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Foi - Page 519

  • Les menaces qui pèsent sur la cathédrale de Paris

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    De Reynald Secher sur le site de l'Homme Nouveau :

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Incendie à la cathédrale de Paris

    Le lundi 15 avril 2019, en quelques heures, la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris disparaissait dans les flammes.

    Au-delà de l’émotion légitime suscitée par cet événement incroyable, au-delà des causes de l’origine de cet incendie, nous nous devons, comme catholiques, de nous poser un certain nombre de questions métaphysiques qui devraient nous permettre de réfléchir sur l’évolution du catholicisme et d’anticiper les volontés de dénaturation de l’édifice clairement exprimées au plus haut niveau de l’État dans le cadre de la « restauration ».

    En tant que simple spectateur, on n’a pu qu’être étonné, voire choqué, par les approximations, les contre-vérités, les ambiguïtés, les silences orchestrés, et par bon nombre de propos du président de la République, de certains ministres et de l’essentiel des journalistes.

    D’aucuns, convaincus que c’était un musée national (sic), de surcroît le plus visité de France, s’étonnaient même qu’il y eût encore des messes – qu’ils appellent, dans leur inculture, services, événements ou animations –, et ne saisissaient pas pourquoi la cathédrale était réservée aux seuls catholiques. D’autres ne comprenaient pas l’émotion populaire pour quelques morceaux de bois brûlés (sic). D’autres encore se félicitaient de cet incendie. C’est le cas notamment de journalistes de France Inter qui, pour cette occasion, n’ont pas hésité à faire appel à Frédéric Fromet, un pseudo-chansonnier « adepte de l’humour noir » (sic). Sa chanson intitulée « Elle a cramé la cathédrale » est un modèle du genre, qui a les rires gras des journalistes présents, dont l’animateur Alex Vizorek, et les invités de l’émission, tous remplis d’eux-mêmes. En guise de présentation, le chanteur n’hésite pas à proclamer que « l’incendie de la cathédrale est du pain bénit » pour un artiste comme lui, surtout un jour de Vendredi saint. Tout y passe pêle-mêle, y compris le plus vulgaire, le plus ignoble, le plus abject. Il en espère, entre autres, « la fin des curés ». Le comble est que certains se sont étonnés des réactions scandalisées des auditeurs qui ont fait savoir leur indignation par les réseaux sociaux, seul espace de liberté restant.

    Bêtise, inculture, inconscience, idéologie, politique… Quoi qu’il en soit, l’État laïc (et notamment l’Éducation nationale) ne peut que se féliciter des résultats de sa politique d’acculturation et de relativisme orchestrée depuis des décennies : il a tué Dieu ainsi que s’en sont vantés maints hommes politiques, l’ancien ministre Vincent Peillon en tête.

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  • Pourquoi l'idéologie du progressisme est incompatible avec la foi

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    De Laurent Fourquet sur aleteia.org :

    Le progressisme dérangé par la foi

    ROBOTICS

    Shutterstock-PopTika

    L’idéologie du progressisme se définit comme une croyance autoritaire dans l’indiscutable supériorité de notre époque pour dominer le monde et les questionnements religieux de l’homme. Dans sa logique, la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité, mais un besoin.

    Le « progressisme » aujourd’hui dominant en Occident considère que la foi religieuse doit inéluctablement s’effacer devant l’explication rationnelle du monde qui la supplante en la rendant inutile. Au fond, à quoi bon croire puisque la raison rend compte de la totalité de l’univers et que nous sommes à la veille de comprendre rationnellement l’intégralité des phénomènes non seulement physiques mais aussi culturels grâce aux sciences humaines ? On aura reconnu là le thème dominant de toute une flopée d’ouvrages qui prétendent expliquer quelle merveilleuse chance nous avons de vivre à notre époque de lumière et qui, sans surprise, sont encensés par des magazines pour lesquels la supériorité de notre modernité sur ses devancières constitue précisément une conviction absolue — ce que l’on appelle aussi un dogme.

    La victoire de la raison sur la foi

    C’est ici d’ailleurs que le raisonnement dominant s’inverse, partant de l’éloge de la raison pour se transformer en affirmation autoritaire de l’indiscutable supériorité de notre époque. Lorsqu’une pensée se contredit au point de se transformer sans s’en apercevoir en son contraire, c’est généralement parce que ses arrière-pensées, c’est-à-dire ce qu’elle pense vraiment mais ne peut pas dire, le lui imposent. Alors, qu’en est-il du discours sur le triomphe de la raison et l’effacement irréversible de la foi religieuse ? Quelles sont les « arrière-pensées » de ce discours ? Peut-être y verrons-nous plus clair si nous percevons que, pour celui-ci, la croyance en la victoire de la raison sur la foi n’est pas une nécessité mais un besoin.

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  • Tristes Pâques pour les chrétiens chinois

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    Du site Bitter Winter :

    Sombre Pâques pour les chrétiens de Chine

    Zhang Wenshu

    Démolition du lieu de rassemblement d’une église de maison

    Le jour de Pâques, la police a effectué une descente dans une église de maison située dans le district de Gaoxin de la ville de Binzhou, dans la province de Shandong, dans l’est de la Chine. Le lieu de congrégation a été démoli de force et trois croyants ont été arrêtés.

    Ce jour-là, quelques croyants s’étaient rendus tôt à l’église pour se préparer aux célébrations. Néanmoins, ils se sont soudain fait surprendre par des agents de police en patrouille. Plus de 30 personnes du district de Gaoxin, notamment des agents de la sécurité publique et des forces spéciales de la police, le maire du district, le chef du poste de police et un électricien, n’ont pas tardé à débarquer à l’église. Ils ont bloqué l’entrée de l’église, ont interdit aux piétons de passer et ont empêché les fidèles d’y entrer.

    Des agents de la sécurité publique gardent l’entrée du lieu de rassemblement
    Des agents de la sécurité publique gardent l’entrée du lieu de rassemblement

    Des agents des forces spéciales de la police, armés de fusils, ont fouillé le lieu de congrégation à la recherche du croyant responsable des célébrations, mais ils ne sont pas parvenus à le trouver. La police a arrêté trois hommes parmi les croyants et a dispersé les autres dans la cour de l’église pour les surveiller tous ensemble. Ils ont alors commencé à attaquer l’église et ont confisqué tout ce qu’ils ont trouvé, notamment des bibles, des meubles et un piano. Peu de temps après, les fils électriques du lieu de rassemblement ont été coupés et les toits, les portes et les fenêtres ont été démolis. Les trois fidèles arrêtés ont été ensuite relâchés, mais les membres de la congrégation ont été de fait dispersés. « C’était à la fois révoltant et effrayant d’entendre le bruit des portes et des fenêtres fracassées », a déclaré un croyant à Bitter Winter.

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  • "Il est foncièrement faux d’imputer au pape François tout ce qui va mal aujourd’hui" (cardinal Müller)

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    En traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    Nouvelle interview du cardinal Müller (dans le journal catholique allemand 'Die Tagespost' (classé conservateur).

    « IL FAUT À PRÉSENT UNE PAROLE CLAIRE »

    Regina Einig (www.die-tagespost.de / 15 mai 2019)

    Eminence, les signataires d’une lettre ouverte au pape François l’accusent d’hérésie. Quel crédit accordez-vous à cette accusation?

    Une accusation de cette nature, contre le plus haut représentant de la vraie foi, révélée par Dieu dans le Christ, est la chose la plus grave qui puisse se produire dans « l’Eglise du Dieu vivant, colonne et support de la vérité » (1 Tim 3, 15). Car le pape, en tant qu’évêque de Rome, est le successeur de saint Pierre, sur qui le Seigneur a bâti son Eglise. Dans la personne de Pierre, chaque pape, en tout temps, répète la confession de l’Eglise : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Mt 16, 16). Dès lors que les signataires sont des théologiens réputés, il serait important que le Saint-Père fasse publier, en réponse, par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (et pas par la Secrétairerie d’État ni par l’un ou l’autre journaliste ou théologien ami) une mise au point officielle.


    Comment peut-on, historiquement, situer l’accusation ? A-t-il existé dans le passé des papes exposés à une accusation d’hérésie?

    L’histoire offre peu d’exemples de papes accusés d’erreur sur tel ou tel point précis – c’est pour cette raison que l’infaillibilité ex cathedra n’était pas mise en question. Ici, l’accusation va plus loin : c’est toute la structure de la foi catholique, dans les principes qui la caractérisent et en bien des points de son contenu essentiel, qui serait désarticulée. Je ne partage pas ce point de vue. Selon moi, les problèmes naissent d’une fausse prémisse qui voudrait que l’Eglise soit restée en retard sur son époque et que la foi ait besoin d’une modernisation, pour rendre moins vive son opposition aux forces dominantes en Occident sur des questions importantes de morale. Dans le camp des « amis » du pape – comme ils se désignent eux-mêmes en une autolégitimation qui leur permet de stigmatiser comme ennemis du pape les fidèles catholiques qui ne partagent pas leur manière de voir – on confond la foi avec une idéologie néo-marxiste et néo-libérale. On parle de croyants traditionnalistes et de croyants modernes. Et ils pensent que c’est avec ces derniers, et par eux seulement, que l’Eglise a un avenir. En réalité, la foi de l’Eglise repose sur la révélation que Dieu fait de lui-même et que transmettent l’Ecriture et la tradition apostolique. Cette foi est interprétée par toute l’Eglise et, en particulier, par le magistère des évêques, en union avec le pape qui est leur principe d’unité, sans falsification ni mutilation.


    D’où vient la thèse de l’opposition au pape?

    Toute la bêtise du discours sur une opposition au pape naît dans la tête et la volonté de puissance affichée d’idéologues qui conduisent l’Eglise à l’abîme. Que trouve-t-on d’autre, en effet, dans l’éloge cynique de la renonciation du pape Benoît XVI et la déclaration de prise de pouvoir de ceux qui disent : « Maintenant c’est à nous et maintenant nous expulsons de l’Eglise tous ceux qui étaient fidèles à Jean-Paul II et à Benoît XVI ». Il faut maintenant que le pape François se prononce clairement pour l’unité de tous les catholiques dans la foi révélée. Ce qui est nécessaire, ce n’est pas une obéissance aveugle à un commandement d’une ligne de parti à chaque fois différente, mais la confiance dans le pape et dans les évêques qui, de leur côté, connaissent les frontières et la nature véritable de l’autorité dans l’Eglise. Qu’un évêque ordonne quelque chose (en vertu de son autorité formelle) ne suffit pas à rendre cet enseignement vrai ou à obliger les catholiques à une obéissance aveugle. Il faut pour cela que les indications des pasteurs soient ancrées dans l’Ecriture, la Tradition et les définitions de foi de l’Eglise. Prenons un exemple : l’ordre donné par un évêque de distribuer la sainte communion aussi à des non-catholiques va contre la foi et ne peut être suivi. Les sanctions que l’évêque prend à cet égard sont sans effet ou levées par le pape et ses tribunaux.

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  • Le cardinal Robert Sarah souscrit aux « notes » du pape Benoît, « martyr de la vérité »

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    De Sandro Magister en traduction française sur le site diakonos.be :

    Le cardinal Sarah souscrit aux « notes » du pape Benoît, « martyr de la vérité »

    Le cardinal Robert Sarah a provoqué la surprise générale le soir du 14 mai à Rome, à l’auditorium du centre culturel de l’église Saint-Louis-des-Français alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il présente son dernier livre, intitulé, « Le soir approche et déjà le jour baisse », sur la crise de foi de l’Église et le déclin de l’Occident.

    Au lieu de cela, le cardinal a tout de suite déclaré, « ce soir je ne vous parlerai pas de ce livre ». Et la raison – a-t-il expliqué – c’est que « les idées les plus fondamentales que j’y développe se sont trouvées illustrées, exposées et démontrées avec brio en avril dernier par le Pape Benoît XVI dans les ‘notes’ qu’il avait rédigées en vue du sommet des présidents des conférences épiscopales sur les abus sexuels convoqué à Rome par le Pape François du 21 au 24 février dernier ».

    Le cardinal Sarah a poursuivi de la sorte :

    Sa réflexion s’est révélée une véritable source de lumière dans la nuit de la foi qui touche toute l’Église. Il a suscité des réactions frôlant parfois l’hystérie intellectuelle. J’ai été personnellement frappé par l’indigence et la bêtise de nombreux commentaires. Il faut croire qu’une fois de plus, le théologien Ratzinger, dont la stature est celle d’un vrai Père et Docteur de l’Église, a visé juste et a touché le cœur nucléaire de la crise de l’Église.

    Je voudrais donc ce soir que nous nous laissions éclairer par cette pensée exigeante et lumineuse. Comment pourrions-nous résumer la thèse de Benoît XVI ? Permettez-moi de le citer simplement : « Pourquoi la pédophilie a-t-elle atteint de telles proportions ? En dernière analyse, la raison en est l’absence de Dieu » (III, 1). Tel est le principe architectonique de toute la réflexion du pape émérite. Telle est la conclusion de sa longue démonstration. Tel est le point d’où toute recherche sur le scandale des abus sexuels commis par de prêtres doit partir pour proposer une solution efficace.

    La crise de la pédophilie dans l’Église, la multiplication scandaleuse et effarante des abus a une et une seule cause ultime : l’absence de Dieu. Benoît XVI le résume en une autre formule tout aussi claire, je cite : « C’est seulement là où la foi ne détermine plus les actions de l’homme que de tels crimes sont possibles »  (II, 2).

    Le génie théologique de Joseph Ratzinger rejoint ici non seulement son expérience de pasteur des âmes et d’évêque, père de ses prêtres, mais aussi son expérience personnelle, spirituelle et mystique. Il remonte à la cause fondamentale, il nous permet de comprendre quel sera la seule voie pour sortir de l’épouvantable et humiliant scandale de la pédophilie. La crise des abus sexuels est le symptôme d’une crise plus profonde : la crise de la foi, la crise du sens de Dieu.

    On trouvera la conférence du cardinal Sarah retranscrite dans son intégralité en français sur cette autre page de Settimo Cielo:

    > Lumière dans la nuit. Au cœur de la crise des abus sur mineurs, le regard de Benoît XVI sur l’Église

    Le cardinal Sarah y retrace pas à pas l’analyse de Joseph Ratzinger et y souscrit totalement. Il réfute en des mots cinglants les critiques qui lui ont été adressées.  Il souligne les effets de la crise de la foi sur la vie des prêtres et sur la formation des séminaristes.  Il stigmatisme le faux « garantisme » qui en tolérant les doctrines contraires à l’intégrité de la foi encourage également les pratiques contraires à la chasteté.  Il rappelle ce profond respect du « corps eucharistique du Seigneur » sans lequel il n’y a plus de respect pour « le corps pur et innocent des enfants ».

    Et voici la finale, qui est plus que jamais à l’unisson avec le pape Ratzinger :

    Pour conclure je vous redis avec le Pape Benoît : oui, l’Église est pleine de pécheurs. Mais elle n’est pas en crise, c’est nous qui sommes en crise. Le diable veut nous faire douter. Il veut nous faire croire que Dieu abandonne son Église. Non, elle est toujours « le champ de Dieu. Il n’y a pas seulement l’ivraie mais également les moissons de Dieu. Proclamer ces deux aspects avec insistance ne relève pas d’une fausse apologétique : c’est un service qu’il est nécessaire de rendre à la vérité », dit Benoît XVI. Il le prouve, sa présence priante et enseignante au milieu de nous, au cœur de l’Église, à Rome nous le confirme. Oui, il y a parmi nous de belles moissons divines.

    Merci, cher Pape Benoît d’être selon votre devise un coopérateur de la vérité, un serviteur de la vérité. Votre parole nous conforte et nous rassure. Vous êtes un témoin, un ‘martyr’ de la vérité. Soyez remercié”.

    Inutile de dire que cette apologie enthousiaste de l’analyse du pape Ratzinger faite par le cardinal Sarah est aux antipodes de l’accueil glacial que lui a réservé le pape François :

    > Entre les deux papes, c’est la “fracture”. Le silence de François contre Benoît

    Quant au dernier livre du cardinal, le troisième d’une trilogie précédée par « Dieu ou rien » et « La force du silence », il est actuellement en vente dans l’édition originale française. Mais en septembre prochain, il sera également disponible en librairie en italien, en anglais, en espagnol, en allemand et en polonais.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

  • Des catholiques chinois mobilisés pour empêcher la démolition de statues

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    Du "Portail catholique suisse" cath.ch :

    Chine: sit-in de catholiques pour empêcher la démolition de statues

    18.05.2019 par Jacques Berset, cath.ch

    Des catholiques chinois ont organisé un sit-in afin d’empêcher les autorités locales de démolir des statues sur le site du sanctuaire de Shengdiliang, dans le diocèse de Xiwanzi, situé dans la province chinoise du Hebei. Ils craignent une nouvelle série de persécutions après que les autorités aient dépouillé de sa croix une église de la province.

    Lorsque les fidèles ont appris que les autorités prévoyaient de démolir les statues de Jésus Bon Pasteur, de l’évêque lazariste Joseph-Martial Mouly, premier évêque de Xiwanzi, et du Père lazariste Matthieu Shi, premier curé de la paroisse de la ville, ils ont commencé à passer la nuit sur le site, dès le 13 mai 2018. Quelques jours plus tard, une vingtaine de catholiques gardaient encore le sanctuaire à flanc de colline et étaient surveillés par les autorités.

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  • Chine : pèlerinages interdits, le Fujian étend son emprise sur les catholiques clandestins

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    Du site Bitter Winter :

    Pèlerinages interdits, le Fujian étend son emprise sur les catholiques clandestins

     

    Les autorités ont adopté de nouvelles mesures de répression, notamment l’interdiction des pèlerinages et la « conversion politique » personnalisée, à l’encontre de ceux qui refusent d’adhérer à l’Association patriotique des catholiques chinois.

    An Xin

    La basilique Notre-Dame de Bon-Secours de Sheshan, sanctuaire national, située au sommet de la colline de Sheshan, dans le district de Songjiang à Shanghai, est une grande église catholique romaine et un célèbre lieu de pèlerinage. Alors que d’autres lieux de pèlerinage ont été la cible de mesures de répression, Sheshan reste la seule destination du pays à continuer d’accueillir des pèlerins catholiques clandestins chinois. Des dizaines de milliers de fidèles s’y rendent chaque année en mai, le mois des dévotions à la Vierge Marie, malgré les mesures de restriction et de répression constantes du gouvernement.

    À plus de 800 kilomètres de Sheshan, un gouvernement local de la province de Fujian a lancé une opération pour empêcher les pèlerinages à la Basilique en 2019. Selon un document que Bitter Winter a pu obtenir, en prévision du 70e anniversaire de la République populaire de Chine cette année, les autorités « renforcent la sensibilité politique et la planification du travail », pour sauvegarder la sécurité et la stabilité sociales et politiques et éliminer tous les éléments considérés comme « instables » tels que l’Église catholique clandestine.

    Le document contient une liste de mesures préventives spécifiques :
    – la Brigade de sécurité nationale, la Brigade de sécurité du réseau et les postes de police de proximité doivent renforcer la collecte d’indices sur les mouvements de catholiques clandestins qui organisent des pèlerinages de groupe sur la colline de Sheshan sous différents noms ;
    – obtenir des informations sur les organisations religieuses et les groupes étrangers « anti-PCC » qui participent aux activités de pèlerinage sur la colline de Sheshan ;
    – exercer un contrôle strict sur le clergé et les croyants qui relèvent de la juridiction, et mettre tout en œuvre pour empêcher les églises clandestines d’organiser des pèlerinages de groupe sur la colline de Sheshan ;
    – intensifier la surveillance sur Internet et les téléphones portables ; supprimer ou bloquer rapidement les informations « nuisibles » (c’est-à-dire susceptibles de nuire à la capacité du PCC à maintenir sa stabilité politique) pour éliminer les « éléments instables » et punir, conformément à la loi, les individus qui diffusent des informations « nuisibles ».

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  • J’ai vu Jésus crucifié et je suis passé de l’Islam au Christ

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    Ajoutée le 14 mai 2019
    Myriam, élevée dans l’islam, d’abord modéré puis intransigeant, a vécu une conversion radicale. Dans des songes, Jésus et la Vierge Marie lui sont apparus... Elle appelle les catholiques à vivre en enfant de Dieu pour témoigner de leur foi. #3mnEnVérité

    Son témoignage ainsi que ceux d'autres convertis sont à retrouver dans le livre de Jean-François Chemain, Ils ont choisi le Christ : ces convertis de l'islam dont on ne parle pas (Artège)

    Ils ont choisi le Christ

  • Enfin une réponse du pape aux "dubia" des cardinaux

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    Du site "Benoît et moi" :

    Enfin une réponse du Pape aux Dubia

    ... mais le Pape, c'est Benoît XVI, dans ses fameuses "Notes". Un décryptage brillant (et inédit) du site <The Catholic Thing>, qui reprend minutieusment les cinq "dubia" de 2016, et les réponses précises de Benoît XVI. A ne pas manquer (12/5/2019) 

    >>> Les dubia des cardinaux 
    >>> Les "Notes" de Benoît XVI

    Je suis parvenue à cet article grâce à mon amie américaine Teresa qui l'a repris et propose en préambule son propre commentaire, que je partage totalement.

    C'est probablement la meilleure réaction que j'ai lue jusqu'à présent après l'essai de Benoît XVI d'avril 2019 sur les racines des scandales d'abus sexuels dans l'Église.

    Il dit ce qui aurait dû être le plus évident, mais qui a échappé même à un "Benedict watcher" (observateur de Benoît) au regard perçant comme moi - j'ai toujours tenu pour acquis que, bien sûr, Benoît XVI [en tant que Pape régnant] aurait répondu aux Cinq DUBIA Non, Oui, Oui, Oui et OUI, comme tout catholique orthodoxe le ferait. Mais tenir cela pour acquis est loin d'une articulation écrite de ces réponses par le Pape émérite lui-même - bien que n'ayant pas pour but premier de répondre aux DUBIA - dans une reformulation des vérités sous-jacentes à ces réponses... 

    Ce fut une initiative géniale de sa part d'obtenir en quelque sorte une imprimatur de son successeur, par l'intermédiaire du secrétaire d'État, afin que personne ne puisse l'accuser d'agir de quelque façon que ce soit "par en-dessous". De manière détournée, oui, mais par nécessité, pour faire savoir au monde qu'il n'a pas failli à son devoir catholique, malgré les contraintes du "silence" qu'il s'est imposé et le vœu d'obéissance à son successeur. 

    Je pense qu'il est important de noter que, pour autant que nous puissions en juger, il n'en a rien dit aux visiteurs qui l'ont vu à Mater Ecclesiae, et dans ce sens, il a gardé son "silence". Les bergogliens qui le détestent, comme Robert Mickens - et avec lui, beaucoup d'autres dans les médias séculiers et soi-disant catholiques - se sont immédiatement dressés pour protester, «Cette fois, Benoît a vraiment franchi la ligne!». Quelle ligne? 

    En tant que catholique, il est pleinement autorisé à exercer son devoir et son droit, en vertu du canon 212.3, et c'est ce qu'il a fait.

    Lire la suite sur le site "Benoît et moi" 

  • Je pense que le pape doit faire la clarté par une déclaration relevant du magistère ordinaire ou authentique

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    [Exclusif] Le cardinal Eijk réaffirme que les divorcés remariés ne peuvent avoir accès ni à la communion ni à l'absolution

    Rédigé par Cardinal Eijk, propos recueillis par Jeanne Smits le  dans Religion

    [Exclusif] Le cardinal Eijk réaffirme que les divorcés remariés ne peuvent avoir accès <br>ni à la communion ni à l'absolution

    ©photos Olivier Figueras "une personne divorcée qui se remarie civilement ne peut – faute de se trouver dans de bonnes dispositions – recevoir la communion, pas plus qu’il ne peut dans ces conditions recevoir l’absolution."

    Le 22 février 2018, le cardinal Reinhard Marx annonçait, en tant qe président de la conférence des évêques d'Allemagne, l'ouverture de la communion aux protestants mariés avec un catholique. Suite à cette prise de position, le cardinal néerlandais Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht, a demandé une clarification au pape, le 7 mai 2018 dans une tribune publiée sur les sites National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana. Un an après cette tribune, Jeanne Smits est allée à la rencontre du cardinal Eijk pour faire un point sur l'intercommunion et la situation de l'Eglise, nous publions conjointement avec le site LifeSite, leur entretien.

    Eminence, j’ai été très frappée par l’article que vous avez publié dans le National Catholic Register et La Nuova Bussola Quotidiana en mai dernier. Vous aviez d’abord évoqué l’idée que l’on puisse donner la communion aux conjoints protestants de fidèles catholiques. Vous souligniez la confusion que cela provoquerait. La situation s’est modifiée depuis lors : avez-vous eu des informations à ce sujet, par exemple, à propos de couples qui auraient demandé à bénéficier de cette possibilité, ou si cela se fait ici ou là ?

    J’ai réagi à ce document de la conférence des évêques allemands pour une raison très précise. Il se trouve que dans notre diocèse cela fait déjà un bon moment qu’à l’occasion des grandes cérémonies nous attirons l’attention sur le fait que seules les personnes vivant en communion complète avec l’Eglise catholique, peuvent recevoir la communion. Les autres peuvent s’avancer, les bras croisés sur la poitrine, pour recevoir une bénédiction. Nous précisons encore : « Vous pouvez également tout simplement rester à votre place pour vous y unir au Seigneur par une prière silencieuse. » Ce texte, nous l’avons également intégré dans les livrets de cérémonie, par exemple pour les ordinations sacerdotales, les confirmations… Dans de nombreux endroits, nous constatons que les personnes en tiennent compte. On voit partout des gens s’avancer les mains croisées sur la poitrine ; ce sont souvent des protestants mariés avec des catholiques. Ces personnes se montrent très heureuses de cette bénédiction. Elles apprécient beaucoup de pouvoir s’avancer avec les autres, et de recevoir quelque chose, elles aussi.

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  • Lumière dans la nuit : au cœur de la crise des abus sur mineurs, le regard de Benoît XVI sur l’Église

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    Lumière dans la nuit. Au cœur de la crise des abus sur mineurs, le regard de Benoît XVI sur l’Église

    [Conférence donnée à Rome au Centre Saint-Louis, le 14 mai 2019, par S. E. le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements] (source)

    Sarah

    Madame l’Ambassadrice, Éminences, Excellences, Mesdames,  Messieurs,  Chers amis,

    Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour cette invitation dans le cadre si prestigieux de l’Institut français Centre Saint-Louis à l’occasion de la parution en français de mon livre “Le soir approche et déjà le jour baisse”. Ce livre analyse la crise de la foi, la crise sacerdotale, la crise de l’Eglise, la crise de l’anthropologie chrétienne, l’effondrement spirituel et la décadence morale de l’Occident et toutes les conséquences.

    Je suis très honoré de pouvoir m’inscrire ainsi humblement dans la lignée des théologiens et des penseurs catholiques de langue française qui ont illustré la vie intellectuelle romaine.

    Pourtant ce soir, je ne vous parlerai pas de ce livre. En effet, les idées les plus fondamentales que j’y développe se sont trouvées illustrées, exposées et démontrées avec brio en avril dernier par le Pape Benoît XVI dans les notes qu’il avait rédigées en vue du Sommet des présidents des conférences épiscopales sur les abus sexuels convoqué à Rome par le Pape François du 21 au 24 février dernier. Le Pape émérite a publié ces notes dans une revue bavaroise, avec l’accord du Saint-Père et du Cardinal Secrétaire d’État.

    Or, sa réflexion s’est révélée une véritable source de lumière dans la nuit de la foi qui touche toute l’Église. Il a suscité des réactions frôlant parfois l’hystérie intellectuelle. J’ai été personnellement frappé par l’indigence et la bêtise de nombreux commentaires. Il faut croire qu’une fois de plus, le théologien Ratzinger, dont la stature est celle d’un vrai "Père et Docteur de l’Église", a visé juste et a touché le cœur nucléaire de la crise de l’Église.

    Je voudrais donc ce soir que nous nous laissions éclairer par cette pensée exigeante et lumineuse. Comment pourrions-nous résumer la thèse de Benoît XVI ? Permettez-moi de le citer simplement : « Pourquoi la pédophilie a-t-elle atteint de telles proportions ? En dernière analyse, la raison en est l’absence de Dieu » (III, 1). Tel est le principe architectonique de toute la réflexion du pape émérite. Telle est la conclusion de sa longue démonstration. Tel est le point d’où toute recherche sur le scandale des abus sexuels commis par de prêtres doit partir pour proposer une solution efficace.

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  • Ignorer le caractère explicitement anti-chrétien des attaques terroristes au Sri Lanka serait une injustice

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Sri Lanka : ne pas ignorer l’aspect anti-chrétien des attaques terroristes, par Mgr Auza

    Commémoration des victimes des attaques du dimanche de Pâques

    « Ignorer l’aspect explicitement anti-chrétien » des attaques terroristes au Sri Lanka « ferait une injustice aux victimes, aux survivants et à leurs familles », a déclaré Mgr Bernardito Auza, nonce apostolique et observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’ONU.

    Il a pris la parole lors de la cérémonie commémorative des victimes des attaques du dimanche de Pâques au Sri Lanka, organisée par le président de l’Assemblée générale de l’ONU et la Mission permanente du Sri Lanka le 3 mai 2019.

    « La communauté internationale est très franche, à juste titre, de dénoncer la montée de la haine anti-juive et anti-musulmane, a dit le nonce, la même norme doit être appliquée aux attaques contre des chrétiens. »

    « Ce qui s’est passé au Sri Lanka ne s’est pas produit le dimanche de Pâques par hasard, a souligné Mgr Auza. Deux grandes églises catholiques et une église évangélique ont été délibérément visées lors de services religieux. »

    Le Saint-Siège, a dit le nonce, « réitère ses sincères condoléances à la délégation et au peuple sri-lankais ». Le nonce a rappelé aussi que le pape François, en apprenant les faits, a tout de suite exprimé sa solidarité avec les Sri-lankais et a condamné cette « violence cruelle ».

    Mgr Auza a voulu « en son nom », témoigner de la « profonde proximité humaine et spirituelle avec le peuple sri-lankais ».

    Ce « crime terroriste odieux, injustifiable et inhumain », a dit le nonce, est une « manifestation concrète du fondamentalisme extrémiste et du radicalisme ». « Mais les mots de condamnation, même sincères, ne suffisent pas, a-t-il souligné : des actions sont nécessaires pour éliminer ce fléau à la racine. »

    L’une des actions nécessaires dans la lutte contre ces violences, selon Mgr Auza, « consiste à décrire les attaques par leur nom propre ».

    La récente résolution adoptée le 2 avril par l’Assemblée générale de l’ONU sur la lutte contre le terrorisme et les autres actes de violence, a expliqué Mgr Auza, condamne « toutes les attaques terroristes contre des lieux de culte motivés par la haine religieuse, y compris l’islamophobie, la violence et l’antisémitisme et la christianophobie ».

    « Les attaques terroristes sont toujours et partout déplorables, a conclu le nonce, mais les attaques contre les croyants religieux lors des cultes sont les attaques les plus honteuses et les plus lâches contre la paix que l’on puisse imaginer. C’est ce qui s’est passé au Sri Lanka. Et le monde entier pleure à juste titre. »