jeudi qui suit la fête de la Sainte-Trinité c’est-à-dire soixante jours après Pâques. Mais en France, depuis le concordat de 1801 et dans plusieurs pays, la Fête du Corps et du Sang du Christ est repoussée au dimanche qui suit la Sainte-Trinité en vertu d’un indult papal pour permettre la participation de tous les fidèles. En effet ce jeudi n’est pas un jour férié en France alors qu’il l’est dans certains pays comme la Belgique, la Suisse, certaines parties de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne, le Portugal, l’Espagne.

    Source : Cybercuré
    Dossier complet à retrouver sur le site Cybercuré

  • Donner sa chair à manger ?

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    De Charles Becquérieux sur le site de France Catholique :

    Comment Jésus peut-il donner sa chair à manger ?

    mercredi 19 juin 2019

    Pour la Fête-Dieu, le 23 juin, ou fête du Saint-Sacrement, début d’une série de trois épisodes sur l’eucharistie à découvrir dans les prochains numéros de France Catholique.

    Certains affirment qu’en disant «  Ceci est mon corps  », Jésus a simplement fait une métaphore : «  Mon corps est comme ce pain que je vous donne  ». À quoi l’on répondra que si Jésus avait fait une métaphore, il l’aurait sûrement expliquée aux disciples, comme il en avait l’habitude. «  Il ne leur parlait pas sans parabole, mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples  » nous dit saint Marc (Mc 4, 34). Dès lors, pourquoi n’aurait-il pas donné d’explication à ce moment-là ? Certains répondront : parce que le caractère métaphorique était trop évident ! C’est comme lorsque Jésus dit qu’il est «  le chemin  » ou «  la porte  » : tout le monde comprend que Jésus ne se prend pas pour une porte ! Nul besoin d’explication. De même, diront certains, il était évident qu’il n’affirmait pas la présence réelle de son Corps dans un bout de pain.

    Les disciples ont retenu le sens littéral

    Admettons. Mais alors, on se retrouve avec un autre problème : si le caractère métaphorique était si évident, pourquoi, dès les premières années après la mort du Christ, les disciples ont-ils retenu la signification littérale, et non le sens imagé (voir saint Paul, I Co. 11, 23-29) ? Pourquoi les disciples, à qui le Christ expliquait tout, ont-ils cru en la présence réelle du corps et du sang du Christ dans le pain et le vin consacrés ?

    Eh bien, justement, et c’est notre hypothèse : parce que Jésus leur avait bien fait comprendre qu’il ne faisait pas une métaphore ! Rappelez-vous : les disciples avaient déjà entendu parler de ce mystère, à Capharnaüm (Jn 6, 48-60). Et, cette fois-là, les disciples – pas plus crédules que n’importe qui – avaient protesté. Ils avaient demandé des explications. Certains même, scandalisés, avaient décidé de quitter le groupe : «  Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allaient plus avec lui.  » Jésus leur avait dit : «  Je suis le pain vivant qui est descendu du ciel […] Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement ; et le pain que je donnerai, c’est ma chair, que je donnerai pour la vie du monde.  » Les disciples, comme nous, ne comprennent pas, se récrient, croient avoir mal entendu : «  Comment peut-il nous donner sa chair à manger ?  » (Jn 6, 52)

    Chacun doit choisir d’accepter ou non

    Or, que fait le Christ ? Bien loin de les rassurer en donnant une interprétation plus acceptable, il insiste : «  En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes  » (Jn 6, 53-58). Et encore ceci : «  Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle.  »

    Les manifestations d’incrédulité reprennent parmi les disciples : «  Cette parole est dure ; qui peut l’entendre ?  » (Jn 6, 60) Jésus, ironique, leur lance alors : «  Cela vous scandalise ? Qu’est-ce que ce sera quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !  » Par ces mots, Jésus met les points sur les «  i  » et met chacun en mesure de faire son choix. Si l’on est capable d’accepter l’idée que Jésus est Dieu, alors on ne trouvera rien d’impossible à ce qu’il donne sa chair à manger. Si on la refuse, alors inutile de rester.

    Étrange et perturbant

    Nous autres, lecteurs modernes, sommes tentés de nous dire : «  Mais pourquoi donc les disciples n’ont-ils pas pris ces paroles au sens figuré ?  » Tout simplement parce que c’était impossible ! Dans la langue araméenne, «  manger la chair de quelqu’un  », au sens figuré, ne signifie absolument pas s’unir à la personne en question, mais la haïr, la persécuter et même la tuer. L’interprétation imagée n’était donc pas possible. Si «  manger quelqu’un  » avait voulu dire «  aimer  », on peut supposer que les disciples n’auraient pas été autrement étonnés par les paroles de leur maître. Mais, cela veut dire haïr.

    Or, le Christ ne peut pas dire à ses disciples : «  Qui ne me hait pas, n’aura pas la vie éternelle.  » Ce serait complètement absurde. À l’extrême limite, il aurait pu dire : «  Si les méchants ne me mangent pas (sous-entendu : ne me tuent pas), alors le salut ne sera pas accompli.  » Mais il dit : «  Si vous, qui m’aimez, ne me mangez pas, vous n’aurez pas la vie éternelle.  »

    Aussi étrange et perturbant que cela puisse être, il faut donc reconnaître que la meilleure hypothèse est que Jésus parlait littéralement. De même qu’il fallait manger l’agneau sacrifié dans l’Ancienne Alliance, il faudra manger l’agneau de Dieu dans la Nouvelle. Ne doit-on pas voir là une application de l’affirmation de Jésus : «  Je ne suis pas venu abolir la loi, je suis venu l’accomplir.  »

  • Notre simple existence est un défi pour le monde

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    De Samuel Pruvot et Théophane Leroux, avec Erwan de Botmiliau sur le site de Famille Chrétienne :

    Rémi Brague : « Notre simple existence est un défi pour le monde »

    Entretien avec le philosophe Rémi Brague, pour qui la Passion reste la profanation majeure.

    Qu’est-ce qu’un sacrilège ?

    On ne peut pas faire pire que crucifier Dieu. Tout sacrilège perd son pantalon par rap­port à la Passion ! Tout sacrilège est ridicule par rapport à ce qui s’est réellement passé.

    Mesurer la gravité des actes

    Pour le Catéchisme de l’Église catholique, il ne faut pas sous-estimer, d’un point de vue moral, la gravité des actes de profanation même si l’intention des profanateurs n’est pas toujours claire. « Il y a des actes qui par eux-mêmes et en eux-mêmes, indépendamment des circonstances […], sont toujours illicites en raison de leur objet : ainsi le blasphème et le parjure, l’homicide et l’adultère » (§ 1756).

    Les actes antichrétiens ont augmenté de plus de 220 % en dix ans… Les vols dans une église, c’est une vieille histoire : de simples larcins, avec peut-être un petit frisson blasphématoire. Les tags, profanations, etc., restent de l’ordre de la bêtise. La recrudescence de ces dix dernières années est curieuse : qu’est-ce qui a pu se passer dans le cerveau de certains détraqués dans les années 2010 ?

    Les chrétiens sont-ils persécutés sous nos latitudes ?

    Il y a une persécution mais qui est soft, ou plutôt une décision de la part des gens qui ont le pouvoir politique ou médiatique de ne pas nous écouter : nous comptons pour du beurre. Toute mention de ce qui est chrétien est accompagnée d’un ricanement. Que faire contre ? Peut-être montrer que nous sommes plus malins qu’eux et que nous avons à dire quelque chose de plus intéressant. Ça suppose que nous soyons deux fois meilleurs pour réussir à nous faire pardonner le fait que nous sommes chrétiens.

    ▶︎ À LIRE AUSSI. Rémi Brague : « Le christianisme déculpabilise »

    Pourquoi le christianisme suscite-t-il la haine ?

    Jésus l’a dit : le disciple n’est pas plus grand que le maître. Il est tout à fait normal que ce qui arrive au maître arrive aux disciples. Notre simple existence est un défi pour le monde : la transgression que représente l’idée d’un Dieu incarné est énorme. Cela gêne moins de supposer une sorte de division du travail comme dans le psaume : le Ciel est à Dieu, la Terre est aux hommes (1). Les religions païennes – dont l’islam – respectent cette division. Le christianisme, lui, suppose une aventure de Dieu avec l’humanité, laquelle est rendue à son tour capable d’une caractéristique divine : la sainteté. Le paganisme, c’est le refus de l’alliance entre Dieu et son peuple, qui culmine dans l’Incarnation. Et c’est l’usage idolâtrique du divin qui en fait le miroir de nos propres désirs : être tout-puissant, écraser ses ennemis, etc. C’est le rêve de chaque homme pécheur, donc notre rêve à tous si on n’y fait pas attention.

    N’y a-t-il pas aujourd’hui une perte du sens du sacré ?

    C’est un phénomène intéressant de la culture contemporaine : il devient de plus en plus difficile de blasphémer. Où trouver quelque chose de sacré dont on pourrait se moquer ? Toutes les différences sociales étant arasées, il n’y a plus rien d’inviolable.

    Le christianisme passe pour être l’un des derniers lieux du sacré, par contresens, puisqu’il est le lieu de la sainteté, pas de la sacralité. Les chrétiens sont considérés comme étant les seuls à pouvoir être choqués. C’est devenu un fonds de commerce.

    Les chrétiens sont considérés comme étant les seuls à pouvoir être choqués. C’est devenu un fonds de commerce.

    Quelle est la différence entre le sacré et le saint ?

    Le sacré, c’est ce par quoi vous vous soumettez à quelque chose qui demande votre vie. On le reconnaît à ce qu’il se nourrit de sang : la Nation, le prolétariat, la race… Les dieux ont soif. Le saint, c’est ce qui fait vivre, ce qui vous donne la vie, pas ce qui vous la prend. Nous employons le mot « sacré » tous les jours, mais ce qui est vraiment visé, c’est plu­tôt le saint. Le sacré se concentre dans l’individu et ne fait que le ramener à sa vérité de pécheur, puisque ce que je cherche dans l’idole, c’est l’idéal de ce que je devrais être. Cet individu qui n’a d’autres points de fuite que lui-même se trouve obligé de tourner en rond si la contemplation devient impossible : « Circulez, y’a rien à voir… »

    C’est la liberté individuelle qui devient sacrée…

    Nous nous imaginons libres, mais la liberté de l’homme moderne, c’est celle de l’esclave. Aristote dit que les hommes libres sont plus liés que les esclaves. Lorsque le fouet du garde-chiourme s’éloigne, les esclaves font ce qu’ils veulent. Les hommes libres ont la responsabilité, une conscience, un code d’honneur, les règles de la chevalerie et de la courtoisie, etc. Certaines choses se font et d’autres ne se font pas : d’une certaine manière, ils sont moins libres, puisqu’ils ne peuvent pas faire n’importe quoi. Une autre image, c’est la liberté du taxi : un taxi libre est vide, ne va nulle part et peut être pris d’assaut par ceux qui peuvent payer.

    Samuel Pruvot et Théophane Leroux, avec Erwan de Botmiliau

    (1) «  Le Ciel, c’est le Ciel du Seigneur ; aux hommes, Il a donné la Terre  » (Ps 113b, 16).

  • Retour sur Kongolo et l’Eglise martyre au Congo indépendant

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    Pour ceux qui souhaiteraient connaître le contexte du massacre des missionnaires à Kongolo, Paul Vaute a publié l'an dernier un article sur ce sujet, basé sur l'ouvrage que lui a consacré le professeur Dries Vanysacker (KULeuven).

    A noter que le mémorial de Gentinnes ne contient pas les noms de 217 spiritains, comme le dit Kerknet, mais bien de 216 hommes et femmes, dont 156 prêtres, religieuses et religieux de différents ordres et congrégations, victimes des troubles qui ont suivi l'indépendance congolaise.

    Voici le lien:

            https://lepassebelge.blog/2018/01/29/leglise-martyre-au-congo-independant/

  • « Du visible à l’invisible : un autre regard » : une exposition sur la Fête-Dieu ouverte à Liège jusqu’au 23 juin

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    DSC00370.jpgDans le cadre des manifestations organisées à Liège pour la Fête-Dieu 2019, l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) présente une exposition « Du visible à l’invisible : un autre regard » illustrant les figures eucharistiques dans la liturgie liégeoise dédiée à cette Fête. Cette exposition est ouverte à l’église du Saint-Sacrement jusqu’au 23 juin, tous les jours (sauf le jeudi) de 14h00 à 17h00 (entrée libre). Outre les pièces exposées, elle donne à voir un DVD projeté « en boucle » sur grand écran : celui-ci retrace en images commentées la vie de saint Julienne (1193-1258) ) initiatrice de la Fête-Dieu et celle de l’expansion universelle de cette Fête. En fond sonore on peut aussi entendre l’interprétation des chants de l’office primitif de la Fête-Dieu composé par saint Julienne au XIIIe siècle.

    L’exposition est ouverte jusqu’au 23 juin, tous les jours (sauf le jeudi), de 14h00 à 17h00.

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    podcast

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    Pour en savoir plus, cliquez sur le lien ci-dessous:

    Livret exposition 2019 06 16 relu.pdf

    Entrée libre.

    Tous renseignements: tel. 04 344 10 89 ou gsm 0470 94 70 05 .

    Email :   sursumcorda@skynet.be

    JPSC



  • R.D.C : Réouverture du dossier des martyrs de Kongolo

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    Kongolo imdoss21.jpgLe 1er janvier 1962, à Kongolo, Congo-Kinshasa, 20 missionnaires spiritains, dont 19 prêtres belges et 1 frère hollandais, ont été massacrés par des soldats du gouvernement congolais. La Province du Katanga était devenue sécessionniste peu après l'indépendance du pays, en 1960. Les Spiritains et le Diocèse de Kongolo ont célébré, voici quelque temps déjà, le cinquantenaire de cet événement triste, mais plein d'espérance. "Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s'il meurt, il donne beaucoup de fruit."

    On se réjouira de la réouverture annoncée enfin aujourd'hui, du dossier de canonisation des Pères spiritains assassinés à Kongolo. Le souvenir de cette tragédie emblématique (elle ne fut pas la seule) marque encore la mémoire de nombreux coloniaux et congolais qui vécurent l’effondrement anarchique de leur pays, dès les premiers jours qui suivirent la déclaration d’indépendance (jeudi 30 juin 1960).

    JPSC

  • Quand la barque de l'Eglise prend l'eau...

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    Une émission de RCF :

    La crise de l'Église peut-elle altérer la foi des catholiques ?

    Présentée par Antoine Bellier

    LE TEMPS DE LE DIRE - LUNDI 17 JUIN À 9H03 - DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    La crise de l'Église peut-elle altérer la foi des catholiques ?

    © Guillaume POLI/CIRIC - Juin 2018 : Homme assis dans l'église Saint-Sulpice à Paris (75), France.

    Confrontée à des crises multiples : des scandales de pédophilie à la baisse de la pratique religieuse, de quelle manière l'Église peut-elle encore continuer à vivre et annoncer l’Évangile ?

    "En ces heures particulièrement tumultueuses, c'est à vous que je pense, prêtres, laïcs, diacres et consacrés qui animez le quotidien de l'Église... Dans la tempête actuelle, vous tenez bon. Vous aimez les personnes qui habitent les lieux de vie où sont édifiées vos églises. Vous compatissez à leurs peines. Vous vous réjouissez de leurs joies.

    Vous êtes les « catholiques » de chaque instant dans l'accueil, l'animation, la célébration, la gestion et tant de choses encore. Vous ne renâclez devant aucune tâche ingrate, inaperçue et pourtant vitale. En ce moment, la "barque Eglise" est battue par tant de vents !"
    Extrait d'une chronique de Mgr Bernard Podvin, "Quand la barque prend l'eau", La Croix du Nord, 19 mars 2019

    La barque de l'Église prend l'eau, écrit Mgr Podvin. Et cela touche éveille chez les croyants catholiques une profonde inquiétude. Si l'Église, du fait de graves manquements de ses membres, est atteinte, est-elle perdue tout entière ? On sait que depuis 2.000 ans, "quelqu’un de plus grand et de plus intérieur anime cette vie ecclésiale", comme le dit encore l'évêque. Confiance n'est pas passivité : quelle attitude adopter face à la crise ? Comment croire quand tout incite au doute ? Pour nous aider dans ces temps difficiles, et alors que l'Église catholique a entamé un important travail d'écoute auprès des victimes d'agressions sexuelles et d'emprise spirituelle, Antoine Bellier reçoit deux théologiens. Robert Cheaib, auteur de "Au-delà de la mort de Dieu - La foi à l'épreuve du doute" (éd. Salvator) et Agnès Desmazières, auteure de "Le dialogue pour surmonter la crise - Le pari réformateur du pape François"

    CRISE INSTITUTIONNELLE OU CRISE SPIRITUELLE ?

    Crise de l'institution, crise spirituelle : Agnès Desmazières rappelle que selon le pape François les deux sont liées. "Peut-on être qu'on a du mal à voir le lien entre les deux et c'est ça le chemin que nous invite à parcourir le pape François".Réforme de l'Église et conversion personnelle vont de pair : c'est la position que défend le souverain pontife

    QUITTER L'ÉGLISE

    "Ils s’éloignent de l'Église sur la pointe des pieds" titrait le journal La Croix (17/06/2019). Agnès Desmazières se montre optimiste : "Je pense que c'est une crise qui nous pousse à voir où est notre amour de l'Église, où est notre amour du prochain, qu'est-ce qu'on veut construire ensemble." Pour elle l'appel du pape Fançois à "plus de cohérence" est "entendu".

    LA CRISE ET LA FOI

    Au moment où on est tenté de renoncer à l'Église en tant qu'institution, on se heurte au besoin de tout croyant de partager sa foi avec la communauté des fidèles. Une foi qui est nécessairement en tension, puisque, comme le dit Robert Cheaib, "la foi n'est pas une certitude mathématique", mais "un cheminement" qui se fait "entre les consolations de Dieu et les tentations du monde". 

    INVITÉS

    • Robert Cheaib, théologien, enseignant à l’Université pontificale grégorienne (Rome), membre du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie
    • Agnès Desmazières, historien, théologien, maître de conférences au Centre Sèvres

    BIBLIOGRAPHIE

    • Le dialogue pour surmonter la crise - Le pari réformateur du pape François

    Agnès Desmazières (éd. Salvator (2019)

    • Au-delà de la mort de Dieu - La foi à l'épreuve du doute

    Robert Cheaib, trad. Robert Kremer (éd. Salvator (2019)

  • Les 19 missionnaires belges assassinés à Kongolo en 1962 bientôt béatifiés ?

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    De Kerknet.be :

    19 missionnaires belges assassinés bientôt béatifiés ?

    Dans le diocèse congolais de Kongolo, une procédure de béatification a été engagée pour les pères assassinés le jour du Nouvel An 1962.

    19 missionnaires belges pourraient être béatifiés. Ce sont les "martyrs de Kongolo", qui ont été torturés et assassinés par l'armée gouvernementale le 1er janvier 1962 lors de la lutte pour l'indépendance du Katanga. Ils faisaient tous partie de la congrégation du Saint-Esprit ("spiritains"). Le 31 décembre 1961, ils ont été agressés par un groupe de soldats. Le lendemain, ils sont morts d'une mort atroce. Leurs corps mutilés ont été jetés dans la rivière.

    "A l'époque, notre congrégation à Rome avait immédiatement demandé la béatification, mais comme la raison de leur mort était trop difficile à comprendre, cela n'a pas été possible", a déclaré le père Joseph Burgraff à la Gazet van Antwerpen. Burgraff dirige le centre de Gentinnes où résident les spiritains. "Le pape François a changé la procédure en 2017. Pour être béatifié en tant que martyr, il n'est plus nécessaire d'être assassiné par haine de la foi. Les personnes qui sont restées au service de la population, même si elles savaient que leur vie était en danger, sont également éligibles. Toutefois, la procédure ne peut être démarrée qu'à partir de Kongolo. Mgr Ngoy, évêque de Kongolo, s'est récemment rendu à Gentinnes et entamera à nouveau la procédure de béatification. "

    Sur le mur de la chapelle de la mémoire en Brabant wallon, Gentinnes porte les noms des 217 spiritains assassinés au Congo. "Le martyre fait partie du fait d'être missionnaire", a déclaré Burgraff à Tertio il y a quelques années. "C'est une conséquence de notre fidélité à Jésus et au peuple."

  • Comme ma mère autrefois...

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Comme ma mère autrefois...

    Mes yeux ne te contemplaient pas et mon esprit ne te saisissait pas, en ces neufs moi où tu me portas, endormi dans ta paix fragile.

    Je vivais, mère, au fond de ton être, ne connaissant de toi que les battements de ton coeur ou de furtives impressions par lesquelles je te devinais un peu. Mais ta présence me restait imprécise, au point que j'en doutais parfois. 

    Un jour, contre toute attente, quand vient mon heure de naître au temps, ton visage jusque là inconnu, doucement s'est penché sur moi.

    Alors, mes yeux se sont éclairés, j'ai vu avec éclat que je ne m'étais pas trompé, que ta vie timidement perçue était vraiment réalité...

    Vierge Marie, Mère du ciel, jamais je ne t'ai vue.Tu sais combien très pauvrement, malgré mes doutes et mes échecs, j'essaye de te deviner par ma prière indocile et les signes discrets que tu donnes.

    Mais un jour viendra, je le sais, quand sonnera l'heure de l'éternité, où je verrai ton visage. Telle ma mère autrefois, sur mon corps encore chaud, tendrement tu te pencheras et d'un sourire tu l'enveloppera. Alors, tremblant de joie je te dirai: Mère, dans ma nuit je te pressentais, mais aujourd'hui mes yeux te voient et mon coeur te reconnaît bien.

  • Binche : l'église du Saint-Sacrement est à vendre pour un euro

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    D'après le commentaire envoyé par un de nos lecteurs, l'information reprise ci-dessous serait déjà ancienne même si elle a été diffusée récemment sur C-News...

    Du site de C-News :

    UNE ÉGLISE BELGE À VENDRE POUR UN EURO

    L'église connaîtra dimanche 10 juin sa dernière messe. [capture d'écran Youtube ]

    Huit siècles après sa fondation, l'église du Saint-Sacrement de Binche, en Belgique, vit ses dernières heures comme lieu de culte. Mise en vente un euro, elle pourrait accueillir un hôtel ou des logements, si le propriétaire en a les moyens.

    Dressée en plein coeur de la ville médiévale située à une cinquantaine de kilomètres de Bruxelles, l'église connaîtra dimanche 10 juin sa dernière messe. Une «action de grâce» pour rendre hommage à toutes les communautés religieuses qui s'y sont succédé depuis sa fondation en 1186.

    «L'église a été donnée en 1976 à la paroisse par les soeurs de la congrégation du Très-Saint-Sacrement pour un franc belge symbolique lorsqu'elles ont quitté les lieux. Mais c'était un cadeau empoisonné», a expliqué à l'AFP le dynamique doyen local, Michel Diricq.

    «Sans subsides, une paroisse comme la nôtre n'a pas les moyens de s'occuper de l'électricité, des assurances, de refaire la toiture, les vitraux ou les gouttières. Il faudrait au bas mot 100.000 euros. Nous avons donc décidé de la vendre, même pour un euro», a-t-il ajouté.

    «J'ai pleuré en apprenant la nouvelle, parce que toute ma vie, je suis venue dire ma prière ici», confie Marie-Ange Thauvoye, une fidèle paroissienne de 80 ans.

    «Je n'aimerais pas qu'on en fasse n'importe quoi, mais c'est un voeu pieux. Celui qui l'achètera pourra en faire un dancing et on n'aura rien à dire», regrette, plus fataliste, l'ancien curé des lieux, Jean-Pierre Marcq.

    L'actuel doyen espère lui aussi que le futur propriétaire «en fera bon usage», en précisant avoir déjà reçu des offres pour «toutes sortes de projets», dont des salles de spectacles, une bibliothèque, des lofts ou un hôtel. Il assure qu'il tranchera avant la fin de l'été.

    UN MARCHÉ COUVERT, UN HÔTEL DE LUXE  

    Si le sort de l'église a ému à Binche, son cas est loin d'être unique en Belgique ou en Europe.

    A Bruxelles, l'église Sainte-Catherine, en plein centre-ville, devrait être bientôt transformée en marché couvert, tandis qu'un bar-resto-discothèque branché, inspiré d'un exemple new-yorkais, a vu le jour en 2010 dans une église désaffectée du quartier d'Ixelles.

    Les futurs propriétaires de l'église de Binche pourront aussi s'inspirer d'un exemple venu de Flandre. A Malines, un hôtel cossu s'est ouvert en 2009 dans l'ancien couvent des Frères mineurs.

    «L'objectif, c'était de préserver un patrimoine culturel et religieux. C'est une église néogothique dans laquelle nous avons réussi à intégrer 56 chambres sur cinq étages», explique la gestionnaire du "Martin's Paterhof", Huguette Martin.

    L'église des Frères mineurs étant classée, les autorités belges ont «exigé le maintien notamment de la rosace à l'entrée, qui est absolument somptueuse, ou des vitraux, que nous avons préservés dans chacune des chambres».

    Selon la patronne de l'hôtel, «les anciens paroissiens sont enchantés de pouvoir venir y prendre un café et d'échanger leurs souvenirs de première communion ou de mariage...».

    PAS D'OPPOSITION DE PRINCIPE  

    L'Eglise catholique de Belgique, qui ne souhaite pas dévoiler le nombre d'églises qui pourraient subir le même sort, ne s'oppose pas par principe à leur reconversion.

    «Dans certains quartiers, qui ont par exemple aujourd'hui une majorité de population musulmane, il est assez compréhensible que les églises soient moins fréquentées, donc on va peut-être leur trouver une autre affectation», explique le porte-parole des évêques belges, le père Tomm Scholtes.

    «Si l'on en fait des bibliothèques, je le sens tout à fait bien. Mais une boîte de nuit ou quelque chose de tout à fait lucratif, ce serait moins heureux», ajoute-t-il.

  • Voir ou revoir la messe célébrée à Notre-Dame de Paris le 15 juin

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    et de Samuel Pruvot sur le site de Famille Chrétienne :

    Messe à Notre-Dame de Paris : le symbole d’une Église vivante qui avance parmi les ruines

    messe cathédrale notre-dame de Paris après l'incendie

    Messe célébrée à Notre-Dame de Paris le 15 juin 2019 - ©KTO TV

    Ces images resteront dans les annales. En France, on n’avait jamais vu un archevêque de Paris célébrer dans sa propre cathédrale comme dans un champ de bataille. Un casque blanc sur la tête. Avec aussi le « casque (invisible) du salut » dont parle saint Paul. Il a prié non loin des restes calcinés d’un incendie dont les images ont fait le tour du monde. Les fameuses poutres de l’époque de saint Louis entassées dans un noir amoncellement. Avec au-dessus d’elles un trou béant.

    La date n’était pas choisie au hasard. Dans le calendrier liturgique, la fête de la dédicace d’une cathédrale est une solennité. Elle rappelle le jour où une église, construite par la main des hommes, a été investie par Dieu. Depuis ce jour, la cathédrale a un parfum d’éternité plus fort que les cendres. Notre-Dame est pour toujours l’humble tabernacle d’une gloire indicible.

    ► À LIRE AUSSI : Reconstruction de Notre-Dame : comment l’Église monte la garde

    Mais qu’arrive-t-il quand ce tabernacle brûle et menace de s’effondrer sur lui-même ? Rien, pas même les pires catastrophes, ne peuvent altérer la présence de Dieu au milieu de nous. « La cathédrale est toujours vivante » a rappelé Mgr Michel Aupetit en ouvrant la célébration. Dieu reste à nos côtés au milieu des ruines, au cœur d’un chantier gigantesque. C’est d’ailleurs le sens originel de la fête de la dédicace dans la Bible. C’était en 165 avant notre ère. Juda Maccabée vainqueur des païens vient de reprendre la ville de Jérusalem. Sa première urgence consiste à purifier le Temple et à restaurer le culte.

    Cette messe avec le casque et la mitre est une parabole qui n’échappe pas aux catholiques. Le casque, c’est le symbole d’une Église de France qui ne tient plus vraiment debout. Les sociologues comme Yann Raison du Cleuziou ou Jérôme Fourquet ont dessiné, à grands traits, la possible disparition du catholicisme en France à l’horizon 2050. Ils ont mesuré son recul inédit depuis l’après-guerre. La mitre, c’est le signe d’une autorité apostolique qui ne redoute pas d’avancer au milieu des ruines. Les ruines engendrées par les abus dans l’Église évidemment mais aussi par la perte de ce que l’historien Guillaume Cuchet appelle le sens de l’eschatologie. Oui, les catholiques sont faits pour attendre le retour du Christ dans la gloire. Quand ils s’installent confortablement sur la terre et s’embourgeoisent avec des pensées mondaines, tout s’écroule. Les catholiques, frappés par les rhumatismes de l’âme, ne tiennent plus sur leurs pieds.

    ► À VOIR AUSSI : Vidéo – Suivez en direct sur KTO la première messe dans Notre-Dame de Paris depuis l'incendie

    Ce que Mgr Aupetit a fait aujourd’hui est une leçon magistrale. « Avons-nous honte du Christ et de la foi de nos ancêtres ? » a demandé l’archevêque sans langue de buis. « Peut-on séparer la culture et le culte ? Je le dis avec force : une culture sans culte devient une inculture ! » Et de fustiger « l’ignorance religieuse abyssale de nos contemporains au nom d’une laïcité qui exclut toute dimension religieuse visible. » Il a parlé au-delà du cercle trop étroit des fidèles assidus à la messe dominicale. « La dédicace veut dire consécration au culte divin. La raison profonde pour laquelle Notre-Dame a été construite, c’est pour manifester l’élan de l’homme vers Dieu. » C’est avec raison que l’archevêque de Paris a évoqué « l’enthousiasme des ouvriers » qui s’affairent pour la remettre d’aplomb. Mgr Aupetit a parlé à ces millions de Français émus aux larmes le jour de l'incendie de Notre-Dame. Dans les flammes, ils ont retrouvé confusément leur baptême et ce feu de l’Esprit qui ne s’éteint pas malgré le climat hostile de la sécularisation. Ne croyons pas que Notre-Dame vivra sans les chrétiens. Ne croyons pas aux valeurs chrétiennes qui, sans le Christ, deviennent vite folles, comme le dit le prophète Chesterton. 

    « Cette cathédrale est née de l’espérance chrétienne. Elle a été construite en se projetant sur plusieurs générations, un esprit de communion qui dépasse chacun. Il ne s’agit pas de laisser un nom mais d’œuvre pour le service de tous. C’est le futur qui se construit toujours. » Un futur qui ne peut se bâtir sans la foi : « Il y a une pierre angulaire qui est le Christ. Si nous retirons cette pierre, la cathédrale serait une coquille vide, un corps sans âme. »

    Homélie prononcée par Mgr Michel Aupetit

    Dédicace vient de dédicatio qui signifie consécration. La dédicace est la consécration d’une église au culte divin. Ce que nous célébrons par la dédicace chaque année, c’est la raison profonde pour laquelle la cathédrale Notre-Dame a été édifiée : manifester l’élan de l’homme vers Dieu.

    La cathédrale est née de la foi de nos aïeux. Elle manifeste la confiance en la bonté du Christ, son amour plus fort que la haine, de sa vie plus forte que la mort ainsi que la tendresse de nos parents pour la Vierge Marie, sa mère, qu’il nous a confiée comme son bien le plus précieux juste avant de mourir sur la croix.

    Cette cathédrale est née de l’espérance chrétienne qui perçoit bien au-delà d’une petite vie personnelle centrée sur soi pour entrer dans un projet magnifique au service de tous, en se projetant bien au-delà d’une seule génération.

    Elle est née aussi de la charité, puisque ouverte à tous, elle est le refuge des pauvres et des exclus qui trouvaient là leur protection. D’ailleurs, l’Hôtel-Dieu, qui fût toujours associé à la cathédrale, était le signe de cet accueil inconditionnel des pauvres et des malades.

    Avons-nous honte de la foi de nos ancêtres ? Avons-nous honte du Christ ?
    Oui, cette cathédrale est un lieu de culte, c’est sa finalité propre et unique. Il n’y a pas de touristes à Notre-Dame, car ce terme est souvent péjoratif et ne fait pas droit à ce mystère qui pousse l’humanité à venir chercher un au-delà de soi. Ce bien cultuel, cette richesse spirituelle, ne peuvent être réduits à un bien patrimonial. Cette cathédrale, œuvre commune au service de tous, n’est que le reflet des pierres vivantes que sont tous ceux qui y pénètrent.

    Peut-on vraiment par ignorance ou par idéologie séparer la culture et de culte ? L’étymologie elle-même montre le lien fort qui existe entre les deux. Je le dis avec force : une culture sans culte devient une inculture. Il n’est qu’à voir l’ignorance religieuse abyssale de nos contemporains en raison de l’exclusion de la notion divine et du Nom même de Dieu dans la sphère publique en invoquant une laïcité qui exclut toute dimension spirituelle visible.

    Comme tout édifice, la cathédrale comprend une pierre angulaire qui porte l’ensemble du bâtiment. Cette pierre angulaire, c’est le Christ. Si nous retirions cette pierre, cette cathédrale s’effondrerait. Elle serait une coquille vide, un écrin sans bijou, un squelette sans vie, un corps sans âme.

    La cathédrale est le fruit du génie humain, c’est le chef-d’œuvre de l’homme. La personne humaine est le fruit du génie divin. C’est le chef-d’œuvre de Dieu.
    Quand les deux se rejoignent en la personne de Jésus Christ, vrai Dieu et vrai homme, s’accomplit alors véritablement l’Alliance entre le transcendant et l’immanent (Ciel et terre). C’est ici et maintenant dans cette cathédrale, à chacune de nos eucharisties célébrées, que se réalise cette Alliance, quand la chair du Christ partagée par tous, nous ouvre à la vie éternelle. 
    C’est peu de dire que nous sommes heureux de célébrer cette messe pour rendre à Dieu ce qui est à Dieu et à l’homme sa vocation sublime.

  • Michel Gabriel Raphaël et les Autres; Récits des créatures célestes

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    Le nouveau livre d’Arnaud Dumouch 
     
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    Arnaud Dumouch, agrégé en théologie, est le recteur De l'Institut Docteur Angélique, un institut de philosophie et de théologie catholique sur Internet avec plus de 39 000 abonnés.

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