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Foi - Page 511

  • Du shintoïsme à la vie consacrée : la conversion de Sœur Piermaria Kondo Rumiko, une religieuse japonaise

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    Du site des Missions Etrangères de Paris (Eglises d'Asie) :

    Du shintoïsme à la vie consacrée : la conversion d’une religieuse japonaise

    Sœur Piermaria Kondo Rumiko, une religieuse de la congrégation des Filles de Saint-Paul, est née dans une famille adepte du shintoïsme, une religion polythéiste et animiste traditionnelle japonaise. Ce sont les livres et la découverte de la Bible qui, à 24 ans, l’ont amenée à se convertir. Originaire de la préfecture d’Ehime, dans le nord-ouest de l’île de Shikoku, la religieuse témoigne de son parcours, du shintoïsme à la vie consacrée.

    Sœur Piermaria Kondo Rumiko confie qu’elle est « chrétienne et religieuse par la grâce du Seigneur ». Née dans une famille shinto, elle a rejoint les Filles de Saint-Paul (sœurs paulines) après sa conversion. Fille d’un menuisier, sœur Piermaria est née dans la préfecture d’Ehime, dans le nord-ouest de l’île de Shikoku. Sa famille est adepte du shintoïsme, une religion polythéiste et animiste traditionnelle japonaise. « Quand je suis née », a-t-elle confié à MattersIndia. « Mes parents m’emmenaient souvent au temple. Comme beaucoup de Japonais, je me rendais au temple shinto le premier jour de l’année. À neuf ans, j’ai dansé lors d’une fête shinto pour un rite d’initiation », explique-t-elle. Quand elle était petite, sœur Piermaria était également marquée par sa grand-mère, poursuit la religieuse. « Elle était une shinto et une bouddhiste fervente. Elle priait le Bouddha à chaque fois qu’elle voyait une statue. Cela m’a transmis un fort sentiment d’amour envers Dieu. » Elle est devenue chrétienne à l’âge de 24 ans, après avoir traversé la maladie et plusieurs difficultés personnelles. Sœur Piermaria confie également être une bibliophile passionnée.

    « Depuis que j’aime lire, je parcours souvent les librairies », explique-t-elle. « J’y suis allée pour trouver quelque chose à lire qui puisse m’apaiser et me donner une forme d’encouragement dans ma vie. J’ai trouvé un livre de Carl Hilty appelé ‘Pour les nuits blanches’. Le livre contenait beaucoup de citations de la Bible. J’ai trouvé les versets de l’Évangile particulièrement réconfortants, donc j’ai commencé à lire la Bible », raconte-t-elle. « J’ai compris que Jésus ne m’abandonne jamais quoi qu’il puisse m’arriver dans ma vie. J’ai ressenti cela quand j’ai lu un passage de l’Évangile selon saint Jean : ‘Tous ceux que me donne le Père viendront jusqu’à moi ; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors.’ J’aimais aussi un chant protestant, il me semblait que j’entendais l’appel de Jésus à travers ce chant. » La jeune femme a donc commencé à se rendre dans une église protestante.

    « J’ai alors ressenti l’inspiration de me donner au Seigneur pour la vie, entièrement. J’en ai parlé au pasteur. Il m’a suggéré de contacter une église catholique, puisqu’il n’y avait pas l’équivalent dans l’église protestante pour ceux qui voulaient suivre une vie consacrée. » Elle a finalement rencontré une femme travaillant à l’accueil d’une paroisse catholique, qui est devenue sa marraine. « Je lui ai parlé de mon désir d’être religieuse, et elle m’a guidée et encouragée. Après deux années de catéchuménat, j’ai reçu le baptême. Ma marraine avait deux amies au sein des Filles de Saint-Paul, elle m’a donc conseillé de les rejoindre. » En 2012, elle a prononcé ses vœux perpétuels. Sœur Piermaria confie que bien que ses parents n’approuvaient pas, « ils m’ont laissée partir ». La religieuse ajoute qu’elle ne ressentait pas le besoin d’essayer de les convertir : « La foi est une grâce, et je pense qu’ils croient en Dieu, même s’ils le prient différemment. » Depuis, son père est décédé. « Ma mère et mon frère ne comprennent toujours pas mon choix, mais ma mère m’a dit qu’elle est heureuse de me voir épanouie dans ma vocation de religieuse. »

    (Avec Asianews)

  • Liège : Carême 2019 à l’église du Saint-Sacrement. Une date à retenir : mercredi 27 mars (19h30).

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    careme à l'église du saint sacrement Liège GOPR0645.JPG

    MERCREDI 27 MARS 2019 À 19H30

    Récollection animée par l’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes d’Herstal et l’abbé Marc-Antoine DOR, recteur de l’église du Saint-Sacrement 

    affiche_recollection careme 2019.jpg 

    A retenir aussi :

    mardi 19 mars 2019

    de 17h00 à 19h00 : adoration eucharistique et confessions

    19h00: messe en l'honneur de saint Joseph, patron principal de la Belgique (missel de 1962, chant grégorien) 

    ______________ 

    Restauration_depliant - Copie.jpgSursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, Liège

    Tel. 04 344 10 89 (si on ne répond pas : GSM 0470 94 70 05).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ? 300.000 euros restent à trouver ! Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC

  • Le cri d'alarme d'un missionnaire : "Eglise catholique, où es-tu ?"

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    Du site Diakonos.be :

    Église catholique, où es-tu ? Le cri d’un missionnaire aux frontières

    Un père missionnaire qui a passé sa vie aux frontières à des milliers de kilomètres de Rome m’écrit : « Désormais, il n’est plus possible de douter de l’endroit où sont en train de nous mener ceux qui gouvernent l’Église : au point où nous nous devons tous absolument de réagir. Combien de temps encore pouvons-nous garder le silence ? »

    D’autant que lui n’a pas hésité à le rompre, ce silence. Avec seize réflexions éclairantes.

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Se convertir… mais à quoi ?

    1. C’est à présent évident. L’Église catholique n’est plus la même qu’en 2013. Et j’aimerais bien savoir si quelqu’un pourrait définir ce qu’est l’Église catholique aujourd’hui.
    2. Ce problème me préoccupe d’autant plus que la chose me touche personnellement. Si je dois présenter l’Église à ceux qui n’en font pas partie, j’ai avant tout besoin de savoir à quel genre d’Église j’appartiens. Et en deuxième lieu, ce que je dois dire.
    3. Nous qui vivons en pays de mission où se de nombreuses religions se côtoient plus ou moins en harmonie, ce qui nous distingue, c’est la vie pratique les coutumes, les lois, les usages, les obligations bien avant la doctrine et le théories.
      Par exemple, les musulmans ne mangent pas de porc, ils pratiquent la circoncision, ils observent le jeûne du Ramadan, ils peuvent divorcer et se remarier plusieurs fois, ils peuvent avoir deux ou plusieurs femmes, ils prient cinq fois par jours et font une prière spéciale le vendredi, etc.
      Les hindous ne mangent pas de viande bovine, ils jeûnent avant certaines fêtes, les femmes ne se marient qu’une seule fois même si leur mari décède, ils honorent un grand nombre de divinités, ils incinèrent leurs morts, etc.
      Et les chrétiens catholiques ? Jusqu’à il y a peu, au moins, il ne pouvaient se marier qu’une seule fois jusqu’à la mort de l’un des conjoints, leurs prêtres et leurs religieuses devaient rester célibataires, ils obéissaient au pape, ils avaient une dévotion pour la sainte Vierge et pour les saints, ils ne croyaient pas à la sorcellerie ni aux esprits, ils ne sacrifiaient pas d’animaux, les hommes et les femmes priaient ensemble à l’église, ils mangeaient n’importe quel type de viande et de poisson, le dimanche ils avaient l’obligation de se reposer et d’aller à la messe, etc.
    4. Jésus ressuscité a envoyé les apôtres baptiser toutes les nations de la terre au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Et c’est ainsi que le christianisme s’est répandu et a façonné les coutumes, les lois et les usages de civilisations entières. Tout cela a donné comme fruit de nombreux martyrs et saints et a permis à de nombreuses personnes d’avoir des expériences mystiques et de nous faire partager la lumière éclatante du paradis.
    5. Pour recevoir tous ces dons et toutes ces grâces, tant de personnes se sont converties et ont abandonné leurs communautés d’origine et leur mode de vie au prix de nombreuses privations !
    6. Mais à présent, en tant que missionnaire, je ne sais plus précisément ce qu’est l’Église catholique. Et depuis que je vois que le pape, les cardinaux, les évêques tolèrent graduellement et inexorablement l’adultère, approuvent la sodomie, bénissent des mariages homosexuels, admettent l’égalité du salut avec les autres religions… à quelle conversion dois-je donc inviter les autres ?
    7. La même chose vaut pour toute personne athée ou non-croyante en Occident. Pour quelle raison devraient-elles se convertir et accepter notre foi si nous professons toutes ces choses ? Je comprends à présent certaines phrases du pape quand il dit qu’il ne faut pas faire de prosélytisme. Il faut beaucoup de courage pour tenter de convaincre les gens de croire à ces aberrations.
    8. Par bonheur, nos évêques ici en mission ne parlent pas de toutes les bizarreries que l’on discute à Rome. La seule nouveauté c’est qu’ils rendent à présent les procès en nullité des mariages un peu plus faciles, malgré que les gens ne l’acceptent pas facilement parce qu’ils ont appris que le mariage ne pouvait en aucun cas être dissous.
    9. Le risque ici, comme dans d’autres pays de mission, serait d’en arriver au scandale que les chrétiens, protestants et catholiques, soient les seuls à approuver l’adultère et la sodomie. En effet, chez les musulmans et les hindous, l’adultère (c’est-à-dire une relation hors mariage) est un crime punissable au niveau communautaire et civil. La sodomie est considérée comme un acte très grave et est réprouvée. La polygamie des musulmans n’a rien à voir avec l’adultère parce qu’il s’agit d’un contrat social sanctionné par le rite du mariage, avec toutes les obligations de subvenir aux besoins des épouses et de s’occuper des enfants.
    10. Le côté tragicomique de la chose c’est que les autres religions, même sans connaître l’Évangile, proposent des normes morales solides et fondées sur le bon sens et sur la nature tandis que le christianisme et ses leaders officiels soutiennent et encouragent le mode de vie et la morale de l’antiquité préchrétienne. Mais alors Jésus est vraiment venu pour rien !
    11. En Allemagne, certains vont jusqu’à railler les évêques d’Afrique et à les traiter de rétrogrades parce que l’homosexualité est interdite sur leur continent. Il ne manquerait plus que l’on lance une nouvelle « évangélisation » au nom de cet évangile à l’envers, ce qui reviendrait à en réalité à imposer à nouveau les fausses conquêtes anthropologiques de l’Occident aux pauvres qui sont encore sains d’esprit.
    12. Ce que je ne comprends pas, c’est la soumission et le silence de tant d’évêques et de prêtres. Je ne vois même pas de résistance passive. Les martyrs affrontaient la mort. Mais aujourd’hui, les seuls à parler à voix haute, ce sont les laïcs qui ne sont pas bâillonnés par les structures ecclésiastiques alors que les prêtres et les évêques – à quelques exceptions près – se taisent par peur des représailles et des accusations infâmantes.
    13. On continue à prêcher qu’il ne faut pas diviser mais unir. Et donc se taire parce qu’une opposition trop ouverte causerait trop de tort à l’Église. Mais cette attitude respectueuse finit justement par favoriser ceux qui provoquent des désastres.
    14. Le pape le sait et il rivalise d’ingéniosité pour se rendre inattaquable. Ses incessants voyages, les accords avec les luthériens, les accords avec les musulmans, les accords avec le Chine et ainsi de suite sont autant de tranchées qui le défendent. Comment pourrait-on le critiquer quand il est accueilli partout en grande pompe et sous les applaudissements ?
    15. Une précaution que les autorités de l’Église ne manquent jamais de prendre avant de parler ou de décider, c’est de ne jamais faire mine d’aller le moins de monde à l’encontre de l’idéologie et du credo LGBT. Pas une seule fois ils ne se demandent si Dieu le Père en sait quelque chose et si Dieu le Père pense comme eux. Dieu le Père ne se plaint jamais et, Jésus ayant confié les clefs à Pierre, on pense qu’on peut les utiliser selon son bon plaisir et se comporter en maître.
    16. Mais l’Esprit de Dieu est toujours vivant. Ce qui veut dire que même aujourd’hui, nous pouvons être sûrs qu’il y a de nombreux saints qui permettent encore à Dieu de vivre au milieu de nous. Ô Seigneur, reste avec nous !
  • Carême 2019 avec saint Bernard de Clairvaux : des degrés de l’humilité et de l’orgueil

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    KTO : la foi prise au mot : « voici le second numéro de notre série de Carême sur les grands textes spirituels. Après le XXe siècle avec Thérèse de Lisieux, nous voilà maintenant au Moyen Âge pour parler des Degrés de l'humilité et de l'orgueil de saint Bernard de Clairvaux. Faisant passer en Occident, les méditations des Pères grecs sur l´échelle de la sainteté, ce texte influença durablement la morale et la pratique des monastères, mais aussi des laïcs. Nous allons découvrir que ce traité exerce jusqu´à aujourd´hui une influence considérable. Partons donc à sa découverte en compagnie des trois invités de Régis Burnet : Catherine Vincent, historienne médiéviste, Christian Trottmann, auteur de Bernard de Clairvaux philosophe et homme d'action (Institut universitaire européen Rachi), et pendant toute la série, le père François Potez, curé de la paroisse Notre-Dame du Travail, à Paris. Diffusé le 17/03/2019 / Durée : 52 minutes »

    JPSC

  • Théorie de l´évolution, récit de la Création : comment éclairer les jeunes ?

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    De KTO TV :

    « Bonjour Père, pourquoi ... ? » Cette semaine, l´abbé Pierre-Hervé Grosjean répond en 3 mn à la question de Colette, 71 ans : « Je vous écris de La Réunion. Beaucoup de jeunes se fient à la théorie de l´évolution plus qu´au récit biblique de la Création, en raison de ce qu´on leur apprend à l´école. Cela change tout pour le chrétien, n´est-ce pas ? Car si on ne retient pas la notion de péché originel, comment comprendre la mort de Jésus sur la Croix pour nous sauver ? Comment éclairer les jeunes sur cette question ? » Pour envoyer vos questions aux Padres, envoyez vos questions à pourquoipadre@ktotv.com
  • Prions pour nos évêques

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    Prier pour nos évêques (source)

    Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements soutient la « Neuvaine à Marie qui fortifie les évêques » éditée par Life. Il invite aussi les fidèles à soutenir leurs pasteurs par la prière, particulièrement en ces temps difficiles.

    Saint Paul exprime en quelques mots ce qu’est le ministère apostolique de l’évêque : «  qu’on nous considère donc comme des serviteurs du Christ, et des intendants des mystères de Dieu  » (1 Co 4,1). Le jour de son ordination épiscopale, le rituel prévoit de remettre au nouvel évêque, dont la tête vient d’être ointe de l’huile du saint chrême, un anneau qu’il va devoir porter constamment, car il est le signe du lien spécial, permanent et définitif, qui l’unit à l’Église, et plus particulièrement à la portion du Peuple de Dieu dont il a reçu la charge.

    Revêtu de la plénitude du sacerdoce, le nouvel évêque, successeur des apôtres, coiffe aussi la mitre, symbole de sa responsabilité pastorale suprême au service du Peuple de Dieu, avec cette sainteté toute particulière du pasteur offert en sacrifice pour le salut des âmes, qu’il doit désirer et quémander auprès du Seigneur Jésus Christ, chaque jour, dans la prière, à l’exemple des bienheureux évêques qui sont pour lui des modèles et des intercesseurs : saint Augustin, saint Charles Borromée, saint François de Sales ou saint Alain de Solminihac…

    Enfin, le nouvel ordonné reçoit le bâton pastoral du Berger (ou crosse), car, désormais, toute sa vie a pour raison d’être et donc pour but de prendre soin des âmes qui lui sont confiées par Jésus, le Bon Pasteur, pour les conduire sur ces «  verts pâturages  » que chante le psaume 22, vers l’Eau vive de la grâce qui jaillit du Cœur de Notre-Seigneur Jésus Christ.

    Ainsi, à partir des rites liturgiques, on comprend immédiatement que l’épiscopat est une lourde charge qui requiert une sollicitude pastorale inlassable… un fardeau qui peut provoquer une grande fatigue, en particulier spirituelle. En effet, devant des décisions graves à prendre, l’évêque est seul devant Dieu, et c’est pourquoi, certains jours, il peut ressentir une solitude très pesante et indicible. La tâche des évêques est donc immense : en Occident, en raison des situations complexes dues à la déchristianisation ; en Afrique et dans de nombreux pays d’Asie et d’Amérique latine, à cause du développement exponentiel de la chrétienté, qui engendre des soucis pastoraux gigantesques. Et, surtout, nombreux sont les évêques qui vivent de véritables situations de détresse : détresse matérielle, avec parfois des diocèses qui font face à des situations de misère, et, bien entendu, détresse morale dans tous ces pays qui maltraitent voire persécutent les chrétiens à cause de leur foi. Notamment sous la férule de la loi islamique, ou encore de nos jours, dans des pays écrasés par le totalitarisme communiste.

    L’évêque trouve un grand réconfort et la force dans la prière de son peuple qui monte comme un encens d’agréable odeur vers le Trône de Dieu. Saint Augustin, évêque d’Hippone, qui se fit le modèle de son troupeau, en l’instruisant par ses sermons et ses écrits, dans lesquels il mit en lumière, avec beaucoup de science, la vraie foi, et lutta avec énergie contre les erreurs de son temps, suppliait son peuple de le soutenir par une prière fervente. En effet, affirmait-il, étant donné que Dieu entend toujours le cri de ceux qui l’implorent, le Seigneur «  veut par la prière exciter et enflammer nos désirs, pour nous rendre capables de recevoir ce qu’il nous prépare  » (cf. Lettre 130, à Proba).

    Prier pour celui qui a reçu la charge du Peuple de Dieu, afin que, muni de l’esprit de sagesse et l’abondance des grâces divines, il remplisse fidèlement les devoirs de son ministère épiscopal, est donc nécessaire, et même vital dans le contexte actuel d’une Église en proie à la persécution et aux affres du relativisme et de l’indifférence. L’initiative de la «  Neuvaine qui fortifie les évêques  » me paraît donc, non seulement excellente, mais encore indispensable. Car elle manifeste l’union intime et indissociable du pasteur et du peuple chrétien dans le Cœur Immaculé de Marie.

    Que la Mère de l’Église, Mère des fidèles et des pasteurs, nous aide, nous éclaire, nous guide, et nous conduise au Cœur de Jésus transpercé à cause de nos péchés ! Parce qu’elle fut la première disciple de notre Sauveur, la Vierge Marie, Redemptoris Mater – la Mère du Rédempteur –, nous apprend, dans la prière méditative du Rosaire, à l’écouter et à garder confiance en Lui malgré tous les obstacles. Elle nous apprend donc à prier Jésus, son Fils bien-aimé, à entrer peu à peu dans son intimité, et donc à l’aimer et à se mettre humblement à son service. Je bénis de tout cœur cette initiative en la confiant à Notre-Dame, Mère de l’Église, que le saint évêque Charles Borromée invoquait sous le vocable de «  Notre-Dame du Bon Conseil  ».

  • Rome, 21 mars : prière pour les martyrs de notre temps

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    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Rome : prière pour les martyrs de notre temps le 21 mars

    Présidée par le cardinal vicaire Angelo de Donatis

    Une initiative de prière pour les martyrs de notre temps, y compris de nombreux missionnaires, mais aussi des laïcs, des pasteurs et des chrétiens de toutes les confessions, sera organisée le 21 mars 2019 par le diocèse de Rome et la Communauté de Sant’Egidio, indique le vicariat de Rome ce 15 mars. Elle sera présidée par le cardinal vicaire Angelo de Donatis.

    Une marche accompagnée de la récitation du chapelet missionnaire et des litanies des martyrs débutera à 18 h au Colisée pour arriver à la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Île, où la veillée aura lieu.

    Pour chaque nom de martyr, une bougie sera allumée, « ce qui permet de voir la lumière de Pâques même au moment de la mort et de la souffrance », lit-on dans le communiqué. Des représentants orthodoxes et évangéliques ainsi que des jeunes de différents continents participeront à cette initiative.

    « En 2018, souligne l’évêque auxiliaire du Centre et secrétaire général du vicariat, Mgr Gianrico Ruzza, une quarantaine de témoins ont été tués : 35 prêtres, 4 laïcs et un séminariste. Nous avons choisi de partir du Colisée parce que c’est un symbole du martyre, un lieu où des centaines de chrétiens sont morts et où ce n’est pas un hasard si le Chemin de Croix est célébré chaque année par le pape. Tandis que la basilique de Saint-Barthélemy-en-l’Île abrite les nouveaux martyrs des XXe et XXIe siècles, recherchés par saint Jean-Paul II et confiés à la Communauté de Sant’Egidio. »

  • Bruxelles, 27 mars : Apologie de la Tradition avec Stéphane Mercier

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    INVITATION aux CONFÉRENCES DU TACITURNE

    Que se passe-t-il dans l’Église ? Que devons-nous faire pour rester fidèles et pour protéger notre foi au milieu d’une si grande confusion?

    C’est précisément le thème de notre prochaine conférence rue du Taciturne :

    « Apologie de la Tradition » par le Pr. Stéphane Mercier

     
    le mercredi 27 mars 2019 à 19h30,
    Rue du Taciturne, 49 – 1000 Bruxelles

    Vous vous souvenez certainement du jeune et courageux chargé de cours écarté par l’Université de Louvain-la-Neuve au printemps 2017 pour avoir osé proposer l’avortement comme sujet de discussion lors d’un cours.

    Se fondant sur le livre de l’historien italien Roberto de Mattei, le Pr. Mercier nous invitera à réfléchir sur la signification de notre identité catholique au milieu de la crise que traverse actuellement l’Église, en la resituant dans le cours total de son histoire. Ce bref parcours historique sera suivi d'une réflexion sur le sens et la portée de la Tradition comme règle de notre foi au quotidien.

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  • La lettre de carême de l'évêque de Liège : "la Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci"

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    De Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège :

    NOUVELLE LETTRE PASTORALE POUR LE CARÊME 2019

    Sous le titre « La Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci », Mgr Jean-Pierre Delville propose une nouvelle lettre pastorale adressée à tous les diocésains. Elle fait le lien entre l’actualité de l’Eglise catholique, l’œuvre et la pensée du peintre italien et le message de la Semaine sainte.

    Le contenu du document s’inspire des textes bibliques de la Dernière Cène de Jésus avec ses disciples, mis en scène par Léonard de Vinci dans son œuvre universellement connue. « Le peintre montre que la trahison bouscule le groupe des disciples, écrit l’évêque de Liège. Cela me fait penser à la situation actuelle de l’Église et du monde. Cela éclaire mon aujourd’hui et cela me donne une espérance pour demain. »

    En mettant l’accent sur la trahison de Judas, Mgr Delville parle aussi des trahisons dont certains membres de l’Eglise se sont rendu coupables, en salissant l’image de cette Eglise : « Beaucoup de gens, à juste titre, se sont scandalisés de ces abus, ont relevé la traîtrise de certains ministres de l’Église et ont critiqué celle-ci. (…) Beaucoup de chrétiens se sont aussi sentis questionnés dans leur foi et dans leur appartenance ecclésiale. L’Église est-elle pour autant en fin de vie et condamnée à l’extinction ? »

    Mgr Delville répond à cette question par la négative en indiquant le chemin qui va du Jeudi saint au Dimanche de la Résurrection…

    Accéder au pdf de la lettre pastorale de Mgr Delville

  • L’esprit de la liturgie selon Benoît XVI : sursum corda

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    « Qu’est-ce que la liturgie ? Si nous ouvrons le Catéchipriere-liturgie.jpgsme de l’Église catholique — aide toujours précieuse, dirais-je et indispensable — nous pouvons lire qu’à l’origine, le terme « liturgie » signifie « service de la part de/et en faveur du peuple » (n. 1069). Si la théologie chrétienne a emprunté ce mot du monde grec, elle l’a évidemment fait en pensant au nouveau Peuple de Dieu né du Christ, qui a ouvert ses bras sur la Croix pour unir les hommes dans la paix de l’unique Dieu. « Service en faveur du peuple », un peuple qui n’existe pas en soi, mais qui s’est formé grâce au Mystère pascal de Jésus Christ. En effet, le Peuple de Dieu n’existe pas en vertu de liens de sang, de territoire, de nation, mais il naît toujours de l’œuvre du Fils de Dieu et de la communion avec le Père qu’il nous obtient.

    Le Catéchisme indique en outre que « dans la tradition chrétienne (le mot “liturgie”) veut signifier que le Peuple de Dieu prend part à l’œuvre de Dieu » (n. 1069), car le Peuple de Dieu en tant que tel n’existe que par l’œuvre de Dieu.

    Mais nous pouvons nous demander : quelle est cette œuvre de Dieu à laquelle nous sommes appelés à participer ? La réponse que nous offre la Constitution conciliaire sur la sainte liturgie est apparemment double. Au numéro 5 elle nous indique, en effet, que l’œuvre de Dieu, ce sont ses actions historiques qui nous apportent le salut, qui ont culminé dans la Mort et la Résurrection de Jésus Christ ; mais au numéro 7 la même Constitution définit précisément la célébration de la liturgie comme « œuvre du Christ ». En réalité, ces deux significations sont indissociablement liées. Si nous nous demandons qui sauve le monde et l’homme, la seule réponse est : Jésus de Nazareth, Seigneur et Christ, crucifié et ressuscité. Et où devient actuel pour nous, pour moi aujourd’hui le Mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ qui nous apporte le salut ? La réponse est : dans l’action du Christ à travers l’Église, dans la liturgie, en particulier dans le sacrement de l’Eucharistie, qui rend présente l’offre sacrificielle du Fils de Dieu, qui nous a rachetés ; dans le sacrement de la réconciliation, où l’on passe de la mort du péché à la vie nouvelle ; et dans les autres actes sacramentaux qui nous sanctifient (cf. Presbyterorum ordinis, n. 5). Ainsi le mystère pascal de la Mort et de la Résurrection du Christ est le centre de la théologie liturgique du Concile.

    Allons encore un peu plus loin et demandons-nous: de quelle manière est rendue possible cette actualisation du mystère pascal du Christ ? Le bienheureux Pape Jean-Paul II, 25 ans après la constitution Sacrosanctum Concilium, écrivit : « Pour actualiser son mystère pascal, le Christ est toujours là, présent dans son Église, surtout dans les actions liturgiques. La liturgie est, en effet, le lieu privilégié de rencontre des chrétiens avec Dieu et celui qu’il a envoyé, Jésus Christ (cf. Jn 17, 3) » (Vicesimus quintus annus, n. 7). Dans la même perspective, nous lisons dans le Catéchisme de l’Église catholique : « Une célébration sacramentelle est une rencontre des enfants de Dieu avec leur Père, dans le Christ et l’Esprit Saint, et cette rencontre s’exprime comme un dialogue, à travers des actions et des paroles » (n. 1153). Par conséquent, la première exigence pour une bonne célébration liturgique est qu’elle soit prière, entretien avec Dieu, écoute tout d’abord puis réponse. Saint Benoît, dans sa « Règle », en parlant de la prière des Psaumes, indique aux moines : mens concordet voci, « que l’esprit concorde avec la voix ». Le saint enseigne que dans la prière des Psaumes, les paroles doivent précéder notre esprit. Habituellement, cela ne se passe pas ainsi, nous devons d’abord penser puis ce que nous avons pensé est converti en parole. Ici en revanche, dans la liturgie, c’est l’inverse, la parole précède. Dieu nous a donné la parole et la sainte liturgie nous offre les paroles ; nous devons entrer à l’intérieur des paroles, dans leur signification, les accueillir en nous, nous mettre en harmonie avec ces paroles ; ainsi devenons-nous fils de Dieu, semblables à Dieu. Comme le rappelle Sacrosanctum Concilium, pour assurer la pleine efficacité de la célébration « il est nécessaire que les fidèles accèdent à la liturgie avec les dispositions d’une âme droite, qu’ils harmonisent leur âme avec leur voix, et qu’ils coopèrent à la grâce d’en haut pour ne pas recevoir celle-ci en vain » (n. 11). Un élément fondamental, primaire, du dialogue avec Dieu dans la liturgie, est la concordance entre ce que nous disons avec les lèvres et ce que nous portons dans le cœur. En entrant dans les paroles de la grande histoire de la prière, nous sommes nous-mêmes conformés à l’esprit de ces paroles et nous devenons capables de parler avec Dieu.

    Dans cette optique, je voudrais seulement mentionner l’un des moments qui, au cours de la liturgie elle-même, nous appelle et nous aide à trouver cette concordance, cette conformation à ce que nous écoutons, nous disons et nous faisons pendant la célébration de la liturgie. Je fais référence à l’invitation que le célébrant formule avant la prière eucharistique : « Sursum corda », élevons nos cœurs au-dessus de l’enchevêtrement de nos préoccupations, de nos désirs, de nos angoisses, de notre distraction. Notre cœur, au plus profond de nous-mêmes, doit s’ouvrir docilement à la Parole de Dieu et se recueillir dans la prière de l’Église, pour recevoir son orientation vers Dieu des paroles mêmes qu’il écoute et prononce. Le regard du cœur doit se diriger vers le Seigneur, qui se trouve parmi nous : il s’agit d’une disposition fondamentale.

    Quand nous vivons la liturgie avec cette attitude de fond, notre cœur est comme libéré de la force de gravité, qui l’attire vers le bas, et il s’élève intérieurement vers le haut, vers la vérité, vers l’amour, vers Dieu. Comme le rappelle le Catéchisme de l’Église catholique : « La mission du Christ et de l’Esprit Saint qui, dans la liturgie sacramentelle de l’Église, annonce, actualise et communique le Mystère du salut, se poursuit dans le cœur qui prie. Les Pères spirituels comparent parfois le cœur à un autel » (n. 2655) : altare Dei est cor nostrum.

    Chers amis, nous ne célébrons et vivons bien la liturgie que si nous restons dans une attitude de prière, et pas si nous voulons « faire quelque chose », nous faire voir ou agir, mais si nous orientons notre cœur vers Dieu et si nous nous plaçons dans une attitude de prière en nous unissant au Mystère du Christ et à son dialogue de Fils avec le Père. Dieu lui-même nous enseigne à prier, comme l’affirme saint Paul (cf. Rm 8, 26). Il nous a lui-même donné les paroles adaptées pour nous adresser à Lui, des paroles que nous rencontrons dans le Psautier, dans les grandes oraisons de la sainte liturgie et dans la célébration eucharistique elle-même. Prions le Seigneur d’être chaque jour plus conscients du fait que la liturgie est action de Dieu et de l’homme ; une prière qui jaillit de l’Esprit Saint et de nous, entièrement adressée au Père, en union avec le Fils de Dieu fait homme »

    Ref. Audience générale du 26 septembre 2012

    JPSC

     

  • Après les scandales dans l’Église : le saint qui va venir...

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    De Bernard Plessy sur le site de France Catholique :

    Après les scandales dans l’Église : Le saint qui va venir

    Mes frères dans la foi, nous qui sommes ce qu’on appelle des fidèles, nous nous rencontrons chaque dimanche, à la sortie de la messe. Nous tâchons de sourire, mais nous avons envie de pleurer : nous doutons de l’Église.

    Il y a des monstres. Depuis toujours et partout. Hommes et femmes d’expérience, nous le savions. Mais j’écris de Lyon : ils peuvent être dans l’Église. Parmi nos prêtres. Cela, nous ne voulions pas le savoir. Terrible cas d’exception ? Hélas, chaque jour, nouveau cas, ici et là. Et bientôt la déflagration : partout. Pire encore : au sommet. Le Vatican. La Curie. Cloaca maxima. Il n’est pas de pire épreuve que celle d’un fils amené à douter de sa mère.

    Nous avons tenté de réagir. Le monstre, à l’origine du scandale (j’écris de Lyon) ? Nous avons fait nôtre la prière de Baudelaire : «  Ô Créateur ! Peut-il exister des monstres aux yeux de Celui-là seul qui sait pourquoi ils existent, comment ils se sont faits et comment ils auraient pu ne pas se faire ?  » Cette prière de pitié, nous l’étendons aux cas semblables. Les scandales collectifs entachant l’Église dans des pays tout entier ? Nous avons dit, en courbant le dos : le couvercle soulevé, c’était imparable, comme une loi physique, cela couvait depuis longtemps. Devant la pourpre cardinalice, nous avons murmuré : pas étonnant ! Cet état est tellement étranger à l’Évangile ! Ces habits-là peuvent couvrir trop de vices – nous connaissons un peu l’histoire de l’Église. Certains visibles mais paisibles, la paresse, otium cum dignitate, certains cachés et ravageurs, la dépravation, luxuria cum dignitate.

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  • L'évêque et le diocèse de Bruges sous la loupe de KTO

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    De KTO :

    Pour répondre à la sécularisation croissante de son territoire, le diocèse de Bruges, dans la Région flamande de la Belgique, veut un retour aux origines de la foi chrétienne. L´initiative « le premier jour » permet aux familles, toutes générations confondues, de « vivre une expérience nouvelle », selon Mgr Lode Aerts par une catéchèse où l´on porte une attention particulière à l´atmosphère familiale et chaleureuse pour découvrir (ou redécouvrir) qui est Jésus. Dans ce même souci de formation, l´Eglise catholique brugeoise a également ouvert récemment une « Académie théologique » dans une ancienne abbaye de la région. Conçue sur le modèle des Bernardins à Paris, cette académie propose des cours ouverts au grand public tout en ayant pour objectif de devenir un espace de dialogue entre l´Eglise et la société. Situé dans une région économique prospère, le diocèse de Bruges veut aussi garder une attention aux plus pauvres. Des chrétiens se rassemblent pour aider les SDF et les migrants dans une ambiance fraternelle, notamment en leur préparant des repas. Dans une société de plus en plus éloignée de la foi et de l´anthropologie chrétienne, Mgr Lode Aerts exhorte les fidèles à « un franc-parler prophétique mais humble ».

    Diffusé le 11/03/2019 / Durée : 26 minutes